| légende = <small>De haut en bas et de gauche à droite : le [[centre-ville de Montréal]], la [[Basilique Notre-Dame de Montréal|basilique Notre-Dame]], le [[Stade olympique de Montréal|stade olympique]], le Pavillon des Arts de l'[[université McGill]], les feux d'artifice Loto Québec, le [[pont Jacques-Cartier]] et le [[Vieux-Montréal]], l'[[oratoire Saint-Joseph]].</small>
| légende = Allah u Akbar
| blason = AllahuAkbar
| blason = Armoiries de Montréal.svg
| légende blason = AllahuAkbar
| légende blason = [[Armoiries de Montréal|Armoiries]]
| drapeau = AllahuAkbar
| drapeau = Flag of Montreal.svg
| légende drapeau = AllahuAkbar
| légende drapeau = [[Drapeau de Montréal]]
| prov = Allah u Akbar
| prov = {{Québec}}
| région = AllahuAkbar
| région = [[Montréal (région administrative)|Montréal]]
| dr = AllahuAkbar
| dr = [[Agglomération de Montréal]]
| type = Allah u Akbar
| type = [[Métropole]]
| arrond = AllahuAkbar
| arrond = [[Arrondissements de Montréal|19 arrondissements]]
| fond = AllahuAkbar
| fond = [[Jeanne Mance]] et [[Paul de Chomedey]]
| datefond = Allahu Akbar
| datefond = {{date|17|mai|1642|au Québec}}
| const = Allahu Akbar
| const = {{date|1|janvier|2002|au Québec}}
| maire = Allahu Akbar
| maire = [[Denis Coderre]]
| mandat maire = AllahuAkbar
| mandat maire = [[2013 au Québec|2013]] - [[2017]]
| web = Allahu Akbar
| web = [http://ville.montreal.qc.ca ville.montreal.qc.ca]
| latitude = Allah u Akbar
| latitude = 45.504629
| longitude = Allah u Akbar
| longitude = -73.556860
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| alt mini = (Pointe-aux-Trembles) 8
| alt maxi = AllahuAkbar
| alt maxi = (mont Royal) 234
| superficie = Allah u Akbar
| superficie = 363.97
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| fuse = HNE ([[UTC−05:00]])
| tel = AllahuAkbar
| tel = +1 514, +1 438
| statcan = Allah u Akbar
| statcan = 66023
| population = Allah u Akbar
| population = 1731245
| population agglomération = Allah u Akbar
| population agglomération = 4127100
| année_pop agglomération = 2014<ref name="Estimations de la population du Canada : régions infraprovinciales, 1er juillet 2014">{{Lien web |url=http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/150211/dq150211a-fra.htm?HPA |titre=Estimations de la population du Canada : régions infraprovinciales, {{1er}} juillet 2014 |jour=1 |mois=juillet |année=2014 |éditeur=Statistique Canada |consulté l=11 février 2015}}.</ref>
| année_pop agglomération = Allah u Akbar
| année_pop = Allah u Akbar
| année_pop = 2014
| gentilé = Allah u Akbar
| gentilé = Montréalais(e)
| lang = [[Français]]<ref>{{Ouvrage |titre=Charte de la Ville de Montréal, L.R.Q., chapitre C‑11.4 |éditeur=Éditeur officiel du Québec |jour=7 |mois=octobre |année=2009 |lieu=Québec |consulté le=18 octobre 2009 |lire en ligne = http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/C_11_4/C11_4.htm |passage=article 1}}.</ref>
| lang = Allah u Akbar
| imageloc = AllahuAkbar
| imageloc = Carte localisation Île de Montréal - Montréal.svg
| légende imageloc = AllahuAkbar
| légende imageloc = Localisation de Montréal dans [[Agglomération de Montréal|son agglomération]]
| devise = AllahuAkbar
| devise = ''Concordia Salus'' (« Le salut par la concorde »)
| carte = Allah u Akbar
| carte = Canada/Québec/Montréal
}}
}}JE SUIS LE MAIRE DE MONTRÉAL!!! LE MAIRE MA COUILLE!!! AVEC MES RICHESSE JE VAIS ME FAIRE DES COUILLES EN DIAMANT ET JE VAIS DONNER DES COUILLES EN OR A TOUS CEUX QUE JE CONNAIS. DE PLUS JE VAIS METTRE DES CLITORIS EN DIAMANT A TOUTES LES BELLES MEUF DANS LE MONDE!!!!
'''Montréal''' est la [[Villes du Canada par population|deuxième]] plus grande [[ville]] du [[Canada]] et se situe dans le Sud de la [[Provinces et territoires du Canada|province]] du [[Québec]], dont elle est la principale métropole<ref>{{lien web|titre=Charte de la Ville de Montréal |éditeur=Publications du Québec |date=2015 |url=http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/C_11_4/C11_4.htm |consulté le=4 févroer 2015}}</ref>. Elle est la ville [[francophone]] la plus peuplée d'[[Amérique]]<ref>{{Lien web|auteur=Québec |titre=Entente pour la reconnaissance du statut particulier de Montréal|éditeur=ministère des affaires municipales, des régions et de l'aménagement du territoire |lieu=Québec |année=2008 |url=http://www.mamrot.gouv.qc.ca/pub/metropole/ententes_metropole_agglomeration/entente_montreal.pdf |consulté le=30 juillet 2011}}, {{p.|3}}</ref> et aussi l'une des plus grandes villes francophones du monde. Montréal est considérée comme la quatrième ville [[Francophonie|francophone]] au monde après [[Paris]]<ref name="VilleFranco">{{Lien brisé|lien=http://www.bonjourquebec.com/qc-fr/villesmontreal.html|titre=Montréal — Exubérante, émouvante|auteur=Tourisme Québec|site=www.bonjourquebec.com|consulté le=30 juillet 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Ministère de la culture, des communications et de la condition féminine du Québec |titre=Montréal — Zoom sur la région |éditeur=gouvernement du Québec |consulté le=12 août 2011 |url=http://www.mcc.gouv.qc.ca/index.php?id=610}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Québec — Montréal |url=http://www.geo.fr/voyages/guides-de-voyage/amerique/canada/quebec/montreal |éditeur=Géo Voyage <!--|éditeur=Prisma Presse--> |consulté le=12 août 2011}}</ref>{{,}}<ref>En tenant compte des locuteurs et non des individus dont le français est la langue maternelle, [[Kinshasa]] et [[Abidjan]] sont des villes francophones plus peuplées.</ref>. Sa population est trois fois plus nombreuse que celle de la [[Québec (ville)|ville de Québec]], la capitale de la province<ref name="ISQ2011p1">{{Article|prénom = Dominique|nom = André|titre = Un bref regard sur l’évolution démographique des municipalités au Québec depuis 2000|périodique = Coup d’œil sociodémographique|éditeur = Institut de la statistique du Québec|lieu = Québec|numéro = 8|mois = février|année = 2011|passage = 1|url texte = http://www.bdso.gouv.qc.ca/docs-ken/multimedia/PB01600FR_coup_doeil_evolutionMUN2000.pdf|issn = 1920-9444|consulté le = 11 juillet 2011}}</ref>. En [[2014]], la ville comptait {{unité|1988243|habitants}}<ref>{{Lien web|titre = Ville de Montr�al - Montr�al en statistiques|url = http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6897,67633583&_dad=portal&_schema=PORTAL|site = ville.montreal.qc.ca|consulté le = 2015-04-28}}</ref> et son [[Région métropolitaine de Montréal|aire urbaine]] plus de quatre millions et un petit peu plus que la demie du Québec en population. <ref name="Recensement 2014 region">http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201502/11/01-4843430-la-population-du-grand-montreal-a-franchi-les-4-millions-de-personnes.php
</ref>. En [[2011]], environ 50 % de sa population était de [[français|langue française]], 13 % était de [[anglais|langue anglaise]] et 33 % était d'une [[Allophone (sociolinguistique)|autre langue]]<ref>{{Lien web |url=https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/as-sa/fogs-spg/Facts-csd-fra.cfm?Lang=fra&GK=CSD&GC=2466023 |titre=Série « Perspective géographique », Recensement de 2011 |auteur=Statistique Canada |consulté le=27 Juin 2015}}</ref>, faisant ainsi de Montréal une des villes les plus [[cosmopolitisme|cosmopolites]] du monde<ref>Direction de la diversité sociale, ''Montréal : Ville interculturelle'', ville de Montréal, juin 2011, [http://www.coe.int/t/dg4/cultureheritage/culture/cities/Montrealmemoire_fr.pdf consulté en ligne] le {{1er}} août 2011</ref>. Montréal est aussi le coeur économique du Québec et le deuxième plus grand centre financier du Canada, après Toronto.
Montréal a accueilli l'[[Exposition universelle de 1967]] et les [[jeux olympiques d'été de 1976]]. Elle est l'hôte annuel du [[Festival des films du monde]], du [[Festival international de jazz de Montréal]], du festival [[Juste pour rire]], de [[Montréal en lumière]] et du [[Grand Prix automobile du Canada|grand prix de Formule 1 du Canada]]. Le club de [[Hockey sur glace|hockey]] des [[Canadiens de Montréal]] y a élu domicile dès sa création en [[1909]]. Son quartier historique, le [[Vieux-Montréal]], a été déclaré arrondissement historique en [[1964]].
== Toponymie ==
[[Fichier:Mont royal oriental.jpg|vignette|Gravure de Pierre-Charles Canot illustrant Montréal et le mont Royal depuis le fleuve Saint-Laurent au {{s-|XVIII|e}}.]]
{{Article détaillé|Mont Royal}}
C'est l'explorateur [[Duché de Bretagne|breton]] [[Jacques Cartier]], lors de son second voyage en Amérique, qui baptise la montagne qui surplombe la ville. Dans son récit de voyage, il raconte : « Et au parmy d'icelles champaignes est scituee et assise la ville de Hochelaga pres et joignant une montaigne qui est alentour d'icelle labouree et fort fertille de dessus laquelle on veoyt fort loing. Nous nommasmes icelle montaigne le mont Royal. » {{Refsou}} ({{Citation|Et parmi ces campagnes est située et assise la ville de Hochelaga près d’une montagne aux alentours labourés et fort fertiles et sur laquelle on voit fort loin. Nous nommâmes cette montagne le mont Royal.}}) Le choix de ce nom pourrait être attribuable à celui qui accompagnait Jacques Cartier le jour du débarquement sur cette île, Claude de Pontbriand, fils du seigneur de [[Château de Montréal (Issac)|Montréal]] ([[Duché d'Aquitaine|province d'Aquitaine]], [[Royaume de France]]). C'est l'avis d'[[Henry Percival Biggar]] et cela est repris par Ægidius Fauteux<ref>FAUTEUX, Ægidius. « PONTBRIAND ( CLAUDE de ) », Armorial du Canada français, volume II, c1939, {{p.|216}}.</ref>. De la ''seigneurie de Montréal'' acquitaine, il demeure toujours le [[Château de Montréal (Issac)|château]]<ref group="Note"> Claude de Pontbriand n'est pas un ancêtre de [[Henri-Marie Dubreil de Pontbriand|Henri-Marie du Breil de Pontbriand]], le futur évêque de Québec.</ref>.
La forme du toponyme « Montréal » au lieu d’un « Montroyal » attendu est attestée dès 1575 chez [[François de Belleforest]], gentilhomme originaire du sud de la France. En effet, le type toponymique « [[Montréal (homonymie)|Montréal]] », commun au sud de la France, est principalement caractéristique de la [[Occitan|langue d'oc]] (commun au sud de la France), alors qu'il est rare dans le [[langue d’oïl|domaine d'oïl]] (exemples isolés). Le terme « mont » en français (et en langue d’oc) est issu du gallo-roman <small>''MONTE''</small> (lui-même de l'[[accusatif]] ''montem'', du latin ''mons'' « montagne »), il avait également le sens de « hauteur, élévation, colline » en ancien français<ref>{{abr|CNRTL|Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales}}, France : étymologie de « mont » [http://www.cnrtl.fr/etymologie/Mont]</ref>, « colline » étant un emprunt du {{s-|XVI|e}} à l'[[italien]]. « Réal » représente généralement la forme d’oc francisée ([[occitan]] moderne ''reial, reiau'', « royal ») correspondant à l'ancien français central « royal » qui est attesté sous cette forme dès le Moyen Âge et issu d'un plus ancien ''regiel'' (vers 880 [[Séquence de sainte Eulalie]]), dont la finale ''-el'' a été refaite en ''-al'', lui-même du gallo-roman <small>''REGALI''</small> qui procède du [[latin]] ''regalis''.
Son nom est prononcé {{MSAPI|m|ɔ̃|ʁ|e|a|l}}{{Prononciation|Fr-Montréal.ogg|écouter}} en [[français standard]], {{MSAPI|m|ɒ̃|ʁ|e|a|l}}{{Prononciation|Qc-Montréal.ogg|écouter}}<ref group="Note">La prononciation peut varier selon les locuteurs. Par exemple, le /r/ peut être prononcé de plusieurs façons {{SAPI|r}}, {{SAPI|ʁ}}, {{SAPI|ʀ}} selon la génération, de même que le /ɔ̃/ peut également se prononcer {{MSAPI|õ}}.</ref> en [[français québécois]] et {{MSAPI|ˌ|m|ʌ|n|t|r|i|ː|ˈ|ɒ|l}}{{Prononciation|Montreal-English-pronunciation.oga|écouter}} en [[anglais canadien]].
Bien que le premier établissement français sur l’île porte le nom de [[Ville-Marie (ancien nom de Montréal)|Ville-Marie]], c’est le nom Montréal qui devient l’appellation {{latin|de facto}} de la ville à partir du {{s-|XVII}} ; plusieurs cartes en témoignent<ref>{{Lien web|auteur=Québec, Commission de toponymie |titre=Montréal |éditeur=commission de toponymie du Québec |date= |url=http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=42164 |consulté le=30 juillet 2011}}</ref>.
Le nom devient officiel le {{date-|31|mars|1831}}, date d’incorporation de la « ville de Montréal »{{refsou}}.
== Géographie ==
=== Situation et territoire ===
{{...}}
{{Article détaillé|Île de Montréal|Archipel d'Hochelaga|Mont Royal}}
[[Fichier:Montréal Satellite.jpg|thumb|Vue satellitaire de l'[[archipel d'Hochelaga]]]]
La ville est située sur l'[[île de Montréal]], dans l'[[archipel d'Hochelaga]], en bordure du [[Fleuve Saint-Laurent|Saint-Laurent]], à proximité de l'[[Ontario]] et des [[États-Unis]]<ref>Linteau, Paul-André, ''Montréal'', l’Encyclopédie Canadienne, [http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0005401 consultée en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>{{,}}<ref>''Situation géographique'', Montréal International, [http://www.montrealinternational.com/talents-strategiques/vivre-a-montreal/carte-du-grand-montreal/ consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>. Montréal se situe à 45° 31′ de latitude nord et à 73° 39′ de longitude ouest. Située dans le sud du Québec au Canada, dans l'[[archipel d'Hochelaga]], à la confluence du [[fleuve Saint-Laurent]] et de la [[rivière des Outaouais]], elle est délimitée sur sa rive sud par le [[lac Saint-Louis]], les [[rapides de Lachine]], le [[bassin de la Prairie]] et le fleuve Saint-Laurent proprement dit. Sur sa rive nord elle est baignée par le [[lac des Deux Montagnes]] puis par la [[rivière des Prairies]]. La ville occupe la plus grande partie de l'[[île de Montréal]], la plus grande de l'archipel avec ses {{unité|482.8|km|2}}, en plus de l’[[île Bizard]], l’[[île des Sœurs]], l’[[île Sainte-Hélène (Canada)|île Sainte-Hélène]] et l’[[île Notre-Dame]].
La ville est située dans les [[basses-terres du Saint-Laurent]], une grande vallée plane située entre les [[Appalaches]] et les [[Laurentides (montagnes)|Laurentides]]. La principale élévation de l'île, le [[mont Royal]], une [[Collines montérégiennes|colline montérégienne]], surplombe le centre-ville de ses {{unité|234|mètres}}.
La [[Municipalité locale (Québec)|municipalité de ville]] de Montréal s'étend sur {{unité|359.96|km|2}}, elle enclave les municipalités de [[Montréal-Est]], [[Mont-Royal (Québec)|Mont-Royal]], [[Hampstead (Québec)|Hampstead]], [[Côte-Saint-Luc]], [[Montréal-Ouest]] et [[Westmount]] et partage des frontières terrestres dans le [[West Island (Montréal)|West Island]] avec [[Beaconsfield (Québec)|Beaconsfield]], [[Baie-D'Urfé|Baie-d'Urfé]], [[Dorval]], [[Dollard-Des Ormeaux]], [[Kirkland (Québec)|Kirkland]], [[Pointe-Claire]], [[Sainte-Anne-de-Bellevue]] et [[Senneville (Québec)|Senneville]].
Le [[centre historique]] de la ville, aussi appelée le [[Vieux-Montréal]], se situe sur les rives du fleuve Saint-Laurent, à quelques kilomètres en aval des [[rapides de Lachine]]. L'[[Quartier d'affaires|hypercentre]] avec ses [[gratte-ciel]]s est situé tout près, sur une terrasse entre le fleuve et le versant sud du [[mont Royal]] ; il longe le [[Boulevard René-Lévesque (Montréal)|boulevard René-Lévesque]].
On observe qu'aucun gratte-ciel ne dépassera la hauteur du mont Royal, qui est {{unité|234|mètres}}.
[[Fichier:Panorama Montréal-Mont royal.jpg|thumb|upright=2.5|center|Le [[centre-ville de Montréal]] (à gauche) à proximité du [[mont Royal]] (à droite).]]
[[Fichier:Vue panoramique de Montréal.jpg|thumb|upright=2.5|center|Montréal vu du mont Royal. On aperçoit le pavillon des sciences médicales McIntyre de l'[[université McGill]] ainsi qu'une partie du pavillon de recherche Bellini. D'autres tours et immeubles sont visibles aux alentours.]]
=== Municipalités limitrophes ===
{{Localisation ville
|nord-ouest=[[Laval (Québec)|Laval]], <br />''[[Lac des Deux Montagnes]]''
|nord=[[Terrebonne]], <br />[[Laval (Québec)|Laval]], <br />[[Repentigny (Québec)|Repentigny]], <br />''[[Rivière des Mille Îles]]''
|nord-est=''[[Rivière des Mille Îles]]'', <br />[[Montréal-Est]], [[Varennes (Québec)|Varennes]]
[[Fichier:Neige Montreal.JPG|thumb|Rue de Montréal après une tempête de neige majeure]]
Les données climatiques officielles de Montréal sont recueillies à l'[[Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal|aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau]] situé à {{unité|36|mètres}} d'altitude à 25 kilomètres à l'ouest du centre-ville, coordonnées {{coord|45|28|N|73|45|W}}. La région de Montréal possède un [[climat continental humide]] à forte [[amplitude thermique]]. De 1971 à 2000, la température moyenne annuelle s’est élevée à {{unité|6.2|°C}}<ref name="ClimatTrudeau">{{Lien web|url=http://www.climat.meteo.gc.ca/climate_normals/results_f.html?stnID=5415&lang=f&dCode=1&province=QUE&provBut=&month1=0&month2=12|titre=Archives nationales d'information et de données climatologiques : MONTREAL/PIERRE ELLIOTT TRUDEAU INTL A|auteur= Environnement Canada|éditeur= |consulté le=5 septembre 2011}}</ref>. Le mois le plus chaud est juillet, avec une température moyenne de {{unité|20.9|°C}}, et le plus froid est janvier avec une moyenne de {{unité|-10.2|°C}}<ref name="ClimatTrudeau"/>. On y compte en moyenne chaque année 8 jours au-dessus de {{unité|30|°C}} et 17 jours en dessous de {{unité|-20|°C}}. La température la plus basse jamais enregistrée a été {{tmp|-37.8|°C}}, le {{date|15|janvier|1957}} ; la température la plus élevée a été {{tmp|37.6|°C}}, le {{date|1|août|1975}}<ref name="ClimatTrudeau"/>. L'[[humidex]] le plus élevé fut 47.2 le 17 juin 1994 et le [[refroidissement éolien]] le plus bas fut de - 49.1 le 23 janvier 1976. {{Refnec}} Selon une étude publiée le {{date|5|décembre|2005}} par le [[ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec|ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs du Québec]], l'Ouest du Québec méridional se serait réchauffé de 1 à {{tmp|1.25|°C}} de [[1960]] à [[2003]]<ref>{{Ouvrage|nom1=MDDEP, Québec|titre=Le réchauffement du climat : une réalité du Québec méridional| |lien éditeur= |lieu= |jour= |mois= |année=2005|lire en ligne=http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/communiques/2005/c051205_carte.pdf|consulté le=5 septembre 2011}}</ref>.
Dans la période de 1971 à 2000, Montréal a reçu environ {{unité|979|mm}} de [[précipitations]] par an, {{unité|764|mm}} sous forme de pluie et {{unité|218|cm}} sous forme de neige<ref name="ClimatTrudeau"/>. La date médiane de la première neige se situe du {{1er}} au 15 décembre et celle de la fonte de la couverture de neige continue du {{1er}} au 15 avril ; soit un total environ 4 mois de couverture neigeuse<ref>{{Lien brisé|lien=http://atlas.nrcan.gc.ca/auth/francais/maps/environment/climate/snowcover/startsnowcover|titre=L’Atlas du Canada - Date médiane d’apparition de la couverture neigeuse continue|auteur= Environnement Canada|consulté le=6 septembre 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien brisé|lien=http://atlas.nrcan.gc.ca/auth/francais/maps/environment/climate/snowcover/endsnowcover|titre=L’Atlas du Canada - Date médiane de fonte de la couverture neigeuse continue|auteur= Environnement Canada|consulté le=6 septembre 2011}}</ref>. Le jour le plus pluvieux fut le {{date|8|novembre|1996|au Québec}}, avec {{unité|94|mm}} enregistrés en une seule journée<ref name="ClimatTrudeau"/>. La chute de neige la plus volumineuse jamais enregistrée en une seule journée a eu lieu le {{date|27|décembre|2012|au|Québec}} avec une précipitation de {{unité|45|cm}}<ref>{{Lien web|titre=Des chutes de neige records|éditeur=|auteur=[[Société Radio-Canada|Radio-Canada]]|url=http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2012/12/27/001-neige-tempete-27decembre2012.shtml|date=28 décembre 2012|consulté le=6 février 2012}}</ref>, alors que sur une période de 24 heures le record a été établi du 4 au 5 mars 1971, avec une précipitation de {{unité|47|cm}} lors de la désormais célèbre [[Tempête de neige du 3 au 5 mars 1971 sur l’est du Canada|tempête du siècle]]<ref>{{Lien web|titre=La tempête du siècle. Ah ! comme la neige a neigé du 3 au 5 mars 1971 !!|éditeur=[[Climat-Québec|{{abr|CRIACC|
Centre de Ressources en Impacts et Adaptation au Climat et à ses Changements}}]]|auteur=[[Service météorologique du Canada]]|url=http://www.climat-quebec.qc.ca/htdocs/data_fixe/page/fr/p_suivi_climatologique/p_evenements_exceptionnels/Latempetedusiecle.pdf
|date=mars 2001|format=pdf|consulté le=30 janvier 2013}}</ref>. Les 26 et 27 décembre 1969, la métropole du Québec a vu sa plus forte tempête avec plus de {{unité|70|cm}} en 48 heures, record qui n'a toujours pas été battu aujourd'hui. La grande couverture neigeuse a été mesurée le 12 mars 1971 avec {{unité|102|cm}}<ref name="ClimatTrudeau"/>.
[[File:Montréal en hiver et en été depuis le bélvèdere du Mont-Royal.jpg|thumb|222x222px|Montréal au printemps 2015 (haut) et en hiver 2014-2015 (bas) depuis le belvédère du Mont-Royal.]]
{{Relevé météo
|titre=Relevé météorologique de Montréal (période : 1981-2010)
|titre=Montréal / Aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau - Station météorologique
|année=1981-2010
|éditeur=Environnement Canada
|consulté le={{date|6|novembre|2009}}
}}</ref>
|diagramme=non
<!-- PARTIE A : TEMPÉRATURES MOYENNES. ENSOLEILLEMENT ET HUMIDITÉ -->
<!-- température moyenne (en °C) -->
|tmax-jan=-5.3 |tmoy-jan=-9.7 |tmin-jan=-17.0
|tmax-fev=-3.2 |tmoy-fev=-7.7 |tmin-fev=-14.2
|tmax-mar=2.5 |tmoy-mar=-2.0 |tmin-mar=-9.5
|tmax-avr=11.6 |tmoy-avr=6.4 |tmin-avr=1.2
|tmax-mai=18.9 |tmoy-mai=13.4 |tmin-mai=7.9
|tmax-jui=23.9 |tmoy-jui=18.6 |tmin-jui=13.2
|tmax-jul=26.3 |tmoy-jul=21.2 |tmin-jul=16.1
|tmax-aou=25.3 |tmoy-aou=20.1 |tmin-aou=14.8
|tmax-sep=20.6 |tmoy-sep=15.5 |tmin-sep=10.3
|tmax-oct=13.0 |tmoy-oct=8.5 |tmin-oct=3.9
|tmax-nov=5.9 |tmoy-nov=2.1 |tmin-nov=-1.7
|tmax-dec=-1.4 |tmoy-dec=-5.4 |tmin-dec=-13.3
<!-- Les précipitations sont optionnelles : supprimer les lignes qui suivent si vous n'alimentez pas ces données -->
|prec-jan=77.2
|prec-fev=62.7
|prec-mar=69.1
|prec-avr=82.2
|prec-mai=81.2
|prec-jui=87.0
|prec-jul=89.3
|prec-aou=94.1
|prec-sep=83.1
|prec-oct=91.3
|prec-nov=96.4
|prec-dec=86.8
<!-- Les températures record sont optionnelles : supprimer les lignes qui suivent si vous n'alimentez pas ces données -->
<!-- température maximum record (en °C) -->
|tmax-record-jan=13.9 |tmax-record-date-jan=1950
|tmax-record-fev=15 |tmax-record-date-fev=1981
|tmax-record-mar=25.6 |tmax-record-date-mar=1945
|tmax-record-avr=30 |tmax-record-date-avr=1990
|tmax-record-mai=34.7 |tmax-record-date-mai=2010
|tmax-record-jui=35 |tmax-record-date-jui=1964
|tmax-record-jul=35.6 |tmax-record-date-jul=1953
|tmax-record-aou=37.6 |tmax-record-date-aou=1975
|tmax-record-sep=33.5 |tmax-record-date-sep=1999
|tmax-record-oct=28.3 |tmax-record-date-oct=1968
|tmax-record-nov=21.7 |tmax-record-date-nov=1948
|tmax-record-dec=18 |tmax-record-date-dec=2001
|tmax-record-ann=37.6 |tmax-record-date-ann=1975
<!-- température minimum record (en °C) -->
|tmin-record-jan=-37.8 |tmin-record-date-jan=1957
|tmin-record-fev=-33.9 |tmin-record-date-fev=1943
|tmin-record-mar=-29.4 |tmin-record-date-mar=1950
|tmin-record-avr=-15 |tmin-record-date-avr=1954
|tmin-record-mai=-4.4 |tmin-record-date-mai=1947
|tmin-record-jui=0 |tmin-record-date-jui=1995
|tmin-record-jul=6.1 |tmin-record-date-jul=1982
|tmin-record-aou=3.3 |tmin-record-date-aou=1957
|tmin-record-sep=-2.2 |tmin-record-date-sep=1951
|tmin-record-oct=-7.2 |tmin-record-date-oct=1972
|tmin-record-nov=-19.4 |tmin-record-date-nov=1949
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|tmax-ann=11.5 <!-- température maximum moyenne annuelle (en °C) -->
|tmoy-ann=6.8 <!-- température moyenne annuelle (en °C) -->
|tmin-ann=2.0 <!-- température minimum moyenne annuelle (en °C) -->
|prec-ann=1000.3 <!-- précipitations annuelles totales (en mm) -->
<!-- ensoleillement moyen (en h) -->
|soleil-jan=101.2
|soleil-fev=127.8
|soleil-mar=164.3
|soleil-avr=178.3
|soleil-mai=228.9
|soleil-jui=240.3
|soleil-jul=271.5
|soleil-aou=246.3
|soleil-sep=182.2
|soleil-oct=143.5
|soleil-nov=83.6
|soleil-dec=83.6
|soleil-ann=2051.3
}}
=== Faune et flore ===
[[Fichier:Couvert forestier Montréal.jpg|vignette|Couvert forestier vu depuis le [[Mont Royal|sommet Outremont]]]]
À l'image des conditions climatiques, la faune et la flore de l'île de Montréal font partie de l'écosystème de la [[forêt mixte]]. Les milieux naturels de l'île renferment plusieurs essences de [[feuillus]] comme l'[[érable à sucre]], le [[hêtre à grandes feuilles]], le [[tilleul]], le [[bouleau jaune]], le [[noyer cendré]], le [[Quercus alba|chêne blanc]] et des [[conifères]] ; comme la [[pruche du Canada]], le [[thuya occidental]], le [[Pinus strobus|pin blanc]] et le [[pin rouge]]. Les espèces animales les plus communes sont le [[raton laveur]], la [[mouffette rayée]], l'[[écureuil gris]], l'[[écureuil noir]], la [[marmotte commune]] et le [[lapin à queue blanche]], l'[[engoulevent bois-pourri]], le [[geai bleu]], le [[pic à tête rouge]] et l'[[oriole du Nord]]<ref>{{Lien web|url=http://ecosys.cfl.scf.rncan.gc.ca/classification/classif02-fra.asp|titre=Plaines à forêts mixtes - Écosystèmes forestiers du Canada|auteur=Service canadien des forêts|éditeur=Ressources naturelles Canada|consulté le=6 septembre 2011}}</ref>.
Montréal compte également une importante faune [[Commensalisme|commensale]]. En plus des [[chat]]s, des [[chien]]s et autres [[animal domestique|animaux domestiques]], les [[pigeons]], écureuils, [[goéland]]s, ratons laveurs et [[rat]]s vivent en milieu urbanisé.
=== Environnement ===
[[Fichier:Biosphère Montréal.jpg|thumb|La [[Biosphère (Montréal)|Biosphère]] sur l’[[Île Sainte-Hélène (Canada)|île Sainte-Hélène]], ancien pavillon des [[États-Unis]] lors de l’[[Exposition universelle de 1967|Exposition universelle de Montréal]] en [[1967]].]]
Montréal subit les conséquences [[environnement]]ales de sa forte [[densité de population]], son [[urbanisation]] étendue, sa motorisation élevée et son [[Industrie|activité industrielle]].
==== Air ====
Selon l'[[Organisation mondiale de la santé]], Montréal possède l'une des pires [[qualité de l'air]] au Canada (deuxième après [[Sarnia (Ontario)|Sarnia]] en [[Ontario]])<ref>''Qualité de l'air : Montréal au deuxième rang des villes canadiennes les plus polluées'', Radio-Canada, 27 septembre 2011, [http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/09/27/002-qualite-air-montreal.shtml consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>. Toutefois, avec ses {{unité|11.2|μg/m|3}} de [[particules fines]] dans l'air en moyenne, on peut comparer sa pollution atmosphérique à celles de grandes villes du [[Nord-Est des États-Unis]] comme [[Philadelphie]] ou [[Baltimore]]<ref>''Qualité de l'air - Montréal mal classée au bilan de l'OMS'', le Devoir, 27 septembre 2011, [http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/332305/qualite-de-l-air-montreal-mal-classee-au-bilan-de-l-oms consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>.
La qualité de l'air à Montréal est surveillée par le Réseau de surveillance de la qualité de l'air (RSQA) qui compte 14 stations sur l'île de Montréal. En 2010, l'organisme a observé 65 jours avec une mauvaise qualité de l'air dont 24 jours de [[smog]]<ref>{{pdf}} {{Lien web |url=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ENVIRO_FR/MEDIA/DOCUMENTS/BILAN_RSQA_%202010_FR.PDF |titre=Bilan 2010 - Qualité de l’air à Montréal|éditeur=[http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7237,74495606&_dad=portal&_schema=PORTAL Environnement Montréal] |auteur=Réseau de surveillance de la qualité de l'air |page=4|année=2010|consulté le=8 octobre 2011}}</ref>.
Santé Canada estime à 1540 le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution de l'air à Montréal chaque année<ref>{{lien brisé|lien=https://fr-ca.etre.yahoo.com/pollution-lair-1500-d%C3%A9c%C3%A8s-pr%C3%A9matur%C3%A9s-chaque-ann%C3%A9e-montr%C3%A9al-100304632.html}}</ref>. La pollution automobile serait responsable de plus de 6000 cas de bronchites infantiles par an<ref name="ici.radio-canada.ca">http://ici.radio-canada.ca/regions/Montreal/2008/01/23/005-pollution-sante-publique_n.shtml</ref>.
Les habitants vivant le long des autoroutes connaissent des taux d'hospitalisation 20 % plus élevés que le reste de la population<ref name="ici.radio-canada.ca"/>.
==== Eau ====
{{Article détaillé|Liste des rivières et plans d'eau de l'Île de Montréal}}
[[File:Lachine Canal tango7174.jpg|right|thumb|Canal de Lachine]]
[[Fichier:Lac Castors.JPG|vignette|[[Lac aux Castors]]]]
La qualité de l'eau à Montréal est surveillée par le Réseau de suivi du milieu aquatique (RSMA) qui analyse les cours d'eau, les ruisseaux, les lacs intérieurs et les égouts pluviaux à l'aide de 116 stations. C'est la [[rivière des Prairies]], au nord de l'île, qui affiche la pollution de l'eau la plus élevée ; en 2010, la moitié des stations affichaient des taux bactériologiques trop élevés pour la baignade<ref>{{pdf}} {{Lien web |url=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ENVIRO_FR/MEDIA/DOCUMENTS/BILAN_RSMA_2010_VERSION_WEB.PDF |titre=Bilan 2010 - Portrait de la qualité des plans d'eau à Montréal|éditeur=[http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7237,74455630&_dad=portal&_schema=PORTAL Montréal, direction de l’environnement et du développement durable] |auteur=Réseau de suivi du milieu aquatique |page=3|année=2010|consulté le=8 octobre 2011}}</ref>.
Montréal, ayant été le cœur industriel du Canada pendant près d'un siècle, compte à l'heure actuelle près de {{formatnum:1500}} terrains contaminés sur son territoire<ref name="MDDELCCrep">{{Lien web |url=http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/sol/terrains/terrains-contamines/recherche.asp |titre=Répertoire des terrains contaminés |éditeur=[http://www.mddelcc.gouv.qc.ca MDDELCC] |auteur=[[Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec]] |consulté le=27 Juin 2015}}</ref>. Parmi les exemples de réhabilitation des sols les plus importants, on peut citer le [[complexe environnemental de Saint-Michel]], le [[parc Maisonneuve]] et le parc Felix-Leclerc, d'anciens [[Dépotoir|lieux d'enfouissement]]<ref name="MDDEPenf">{{Lien web |url=http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/sol/residus_ind/resultats.asp |titre=Répertoire des dépôts de sols et de résidus industriels |éditeur=[http://www.mddelcc.gouv.qc.ca MDDELCC] |auteur=[[Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec]] |consulté le=27 Juin 2015}}</ref>.
==== Pollution sonore ====
Les arrondissements limitrophes et situés au dessous du corridor aérien de l'aéroport [[Montréal-Trudeau]] dont [[Ahuntsic-Cartierville]] et [[Ville Saint-Laurent|Saint Laurent]] sont particulièrement marqués par le bruit. Les habitants dénoncent régulièrement le non-respect du couvre-feu aérien entre 23 {{abrd|h|heures}} et 7 {{abrd|h|heures}}<ref>http://www.ledevoir.com/politique/montreal/381712/les-pollues-de-montreal-trudeau-se-plaignent-du-bruit</ref>{{,}}<ref>http://fr.canoe.ca/infos/regional/archives/2013/06/20130626-191245.html</ref>. D’un arrondissement de la ville à l'autre le règlement sur le bruit n’est pas identique car des spécificités s'appliquent à chacun d'entre eux<ref>http://www.spvm.qc.ca/fr/Fiches/Details/Reglement-sur-le-bruit</ref>.
=== Transports et infrastructures ===
{{Article détaillé|Transports à Montréal}}
==== Réseau routier ====
[[Fichier:Autoroutes Montréal.svg|thumb|Carte du réseau d'autoroutes et des principaux échangeurs de Montréal]]
Même si la ville de Montréal a le plus faible taux de motorisation des villes canadiennes et américaines<ref name="PTMtl2007">{{pdf}} {{Lien web |url=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/LIBRAIRIE_FR/DOCUMENTS/PLAN_DE_TRANSPORT.PDF |titre=Plan de transport de Montréal 2007 |site= |auteur=[[Ville de Montréal]] |page=37 | année = 2007 |consulté le=15 septembre 2011}}</ref>, l’[[automobile]] demeure le moyen de transport dominant dans la région métropolitaine. En 2006, 70 % des personnes actives de la région métropolitaine se rendaient à leur travail en automobile comme conducteur ou passager<ref name="faqdd">{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.faqdd.qc.ca/public/pdf/Outils_et_services/Les_Quebecois_et_les_transports.pdf |titre=Les comportements des Québécois en matière de transports|site= |auteur=[[Fonds d'action québécois pour le développement durable|Fonds d’action québécois pour le développement durable]] |page=3-4|année=2010|consulté le=15 septembre 2011}}</ref> ; cette proportion chute à 53,2 % parmi les habitants de la ville<ref name="domiciletravail">{{pdf}} {{Lien web |url=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/MTL_STATS_FR/MEDIA/DOCUMENTS/12T_POPACTIVE_MODE_DE_TRANSPORT.PDF |titre=Population active occupée totale de 15 ans et plus selon le mode de transport utilisé dans les déplacements domicile - travail |site= |auteur=[[Ville de Montréal]] |page=37 | année = 2006 |consulté le=15 septembre 2011}}</ref>, un nombre grandement inférieur à la proportion québécoise qui avoisine les 78 %<ref name="faqdd"/>. Il faut en moyenne 31 minutes à l’automobiliste de la région de Montréal pour se rendre à son travail ; le quart des automobilistes met plus de 45 minutes<ref name="Statcan240911">{{Ouvrage|nom1=Statistique Canada |titre=Étude : Se rendre au travail|éditeur= |lien éditeur= |lieu= |jour=24 |mois=août |année=2011|lire en ligne=http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/110824/dq110824b-fra.htm|consulté le=15 septembre 2011}}</ref>.
Montréal est le centre nerveux d'un réseau de 1770 kilomètres d’autoroutes construit principalement entre la fin des [[années 1950]] et le milieu des [[années 1970]] dans sa périphérie<ref name="UnGrandMontrEal">{{pdf}} {{Lien web |url=http://pmad.ca/fileadmin/user_upload/pmad2011/documentation/20110428_projetPMAD_complet.pdf |titre=Plan métropolitain d'aménagement et de développement : Un Grand Montréal attractif, compétitif et durable|site= |auteur=[[Communauté métropolitaine de Montréal]] |page=90|année=2011|consulté le=15 septembre 2011}}</ref>.
{{Article détaillé|Ponts de Montréal}}
17 ponts routiers et un tunnel traversent les cours d’eau qui cernent l’île de Montréal. On compte parmi eux le [[Pont Champlain (Montréal)|pont Champlain]], le pont le plus achalandé du Canada<ref>{{Article |prénom1=Jonathan|nom1=Montpetit |titre=Ottawa ne peut plus ignorer la congestion routière au pays, dit le NPD |périodique=Le Devoir |lien périodique=Le Devoir |jour=5 |mois=septembre |année=2011 |url texte=http://www.ledevoir.com/politique/canada/330720/ottawa-ne-peut-plus-ignorer-la-congestion-routiere-au-pays-dit-le-npd |consulté le=15 septembre 2011}}</ref>.
[[Fichier:Autoroute10W km0.jpg|245px|thumb|L'extrémité ouest de l'autoroute 10 et de l'autoroute Bonaventure, dans le centre-ville, alors qu'elle devient la rue University.]]
La limite de vitesse sur les autoroutes majeures de la ville près du centre-ville est {{unité|70|km/h}}, car même s'il s'agit d'autoroutes à accès limité, la densité du trafic est élevée, les sorties sont nombreuses et les échangeurs complexes sont fréquents. On qualifie alors les autoroutes de la région de Montréal comme des « voies rapides ».
Démarcation médiane de l’île, l’[[autoroute métropolitaine]] (A-40), un tronçon de l’[[Route Transcanadienne|autoroute transcanadienne]], traverse la ville direction Est-Ouest. Elle est entrecoupée à l’est de la ville par l’[[autoroute 25 (Québec)|autoroute Louis-H.-Lafontaine]] (A-25) et au centre par l’[[autoroute 15 (Québec)|autoroute Décarie]] (A-15). L’[[autoroute 720 (Québec)|autoroute-tunnel Ville-Marie]] (A-720), qui passe au cœur du centre-ville, direction Est-Ouest, croise l’autoroute Décarie à l’[[échangeur Turcot]], un [[échangeur autoroutier]] sur 3 paliers considéré comme la structure routière la plus achalandée du Québec. Les principales routes collectrices de la ville sont la [[Rue Notre-Dame (Montréal)|rue Notre-Dame]], l’[[avenue Papineau]] ([[Route 134 (Québec)|route 134]]), le [[boulevard Pie-IX]] ([[Route 125 (Québec)|route 125]]). L'autoroute 10 (l'autoroute Bonaventure) est aussi une autoroute majeure de la ville, car elle est le principal lien entre le pont Champlain et le centre-ville de Montréal. Elle a 3 voies par directions, et est une autoroute particulièrement congestionnée aux heures de pointes, tout comme l'autoroute Décarie, la Métropolitaine, et l'autoroute des Laurentides.
La métropole québécoise n'a véritablement aucune autoroute de contournement. Toutefois, une autoroute de la rive-sud (A-30) agit comme voie de contournement du centre-ville de Montréal. Une autoroute de la rive-nord porte la numérotation d'une autoroute de déviation (A-640), même si elle n'en est actuellement pas une, car elle n'est pas raccordée à l'[[Autoroute 40]] à l'ouest de la ville.
| align="center" style="background: rgb(0, 0, 238);" colspan="4" |'''Distances du centre-ville de Montréal'''<ref>Le centre-ville de Montréal signifie à l'intersection des rues University et du boulevard René-Levesque.</ref>
|-
!Ville
!''Via''<ref>L'itinéraire depuis le centre-ville dépend de la direction adoptée. Pour les villes à l'est, c'est le pont Champlain ou la rue Notre-Dame, Dickson et Souligny pour rejoindre le pont-tunnel Louis-Hyppolite-Lafontaine ou la 40 vers l'est ''via'' la 25 nord. Pour les villes au sud, c'est l'autoroute Bonaventure, le pont Champlain et la 15 sud. Pour les villes au nord, c'est la 720 ouest jusqu'à l'échangeur Turcot, Décarie vers le nord, la métropolitaine vers l'est et l'autoroute des Laurentides (15) vers le nord. Pour les villes à l'ouest, c'est soit la 720 ouest et la 20 ouest vers l'Ontario ou la 40 ouest vers l'Ontario également. Il s'agit également des trajets les plus courts. De plus, les routes dans le ''via'' correspondent à celle lorsqu'on arrive à la ville.</ref>
|[[Fichier:Ontario 417.svg|14px]] [[Autoroute 417 (Ontario)|ON-417]] O
|198
|123
|-
|[[Fichier:Quebec Autoroute 50.svg|14px]] [[Autoroute 50 (Québec)|A-50]] O
|208
|129
|-
![[Trois-Rivières]]
|[[Fichier:Quebec Autoroute 40.svg|14px]] A-40 E
|137
|85
|-
![[Drummondville]]
|[[Fichier:Quebec Autoroute 20.svg|14px]] A-20 E
|100
|62
|-
![[Rivière-du-Loup]]
|[[Fichier:Quebec Autoroute 20.svg|14px]] A-20 E
|428
|216
|-
![[Rimouski]]
|[[Fichier:Quebec Autoroute 20.svg|14px]] A-20 E
|533
|330
|-
![[Saguenay (ville)|Saguenay]]
|[[Fichier:Qc175.svg|14px]] [[Route 175 (Québec)|R-175]] N
|455
|248
|-
![[Val-d'Or]]
|[[Fichier:Qc117.svg|14px]] [[Route 117 (Québec)|R-117]] N
|530
|328
|-
![[Gaspé (ville)|Gaspé]]
|[[Fichier:Qc132.svg|14px]] [[Route 132 (Québec)|R-132]] E
|928
|575
|-
![[Sept-Îles]]
|[[Fichier:Qc138.svg|14px]] [[Route 138 (Québec)|R-138]] E
|900
|557
|-
![[Saint-Georges-de-Beauce]]
|[[Fichier:Qc108.svg|14px]][[Fichier:Qc271.svg|14px]] [[Route 108 (Québec)|R-108]] N, <br/>[[Route 271 (Québec)|R-271]] E
|299
|186
|-
!colspan="4"|Autres grandes villes Canadiennes à proximité
|-
![[Moncton]]
|[[Fichier:TCH 2.svg|14px]] [[Route 2 (Nouveau-Brunswick)|NB-2]] E
|980
|606
|-
![[Halifax (Nouvelle-Écosse)|Halifax]]
|[[Fichier:Nova Scotia 102.svg|14px]] [[Route 102 (Nouvelle-Écosse)|NS-102]] S
|1245
|771
|-
![[Ottawa]]
|[[Fichier:Ontario 417.svg|14px]] [[Autoroute 417 (Ontario)|ON-417]] O
|195
|121
|-
![[Toronto]]
|[[Fichier:Ontario 401.svg|14px]] [[Autoroute 401 (Ontario)|ON-401]] O
|539
|334
|-
![[Windsor (Ontario)|Windsor]] (ON)
|[[Fichier:Ontario 401.svg|14px]] [[Autoroute 401 (Ontario)|ON-401]] O
|895
|555
|-
!colspan="4"|Côte Est des États-Unis
|-
![[Boston]]
|[[Fichier:I-89.svg|14px]][[Fichier:I-93.svg|14px]] [[Interstate 89|I-89]] S,<br/>[[Interstate 93|I-93]] S
|495
|306
|-
![[New York]]
|[[Fichier:I-87.svg|14px]] [[Interstate 87|I-87]] S
|590
|367
|-
![[Philadelphie]]
|[[Fichier:I-87.svg|14px]][[Fichier:I-95.svg|14px]] [[Interstate 87|I-87]] S, <br/>[[Interstate 95 au New Jersey|I-95]] S
|730
|419
|-
![[Washington (district de Columbia)|Washington]]
|[[Fichier:I-87.svg|14px]][[Fichier:I-95.svg|14px]] I-87 S, <br/>[[Interstate 95 au Maryland|I-95]] S
|935
|584
|}
La première « autoroute de contournement » est l'[[Autoroute 640 (Québec)|autoroute 640]], située sur la rive-nord de Montréal, passant par [[Repentigny (Québec)|Repentigny]], [[Terrebonne]], [[Boisbriand]] et [[Saint-Eustache (Québec)|Saint-Eustache]]. Toutefois, elle n'est pas une véritable autoroute de contournement, car elle n'est pas raccordée à l'[[Autoroute 40 (Québec)|autoroute 40]] à l'ouest, vers [[Pointe-Calumet]]. L'autre autoroute de contournement est l'autoroute 30, située sur la rive-sud de Montréal, passant par [[Brossard (ville)|Brossard]], [[Châteauguay]], [[Beauharnois (ville)|Beauharnois]] et [[Les Cèdres (Québec)|les Cèdres]], permettant d'éviter les zones plus souvent affectées par la congestion du centre de Montréal. {{refsou}} Elle rejoint l'autoroute 20 à deux reprises (à [[Vaudreuil-Dorion]] et Sainte-Julie), ainsi que l'autoroute 40, à [[Vaudreuil-Dorion]]. Par ailleurs, elle a été complétée entre [[Vaudreuil-Dorion]] et [[Candiac]] le 15 décembre 2012, alors qu'auparavant aucune voie de circulation rapide n'existait sur la rive-sud de Montréal, forçant les automobilistes à circuler sur l'île de Montréal, augmentant ainsi la congestion. {{refsou}} Bien qu'elle puisse servir d'autoroute de déviation, il faut toutefois considérer que l'autoroute 30 n'est théoriquement pas reconnue comme telle par le [[ministère des Transports du Québec|ministère des transports du Québec]].
Montréal est accessible depuis les [[États-Unis]] ''via'' deux itinéraires. Le premier itinéraire est ''via'' l'autoroute 15 depuis l'[[Interstate 87]] et le poste douanier de [[Saint-Bernard-de-Lacolle]], étant le principal lien entre Montréal et l'[[État de New York]], ainsi que la ville de [[New York]]. L'autre itinéraire est ''via'' les autoroutes [[Autoroute 35 (Québec)|35]] et [[Autoroute 10 (Québec)|10]], passant par [[Saint-Jean-sur-Richelieu]], depuis l'[[Interstate 89]] dans l'[[Vermont|État du Vermont]], par le poste douanier de Saint-Armand. {{Refsou}} Cet itinéraire est le principal lien entre Montréal et [[Boston]]. De plus, l'autoroute 35 est en ce moment en construction et devrait être complétée jusqu'à la [[Frontière entre le Canada et les États-Unis|frontière canado-américaine]] en [[2017]]. Pour l'instant entre [[Saint-Jean-sur-Richelieu]] et les États-Unis, le transport s'effectue par la [[Route 133 (Québec)|route 133]].
Les autoroutes 20 et 40 vers l'ouest relient la métropole québécoise à l'[[Ontario]], qui est située environ 70 kilomètres de route à l'ouest. L'autoroute 20 est le principal lien [[Toronto]]-Montréal, depuis l'[[Autoroute 401 (Ontario)|autoroute 401]], et l'autoroute 40 (la [[Route Transcanadienne]]) relie Montréal à [[Ottawa]], en se changeant en [[Autoroute 417 (Ontario)|autoroute 417]] en Ontario.
Le grand Montréal est aussi desservi par plusieurs autoroutes québécoises pour le relier aux autres régions du Québec. L'autoroute 15 vers le nord relie Montréal aux [[Laurentides (région administrative)|Laurentides]] et à l'[[Abitibi]] (''via'' la [[Route 117 (Québec)|route 117]]), l'autoroute 25, à la région de [[Lanaudière]] et à [[Terrebonne]], l'autoroute 40 vers l'est, à [[Trois-Rivières]], à la [[Mauricie]] et à [[Québec]] ''via'' la rive nord du fleuve Saint-Laurent. L'autoroute 30 permet l'accès au nord de la [[Montérégie]] et à [[Sorel-Tracy]], l'autoroute 20 vers l'est, à la Montérégie, au [[Centre-du-Québec]], à la [[Chaudière-Appalaches]], à Québec (''via'' la rive sud de fleuve) ainsi qu'au [[Bas-Saint-Laurent]]. De plus, l'autoroute 10 vers l'est relie Montréal aux [[Cantons-de-l'Est (Québec)|Cantons-de-l'Est]] et à [[Sherbrooke]], l'autoroute 15 vers le sud, au sud de la Montérégie et à l'État de New York, et finalement l'autoroute 50 vers l'ouest, à [[Gatineau]] et à l'[[Outaouais (Québec)|Outaouais]]<ref name="carteroutièreCanada-TNL20130622">{{harvsp|MapArt|2008|p=447, 455}}</ref>.
==== Transports en commun ====
{{Article détaillé|Société de transport de Montréal|Agence métropolitaine de transport|Métro de Montréal}}
[[Fichier:Berri-UQAM Metro station cropped.jpg|thumb|On peut apercevoir deux quais de la station [[Berri-UQAM]], la plus fréquentée du métro de Montréal, où il y a correspondance entre les lignes [[Ligne verte (métro de Montréal)|verte]], [[Ligne orange (métro de Montréal)|orange]] et [[Ligne jaune (métro de Montréal)|jaune]].]]
Le [[transport en commun|transport collectif]] sur l'île de Montréal est l'un des plus efficaces, rapides et ponctuels en Amérique du Nord ; la [[Société des transports de Montréal]] (STM) qui l'administre fut nommée meilleure société de transport en Amérique du Nord par l'''[[American Public Transportation Association]]'' en 2010<ref>{{Article |prénom1=Sophie |nom1=Ouimet-Lamothe |titre=La STM élue meilleure société de transport en Amérique du Nord |périodique=la Presse |lien périodique=La Presse (Montréal) |jour=28 |mois=octobre |année=2010 |issn=0317-9249 |url texte=http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201010/28/01-4336866-la-stm-elue-meilleure-societe-de-transport-en-amerique-du-nord.php |consulté le=20 septembre 2011}}</ref>. À Montréal, 35 % des travailleurs se rendent au travail en transport en commun<ref name="domiciletravail"/> ; cette proportion atteint 49 % pour les nouveaux immigrants<ref>{{Lien web |url=http://publications.gc.ca/collections/Collection/Statcan/11F0019MIF/11F0019MIF2004224.pdf|titre=Utilisation du transport en commun chez les immigrants|éditeur=[http://www.statcan.gc.ca Statistique Canada] |consulté le=20 septembre 2011 |auteur=Andrew Heisz et Grant Schellenberg}}</ref>. Au total, la STM enregistre 390 millions de déplacements par an et affiche une croissance annuelle de l’achalandage de 1 %<ref name="UnGrandMontrEal"/>.
Le [[métro de Montréal]] constitue l’épine dorsale du système métropolitain de [[transport en commun]] ; il accueille environ 1,1 million de passagers par jour de semaine<ref name="APTA">{{Ouvrage|titre=APTA Transit Ridership Report: First Quarter 2011 |auteur=American Public Transportation Association |lieu=Washington, D.C. |mois=mai |année=2011 |lire en ligne=http://www.apta.com/resources/statistics/Documents/Ridership/2011_q1_ridership_APTA.pdf |passage=29 |consulté le=31 juillet 2011 |langue=en}}</ref>. Le métro compte 68 stations réparties en quatre lignes qui s’étendent sur 71 kilomètres<ref name="STM_RDD2010p6">{{Ouvrage|auteur=Société de transport de Montréal |lien auteur=Société de transport de Montréal |titre=Rapport de développement durable 2010 |lieu=Montréal |année=2011 |passage=6 |lire en ligne=http://www.stm.info/en-bref/rdd2010.pdf |consulté le=15 septembre 2011}}</ref> ; la [[ligne verte (métro de Montréal)|ligne verte]] (1), la [[ligne orange (métro de Montréal)|ligne orange]] (2), la [[ligne jaune (métro de Montréal)|ligne jaune]] (4) et la [[ligne bleue (métro de Montréal)|ligne bleue]] (5). La station [[Berri-UQAM]], située au croisement de 3 lignes, est la station la plus achalandée. Les 759 voitures du métro sont dotées d’un système de roulement pneumatique et circulent en circuit fermé sous terre {{refsou}}<!-- vraiment? aucune ligne n'est circulaire --> ; leur vitesse de pointe est {{unité|72|km/h}}. Chaque station du métro possède une architecture particulière ; on retrouve des œuvres d’[[art public]] spécifiques dans chacune d’elles<ref name="ArtMetro">{{Lien web|auteur=Société de transport de Montréal |lien auteur=Société de transport de Montréal |titre=L'art dans le métro |url=http://www.stm.info/fr/a-propos/decouvrez-la-STM-et-son-histoire/lart-dans-le-metro/bref-historique |consulté le=27 Juin 2015}}</ref>.
En surface, le transport urbain est assuré par 192 lignes d’[[autobus]] et {{formatnum:8500}} arrêts desservis par un total de {{formatnum:1600}} autobus et 93 minibus de transport adapté<ref name="toutstm">{{Lien web|auteur=Société de transport de Montréal |lien auteur=Société de transport de Montréal |titre=Tout sur la STM|url=http://www.stm.info/fr/a-propos/decouvrez-la-STM-et-son-histoire/histoire |consulté le=15 septembre 2011}}</ref>. La ligne d’autobus la plus achalandée est la ''67 Saint-Michel'' avec une moyenne de {{formatnum:43000}} déplacements par jour de semaine<ref>{{Lien web|auteur=Société de transport de Montréal |lien auteur=Société de transport de Montréal |titre=Un service de bus plus rapide et compétitif grâce à la création de la ligne 467 Express Saint-Michel et à l’implantation de mesures prioritaires |url=http://www.stm.info/info/comm-09/co090319b.htm |consulté le=15 septembre 2011}}</ref>. On compte, au total, environ 1,4 million de passagers par jour de semaine à bord des autobus de la STM<ref name="APTA"/>. Il n’y a plus de [[tramway]] à Montréal depuis 1959.
Le train de banlieue, administré par l’[[Agence métropolitaine de transport]] (AMT), dessert pour sa part la périphérie de Montréal aux heures de pointe. Les lignes [[Ligne Deux-Montagnes|Deux-Montagnes]], [[Ligne Vaudreuil–Hudson|Vaudreuil–Hudson]], [[Ligne Saint-Jérôme|Saint-Jérôme]], [[Ligne Mont-Saint-Hilaire|Mont-Saint-Hilaire]], [[Ligne Candiac|Candiac]] et Mascouche (décembre 2014) aboutissent au centre-ville de Montréal à la [[gare Lucien-L'Allier]] et à la [[Gare centrale de Montréal]]. On compte environ {{formatnum:66000}} passagers par jour de semaine à bord des trains de l'AMT<ref name="APTA"/>.
==== Terminaux ====
[[Fichier:YUL.U.S. Departures.Sector.Control.Tower.jpg|vignette|Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.]]
{{Article détaillé|Gare d'autocars de Montréal|Gare centrale de Montréal|Vieux-Port de Montréal|Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau}}
Montréal compte quatre principaux terminaux de transports de passagers :
* La [[gare d'autocars de Montréal]], située à proximité de la station de métro [[Berri-UQAM]], offre des liaisons d'[[autocar]] avec de nombreuses villes du Québec, du Canada et des États-Unis<ref>{{Lien brisé|lien=http://www.garedautocarsdemontreal.com/fr/bienvenue/faq.aspx|titre=Gare d'autocar de Montréal - Station centrale|auteur={{lien brisé|lien=http://www.garedautocarsdemontreal.com/fr/bienvenue/default.aspx|titre=Gare d'autocar de Montréal}}|consulté le=13 septembre 2011}}</ref>.
[[Fichier:Autoroute15S km61.jpg|vignette|gauche|upright=1.0|Autoroute 15/20 direction sud, kilomètre 62.]]
* La [[gare centrale de Montréal]], un [[Gare ferroviaire|terminal ferroviaire]] situé à proximité de la station de métro [[Bonaventure (métro de Montréal)|Bonaventure]], est desservie par [[Via Rail]], pour les liaisons avec les villes canadiennes<ref>{{Lien web |url=http://www.viarail.ca/fr/decouvrez-nos-destinations/trains/quebec-et-ontario |titre=Les liaisons de l'Ontario et du Québec |éditeur=[http://www.viarail.ca/fr Via Rail] |auteur=[[Via Rail Canada]] |consulté le={{1er}} août 2011}}</ref>, et [[Amtrak]], qui offre une liaison quotidienne avec [[New York]], aux [[États-Unis]]<ref>{{Lien web |url=http://francais.amtrak.com/adirondack-train |titre=Adirondack, Montreal - Albany - New York |éditeur=[http://francais.amtrak.com/servlet/ContentServer?pagename=Amtrak/HomePage Amtrak] |auteur=Amtrak |consulté le={{1er}} août 2011}}</ref>.
* Le [[Vieux-Port de Montréal]] accueille chaque année une quarantaine d'escales et plus de {{formatnum:40000}} croisiéristes<ref name="RCPQStatut">{{Lien web |url=http://www.port-montreal.com/site/1_0/1_6_6.jsp?lang=fr |titre=Port de Montréal - Statistiques du trafic des croisières 2006-2010 |éditeur=[http://www.port-montreal.com/site/index.jsp?lang=fr port de Montréal] |auteur=[[Port de Montréal]] |consulté le=14 juin 2011}}</ref>.
* L’[[Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal|aéroport Pierre-Elliott-Trudeau]] (communément appelé Dorval), situé à 25 kilomètres à l'ouest du centre-ville de Montréal, accueille chaque année 13 millions de passagers ; 41 % pour des vols domestiques, 59 % pour des vols internationaux. Les 3 corridors les plus achalandés sont Montréal - Toronto, Montréal - Paris et Montréal - New York<ref name="PETstat">{{Lien web |url=http://www.admtl.com/APropos/SalleDePresse/Publications.aspx |titre=Aéroports de Montréal - Rapport annuel 2010 |éditeur=[http://www.admtl.com aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal] |auteur=[[Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal]] |consulté le=6 octobre 2011}}</ref>.
==== Cyclisme urbain ====
{{Article détaillé|Cyclisme à Montréal|BIXI (Montréal)}}
[[Fichier:Bixi St-Laurent.jpg|vignette|Station [[BIXI (Montréal)|BIXI]] sur le [[boulevard Saint-Laurent]].]]
Montréal est fréquemment citée parmi les dix plus importantes villes cyclistes au monde<ref>{{Lien web |url=http://copenhagenize.eu/index/08montreal.html |titre=The Copenhagenize Index, Bicycle-Friendly Cities 2011 - Montréal|éditeur=[http://copenhagenize.eu/ Copenhagenize] |auteur=Copenhagenize |année=2011|consulté le=14 avril 2013}}</ref>. De mai à décembre, 22 % des Montréalais utilisent le [[vélo]] comme principal [[moyen de transport]], soit le double de la moyenne québécoise<ref>{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.velo.qc.ca/files/file/vq/VQ_EV2010_Montreal.pdf |titre=L'état du vélo au Québec en 2010 — Zoom sur Montréal|éditeur=[http://www.velo.qc.ca Vélo Québec] |auteur=Vélo Québec |page=4|année=2010|consulté le=8 octobre 2011}}</ref>. L'arrondissement où l'on compte la plus forte proportion de déplacements à vélo est [[le Plateau-Mont-Royal]], où près du dixième de tous les déplacements sont faits à bicyclette<ref>{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.velo.qc.ca/files/file/vq/VQ_EV2010_Montreal.pdf |titre=L'état du vélo au Québec en 2010 — Zoom sur Montréal|éditeur=[http://www.velo.qc.ca Vélo Québec] |auteur=Vélo Québec |page=5|année=2010|consulté le=8 octobre 2011}}</ref>. On compte quotidiennement, hormis l'hiver, de {{formatnum:14000}} à {{formatnum:17500}} cyclistes dans le centre-ville<ref>{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.velo.qc.ca/files/file/vq/VQ_EV2010_Montreal.pdf |titre=L'état du vélo au Québec en 2010 — Zoom sur Montréal|éditeur=[http://www.velo.qc.ca Vélo Québec] |auteur=Vélo Québec |page=19|année=2010|consulté le=8 octobre 2011}}</ref>.
Montréal compte un réseau de 535 kilomètres de [[pistes cyclables]]<ref>{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.velo.qc.ca/files/file/vq/VQ_EV2010_Montreal.pdf |titre=L'état du vélo au Québec en 2010 — Zoom sur Montréal|éditeur=[http://www.velo.qc.ca Vélo Québec] |auteur=Vélo Québec |page=12|année=2010|consulté le=8 octobre 2011}}</ref>. La ville de Montréal prévoit augmenter le nombre à 800 kilomètres d'ici 2015<ref>{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.velo.qc.ca/files/file/vq/VQ_EV2010_Montreal.pdf |titre=L'état du vélo au Québec en 2010 — Zoom sur Montréal|éditeur=[http://www.velo.qc.ca Vélo Québec] |auteur=Vélo Québec |page=13|année=2010|consulté le=8 octobre 2011}}</ref>. La [[Route verte (Québec)|Route verte]] compte 80 kilomètres à Montréal ; les sections les plus notables sont celles longeant les rives du [[canal de Lachine|canal Lachine]], du [[Vieux-Port de Montréal|Vieux-Port]] à [[LaSalle]] ainsi que le [[circuit Gilles Villeneuve]]<ref>{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.velo.qc.ca/files/file/vq/VQ_EV2010_Montreal.pdf |titre=L'état du vélo au Québec en 2010 — Zoom sur Montréal|éditeur=[http://www.velo.qc.ca Vélo Québec] |auteur=Vélo Québec |page=8|année=2010|consulté le=8 octobre 2011}}</ref>.
[[Fichier:Montréal fontaine place Vauquelin.jpg|vignette|<center>Fontaine de la place Vauquelin.]]
La ville de Montréal peut compter sur l'un des plus importants réseaux de [[vélos en libre-service]], le [[BIXI (Montréal)|BIXI]]. Depuis sa création, le système s'est exporté dans plus d'une vingtaine de villes à travers le monde, notamment [[Londres]], [[Melbourne]] et [[New York]]. {{refsou}} En 2011, BIXI Montréal compte {{formatnum:5050}} vélos répartis dans plus de 405 stations dans les arrondissements centraux de la ville<ref name="BIXI">{{Lien web |url=https://montreal.bixi.com/ |titre=BIXI — Site officiel |éditeur=[https://montreal.bixi.com/ BIXI Montréal] |auteur=[[BIXI (Montréal)|BIXI]] |consulté le=8 octobre}}</ref>. En 2010, 3,3 millions de déplacements en BIXI ont été enregistrés<ref name="BIXI2010">{{Lien web |url=https://montreal.bixi.com/about-bixi/news/2011/07/26/already-2-million-trips |titre=Déjà 2 millions de déplacements ! |éditeur=[https://montreal.bixi.com/ BIXI Montréal] |auteur=[[BIXI (Montréal)|BIXI]] |consulté le=8 octobre 2011}}</ref> ; le réseau compte plus de {{formatnum:30000}} abonnés<ref>{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.velo.qc.ca/files/file/vq/VQ_EV2010_Montreal.pdf |titre=L'état du vélo au Québec en 2010 — Zoom sur Montréal|éditeur=[http://www.velo.qc.ca Vélo Québec] |auteur=Vélo Québec |page=7|année=2010|consulté le=8 octobre 2011}}</ref>.
{{clr}}
=== Urbanisme ===
==== Aire urbaine : banlieue et périphérie ====
[[Fichier:Montreal la nuit.jpg|thumb|La région de Montréal, vue de l'espace, la nuit, illustre l'aire urbaine de la ville]]
{{Article détaillé|Grand Montréal}}
{{Citation bloc|Accroupis au centre de la plaine comme l'araignée au centre de sa toile, Montréal l'écrase de sa masse<ref>{{fr}} {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Raoul|nom1=Blanchard|titre=Montréal : esquisse de géographie urbaine|éditeur=Revue de géographie alpine|année=1947|passage=133}}</ref>| [[Raoul Blanchard]], [[Géographe (métier)|géographe]], à propos de Montréal.}}
[[Fichier:Place d'Armes-Montréal.JPG|thumb|La [[Place d'Armes (Montréal)|place d'Armes]] dans le [[Vieux-Montréal]]]]
La [[banlieue]] de Montréal est composée de 81 villes regroupées au sein de la [[communauté métropolitaine de Montréal]]. {{refsou}} Ensemble, en incluant Montréal, ces municipalités couvrent une superficie de {{unité|4360|km|2}} et réunissent 3,7 millions d'habitants soit près de la moitié de la population du Québec<ref>{{Lien brisé|lien=http://cmm.qc.ca/territoire-et-population/portrait-general/la-cmm-en-chiffres/|titre=Communauté métropolitaine de Montréal — La CMM en chiffres|auteur=Communauté métropolitaine de Montréal|consulté le=4 septembre 2011}}</ref>. Ils forment la {{15e}} plus importante [[aire urbaine]] d'Amérique du Nord<ref>[http://www.montrealinternational.ca/fr/presse/details.aspx?rec=453054861&bid=453054862 Montréal International]</ref> et la {{77e}} mondialement. Les principales villes de la banlieue de Montréal sont [[Laval (Québec)|Laval]] ({{unité|399400|{{hab.}}}}), [[Longueuil]] ({{unité|232516|{{hab.}}}}) et [[Terrebonne]] ({{unité|101558|{{hab.}}}}).
Au cours des dernières années, à l'instar des grandes villes nord-américaines, l'[[étalement urbain]] en périphérie de Montréal s'effectue à basse densité (moins de 500 personnes par [[kilomètre carré|km{{2}}]])<ref name="Brunette6">{{Ouvrage|prénom1=Jonathan |nom1=Brunette |titre=Étalement urbain en région montréalaise : impacts et aménagement durable |éditeur=université de Sherbrooke |lien éditeur= |lieu= |jour= |mois= |année=2009 |passage=6 |lire en ligne=http://www.usherbrooke.ca/environnement/fileadmin/sites/environnement/documents/Essais2009/BrunetteJ_-_26-08-09.pdf |consulté le=4 septembre 2011}}</ref>. Cette tendance entraîne de forts coûts {{quoi|d'opération}} et de déplacements ainsi que l'urbanisation de terres agricoles et d'habitats naturels<ref name="Brunette10">{{Ouvrage|prénom1=Jonathan |nom1=Brunette |titre=Étalement urbain en région montréalaise : impacts et aménagement durable |éditeur=université de Sherbrooke |lien éditeur= |lieu= |jour= |mois= |année=2009 |passage=10 |lire en ligne=http://www.usherbrooke.ca/environnement/fileadmin/sites/environnement/documents/Essais2009/BrunetteJ_-_26-08-09.pdf |consulté le=4 septembre 2011}}</ref>.
==== Aménagement ====
{{Article détaillé|Voies de Montréal|Ruelle (Montréal)}}
L’aménagement des voies à Montréal est le résultat de la superposition d’un [[Plan hippodamien|découpage en damier]], très répandu dans les grandes villes nord-américaines, à un découpage plus ancien, composé de côtes et de rangs, établi lors du [[Régime seigneurial de la Nouvelle-France|régime seigneurial français]]<ref name="Ruelle">{{Lien web|auteur=Centre d'histoire de Montréal |titre=D'un régime à l'autre : la superposition de deux grilles|éditeur=portail officiel de la ville de Montréal |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2497,3090450&_dad=portal&_schema=PORTAL|consulté le=6 novembre 2011}}</ref>.
[[File:La Laurentienne 09.jpg|thumb|200px| La Laurentienne Building.]]
À la fin du {{XVIIe siècle}}, Montréal est une petite ville fortifiée ; son territoire correspond au [[Vieux-Montréal]] actuel. Le sulpicien {{quoi}} [[François Dollier de Casson]] planifie le tracé des rues à l’intérieur des fortifications en [[1672]]<ref name="Ruelle"/>. Au {{XVIIIe siècle}}, la croissance de la population entraine la création des premiers faubourgs aux portes de la ville ; le [[faubourg des Récollets]] à la porte ouest, [[faubourg Saint-Laurent]] à la porte nord et le [[faubourg Québec]] à la porte est.
[[Fichier:WTMTL T22 IMG 7353.JPG|thumb|La forte densité des constructions le long d'artères parallèles entraîna le traçage de longues [[Ruelle (Montréal)|ruelles]] à l'intérieur des [[lotissement|pâtés de maisons]] de plusieurs quartiers de Montréal]]
Au {{XIXe siècle}}, le faubourg Saint-Laurent connaît une forte croissance, au-delà l'escarpement de la [[rue Sherbrooke]], grâce au tramway. En son cœur, le [[boulevard Saint-Laurent]], une montée perpendiculaire au fleuve Saint-Laurent, qui traverse l’île de Montréal, devient la première artère « nord-sud » de la ville, orienté en réalité nord-ouest / sud-est. En effet, par convention, on entend par orientation est/ouest ce qui est parallèle au fleuve Saint-Laurent, partout au Québec. La plus grande partie du développement s’effectuera à partir de cet axe aussi appelé la « Main »<ref name="stlaurentdev">{{Lien brisé|auteur = Parcs Canada|titre = Les origines et le développement du boulevard Saint-Laurent|lien = http://www.pc.gc.ca/fra/culture/proj/main/origins1.aspx|consulté le = 6 novembre 2011}}</ref>.
La majorité des lotissements de Montréal sont érigés avant la seconde moitié du {{XXe siècle}}. La grille des rues forme des pâtés de maisons étroits et profonds établis en rangs perpendiculaires au fleuve Saint-Laurent. Densément peuplés, ils sont souvent entrecoupés sur la longueur par une [[Ruelle (Montréal)|ruelle]] qui dessert l'arrière des bâtiments<ref>{{fr}} {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Raoul|nom1=Blanchard|titre=Montréal : esquisse de géographie urbaine|éditeur=Revue de géographie alpine|année=1947|passage=294}}</ref>.
[[Fichier:Ruelle montreal.svg|thumb|center|upright=2|[[Lotissement]] des rues Chambord et De Brébeuf en [[1879]], entre l'[[avenue du Mont-Royal|avenue Mont-Royal]] et la rue Gilford, sur [[le Plateau-Mont-Royal]].]]
{{Portail:Montréal/Panorama/Disposition
|image=Square Dorchester 06.jpg
|largeur=800px
|texte=Vue panoramique du Square Dorchester
}}
== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire de Montréal|Chronologie de l'histoire de Montréal}}
=== Hochelaga et les premières explorations ===
{{Article détaillé|Iroquoiens du Saint-Laurent|Hochelaga (village)}}
[[Fichier:Map of Hochelaga.jpg|thumb|Carte du village [[Iroquois|iroquoien]] de [[Hochelaga (village)|Hochelaga]] par [[Giacomo Gastaldi]] selon le récit de Jacques Cartier]]
Même si les archéologues datent les premières présences humaines dans les [[basses-terres du Saint-Laurent]] au {{IVe millénaire av. J.-C.}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Pauline| nom1=Desjardins|prénom2=Geneviève| nom2=Duguay|titre= Pointe-à-Callière|sous-titre=l'aventure montréalaise |éditeur= les éditions du Septentrion|année=1992|pages totales=134|passage=19|isbn=2921114720|consulté le=10 août 2011}}</ref>, les plus anciens artéfacts retrouvés sur l'[[île de Montréal]] ne datent que de quelques siècles avant l'arrivée des premiers explorateurs européens<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=10}}</ref>.
[[Jacques Cartier]] est considéré comme le premier Européen à avoir exploré l'île de Montréal. Le {{date|2|octobre|1535}}, selon le récit de son deuxième voyage en Amérique, il débarque sur l'île et se rend au village iroquoien fortifié de [[Hochelaga (village)|Hochelaga]] qui compte environ {{formatnum:1500}} habitants<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=12}}</ref>. Il nomme la colline située à proximité ''{{lang|la|Mons realis}}'' ([[mont Royal]] en [[latin]]).
Quand [[Samuel de Champlain]] explore le fleuve en 1603, près de 70 ans plus tard, les Iroquoiens n'occupent plus l'île de Montréal et les basses-terres du Saint-Laurent. Hochelaga, le village décrit par Cartier a disparu ; les historiens n'ont jamais pu connaître son emplacement exact<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=13}}</ref>.
En [[1611]], Champlain établit un [[poste de traite]] saisonnier sur l'île de Montréal, dans un lieu qu'il nomme [[Place Royale (Montréal)|Place Royale]] (aujourd'hui [[Pointe-à-Callière]]). {{Refsou}} Il doit se résoudre à l'abandonner puisqu'il ne peut la défendre contre les guerriers [[Mohawks]]<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=16-17}}</ref>.
=== Ville-Marie et le régime français ===
{{Article détaillé|contenu=Pour un portrait d'ensemble, voir [[Histoire de la Nouvelle-France]] et [[Guerre de la Conquête]]}}
{{Article détaillé|Île de Montréal (seigneurie)|Ville-Marie (ancien nom de Montréal)|Lachine|Sault-au-Récollet|Articles de capitulation de Montréal}}
[[Fichier:Place d'Armes-Maisonneuve.jpg|thumb|upright=0.7|[[Paul Chomedey de Maisonneuve]], considéré comme le fondateur de la ville]]
{{Citation bloc|Il est de mon honneur d'accomplir ma mission, tous les arbres de l'île de Montréal devraient-ils se changer en autant d'Iroquois.| [[Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve]], dans une lettre adressée à [[Charles Jacques Huault de Montmagny]], gouverneur de la [[Nouvelle-France]]}}
La [[Colonisation française des Amériques|colonisation française]] de Montréal s’amorce vraiment avec l’établissement de la [[Société Notre-Dame de Montréal]] et la fondation de [[Ville-Marie (ancien nom de Montréal)|Ville-Marie]], une [[Mission (christianisme)|colonie missionnaire]] mise sur pied pour [[Évangélisation|évangéliser]] les [[Amérindiens]], le {{date|17|mai|1642}}<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=22}}</ref>. La société compte à sa tête [[Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière]], [[Jean-Jacques Olier]], [[Paul Chomedey de Maisonneuve]] et [[Jeanne Mance]], une [[Missionnaire chrétien|missionnaire]] qui fonde l’hôpital [[Hôtel-Dieu de Montréal]]<ref>[http://encyclo.bibliomontreal.com/?p=11187 Bibliothèques Montréal : ''Jeanne Mance, cofondatrice de Montréal'']</ref>.
Montréal connaît des débuts précaires. La cinquantaine de colons « montréalistes » sont souvent retranchés dans le [[fort Ville-Marie]] ; certains sont tués ou capturés par les [[Iroquois]]. Cette situation rend l'agriculture difficile à pratiquer. De plus, la Société Notre-Dame de Montréal n'arrive pas à convertir suffisamment d'Amérindiens pour assurer la croissance démographique<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=23}}</ref>. Maisonneuve est contraint de retourner en France pour recruter d'autres colons en [[1653]] et en [[1659]] ; ces efforts amènent près de 200 colons parmi lesquels on compte [[Marguerite Bourgeoys|sœur Marguerite Bourgeoys]], la fondatrice de la [[Congrégation de Notre-Dame de Montréal]] en 1659<ref name="linteau-24"/>. Ces nouveaux arrivants permettent le développement de l'agriculture, ce qui assure la survie et le développement de Ville-Marie.
En [[1663]], la Nouvelle-France devient une province royale. Elle est placée sous le commandement du [[Conseil souverain de la Nouvelle-France]] qui relève de l'autorité directe de [[Louis XIV de France|Louis XIV]]. La société Notre-Dame est dissoute la même année. Maisonneuve est renvoyé en France par le gouverneur [[Alexandre de Prouville de Tracy]]<ref name="linteau-24"/>. La seigneurie de Montréal est cédée au [[Séminaire Saint-Sulpice|Séminaire Saint-Sulpice de Paris]] en [[1665]]. Les [[Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice|Sulpiciens]] influenceront de manière significative le développement de Montréal<ref name="linteau-24"/>.
La [[traite des fourrures]] devient à partir de [[1665]], grâce à des interventions militaires françaises, une part principale de l'économie montréalaise<ref>{{harvsp|Linteau|2007|p=32}}</ref>. Les pelleteries en provenance de la [[rivière des Outaouais]] transitent à Montréal qui compte plus de 600 habitants à cette époque<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=32}}</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=35}}</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=41}}</ref>. Les Sulpiciens font borner les rues de ce qui est aujourd'hui le [[Vieux-Montréal]] en [[1672]]. La ville est fortifiée en [[1687]]<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=44}}</ref>.
Pendant que Montréal se développe, d'autres secteurs de peuplement apparaissent sur l'île de Montréal. En amont des [[rapides de Lachine|rapides du Sault-Saint-Louis]] sur le Saint-Laurent, un fief est concédé à l'explorateur [[René Robert Cavelier de La Salle]] qui fonde [[Lachine]] en [[1669]]. Au Sault-au-Récollet, au nord de l'île, sur la [[rivière des Prairies]], une mission est fondée par les Sulpiciens en [[1696]].
[[Fichier:Capitulation Montreal.jpg|thumb|Capitulation des Français face à l’armée [[Grande-Bretagne|britannique]] à Montréal le {{date|8|septembre|1760}}.]]
Malgré quelques périodes de tranquillité, les [[Guerres franco-iroquoises|hostilités franco-iroquoises]] font de plus en plus de ravages dans la colonie à la fin du {{XVIIe siècle}}. On compte parmi les événements sanglants à survenir à proximité de Montréal le [[massacre de Lachine]] du {{date|5|août|1689}}.
En août [[1701]], le traité de la [[Grande Paix de Montréal]] met fin aux hostilités. {{formatnum:1200}} [[Amérindiens]] d'une quarantaine de nations de la région des Grands Lacs et plusieurs notables de la Nouvelle-France, dont le gouverneur [[Hector de Callières]], se rassemblent à Montréal pour la signature du traité<ref name="GrandePaix">{{Ouvrage|langue=fr |nom1=Encyclopédie de l'Agora |titre=Grande Paix de Montréal |jour=1 |mois=juin |année=2006 |lire en ligne=http://agora.qc.ca/dossiers/Grande_Paix_de_Montreal |consulté le=15 août 2011}}</ref>.
L'expansion de Montréal se poursuit durant la première moitié du {{XVIIIe siècle}}, les premiers [[faubourgs]] apparaissent durant les [[années 1730]] alors que la ville compte autour de {{formatnum:3000}} habitants<ref>{{harvsp|Linteau|1992|p=42}}</ref>. En plus de la traite des fourrures, la ville devient le point central d'un territoire agricole en pleine croissance.
Débutée un peu avant la [[guerre de Sept Ans]], la [[guerre de la Conquête]] oppose les Français et les Britanniques en [[Amérique du Nord]] à partir de [[1754]]. En plus de la [[citadelle de Montréal]], les Français comptent à cette époque de nombreux forts sur l'île de Montréal notamment le [[fort Lorette]], le [[fort de la Montagne]], le [[fort de Pointe-aux-Trembles]] et le [[fort Senneville]].
L'issue de la [[bataille des plaines d'Abraham]], une victoire britannique, à [[Québec (ville)|Québec]] le {{date|13|septembre|1759}} annonce la fin du régime français sur le territoire. Malgré une dernière tentative de reprendre la ville lors de la [[bataille de Sainte-Foy]] le {{date|28|avril|1760}}, le [[duc de Lévis]] est contraint de replier ses troupes à Montréal.
Le {{date|8|septembre|1760}}, les troupes françaises à Montréal<ref>Laurent Turcot, ''‘The Surrender of Montreal to General Amherst’ de Francis Hayman et l’identité impériale britannique'', MENS : Revue d'histoire intellectuelle et culturelle. {{abrd|Vol.|Volume}} 12, n<sup>o</sup> 1, automne 2011, {{p.|91-135}}.</ref>, commandées par [[Pierre de Cavagnal, Marquis de Vaudreuil]], se rendent à l’armée [[Royaume-Uni|britannique]] commandée par Lord [[Jeffery Amherst]]<ref>Références historiques : ''French Fortresses in North America 1535-1763: « Québec, Montréal, Louisbourg and New Orleans »'', par René Chartrand, Osprey Publishing.</ref>. Le [[Traité de Paris (1763)|traité de Paris]] de [[1763]] marque la fin de la Nouvelle-France.
=== Régime colonial britannique et industrialisation ===
[[Fichier:Montreal in 1784.jpg|thumb|Montréal en 1784]]
[[Fichier:Le canal Lachine.jpg|thumb|Le canal Lachine, vers 1850.]]
En [[1759]], la ville française de Montréal comptait plus de {{formatnum:5000}} âmes. Après la conquête [[Royaume-Uni|britannique]] de [[1760]], Montréal ressemblait beaucoup aux villes de province [[France|françaises]]. Le fond de population et l’immense majorité étaient partout françaises. Mais le territoire canadien-français restait une nation conquise. Les classes riches étaient pour la plupart [[écossais (peuple)|écossaises]] {{refsou}}. Bien que le [[français]] fût la langue presque universellement parlée, la plupart des journaux, les affiches, et jusqu’aux enseignes des marchands [[français]] étaient en [[anglais]]. {{refsou}}
Entre les épidémies et les grands incendies, Montréal, alors le centre d’un vaste arrière-pays, développa une solide bourgeoisie commerciale puis industrielle, principalement d'origine écossaise et anglaise. Elle fut cependant desservie par les troubles politiques lors de la [[rébellion des Patriotes]] de 1837-1838. Le [[Parlement de la Province du Canada|Parlement du Canada-Uni]] y était situé entre [[1843]] et [[1849]] avant son [[Incendie de l'Hôtel du Parlement à Montréal|incendie par des émeutiers anglais]], appelés aux armes par un article haineux de ''[[The Gazette]]''. Le feu se propagea également jusqu'à la bibliothèque nationale détruisant d'innombrables archives de la Nouvelle-France<ref>'{{harvsp|Lacoursière|2002|p=109}}</ref>. Les incidents incitent les députés du Canada-Uni à transférer la capitale en alternance à Toronto et à Québec, par un vote de 34 voix contre 29<ref>{{harvsp|Royal|1909|p=317}}</ref>.
Sur le plan économique, le début du {{s|XIX|e}} marque une importante transition dans l'activité commerciale de Montréal. Sa position géographique liée aux réseaux de communication naturels faisait déjà de la ville un centre important de la traite des fourrures vers l'Europe. Le début de la colonisation anglaise du [[Haut-Canada]] par les [[Loyalistes]] transforme Montréal en plaque tournante de l'approvisionnement et du peuplement de la région des [[Grands Lacs (Amérique du Nord)|Grands Lacs]]. L'industrie de la traite des fourrures — qui a dominé l'activité économique pendant plus d'un siècle — commence à perdre de l'importance par rapport au négoce et aux activités de transport<ref name="Norrie2008p87">{{harvsp|Norrie|Owram|Emery|2008|p=87}}</ref>.
La croissance rapide de la ville fut accélérée par la construction en [[1824]] du [[canal de Lachine]], permettant aux navires de franchir les [[rapides de Lachine]], facilitant les communications entre l'[[Océan Atlantique|Atlantique]] et les [[Grands Lacs (Amérique du Nord)|Grands Lacs]]. La seconde moitié du {{s-|XIX|e}} amena le rapide développement du chemin de fer, la création d'une ligne ferroviaire de {{unité|23|km}} entre [[Laprairie]] et [[Saint-Jean-sur-Richelieu]] en 1836, et celle du [[canal de Chambly]], inauguré en 1843<ref>{{Lien web|auteur=Parcs Canada |titre=Lieu historique national du Canal-de-Chambly |url=http://www.pc.gc.ca/fra/lhn-nhs/qc/chambly/index.aspx |consulté le={{1er}} août 2011}}</ref>. Les deux infrastructures améliorent les communications avec [[New York]], ''via'' le [[lac Champlain]] et la [[rivière Hudson]]. La construction des lignes du [[Grand Tronc]] vers Toronto et les [[Provinces maritimes]] dans les années 1850, et celle du [[pont Victoria (Montréal)|pont Victoria]], en 1860, ont consolidé la vocation de la ville. La compagnie ferroviaire du [[Canadien Pacifique]] y installa son siège social en [[1880]], faisant de Montréal le nœud ferroviaire du Canada.
Parallèlement l’industrie artisanale céda peu à peu la place à une industrialisation plus poussée.
=== Apogée et déclin relatif ===
[[Fichier:EatonMontrealNuit.JPG|thumb|left|La [[rue Sainte-Catherine (Montréal)|rue Sainte-Catherine Ouest]], à l'angle de la rue Union en 1937.]]
[[Fichier:Feature. Rush Hour BAnQ P48S1P09119.jpg|thumb|Kiosque à journaux dans [[Rosemont–La Petite-Patrie|Rosemont]] en 1943.]]
Le fort développement des banques et des autres institutions financières à la même époque donna l’élan permettant à Montréal de devenir le centre financier canadien durant toute la première moitié du {{XXe siècle}}. La ville se modernise et développe une réputation de « ville ouverte ».
Deux facteurs contribuent toutefois à transformer durablement l'économie montréalaise au terme de la [[Seconde Guerre mondiale]]. D'une part, on constate à cette époque un vaste mouvement des industries de fabrication de biens durables vers le [[Middle West|Midwest]] et le sud de l'Ontario. Combiné à des changements technologiques, comme l'essor du camionnage et la mise en service de la [[voie maritime du Saint-Laurent]] en 1959, réduisent l'importance de Montréal comme centre de transbordement des marchandises<ref name="CMM2005p18">{{harvsp|Communauté métropolitaine de Montréal|2005|p=18}}</ref>.
Un deuxième facteur, identifié par Polèse (1990), tient aux transformations profondes qui ont marqué la société québécoise à compter de la fin des années 1950 et le renversement du sommet de la hiérarchie des métropoles canadiennes au profit de Toronto {{Quoi}}. Selon le chercheur, la [[Révolution tranquille]] et la francisation de la société ont eu pour effet d'augmenter les [[coût de transaction|coûts de transaction]] des services supérieurs, en rendant plus difficile le recrutement de main-d'œuvre pour desservir un marché canadien anglophone à 75 %<ref>{{harvsp|Polèse|1990|p=143-144}}</ref>. Ce mouvement, particulièrement présent durant les années 1960 et 1970, s'est résorbé vers la fin du {{s-|XX|e}}<ref name="CMM2005p18"/>.
=== Ville internationale contemporaine ===
[[Fichier:Boulevard René-Lévesque.JPG|thumb|240 px|Boulevard René-Lévesque au centre-ville, proche des tours SunLife et Banque royale du Canada]]
Le déplacement graduel des populations vers l’ouest achèvera le déclassement de Montréal durant les décennies suivantes. Une importante restructuration industrielle et un développement des industries culturelles donneront ensuite un second souffle à la ville.
Le statut international de la ville a été assuré par l’[[Exposition universelle de 1967]]<ref>{{Lien web|auteur=Société Radio-Canada |titre=Expo 67: Montréal, capitale du monde |éditeur=archives de Radio-Canada |url=http://archives.radio-canada.ca/societe/celebrations/dossiers/21/ |consulté le=30 juillet 2011}}</ref>, tenue en même temps que les célébrations du {{325e}} anniversaire de la ville et par les [[jeux olympiques d'été de 1976]]. Montréal a célébré avec éclat son [[350e anniversaire de Montréal|{{350e}} anniversaire]] en [[1992 au Québec|1992]].
<gallery mode="packed">
File:Complexe Desjardins intérieur.jpg|Intérieur du centre commercial
</gallery>
En date du {{date|1|janvier|2002|au Québec}}, l’ensemble des municipalités situées sur l’île de Montréal, totalisant une population de {{unité|1871774|personnes}}, {{formatnum:3695000}} avec l'agglomération, ainsi que plusieurs îles périphériques qui composaient jusqu’alors la communauté urbaine de Montréal, furent fusionnées par une loi du gouvernement du [[Québec]] pour former la nouvelle ville de Montréal. {{Cit}}
Vingt-sept banlieues ont ainsi été intégrées à l’ancienne ville et transformées en arrondissements, contre la volonté de certaines d’entre elles {{pourquoi}}, particulièrement des banlieues anglophones du secteur ouest de l’île. {{refsou}}
Après l’élection d’un gouvernement libéral à [[Québec (ville)|Québec]], un référendum sur les [[Réorganisations municipales québécoises|« défusions »]] municipales eut lieu le {{date|20|juin|2004}}. {{cit}} Sur les 22 municipalités fusionnées en [[2002]] qui ont obtenu d’avoir la tenue d’un référendum sur la « défusion » à la suite de la signature de registres, 15 ont voté pour redevenir des municipalités autonomes. Cela leur fut accordé en date du {{1er janvier}} 2006, bien qu’avec des pouvoirs réduits. La ville de Montréal et les municipalités « défusionnées » se retrouvent au sein d’un conseil d’agglomération qui gère les compétences d’agglomération (ex. : police, pompiers, eau, développement économique) et les villes « défusionnées » gèrent les compétences de proximité (loisirs, travaux publics, etc.).
== Politique et administration ==
=== Administration municipale ===
{{Article détaillé|Maire de Montréal|Conseil municipal de Montréal|Comité exécutif de Montréal}}
[[Fichier:HôtelDeVilleMontréal2008.JPG|thumb|left|[[Hôtel de ville de Montréal]]]]
[[Fichier:Logo Montréal.svg|thumb|[[Logo de Montréal|Logo]] de la ville de Montréal]]
Montréal est une [[Municipalité locale (Québec)|municipalité de ville]] régie par une charte indépendante. Son administration municipale est répartie sur trois niveaux : l’agglomération, la ville et les arrondissements.
La ville de Montréal compte un [[Maire de Montréal|maire]] élu au [[scrutin uninominal majoritaire à un tour]] tous les 4 ans. Il incarne le [[pouvoir exécutif]] au sein de l'administration municipale de la ville ; il siège au [[Agglomération de Montréal|conseil d'agglomération]], au [[Conseil municipal de Montréal|conseil municipal]] et au [[comité exécutif de Montréal]]. Il est également maire de l'arrondissement [[Ville-Marie (arrondissement)|Ville-Marie]].
À la suite de la démission du maire [[Gérald Tremblay]] le 5 novembre 2012, [[Michael Applebaum]] fut désigné maire par intérim jusqu’à l’élection municipale de novembre 2013<ref>http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201211/05/01-4590621-gerald-tremblay-demissionne-mon-dernier-acte-damour-pour-montreal-.php</ref>. Celui-ci ayant ensuite fait l'objet d'accusations criminelles en lien avec une affaire de corruption, il fut remplacé par Laurent Blanchard le 25 juin 2013, à la suite d'une élection au conseil municipal. {{Refsou}}
De 2001 à 2003, le gouvernement du Québec fusionne 27 municipalités de l'île de Montréal à la ville de Montréal. En 2006, 15 de ces municipalités défusionnent. Bien que ces municipalités soient désormais indépendantes, elles partagent toujours l'administration de certains services avec la ville de Montréal. Le [[Agglomération de Montréal|conseil d'agglomération de Montréal]] administre entre autres la [[sécurité publique]], l'[[évaluation foncière]], la distribution de l'eau potable et le traitement des eaux usées et des matières résiduelles, la voirie et le transport en commun sur l'ensemble du territoire de l'île de Montréal {{Refsou}}. Il est composé du maire de Montréal, de 15 conseillers de Montréal et de 14 maires et 1 représentant des villes reconstituées de l'île de Montréal. {{Refsou}}
Le [[conseil municipal de Montréal]] est l’organe décisionnel principal de la ville. Il est composé de 65 membres : le maire, les 19 maires d'arrondissement et 46 conseillers de ville. Les maires d'arrondissement sont élus au suffrage universel parmi la population de leur arrondissement et les conseillers de ville sont élus au [[scrutin uninominal majoritaire à un tour|scrutin majoritaire à un tour]] dans les différents districts électoraux de la ville (chaque arrondissement est divisé entre 0 et 4 districts électoraux).
Neuf commissions du conseil<ref>{{Lien web|auteur=Ville de Montréal |titre=À propos des commissions |éditeur=portail de la ville de Montréal |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6877,62465650&_dad=portal&_schema=PORTAL |consulté le=31 juillet 2011}}</ref> s'occupent des consultations publiques et de la réception des commentaires et des critiques liés à leur programme d’activité. Elles sont avant tout des organes de consultation, donc non décisionnels, contrairement au comité exécutif. Leur mission consiste à bien informer et éclairer le choix des membres du conseil municipal et à favoriser la participation des citoyens dans les débats publics. Chaque commission est formée de sept à neuf membres élus {{Contrad|}} (à l’exception d’un représentant du gouvernement du [[Québec]] à la commission sur la sécurité publique {{Contrad|}}), incluant un président et un vice-président<ref>{{Ouvrage|auteur = Ville de Montréal|titre = Guide d'information — Les commissions permanentes du conseil municipal et d'agglomération|mois = février|année = 2009|éditeur = ville de Montréal|lieu = Montréal|passage = 7-9|lire en ligne = http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/COMMISSIONS_PERM_V2_FR/MEDIA/DOCUMENTS/GUIDE-CITOYEN_200902.PDF|consulté le = 31 juillet 2011}}</ref>.
La ville de Montréal compte 19 arrondissements<ref name="Arrondissements">{{Lien web|auteur=Ville de Montréal |titre=Arrondissements |éditeur=portail officiel de la ville de Montréal |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,85813661&_dad=portal&_schema=PORTAL |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>. Plusieurs d'entre eux sont d'anciennes villes fusionnées à Montréal. Les arrondissements sont dirigés par le conseil d'arrondissement composé du maire de l'arrondissement, des conseillers de ville de l'arrondissement et des conseillers d'arrondissement, s'il y a lieu (les arrondissements élisent entre 0 et 3 conseillers d'arrondissements)<ref>Le nombre de conseillers d'arrondissement est variable en fonction du nombre de conseillers de ville que l'arrondissement dispose. Les conseils d'arrondissement sont donc composés de 5 à 7 membres.</ref>. Au total, les 19 arrondissements comprennent 39 conseillers d’arrondissement. Ils sont responsables, localement, de l’urbanisme, de l’enlèvement des matières résiduelles, de la culture, des loisirs, du développement communautaire, des parcs, de la voirie, de l’habitation, du personnel, de la prévention des incendies, de la gestion financière et des tarifications non fiscales<ref>{{Lien web|auteur=Ville de Montréal |titre=Conseils d'arrondissements |éditeur=portail officiel de la ville de Montréal |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,85975579&_dad=portal&_schema=PORTAL |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>.
{| class="wikitable sortable" align="left"
|+ Liste des arrondissements de Montréal
! scope="col" | {{numéro avec majuscule}}
! scope="col" | Nom
! scope="col" | Superficie <br />([[Kilomètre carré|km{{2}}]])
[[Fichier:CMM - Montréal.svg|thumb|Territoire occupé par la ville de Montréal (en bleu foncé) au centre de la [[communauté métropolitaine de Montréal]] (en bleu pâle)]]
{{Article détaillé|Communauté métropolitaine de Montréal}}
=== Représentation provinciale ===
Au niveau provincial, la représentation à l'[[Assemblée nationale (Québec)|Assemblée nationale du Québec]] se fait par des députés élus dans des [[Circonscription électorale (Québec)|circonscriptions]]. Vingt-sept circonscriptions sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes).
{{colonnes|nombre=3|1=}}
{{Légende|{{Couleur PPQ|PLQ|numéro}}|'''[[Acadie (circonscription provinciale)|Acadie]]''' ([[Christine St-Pierre]], [[Parti libéral du Québec|PLQ]])}}
{{Légende|{{Couleur PPQ|PLQ|numéro}}|'''[[Anjou–Louis-Riel|Anjou]]''' ([[Lise Thériault]], [[Parti libéral du Québec|PLQ]])}}
{{Légende|{{Couleur PPQ|PLQ|numéro}}|'''[[Bourassa-Sauvé]]''' ([[Rita de Santis]], [[Parti libéral du Québec|PLQ]])}}
{{Légende|{{Couleur PPQ|PLQ|numéro}}|'''[[Saint-Henri—Sainte-Anne]]''' ([[Marguerite Blais]], [[Parti libéral du Québec|PLQ]])}}
{{Légende|{{Couleur PPQ|PLQ|numéro}}|'''[[Saint-Laurent (circonscription provinciale)|Saint-Laurent]]''' ([[Jean-Marc Fournier]], [[Parti libéral du Québec|PLQ]])}}
{{Légende|{{Couleur PPQ|PLQ|numéro}}|'''[[Verdun (circonscription provinciale)|Verdun]]''' ([[Jacques Daoust]], [[Parti libéral du Québec|PLQ]])}}
{{Légende|{{Couleur PPQ|PLQ|numéro}}|'''[[Viau (circonscription provinciale)|Viau]]''' ([[David Heurtel]], [[Parti libéral du Québec|PLQ]])}}
{{Légende|{{Couleur PPQ|PLQ|numéro}}|'''[[Westmount—Saint-Louis]]''' ([[Jacques Chagnon]], [[Parti libéral du Québec|PLQ]])}}
}}
=== Représentation fédérale ===
Au niveau fédéral, la représentation à la [[Chambre des communes du Canada]] se fait par des députés élus dans des [[Circonscription électorale (Canada)|circonscriptions]]. Dix-huit circonscriptions sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes).
* {{jumelage|Alger|Algérie|année=1999}}<ref>{{Lien web|auteur=Ville de Montréal |titre=Protocoles et ententes internationales impliquant la ville de Montréal |éditeur=Sherlock, banque d'information municipale |url=http://www11.ville.montreal.qc.ca/sherlock2/servlet/template/sherlock%2CAfficherDocumentInternet.vm/nodocument/20146 |consulté le={{1er}} août 2011}}</ref>
* {{jumelage|Antananarivo|Madagascar}}{{refnec}}
* {{jumelage|Athènes|Grèce|année=1997}}<ref name="vil">{{Lien web|auteur=Ville de Montréal |titre=Protocoles et ententes internationales impliquant la ville de Montréal |éditeur=Sherlock, banque d'information municipale |url=http://www11.ville.montreal.qc.ca/sherlock2/servlet/template/sherlock%2CAfficherDocumentInternet.vm/nodocument/20146 |consulté le={{14}} avril 2013}}</ref>
* {{jumelage|Bamako|Mali|année=2008}}<ref>{{Lien web|auteur=Ville de Montréal |titre=Relations bilatérales: ville de Bamako |date=2008 |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6557,55935620&_dad=portal&_schema=PORTAL |consulté le={{14}} avril 2013}}</ref>
* {{jumelage|Hiroshima|Japon|année=1998}}<ref>{{Lien web|auteur=Ville de Montréal |titre=Avis aux médias - {{10e}} anniversaire du jumelage des villes d'Hiroshima et de Montréal - Cérémonie de la paix à la mémoire d'Hiroshima |éditeur=CNW-Telbec |date=4 août 2008 |url=http://www.newswire.ca/en/releases/archive/August2008/05/c9492.html |consulté le={{1er}} août 2011}}</ref>
* {{jumelage|Montréal-la-Cluse|France|année=1970}}<ref>{{Lien web|auteur=Ministère français des affaires étrangères et européennes |titre=Coopération décentralisée : Montreal la Cluse / Montréal (Québec) |éditeur=Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures |url=http://www.cncd.fr/frontoffice/bdd-projet.asp?projet_id=57795 |consulté le={{1er}} août 2011}}</ref>
* {{jumelage|Montréal-les-Sources|France|année=1972}}<ref name="min">{{Lien web|auteur=Ministère des français des affaires étrangères et européennes |titre=Les coopérations décentralisée et autres actions extérieures entre la France et le Québec|éditeur=commission nationale de la coopération décentralisée|url=http://www.cncd.fr/doc/P_183_Coop%C3%A9ration_d%C3%A9centralis%C3%A9e_CANADA_(QU%C3%89BEC)-2010.pdf |consulté le={{14}} avril 2013}}</ref>
* {{jumelage|Paris|France|année=2006}}<ref>{{Lien web|auteur=Ville de Paris |url=http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=6587&document_type_id=5&document_id=16468&portlet_id=14974 |titre= Les pactes d'amitié et de coopération|éditeur=ville de Paris |date={{1er}} octobre 2010 |consulté le=2 août 2011}}</ref>
* {{jumelage|Shanghai|République populaire de Chine|année=1985}}<ref>{{Lien web|auteur=Ville de Montréal |titre=Shanghaï 2010 : 25 ans de jumelage |date=2010 |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6617,58413578&_dad=portal&_schema=PORTAL |consulté le={{1er}} août 2011}}</ref>
* {{jumelage|Tunis|Tunisie|année=1999}}<ref>{{Lien web|auteur=Commune de Tunis |titre=Coopération internationale |date=2010 |url=http://www.commune-tunis.gov.tn/publish/content/article.asp?id=771 |consulté le={{14}} avril 2013}}</ref>{{,}}<ref name="vil"/>
Le gentilé ''Montréalais'', ''Montréalaise'' est employé pour désigner les habitants de Montréal. Cette dénomination française a été officialisée au printemps 2015<ref>{{Article
| prénom1 = Laurence
| nom1 = Houde-Roy
| titre = Les noms “Montréalais” et “Montréalaise” seront finalement officialisés
}}</ref>. Selon un linguiste québécois, le gentilé ''Montréalais'' a pour équivalent ''Montrealer'' en anglais, ''مونتريالي'' en arabe, ''Montrealés, montrealesa'' en espagnol, ''Montrealese'' en italien et ''蒙特利尔人'' en chinois<ref>{{Article
{{Article détaillé|contenu=Pour les données de population du Grand Montréal, se référer à l'article [[Communauté métropolitaine de Montréal]]}}
[[Fichier:Week-end du Grand Prix sur Crescent.jpg|thumb|left|Foule sur la [[rue Crescent]] à l'occasion du [[Grand Prix automobile du Canada 2011]].]]
Montréal est la ville la plus peuplée du [[Québec]], la deuxième ville la plus peuplée du [[Canada]] et le centre d'une [[Communauté métropolitaine de Montréal|agglomération]] de près de {{unité|4|millions d'habitants}}<ref>{{Lien web |auteur=[[Institut de la statistique du Québec]] |url=http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/dons_regnl/regional/mun_15000.htm |titre=Estimation de la population des municipalités du Québec de 15 000 habitants et plus au {{1er}} juillet des années 1996, 2001 et 2006 à 2010 |jour=4 |mois=février |année=2010 |éditeur=gouvernement du Québec |consulté le=15 février 2011}}</ref>{{,}}<ref group="Note">La notion d'agglomération correspond au territoire de la [[Région métropolitaine de Montréal]] (RMR) tel que définie par Statistique Canada.</ref>. En 2011, on compte {{unité|1649515|Montréalais}}<ref name="Recensement 2011 ville">{{Lien web |auteur=[[Statistique Canada]] |url=http://www12.statcan.ca/census-recensement/2011/dp-pd/prof/details/page.cfm?Lang=F&Geo1=CSD&Code1=2466023&Geo2=CD&Code2=2466&Data=Count&SearchText=montreal&SearchType=Begins&SearchPR=01&B1=All&Custom=&TABID=1 |titre=Profil du recensement 2011 : Montréal (V) |jour=8 |mois=février |année=2012 |éditeur=Statistique Canada |consulté le=9 février 2012}}</ref>. La densité moyenne de population dans la ville est {{unité|4517|hab./km|2}}. Elle atteint {{unité|13096|hab./km|2}} dans [[le Plateau-Mont-Royal]] et {{unité|18802|hab./km|2}} dans le quartier [[Parc-Extension]].
L'[[immigration]] est le principal moteur de la croissance démographique montréalaise. Entre 2008 et 2009, l'île de Montréal accueille {{formatnum:40005}} nouveaux immigrants internationaux. Pour la même période, l’[[accroissement naturel]] amène {{formatnum:8235}} nouveaux Montréalais<ref>{{Ouvrage|auteur=Ville de Montréal |titre=Population et démographie |mois=février |année=2010 |éditeur=ville de Montréal |lieu=Montréal |lire en ligne=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/mtl_stats_fr/media/documents/18_POPULATION_04%20F%C9VRIER%202010.PDF |consulté le=1 janvier 2012}}</ref>.
[[Fichier:Rue Prince-Arthur, vue du boulevard Saint-Laurent 2005-08-30.jpg|thumb|240px|[[Rue Prince-Arthur]], début de la section [[rue piétonnière|piétonne]], vue du [[boulevard Saint-Laurent]]]]
La population de la ville est relativement jeune : en 2006, selon [[Statistique Canada]], le pourcentage d'habitants âgés de moins de 35 ans est 44 %<ref name="statcan2006">{{Lien web |url=http://www12.statcan.ca/census-recensement/2006/dp-pd/prof/92-591/details/page.cfm?Lang=F&Geo1=CSD&Code1=2466023&Geo2=PR&Code2=24&Data=Count&SearchText=Montreal&SearchType=Begins&SearchPR=01&B1=All&Custom= |titre=Profils des communautés de 2006 : Montréal (V) |éditeur=[http://www.statcan.gc.ca Statistique Canada] |consulté le={{1er}} janvier 2012 |auteur=[[Statistique Canada]]}}</ref>, soit 2 points de plus que la moyenne québécoise, qui est 41,8 %<ref name="statcan2006"/>. L'âge médian y est 38,8 ans<ref name="statcan2006"/>, soit un peu moins que la moyenne provinciale (41 ans).
==== Évolution démographique ====
La population de la ville de Montréal a connu sa principale période de croissance au cours de la seconde moitié du {{XIXe siècle}} et durant la première moitié du {{XXe siècle}}. Durant cette période la population de la ville, sans compter la banlieue, passe d'un peu moins de {{formatnum:60000}} habitants à plus d'un million d'habitants ; Montréal est la ville la plus peuplée du Canada jusque dans les [[années 1950]].
En plus de l'[[Diaspora irlandaise|immigration irlandaise]] au cours du {{XIXe siècle}}, l'[[industrialisation]] est le principal facteur de la croissance de la ville. Les habitants des campagnes environnantes [[exode rural|migrent vers la ville]] pour y travailler dans les usines. La plupart des arrivants sont des [[Canadiens français]] et des [[Canadiens anglais]] provenant des milieux ruraux du Québec, de l'[[Ontario]] et du [[Nouveau-Brunswick]]<ref>{{Lien web |url=http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/printtour.php?tourID=VQ_P2_14_FR&Lang=2 |titre=Montréal, ville industrielle, 1850-1896 |éditeur=[http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/ Musée McCord] |consulté le=4 février 2012 |auteur=Paul-André Linteau}}</ref>.
| align="center" bgcolor="#e5e5e5" colspan="13" |'''Évolution de la population'''<ref>{{Lien web|titre=Montréal en statistiques: population totale |auteur=Ville de Montréal |éditeur=ville de Montréal |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6897,67887840&_dad=portal&_schema=PORTAL |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>
{{Article détaillé|Liste de personnes nées à Montréal}}
[[Fichier:Hockey. Maurice Richard BAnQ P48S1P12157.jpg|vignette|[[Maurice Richard]], joueur de hockey du [[Canadien de Montréal]] en 1945.]]
De nombreuses personnalités sont issues de l’agglomération de Montréal. Parmi elles, on peut citer les jazzmen [[Oscar Peterson]], [[Oliver Jones]], [[Maynard Ferguson]], l'actrice [[Jessalyn Gilsig]], des chanteurs tels que [[Leonard Cohen]], [[Michel Rivard]], [[Lucien Francoeur|Lucien Francœur]], [[Robert Charlebois]], [[Shawn Drover]], [[Claude Dubois]], [[Diane Dufresne]], [[Kate McGarrigle|Kate et Anna McGarrigle]], [[Rufus Wainwright]], [[Martha Wainwright]], [[Cœur de pirate|Béatrice Martin]] ([[Coeur de pirate|Cœur de Pirate]]) et [[Mylène Farmer]] qui y a peu vécu, des groupes musicaux montréalais comme [[Mahogany Rush]], [[Simple Plan]] et [[Arcade Fire]] ont atteint une notoriété mondiale, le [[Liste chronologique de poètes|poète]] [[Émile Nelligan]], le romancier Hubert Aquin, l’[[Premier ministre du Québec|ancien premier ministre]] [[Jacques Parizeau]], l’[[Premier ministre du Canada|ancien premier ministre du Canada]] [[Pierre Elliott Trudeau]], l’écrivain et homme politique [[Jacques Hébert (sénateur canadien)|Jacques Hébert]], les joueuses de [[tennis]] [[Mary Pierce]] et [[Eugenie Bouchard]], l’[[astrophysique|astrophysicien]] et [[écologiste]] [[Hubert Reeves]] ou encore l’[[écrivain]] [[Saul Bellow]], [[prix Nobel de littérature]], [[Sidney Altman]], lauréat du [[prix Nobel de chimie]], [[Ralph Steinman]], lauréat du [[prix Nobel de médecine]], l'auteure et militante altermondialiste [[Naomi Klein]], le héros canadien de la révolution chinoise [[Norman Bethune]], et un des acteurs de la série [[Star Trek]] [[William Shatner]], le joueur de hockey [[Maurice Richard]] (le Rocket). Dans le monde de la musique, [[Isabelle Boulay]] (Sainte-Félicité, Gaspésie), DJ [[Daniel Desnoyers]], [[DJ Champion]], [[Aut'Chose]], le DJ [[A-Trak]] ([[Duck Sauce]]), ''Sam Roberts'', [[Voivod]] et [[Céline Dion]] (née à [[Charlemagne (Québec)|Charlemagne]], mais associée à Montréal sur la scène internationale) sont très connus.
=== Immigration et groupes ethniques ===
La population d’origine européenne est en vaste majorité d'ascendance [[France|française]], [[Irlande (île)|irlandaise]], [[Angleterre|anglaise]] et [[italie]]nne, toujours selon [[Statistique Canada]]<ref name="StatCan_Demo">[http://www40.statcan.ca/l01/cst01/demo27h.htm Statistique Canada].</ref>. Les quatre groupes ethniques en importance sur l’île de Montréal étaient, en [[2001]], les Canadiens (population établie au Canada depuis plusieurs générations) à 55,7 % ({{formatnum:1885085}}), les Français à 26,6 % ({{formatnum:900485}}), les [[Italie]]ns à 6,6 % ({{formatnum:224460}}) et les [[Irlande (île)|Irlandais]] à 4,7 % ({{formatnum:161235}})<ref name="StatCan_Demo"/>.
Dans la ville de Montréal, toujours en 2001, les descendants de francophones ou anglophones canadiens d’identité ancestrale [[France|française]] et [[Grande-Bretagne|britannique]] étaient majoritaires. Ceux identifiés en tant que Canadiens d’identité dite ancestrale, selon la loi sur les langues officielles du Canada, sont en effet majoritairement de descendance [[France|française]], [[Irlande (pays)|irlandaise]], [[Angleterre|anglaise]] et [[Écosse|écossaise]], ou leurs familles ayant élu domicile sur le territoire depuis plusieurs générations.
{{...}}
En 2011, les principales minorités visibles étaient, en ordre d'importance, les [[Afro-Canadiens]] qui comptaient pour 8,4 % de la population totale et les [[Arabes]] pour 5,9 %<ref>[http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6897,67887653&_dad=portal&_schema=PORTAL Population totale dans les ménages privés selon les groupes de minorités visibles, agglomération de Montréal, 2011]</ref>.
==== Communautés culturelles ====
{{Article détaillé|Petite Italie de Montréal|Quartier chinois de Montréal}}
{{...}}
=== Langues ===
[[Fichier:Montréal - Secteurs statistique 2011 - Langue Maison.svg|thumb|upright=1.5|Répartition linguistique de la langue la plus parlée à la maison sur l'île de Montréal en 2011. <br />{{Carré couleur|#00255d}}{{Carré couleur|#003380}}{{Carré couleur|#0055d4}}{{Carré couleur|#0066ff}}{{Carré couleur|#80b3ff}}{{Carré couleur|#d5e5ff}} de 40 à 90 % Francophone <br />
{{Carré couleur|#d41700}}{{Carré couleur|#e13f2b}}{{Carré couleur|#ff8f80}}{{Carré couleur|#ffdbd5}} de 40 à 70 % Anglophone <br />
{{Carré couleur|#62d12e}}{{Carré couleur|#b0ee91}}{{Carré couleur|#e3ffd5}} de 40 à 60 % [[Allophone (sociolinguistique)|Allophone]] <br />
{{colonnes|nombre=2|1=
{{Légende|#f6d5ff|30-40 % Franco-Anglo}}
{{Légende|#d5fff6|30-40 % Franco-Allo}}
{{Légende|#fff6d5|30-40 % Anglo-Allo}}
{{Légende|#e3dbdb|+30 % Égalité}}
}} |alt=Carte de l'île de Montréal indiquant la langue maternelle selon les secteurs.]]
Selon les données du recensement de 2006, la majorité des habitants de la communauté métropolitaine de Montréal (environ 65 %) a le français pour langue maternelle, une part non négligeable (23 %) de la population est néo-canadienne, n’ayant ni le français ni l’anglais comme langue d’origine, tandis qu’environ 12 % se déclarent anglophones<ref name="Census2006">Christopher Dewolf, ''[http://spacingmontreal.ca/2007/12/04/2006-census-montreals-changing-demographics/ 2006 Census: Montreal’s changing demographics]''.</ref>.
Selon la même source, sur l’ensemble de l’île de Montréal, le constat change alors qu’environ 50 % de la population se déclare francophone, 34 % [[Allophone (sociolinguistique)|allophone]] et 16 % anglophone. Cependant, la majorité des citoyens ont à tout le moins une connaissance pratique de la langue majoritaire et la plupart des allophones ont le français ou l’anglais comme langue seconde<ref>[http://www.ocol-clo.gc.ca/html/statsbil_f.php Commissariat aux langues officielles : Coup d'œil sur le bilinguisme], Section II.</ref>. Près de 53 % des Montréalais sont bilingues français et anglais, 29 % des gens parlent uniquement le français et 13 % des Montréalais parlent seulement l’anglais (surtout concentrés dans l’Ouest de l’île de Montréal).
Certaines personnes ne sont capables de communiquer ni en français ni en anglais. Cependant, la tendance qu’ont les nouveaux immigrants à apprendre la langue majoritaire s’est accélérée depuis l’introduction de la [[Charte de la langue française]] durant les [[années 1970]]. L’[[italien]], le [[portugais]], l’[[espagnol]] et le [[roumain]] sont les autres [[langues romanes]] utilisées à Montréal ; l’[[allemand]], le [[grec moderne|grec]], le [[yiddish]] mais aussi le [[Langues berbères|berbère]] ([[kabyle]]), l’[[arabe]], le [[mandarin (langue)|mandarin]], le [[cantonais]], le [[vietnamien]] et le [[hindi]] sont également des langues utilisées à Montréal (due à l’immigration). L’usage du [[français]] à la maison, en général, a progressé dans la communauté métropolitaine de Montréal<ref name="FrancophonesMinoritaire2031"/>. La population [[Monde anglo-saxon|anglophone]] a continué de diminuer de [[1996]] à [[2001]]. Sa proportion est passée de 13,7 % en 1996 à 12,8 % en [[2001]] puis 11,8 % en [[2011]].{{référence souhaitée}}. La proportion de [[francophonie|francophones]] s’est légèrement accrue durant cette période quinquennale, passant de 67,9 % à 69,1 %{{référence souhaitée}}, puis 85,7 % de personnes sachant parler français en [http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6897,67887637&_dad=portal&_schema=PORTAL 2011]<ref name="FrancophonesMinoritaire2031">''[http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2011/09/09/001-recul-du-francais-ile-de-montreal-2031.shtml Les francophones risquent d'être minoritaires à Montréal d'ici 2031]'', [[Société Radio-Canada|Radio-Canada]], 9 septembre 2011.</ref>.
Par ailleurs, les statistiques de 2006 affichent un renversement de la tendance. En effet, tous les arrondissements de la ville ont vu leur proportion de locuteurs francophones diminuer depuis 2001. En cinq ans, cette variation est d'une amplitude variable selon les districts, allant d'une hausse de 1 % dans Loyola (arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce) à une baisse de 29 % dans Sainte-Geneviève (arrondissement de l’Île-Bizard–Sainte-Geneviève)<ref>[http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2076,2454638&_dad=portal&_schema=PORTAL Montréal en statistiques, ville de Montréal, juillet 2009]</ref>. La régression du français dans la ville de Montréal est un sujet récurrent dans les médias francophones québécois. Il doit cependant être nuancé dans la mesure où cette baisse en pourcentage ne se fait pas au profit d'une langue unique mais d'une multitude de langues, conséquence de l'accueil d'un grand nombre d'immigrants de langue maternelle autre que le français et l'anglais. D'autre part, le français reste la langue de travail majoritaire (66,5 % des réponses uniques au recensement de 2006)<ref>[http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/MTL_STATISTIQUES_FR/MEDIA/DOCUMENTS/08D_POPULATION%20SELON%20LA%20LANGUE%20UTILIS%C9E%20AU%20TRAVAIL.PDF Population totale de 15 ans et plus selon la langue utilisée le plus souvent au travail - Réponses uniques]</ref>.
=== Religion ===
{{Article détaillé|contenu=Pour un portrait d'ensemble, voir [[Religion au Canada]] et [[Religion au Québec]]}}
[[Fichier:Montreal - QC - St.-Josephs-Oratorium (frontal).jpg|thumb||L'[[oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal]]]]
Selon les données de [[Statistique Canada]] en 2011, Montréal est une ville majoritairement [[catholicisme|catholique]] ; 53 % de la population adhère à cette religion<ref name="StatReligion2011">Statistique Canada, ''Profil de l'Enquête nationale auprès des ménages - Montréal'', [http://www12.statcan.gc.ca/nhs-enm/2011/dp-pd/prof/details/page.cfm?Lang=F&Geo1=CSD&Code1=2466023&Data=Count&SearchText=montreal&SearchType=Begins&SearchPR=01&A1=All&B1=All&Custom=&TABID=1 consulté en ligne] le {{1er}} juin 2013.</ref>. Les Montréalais [[Athéisme|sans appartenance religieuse]] sont le second groupe en importance, ils représentent 18 % de la population<ref name="StatReligion2011"/>. Les trois autres groupes importants sont les [[Islam|musulmans]], les [[chrétiens orthodoxes]], et les [[Protestantisme|protestants]]<ref name="StatReligion2011"/>.
De passage dans la ville en 1881, l'écrivain américain [[Mark Twain]] baptise Montréal la « ville aux cent clochers »<ref>{{Ouvrage|langue=fr |prénom1=Jean-François|nom1= Leclerc|prénom2=Colette|nom2=Godin |titre= Montréal, la ville aux cent clochers|sous-titre= regards des Montréalais sur leurs lieux de culte |éditeur= les Éditions Fides |lien éditeur= |lieu= |jour= |mois= |année=2002 |volume= |tome= |pages totales=112|passage=6 |isbn=2762123801|lire en ligne= http://books.google.ca/books?id=Y0UgB0FqaZAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false |consulté le=2 août 2011}}</ref>. Ce constat illustre la grande quantité d'églises catholiques romaines et protestantes dans la ville. À lui seul, l'[[archidiocèse de Montréal]] compte plus de 200 paroisses actives actuellement<ref>{{Lien web|url=http://www.diocesemontreal.org/leglise-a-montreal/nos-lieux-de-culte/nos-paroisses.html |titre=Nos paroisses - Église catholique de Montréal|auteur=Église catholique de Montréal |année= |éditeur= |consulté le=2 août 2011}}</ref>. Montréal compte également plusieurs lieux de culte catholiques importants tels que l'[[oratoire Saint-Joseph]], le lieu de pèlerinage le plus important dédié à [[Joseph (Nouveau Testament)|saint Joseph]]<ref>{{Lien web|url=http://www.saint-joseph.org/library/File/pdf/canonisation_frere_andre/Fiche%20_medias__Faits%20saillants%20de%20lhistoire%20de%20lOSJ_FR_FINAL.pdf|titre=Vers la canonisation de frère André : Quelques faits saillants de l’histoire de l’Oratoire Saint-Joseph |auteur=Oratoire Saint-Joseph |année=2010 |éditeur= |consulté le=2 août 2011}}</ref>, la [[Basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde de Montréal|cathédrale Marie-Reine-du-Monde]], la [[Basilique Notre-Dame de Montréal|basilique Notre-Dame]] et la [[Basilique Saint-Patrick de Montréal|basilique Saint-Patrick]]. Le [[cimetière Notre-Dame-des-Neiges|cimetière catholique Notre-Dame-des-Neiges]] situé sur le flanc nord du [[mont Royal]] est le plus grand cimetière au Canada<ref>{{Lien web|url= http://www.cimetierenddn.org/fr/cimetiere/historique.aspx |titre=Cimetière Notre-Dame-des-Neiges - Historique
|auteur= Cimetière Notre-Dame-des-Neiges |éditeur= |consulté le=2 août 2011}}</ref>. L’Église catholique trouve la majorité de ses fidèles au sein de la majorité [[canadiens français|canadienne-française]] et des communautés et descendants d'origine [[Irlando-Québécois|irlandaise]], [[Italo-Québécois|italienne]], portugaise, polonaise et haïtienne. La communauté protestante est principalement [[Église anglicane|anglicane]]<ref>{{Lien web|url= http://www.consulfrance-montreal.org/spip.php?article665|titre=Religion - Consulat général de France à Montréal|auteur=Consulat général de France à Montréal
|éditeur= |consulté le=2 août 2011}}</ref> et la communauté orthodoxe compte la majorité de ses membres auprès des communautés grecques, russes et roumaines.
Presque absent avant la seconde moitié du {{XXe siècle}}, l'[[islam]] a connu une forte progression au Québec depuis l’élimination de la discrimination racialiste dans les politiques d’immigration canadiennes en 1962<ref name="Daher5">{{Ouvrage|prénom1=Ali |nom1=Daher |titre=Les musulmans au Québec |éditeur= |lien éditeur= |lieu= |jour=4 |mois=juin |année=2003 |passage=5 |lire en ligne=http://classiques.uqac.ca/contemporains/daher_ali/musulmans_au_quebec/Musulmans_au_Quebec.pdf |consulté le=2 août 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.cic.gc.ca/francais/ressources/publications/patrimoine/chap-6.asp#chap6-1 |titre=Les artisans de notre patrimoine : La citoyenneté et l’immigration au Canada de 1900 à 1977 |auteur=Citoyenneté et Immigration Canada |année=2000 |consulté le=2 août 2011}}</ref>. On compte aujourd'hui plus de pratiquants musulmans que de pratiquants catholiques à Montréal<ref>{{Ouvrage| langue = fr | prénom1 = Lucie K.| nom1 = Morisset | prénom2 = Luc| nom2 = Noppen| prénom3 = Thomas| nom3 = Coomans | titre = Quel avenir pour quelles églises?| éditeur = Presses de l'Université du Québec | lien éditeur = Presses de l'Université du Québec | lieu = Québec | année = 2006 | volume = 3 | pages totales = 608 | passage = 87 | isbn = 2760514315}}</ref>. Entre 2001 et 2011, la population musulmane a presque doublé dans la ville, passant de {{formatnum:81000}} croyants à {{formatnum:155000}} en l'espace de 10 ans<ref name="StatReligion2011"/>. Cette tendance est principalement due à l'immigration en provenance des [[pays musulmans]], principalement de l'[[Algérie]], du [[Maroc]], de la [[Tunisie]] et du [[Liban]]<ref name="Daher5"/>. Contrairement à la [[Islam en France|France]], l'[[Islam en Allemagne|Allemagne]] ou au [[Islam au Royaume-Uni|Royaume-Uni]], il n'y a pas de domination d'un groupe ethnique musulman particulier à Montréal<ref name="Daher6">{{Ouvrage|langue=fr |prénom1=Ali |nom1=Daher |titre=Les musulmans au Québec |éditeur= |lien éditeur= |lieu= |jour=4 |mois=juin |année=2003 |passage=6 |lire en ligne=http://classiques.uqac.ca/contemporains/daher_ali/musulmans_au_quebec/Musulmans_au_Quebec.pdf |consulté le=2 août 2011}}</ref> ; 70 % des musulmans de Montréal sont [[sunnites]] et 30 % sont [[chiites]]<ref name="Daher11">{{Ouvrage|langue=fr |prénom1=Ali |nom1=Daher |titre=Les musulmans au Québec |éditeur= |lien éditeur= |lieu= |jour=4 |mois=juin |année=2003 |passage=11 |lire en ligne=http://classiques.uqac.ca/contemporains/daher_ali/musulmans_au_quebec/Musulmans_au_Quebec.pdf |consulté le=2 août 2011}}</ref>. On compte un peu plus d'une cinquantaine de lieu de cultes musulmans dans la grande région de Montréal<ref name="Daher6"/>.
La communauté [[Juifs|juive]] ([[Athéisme juif|juifs laïcs]] et [[Judaïsme orthodoxe|juifs orthodoxes]]) de Montréal, établie principalement depuis le [[Ancien quartier juif de Montréal|début du {{s-|XX|e}} à Montréal]], est principalement concentrée dans les arrondissements d'Outremont, de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et de Saint-Laurent ; autour des villes enclavées de Côte-Saint-Luc et Hampstead oû ils sont majoritaires<ref name=AnnuaireStat>Ville de Montréal, ''Annuaire statistique de l’agglomération de Montréal'', [http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/mtl_stats_fr/media/documents/ANNUAIRE%20STATISTIQUE_SEPT07.PDF consulté en ligne] le {{1er}} août 2011. {{p.|41}}</ref>. On compte {{formatnum:80000}} juifs dans la ville de Montréal et plus de {{formatnum:120000}} sur l'île de Montréal<ref name="AnnuaireStat"/>.
Montréal accueille également de petites communautés [[Bouddhisme|bouddhistes]], [[sikhisme|sikhs]], [[Bahaïsme|bahá'íes]], [[témoins de Jéhovah]] et [[Hindouisme|hindoues]].
=== Éducation ===
{{...}}
Montréal est constamment en tête de file des meilleures villes étudiantes au monde. Ainsi en 2013, selon ''The Economist'', Montréal se classe au premier rang mondial comme destination pour des études à l'étranger, devant [[Londres]]<ref>[http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201307/17/01-4671462-montreal-premier-de-classe-pour-les-etudiants-etrangers.php Montréal premier de classe pour les étudiants étrangers]</ref>. Selon le palmarès 2013 de ''QS Best Student Cities'', la ville se classerait première au Canada, seconde en Amérique du Nord et neuvième au niveau mondial<ref>[http://www.nouvelles.umontreal.ca/international/udem-dans-le-monde/20131121-montreal-parmi-les-meilleures-villes-universitaires-au-monde.html Montréal parmi les meilleures villes universitaires du monde]</ref>. Avec plus de {{formatnum:170000}} étudiants, la ville est au deuxième rang des métropoles nord-américaines quant au nombre d'étudiants universitaires par habitant<ref>[http://www.montrealinternational.com/organisations-internationales/pourquoi-choisir-montreal/ Pourquoi choisir Montréal?]</ref>. En 2011, plus de 60 % de la population montréalaise détenait un certificat, diplôme ou grade de niveau postsecondaire<ref>[http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6897,67881574&_dad=portal&_schema=PORTAL Niveau de scolarité de la population de 15 ans et plus, agglomération de Montréal, 2011]</ref>.
==== Enseignement primaire et secondaire ====
{{Article détaillé|Liste des écoles secondaires de Montréal|Liste des écoles primaires de Montréal}}
Dès 1658 sera fondée par [[Marguerite Bourgeoys]] une première école catholique, sur l'actuelle rue Saint-Dizier dans le [[Vieux-Montréal]].
La ville compte en 2014 un total de 268 écoles primaires (233 francophones et 35 anglophones), 75 écoles secondaires (58 francophones, 16 anglophones et 1 bilingue), 26 centres d'éducation aux adultes et (14 francophones et 12 anglophones) ainsi que 37 écoles spécialisées<ref>[http://www.csdm.qc.ca/~/media/PDF/Carte_etablissements_scolaire_0809.ashx Carte et liste de tous les établissements de la CSDM] {{quoi}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.emsb.qc.ca/fr/pdf_fr/2012-2013/LIST%20OF%20SCHOOLS%202012-2013-09-24.pdf Commission scolaire English-Montréal - List of schools 2012-2013]</ref>, regroupées à même :
* la [[commission scolaire de la Pointe-de-l'Île]]
([[Montréal-Nord]],
[[Saint-Léonard (Montréal)|Saint-Léonard]],
[[Anjou (Montréal)|Anjou]] et
[[Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles]]);
finalement
* la [[commission scolaire Lester-B.-Pearson]] et la [[commission scolaire English-Montréal]] sont pour les anglophones {{cit}}.
==== Enseignement collégial ====
{{Article détaillé|Liste des établissements d'enseignement collégial de l'agglomération de Montréal}}
Montréal compte 24 établissements d'enseignement collégial sur son territoire : treize [[Collège d'enseignement général et professionnel|collèges d’enseignement général et professionnel (cégep)]], neuf collèges privés et deux établissements de niveau collégial en formation professionnelle.
==== Universités et recherche ====
[[Fichier:Mcgill ArtsBuilding cropped.jpg|thumb|Le pavillon des arts de l'[[université McGill]]]]
[[Fichier:Université de Montréal cropped.jpg|thumb|L’[[université de Montréal]], sur le flanc nord du [[mont Royal]]]]
* L’'''[[Université de Montréal]]''' (UdeM) est l’une des dix grandes [[Liste des universités du Canada|universités du Canada]], en plus d’être la plus importante du [[Québec]]{{référence souhaitée}}. Elle est la première université francophone canadienne et la deuxième plus grande au monde après la [[Sorbonne]], en [[France]]. {{refsou}} Selon le [[Times Higher Education|Times Higher Education Supplement]], elle serait l’une des 100 meilleures universités au monde<ref>[http://nouvelles.umontreal.ca/content/view/1860/131/ L’Université de Montréal parmi les 100 meilleures universités au monde], Université de Montréal, {{date|9|octobre|2008}}</ref>. L'université de Montréal a deux écoles affiliées, '''[[École des hautes études commerciales de Montréal|HEC Montréal]]''' et l’'''[[École polytechnique de Montréal]]''', toutes deux situées sur le campus. Le [[Centre hospitalier de l’Université de Montréal]] (CHUM), qui devrait déménager au centre-ville au cours des prochaines années, regroupe actuellement l’[[Hôtel-Dieu de Montréal|Hôtel-Dieu]], l’[[Hôpital Notre-Dame de Montréal|Hôpital Notre-Dame]] et l’[[Hôpital Saint-Luc]], en plus du nouveau [[Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal]] (CRCHUM).
* L’'''[[Université du Québec à Montréal]]''' (UQAM) fait partie du réseau public de l’[[Université du Québec]]. Son campus principal est situé au cœur du quartier latin de Montréal, près des rues [[Rue Saint-Denis (Montréal)|Saint-Denis]] et [[Rue Sainte-Catherine (Montréal)|Sainte-Catherine]]. L’UQAM comprend plusieurs écoles affiliées, notamment l'[[École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal|École des sciences de la gestion]] (ESG), l'[[École de design de l'UQAM|École de design]], la [[TÉLUQ]] et l'[[École supérieure de mode de Montréal]]. L'[[École nationale d'administration publique]] (ÉNAP), l'[[École de technologie supérieure]] (ÉTS), ainsi que l'[[Institut national de la recherche scientifique]] (INRS) sont quant à eux affiliés au réseau de l'[[Université du Québec]].
* L’'''[[Université McGill]]''' a la réputation d’être plus traditionnelle qu’avant-gardiste{{référence souhaitée}}. Elle est l'une des universités les plus anciennes du [[Canada]]{{référence souhaitée}} et est considérée comme l’une des universités canadiennes les plus prestigieuses au monde, comptant parmi les meilleures universités de l’[[Amérique du Nord]] et celles du monde de tradition anglaise. Selon le ''{{lang|en|[[Times Higher Education|Times Higher Education Supplement]]}}'', l'Université McGill est l'une des meilleures [[Liste des universités du Canada|universités canadiennes]] et l’une des 20 meilleures au monde<ref>http://www.huffingtonpost.ca/2013/09/10/university-rankings_n_3900829.html</ref>{{,}}<ref>http://www.theglobeandmail.com/news/national/education/mcgill-ranks-no-17-among-worlds-top-universities/article600428/</ref>. L'Université McGill est située au cœur du centre-ville, à proximité du ''[[ghetto McGill]]'', quartier à forte population étudiante. Elle est associée au [[Collège Marianopolis]] pour son programme de musique. L'[[Hôpital Royal Victoria]], situé sur le campus, fait partie, avec l'[[Hôpital général de Montréal]] et de l'[[Hôpital général juif]], du [[Centre universitaire de santé McGill]] (CUSM). À partir de 2015, des déménagements massifs de patients et de personnels ont lieu vers le nouveau site Glen, à proximité de la station de métro [[Vendôme (métro de Montréal)|Vendôme]]. En plus de son campus du centre-ville de Montréal, l'Université McGill détient le [[Campus Macdonald]] dans l'[[Ouest de l'Île]], à [[Sainte-Anne-de-Bellevue]].
* L’'''[[Université Concordia]]''', de réputation plus moderne et ouverte à tous, est officiellement bilingue : les élèves peuvent remettre leurs travaux et faire leurs examens en français ou en anglais. Concordia est actuellement en expansion, avec la construction et l’acquisition de nouveaux édifices, dont le moderne pavillon d’informatique, génie électrique et arts, ainsi que l’édifice historique de l’ancien couvent des Sœurs grises. L'Université Concordia est composée du campus Sir-George-Williams dans le [[centre-ville de Montréal]] (station de [[Guy-Concordia (métro de Montréal)|métro Guy-Concordia]]) et du campus Loyola dans le quartier résidentiel de [[Notre-Dame-de-Grâce]] (station de [[Vendôme (métro de Montréal)|métro Vendôme]]).
=== Sports ===
{{Article détaillé|Sport à Montréal}}
[[Fichier:Olympiastadion Montreal.jpg|thumb|[[Stade olympique de Montréal|Stade olympique]], dont la tour fut terminée après les jeux olympiques]]
[[Fichier:Montreal F1.jpg|thumb|[[Grand Prix automobile du Canada|Grand prix du Canada]], sur le [[circuit Gilles-Villeneuve]]]]
[[Fichier:11th FINA World Championships.JPG|thumb|[[Championnats du monde de natation 2005|Les {{11e}} championnats du monde]] {{cit}} [[Fédération internationale de natation|FINA]], 2005]]
==== Événements sportifs ====
Au cours de son histoire, Montréal a été l’hôte de plusieurs événements sportifs majeurs, dont les [[jeux olympiques d'été de 1976]], les championnats mondiaux [[Championnats du monde d'escrime 1967|d’escrime en 1967]], [[Championnats du monde de cyclisme sur piste|de cyclisme sur piste]] en 1974, [[Championnats du monde d'aviron|d’aviron]] en 1984, [[Championnats du monde de natation 2005|de natation en 2005]], la [[Tournoi de tennis du Canada|coupe Rogers]] de tennis, le [[Grand Prix automobile du Canada|grand prix du Canada]] de [[Formule 1]].
Jeux olympiques :
* Les [[jeux olympiques d'été de 1976]]<ref>{{Lien web|auteur=Comité international olympique |titre=Montréal 1976 |url=http://www.olympic.org/fr/montreal-1976-olympiques-ete |consulté le=20 juillet 2011}}</ref>{{,}}<ref>''Montréal à l'heure de l'olympisme'', Radio-Canada, [http://archives.radio-canada.ca/sports/olympisme/dossiers/1307/ consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>.
Course automobile :
* [[Grand Prix automobile du Canada|Grand prix du Canada]] de [[Formule 1]] (sur le [[circuit Gilles-Villeneuve]]) de 1978 à 2008<ref>Doré, Yvon, Grand Prix du Canada, l’Encyclopédie Canadienne, [http://www.thecanadianencyclopedia.com/fr/article/canadian-grand-prix/ consultée en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>. Après une interruption en 2009, le Grand Prix du Canada a lieu de nouveau depuis 2010<ref>''À Montréal pour cinq ans'', Radio-Canada, 27 novembre 2009, [http://www.radio-canada.ca/sports/sports_motorises/2009/11/27/003-montreal-retour-vendredi.shtml consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref> ; [[Fichier:Logo Montréal 1976.png|thumb|216x216px|Logo des [[Jeux olympiques d'été de 1976|jeux olympiques de Montréal 1976]]]]
* [[National Association for Stock Car Auto Racing|Nascar]] [[Nationwide Series]] (sur le [[circuit Gilles-Villeneuve]]), de 2007 à 2012<ref>''NAPA Auto Parts 200 : présentation'', US racing, août 2009, [http://www.us-racing.com/Info-2009-08-26-napa-auto-parts-200-presentation.html consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>;
* [[Nascar Canadian Tire|Nascar Canadian Tire Series]] (sur le circuit Gilles-Villeneuve), depuis 2007<ref>''Canadian Tire Series: All-Time Race Results'', hometracks.nascar.com, [http://hometracks.nascar.com/records/NCATS_All_Time_Race_Results consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>.
Cyclisme :
* La [[coupe du monde cycliste féminine de Montréal]], depuis 1998
* Le [[Tour de l'île de Montréal]], depuis 1985
* Le [[Grand Prix Cycliste de Montréal]] (Pro Tour de l'UCI), depuis 2010
Golf :
* Le [[championnat de Montréal]] du circuit [[Champions Tour]] de la PGA s'établit à Montréal en 2010 et, cela pour plusieurs années consécutives<ref>[http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2010/04/c6685.html Le Circuit des champions de la PGA s'établit à Montréal pour plusieurs années]</ref>. (Il y a déjà eu des éditions de 1904, 1908, 1913, 1926, 1935, 1946, 1950, 1956, 1959, 1967, 1997 et 2001 — mais jamais un tournoi consacré à Montréal pour plusieurs années.)
* {{7e}} [[Presidents Cup]], du [[27 septembre|27]] au {{date|30|septembre|2007}} {{refsou}}.
Marathon :
* Le [[marathon de Montréal]], depuis 2003<ref>Guibourgé, Delphine, ''{{20e}} édition du Marathon Oasis de Montréal'', Bibliothèques publiques Montréal, 31 août 2010, [http://encyclo.bibliomontreal.com/?p=20 consulté en ligne] le {{1er}} août 2010.</ref>.
Natation :
* {{XIe}} [[championnats du monde de natation 2005]] [[Fédération internationale de natation|FINA]] du [[17 juillet|17]] au {{date|31|juillet|2005}}<ref>''Montréal 2005 - Championnats du monde des sports aquatiques'', Radio-Canada, [http://www.radio-canada.ca/FINA2005/index.shtml consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>{{,}}<ref>''Héritage culturel et patrimonial'', Parc Jean-Drapeau, [http://www.parcjeandrapeau.com/heritage_culturel_patrimonial.html consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>.
Soccer :
* [[Coupe du monde de football des moins de 20 ans 2007]] (10 matchs en juillet 2007)<ref>[http://fr.fifa.com/u20worldcup/destination/cities/city=3638/index.html FIFA.com - Montréal]</ref>.
* [[Coupe du monde de football féminin 2015]] (9 matchs).
Tennis :
* [[Tournoi de tennis du Canada|Masters de tennis du Canada]], depuis 1989. Lors des années paires Montréal reçoit les femmes ([[WTA Tour|WTA]]), alors que les années impaires Montréal reçoit les hommes ([[ATP World Tour|ATP]]) En 2009, le [[Tournoi de tennis du Canada (ATP 2009)|tournoi de la coupe Rogers]] établit un record d'assistance, devenant le premier tournoi d'une semaine à attirer une affluence de plus de {{formatnum:200000}} spectateurs. C'était également la première fois que les huit meilleurs joueurs au monde, selon le classement ATP, se retrouvaient tous en quart-de-final. {{Refsou}}
Jeux du Québec :
* Montréal a accueilli les [[Jeux du Québec]] durant les hivers [[1972]], [[1977]], [[1983]] et les étés [[1997]] et [[2001]]. {{Refsou}}
Outgames mondiaux :
* Montréal a accueilli les premiers [[Outgames mondiaux 2006|Outgames mondiaux]] [[Gay (homosexualité)|gais]] du [[29 juillet]] au {{date|5|août|2006}} sous le nom de ''Rendez-vous Montréal 2006''.
==== Équipes sportives majeures ====
Le sport professionnel à Montréal constitue une dimension essentielle de l'intégration de Montréal au continent nord-américain. Montréal possède plusieurs équipes sportives professionnelles qui sont des franchises de grandes ligues continentales.
Franchises sportives majeures actuelles :
{| class="wikitable"
|-
! scope="col" | Club
! scope="col" | Ligue
! scope="col" | Enceinte
! scope="col" | Fondation
! scope="col" | Championnats
|-
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Canadiens de Montréal]]<ref>{{Lien web |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=4276,37211624&_dad=portal&_schema=PORTAL |titre=Les Canadiens de Montréal 1909 – 2009 |auteur=Mariane Engrand |éditeur=ville de Montréal |consulté le=9 juillet 2009}}</ref>
| [[Ligue nationale de hockey|LNH]] (hockey)
| [[Centre Bell]]
| [[1909]]
| 24
|-
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Alouettes de Montréal]]
| [[Ligue canadienne de football|LCF]] (football)
| [[Stade Percival-Molson]]
| [[1946]]
| 7
|-
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Impact de Montréal]]
| [[Première division des United Soccer Leagues|Première division USL]] (1993-2011) [[Major League Soccer|MLS]] (2012) ([[Football|Soccer]])
| [[Stade Saputo]]
| [[1993]]
| 3
|-
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Royal de Montréal]]
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Expos de Montréal]]
| [[Ligue majeure de baseball|MLB]]
| [[Stade olympique de Montréal]]
| [[1969]]-[[2004]]
| 0
|-
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Maroons de Montréal]]
| [[Ligue nationale de hockey|LNH]]
| [[Forum de Montréal]]
| [[1924]]-[[1938]]
| 2
|-
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Express de Montréal]]
| [[National Lacrosse League|Ligue Nationale de Crosse]]
| [[Centre Bell]]
| [[2004]]
| 0
|-
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Roadrunners de Montréal]]
| [[Roller Hockey International|Ligue Nationale de Roller-Hockey]]
| [[Centre Bell|Centre Molson]]
| [[1996]]-[[1999]]
| 0
|-
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Manic de Montréal]]
| [[North American Soccer League (1968-1984)|Ligue nord-américaine de soccer (LNAS)]]
| [[Stade olympique]]
| [[1981]]-[[1983]]
| 0
|-
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Machine de Montréal]]
| [[NFL Europa|World League of American Football]]
| [[Stade olympique]]
| [[1991]]-[[1992]]
| 0
|-
! style="text-align: left; font-weight: normal;" scope="row" | [[Club de hockey junior de Montréal|Junior de Montréal]]
| [[Ligue de hockey junior majeur du Québec|LHJMQ]] (hockey)
| [[Auditorium de Verdun]]
| [[2008]] - [[2011]]
| 0
|}
==== Les Montréalais et le sport ====
Les Montréalais pratiquent plusieurs types d'activités sportives sur une base récréative grâce à la présence de nombreux clubs sportifs amateurs et associations sportives locales. La popularité des sports y est aussi favorisée par l'existence d'un réseau de terrains extérieurs et d'installations intérieures (aréna, gymnase, terrain intérieur de soccer)<ref>{{Lien web |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,85637573&_dad=portal&_schema=PORTAL |titre=Montréal - Sports et loisirs |éditeur=ville de Montréal |consulté le=5 janvier 2012}}</ref>. L'hiver, des anneaux de glace et des patinoires sont aménagés à l'extérieur<ref>{{Lien web |url=http://patinermontreal.ca |titre= Patinoires extérieures à Montréal}}.</ref>. Le [[lac aux Castors]]<ref>{{Lien web |url= http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_dad=portal&_pageid=174,31261628&_schema=PORTAL |titre= La patinoire réfrigérée du Lac-aux-Castors ouvre le 6 décembre ! |éditeur= [http://ville.montreal.qc.ca/ ville de Montréal]}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/archives/2005/12/20051224-114421.html |titre= Lac des Castors : Une nouvelle patinoire réfrigérée à Montréal |date=24 décembre 2005 |éditeur= [http://tvanouvelles.ca/ TVA Nouvelles]}}.</ref> sur le [[Parc du Mont-Royal|mont Royal]] et l'anneau de glace dans le [[Vieux-Port de Montréal|vieux-port]]<ref>{{Lien web |url= http://www.vieuxportdemontreal.com/la-patinoire-des-quais.html |titre= La patinoire des Quais |éditeur = [http://www.vieuxportdemontreal.com Quais du Vieux-Port de Montréal]}}.</ref> permettent aux Montréalais de renouer avec la pratique du [[patinage]] dans une ambiance familiale. Le [[ski de fond]] est également une activité populaire et plusieurs centaines de kilomètres de sentiers balisés sont entretenus par la ville dans les parcs<ref>{{Lien web |url=http://www11.ville.montreal.qc.ca/sherlock2/servlet/template/sherlock%2CAfficherDocumentInternet.vm/nodocument/153 |titre=Montréal - Ski de fond et ski en pas de patin |site= |auteur= ville de Montréal |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>.
=== Société civile et droits civiques ===
{{Article détaillé|Village gai (Montréal)|Quartier du Red Light de Montréal}}
== Économie ==
[[Fichier:Bank of Montreal 1 db.jpg|thumb|L'édifice de la [[Banque de Montréal]] face à la [[Place d'Armes (Montréal)|place d'Armes]], dans le [[Vieux-Montréal]].]]
{{Article détaillé|Économie de Montréal|Quartier international de Montréal|Quartier de l'innovation|Cité du Multimédia|Pôle des Rapides}}
Seconde métropole du [[Canada]], Montréal demeure un centre culturel, industriel, commercial et financier très important, dont la prospérité repose « sur des échanges soutenus de biens avec des marchés régionaux et internationaux »<ref>{{Ouvrage|auteur=Équipe du Plan de transport |titre=Plan de transport de Montréal. Portrait et diagnostic: note technique 9: Transport des marchandises |éditeur=ville de Montréal |mois=juillet |année=2005 |lieu=Montréal |pages=24 |lire en ligne=http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/transport_v2_fr/media/documents/Transport_des_marchandises.pdf |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>. Elle est également une importante ville portuaire, au débouché de la voie maritime du [[Fleuve Saint-Laurent|Saint-Laurent]] qui la relie aux centres industriels des [[Grands Lacs (Amérique du Nord)|Grands Lacs]]. En tant que [[port]] le plus important de l’Est du [[Canada]], c’est un point de transbordement pour les [[céréale]]s, les produits [[pétrole|pétroliers]], la machinerie et les produits manufacturés. Pour cette raison, la ville fait partie de l’axe principal des [[chemin de fer|chemins de fer]] canadiens et demeure une ville ferroviaire très importante<ref>{{Ouvrage|prénom1=Marie-Josée |nom1=Lessard |directeur1=oui |titre=Les atouts et les forces de la région de Montréal pour le transport des marchandises: diagnostic |mois=novembre |année=2000 |éditeur=Comité interrégional pour le transport des marchandises |lieu=Montréal |passage-2-4 |lire en ligne=http://www.citm-transport.org/pdf/Atouts-diagnostic.pdf |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>.
[[Fichier:1981 ave McGill College.jpg|thumb|L'édifice de la [[Banque nationale de Paris]] et de la tour de la [[Banque Laurentienne]] sur l'avenue McGill College entre le [[boulevard De Maisonneuve]] et la [[rue Sherbrooke]]]]
La ville et sa région immédiate possèdent l'économie la plus diversifiée au Canada<ref>{{Ouvrage|prénom1=Desmond |nom1=Beckstead |prénom2=Mark |nom2=Brown |titre=De Labrador City à Toronto : la diversité industrielle des villes canadiennes, 1992 à 2002 |numéro dans collection=11-624-MIF-2003-003 |éditeur=Statistique Canada |lieu=Ottawa |année=2003 |isbn=0-662-75012-8 |passage=4 |lire en ligne=http://dsp-psd.pwgsc.gc.ca/Collection/CS11-624-3-2003F.pdf |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>. Les industries montréalaises incluent les [[télécommunications]], l’[[aéronautique]], la [[Pharmacie|pharmaceutique]], les [[Technologie|hautes technologies]], les [[études supérieures au Canada|études supérieures]] (avec quatre universités), les [[jeu vidéo|jeux vidéo]], le [[textile]], la [[mode (habillement)|mode]], l’[[électronique]], le [[:Catégorie:Constructeur de matériel de transport|matériel de transport]], le [[tabac]] et l’[[imprimerie]]. Parmi les entreprises importantes ou particulièrement connues de la région montréalaise, on peut citer [[Bombardier (entreprise)|Bombardier]], [[Hydro-Québec]], [[Bell Canada Entreprises|BCE]], [[Power Corporation du Canada|Power Corporation]], le [[Canadien National]], la [[Banque nationale du Canada]], [[Air Canada]], [[Rio Tinto Alcan]], [[SNC-Lavalin]], [[Saputo]], [[Groupe CGI|CGI]], [[Québecor]], [[Domtar]], [[Air Transat]], [[Transcontinental inc.|Transcontinental]] et [[Metro Inc.|Métro Richelieu]].
De plus, plusieurs organisations travaillent au rayonnement économique de Montréal : la [[Chambre de commerce du Montréal métropolitain]] au niveau de la concertation des gens d'affaires, [[Montréal International]] pour attirer organismes internationaux et investisseurs étrangers ainsi que [[Tourisme Montréal]] pour faire la promotion du tourisme vers Montréal.
Montréal est devenu l’un des cinq pôles mondiaux de [[Programmation de jeux vidéo|développement de médias numériques interactifs]] avec 85 entreprises et 5300 emplois<ref>{{Lien web |url=http://argent.canoe.ca/lca/infos/quebec/archives/2007/11/20071126-174034.html |titre=Le géant Eidos inaugure un nouveau studio à Montréal |site=argent.canoe.ca |en ligne le=26 novembre 2007 |consulté le=30 juillet 2011}}</ref>, dont [[Ubisoft]], [[Gameloft]], [[THQ]], [[Electronic Arts]] et [[Eidos Interactive|Eidos]].
En [[2010]], Montréal était classée au {{19e}} rang mondial pour sa qualité de vie selon le magazine [[Royaume-Uni|britannique]] ''Monocle''<ref>{{Article |prénom1=Chloé |nom1=Woitier |titre=Munich, la ville la plus agréable du monde |périodique=le Monde |jour=10 |mois=juin |année=2010 |url texte=http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2010/06/18/munich-la-ville-la-plus-agreable-du-monde_1374251_3238.html |consulté le=18 juin 2010}}</ref>.
En [[2011]], l'[[Union des associations internationales]] classe Montréal au premier rang en Amérique des villes accueillant des évènements associatifs internationaux. De plus, le [[Palais des congrès de Montréal]] fut en [[2012]] finaliste pour le prix APEX du meilleur centre de congrès au monde<ref>{{Article |titre=Événements internationaux: Montréal au premier rang en Amérique |périodique=Les affaires |jour=6 |mois=août |année=2012 |url texte=http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/tourisme/evenements-internationaux-montreal-au-premier-rang-en-amerique/547291 |consulté le=9 septembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=AIPC Apex Award 2012|url=http://www.aipc.org/awards_2010.php |consulté le=9 septembre 2012}}</ref>.
=== Statistiques ===
[[Fichier:Boulevard De Maisonneuve.JPG|thumb|240px|Boulevard De Maisonneuve et la piste cyclable Claire Morissette, derrière la [[Place des Arts]] en regardant vers l'ouest en mai 2010]]
En mai 2014, le [[taux de chômage]] est 8 % sur l’île de Montréal<ref>http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/profil06/societe/marche_trav/indicat/tra_mens06.htm</ref>, avec un [[taux de pauvreté]] de 14 % dans la ville en 2012<ref name="Pauvreté2012">Laurent Dionne, ''Rapport annuel Signes vitaux du Grand Montréal, [http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2012/10/20121002-201757.html Pauvreté: Montréal traîne de la patte]'', [[TVA Nouvelles]], 2 octobre 2012.</ref>. Les taux les plus élevés se rencontrent dans les arrondissements de Ville-Marie, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Villeray-Saint-Michel-Parc Extension, Verdun, Sud-Ouest, Lasalle et Montréal-Nord<ref name="mont">{{Lien web|url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=95,17411564&_dad=portal&_schema=PORTAL|titre=Atlas socioéconomique 2008|auteur= Guy Bédard, ville de Montréal|éditeur= |consulté le=14 avril 2013}}</ref>.
Selon un rapport du Centre d'étude sur la pauvreté et l'exclusion, depuis 1997 la pauvreté a reculé partout au Québec sauf à Montréal<ref>http://argent.canoe.ca/nouvelles/affaires/deux-fois-plus-pauvres-montreal-30012013</ref>. Il y aurait 30000 itinérants a Montréal selon un rapport fédéral<ref>http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2011/11/20111110-171605.html</ref>.
Les secteurs d’activités de la population montréalaise sont<ref name="mont"/> :
* Services à la production : 14,2 % ;
* Services de distribution : 9,2 % ;
* Services à la consommation : 25 % ;
* Services gouvernementaux, d’enseignement et de santé : 20,8 % ;
* Secteur manufacturier : 16,8 % ;
* Secteur de la construction : 2,7 %.
=== Secteur tertiaire ===
==== Tourisme ====
{{Article détaillé|Tourisme à Montréal}}
[[Fichier:Vieux-Port, Montréal.JPG|thumb|240px|[[Vieux-Montréal]] vu du Vieux-Port]]
En 2012, l'agglomération de Montréal a accueilli plus de {{formatnum:7879000}} touristes, en hausse de 6,5 % depuis 2008<ref>{{en}} {{Lien web|éditeur=ville de Montréal |titre=Volume et dépenses des touristes, agglomération de Montréal, 2008-2012 |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=6897,67889573&_dad=portal&_schema=PORTAL |consulté le=5 février 2014}}</ref>.
''{{lang|en|Traveler's Digest}}'' et ''AskMen.com'' ont classé Montréal parmi les {{citation|29 villes à visiter}} dans le monde<ref>{{en}} {{Lien web|site=AskMen.com |titre=Top 29 Cities to Visit: No. 26 - Montreal |url=http://www.askmen.com/specials/2011_top_29/26-montreal.html |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>.
==== Finance ====
Montréal possède un marché boursier important, avec la [[bourse de Montréal]]. Depuis le {{date|7|décembre|2005}}, la bourse de Montréal s’est unie au [[Chicago Climate Exchange]], dans la foulée de la Conférence concernant la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), afin de créer le [[marché climatique de Montréal]], un marché de produits environnementaux<ref>{{Lien web |url=http://www.mcex.ca/aboutGhg_canCarbonMarket_fr |titre=Marché du carbone au Canada |éditeur=Marché climatique de Montréal |consulté le=30 juillet 2011}}</ref>.
==== Organisations internationales ====
Deuxième ville [[Organisation des Nations unies|onusienne]] et deuxième ville consulaire d'Amérique du Nord, après [[New York]]<ref>{{Ouvrage|titre=Visez l'or: Indicateurs d'attractivité pour les organisations internationales 2010-2011|auteur=Montréal International |éditeur=Montréal International |lieu=Montréal |année=2010 |lire en ligne=http://mi.akufendev.ca/content/uploads/files/20112010/Indicateurs_OI_fr.pdf |passage=5 |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>, la ville possède près de 72 sièges d’organisations internationales, dont 67 [[Organisation non gouvernementale|organisations non gouvernementales]] (ONG)<ref>{{Lien brisé|url=http://www2.ville.montreal.qc.ca/cmsprod/observatoire_economique/ville/donnees_sociodemographiques/montreal_en_bref?lid=1&pid=1&iid=3&mid=-1#10|titre=Montréal en bref}}</ref>. Parmi celles-ci, on retrouve notamment :
* L’[[Organisation de l'aviation civile internationale|Organisation de l’aviation civile internationale]] (OACI), une agence des [[Organisation des Nations unies|Nations unies]]. Dans l'hémicycle de cette organisation a eu lieu le 25 janvier 2010 la conférence de Montréal sur Haïti, réunissant 14 pays et organisations dans le but de préparer la reconstruction d'Haïti. {{refsou}}
* L’[[Association internationale du transport aérien]] (IATA).
* L’[[Agence mondiale antidopage]] (AMA), un organisme [[Jeux olympiques|olympique]].
* L’[[Institut de statistique de l'UNESCO]] (ISU).
==== Port de Montréal ====
Le port de Montréal, situé sur la rive du [[fleuve Saint-Laurent]] au sud-est de l’île, est le second port en importance au Canada après Vancouver, toutes catégories confondues et le premier en termes de trafic de conteneurs. {{Refsou}} Il accueille aussi bien les navires océaniques que les bateaux plus modestes, à destination des [[Grands Lacs (Amérique du Nord)|Grands Lacs]]. Le trafic de marchandises totalisait près de 26 millions de tonnes métriques de marchandises<ref>{{Lien web |url=http://www.port-montreal.com/site/1_0/1_6_3.jsp?lang=fr |titre=Port de Montréal - Statistiques du trafic annuel 2009-2010 (tonnes métriques) |éditeur=[http://www.port-montreal.com/site/index.jsp?lang=fr port de Montréal] |auteur=[[Port de Montréal]] |consulté le=14 juin 2011}}</ref>.
== Culture et patrimoine ==
{{Article détaillé|Culture à Montréal|Vie nocturne à Montréal}}
=== Parcs et jardins ===
{{Article détaillé|Liste des parcs et espaces verts de Montréal}}
Montréal est dotée d'une quantité appréciable d'[[espaces verts]] ; ses 17 [[Grands parcs de Montréal|grands parcs urbains]] occupent 6 % du territoire de la ville, soit une superficie d'environ {{unité|20|km|2}}.
Parmi ceux-ci, les plus connus et fréquentés sont :
* Le [[parc Jean-Drapeau]] (259 ha), situé sur l'[[Île Sainte-Hélène (Canada)|île Sainte-Hélène]] et l'[[île Notre-Dame]], est un parc public depuis [[1874]].
* Le [[parc du Mont-Royal]] (190 [[hectare|ha]]), situé dans le [[centre-ville de Montréal]], sur le [[mont Royal]], aménagé en [[1876]] par l'architecte-paysagiste américain [[Frederick Law Olmsted]].
* Le [[parc Maisonneuve]] (80 [[hectare|ha]]), situé dans l'arrondissement [[Rosemont–La Petite-Patrie]], à proximité du [[Stade olympique de Montréal]], aménagé en [[1912]].
* Le [[parc Angrignon]] (97 [[hectare|ha]]), situé dans l'arrondissement du [[Le Sud-Ouest|Sud-Ouest]].
* Le [[parc La Fontaine]] (34 [[hectare|ha]]), situé dans le [[plateau Mont-Royal]], aménagé en [[1874]].
* Le [[parc Jarry]] (35 [[hectare|ha]]), situé dans l'arrondissement [[Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension]], aménagé en [[1945]].
Le [[parc olympique de Montréal|Parc olympique]]<ref>{{Ouvrage|titre=Parc olympique, vocation à trois dimensions|auteur=Québec, Régie des installations olympiques |éditeur=Régie des installations olympiques |année=2011 |format=PDF |pages=1 |lire en ligne=http://www.rio.gouv.qc.ca/pdf/F_fiche_Parc_olympique.pdf |consulté le=30 juillet 2011}}</ref> est situé dans l’est de la ville<ref>{{Lien web|titre=Pour se rendre au Parc olympique|auteur=Québec, Régie des installations olympiques |éditeur=Parc olympique |consulté le=30 juillet 2011 |url=http://www.rio.gouv.qc.ca/pub/acces.jsp}}</ref>. On retrouve notamment sur le site le [[Biodôme de Montréal|Biodôme]], l’[[Insectarium de Montréal|Insectarium]], le [[Jardin botanique de Montréal|Jardin botanique]], ainsi que le [[Planétarium de Montréal|Planétarium]], qui ensemble forment l'[[Espace pour la vie]], un complexe muséal qui se veut « repenser le lien qui unit l'être humain à la nature ».
=== Monuments et architecture ===
{{Article détaillé|Vieux-Montréal|Quartier du Musée}}
[[Fichier:Montréal (Vieux-Montréal, rue St Paul) 004 L.D.jpg|thumb|left|Rue Saint-Paul, dans le Vieux-Montréal]]
Dans le sud de l’île, le [[Vieux-Montréal]], déclaré arrondissement historique en [[1964]]<ref>{{Lien brisé|lien=http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=93528|titre=Arrondissement historique de Montréal|auteur=Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec |consulté le 12 avril 2010}}</ref>, constitue le centre historique et offre de nombreux attraits, notamment le [[Vieux-Port de Montréal|Vieux-Port]], la [[place Jacques-Cartier]], l’[[hôtel de ville de Montréal|hôtel de ville]], la [[place d'Armes (Montréal)|place d’Armes]], et la [[Basilique Notre-Dame de Montréal|basilique Notre-Dame]].
Le centre-ville de Montréal recèle plusieurs [[gratte-ciel]] modernes tels le [[1000 De La Gauchetière|1000 de La Gauchetière]], le [[1250 René-Lévesque]], la [[tour CIBC]], et la [[tour de la Bourse]]. Les plus élevés ont été bâtis en 1961-62 et 1992. C'est en 1928 qu'un bâtiment dépasse pour la première fois les {{unité|100|mètres}}, avec l'[[Édifice de la Banque Royale]] ({{unité|121|mètres}}, 22 étages), hauteur surpassée d'un mètre par l'[[Édifice Sun Life]] en 1931<ref>[http://skyscraperpage.com/diagrams/?searchID=46138313 Site officiel des J.O. de 2010.]</ref>. Le premier gratte-ciel inaugurant le « [[Mouvement moderne|style international]] » à Montréal, tout en dépassant {{unité|100|mètres}} de hauteur est la [[Tour Telus (Montréal)|Tour Telus]]<ref>[http://skyscraperpage.com/diagrams/?searchID=46138313&offset=25 Vancouver et les J.O. 2010.]</ref>.
La plus célèbre tour de la ville reste la [[place Ville-Marie]], conçue par l’architecte [[Ieoh Ming Pei]] ([[1962]]), premier gratte-ciel à dépasser les {{unité|150|mètres}} (43 étages, {{unité|188.1|mètres}}), dont la construction a commencé avec le déplacement du centre-ville en son site actuel. Cette tour cruciforme est sise au-dessus d’un centre commercial souterrain qui constitue la plaque tournante de la [[Montréal souterrain|ville souterraine]], l’une des plus grandes au monde. Elle donne ainsi accès à des centaines de commerces, restaurants, bureaux et boutiques intérieures, ainsi qu’au [[Métro de Montréal|réseau de métro]] et aux principaux terminus de transport, le tout à l’abri des intempéries. Seulement sept bâtiments dépassent hors antenne les {{unité|150|mètres}} de hauteur, et un seul les {{unité|200|mètres}}, le 1000 de la Gauchetière avec {{unité|205|mètres}}<ref>[http://skyscraperpage.com/diagrams/?cityID=22 Montreal Skyscraper Diagram.]</ref>.
[[Fichier:Archidiocèse Montréal.JPG|thumb|Centre-ville de Montréal]]
Avec son quartier gai, le [[Village gai (Montréal)|Village]], le plus grand quartier du genre en [[Amérique du Nord]] et l’un des plus grands au monde, Montréal est l’un des pôles de la vie [[Gay (homosexualité)|gaie et lesbienne]] au Canada. Montréal fut choisie, entre [[1999]] et [[2000]], afin de faire partie du groupe sélect de capitales gaies mondiales, comprenant, en 1999, les villes de Montréal, [[Paris]], [[Munich]], [[Manchester]], [[Sydney]] et en 2000, [[Amsterdam]], [[Berlin]], [[Manchester]]. En [[2006]], elle a accueilli les premiers [[Outgames mondiaux]] (Jeux olympiques [[LGBT]])<ref>{{Lien web|éditeur=Premiers Outgames mondiaux Montréal 2006 |titre=Capitale gaie mondiale |url=http://montreal2006.info/capitale_gaie_mondiale.html |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>.
==== Art public ====
{{Article détaillé|Liste de l'art public de Montréal}}
L'art public de la ville se réfère principalement à l’une ou l’autre de ses cultures, la [[francophonie|francophone]] ou l'[[Monde anglo-saxon|anglophone]]. La [[Société Notre-Dame de Montréal]] qui a fondé [[Ville-Marie (ancien nom de Montréal)|Ville-Marie]] est commémorée par un obélisque situé à la [[Place d'Youville (Montréal)|place d’Youville]] et son principal fondateur, [[Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve|Paul Chomedey de Maisonneuve]], par une [[statue]] (le [[monument à Maisonneuve]]) au centre de la [[place d'Armes (Montréal)|place d’Armes]].
Le passage au régime britannique est commémoré par la [[colonne Nelson (Montréal)|colonne Nelson]], un des monuments les plus controversés de la ville, situé sur la [[place Jacques-Cartier]] et représentant pour certains les visées [[impérialisme|impérialistes]] [[Royaume-Uni|britanniques]], ainsi que la statue de la reine [[Victoria du Royaume-Uni|Victoria]], au [[square Victoria]]. Un rappel du ''Canadien de jadis'' se trouve sur la ''Maison du Patriote'', rue Saint-Paul dans le [[Vieux-Montréal]]. Un [[monument]] à ''sir'' [[George-Étienne Cartier]], un des pères de la confédération canadienne, trône à l’entrée du [[parc du Mont-Royal]] (le [[monument à George-Étienne Cartier]]).
==== Patrimoine bâti ====
{{...}}
L’époque des explorateurs français est commémorée par la préservation de deux de leurs maisons. Celle d’[[Antoine de Lamothe-Cadillac|Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac]], fondateur de la ville de [[Détroit (Michigan)|Détroit]] aux [[États-Unis]], se situe à l’angle des rues Notre-Dame et [[Boulevard Saint-Laurent|Saint-Laurent]]. Celle de [[René Robert Cavelier de La Salle]], célèbre explorateur de la région du [[Mississippi (fleuve)|Mississippi]], se trouve à l’angle des rues Saint-Paul et Saint-Pierre, dans le Vieux-Montréal.
[[Claude de Ramezay]], devenu gouverneur de Montréal en 1704, se fit construire l’année suivante une maison qui allait devenir plus tard le quartier général de l’armée d’invasion des rebelles américains, par la suite une cour de justice, ainsi qu’un établissement d'éducation pour finalement devenir définitivement un musée en 1895. La structure a souvent été retravaillée et agrandie, notamment par l’addition en 1903 de la tourelle qui donne au bâtiment sa silhouette, et par la grande rénovation des années 1970 qui a solidifié les fondations. Situé à l’angle des rues Notre-Dame et Saint-Claude, juste en face de l’hôtel de ville, le [[Château Ramezay|musée du Château Ramezay]] est un important lieu d’histoire montréalaise.
Pour plus de détails, il est possible de consulter la liste des édifices et lieux d'intérêt patrimonial montréalais<ref>{{Lien web |url=http://patrimoine.ville.montreal.qc.ca/inventaire/index.php |titre=Grand répertoire du patrimoine bâti de Montréal |éditeur=[http://ville.montreal.qc.ca ville de Montréal] |auteur=[[Ville de Montréal]] |consulté le=5 février 2014}}</ref>.
==== Patrimoine religieux ====
{{Article détaillé|Liste du patrimoine religieux de Montréal}}
La religion, qui fut la raison même de la fondation de la ville {{comment}}<!-- ? -->, possède à Montréal un passé riche et très complexe, qui s'est au fil des années enrichi de nombreuses croyances, outre le catholicisme. {{cit}} La ville est en effet renommée pour sa richesse en églises et temples de toutes dénominations, qui lui ont valu au {{s-|XIX|e}} le surnom de « ville aux cent clochers ».
Parmi les édifices les plus importants historiquement, on trouve notamment l’[[Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal|oratoire Saint-Joseph]], la plus grande église dédiée à ce saint au monde, la [[chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours]], première chapelle de pierre de Montréal ainsi que la [[Basilique Notre-Dame de Montréal|basilique Notre-Dame]], la deuxième plus grande église en [[Amérique]]. {{refsou}}
La [[Pietà]], datant de [[1855]] et située dans le ''Mausolée la Pietà'' du [[cimetière Notre-Dame-des-Neiges]], est une reproduction grandeur nature de la sculpture de [[Michel-Ange]] de la [[basilique Saint-Pierre]] au [[Vatican]].
==== RÉSO : le Montréal souterrain ====
{{Article connexe|Montréal souterrain}}
[[Fichier:Montreal 11 db.jpg|vignette|Le RÉSO, la ville intérieure de Montréal, vue d’entre les métros [[Peel (métro de Montréal)|Peel]] et [[McGill (métro de Montréal)|McGill]].]]
Le [[Montréal souterrain]] (RÉSO), ou ''ville intérieure'', est une alternative urbaine populaire aux extrêmes climatiques de l’hiver froid et de l’été humide. En effet, Montréal possède plus de {{unité|30|km}} de passages piétonniers souterrains permettant de se rendre aux principaux attraits et bâtiments du centre-ville (de la station [[Lucien-L'Allier (métro de Montréal)]] jusqu'au Complexe des sciences Pierre-Dansereau de l'[[Université du Québec à Montréal|UQAM]]) sans jamais s'exposer aux intempéries. {{Douteux|Il constituerait le plus grand réseau souterrain au monde<ref name="RESO">{{Lien web |url=http://www.ovi.umontreal.ca/interieure.html |titre=Observatoire de la ville intérieure - À propos de la ville intérieure |éditeur=[http://www.ovi.umontreal.ca/accueil.html Observatoire de la ville intérieure - Faculté de l'aménagement à l'Université de Montréal] |auteur=[[Université de Montréal]] |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>.|Le métro de Moscou a environ 300 km — sans compter le supposé métro secret.}}
=== Lieux de diffusion culturelle ===
==== Musées ====
{{Article détaillé|Liste des musées et théâtres de Montréal|Muséums nature de Montréal}}
La ville possède de nombreux musées dont la plupart sont regroupés au sein de la [[société des directeurs des musées montréalais]] qui a comme objectif de faire leur promotion et de participer à leur développement<ref>{{Lien web |url=http://www.museesmontreal.org/main.php?t=documents&i=88&l=f&d=1 |titre=Les musées montréalais |site= |auteur= [[Société des directeurs des musées montréalais]] |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.museesmontreal.org/fr/Accueil.htm |titre=Société des directeurs des musées montréalais - Accueil |site= |auteur= [[Société des directeurs des musées montréalais]] |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>. Ces musées présentent tout autant des expositions sur les sciences, l’histoire, les beaux-arts et le patrimoine culturel<ref>{{Lien web |url=http://www.museesmontreal.org/main.php?t=documents&i=88&l=f&d=1 |titre=Musées solidaires et branchés |site= |auteur= [[Société des directeurs des musées montréalais]] |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>. Parmi ces musées, deux institutions ont pour thématique l'art, le [[musée des beaux-arts de Montréal]] et le [[musée d'art contemporain de Montréal]]. Le thème de l'histoire est au centre des expositions de [[Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal]], du [[musée Stewart]] ou du [[château Ramezay]]. Le patrimoine est abordé par plusieurs musées dont le [[musée Marguerite-Bourgeoys]], la [[Maison Saint-Gabriel]] et le [[musée des maîtres et artisans du Québec]]. La thématique des sciences est au cœur des expositions du [[Centre des sciences de Montréal]], de la [[Biosphère (Montréal)|Biosphère de Montréal]] et de quatre musées à vocation scientifique administrés par la ville de Montréal, soit le [[Biodôme de Montréal|Biodôme]], l’[[Insectarium de Montréal|Insectarium]], le [[Jardin botanique de Montréal|Jardin botanique]], ainsi que le [[Planétarium de Montréal|Planétarium]], regroupés au sein de l'[[Espace pour la vie]]<ref>{{Lien web |url=http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5517,27355584&_dad=portal&_schema=PORTAL |titre=Espace pour la vie Montréal - Présentation |site= |auteur= Ville de Montréal |consulté le=31 juillet 2011}}</ref>.
==== Bibliothèques ====
[[Fichier:Grande bibliotheque du Quebec-exterior.jpg|thumb|La [[Grande Bibliothèque du Québec]], depuis la rue Berri.]]
La [[Grande Bibliothèque]] est sise à Montréal, comprenant la collection de la [[Bibliothèque et Archives nationales du Québec|Bibliothèque nationale du Québec]]. Elle comprend les plus vastes collections littéraires au Québec et est, avec plus de 2,9 million d'entrées, la bibliothèque la plus fréquentée de la [[Francophonie]]<ref name="guthrie">Guthrie, Jennifer. La Grande Bibliothèque a 5 ans. ''Métro'' (Montréal), 29 avril 2010, {{p.|10}}.</ref>. La Grande Bibliothèque est située au centre-ville (arrondissement [[Ville-Marie (Montréal)|Ville-Marie]]), au nord du [[quartier latin de Montréal|quartier latin]]. Ouverte depuis le {{date|3|mai|2005}}, elle remplace l’[[Édifice Gaston-Miron|ancienne bibliothèque centrale]] située sur la [[rue Sherbrooke]]. Elle contient notamment la ''collection Saint-Sulpice'', construite à partir de l’année [[1844]] ; ces ouvrages anciens, à caractère patrimonial, doivent nécessairement être consultés sur place. La bibliothèque s’est enrichie au fil des ans de collections privées, telles celles de [[Louis-Joseph Papineau]] et [[Louis-Hippolyte La Fontaine]].
La Ville de Montréal comporte également un vaste réseau de [[Bibliothèques de Montréal|bibliothèques publiques]] composé de 44 bibliothèques de quartier et d'un [[bibliobus]], qui ont pour mission de démocratiser l'accès à l'information, la connaissance, la culture ainsi qu'au savoir.
On retrouve également cinq établissements universitaires ainsi que 24 [[Liste des établissements d'enseignement collégial de l'agglomération de Montréal|établissements d'enseignement collégial]] sur le territoire de Montréal, comportant chacun une ou plusieurs bibliothèques académiques.
La ville fut désignée [[capitale mondiale du livre]] du {{date|23|avril|2005|au Québec}} au {{date|22|avril|2006|au Québec}}<ref>''Célébration de Montréal "Capitale mondiale du livre 2005/2006"'', UNESCO, 13 avril 2005, [http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.php-URL_ID=26443&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.</ref>{{,}}<ref>Montpetit, Caroline, « Montréal : capitale mondiale du livre en 2005 », Le Devoir'', 17 février 2004, [http://www.ledevoir.com/culture/livres/47626/montreal-capitale-mondiale-du-livre-en-2005 consulté en ligne] le {{1er}} août 2011.''</ref>. À cette occasion, elle créa le [[prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal]] qu'elle remet annuellement depuis.
{{Succession/Début|genre=féminin}}
{{Succession/Ligne|couleur2=white
|nom=[[Capitale mondiale du livre]]
|avant=[[Anvers]]
|après=[[Turin]]
|période=[[2005]]}}
{{Succession/Fin}}
{{clr}}
==== Théâtres et salles de spectacle ====
[[Fichier:Roof of Place des Arts, fontain 2005-10-22.JPG|thumb|Fontaine sur l'esplanade de la [[Place des Arts]].]]
Montréal est un important centre de la [[culture québécoise]], internationalement reconnu pour son effervescence culturelle. Le complexe culturel de la [[Place des Arts]] abrite le [[Musée d'art contemporain de Montréal|musée d’art contemporain]] et plusieurs théâtres. Il est le siège de l’[[Opéra de Montréal]] et était celui de l’[[Orchestre symphonique de Montréal]] (OSM). L'OSM loge depuis septembre 2011 dans une salle de concert qui lui est propre, la [[Maison symphonique de Montréal]], construite au coin nord-est du complexe de la Place des Arts. Lieu incontournable du [[cirque contemporain]] et [[nouveau cirque|nouveau]], on y retrouve de nombreux lieux de diffusion et d'enseignement des arts du cirque notamment la [[Tohu, la Cité des arts du cirque|Tohu]], qui regroupe une salle de spectacle circulaire, le siège social du [[Cirque du Soleil]], les bureaux de l'association [[En Piste (Québec)|En Piste]] ainsi que l'[[école nationale de cirque]].
Montréal possède aussi de nombreux théâtres; parmi ceux-ci, on retient notamment le [[théâtre Saint-Denis]], le [[théâtre du Rideau Vert]] ou encore le [[théâtre du Nouveau Monde]], fondé en [[1951]]. Pour la danse, Montréal est un important lieu de création et de diffusion. Parmi les lieux les plus importants en danse contemporaine de Montréal, notons l'[[Agora de la danse]].
==== Maisons de la Culture ====
{{Article détaillé|Maisons de la culture de Montréal}}
Inspiré par le concept français de [[Maison de la Culture]], les 12 [[maisons de la culture de Montréal]] offrent depuis plus de 25 ans une programmation d'événements, de spectacles et d'expositions pour lesquels l'entrée est souvent gratuite.
Depuis 2002, ce réseau s'est agrandi et comporte maintenant 24 diffuseurs (dont 2 diffuseurs métropolitains : La [[Chapelle historique du Bon-Pasteur]] et le [[Théâtre de Verdure (Montréal)|Théâtre de Verdure]]) dans les 19 arrondissements de Montréal. Son nom : réseau Accès culture. Ses membres sont par exemple : [[théâtre Outremont]], salle Jean-Grimaldi, l'Entrepôt, Centre culturel de Verdun. Un diagnostic et un Plan d'action d'une durée de quatre ans (2010-2014) sont à l'étude par la ville de Montréal. Des recommandations d'action ont été déposées au [[Comité exécutif de Montréal|comité exécutif de la ville de Montréal]] en septembre 2010.
=== Festivals et événements ===
{{Article détaillé|Quartier des spectacles|Quartier latin de Montréal|liste des festivals et événements à Montréal}}
[[Fichier:TamTams1c.jpg|vignette|gauche|[[Tam-tams du mont Royal]].]]
[[Fichier:Montreal JBotanique1 tango7174.jpg|vignette|[[Fête de la mi-automne]] au jardin botanique.]]
De nombreux festivals ont lieu chaque année à Montréal<ref name="OTMFestival">{{Lien web |url=http://www.tourisme-montreal.org/Decouvrez-montreal/Montreal-par-theme#&&/wEXAgURU3ViR3JvdXBBcnRpY2xlSWQFBTExMjE3BQpTdWJHcm91cElkBQE0 |titre=Montréal par thème - Festivals |auteur=[[Tourisme Montréal]] |site=[http://www.tourisme-montreal.org/Accueil Tourisme Montréal] |consulté le=4 janvier 2012}}</ref>. Compte tenu de l’hiver peu clément, la majorité de ceux-ci ont lieu durant la période estivale, tels le [[Festival international de jazz de Montréal]] qui a lieu depuis plus de trente ans<ref>{{Lien web|auteur=Festival international de jazz de Montréal |titre=Trente ans du plus grand festival de jazz au monde! |url= http://www.montrealjazzfest.com/historique/Default.aspx |consulté le=30 juillet 2011}}</ref>, les [[FrancoFolies de Montréal]], le [[Festival International Nuits d'Afrique de Montréal|Festival International Nuits d'Afrique]] et le festival [[Juste pour rire]]<ref name="OTMFestival"/>. Cependant, quelques festivals ont lieu pendant la période hivernale, en particulier le [[Festival Montréal en lumière]]<ref>{{Lien web|auteur=Équipe Spectra |titre=Historique du Festival Montréal en lumière |url=http://www.montrealenlumiere.com/historique/bilans_fr.aspx |consulté le=30 juillet 2011}}</ref> et [[Art Souterrain]].
À l’occasion du Festival de Jazz, de grandes sections des rues du centre-ville sont fermées pour laisser place à des scènes extérieures, lieux de spectacles gratuits, et à la circulation piétonnière. La ville compte également de nombreux festivals musicaux et cinématographiques. De plus, chaque dimanche d’été ensoleillé, un certain nombre de gens se réunissent pour les [[Tam-tams du mont Royal]], rendez-vous interculturel et musical très populaire, notamment auprès des jeunes. Le centre du rassemblement est le monument à Sir George-Étienne Cartier, au [[parc du Mont-Royal]].
=== Montréal dans les arts et la culture ===
{{...}}
==== Dans la chanson ====
{{Article détaillé|Liste de chansons francophones dont le titre comporte le nom d'une ville#Montréal}}
De nombreuses chansons sont dédiées à Montréal, entre autres ''[[Longue Distance (album de Robert Charlebois)|Je reviendrai à Montréal]]'' de [[Robert Charlebois]], ''Montréal {{unité|-40|°C}}'' de [[Malajube]], ''Montréal'' d'[[Ariane Moffatt]], ''À Montréal'' de [[Grand Corps Malade]] ou encore ''Montréal'' de [[Beau Dommage]]. Le groupe [[Les Cowboys fringants|les Cowboys Fringants]] fait souvent référence à Montréal dans ses chansons.
Montréal est la deuxième plus grande ville du Canada et se situe dans le Sud de la province du Québec, dont elle est la principale métropole[3]. Elle est la ville francophone la plus peuplée d'Amérique[4] et aussi l'une des plus grandes villes francophones du monde. Montréal est considérée comme la quatrième ville francophone au monde après Paris[5],[6],[7],[8]. Sa population est trois fois plus nombreuse que celle de la ville de Québec, la capitale de la province[9]. En 2014, la ville comptait 1 988 243 habitants[10] et son aire urbaine plus de quatre millions et un petit peu plus que la demie du Québec en population. [11]. En 2011, environ 50 % de sa population était de langue française, 13 % était de langue anglaise et 33 % était d'une autre langue[12], faisant ainsi de Montréal une des villes les plus cosmopolites du monde[13]. Montréal est aussi le coeur économique du Québec et le deuxième plus grand centre financier du Canada, après Toronto.
C'est l'explorateur bretonJacques Cartier, lors de son second voyage en Amérique, qui baptise la montagne qui surplombe la ville. Dans son récit de voyage, il raconte : « Et au parmy d'icelles champaignes est scituee et assise la ville de Hochelaga pres et joignant une montaigne qui est alentour d'icelle labouree et fort fertille de dessus laquelle on veoyt fort loing. Nous nommasmes icelle montaigne le mont Royal. » [réf. souhaitée] (« Et parmi ces campagnes est située et assise la ville de Hochelaga près d’une montagne aux alentours labourés et fort fertiles et sur laquelle on voit fort loin. Nous nommâmes cette montagne le mont Royal. ») Le choix de ce nom pourrait être attribuable à celui qui accompagnait Jacques Cartier le jour du débarquement sur cette île, Claude de Pontbriand, fils du seigneur de Montréal (province d'Aquitaine, Royaume de France). C'est l'avis d'Henry Percival Biggar et cela est repris par Ægidius Fauteux[14]. De la seigneurie de Montréal acquitaine, il demeure toujours le château[Note 1].
La forme du toponyme « Montréal » au lieu d’un « Montroyal » attendu est attestée dès 1575 chez François de Belleforest, gentilhomme originaire du sud de la France. En effet, le type toponymique « Montréal », commun au sud de la France, est principalement caractéristique de la langue d'oc (commun au sud de la France), alors qu'il est rare dans le domaine d'oïl (exemples isolés). Le terme « mont » en français (et en langue d’oc) est issu du gallo-roman MONTE (lui-même de l'accusatifmontem, du latin mons « montagne »), il avait également le sens de « hauteur, élévation, colline » en ancien français[15], « colline » étant un emprunt du XVIe siècle à l'italien. « Réal » représente généralement la forme d’oc francisée (occitan moderne reial, reiau, « royal ») correspondant à l'ancien français central « royal » qui est attesté sous cette forme dès le Moyen Âge et issu d'un plus ancien regiel (vers 880 Séquence de sainte Eulalie), dont la finale -el a été refaite en -al, lui-même du gallo-roman REGALI qui procède du latinregalis.
Bien que le premier établissement français sur l’île porte le nom de Ville-Marie, c’est le nom Montréal qui devient l’appellation de facto de la ville à partir du XVIIe siècle ; plusieurs cartes en témoignent[16].
Le nom devient officiel le , date d’incorporation de la « ville de Montréal »[réf. souhaitée].
Géographie
Situation et territoire
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On observe qu'aucun gratte-ciel ne dépassera la hauteur du mont Royal, qui est 234 mètres.
Le centre-ville de Montréal (à gauche) à proximité du mont Royal (à droite).Montréal vu du mont Royal. On aperçoit le pavillon des sciences médicales McIntyre de l'université McGill ainsi qu'une partie du pavillon de recherche Bellini. D'autres tours et immeubles sont visibles aux alentours.
Rue de Montréal après une tempête de neige majeure
Les données climatiques officielles de Montréal sont recueillies à l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau situé à 36 mètres d'altitude à 25 kilomètres à l'ouest du centre-ville, coordonnées 45° 28′ N, 73° 45′ O. La région de Montréal possède un climat continental humide à forte amplitude thermique. De 1971 à 2000, la température moyenne annuelle s’est élevée à 6,2 °C[19]. Le mois le plus chaud est juillet, avec une température moyenne de 20,9 °C, et le plus froid est janvier avec une moyenne de −10,2 °C[19]. On y compte en moyenne chaque année 8 jours au-dessus de 30 °C et 17 jours en dessous de −20 °C. La température la plus basse jamais enregistrée a été −37,8 °C, le ; la température la plus élevée a été 37,6 °C, le [19]. L'humidex le plus élevé fut 47.2 le 17 juin 1994 et le refroidissement éolien le plus bas fut de - 49.1 le 23 janvier 1976. [réf. nécessaire] Selon une étude publiée le par le ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs du Québec, l'Ouest du Québec méridional se serait réchauffé de 1 à 1,25 °C de 1960 à 2003[20].
Dans la période de 1971 à 2000, Montréal a reçu environ 979 mm de précipitations par an, 764 mm sous forme de pluie et 218 cm sous forme de neige[19]. La date médiane de la première neige se situe du 1er au 15 décembre et celle de la fonte de la couverture de neige continue du 1er au 15 avril ; soit un total environ 4 mois de couverture neigeuse[21],[22]. Le jour le plus pluvieux fut le , avec 94 mm enregistrés en une seule journée[19]. La chute de neige la plus volumineuse jamais enregistrée en une seule journée a eu lieu le avec une précipitation de 45 cm[23], alors que sur une période de 24 heures le record a été établi du 4 au 5 mars 1971, avec une précipitation de 47 cm lors de la désormais célèbre tempête du siècle[24]. Les 26 et 27 décembre 1969, la métropole du Québec a vu sa plus forte tempête avec plus de 70 cm en 48 heures, record qui n'a toujours pas été battu aujourd'hui. La grande couverture neigeuse a été mesurée le 12 mars 1971 avec 102 cm[19].
Montréal au printemps 2015 (haut) et en hiver 2014-2015 (bas) depuis le belvédère du Mont-Royal.
Relevé météorologique de Montréal (période : 1981-2010)
La qualité de l'air à Montréal est surveillée par le Réseau de surveillance de la qualité de l'air (RSQA) qui compte 14 stations sur l'île de Montréal. En 2010, l'organisme a observé 65 jours avec une mauvaise qualité de l'air dont 24 jours de smog[29].
Santé Canada estime à 1540 le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution de l'air à Montréal chaque année[30]. La pollution automobile serait responsable de plus de 6000 cas de bronchites infantiles par an[31].
Les habitants vivant le long des autoroutes connaissent des taux d'hospitalisation 20 % plus élevés que le reste de la population[31].
La qualité de l'eau à Montréal est surveillée par le Réseau de suivi du milieu aquatique (RSMA) qui analyse les cours d'eau, les ruisseaux, les lacs intérieurs et les égouts pluviaux à l'aide de 116 stations. C'est la rivière des Prairies, au nord de l'île, qui affiche la pollution de l'eau la plus élevée ; en 2010, la moitié des stations affichaient des taux bactériologiques trop élevés pour la baignade[32].
Montréal, ayant été le cœur industriel du Canada pendant près d'un siècle, compte à l'heure actuelle près de 1 500 terrains contaminés sur son territoire[33]. Parmi les exemples de réhabilitation des sols les plus importants, on peut citer le complexe environnemental de Saint-Michel, le parc Maisonneuve et le parc Felix-Leclerc, d'anciens lieux d'enfouissement[34].
Pollution sonore
Les arrondissements limitrophes et situés au dessous du corridor aérien de l'aéroport Montréal-Trudeau dont Ahuntsic-Cartierville et Saint Laurent sont particulièrement marqués par le bruit. Les habitants dénoncent régulièrement le non-respect du couvre-feu aérien entre 23 h et 7 h[35],[36]. D’un arrondissement de la ville à l'autre le règlement sur le bruit n’est pas identique car des spécificités s'appliquent à chacun d'entre eux[37].
Carte du réseau d'autoroutes et des principaux échangeurs de Montréal
Même si la ville de Montréal a le plus faible taux de motorisation des villes canadiennes et américaines[38], l’automobile demeure le moyen de transport dominant dans la région métropolitaine. En 2006, 70 % des personnes actives de la région métropolitaine se rendaient à leur travail en automobile comme conducteur ou passager[39] ; cette proportion chute à 53,2 % parmi les habitants de la ville[40], un nombre grandement inférieur à la proportion québécoise qui avoisine les 78 %[39]. Il faut en moyenne 31 minutes à l’automobiliste de la région de Montréal pour se rendre à son travail ; le quart des automobilistes met plus de 45 minutes[41].
Montréal est le centre nerveux d'un réseau de 1770 kilomètres d’autoroutes construit principalement entre la fin des années 1950 et le milieu des années 1970 dans sa périphérie[42].
17 ponts routiers et un tunnel traversent les cours d’eau qui cernent l’île de Montréal. On compte parmi eux le pont Champlain, le pont le plus achalandé du Canada[43].
L'extrémité ouest de l'autoroute 10 et de l'autoroute Bonaventure, dans le centre-ville, alors qu'elle devient la rue University.
La limite de vitesse sur les autoroutes majeures de la ville près du centre-ville est 70 km/h, car même s'il s'agit d'autoroutes à accès limité, la densité du trafic est élevée, les sorties sont nombreuses et les échangeurs complexes sont fréquents. On qualifie alors les autoroutes de la région de Montréal comme des « voies rapides ».
Démarcation médiane de l’île, l’autoroute métropolitaine (A-40), un tronçon de l’autoroute transcanadienne, traverse la ville direction Est-Ouest. Elle est entrecoupée à l’est de la ville par l’autoroute Louis-H.-Lafontaine (A-25) et au centre par l’autoroute Décarie (A-15). L’autoroute-tunnel Ville-Marie (A-720), qui passe au cœur du centre-ville, direction Est-Ouest, croise l’autoroute Décarie à l’échangeur Turcot, un échangeur autoroutier sur 3 paliers considéré comme la structure routière la plus achalandée du Québec. Les principales routes collectrices de la ville sont la rue Notre-Dame, l’avenue Papineau (route 134), le boulevard Pie-IX (route 125). L'autoroute 10 (l'autoroute Bonaventure) est aussi une autoroute majeure de la ville, car elle est le principal lien entre le pont Champlain et le centre-ville de Montréal. Elle a 3 voies par directions, et est une autoroute particulièrement congestionnée aux heures de pointes, tout comme l'autoroute Décarie, la Métropolitaine, et l'autoroute des Laurentides.
La métropole québécoise n'a véritablement aucune autoroute de contournement. Toutefois, une autoroute de la rive-sud (A-30) agit comme voie de contournement du centre-ville de Montréal. Une autoroute de la rive-nord porte la numérotation d'une autoroute de déviation (A-640), même si elle n'en est actuellement pas une, car elle n'est pas raccordée à l'Autoroute 40 à l'ouest de la ville.
La première « autoroute de contournement » est l'autoroute 640, située sur la rive-nord de Montréal, passant par Repentigny, Terrebonne, Boisbriand et Saint-Eustache. Toutefois, elle n'est pas une véritable autoroute de contournement, car elle n'est pas raccordée à l'autoroute 40 à l'ouest, vers Pointe-Calumet. L'autre autoroute de contournement est l'autoroute 30, située sur la rive-sud de Montréal, passant par Brossard, Châteauguay, Beauharnois et les Cèdres, permettant d'éviter les zones plus souvent affectées par la congestion du centre de Montréal. [réf. souhaitée] Elle rejoint l'autoroute 20 à deux reprises (à Vaudreuil-Dorion et Sainte-Julie), ainsi que l'autoroute 40, à Vaudreuil-Dorion. Par ailleurs, elle a été complétée entre Vaudreuil-Dorion et Candiac le 15 décembre 2012, alors qu'auparavant aucune voie de circulation rapide n'existait sur la rive-sud de Montréal, forçant les automobilistes à circuler sur l'île de Montréal, augmentant ainsi la congestion. [réf. souhaitée] Bien qu'elle puisse servir d'autoroute de déviation, il faut toutefois considérer que l'autoroute 30 n'est théoriquement pas reconnue comme telle par le ministère des transports du Québec.
Les autoroutes 20 et 40 vers l'ouest relient la métropole québécoise à l'Ontario, qui est située environ 70 kilomètres de route à l'ouest. L'autoroute 20 est le principal lien Toronto-Montréal, depuis l'autoroute 401, et l'autoroute 40 (la Route Transcanadienne) relie Montréal à Ottawa, en se changeant en autoroute 417 en Ontario.
Le grand Montréal est aussi desservi par plusieurs autoroutes québécoises pour le relier aux autres régions du Québec. L'autoroute 15 vers le nord relie Montréal aux Laurentides et à l'Abitibi (via la route 117), l'autoroute 25, à la région de Lanaudière et à Terrebonne, l'autoroute 40 vers l'est, à Trois-Rivières, à la Mauricie et à Québecvia la rive nord du fleuve Saint-Laurent. L'autoroute 30 permet l'accès au nord de la Montérégie et à Sorel-Tracy, l'autoroute 20 vers l'est, à la Montérégie, au Centre-du-Québec, à la Chaudière-Appalaches, à Québec (via la rive sud de fleuve) ainsi qu'au Bas-Saint-Laurent. De plus, l'autoroute 10 vers l'est relie Montréal aux Cantons-de-l'Est et à Sherbrooke, l'autoroute 15 vers le sud, au sud de la Montérégie et à l'État de New York, et finalement l'autoroute 50 vers l'ouest, à Gatineau et à l'Outaouais[47].
On peut apercevoir deux quais de la station Berri-UQAM, la plus fréquentée du métro de Montréal, où il y a correspondance entre les lignes verte, orange et jaune.
Le transport collectif sur l'île de Montréal est l'un des plus efficaces, rapides et ponctuels en Amérique du Nord ; la Société des transports de Montréal (STM) qui l'administre fut nommée meilleure société de transport en Amérique du Nord par l'American Public Transportation Association en 2010[48]. À Montréal, 35 % des travailleurs se rendent au travail en transport en commun[40] ; cette proportion atteint 49 % pour les nouveaux immigrants[49]. Au total, la STM enregistre 390 millions de déplacements par an et affiche une croissance annuelle de l’achalandage de 1 %[42].
Le métro de Montréal constitue l’épine dorsale du système métropolitain de transport en commun ; il accueille environ 1,1 million de passagers par jour de semaine[50]. Le métro compte 68 stations réparties en quatre lignes qui s’étendent sur 71 kilomètres[51] ; la ligne verte (1), la ligne orange (2), la ligne jaune (4) et la ligne bleue (5). La station Berri-UQAM, située au croisement de 3 lignes, est la station la plus achalandée. Les 759 voitures du métro sont dotées d’un système de roulement pneumatique et circulent en circuit fermé sous terre [réf. souhaitée] ; leur vitesse de pointe est 72 km/h. Chaque station du métro possède une architecture particulière ; on retrouve des œuvres d’art public spécifiques dans chacune d’elles[52].
En surface, le transport urbain est assuré par 192 lignes d’autobus et 8 500 arrêts desservis par un total de 1 600 autobus et 93 minibus de transport adapté[53]. La ligne d’autobus la plus achalandée est la 67 Saint-Michel avec une moyenne de 43 000 déplacements par jour de semaine[54]. On compte, au total, environ 1,4 million de passagers par jour de semaine à bord des autobus de la STM[50]. Il n’y a plus de tramway à Montréal depuis 1959.
Le Vieux-Port de Montréal accueille chaque année une quarantaine d'escales et plus de 40 000 croisiéristes[58].
L’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau (communément appelé Dorval), situé à 25 kilomètres à l'ouest du centre-ville de Montréal, accueille chaque année 13 millions de passagers ; 41 % pour des vols domestiques, 59 % pour des vols internationaux. Les 3 corridors les plus achalandés sont Montréal - Toronto, Montréal - Paris et Montréal - New York[59].
Montréal est fréquemment citée parmi les dix plus importantes villes cyclistes au monde[60]. De mai à décembre, 22 % des Montréalais utilisent le vélo comme principal moyen de transport, soit le double de la moyenne québécoise[61]. L'arrondissement où l'on compte la plus forte proportion de déplacements à vélo est le Plateau-Mont-Royal, où près du dixième de tous les déplacements sont faits à bicyclette[62]. On compte quotidiennement, hormis l'hiver, de 14 000 à 17 500 cyclistes dans le centre-ville[63].
La ville de Montréal peut compter sur l'un des plus importants réseaux de vélos en libre-service, le BIXI. Depuis sa création, le système s'est exporté dans plus d'une vingtaine de villes à travers le monde, notamment Londres, Melbourne et New York. [réf. souhaitée] En 2011, BIXI Montréal compte 5 050 vélos répartis dans plus de 405 stations dans les arrondissements centraux de la ville[67]. En 2010, 3,3 millions de déplacements en BIXI ont été enregistrés[68] ; le réseau compte plus de 30 000 abonnés[69].
Urbanisme
Aire urbaine : banlieue et périphérie
La région de Montréal, vue de l'espace, la nuit, illustre l'aire urbaine de la ville
La banlieue de Montréal est composée de 81 villes regroupées au sein de la communauté métropolitaine de Montréal. [réf. souhaitée] Ensemble, en incluant Montréal, ces municipalités couvrent une superficie de 4 360 km2 et réunissent 3,7 millions d'habitants soit près de la moitié de la population du Québec[71]. Ils forment la 15e plus importante aire urbaine d'Amérique du Nord[72] et la 77e mondialement. Les principales villes de la banlieue de Montréal sont Laval (399 400 hab.), Longueuil (232 516 hab.) et Terrebonne (101 558 hab.).
Au cours des dernières années, à l'instar des grandes villes nord-américaines, l'étalement urbain en périphérie de Montréal s'effectue à basse densité (moins de 500 personnes par km2)[73]. Cette tendance entraîne de forts coûts d'opération[Quoi ?] et de déplacements ainsi que l'urbanisation de terres agricoles et d'habitats naturels[74].
L’aménagement des voies à Montréal est le résultat de la superposition d’un découpage en damier, très répandu dans les grandes villes nord-américaines, à un découpage plus ancien, composé de côtes et de rangs, établi lors du régime seigneurial français[75].
La forte densité des constructions le long d'artères parallèles entraîna le traçage de longues ruelles à l'intérieur des pâtés de maisons de plusieurs quartiers de Montréal
Au XIXe siècle, le faubourg Saint-Laurent connaît une forte croissance, au-delà l'escarpement de la rue Sherbrooke, grâce au tramway. En son cœur, le boulevard Saint-Laurent, une montée perpendiculaire au fleuve Saint-Laurent, qui traverse l’île de Montréal, devient la première artère « nord-sud » de la ville, orienté en réalité nord-ouest / sud-est. En effet, par convention, on entend par orientation est/ouest ce qui est parallèle au fleuve Saint-Laurent, partout au Québec. La plus grande partie du développement s’effectuera à partir de cet axe aussi appelé la « Main »[76].
La majorité des lotissements de Montréal sont érigés avant la seconde moitié du XXe siècle. La grille des rues forme des pâtés de maisons étroits et profonds établis en rangs perpendiculaires au fleuve Saint-Laurent. Densément peuplés, ils sont souvent entrecoupés sur la longueur par une ruelle qui dessert l'arrière des bâtiments[77].
Même si les archéologues datent les premières présences humaines dans les basses-terres du Saint-Laurent au IVe millénaire av. J.-C.[78], les plus anciens artéfacts retrouvés sur l'île de Montréal ne datent que de quelques siècles avant l'arrivée des premiers explorateurs européens[79].
Jacques Cartier est considéré comme le premier Européen à avoir exploré l'île de Montréal. Le , selon le récit de son deuxième voyage en Amérique, il débarque sur l'île et se rend au village iroquoien fortifié de Hochelaga qui compte environ 1 500 habitants[80]. Il nomme la colline située à proximité Mons realis (mont Royal en latin).
Quand Samuel de Champlain explore le fleuve en 1603, près de 70 ans plus tard, les Iroquoiens n'occupent plus l'île de Montréal et les basses-terres du Saint-Laurent. Hochelaga, le village décrit par Cartier a disparu ; les historiens n'ont jamais pu connaître son emplacement exact[81].
Montréal connaît des débuts précaires. La cinquantaine de colons « montréalistes » sont souvent retranchés dans le fort Ville-Marie ; certains sont tués ou capturés par les Iroquois. Cette situation rend l'agriculture difficile à pratiquer. De plus, la Société Notre-Dame de Montréal n'arrive pas à convertir suffisamment d'Amérindiens pour assurer la croissance démographique[85]. Maisonneuve est contraint de retourner en France pour recruter d'autres colons en 1653 et en 1659 ; ces efforts amènent près de 200 colons parmi lesquels on compte sœur Marguerite Bourgeoys, la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal en 1659[86]. Ces nouveaux arrivants permettent le développement de l'agriculture, ce qui assure la survie et le développement de Ville-Marie.
La traite des fourrures devient à partir de 1665, grâce à des interventions militaires françaises, une part principale de l'économie montréalaise[87]. Les pelleteries en provenance de la rivière des Outaouais transitent à Montréal qui compte plus de 600 habitants à cette époque[88],[89],[90]. Les Sulpiciens font borner les rues de ce qui est aujourd'hui le Vieux-Montréal en 1672. La ville est fortifiée en 1687[91].
Pendant que Montréal se développe, d'autres secteurs de peuplement apparaissent sur l'île de Montréal. En amont des rapides du Sault-Saint-Louis sur le Saint-Laurent, un fief est concédé à l'explorateur René Robert Cavelier de La Salle qui fonde Lachine en 1669. Au Sault-au-Récollet, au nord de l'île, sur la rivière des Prairies, une mission est fondée par les Sulpiciens en 1696.
Capitulation des Français face à l’armée britannique à Montréal le .
Malgré quelques périodes de tranquillité, les hostilités franco-iroquoises font de plus en plus de ravages dans la colonie à la fin du XVIIe siècle. On compte parmi les événements sanglants à survenir à proximité de Montréal le massacre de Lachine du .
En août 1701, le traité de la Grande Paix de Montréal met fin aux hostilités. 1 200 Amérindiens d'une quarantaine de nations de la région des Grands Lacs et plusieurs notables de la Nouvelle-France, dont le gouverneur Hector de Callières, se rassemblent à Montréal pour la signature du traité[92].
L'expansion de Montréal se poursuit durant la première moitié du XVIIIe siècle, les premiers faubourgs apparaissent durant les années 1730 alors que la ville compte autour de 3 000 habitants[93]. En plus de la traite des fourrures, la ville devient le point central d'un territoire agricole en pleine croissance.
L'issue de la bataille des plaines d'Abraham, une victoire britannique, à Québec le annonce la fin du régime français sur le territoire. Malgré une dernière tentative de reprendre la ville lors de la bataille de Sainte-Foy le , le duc de Lévis est contraint de replier ses troupes à Montréal.
En 1759, la ville française de Montréal comptait plus de 5 000 âmes. Après la conquête britannique de 1760, Montréal ressemblait beaucoup aux villes de province françaises. Le fond de population et l’immense majorité étaient partout françaises. Mais le territoire canadien-français restait une nation conquise. Les classes riches étaient pour la plupart écossaises[réf. souhaitée]. Bien que le français fût la langue presque universellement parlée, la plupart des journaux, les affiches, et jusqu’aux enseignes des marchands français étaient en anglais. [réf. souhaitée]
Entre les épidémies et les grands incendies, Montréal, alors le centre d’un vaste arrière-pays, développa une solide bourgeoisie commerciale puis industrielle, principalement d'origine écossaise et anglaise. Elle fut cependant desservie par les troubles politiques lors de la rébellion des Patriotes de 1837-1838. Le Parlement du Canada-Uni y était situé entre 1843 et 1849 avant son incendie par des émeutiers anglais, appelés aux armes par un article haineux de The Gazette. Le feu se propagea également jusqu'à la bibliothèque nationale détruisant d'innombrables archives de la Nouvelle-France[96]. Les incidents incitent les députés du Canada-Uni à transférer la capitale en alternance à Toronto et à Québec, par un vote de 34 voix contre 29[97].
Sur le plan économique, le début du XIXe siècle marque une importante transition dans l'activité commerciale de Montréal. Sa position géographique liée aux réseaux de communication naturels faisait déjà de la ville un centre important de la traite des fourrures vers l'Europe. Le début de la colonisation anglaise du Haut-Canada par les Loyalistes transforme Montréal en plaque tournante de l'approvisionnement et du peuplement de la région des Grands Lacs. L'industrie de la traite des fourrures — qui a dominé l'activité économique pendant plus d'un siècle — commence à perdre de l'importance par rapport au négoce et aux activités de transport[98].
La croissance rapide de la ville fut accélérée par la construction en 1824 du canal de Lachine, permettant aux navires de franchir les rapides de Lachine, facilitant les communications entre l'Atlantique et les Grands Lacs. La seconde moitié du XIXe siècle amena le rapide développement du chemin de fer, la création d'une ligne ferroviaire de 23 km entre Laprairie et Saint-Jean-sur-Richelieu en 1836, et celle du canal de Chambly, inauguré en 1843[99]. Les deux infrastructures améliorent les communications avec New York, via le lac Champlain et la rivière Hudson. La construction des lignes du Grand Tronc vers Toronto et les Provinces maritimes dans les années 1850, et celle du pont Victoria, en 1860, ont consolidé la vocation de la ville. La compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique y installa son siège social en 1880, faisant de Montréal le nœud ferroviaire du Canada.
Parallèlement l’industrie artisanale céda peu à peu la place à une industrialisation plus poussée.
Le fort développement des banques et des autres institutions financières à la même époque donna l’élan permettant à Montréal de devenir le centre financier canadien durant toute la première moitié du XXe siècle. La ville se modernise et développe une réputation de « ville ouverte ».
Deux facteurs contribuent toutefois à transformer durablement l'économie montréalaise au terme de la Seconde Guerre mondiale. D'une part, on constate à cette époque un vaste mouvement des industries de fabrication de biens durables vers le Midwest et le sud de l'Ontario. Combiné à des changements technologiques, comme l'essor du camionnage et la mise en service de la voie maritime du Saint-Laurent en 1959, réduisent l'importance de Montréal comme centre de transbordement des marchandises[100].
Un deuxième facteur, identifié par Polèse (1990), tient aux transformations profondes qui ont marqué la société québécoise à compter de la fin des années 1950 et le renversement du sommet de la hiérarchie des métropoles canadiennes au profit de Toronto [Quoi ?]. Selon le chercheur, la Révolution tranquille et la francisation de la société ont eu pour effet d'augmenter les coûts de transaction des services supérieurs, en rendant plus difficile le recrutement de main-d'œuvre pour desservir un marché canadien anglophone à 75 %[101]. Ce mouvement, particulièrement présent durant les années 1960 et 1970, s'est résorbé vers la fin du XXe siècle[100].
Ville internationale contemporaine
Boulevard René-Lévesque au centre-ville, proche des tours SunLife et Banque royale du Canada
Le déplacement graduel des populations vers l’ouest achèvera le déclassement de Montréal durant les décennies suivantes. Une importante restructuration industrielle et un développement des industries culturelles donneront ensuite un second souffle à la ville.
En date du , l’ensemble des municipalités situées sur l’île de Montréal, totalisant une population de 1 871 774 personnes, 3 695 000 avec l'agglomération, ainsi que plusieurs îles périphériques qui composaient jusqu’alors la communauté urbaine de Montréal, furent fusionnées par une loi du gouvernement du Québec pour former la nouvelle ville de Montréal. [réf. nécessaire]
Vingt-sept banlieues ont ainsi été intégrées à l’ancienne ville et transformées en arrondissements, contre la volonté de certaines d’entre elles [pourquoi ?], particulièrement des banlieues anglophones du secteur ouest de l’île. [réf. souhaitée]
Après l’élection d’un gouvernement libéral à Québec, un référendum sur les « défusions » municipales eut lieu le . [réf. nécessaire] Sur les 22 municipalités fusionnées en 2002 qui ont obtenu d’avoir la tenue d’un référendum sur la « défusion » à la suite de la signature de registres, 15 ont voté pour redevenir des municipalités autonomes. Cela leur fut accordé en date du 1er janvier 2006, bien qu’avec des pouvoirs réduits. La ville de Montréal et les municipalités « défusionnées » se retrouvent au sein d’un conseil d’agglomération qui gère les compétences d’agglomération (ex. : police, pompiers, eau, développement économique) et les villes « défusionnées » gèrent les compétences de proximité (loisirs, travaux publics, etc.).
Montréal est une municipalité de ville régie par une charte indépendante. Son administration municipale est répartie sur trois niveaux : l’agglomération, la ville et les arrondissements.
À la suite de la démission du maire Gérald Tremblay le 5 novembre 2012, Michael Applebaum fut désigné maire par intérim jusqu’à l’élection municipale de novembre 2013[103]. Celui-ci ayant ensuite fait l'objet d'accusations criminelles en lien avec une affaire de corruption, il fut remplacé par Laurent Blanchard le 25 juin 2013, à la suite d'une élection au conseil municipal. [réf. souhaitée]
De 2001 à 2003, le gouvernement du Québec fusionne 27 municipalités de l'île de Montréal à la ville de Montréal. En 2006, 15 de ces municipalités défusionnent. Bien que ces municipalités soient désormais indépendantes, elles partagent toujours l'administration de certains services avec la ville de Montréal. Le conseil d'agglomération de Montréal administre entre autres la sécurité publique, l'évaluation foncière, la distribution de l'eau potable et le traitement des eaux usées et des matières résiduelles, la voirie et le transport en commun sur l'ensemble du territoire de l'île de Montréal [réf. souhaitée]. Il est composé du maire de Montréal, de 15 conseillers de Montréal et de 14 maires et 1 représentant des villes reconstituées de l'île de Montréal. [réf. souhaitée]
Le conseil municipal de Montréal est l’organe décisionnel principal de la ville. Il est composé de 65 membres : le maire, les 19 maires d'arrondissement et 46 conseillers de ville. Les maires d'arrondissement sont élus au suffrage universel parmi la population de leur arrondissement et les conseillers de ville sont élus au scrutin majoritaire à un tour dans les différents districts électoraux de la ville (chaque arrondissement est divisé entre 0 et 4 districts électoraux).
Neuf commissions du conseil[104] s'occupent des consultations publiques et de la réception des commentaires et des critiques liés à leur programme d’activité. Elles sont avant tout des organes de consultation, donc non décisionnels, contrairement au comité exécutif. Leur mission consiste à bien informer et éclairer le choix des membres du conseil municipal et à favoriser la participation des citoyens dans les débats publics. Chaque commission est formée de sept à neuf membres élus [Passage contradictoire] (à l’exception d’un représentant du gouvernement du Québec à la commission sur la sécurité publique [Passage contradictoire]), incluant un président et un vice-président[105].
La ville de Montréal compte 19 arrondissements[106]. Plusieurs d'entre eux sont d'anciennes villes fusionnées à Montréal. Les arrondissements sont dirigés par le conseil d'arrondissement composé du maire de l'arrondissement, des conseillers de ville de l'arrondissement et des conseillers d'arrondissement, s'il y a lieu (les arrondissements élisent entre 0 et 3 conseillers d'arrondissements)[107]. Au total, les 19 arrondissements comprennent 39 conseillers d’arrondissement. Ils sont responsables, localement, de l’urbanisme, de l’enlèvement des matières résiduelles, de la culture, des loisirs, du développement communautaire, des parcs, de la voirie, de l’habitation, du personnel, de la prévention des incendies, de la gestion financière et des tarifications non fiscales[108].
Au niveau provincial, la représentation à l'Assemblée nationale du Québec se fait par des députés élus dans des circonscriptions. Vingt-sept circonscriptions sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes).
Au niveau fédéral, la représentation à la Chambre des communes du Canada se fait par des députés élus dans des circonscriptions. Dix-huit circonscriptions sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes).
Le gentilé Montréalais, Montréalaise est employé pour désigner les habitants de Montréal. Cette dénomination française a été officialisée au printemps 2015[118]. Selon un linguiste québécois, le gentilé Montréalais a pour équivalent Montrealer en anglais, مونتريالي en arabe, Montrealés, montrealesa en espagnol, Montrealese en italien et 蒙特利尔人 en chinois[119].
Montréal est la ville la plus peuplée du Québec, la deuxième ville la plus peuplée du Canada et le centre d'une agglomération de près de 4 millions d'habitants[120],[Note 3]. En 2011, on compte 1 649 515 Montréalais[121]. La densité moyenne de population dans la ville est 4 517 hab./km2. Elle atteint 13 096 hab./km2 dans le Plateau-Mont-Royal et 18 802 hab./km2 dans le quartier Parc-Extension.
L'immigration est le principal moteur de la croissance démographique montréalaise. Entre 2008 et 2009, l'île de Montréal accueille 40 005 nouveaux immigrants internationaux. Pour la même période, l’accroissement naturel amène 8 235 nouveaux Montréalais[122].
La population de la ville est relativement jeune : en 2006, selon Statistique Canada, le pourcentage d'habitants âgés de moins de 35 ans est 44 %[123], soit 2 points de plus que la moyenne québécoise, qui est 41,8 %[123]. L'âge médian y est 38,8 ans[123], soit un peu moins que la moyenne provinciale (41 ans).
Évolution démographique
La population de la ville de Montréal a connu sa principale période de croissance au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et durant la première moitié du XXe siècle. Durant cette période la population de la ville, sans compter la banlieue, passe d'un peu moins de 60 000 habitants à plus d'un million d'habitants ; Montréal est la ville la plus peuplée du Canada jusque dans les années 1950.
La population d’origine européenne est en vaste majorité d'ascendance française, irlandaise, anglaise et italienne, toujours selon Statistique Canada[127]. Les quatre groupes ethniques en importance sur l’île de Montréal étaient, en 2001, les Canadiens (population établie au Canada depuis plusieurs générations) à 55,7 % (1 885 085), les Français à 26,6 % (900 485), les Italiens à 6,6 % (224 460) et les Irlandais à 4,7 % (161 235)[127].
Dans la ville de Montréal, toujours en 2001, les descendants de francophones ou anglophones canadiens d’identité ancestrale française et britannique étaient majoritaires. Ceux identifiés en tant que Canadiens d’identité dite ancestrale, selon la loi sur les langues officielles du Canada, sont en effet majoritairement de descendance française, irlandaise, anglaise et écossaise, ou leurs familles ayant élu domicile sur le territoire depuis plusieurs générations.
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En 2011, les principales minorités visibles étaient, en ordre d'importance, les Afro-Canadiens qui comptaient pour 8,4 % de la population totale et les Arabes pour 5,9 %[128].
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Langues
Répartition linguistique de la langue la plus parlée à la maison sur l'île de Montréal en 2011. de 40 à 90 % Francophone de 40 à 70 % Anglophone de 40 à 60 % Allophone
30-40 % Franco-Anglo
30-40 % Franco-Allo
30-40 % Anglo-Allo
+30 % Égalité
Selon les données du recensement de 2006, la majorité des habitants de la communauté métropolitaine de Montréal (environ 65 %) a le français pour langue maternelle, une part non négligeable (23 %) de la population est néo-canadienne, n’ayant ni le français ni l’anglais comme langue d’origine, tandis qu’environ 12 % se déclarent anglophones[129].
Selon la même source, sur l’ensemble de l’île de Montréal, le constat change alors qu’environ 50 % de la population se déclare francophone, 34 % allophone et 16 % anglophone. Cependant, la majorité des citoyens ont à tout le moins une connaissance pratique de la langue majoritaire et la plupart des allophones ont le français ou l’anglais comme langue seconde[130]. Près de 53 % des Montréalais sont bilingues français et anglais, 29 % des gens parlent uniquement le français et 13 % des Montréalais parlent seulement l’anglais (surtout concentrés dans l’Ouest de l’île de Montréal).
Certaines personnes ne sont capables de communiquer ni en français ni en anglais. Cependant, la tendance qu’ont les nouveaux immigrants à apprendre la langue majoritaire s’est accélérée depuis l’introduction de la Charte de la langue française durant les années 1970. L’italien, le portugais, l’espagnol et le roumain sont les autres langues romanes utilisées à Montréal ; l’allemand, le grec, le yiddish mais aussi le berbère (kabyle), l’arabe, le mandarin, le cantonais, le vietnamien et le hindi sont également des langues utilisées à Montréal (due à l’immigration). L’usage du français à la maison, en général, a progressé dans la communauté métropolitaine de Montréal[131]. La population anglophone a continué de diminuer de 1996 à 2001. Sa proportion est passée de 13,7 % en 1996 à 12,8 % en 2001 puis 11,8 % en 2011.[réf. souhaitée]. La proportion de francophones s’est légèrement accrue durant cette période quinquennale, passant de 67,9 % à 69,1 %[réf. souhaitée], puis 85,7 % de personnes sachant parler français en 2011[131].
Par ailleurs, les statistiques de 2006 affichent un renversement de la tendance. En effet, tous les arrondissements de la ville ont vu leur proportion de locuteurs francophones diminuer depuis 2001. En cinq ans, cette variation est d'une amplitude variable selon les districts, allant d'une hausse de 1 % dans Loyola (arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce) à une baisse de 29 % dans Sainte-Geneviève (arrondissement de l’Île-Bizard–Sainte-Geneviève)[132]. La régression du français dans la ville de Montréal est un sujet récurrent dans les médias francophones québécois. Il doit cependant être nuancé dans la mesure où cette baisse en pourcentage ne se fait pas au profit d'une langue unique mais d'une multitude de langues, conséquence de l'accueil d'un grand nombre d'immigrants de langue maternelle autre que le français et l'anglais. D'autre part, le français reste la langue de travail majoritaire (66,5 % des réponses uniques au recensement de 2006)[133].
De passage dans la ville en 1881, l'écrivain américain Mark Twain baptise Montréal la « ville aux cent clochers »[135]. Ce constat illustre la grande quantité d'églises catholiques romaines et protestantes dans la ville. À lui seul, l'archidiocèse de Montréal compte plus de 200 paroisses actives actuellement[136]. Montréal compte également plusieurs lieux de culte catholiques importants tels que l'oratoire Saint-Joseph, le lieu de pèlerinage le plus important dédié à saint Joseph[137], la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, la basilique Notre-Dame et la basilique Saint-Patrick. Le cimetière catholique Notre-Dame-des-Neiges situé sur le flanc nord du mont Royal est le plus grand cimetière au Canada[138]. L’Église catholique trouve la majorité de ses fidèles au sein de la majorité canadienne-française et des communautés et descendants d'origine irlandaise, italienne, portugaise, polonaise et haïtienne. La communauté protestante est principalement anglicane[139] et la communauté orthodoxe compte la majorité de ses membres auprès des communautés grecques, russes et roumaines.
Presque absent avant la seconde moitié du XXe siècle, l'islam a connu une forte progression au Québec depuis l’élimination de la discrimination racialiste dans les politiques d’immigration canadiennes en 1962[140],[141]. On compte aujourd'hui plus de pratiquants musulmans que de pratiquants catholiques à Montréal[142]. Entre 2001 et 2011, la population musulmane a presque doublé dans la ville, passant de 81 000 croyants à 155 000 en l'espace de 10 ans[134]. Cette tendance est principalement due à l'immigration en provenance des pays musulmans, principalement de l'Algérie, du Maroc, de la Tunisie et du Liban[140]. Contrairement à la France, l'Allemagne ou au Royaume-Uni, il n'y a pas de domination d'un groupe ethnique musulman particulier à Montréal[143] ; 70 % des musulmans de Montréal sont sunnites et 30 % sont chiites[144]. On compte un peu plus d'une cinquantaine de lieu de cultes musulmans dans la grande région de Montréal[143].
La communauté juive (juifs laïcs et juifs orthodoxes) de Montréal, établie principalement depuis le début du XXe siècle à Montréal, est principalement concentrée dans les arrondissements d'Outremont, de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et de Saint-Laurent ; autour des villes enclavées de Côte-Saint-Luc et Hampstead oû ils sont majoritaires[145]. On compte 80 000 juifs dans la ville de Montréal et plus de 120 000 sur l'île de Montréal[145].
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Montréal est constamment en tête de file des meilleures villes étudiantes au monde. Ainsi en 2013, selon The Economist, Montréal se classe au premier rang mondial comme destination pour des études à l'étranger, devant Londres[146]. Selon le palmarès 2013 de QS Best Student Cities, la ville se classerait première au Canada, seconde en Amérique du Nord et neuvième au niveau mondial[147]. Avec plus de 170 000 étudiants, la ville est au deuxième rang des métropoles nord-américaines quant au nombre d'étudiants universitaires par habitant[148]. En 2011, plus de 60 % de la population montréalaise détenait un certificat, diplôme ou grade de niveau postsecondaire[149].
La ville compte en 2014 un total de 268 écoles primaires (233 francophones et 35 anglophones), 75 écoles secondaires (58 francophones, 16 anglophones et 1 bilingue), 26 centres d'éducation aux adultes et (14 francophones et 12 anglophones) ainsi que 37 écoles spécialisées[150],[151], regroupées à même :
Montréal compte 24 établissements d'enseignement collégial sur son territoire : treize collèges d’enseignement général et professionnel (cégep), neuf collèges privés et deux établissements de niveau collégial en formation professionnelle.
L’Université Concordia, de réputation plus moderne et ouverte à tous, est officiellement bilingue : les élèves peuvent remettre leurs travaux et faire leurs examens en français ou en anglais. Concordia est actuellement en expansion, avec la construction et l’acquisition de nouveaux édifices, dont le moderne pavillon d’informatique, génie électrique et arts, ainsi que l’édifice historique de l’ancien couvent des Sœurs grises. L'Université Concordia est composée du campus Sir-George-Williams dans le centre-ville de Montréal (station de métro Guy-Concordia) et du campus Loyola dans le quartier résidentiel de Notre-Dame-de-Grâce (station de métro Vendôme).
Le championnat de Montréal du circuit Champions Tour de la PGA s'établit à Montréal en 2010 et, cela pour plusieurs années consécutives[161]. (Il y a déjà eu des éditions de 1904, 1908, 1913, 1926, 1935, 1946, 1950, 1956, 1959, 1967, 1997 et 2001 — mais jamais un tournoi consacré à Montréal pour plusieurs années.)
Masters de tennis du Canada, depuis 1989. Lors des années paires Montréal reçoit les femmes (WTA), alors que les années impaires Montréal reçoit les hommes (ATP) En 2009, le tournoi de la coupe Rogers établit un record d'assistance, devenant le premier tournoi d'une semaine à attirer une affluence de plus de 200 000 spectateurs. C'était également la première fois que les huit meilleurs joueurs au monde, selon le classement ATP, se retrouvaient tous en quart-de-final. [réf. souhaitée]
Le sport professionnel à Montréal constitue une dimension essentielle de l'intégration de Montréal au continent nord-américain. Montréal possède plusieurs équipes sportives professionnelles qui sont des franchises de grandes ligues continentales.
Les Montréalais pratiquent plusieurs types d'activités sportives sur une base récréative grâce à la présence de nombreux clubs sportifs amateurs et associations sportives locales. La popularité des sports y est aussi favorisée par l'existence d'un réseau de terrains extérieurs et d'installations intérieures (aréna, gymnase, terrain intérieur de soccer)[167]. L'hiver, des anneaux de glace et des patinoires sont aménagés à l'extérieur[168]. Le lac aux Castors[169],[170] sur le mont Royal et l'anneau de glace dans le vieux-port[171] permettent aux Montréalais de renouer avec la pratique du patinage dans une ambiance familiale. Le ski de fond est également une activité populaire et plusieurs centaines de kilomètres de sentiers balisés sont entretenus par la ville dans les parcs[172].
Seconde métropole du Canada, Montréal demeure un centre culturel, industriel, commercial et financier très important, dont la prospérité repose « sur des échanges soutenus de biens avec des marchés régionaux et internationaux »[173]. Elle est également une importante ville portuaire, au débouché de la voie maritime du Saint-Laurent qui la relie aux centres industriels des Grands Lacs. En tant que port le plus important de l’Est du Canada, c’est un point de transbordement pour les céréales, les produits pétroliers, la machinerie et les produits manufacturés. Pour cette raison, la ville fait partie de l’axe principal des chemins de fer canadiens et demeure une ville ferroviaire très importante[174].
De plus, plusieurs organisations travaillent au rayonnement économique de Montréal : la Chambre de commerce du Montréal métropolitain au niveau de la concertation des gens d'affaires, Montréal International pour attirer organismes internationaux et investisseurs étrangers ainsi que Tourisme Montréal pour faire la promotion du tourisme vers Montréal.
Boulevard De Maisonneuve et la piste cyclable Claire Morissette, derrière la Place des Arts en regardant vers l'ouest en mai 2010
En mai 2014, le taux de chômage est 8 % sur l’île de Montréal[180], avec un taux de pauvreté de 14 % dans la ville en 2012[181]. Les taux les plus élevés se rencontrent dans les arrondissements de Ville-Marie, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Villeray-Saint-Michel-Parc Extension, Verdun, Sud-Ouest, Lasalle et Montréal-Nord[182].
Selon un rapport du Centre d'étude sur la pauvreté et l'exclusion, depuis 1997 la pauvreté a reculé partout au Québec sauf à Montréal[183]. Il y aurait 30000 itinérants a Montréal selon un rapport fédéral[184].
Les secteurs d’activités de la population montréalaise sont[182] :
Services à la production : 14,2 % ;
Services de distribution : 9,2 % ;
Services à la consommation : 25 % ;
Services gouvernementaux, d’enseignement et de santé : 20,8 % ;
En 2012, l'agglomération de Montréal a accueilli plus de 7 879 000 touristes, en hausse de 6,5 % depuis 2008[185].
Traveler's Digest et AskMen.com ont classé Montréal parmi les « 29 villes à visiter » dans le monde[186].
Finance
Montréal possède un marché boursier important, avec la bourse de Montréal. Depuis le , la bourse de Montréal s’est unie au Chicago Climate Exchange, dans la foulée de la Conférence concernant la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), afin de créer le marché climatique de Montréal, un marché de produits environnementaux[187].
Organisations internationales
Deuxième ville onusienne et deuxième ville consulaire d'Amérique du Nord, après New York[188], la ville possède près de 72 sièges d’organisations internationales, dont 67 organisations non gouvernementales (ONG)[189]. Parmi celles-ci, on retrouve notamment :
Le port de Montréal, situé sur la rive du fleuve Saint-Laurent au sud-est de l’île, est le second port en importance au Canada après Vancouver, toutes catégories confondues et le premier en termes de trafic de conteneurs. [réf. souhaitée] Il accueille aussi bien les navires océaniques que les bateaux plus modestes, à destination des Grands Lacs. Le trafic de marchandises totalisait près de 26 millions de tonnes métriques de marchandises[190].
Montréal est dotée d'une quantité appréciable d'espaces verts ; ses 17 grands parcs urbains occupent 6 % du territoire de la ville, soit une superficie d'environ 20 km2.
Parmi ceux-ci, les plus connus et fréquentés sont :
La plus célèbre tour de la ville reste la place Ville-Marie, conçue par l’architecte Ieoh Ming Pei (1962), premier gratte-ciel à dépasser les 150 mètres (43 étages, 188,1 mètres), dont la construction a commencé avec le déplacement du centre-ville en son site actuel. Cette tour cruciforme est sise au-dessus d’un centre commercial souterrain qui constitue la plaque tournante de la ville souterraine, l’une des plus grandes au monde. Elle donne ainsi accès à des centaines de commerces, restaurants, bureaux et boutiques intérieures, ainsi qu’au réseau de métro et aux principaux terminus de transport, le tout à l’abri des intempéries. Seulement sept bâtiments dépassent hors antenne les 150 mètres de hauteur, et un seul les 200 mètres, le 1000 de la Gauchetière avec 205 mètres[196].
Claude de Ramezay, devenu gouverneur de Montréal en 1704, se fit construire l’année suivante une maison qui allait devenir plus tard le quartier général de l’armée d’invasion des rebelles américains, par la suite une cour de justice, ainsi qu’un établissement d'éducation pour finalement devenir définitivement un musée en 1895. La structure a souvent été retravaillée et agrandie, notamment par l’addition en 1903 de la tourelle qui donne au bâtiment sa silhouette, et par la grande rénovation des années 1970 qui a solidifié les fondations. Situé à l’angle des rues Notre-Dame et Saint-Claude, juste en face de l’hôtel de ville, le musée du Château Ramezay est un important lieu d’histoire montréalaise.
Pour plus de détails, il est possible de consulter la liste des édifices et lieux d'intérêt patrimonial montréalais[198].
La religion, qui fut la raison même de la fondation de la ville [Comment ?], possède à Montréal un passé riche et très complexe, qui s'est au fil des années enrichi de nombreuses croyances, outre le catholicisme. [réf. nécessaire] La ville est en effet renommée pour sa richesse en églises et temples de toutes dénominations, qui lui ont valu au XIXe siècle le surnom de « ville aux cent clochers ».
Le RÉSO, la ville intérieure de Montréal, vue d’entre les métros Peel et McGill.
Le Montréal souterrain (RÉSO), ou ville intérieure, est une alternative urbaine populaire aux extrêmes climatiques de l’hiver froid et de l’été humide. En effet, Montréal possède plus de 30 km de passages piétonniers souterrains permettant de se rendre aux principaux attraits et bâtiments du centre-ville (de la station Lucien-L'Allier (métro de Montréal) jusqu'au Complexe des sciences Pierre-Dansereau de l'UQAM) sans jamais s'exposer aux intempéries. Il constituerait le plus grand réseau souterrain au monde[199].[Information douteuse]
La Grande Bibliothèque est sise à Montréal, comprenant la collection de la Bibliothèque nationale du Québec. Elle comprend les plus vastes collections littéraires au Québec et est, avec plus de 2,9 million d'entrées, la bibliothèque la plus fréquentée de la Francophonie[204]. La Grande Bibliothèque est située au centre-ville (arrondissement Ville-Marie), au nord du quartier latin. Ouverte depuis le , elle remplace l’ancienne bibliothèque centrale située sur la rue Sherbrooke. Elle contient notamment la collection Saint-Sulpice, construite à partir de l’année 1844 ; ces ouvrages anciens, à caractère patrimonial, doivent nécessairement être consultés sur place. La bibliothèque s’est enrichie au fil des ans de collections privées, telles celles de Louis-Joseph Papineau et Louis-Hippolyte La Fontaine.
La Ville de Montréal comporte également un vaste réseau de bibliothèques publiques composé de 44 bibliothèques de quartier et d'un bibliobus, qui ont pour mission de démocratiser l'accès à l'information, la connaissance, la culture ainsi qu'au savoir.
On retrouve également cinq établissements universitaires ainsi que 24 établissements d'enseignement collégial sur le territoire de Montréal, comportant chacun une ou plusieurs bibliothèques académiques.
Montréal possède aussi de nombreux théâtres; parmi ceux-ci, on retient notamment le théâtre Saint-Denis, le théâtre du Rideau Vert ou encore le théâtre du Nouveau Monde, fondé en 1951. Pour la danse, Montréal est un important lieu de création et de diffusion. Parmi les lieux les plus importants en danse contemporaine de Montréal, notons l'Agora de la danse.
Inspiré par le concept français de Maison de la Culture, les 12 maisons de la culture de Montréal offrent depuis plus de 25 ans une programmation d'événements, de spectacles et d'expositions pour lesquels l'entrée est souvent gratuite.
Depuis 2002, ce réseau s'est agrandi et comporte maintenant 24 diffuseurs (dont 2 diffuseurs métropolitains : La Chapelle historique du Bon-Pasteur et le Théâtre de Verdure) dans les 19 arrondissements de Montréal. Son nom : réseau Accès culture. Ses membres sont par exemple : théâtre Outremont, salle Jean-Grimaldi, l'Entrepôt, Centre culturel de Verdun. Un diagnostic et un Plan d'action d'une durée de quatre ans (2010-2014) sont à l'étude par la ville de Montréal. Des recommandations d'action ont été déposées au comité exécutif de la ville de Montréal en septembre 2010.
À l’occasion du Festival de Jazz, de grandes sections des rues du centre-ville sont fermées pour laisser place à des scènes extérieures, lieux de spectacles gratuits, et à la circulation piétonnière. La ville compte également de nombreux festivals musicaux et cinématographiques. De plus, chaque dimanche d’été ensoleillé, un certain nombre de gens se réunissent pour les Tam-tams du mont Royal, rendez-vous interculturel et musical très populaire, notamment auprès des jeunes. Le centre du rassemblement est le monument à Sir George-Étienne Cartier, au parc du Mont-Royal.
Montréal dans les arts et la culture
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↑La prononciation peut varier selon les locuteurs. Par exemple, le /r/ peut être prononcé de plusieurs façons [r], [ʁ], [ʀ] selon la génération, de même que le /ɔ̃/ peut également se prononcer [õ].
↑La notion d'agglomération correspond au territoire de la Région métropolitaine de Montréal (RMR) tel que définie par Statistique Canada.
↑Ministère de la culture, des communications et de la condition féminine du Québec, « Montréal — Zoom sur la région », gouvernement du Québec (consulté le )
↑En tenant compte des locuteurs et non des individus dont le français est la langue maternelle, Kinshasa et Abidjan sont des villes francophones plus peuplées.
↑Dominique André, « Un bref regard sur l’évolution démographique des municipalités au Québec depuis 2000 », Coup d’œil sociodémographique, Québec, Institut de la statistique du Québec, no 8, , p. 1 (ISSN1920-9444, lire en ligne)
↑Qualité de l'air : Montréal au deuxième rang des villes canadiennes les plus polluées, Radio-Canada, 27 septembre 2011, consulté en ligne le 1er août 2011.
↑Qualité de l'air - Montréal mal classée au bilan de l'OMS, le Devoir, 27 septembre 2011, consulté en ligne le 1er août 2011.
↑Jonathan Montpetit, « Ottawa ne peut plus ignorer la congestion routière au pays, dit le NPD », Le Devoir, (lire en ligne)
↑Le centre-ville de Montréal signifie à l'intersection des rues University et du boulevard René-Levesque.
↑L'itinéraire depuis le centre-ville dépend de la direction adoptée. Pour les villes à l'est, c'est le pont Champlain ou la rue Notre-Dame, Dickson et Souligny pour rejoindre le pont-tunnel Louis-Hyppolite-Lafontaine ou la 40 vers l'est via la 25 nord. Pour les villes au sud, c'est l'autoroute Bonaventure, le pont Champlain et la 15 sud. Pour les villes au nord, c'est la 720 ouest jusqu'à l'échangeur Turcot, Décarie vers le nord, la métropolitaine vers l'est et l'autoroute des Laurentides (15) vers le nord. Pour les villes à l'ouest, c'est soit la 720 ouest et la 20 ouest vers l'Ontario ou la 40 ouest vers l'Ontario également. Il s'agit également des trajets les plus courts. De plus, les routes dans le via correspondent à celle lorsqu'on arrive à la ville.
↑Laurent Turcot, ‘The Surrender of Montreal to General Amherst’ de Francis Hayman et l’identité impériale britannique, MENS : Revue d'histoire intellectuelle et culturelle. Vol. 12, no 1, automne 2011, p. 91-135.
↑Références historiques : French Fortresses in North America 1535-1763: « Québec, Montréal, Louisbourg and New Orleans », par René Chartrand, Osprey Publishing.
↑Ville de Montréal, Guide d'information — Les commissions permanentes du conseil municipal et d'agglomération, Montréal, ville de Montréal, (lire en ligne), p. 7-9
↑Ville de Montréal, « Arrondissements », portail officiel de la ville de Montréal (consulté le )
↑Le nombre de conseillers d'arrondissement est variable en fonction du nombre de conseillers de ville que l'arrondissement dispose. Les conseils d'arrondissement sont donc composés de 5 à 7 membres.
↑ abc et dStatistique Canada, Profil de l'Enquête nationale auprès des ménages - Montréal, consulté en ligne le 1er juin 2013.
↑Jean-François Leclerc et Colette Godin, Montréal, la ville aux cent clochers : regards des Montréalais sur leurs lieux de culte, les Éditions Fides, , 112 p. (ISBN2762123801, lire en ligne), p. 6
↑Équipe du Plan de transport, Plan de transport de Montréal. Portrait et diagnostic: note technique 9: Transport des marchandises, Montréal, ville de Montréal, , 24 p. (lire en ligne)
↑Marie-Josée Lessard (dir.), Les atouts et les forces de la région de Montréal pour le transport des marchandises: diagnostic, Montréal, Comité interrégional pour le transport des marchandises, (lire en ligne)
↑Desmond Beckstead et Mark Brown, De Labrador City à Toronto : la diversité industrielle des villes canadiennes, 1992 à 2002, Ottawa, Statistique Canada (no 11-624-MIF-2003-003), (ISBN0-662-75012-8, lire en ligne), p. 4
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