Bargème

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Bargème
Bargème
Mairie.
Blason de Bargème
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Dracénie Provence Verdon agglomération (ex Communauté d'agglomération dracénoise)
Maire
Mandat
Jacques Gérard
2020-2026
Code postal 83840
Code commune 83010
Démographie
Gentilé Bargémois
Population
municipale
221 hab. (2021 en augmentation de 12,76 % par rapport à 2015)
Densité 7,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 51″ nord, 6° 34′ 25″ est
Altitude Min. 824 m
Max. 1 589 m
Superficie 27,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Flayosc
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Bargème
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Bargème
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Bargème
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Bargème

Bargème est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Bargémois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

À 1 097 m d'altitude, Bargème est le plus haut village du Var[2].

Après avoir été rattachée à la communauté de communes Artuby Verdon, la commune a rejoint la Communauté d'agglomération dracénoise[3] devenue Dracénie Provence Verdon agglomération.

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune de Bargème est accessible par la route départementale RD 21, entre Comps-sur-Artuby et La Bastide et La Roque-Esclapon.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Les transports urbains sont gérés par la communauté d'agglomération dracénoise (TED Bus). Les collectivités territoriales ont mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![4].

Les lignes interurbaines :

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

En dehors du village, la commune compte huit hameaux :

  • l’Estang,
  • Barlet,
  • la Graou,
  • le Plan D’Aups,
  • le Collet,
  • le Collet de Leinette,
  • le Plan Cousset,
  • Saint-Laurent.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Bargème fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise)[5] de 110 019 habitants en 2019[6], créée le 31 octobre 2000. Les communes composant la communauté d'agglomération en 2019 sont (par ordre alphabétique) :

Relief, géologie, espaces naturels, faune et flore[modifier | modifier le code]

Vue d'ensemble du village fortifié.

Bargème est membre du Parc naturel régional du Verdon.

La protection des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique de la commune témoigne de la qualité de l’environnement[7] :

  • ZNIEFF (zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique)
    • ZNIEFF terrestres de type I
    • ZNIEFF terrestres de type II
  • Zones spéciales de conservation (ZSC)

Le périmètre de protection autour de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence a été étendu au territoire des communes de Bargème, Le Bourguet, Châteauvieux, Comps-sur-Artuby, La Martre et Trigance (Var)[8].

  • Protections au titre des sites :
    • Site classé : le village de Bargème
    • Sites inscrits : parcelles du village de Bargème

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[9] :

  • rivières l'Artuby, la Bruyère (Artuby),
  • vallons de Cuiros, de Don, Saint-Laurent, de la Clue, des Termines, de la Planquette,
  • ruisseau la Rébeiroune.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

  • Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
  • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel.
  • Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.

La commune de Bargème est en zone sismique de faible risque Ib[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 996 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Comps-sur-Artuby », sur la commune de Comps-sur-Artuby à 6 km à vol d'oiseau[13], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 010,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,6 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bargème est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), prairies (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La mention du nom la plus ancienne, Bergemulu, semble venir de la composition de deux racines anciennes d'origine indo-européenne.

  • Berg qui se rapporte à une hauteur présentant une position sécuritaire, propice à mettre un fort,
  • Mol/mul qui se rapporte à la forme d'une grosse pierre, ou à un tas de pierre.

Ces racines se retrouvent dans plusieurs langues de peuples pouvant avoir donné le nom du lieu. Il est donc difficile de dire la langue d'origine. Par exemple celtique : *berg-o + *mello; ou grec ancien : *byrgos/pyrgos + molos.

Mais le sens devait être « grosse bosse de terrain fortifiable, ou fortifiée ». Ce nom désignait donc probablement la forme du promontoire où est le château actuel et où une première installation défensive importante a pu être installée. Donc soit à l'époque des Celtes (siècles aux environs de l'an -1000), soit à l'époque des Grecs venus s'installer autour de Nice vers l'an -600.

Selon une autre hypothèse[24], le nom de Bargème serait identique à celui du mons Berigiema, dans la région de Gênes, mentionné dans une inscription latine de l'an 117 avant notre ère, et où l'on reconnaît un composé indo-européen (ligure ou celtique) signifiant littéralement « porte-neige », allusion à sa position géographique.

Bargème s'écrit Bergemulu en 814[25], Bargema en provençal selon la norme classique (attesté depuis 1024) et Bargemo selon la norme mistralienne[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le château est construit au XIIIe siècle par les Pontevès.

La seigneurie de Bargème appartient à la famille de Pontevès depuis 1220, lors du mariage de Douceline de Fouques avec Isnard II d'Agoult[27]. Foulques de Pontevès (?-av.1337), lieutenant du sénéchal (1317), viguier d'Avignon (1333), chevalier, conseiller et chambellan du roi Robert, fut seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême, etc[28]. Fils de Foulquet II de Pontevès et Marguerite des Porcellets, il épousa de Galburge d'Agoult de Sault[29]. Il fut le père de Jean et de Fouquet V[30].

En 1342, la communauté de Bargème est rattachée à la viguerie de Castellane (actuel département des Alpes-de-Haute-Provence) par le comte de Provence[31].

Pendant les guerres de Religion, le château est occupé par Jean-Baptiste de Pontevès (1505-1579)[32], lieutenant pour le roi en Provence, seigneur du lieu, un vieillard tyrannique n'hésitant pas à s'approprier les biens de ses sujets. En 1578, il est en procès avec les habitants de Callas, et risquait d'avoir un jugement en sa défaveur. Il fit alors appel à son cousin, le chef ligueur Hubert de Garde de Vins, pour se venger. Le bourg de Callas fut pillé par les hommes de Vins, plusieurs habitants ont été rançonnés ou égorgés. Jean-Baptiste de Pontevès et son fils menacèrent d'exterminer la population si le village ne se désistait pas au procès. Un accord fut signé sous cette contrainte par les habitants reconnaissant comme légitimes les spoliations du seigneur.

En avril 1579, les habitants de Callas, aidés par Jacques Sossy, lieutenant d'une compagnie de huguenots, pénétrèrent dans le château grâce à des complices et tuèrent Pierre de Pontevès, firent prisonnier Jean-Baptiste de Pontevès, sa femme et son fils Balthazar. Puis ils assassinèrent le 24 mai Jean-Baptiste de Pontevès. Quelques mois plus tard, deux fils, Joseph et Jean-Baptiste, sont égorgés à Bargème au cours d'un guet-apens. Deux ans plus tard, c'est Balthazar de Pontevès, nouveau seigneur du lieu après la mort de Joseph, qui est assassiné à Bargème. Le petit-fils, Antoine de Pontevès, est tué au cours d'une messe en 1595.

Les biens passent à un fils cadet, Foulques ou Fouquet VII de Pontevès-Bargème[33]. Il a d'abord été accusé d'avoir été l'inspirateur du crime de son neveu et condamné à mort par sentence du grand sénéchal avant d'être absous par le Conseil privé du roi. L'entreprise de démolition du château est commencée pendant ces évènements.

Le , le parlement du Dauphiné a condamné par contumace trois des auteurs au supplice de la roue, d'autres au bannissement et la commune de Callas à perdre tous ses droits et à édifier une chapelle près du château pour y faire célébrer une messe basse tous les jours de l'année et une messe haute avec office des morts à laquelle devaient participer les consuls tous les 24 mai et à payer les frais de reconstruction du château et de ses dépendances.

Le château est resté abandonné tout en continuant à appartenir aux Sabran-Pontevès[34].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du code général des collectivités territoriales[35]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Pierre Jassaud a été réélu conseiller municipal avec le sixième total de 105 voix, soit 69,08 % des suffrages exprimés. La participation a été de 89,47 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[36].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour deux ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour cinq ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

Liste des maires successifs à partir de 1892
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 mars 2011 Pierre Jassaud    
avril 2011 En cours Jacques Gérard DVD Retraité agricole

Fiscalité locale[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Bargème en 2009[38],[39]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 7,50 % 0,00 % 6,15 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 5,35 % 0,00 % 7,43 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 29,00 % 0,00 % 23,44 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 11,00 % 0,00 % 8,55 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[40]).

Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[41] :

  • total des produits de fonctionnement : 649 000 , soit 2 897  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 589 000 , soit 2 628  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 434 000 , soit 1 939  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 239 000 , soit 1 067  par habitant ;
  • endettement : 237 000 , soit 1 060  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 9,02 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,53 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,26 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 820 [42].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 221 habitants[Note 3], en augmentation de 12,76 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
356383347440471434408404407
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
398384360353351334299294275
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2482222121731581241089255
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5861777485115137140180
2017 2021 - - - - - - -
217221-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 120 hommes pour 103 femmes, soit un taux de 53,81 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,05 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
6,0 
75-89 ans
12,0 
22,2 
60-74 ans
23,0 
29,1 
45-59 ans
22,0 
17,1 
30-44 ans
17,0 
13,7 
15-29 ans
9,0 
12,0 
0-14 ans
17,0 
Pyramide des âges du département du Var en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,3 
9,9 
75-89 ans
12,4 
19,6 
60-74 ans
20,9 
20,1 
45-59 ans
20 
17,3 
30-44 ans
16,7 
15,5 
15-29 ans
13,4 
16,6 
0-14 ans
14,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements :

Santé[modifier | modifier le code]

  • Il n'y a pas de médecin installé à Bargème[49].
  • L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 41 km[50],[51]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[52] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

La situation géographique de Bargème, non loin des gorges du Verdon, fait du village l'un des lieux d'hébergement des randonneurs pédestres et équestres. Plusieurs chambres d'hôtes[54] et gîtes ruraux sont proposés aux touristes.

Agriculture[modifier | modifier le code]

L'élevage ovin et caprin est l'activité principale agricole du village et des hameaux[55].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil :

Les troubles incessants dans la région ont conduit les habitants à construire les remparts[58] qu'il est possible de voir en partie.
  • La ville était accessible par deux portes fortifiées[58],[59].
  • Fontaine-lavoir.
  • Four communal.
  • Le monument aux morts, conflits commémorés 1914-1918[60].

Patrimoine religieux :

Elle possède par ailleurs des cloches de 1504[63] et 1702[64],[65].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bargème

Les armes de Bargème se blasonnent ainsi[74] :

écartelé : aux 1er et 4e d'or au pont de gueules de deux arches maçonné de sable, aux 2e et 3e de gueules au lion d'or.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Habitants de Bargème », sur habitants.fr.
  2. À Bargème, cheminez sur le toit du Var, Balades dans les Alpes-Maritimes et le Var, Nice-matin / Var-matin juin 2012, p. 18 à 20
  3. Rattachement de la commune à la CAD
  4. Réseau régional de transports en commun
  5. Bargème en Dracénie
  6. Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var
  7. Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune
  8. Arrêté préfectoral n°89-527 du 15 mars 1989
  9. L'eau dans la commune
  10. sismicité du Var sur le site de la préfecture
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Bargème et Comps-sur-Artuby », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Comps-sur-Artuby », sur la commune de Comps-sur-Artuby - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Comps-sur-Artuby », sur la commune de Comps-sur-Artuby - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, 2e édition, Paris: Errance, 2003, p. 178.
  25. Bargème village des Préalpes de Grasse
  26. Bargème, un village, une Histoire à découvrir
  27. Histoire de Bargème
  28. Cortez, les grands officiers, p. 116.
  29. Baratier, Atlas, p. 130.
  30. Ibid, p. 130.
  31. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Histoire de la Sous-Préfecture de Castellane », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
  32. Google Livres : Bulletin de la société d'études de la ville de Draguignan. Tome VII. 1868-1869 - Draguignan : L'assassinat du seigneur de Callas en 1579
  33. Duchesse de Sabran-Pontevès, Bon sang ne peut mentir, Paris, Éditions Jean-Claude Lattès, , 311 p.
    Roselyne Manca de Vallombrosa, fille du comte de ce nom et d’Adrienne Lannes de Montebello, elle a épousé en 1936 Foulques, comte puis duc de Sabran-Pontevès, fils du comte de ce nom et de Constance, princesse de Croÿ. Par cet ouvrage, elle livre ses souvenirs au public. Page 295 : En 1963 avec le duc Amic s’éteint la branche aînée. Le titre revient à Foulques ainsi que les ruines de Pontevès et de Bargème qui lui sont attachées. Maintenir les racines est indispensable au prestige du nom. Mon époux en est conscient et il entend bien assumer ses responsabilités. À Pontevès contre un droit de promenade dans l’enceinte la municipalité entretiendra les vestiges de la forteresse. En revanche à Bargème que désertent ses habitants, la charge sera plus lourde.
  34. L'intervention de la Fondation du patrimoine : Préservation du Château et de l’ancienne Bergerie de Bargème
  35. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
  36. « Résultats élections municipales 2008 à Bargème », sur linternaute.com.
  37. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.392-393 [1]
  38. « Impôts locaux à Bargème », taxes.com.
  39. Données Individuelles Budget principal seul de la commune de 2000 à 2016
  40. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  41. Les comptes de la commune
  42. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  49. Professionnels et établissements de santé
  50. Centre hospitalier de la Dracénie
  51. Professionnels et établissements de santé
  52. « Département de l’Information Médicale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
  53. fiche de l'église Saint Nicolas sur le site du Diocèse de Fréjus-Toulon
  54. Chambres d'hôtes à Bargème
  55. Rapport final d’enquête ethnologique. Le pastoralisme dans le canton de Comps s/Artuby « Les pastres d’amount, bergers du toit du Var », par Audrey Pégaz-Fiornet
  56. Bargème, château des Pontevès
  57. Château fort
  58. a et b « Remparts (ancien) », notice no PA00081534, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. Fortification d'agglomération, enceinte urbaine, remparts et portes
  60. Monument aux morts
  61. Église paroissiale Saint-Nicolas
  62. « Eglise paroissiale Saint-Nicolas », notice no PA00081794, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. Notice no PM83000071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture église Saint-Nicolas, cloche de 1504
  64. Notice no PM83000072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche église Saint-Nicolas
  65. « Cloche : décor de palmettes et inscription la datant de 1702, bronze », notice no AP83W00117, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
  66. Chapelle expiatoire ou chapelle d'Espaïme, ancienne chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs
  67. « Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou chapelle expiatoire », notice no PA00081532, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. Chapelle Saint Laurent
  69. « Eglise paroissiale Saint-Laurent », notice no PA00081533, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. La patrimoine de Bargème
  71. Bargème, Sainte Pétronille
  72. chapelle Saint Antoine
  73. La chapelle Saint Romain
  74. Artuby Verdon : Bargème, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau