Saint-André-les-Alpes

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Saint-André-les-Alpes
Saint-André-les-Alpes
Clocher de l'église.
Blason de Saint-André-les-Alpes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
(siège)
Maire
Mandat
Serge Prato
2020-2026
Code postal 04170
Code commune 04173
Démographie
Population
municipale
1 023 hab. (2021 en augmentation de 4,07 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 08″ nord, 6° 30′ 30″ est
Altitude Min. 880 m
Max. 1 784 m
Superficie 47,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-André-les-Alpes

Saint-André-les-Alpes est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Saint-Andréens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-André-les-Alpes est situé au confluent de l’Issole et du Verdon, et au bout du lac de Castillon, à 804 m d’altitude[2].

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-André-les-Alpes et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes sont Allons, Angles, Castellane, Lambruisse, Moriez, La Mure-Argens, Saint-Julien-du-Verdon, Senez et Thorame-Basse.

Saint-André-les-Alpes est une des 46 communes adhérentes du Parc naturel régional du Verdon.

Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Saint-André-les-Alpes.

Relief[modifier | modifier le code]

Crête de Chamatte, à l’Est du village (1 778 m d’altitude au point le plus haut, le Serre Gros, à droite de l’image).
  • Le col des Robines (988 mètres)[3],[4]
  • Le sommet de la Reynière (1 726 mètres)[5]
  • La montagne de l'Allier (1 789 mètres)[6]
  • Le mont Chalvet (1 616 mètres)[7]
  • Le sommet du Castellard (1 725 mètres)[8]
  • La montagne de Maurel (1 771 mètres)
  • Le pic de Chamatte (1 878 mètres)[9]
  • Le sommet de Crémon (1 761 mètres)[10]

Environnement[modifier | modifier le code]

Village de Saint-André-les-Alpes et terroir de Méouilles sur la rive opposée du Verdon. Au fond, le Serre Gros et la crête de Chamatte.

La commune compte 3 187 ha de bois et forêts[1].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

  • Le Verdon.
  • Le lac de Castillon du Verdon[11].
  • L'Issole
  • Le Ravin de Fouranne (rd), 3,1 km, sur les deux communes de Lambruisse et Saint-André-les-Alpes.
  • Le Ravin de la Moulière (rg), 6,3 km, sur les trois communes de Thorame-Basse, Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens.
  • Le Ravin de l'Aget (rd), 3,3 km, sur la seule commune de Saint-André-les-Alpes[12].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Mure-Argens », sur la commune de La Mure-Argens à 2 km à vol d'oiseau[15], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,9 °C, atteinte le [Note 1],[16],[17].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[18]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-André-les-Alpes est une commune rurale[Note 2],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5 %), zones urbanisées (2,2 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %)[26].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Saint-André-les-Alpes est desservi par la route nationale 202, départ de la route de la vallée de l’Issole, et de celle de la vallée du Haut-Verdon[27].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Lignes ferroviaires[modifier | modifier le code]
Saint-André-les-Alpes - Nice (entre 2 h 17 et 2 h 27)[29]
Saint-André-les-Alpes - Annot (entre 36 et 40 min)
Saint-André-les-Alpes - Dignes-les-Bain (entre 55 et 57 min)
Aéroports à proximité
Nom Destinations Distance
Nice France
Europe
Amérique-du-Nord
101 km
Toulon France
Europe
164 km
Marseille France
Europe
Afrique
171 km)
Transports aériens[modifier | modifier le code]

En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).

Ports[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-André-les-Alpes est exposée à quatre risques naturels[30] :

  • avalanche,
  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain.

La commune de Saint-André-les-Alpes est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[31]. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[32].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[31] ; le Dicrim existe depuis 2011[33]. Parmi les catastrophes récentes, on note des inondations et coulées de boue en janvier 1994[30], et l’incendie de forêt du Chamatte, qui détruit 1 950 ha de forêt en 1982[34].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-André-les-Alpes est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[35], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (Sant Andrea), sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite[36],[37]. La commune se nomme Sant-Andrièu en vivaro-alpin et en provençal.

Avec la fusion de la commune de Saint-André avec celle de Méouilles, en 1837, la commune prend le nom de « Saint-André-de-Méouilles ». Elle ne prendra le nom de Saint-André-les-Alpes en 1928.

Histoire[modifier | modifier le code]

Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont les vallées de Saint-André dépendaient au Haut-Empire : Eturamina (Thorame), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés[38].

Courchons[modifier | modifier le code]

Courchons, qui apparaît pour la première fois dans les chartes en 1226 sous le nom de Corchono, relevait directement des comtes de Provence[39]. Cette communauté compte 25 feux en 1315 et 4 en 1471. Sa population est de 189 habitants en 1765[39]. En altitude, possédant un terroir uniquement fait de montagnes, froide et peu peuplée, aucune église ni chapelle n’y est fondée avant le XVIIe siècle[40]. La fusion de Courchons avec Saint-André-les-Alpes date du [41].

Méouilles[modifier | modifier le code]

Méouilles est signalée en 1278. Son église paroissiale relevait du chapitre de l’évêché de Senez, qui percevait donc les revenus à cette église[40]. Le fief de Méouilles, d’après l’état d’afflorinement[42] de 1783, était encore indépendant à la fin de l’Ancien Régime[43]. La commune de Méouilles est rattachée à Saint-André en 1837, qui prend le nom de Saint-André-de-Méouilles.

Saint-André[modifier | modifier le code]

Saint-André-les-Alpes est fondée au XIIIe siècle par les habitants de Méouilles[2]. La seigneurie est successivement une possession des Castellane aux XIIIe siècle et XIVe siècle, des Pontevès au XVIe siècle, des Forbin au XVIIe siècle et des Laugier au XVIIIe siècle[44]. Sur le plan spirituel, la paroisse relevait de l’évêque de Senez, qui nommait le prêtre et percevait les redevances attachées à l’église[40].

La communauté s’agrandit de Troins[45].

À la veille de la Révolution française, il n’existait qu’un seul fiefs sur le territoire de Saint-André (d’après l’état d’afflorinement de 1783[43]).

Troins[modifier | modifier le code]

Troins est signalée en 1237[40]. La communauté comptait 29 feux en 1315, mais est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et complètement abandonnée en 1471[45],[44]. Elle compte à nouveau 45 habitants en 1765, mais est finalement annexée par celle de Saint-André[40],[44] en 1791. Le hameau est complètement dépeuplé en 1884, et son emplacement réel incertain. Le Seuil dans les gorges de l'Issole est un emplacement possible[46].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, la commune de Saint-André compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[47]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Verdissolle[48].

La commune de Troins, reconstituée en 1793, est absorbée entre 1795 et 1800[49].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que les cadastres dit napoléoniens de Saint-André et de Courchons sont achevés[50].

En 1837, Saint-André, parfois appelé Saint-André-du-Seuil[51] (du nom du principal village de Troins[40]), fusionne avec Méouilles. La nouvelle commune prend le nom de Saint-André-de-Méouilles.

C’est à Saint-André qu’a débuté l’essor de l’industrie textile dans la vallée du Verdon au XIXe siècle. La manufacture André Honnorat est la plus ancienne et sert de modèle aux autres[52]. Créée en 1819[51], elle produit 10 000 pièces de drap de laine en 1837[53]. Une autre fabrique ouvre en 1837 (créée par Jean-Baptiste Honnorat, homonyme du précédent)[53]. Ancien maquignon, occasionnellement contrebandier[54], il construit une vaste fabrique (vaste par rapport aux maisons plus anciennes), rectangulaire, à deux étages, bien éclairée de hautes fenêtres, où il installe ses machines, des cardeuses et des fileuses achetées à Lyon, puis revendues et remplacées par d’autres venant de Vienne. Ces machines sont actionnées par l’énergie hydraulique (la fabrique est construite près de l’Issole)[55]. Il rachète ensuite les foulons déjà existants sur la commune, ce qui lui permet de réaliser toutes les opérations de transformation de la laine[56]. La fabrique emploie jusqu’à 100 ouvriers. Elle ferme en 1886[56]. Son exemple est suivi dans toute la vallée, et par Simon à Saint-André même. En 1856, il y quatre fabriques à Saint-André employant 100 ouvriers[57], puis 200 en 1858[58]. Les effectifs employés déclinent ensuite : 142 en 1868, 84 en 1871, 100 en 1876 et 33 en 1879[59].

Les principales de la commune sont les fabriques Honnorat, Honnorat-Bongarçon et Arnaud (reconverties en logements)[60]. Elles ferment toutes à la Belle époque : la plus ancienne, Honnorat-Bongarçon, ferme en premier en 1886, la dernière, la fabrique Arnaud, en 1908[61].

Le chemin de fer (ligne de Nice à Digne) arrive à la gare de Saint-André-de-Méouilles le 15 mai 1892[62],[63]. La gare de Saint-André reste le terminus des trains venant de Digne jusqu’à l’inauguration de la totalité de la ligne du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[63].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Partie du lac de Castillon proche du village de Saint-André-les-Alpes.

La commune est renommée Saint-André-les-Alpes en 1927[49].

En 1935 le champion cycliste Antonin Magne perdit le Tour de France au profit du Belge Romain Maes à la suite d'une crevaison provoquée par un tesson de bouteille dans la traversée de Saint-André-les-Alpes.

La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[64].

En 1962, un hameau de forestage est créé pour accueillir des réfugiés harkis qui sont employés par les Eaux et Forêts[65].

En 1966, la commune de Courchons est rattachée à Saint-André.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 Henri Juglar modéré député à la Législative
         
mai 1945   Louis Bourrillon[66]    
avant 1968   Léonce Raoust UNR Médecin
1983 (?) mars 2008 Jacques Boetti RPR[67] puis UMP Conseiller général
mars 2008 En cours
(au 21 octobre 2014)
Serge Prato[68],[69] DVD Professeur
Président de la Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière (2017-2020)

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-André-les-Alpes a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon, puis depuis le , de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Administrations[modifier | modifier le code]

Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Saint-André-les-Alpes[71].

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

Mairie.

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[72] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 658 000 , soit 1 699  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 099 000 , soit 1 126  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 276 000 , soit 283  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 226 000 , soit 232  par habitant.
  • endettement : 1 847 000 , soit 1 892  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 12,39 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,81 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 92,72 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 24,47 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015[modifier | modifier le code]

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 909 [73].

Environnement[modifier | modifier le code]

La décharge publique, ouverte en 1970, est fermée en 1989 aux ordures ménagères. Située sur les bords de l’Issole, elle contient 30 000 m3 de déchets, qui ont subi un terrassement, puis été recouverts d’une couche imperméable en 2009 pour éviter les pollutions[74].

Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens partagent une même déchèterie[74].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[76].

En 2021, la commune comptait 1 023 habitants[Note 4], en augmentation de 4,07 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
567555581665687785771847947
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
948936894892895802790683821
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
667654733636541605712579708
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
658751952901852794818912915
2016 2021 - - - - - - -
1 0081 023-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique

L’histoire démographique de Saint-André-les-Alpes, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure une seule génération à Saint-André, de 1846 à 1872. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. Cependant, et contrairement à de nombreuses communes du département, Saint-André n’accuse jamais la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[78]. Les minimums de population sont atteints dans l’entre-deux guerres mondiales. Depuis la fin des années 1960, la population oscille entre 800 et 1 000 habitants.

Population sous l'Ancien Régime (feux)[44]
1315 1471
Saint-André 29 20
Troins 29
Méouilles 11 7
Courchons 25 4

Santé[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un cabinet médical[79] et d'une pharmacie[80].

Les hôpitaux, cliniques, professionnels de santé les plus proches[81] sont :

  • à Manosque (84,6 km):
    • Clinique Médicale Jean Giono,
    • Centre Hospitalier de Manosque,
  • à Digne-les-Bains (47 km)
    • Centre hospitalier de Digne-les-Bains. Les hôpitaux de la ville disposent de 480 lits[82],[1].
    • Une maison de santé de Digne-les-Bains, portée par l’association « Groupement pluridisciplinaire de professionnels de santé de Digne-les-Bains »[83].
    • La ville dispose de nombreux professionnels de santé : médecins[84], chirurgiens dentistes, cabinets de kinésithérapeute, pharmacies...
  • EPS Pierre Groues de Barcelonnette, Lumière de Riez, Vallée de La Blanche Seyne.
  • Professionnels et établissements de santé à Castellane (89 km) :
    • Maison de Santé pluriprofessionnelle « Ducelia »[85].
    • Hôpital local-maison de retraite[86].
    • Professionnels de santé : Médecins, Cabinet dentaire, infirmiers, pharmacie.
  • Maison de retraite EHPAD[87],[88].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Comme de nombreuses communes du département, celles de Saint-André-de-Méouilles et de Courchons se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles comptent chacune leur école dispensant une instruction primaire aux garçons, implantée au village chef-lieu[89]. À Courchons, aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[90], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concerne Courchons[91]. Par contre, Saint-André applique la loi Falloux[90],[91]. Si Saint-André profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve, Courchons s’abstient[92], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Courchons sont scolarisées.

La commune dépend de l'académie d'Aix-Marseille[93]. Les élèves commencent leur scolarité à l'école primaire du village, qui accueille [94], puis au collège René Cassin de la commune[95].

Saint-André-les-Alpes est aujourd'hui dotée de deux établissements d’enseignement :

La commune dispose également d’une médiathèque municipale informatisée[99].

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique de Saint André les Alpes dépend du Diocèse de Digne, Riez et Sisteron[100],[101].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Marché hebdomadaire à Saint-André-les-Alpes.

Le nombre d’exploitants installés sur la commune a augmenté dans les années 2000, passant de 4 à 7. Les exploitations sont tournées vers les grandes cultures et l'élevage[102]. Le domaine pastoral de l'ancienne commune de Courchons représente 392 ha, dont 100 ha privés. Il permet de faire pâturer 2 100 brebis sur la montagne de l'Aup. La commune a construit une cabane pastorale et un impluvium pour soutenir l'élevage ovin[103].

Un exploitant de la commune produit de la lavande[104].

Un marché paysan a lieu chaque semaine dans le centre-ville.

Artisanat - Industrie[modifier | modifier le code]

Boulangerie à Saint-André-les-Alpes.

Quelques entreprises se sont implantées sur la zone artisanale, dont Stick'air, entreprise produisant des enseignes et des lettrages adhésifs, qui emploie 15 salariés[105].

Activités de service[modifier | modifier le code]

Saint-André-les-Alpes fonde une grande part de son activité sur le tourisme, principalement estival : campings (2 en 2008), hôtels (5 en 2008), quelques restaurants. Depuis les années 1980, le vol libre en deltaplane et parapente anime le ciel du village, grâce à l'organisation de compétitions nationales et internationales. Le site de départ du Chalvet est mondialement réputé et de nombreux records ont été battus de ce départ.

Les métiers de bouche et les commerces touristiques sont représentés dans le vieux village.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Méouilles, ancienne résidence de la famille seigneuriale d'Aillaud[106], situé sur la colline du village disparu de Méouilles, au sud de Saint-André, est une bâtisse, avec une tour ronde à l’angle ; il date du milieu du XVIIe siècle[107]. Sur la placette du village, l’ancienne maison seigneuriale a été transformée en hôtel (Trotabas puis du Parc)[108].
  • Le moulin à farine, puis usine de draps dite Fabrique Arnaud, actuellement maison[109],[110].
  • La fontaine de la placette, surmontée d’un piédouche, elle date de 1790[111].
  • lac de Castillon, le Moyen-Verdon
  • Ponts Julien : les ponts Julien ou Saint-Julien[112] : le pont Julien antique, effondré vers 1650, a été reconstruit en 1698. La route d’Annot à Castellane passait sur ce pont ; la route de Saint-André à Castellane passait dessous, rive droite. Le nouveau pont date de 1947, son tablier fait 81 m de long. L’arc fait 61 m de corde. Il a la particularité de faire reposer le tablier sur l’arche par l’intermédiaire de poteaux entretoisés[113].
  • au lieu-dit les 7 arches[114], en remontant la vallée de l’Issole, se trouvent les trois arches subsistantes d’un aqueduc construit pour l’irrigation au XIXe siècle[115].
Église paroissiale Saint-André.
  • L’église paroissiale Saint-André est construite entre 1847 et 1849. Sa nef longue de trois travées principales, et des travées intercalaires plus étroites, qui débouche dans un chœur sous coupole, courant à cette époque. Les chapelles latérales au chœur forment un faux transept. Le clocher est une tour, placée à côté du chœur[116]. Parmi son mobilier, sont classés monument historique au titre objet :
  • L’ancienne église Saint-Martin, paroissiale, de Méouilles est en cours de restauration[40].
  • Le monument aux morts[119],[120].
  • Les chapelles :
  • À Courchons : l’église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Christophe, construite au début du XVIIe siècle (1609), est en ruines. Son toit était recouvert de bardeaux, les cloches logées dans un clocher-mur[123]. Cette église avait de multiples patrons : outre les deux titulaires, on compte aussi saint Jacques, saint Philippe et sainte Madeleine[40]. Il se trouve encore à proximité de l’ancien village, un bâtiment collectif restauré abritant la fontaine, le four à pain, et le lavoir offert par Boni de Castellane (photographie ci-dessous).
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste[124] sur les contreforts du massif du Chalvet.
  • Chapelle Saint-François[125] dans la maison de retraite Saint-François.
  • Au hameau de Troins[126], dans la forêt au nord de Saint-André, l’église Saint-Michel-du-Seuil est en ruines[40],[46]. Il subsistait une abside de l’ancienne église de Troins en 1969[44], effondrée depuis. Sur le territoire de l’ancienne communauté, on trouve deux tours ruinées, dont une a pu être construite par le comte de Provence à la fin du XIIe siècle à l’époque où il matait les petits féodaux et construisait des châteaux pour les surveiller. Dans ce cas, il peut s’agir d’une tour confiée aux Hospitaliers[40].
  • Enfin, on trouve un réseau de chemin de fer miniature (privé) chemin des Vertus[127].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Monument mémoriel, col des Robines.
  • La famille Simon au cours d'une période qui s'étend du XVIe au XIXe siècle a marqué la vie des communautés du Moyen Verdon. C'était une famille bourgeoise[128] présente depuis au moins le XVIe siècle à Saint-André-les-Alpes et dans ses environs[129] qui a donné de nombreux notaires, avocats, mais aussi ecclésiastiques, ces derniers ayant participé à la fondation de plusieurs chapelles ou églises dans la région du parc naturel régional du Verdon, dont notamment celle de La Mure-Argens ;
  • Henri Juglar (né en 1738 à Saint André, mort en 1824), maire en 1791, député à la Législative lors de la Révolution française ;
  • Alain Raoust, réalisateur né à Saint-André-les-Alpes ;
  • Jean-François Nicolino, né en 1964 à Saint-André-les-Alpes, ingénieur motoriste de Formule 1 et des 24 h du Mans ;
  • Jean Antoine Fabre, né et mort à Saint-André (1749-1837), ingénieur hydraulicien, dirigea les travaux du canal des Alpilles commencés en 1772[130] ;
  • André Honnorat, né en 1776[131]. Il fut à la tête de la plus importante draperie du Verdon au XIXe siècle[132].
  • Marcel Pascal, propriétaire de l'hotel Pascal, plaque tournante de la Résistance locale, et Roger Bonnefont, dit Williams, tombés le 11 juin 1944.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-André-les-Alpes Blason
De sinople à un sautoir d'or et un saint André de carnation vêtu de gueules brochant sur le tout[133],[134].
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
D'azur à un château d'or et un chef d'argent, chargé du mot COURCHONS de sable[133].
Courchons (ancienne commune)
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
D'or à un sureau de sinople fleuri d'argent[133].
Méouilles (ancienne commune)
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
D'azur à une fasce d'argent chargée du mot TROINS de sable[133].
Troins (ancienne commune)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7).
  3. Col des Robines
  4. Haut Var - Haut Verdon - 3 Evêchés
  5. Sommet de la Reynière
  6. Crête Est de la montagne de l'Allier
  7. Le sommet de Chalvet
  8. Le sommet du Castellard
  9. Pic de Chamatte (1 879 m) par Vergons
  10. Altitude Sommet de Crémon
  11. Les grands lacs : le lac de Serre-Ponçon, d’Esparron de Verdon, de Quinson, de Sainte Croix du Verdon et de Castillon
  12. L'eau dans la commune
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  17. « Station Météo-France « La Mure-Argens », sur la commune de La Mure-Argens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  49. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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  52. tableau : Portrait d'André Honnorat
  53. a et b Mireille Mistral, op. cit., p. 119.
  54. Mireille Mistral, op. cit., p. 123.
  55. Mireille Mistral, op. cit., p. 124-125.
  56. a et b Mireille Mistral, op. cit., p. 126.
  57. Mireille Mistral, op. cit., p. 139.
  58. Mireille Mistral, op. cit., p. 141.
  59. Mireille Mistral, op. cit., p. 145.
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  61. Mireille Mistral, op. cit., p. 191.
  62. Raymond Collier, op. cit., p. 425.
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  66. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
  67. Jacques Boetti est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Jacques Chirac (RPR) à l’élection présidentielle de 1988, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1988, page 4791, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
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  72. Les comptes de la commune
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  74. a et b G. Garin, « Réhabilitation décharge de l’Issole », Reflets, 2010, p. 7.
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  77. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  78. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 289.
  79. Cabinet médical
  80. Pharmacie Boetti
  81. Les hôpitaux et cliniques les plus proches
  82. Centre hospitalier de Digne-les-Bains « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  83. La maison de santé de Digne-les-Bains
  84. Annuaire Médecins
  85. Services médicaux sur la commune
  86. L’hôpital local–maison de retraite
  87. Maison de retraite Association St-François
  88. Maison et résidences de retraites proches
  89. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
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  91. a et b Labadie, op. cit., p. 18.
  92. Labadie, op. cit., p. 11.
  93. site de l'académie d'Aix Marseille
  94. école primaire et maternelle de Saint Andrfé
  95. Collège René Cassin
  96. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Digne, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
  97. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
  98. F. Bendjilali, « Le collège René Cassin en 2009 », Reflets, 2010, p. 16.
  99. Catalogue en ligne, Médiathèques du Pays A3V
  100. Paroisse catholique de Saint André les Alpes
  101. Saint André les Alpes. Église (Saint André) et Maison retraite les Carlines
  102. Ministère de l’Agriculture, Recensement agricole 2010.
  103. F. Gerin Jean, « Construction de la cabane communale de Courchons », Reflets, 2010, p. 6.
  104. G. Garin, « Un prix d’honneur pour notre lavandiculteur local... », Reflets, 2011, p. 22.
  105. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, [http://www.digne.cci.fr/entreprise_stickae�air-sarl,idf2,ida163,rub228.html Stick’air SARL], consulté le 24 septembre 2012.
  106. Château de Méouilles
  107. Raymond Collier, op. cit., p. 262
  108. Raymond Collier, op. cit., p. 271
  109. Moulin à farine, puis usine de draps dite Fabrique Arnaud
  110. Moulin à foulon, puis usine de drap dite Draperie ou Fabrique Honnorat, puis parfumerie (distillerie de lavande), puis centrale hydroélectrique, puis gendarmerie, actuellement logement
  111. Raymond Collier, op. cit., p. 427.
  112. Pont Saint-Julien
  113. Philippe Autran, in Autran, Guy Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière no 153, Forcalquier, 2006. (ISBN 2-906162-81-7), p. 108-109.
  114. Pont aqueduc dit pont des sept arcades
  115. Raymond Collier, op. cit., p. 429
  116. Raymond Collier, op. cit., p. 383-384.
  117. Arrêté du 13 juin 1988, « 2 bustes reliquaires : sainte Agathe, saint Laurent », notice no PM04000359, consultée le 7 décembre 2008.
  118. Arrêté du 29 août 2002, « La Donation du Rosaire avec la famille royale ou Vœu de Louis XIII », notice no PM04000854, consultée le 7 décembre 2008.
  119. Monument aux Morts
  120. Monument aux morts place Marcel-Pastorelli
  121. Chapelle Notre-Dame
  122. Raymond Collier, op. cit., p. 225.
  123. Raymond Collier, op. cit., p. 210-211.
  124. Chapelle Saint-Jean-Baptiste
  125. Chapelle Saint-François
  126. Saint André les Alpes : Troins, hameau oublié
  127. « À toute vapeur avec le train des Pignes », La Provence, 29 juin 2013, p. 12.
  128. Armoiries portant "D'azur, à une montagne de six coupeaux d'or, surmontée d'une étoile à huit branches de même" (Armorial général de France, Charles d'Hozier (1697-1709, XXX Provence, II)
  129. Alain Collomp, Alliance et filiation en haute Provence au XVIIIe siècle (Annales 1977, pp. 445-477))
  130. État des lieux de la connaissance de l’eau sur le territoire du Parc naturel régional des Alpilles
  131. Fonds photographique d'André Honnorat : Alpes de Haute-Provence, XIXe-XXe siècle
  132. Portrait d'André Honnorat
  133. a b c et d Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
  134. Dominique Cureau, « Moyen Verdon. 2 : Saint-André-les-Alpes », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).