Le Revest-les-Eaux

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Le Revest-les-Eaux
Le Revest-les-Eaux
Blason de Le Revest-les-Eaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Ange Musso
2020-2026
Code postal 83200
Code commune 83103
Démographie
Population
municipale
4 002 hab. (2021 en augmentation de 5,48 % par rapport à 2015)
Densité 166 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 10′ 38″ nord, 5° 55′ 38″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 804 m
Superficie 24,07 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Toulon-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web lerevest83.fr

Le Revest-les-Eaux [lə ʁəvɛst le.z‿o] est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, limitrophe de Toulon.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cette commune est située au nord de Toulon (dont elle est limitrophe), et dont elle est séparée par le mont Faron, d'une altitude de 584 m.

C’est une commune qui s’étend sur une superficie de 2 400 hectares de nature en grande partie protégée[1].

Sismicité[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans une zone de sismicité faible[2].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le vieux village s’est bâti sur le rocher, au pied de la tour dite médiévale. Orientées principalement vers l’ouest et le sud, les maisons s’enroulent autour de quatre rues reliées entre elles par des traverses.

Dominant la vallée de Dardennes, Le Revest, séparée de la mer par le mont Faron (584 m d’altitude) rayonne vers le mont Caume (804 m d’altitude), le Grand Cap, le mont Combe et le mont Coudon.

Vue depuis le mont Coudon, proche du mont Faron.
Vue depuis le mont Coudon, proche du mont Faron.

La commune est parcourue par un réseau de sentiers entretenus et balisés qui permet de très nombreuses promenades et randonnées. Le GR 99 relie Toulon aux gorges du Verdon et permet d’atteindre Signes en passant par le plateau de Siou-Blanc. Quant au GR 51, il traverse la commune d’ouest en est, des Marlets aux Olivières puis au château de Tourris.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Retenue du Revest-les-Eaux.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • Le lac[3], créé par un barrage datant de 1912[4], est alimenté par plusieurs sources noyées sous les eaux de la retenue (la Foux, le Figuier, les Platanes, le Rabas, le Rérabas...). Quelques centaines de mètres en amont se situe le Ragas qui est une résurgence de type vauclusien (c'est une cheminée d'équilibre, où les eaux remontent de plusieurs mètres, pendant les périodes de crue, pour se déverser dans la retenue). Les plongeurs ont pu explorer le gouffre jusqu'à 151 m de profondeur[5].
Les eaux sont issues du massif karstique de Siou Blanc (prouvé par opération de traçage). Ce système hydrologique alimente en eau potable la ville chef-lieu du Revest et la commune en général ainsi qu'une partie des habitants de la commune de Toulon[6].
  • Source Le Ray.
  • Source de la Ripelle[7].
  • Prise d'eau dans le barrage de Dardennes[8],[9].
  • La commune bénéficie de la station d'épuration de Toulon Ouest - Cap Sicié de 500 000 Équivalent-habitant[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 5,2 jours de précipitations en janvier et 1,4 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulon », sur la commune de Toulon à 6 km à vol d'oiseau[13], est de 16,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la D46, qui relie Toulon à Hyères par la face nord du Mont Faron. Avec cette route, le Revest-les-Eaux peut être atteint soit avec la Route nationale 8, soit via l'A50; Sortie 15a : Toulon Ouest/Le Revest, ou bien depuis l'A8; Sortie 5/5a/5b La Bigue.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Les aéroports les plus proches sont :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Revest-les-Eaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[21] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,4 %), forêts (24,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (13,6 %), zones urbanisées (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %), mines, décharges et chantiers (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Commune dotée d'un plan local d'urbanisme, dont la dernière procédure a été approuvée le 03 juin 2013[27] et qui bénéficie du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de Provence Méditerranée[28].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Métropole Toulon Provence Méditerranée.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 39 234 €, ce qui plaçait Le Revest-les-Eaux au 2 897e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole et au premier rang du département du Var[29].

Budget et fiscalité 2020[modifier | modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :

  • total des produits de fonctionnement : 4 230 000 , soit 1 070  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 4 114 000 , soit 1 041  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 769 000 , soit 195  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 585 000 , soit 143  par habitant ;
  • endettement : 36 , soit 9  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 9,80 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,20 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,05 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 25 800 [31].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Agriculteurs - éleveurs.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces et services[modifier | modifier le code]

  • Artisanat[33].
  • Commerces et services de proximité[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1200 (de Revesteto), est tiré de l’occitan revèst, variante de revers, et désignant un site exposé au nord[35].

Le Revest-les-Eaux s'écrit en occitan provençal Lo Revèst leis Aigas selon la norme classique et Lou Revest leis Aigo selon la norme mistralienne[36].

Histoire[modifier | modifier le code]

Peu avant la Révolution française, l'agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[37]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit au Revest le [38]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais n’aboutissent pas, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[39].

Au début du XXe siècle, la commune est surnommée « La petite Suisse varoise »[4].

Beaucoup de poètes et de peintres ont visité la ville, comme Eugène Baboulène, Pietro Santi Bartoli ou Charles Dufresne[4].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs à partir de 1904
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1904 1906 Joseph Hermitte    
1906 1916 Pierre François Meiffret    
1917 1925 Eugène Chaix    
1926 1935 Marius Cadière    
1935 1941 Pierre Paul Meiffret    
1941 1945 Carence   En 1941, Pierre Paul Meiffret démissionne, mais continue à faire office de maire. Officiellement, la commune du Revest n'aura pas de maire entre cette démission et l'élection de 1945.
mai 1945 mars 1959 Pascal Simonetti[41] SFIO Retraité de la Marine nationale, résistant
Réélu en 1947 et 1953
mars 1959 mars 1971 Alphonse Sauvaire DVG Réélu en 1965
mars 1971 décembre 1995
(décès)
Charles Vidal PS puis DVG Réélu en 1977, 1983, 1989 et 1995
janvier 1996 mars 2001 Jeannine Fenassile DL  
mars 2001 en cours Ange Musso UMP-LR
puis Horizons[42]
Juriste
Conseiller général du canton de La Valette-du-Var (2011 → 2015)
8e vice-président de Toulon Provence Méditerranée (2008 → )
Réélu en 2008, 2014, 2020

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

En 2021, la commune comptait 4 002 habitants[Note 4], en augmentation de 5,48 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
503562650703663756669742700
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
766750741641639552567558539
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4965027925225365756968941 080
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 4781 6591 6882 0552 7043 4413 6643 6773 693
2015 2020 2021 - - - - - -
3 7944 0114 002------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[47] :

  • écoles maternelles et primaire ;
  • collèges à La Valette-du-Var, Toulon et Ollioules ;
  • lycées à Toulon et Ollioules.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé :

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique, paroisse Saint—Pierre et Saint-Christophe[51], diocèse de Fréjus-Toulon.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux :

Église-Saint Christophe, portail sud.

Patrimoine civil :

  • Le village historique originel qui domine la ville du Revest,
  • Le château du Revest, dit du Roi-René, construit en 1578[58],
  • Le pigeonnier, perché sur un bloc de grès dominant le quartier des Arrosants, drastiquement rénové en 2008
  • Le Cabinet des monnaies (fermé définitivement),
  • Le Musée copte oriental et occidental[59],
  • La maison des Comoni[60] où sont programmées tout au long de l’année pièces de théâtre, variétés, expositions de peinture en hommage à tous les peintres venus s’installer pour travailler au Revest,
Tour du village.
  • Le château de Dardennes, fin XIIIe début XIVe[61],[62]. Le château de Dardennes est un imposant édifice carré de 30 mètres de côté, avec une cour intérieure de 12 mètres sur 12 dominée par un platane. La construction est située dans une boucle du Las au dessus de la Salle Verte. Elle est accrochée aux jardins et aux terrasses qui dominent l'ancien martinet à poudre et l’ancien chemin royal de Toulon. C'est un exemple assez typique des châteaux provençaux, avec un grand vestibule, des communs intégrés à la maison et les pièces nobles au premier étage. On ne connaît pas les origines précises de la construction du château de Dardennes qui apparaît pour la première fois dans les textes au début du XIVe siècle. L'analyse architecturale du bâtiment permet néanmoins de mieux comprendre les différentes étapes de la construction de la maison et ses usages successifs. On note en particulier la présence d'une tour dite « sarrasine » du XIIIe identique à celle qui domine le village du Revest. L'ensemble actuel, tel qu'il se présente, a peu évolué depuis trois siècles. Il correspond peu ou prou à la restauration complète du château qui eut lieu dans les années 1730, après l'explosion du martinet à poudre en 1684 et le siège de Toulon de 1707, deux événements qui avaient fortement endommagé la construction. Pour marquer cette campagne de travaux, la date de 1730 est inscrite sur la clef de voûte de l'arc en plein cintre en pierre qui sépare le vestibule du grand escalier.[Interprétation personnelle ?]
  • Tour[63] médiévale, aussi appelé Tour sarrasine ou Tour revestoise[64], datant du XIIIe siècle, restaurée au XVIIIe siècle[4].
  • Le château de Tourris, construit au début du XVIe siècle, avec ses dépendances et sa chapelle, au vocable Saint-Jean-Baptiste, construite en 1710.
  • Le château de La Ripelle. Le domaine de la Ripelle est mentionné pour la première fois dans les registres du cadastre foncier du Revest en 1818. L'ensemble foncier appartient alors à monsieur de Gantes et est composé « de jardins, d'un bastidon, d'une bastide avec moulin à huile, patège et écuries ». En 1842, une bergerie et une vanade, aire à vanner le blé, sont ensuite ajoutées au nord de la propriété. En 1856, le domaine est déclaré au nom de Louis Charles Fabre, ce qui indique une mutation par vente, mariage ou succession. Il reste dans la même famille jusqu'en 1960, date à laquelle il est vendu dans sa totalité[65].
Le Groupe Mornay achète uniquement le château et l'aménage en hôtel pour y accueillir ses anciens cadres. Aujourd'hui, le château et son parc appartiennent au conseil général du Var et les terres à l'alentour à la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée[66]. Le château de la Ripelle fut un des lieux du Festival de théâtre du Revest[67].
  • La grotte du Lauron ou Loirion, habitat préhistorique[68],[69].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]


Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Le Revest-les-Eaux Blason
D'azur aux six étoiles d'or ordonnées 3, 2 et 1[79].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Biotope constitué par une partie des falaises, plateau sommital et pentes du massif du Mont Caume.
  2. Didacticiel de la règlementation parasismique
  3. Lac de Dardennes
  4. a b c et d Le Revest-les-eaux sur le document PDF Les Citadelles du Levant Document PDF. Consulté le 28 février 2013.
  5. Barrage du Ragas (ou de Dardennes)
    • Philippe Maurel et Paul Courbon, L'eau de là - L'aventure du projet Spélé-eau à Siou Blanc, Comité départemental de spéléologie du Var, .
  6. Source de la Ripelle
  7. Reconnaissances géotechniques spécifiques dans le cadre d’opérations de mise en sécurité du barrage de Dardennes
  8. Travaux de mise en sécurité du barrage de Dardennes
  9. Description de la station
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Le Revest-les-Eaux et Toulon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Toulon », sur la commune de Toulon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Toulon », sur la commune de Toulon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur insee.fr (consulté le ).
  21. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duToulon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. PLU sur Géoportail
  27. SCOT Provence Méditerranée
  28. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  29. Les comptes de la commune
  30. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  31. Réseau associatif
  32. Artisanat
  33. Commerces et services de proximité
  34. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 22391, p 1199
  35. Un peu d'histoire
  36. Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, volume 36, no 145, 1986, p. 309
  37. M. Cubells, op. cit., p. 310.
  38. M. Cubells, op. cit., p. 322.
  39. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897, pp.467-468) « [1]
  40. La fiche biographique de SIMONETTI Pascal sur le Maitron en ligne
  41. https://horizonsleparti.fr/comites-municipaux/
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Établissements d'enseignements
  47. Pharmacie
  48. Centre de soins les collines du revest
  49. Médecins
  50. Paroisse Saint Pierre & Saint Christophe
  51. L'église Saint-Christophe
  52. Monuments aux morts
  53. Informations sur www.geneanet.org/
  54. Chapelle Sainte Rose
  55. Chapelle Saint-André
  56. Patrimoine religieux sur l'Observatoire du patrimoine religieux
  57. Les Seigneurs du Revest
  58. Association des Amis du Musée d'Arts Sacrés
  59. Pôle Jeune Public, Maison des Comoni
  60. Dardennes : bastide ou château ?
  61. « château de Dardennes - Le Revest-les-Eaux, propriété privée », sur chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté le ).
  62. « Tour dite du village », notice no PA00081698, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. Notice no PA00081698, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  64. Domaine de La Ripelle.
  65. Balade au Château de la Ripelle, Les Amis du Vieux Revest et Val d’Ardène, (lire en ligne).
  66. Le festival au château de la Ripelle
  67. La grotte du Lauron ou Loirion
  68. Habitat préhistorique du Revest
  69. Un tableau de Baboulène pour M. Giscard d'Estaing
  70. Fabien Baïardi, le Varois qui va tourner avec Nicole Kidman
  71. "Le Revest-les-Eaux et son siècle des Lumières"
  72. Le cyprès
  73. Albert Decaris
  74. Rugby Club Toulonnais)
  75. George Sand au Revest en 1861
  76. Pierre Trofimoff gouache Le Revest-Les-Eaux
  77. Le Revest, par Léon Vérane
  78. Dominique Cureau, « Toulon Provence Méditerranée Est : Le Revest-les-Eaux », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Amis du vieux Revest et du Val d'Ardène, Le Revest-les-Eaux et son siècle des Lumières : 1930-2002, Le Pradet, Lau, , 188 p..
  • Promenade historique au Revest et dans la Vallée de Dardennes, Les Amis du Vieux Revest et Val d’Ardène, , 122 p. (lire en ligne).
  • Charles Aude et Yvette Roché, Images du Revest pendant la Révolution, Toulon, , 129 p. (lire en ligne).
  • Paul Courbon, Philippe Lamarque et Philippe Maurel, Le Las : une rivière dans la ville. Synthèse sur l'environnement aquatique du Las et de la Vallée de Dardennes, Val d'As, (lire en ligne).
  • Igor Fedoroff, Les Seigneurs du Revest et de Dardennes, du Moyen Âge à la Révolution, Les Amis du Vieux Revest et Val d’Ardène, , 106 p. (lire en ligne).
  • Libération Le Revest - Toulon. Août 1944. Journal de Madeleine Couret, Les Amis du Vieux Revest et Val d’Ardène, (lire en ligne).
  • Le Revest-les-Eaux et son école laïque, Les Amis du Vieux Revest et Val d’Ardène, (lire en ligne).
  • Charles-Laurent Salch, « Le Revest-les-Eaux », dans Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, , 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3), p. 967.
  • Roland Vernet, Dictionnaire des noms des quartiers et des rues du Revest-les-Eaux, Les Amis du Vieux Revest et Val d’Ardène, (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]