Utilisateur:Groupir !/Louis de Funès

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Harrison Ford, Gary Oldman

Être SYNTHÉTIQUE : exemple de biographies qui ne se perdent pas trop en détails : Le Caravage, Paul Verhoeven, Claude Sautet, Marcel Cerdan, Vivien Leigh (synthèse absolue), commentaire de Keranplein sur Discussion:Gaucher III de Châtillon/Bon article

plan propre comme l'article sur Jim Morrison

Eugène Criqui : les années dans les sous-sous-sections et les titres des sous-sections sans les années

https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/louis-de-funes-1914-1983

https://encinematheque.fr/rire/R24/index.php

https://www.franceinter.fr/emissions/on-s-fait-des-films/on-s-fait-des-films-19-juillet-2018 / https://www.franceinter.fr/emissions/on-s-fait-des-films/on-s-fait-des-films-20-juillet-2018

https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-atelier/le-grand-atelier-08-avril-2018

https://books.google.pl/books?id=Fz2Z4Az10_AC&lpg=PA156&vq=rabbi%20jacob&hl=fr&pg=PA136#v=snippet&q=rabbi%20jacob&f=false

https://people.bfmtv.com/cinema/pourquoi-les-films-de-louis-de-funes-sont-le-remede-ideal-au-confinement-1883187.html : interview de jeunes

http://documentaires.topexpos.fr/de-funes-intime.php

https://e-libra.su/read/594730-louis-de-fun-s-petites-et-grandes-vadrouilles.html / http://maxima-library.org/knigi/genre/b/416085?format=read

(citations, résumés) https://www.ouest-france.fr/culture/louis-de-funes-l-homme-aux-300-millions-d-entrees-au-cinema-son-musee-saint-raphael-6465150

https://books.google.fr/books?id=mJFyEAAAQBAJ&pg=PA254&dq=ecosse+au+cinema+fantomas&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&source=gb_mobile_search&ovdme=1&sa=X&ved=2ahUKEwjGuPnT49uEAxVMVqQEHQoXBbMQ6AF6BAgMEAM#v=onepage&q=ecosse%20au%20cinema%20fantomas&f=false

https://pl.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Fun%C3%A8s

Louis De Funès, la comédie humaine

NE MENTIONNER QUE CE QUI A TRAIT À DE FUNÈS ET RELÉGUER LES DÉTAILS SUR LES ARTICLES DES FILMS.

Biographie détaillée et plein d'inédits : partie 1, partie 2, partie 3

« Mon plus grand désir d'acteur ? C'est de faire des films destinés à faire rire les enfants et les parents à la fois dans ce monde trop triste ! »

— Louis de Funès

Louis de Funès[modifier | modifier le code]

L'article a déjà fait l'objet d'une tentative de labellisation en « Article de qualité », ayant abouti à un « Bon article » (version du 28 mars 2007), avant d'être finalement déchu (version du 17 décembre 2011), puis une tentative de labellisation en « Bon article » qui a échoué (version du 21 janvier 2013).

création d'articles : Détournement du vol Paris-Nice du 18 octobre 1973, Jean Di Matteo

https://www.telerama.fr/cinema/en-1978-louis-de-funes-dans-telerama-je-suis-ignoble-et-ca-fait-rire-7014060.php

Passages télés[modifier | modifier le code]

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes_4432.html (1961)

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes_17.html (1963)

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes_7661.html (1963)

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes_18.html (1963)

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes_3229.html (1964)

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes_427.html (1965)

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes_3946.html (1966)

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes_22.html (1968)

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes.html (1970)

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes_30.html (1971)

http://tele70france.blogspot.com/2013/02/les-passages-tele-de-louis-de-funes.html (1971)

http://tele70france.blogspot.com/2013/01/les-passages-tele-de-louis-de-funes_5099.html (1971)

http://tele70france.blogspot.com/2013/02/les-passages-tele-de-louis-de-funes.html (1973)

http://tele70france.blogspot.com/2013/05/les-rendez-vous-du-dimanche-emission-du_30.html (1976)

http://tele70france.blogspot.com/2013/02/les-passages-tele-de-louis-de-funes_5.html (1979)

http://tele70france.blogspot.com/2015/04/aujourdhui-la-vie-evocation-de-louis-de.html (1983)

Intro[modifier | modifier le code]

Louis de Funès de Galarza, dit Louis de Funès, est un acteur français né le à Courbevoie et mort le à Nantes. Il a également co-écrit et adapté quelques scénarios et coréalisé L'Avare avec Jean Girault en 1980.

L'un des acteurs comiques les plus célèbres du cinéma français de la seconde moitié du XXe siècle, et le champion incontesté du box-office, loin devant Jean-Paul Belmondo, des années 1960 jusqu'au début des années 1980 : les films dans lesquels il apparaît attirent plus de 270 millions de spectateurs dans les salles.

Apparu dans plus de 140 films

Après presque vingt ans sur les planches ainsi que devant les caméras dans de nombreux seconds rôles,

il impose son personnage de Français moyen impulsif, râleur, au franc-parler parfois dévastateur, aux mimiques et verbigérations muettes, obséquieux devant les puissants et méchants devant les faibles.

C'est dans les années 1950 qu'il s'est fait connaître du public avec La Traversée de Paris (1956), ses premiers rôles principaux et le triomphe au théâtre d'Oscar. Dans les deux décennies qui suivent, on le retrouvera dans une suite de grands succès populaires, tels que Pouic-Pouic (1963), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964) et ses cinq suites, la trilogie Fantômas (1964), Le Corniaud (1965), La Grande Vadrouille (1966), Le Grand Restaurant (1966), Oscar (1967), Les Grandes Vacances (1967), Le Petit Baigneur (1967), Hibernatus (1969), Jo (1971), La Folie des grandeurs (1971), Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), L'Aile ou la Cuisse (1976), La Zizanie (1978) et La Soupe aux choux (1981).

Rarement récompensé, il reçoit un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 1980.

Avis de la critique

Mal vu par la critique de cinéma durant sa carrière, ce n'est qu'après sa mort

« génie comique »

jeu rapproché de commedia dell'arte et du cinéma muet

Expression faciale

Outre la France, les films de Louis de Funès ont connu un grand succès dans divers pays européens, et notamment en URSS. Sa popularité ne s'étendra que très peu dans le monde anglo-saxon, à l'exception du succès outre-Atlantique de Rabbi Jacob, nommé pour un Golden Globe en 1975.

Postérité

Il réalise également les meilleures audiences télévisées, cumulant plus de 400 millions de téléspectateurs en France, avec la rediffusion de ses 90 films les plus célèbres.

Le souvenir de l'acteur est entretenu par deux musées : le musée Louis de Funès, dans son château de Clermont, et le musée de la gendarmerie et du cinéma de Saint-Tropez.


Déplacé

les films Ah ! les belles bacchantes (1954), , Comme un cheveu sur la soupe (1957) et Ni vu, ni connu (1958)

[1]

URSS[2]

[n 1]

== Biographie ==
=== Enfance et famille ===
==== Origines familiales ====
==== Enfance pauvre ====
==== Jeunesse mouvementée ====
=== Le « galérien de la pellicule » ===
==== Premiers pas sur scène et au cinéma ====
==== Un « troisième couteau » récurrent ====
==== Une lente ascension et des premiers rôles ====
==== Deux rôles décisifs, au théâtre et au cinéma ====
=== La consécration : le « no 1 du rire » ===
==== Le fabuleux été '64 et ses répercussions ====
==== Le triomphe de 1966 ====
==== Acquisition du château de Clermont ====
==== Succès à répétition ====
==== L'expérience Serge Korber ====
==== Retour à Gérard Oury puis au théâtre ====
=== Une santé fragile ===
==== Interruption de carrière après un double infarctus ====
==== Un retour plébiscité ====
==== Derniers films avec Jean Girault ====
==== Projets en cours et mort ====
=== Vie privée ===
==== Mariages et enfants ====
==== Convictions religieuses et politiques ====
==== Autre ====

Biographie[modifier | modifier le code]

Une jeunesse dans la pauvreté (1914-194.)[modifier | modifier le code]

ou « Origines, enfance et jeunesse »

https://www.facebook.com/LouisdeFunesOfficiel/videos/louis-de-funes-au-micro-de-macha-beranger/1112318815515468/


https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/il-etait-fois-louis-funes-saint-etienne-939356.html

https://www.francemusique.fr/comedies-musicales/louis-de-funes-l-homme-orchestre-75164

Origines familiales[modifier | modifier le code]

http://ortigueirasntigua.blogspot.com/2017/08/luis-de-funes-actor-comico-frances.html

https://es.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Funès

https://www.globalgalicia.org/noticia/europa/2014/06/01/abuelo-louis-funes/0003_201406SM1P16994.htm

https://www.galiciadigital.com/opinion/opinion.6221.php

http://bitacoradecora.galiciae.com/?p=13202

http://bitacoradecora.galiciae.com/?p=3752

http://bitacoradecora.galiciae.com/?p=17062

http://bitacoradecora.galiciae.com/?p=9233 (photo grand-père et grand-mère maternels de Louis de Funès)

https://herald-dick-magazine.blogspot.com/2014/07/dites-donc-cruchot-vous-nauriez-pas-un.html (quelques pistes de recherches sur les de Funès et les de Galarza)

http://bitacoradecora.galiciae.com/?p=9230 (truc bizarre sur Maupassant)

(es) José de Cora, « El gendarme de S-Tropez », sur Bitácora de Cora, (consulté le ).

(es) José Manuel Suárez Sandomingo, « Leonor Soto, madre de Luis de Funes », sur https://www.galiciadigital.com/, (consulté le ).

(es) Fernando Salgado, « El abuelo de Louis de Funès », sur www.globalgalicia.org, La Voz de Galicia, (consulté le ).


Le père de Louis de Funès

Néanmoins, le biographe Bertrand Dicale note que les annuaires de la noblesse espagnole présents à la Bibliothèque nationale de France ne mentionnent pas de famille de Funès de Galarza[a].

utiliser le livre de Loubier, récit plus détaillé.


Les grands-parents maternels de Louis de Funès, Teolindo Soto y Barro et Leonor Reguera.

La famille maternelle de Louis de Funès

Histoire des chemins de fer espagnols

Le grand-père maternel de Louis de Funès, Teolindo Soto y Barro,

notaire puis avocat

par le futur Président du Conseil des ministres Antonio Aguilar y Correa

élu deux fois au Congrès des députés pour la circonscription électorale de Lugo, en 1886 et en en 1893

proche collaborateur des rois Alphonse XII et Alphonse XIII

sénateur pour la province de Pontevedra de 1905 à sa mort, le à Ortigueira[3]

Ortigueira


Par son père, Louis de Funès serait issu d'une famille ruinée de la noblesse castillane[b] du côté de son père, Carlos Luis de Funes de Galarza (Séville, 1871 — Malaga, [c]).

Sa mère Leonor Soto Reguera (Ortigueira, Montmorency, [cit. 1]) est de famille bourgeoise, son propre père étant un grand avocat de Madrid.

Les deux amoureux arrivent en France d’Espagne en 1904 après que Carlos a enlevé Leonor, dont les parents s'opposaient tout d'abord à leur union (ils accepteront plus tard de la doter confortablement[d]).


Haroun Tazieff : Son père,
Sa mère,


Patrick de Funès raconte que, pendant le tournage de La Folie des grandeurs (1971) en Espagne, l'acteur et véritable noble don Jaime de Mora y Aragón, « incite [son] père à faire des recherches généalogiques, persuadé que son nom appartenait à la grande noblesse. Celui-ci s'en moquait éperdument et ne lui avouait pas, par obligeance, qu'il se sentait étranger au pays de ses ancêtres »[e],[f].

Famille, enfance, scolarité[modifier | modifier le code]

Leonor Soto Regueira, mère de Louis de Funès.

arrivée en France de la famille de Funès

Le père, Carlos, personnage un peu fantasque[cit. 2], ne peut plus exercer sa profession d'avocat depuis son installation en France et s’improvise alors diamantaire. Mais au début des années 1930, il fait croire à son suicide et part pour le Venezuela, « dans l'espoir de faire prospérer ses affaires[g] ». Son épouse apprenant le subterfuge va le chercher et l'en ramène rongé par la tuberculose. Il meurt seul et ruiné en Espagne en 1934[4].


Le père de Leonor meurt d'un infarctus en apprenant la nouvelle[h]. Le couple perd alors aussi la rente qui leur était accordée, et se voit contraint de faire des économies : ils licencient leurs domestiques, vendent la calèche, et quittent l'hôtel particulier de Neuilly pour un petit appartement au 29, rue Carnot à Courbevoie[i]. Là, Leonor et Carlos ont d'abord deux enfants : Marie (Maria Teolinda Leonor Margarita), dite « Mine », née le [Note 1], puis Charles (Carlos Teolindo Javier), né le . Leonor fait vivre sa famille en vendant des fourrures aux bourgeoises qu'elle fréquentait auparavant[i].


Né le [cit. 3], Louis est leur troisième enfant, les deux aînés étant ,


mariée en secondes noces avec le réalisateur François Gir, et Charles (Carlos Teolindo Javier, Courbevoie, Rethel, 20 mai 1940), soldat au 152e régiment d'infanterie, mort pour la France « fauché par une mitrailleuse allemande[c] ».


Il n'est pas mobilisé, étant de nationalité espagnole.

L'imminence d'une nouvelle guerre en 1914 avait donné l'idée à Carlos de se lancer dans l'élevage de lapins, pour faire fortune au cas où Paris devait subir un nouveau siège répétant la situation de la guerre de 1870, mais la guerre de tranchées contrecarre son projet en retenant le front loin de la capitale[i].

Louis, leur troisième enfant, naît le [cit. 3].

Sur l'acte de naissance, le père se déclare « négociant en perles fines » et la mère « sans profession »

Le petit Louis : premiere comédies


La famille déménage en 1920 à Villiers-sur-Marne dans une petite maison, avec un étroit jardin grâce auquel le petit Louis découvre le jardinage[j].


À dix ans, Louis entre au collège Jules-Ferry de Coulommiers, un établissement austère, où son frère est déjà pensionnaire[k].


À l'époque où Louis et son frère sont dans ce collège de Coulommiers, Carlos de Funès fait croire à son suicide — en laissant ses chaussures, son chapeau et une lettre d'adieu au bord d’un canal — et part au Venezuela, « dans l'espoir de faire prospérer ses affaires[g] »


La disparition de Carlos affecte Leonor mais pas Louis, son fils Patrick de Funès expliquant que « mon père détestait son père. Il faut bien dire la vérité aujourd'hui. Il n'aimait pas son père »[l].


En juin 1926, Louis de Funès connaît sa première expérience théâtrale, lors d'un spectacle donné avec ses camarades à l'occasion du cinquantenaire de son collège : il joue et chante dans Le Royal Dindon, opéra comique en un acte de Luigi Bordèse, au théâtre municipal de Coulommiers[a],[l]. Selon le biographe Jean-Marc Loubier, il tient le rôle d'« un enfant de troupe ressemblant curieusement à un gendarme chantant et gesticulant »[l]. Le journal local commente : « La piécette délicieuse de Bodèse fut sérieusement [ou « supérieurement »] interprétée par plusieurs de nos concitoyens prodiges, en tête desquels nous devons féliciter Louis de Funès »[a],[l].


Leonor apprend par hasard, d'une ... mourante, la vérité sur son mari, qui après un passage à Cuba, vit désormais à Caracas, au Venezuela

À Louis, Carlos ramène un colibri empaillé, en soulignant qu'un « colibri » désigne une émeraude en argot parisien, un cadeau que Louis conserva toute sa vie.


En 1932, Carlos de Funès décide de repartir en Espagne, où il meurt, seul et ruiné, le à Malaga, à soixante-trois ans[m],[Note 2].


À la même époque, sa sœur Mine de Funès est un mannequin (pour Jacques Heim notamment), baignant dans le milieu mondain, et amie de la comédienne renommée Renée Saint-Cyr. D'abord mariée à un aviateur, elle a des aventures avec des célèbrités comme l'acteur Roland Toutain ou le futur explorateur Paul-Émile Victor.

http://nimotozor99.free.fr/figaro-1932.htm


pudeur de Louis de Funès sur sa famille et sa vie privée : http://nimotozor99.free.fr/biographiedefunes.htm (ou dans la section "Vie privée")

Éphémères études et métiers, années de guerre[modifier | modifier le code]

Éphémères études, petits boulots, années de guerre

LOUIS DE FUNÈS

  • Petits boulots après les études

https://justinbusch.fr/2021/08/06/lexposition-de-de-funes/ : photo du livret militaire, à demander au photographe qui tient le site

photographie dans le Télérama de 2013, page 9. Louis de Funès âgé de 22 ans, en 1945. Studio Tronchet, Paris.

Maurice Tourneur , peut-être pour Les Deux Orphelines (Dicale)

premier mariage et enfant

https://archives.cd08.fr/article.php?laref=1637&titre=le-gendarme-a-charleville

pianiste de bar

  • Seconde guerre mondiale
Livret militaire de Louis de Funès, classe 1934, réformé en 1940, échappant ainsi aux combats de la Seconde Guerre mondiale.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale commence en , alors âgé de 25 ans, Louis de Funès est convoqué pour la mobilisation, étant apte au service passif[n]. À l'appel du service militaire à vingt ans, en 1934, il avait été déclaré inapte au service actif pour sa constitution malingre (1,65 mètre et 54 kg) et l'antécédent de son père emporté par la tuberculose[n]. De nouveaux passages auprès des médecins militaires les trois années suivantes avaient confirmé son inaptitude[n]. Il est donc affecté provisoirement à des travaux de manutention et de terrassement, transporté de caserne en caserne, jusqu'à stationner près de la Marne[n]. Au cours de la « drôle de guerre », il monte de petits divertissements pour les troupes, où il imite notamment avec talent Maurice Chevalier[n]. Quelques jours de maladie en le font passer devant une commission médicale, qui le réforme en évoquant la tuberculose, qu'il n'a pourtant pas[n],[5]. Il pensera toute sa vie avoir échappé aux combats à la place d'un autre grâce une confusion de dossiers radiologiques[n]. Son frère Charles est, lui, mobilisé, au sein du 152e régiment d'infanterie envoyé dans les Ardennes[o]. Il est mort pour la France au cours de l'offensive surprise allemande, fauché par une mitrailleuse ennemie à l'entrée de Sault-lès-Rethel, le [c],[o],[6],[n 2]. Louis devient le tuteur de son neveu orphelin Édouard, mais celui-ci est élevé par sa tante Mine puisque l'oncle Louis est désargenté[o].

À l'avènement de l'Occupation allemande, le rationnement prive rapidement Louis de Funès de son métier d'étalagiste[p],[q]. Il se replie dès lors sur son activité de pianiste de bar,

Louis a habité Charleville-Mézières : http://histoire08ardennes.over-blog.com/2018/09/la-famille-de-funes-et-les-ardennes.html


années de « nouilles grises », selon ses termes[q].

il enchaîne pendant l'Occupation les petits boulots (étalagiste, cireur et gratteur de parquets…)[r]. Bientôt, Louis de Funès se fait engager comme pianiste de bar et rencontre Eddie Barclay[n 3] : « Louis de Funès, comme moi, ne déchiffrait pas la musique. Il avait de l'oreille. C'était un excellent musicien. Il ne parlait pas un jour d'être comédien[s]. » Il joue dans un grand nombre d’établissements, enchaînant des soirées de douze heures, payé à la coupelle ou touchant un cachet de misère[9]. Le cinéaste Georges Lautner indique : « Je l'ai rencontré en 1942 lorsqu'il était pianiste à la Madeleine. Dans un bistrot à Bagatelle, il tenait le piano à quatre mains. Lorsque ce dernier jouait seul, de Funès montait sur le piano et chantait. »

pianiste de bar

des vacances au château de Clermont, situé au Cellier en Loire-Atlantique, propriété de Charles Nau de Maupassant[n 4], époux de Marie Barthélémy, une tante paternelle de Jeanne de Funès. Viendront souvent en vacances au château.

https://www.lunion.fr/art/region/quand-louis-de-funes-habitait-avec-sa-famille-a-charleville-ia3b25n381236

piano : Il remplace parfois Gérard Calvi, futur compositeur des Branquignols[10].

Le « galérien de la pellicule » (1945-1964)[modifier | modifier le code]

« galérien de la pellicule », Jean-Marc Loubier

Premiers pas sur scène et à l'écran[modifier | modifier le code]

ou dissocier scène et écran

Daniel Gélin dans La Belle Romaine (1954).

Un « troisième couteau » récurrent[modifier | modifier le code]

« À l'époque, je doublais le matin, je tournais l'après-midi et j'étais au théâtre le soir. »

« J'ai connu trois périodes : celle où je demandais aux producteurs ou aux réalisateurs s'ils n'avaient pas un petit quelque chose à me faire faire ; la deuxième période, c'est celle où les copains metteurs en scène disaient : « Tiens, Fufu, j'ai un rôle qui pourrait te convenir » ; enfin, on a fini par me demander s'il y avait un film que j'aimerais faire. »

— Louis de Funès[t].

https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/louis-de-funes-1952_negatif-monochrome_9x12-cm_negatif-souple_1952

(période de troisièmes couteaux)

Branquignols (ici ?) Hellzapoppin

Dicale, vers 28 min. ( "Les Aventures de Rabbi Jacob" : comment une prise d'otages a ensanglanté le film) : cette longue expérience des tournages fait qu'il détient une énorme connaissance du cinéma lorsqu'il accède aux premiers rôles, parfois davantage que certains réalisateurs (astuces techniques)

Une lente ascension[modifier | modifier le code]

Une lente ascension et des premiers rôles

Louis de Funès rêve au départ de devenir un second rôle familier du public et demandé, tel Julien Carette.

« Il avait deux handicaps. D'une part, son comique, influencé par les grands burlesques anglo-saxons, était essentiellement visuel. Or le cinéma de distraction était dominé, à l'époque, par l'humour verbal, le mot d'auteur, ce qui le confinait dans les utilités. D'autre part, dans une France provinciale, les comiques de premier plan soulignaient fortement leurs origines régionales : Bourvil, Fernandel, Fernand Raynaud. »

— Michel Pascal, journaliste (https://teleobs.nouvelobs.com/la-selection-teleobs/20130327.OBS4789/il-etait-une-fois-louis-de-funes-pourquoi-il-faisait-rire.htm)

Un second rôle sollicité et accès aux premiers rôles[modifier | modifier le code]

Retour aux seconds rôles (temps de pause ?) ?[modifier | modifier le code]

Deux rôles décisifs, au théâtre et au cinéma (19..-1964)[modifier | modifier le code]

(ou « Deux rôles décisifs : Oscar au théâtre, Pouic-Pouic au cinéma »)

La consécration : le « no 1 du rire » (1964-1975)[modifier | modifier le code]

L'été '64 et ses répercussions (1964-1966)[modifier | modifier le code]

Louis de Funès

En 1964, au cours de l'été de ses cinquante ans, Louis de Funès tourne en quatre mois trois films qui vont connaître d'énormes succès, et l'installer au rang de vedette comique populaire, valeur sûre du box-office : Le Gendarme de Saint-Tropez, Fantômas, Le Corniaud[u].

Amenant l'idée d'une comédie sur des gendarmes débonnaires à Saint-Tropez, le scénariste Richard Balducci élabore avec Louis de Funès les bases d'une intrigue et ses principales ficelles : le comédien jouerait un gendarme zélé, muté dans cette brigade de « jean-foutres »[v]. Après Pouic-Pouic et Faites sauter la banque !, Jean Girault et Jacques Vilfrid se lient au projet et, avec Balducci, parviennent à un scénario, agrémenté d'idées de l'acteur [w]. Malgré les réticences des producteurs qui auraient préféré Darry Cowl ou Francis Blanche, Girault parvient à imposer Louis de Funès dans le rôle principal du Gendarme de Saint-Tropez[x],[w]. Pour la première fois, il détient un droit de regard sur le scénario et la distribution[y] et s'entoure de familiers comme Grosso et Modo ou Maria Pacôme d’Oscar[w]. Le projet est monté comme une petite comédie sans grandes ambitions[z]. Louis de Funès doit être ensuite l'élément comique d'une superproduction très attendue, avec Jean Marais et Mylène Demongeot en haut de l'affiche, d'après les romans-feuilletons Fantômas parus à la Belle Époque[aa]. Bourvil était initialement prévu dans ce rôle de commissaire Juve comique opposé à Marais dans son double rôle de Fantomas / Fandor[ab]. Enfin, sur son conseil, Gérard Oury s'est lancé dans l'écriture d'une comédie, Le Corniaud, où il doit affronter Bourvil, dans des rôles à égalité, bien qu'il n'ait pas la même stature que lui, populaire depuis dix ans.

Louis de Funès tourne Le Gendarme de Saint-Tropez dans une bonne ambiance entre juin et , puis, après une semaine de pause, Fantômas, du à fin . Sur ce dernier, où il n'est que second rôle, il marque de sa présence ses scènes et transfigure son personnage, à tel point que, de film d'aventures aux touches comiques, Fantômas devient totalement une comédie[ac]. En outre, il se blesse en exécutant lui-même une cascade[ac]. Il tourne Le Corniaud à partir du . C'est alors que Le Gendarme de Saint-Tropez sort en salles, début , et remporte un large succès, avec 4,9 millions d'entrées en un peu plus d'un an[11]. La critique est surprise et satisfaite, à l'exception de lectures trop politiques du film[ad]. Sur Le Corniaud en Italie, alors qu'un problème matériel l'empêche de tourner ses scènes, Louis de Funès est déçu en ne voyant que des rushes de Bourvil à une séance d'après-tournage, et craint n'avoir finalement qu'un rôle réduit de second plan, contrairement à ce que lui avait promis Oury[ae]. Il entame une « grève du masque » d'un jour, sans expressions, et obtient l'ajout d'une nouvelle scène muette, mettant en valeur son comique visuel[ae]. Les prises de vues du Corniaud se terminent en .

tournages de Le Gendarme de Saint-Tropez et Fantômas

Vérifier dans le coffret scénario si la scène avec Michèle Morgan était au scéanario


sortie du Gendarme / tournage du Corniaud

Le Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot

Le Gendarme de Saint-Tropez, sorti en , est un triomphe avec 4,9 millions d'entrées en un peu plus d'un an[11].


Le Gendarme et Le Corniaud numéros un

Avec au final plus de 7 millions de spectateurs, il domine le box-office des films sortis en 1964[af].

Avec au final près de 12 millions de spectateurs, il domine le box-office des films sortis en 1965[af].

1964 : Fantômas d’André Hunebelle : le commissaire de police Paul Juve


Fantômas, sorti en , est à son tour un succès, avec 3,3 millions d'entrées en un an[11].

Malgré les réticences des producteurs qui auraient préféré Darry Cowl ou Francis Blanche[ag], Girault impose de Funès dans le rôle de Ludovic Cruchot, le héros du Gendarme de Saint-Tropez. Le film rencontre un succès considérable et installe l’acteur en haut du box-office pour la première fois. À peine deux mois plus tard, de Funès triomphe à nouveau dans le rôle du commissaire Juve de Fantômas. Dans ce film, construit sur la double composition (Fantômas/Fandor) de Jean Marais dans le premier rôle, de Funès transfigure son personnage[n 5] et éclipse ses partenaires[12]. Pendant que les succès populaires s’accumulent, il tourne Le Corniaud, réalisé par Gérard Oury, et où il partage l’affiche avec Bourvil. La sortie du film en  est un nouveau triomphe (près de douze millions de spectateurs).


1965 : Le Corniaud de Gérard Oury : Léopold Saroyan

Gilles Botineau, « Le Corniaud : Pas si You Koun-Koun qu’ils en ont l'air ! », sur CineComedies, .

Lorsqu'il constate au cours d'une séance de visionnage de rushes quasiment tous de Bourvil, il craint n'avoir finalement qu'un rôle réduit en second plan, alors qu'Oury lui avait promis d'être à égal avec Bourvil

« grève du masque »

se mettent d'accord pour tourner un nouveau film ensemble

Le Corniaud à l'affiche d'un cinéma néerlandais en novembre 1965, preuve du succès européen de l'acteur.

1965 : Les Bons Vivants ou Un grand seigneur, sketch Les bons vivants de Gilles Grangier et Georges Lautner : Léon-Louis-Marie Haudepin

avec la « bande à Lautner » (acteurs... , sur des dialogues de Michel Audiard)

film à sketches sur les maisons closes

correspond plutôt à ce qu'il tournait avant sa révélation de 1964

Le film à sketches est mal accueilli par la critique, avec quelques relents moralisateurs[ah].

Il tourne également en ... 1964 son dernier film en noir et blanc

Casquette et insigne de la police de New York portés par Louis de Funès dans Le Gendarme à New York. Exposé au musée Louis de Funès.


1965 : Le Gendarme à New York de Jean Girault : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot

L'immense succès du Gendarme de Saint-Tropez convainc les producteurs de lancer rapidement une suite, une idée évoquée dès le tournage par Louis de Funès, les scénaristes et le réalisateur[13]. L'acteur pense à faire voyager Le Gendarme à l'étranger, une idée fortement partagée par les producteurs puisque le film triomphe à l'exportation, et le choix de la destination se porte sur la ville de New York, suffisamment familière pour les spectateurs du monde entier[ai]. Le projet est monté très rapidement, en à peine quelques mois, Jean Girault et son co-scénariste Jacques Vilfrid ayant travaillé très vite[ai]. L'emploi du temps de de Funès n'est pas encore surchargé comme il sera les années suivantes et permet donc encore de monter un film autour de lui dans un délai très court[14].

l'occasion de rendre hommage au muet

le film est davantage centré sur lui, ce qui pose problème à Jean Lefebvre

ce tournage à l'étranger lui déplaît, et finit par lasser l'équipe toute entière

Sortie en , la suite du Gendarme connaît un bon succès avec quatre millions en un peu plus d'un an[15] mais la critique est mitigée[ah].

1965 : Fantômas se déchaîne d’André Hunebelle : le commissaire de police Paul Juve

La Citroën DS volante de Fantômas dans Fantômas se déchaîne, devenue un élément de la culture populaire des années 1960.

Avec les succès de ces premiers grands films à l'exportation, Louis de Funès s'installe également au rang de vedette européenne[16]. Sa notoriété attire les co-producteurs étrangers, permettant de réunir des budgets de plus en plus gros pour ses films[16]. Seuls les pays anglo-saxons ne s'intéressent pas à lui[16].

Le triomphe de 1966 (1966-1967)[modifier | modifier le code]

Le triomphe de 1966 et retraite bretonne

Le triomphe de La Grande Vadrouille et retraite bretonne

1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard : Septime

Après le tournage de Fantômas se déchaîne, il se consacre pleinement

Le Grand Restaurant en 1966 est le premier film pour lequel Louis de Funès participe directement à l'écriture du scénario[b 1]. Depuis , l'acteur tentait de monter ce projet inspiré par ses souvenirs, anecdotes et observations du temps où était pianiste de jazz dans les bars : le film devait être réalisé, scénarisé et interprété par lui-même mais il n'était jusqu'alors pas suffisamment connu pour qu'un projet soit construit autour de son nom. Après y avoir pensé tout au long des années 1960, ce n'est qu'en 1965, ayant acquis un solide statut de vedette, qu'il relance définitivement son projet, après les tournages des suites de ses premiers grands succès, Le Gendarme à New York et Fantômas se déchaîne.

À la même période, Alain Poiré et la Gaumont montent une adaptation d’Oscar en film, s'annonçant comme un grand succès commercial. Édouard Molinaro, réalisateur Arsène Lupin contre Arsène Lupin Une ravissante idiote

Louis de Funès choisit lui-même qui reprendra le rôle de son épouse, tenu au théâtre par Maria Pacôme. Il voit Claude Gensac dans La Dame de chez Maxim et découvre qu'elle ne joue pas que dans des tragédies. Par l'intermédiaire de Maurice Risch qui joue dans Le Grand Restaurant et à ses côtés au théâtre, e


Perruque de chef d'orchestre portée par Louis de Funès dans La Grande Vadrouille. Exposé au musée Louis de Funès.

1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury : Stanislas Lefort

lancement et tournage de La Grande Vadrouille

Gilles Botineau, « Aux origines de La Grande Vadrouille », sur CineComedies, .

À la rentrée de septembre sort en salles Le Grand Restaurant, qui est un bon succès[aj] avec 3 millions d'entrées en un peu plus d'un an[17]. La critique est globalement défavorable mais salue, mesurément, la performance d'acteur de Louis de Funès[ak],[aj].


d’André Hunebelle

À l'automne 1966,

D'octobre à décembre 1966, Louis de Funès tourne Fantomas contre Scotland Yard, ultime opus de la trilogie Fantomas.

[al].

S'il se déroule en Écosse, le film est entièrement tourné en France. Tout en retrouvant ..., ce troisième opus fait la part belle aux scènes comiques du commissaire Juve, délaissant Jean Marais et son double rôle. Ce dernier vit mal l'ascension de son partenaire, son phagocytage de l'univers et du tournage, d'autant plus que les cascades commencent à devenir difficiles pour lui.

(Le film revient à la fibre romanesque de l'œuvre originale)


sortie et succès de La Grande Vadrouille

[18]

Après ces deux succès consécutifs, Gérard Oury et ses deux acteurs ont envie de retravailler ensemble et un troisième film du trio est très attendu par le public, le métier et la presse[am]. Oury leur propose une adaptation comique du drame de Victor Hugo Ruy Blas, à laquelle il pense depuis qu'il a interprété la pièce à la Comédie-Française en 1960[an]. Les deux comédiens acceptent avec enthousiasme ce qui deviendra La Folie des grandeurs : Louis de Funès sera le vil don Salluste et Bourvil son valet Ruy Blas (devenu « Blaze » par la suite), qu'il manipule pour accomplir de noirs desseins[ao]. Avant cela, Oury tourne un autre film, Le Cerveau, où il associe cette fois-ci Bourvil au jeune Jean-Paul Belmondo[ao].

Acquisition du château de Clermont[modifier | modifier le code]

(ou dans la section "Le triomphe de 1966" ?)

Le château de Clermont, acquis par le couple Louis et Jeanne de Funès en 1967.
Le château de Clermont, acquis par le couple de Funès en 1967[19].

Avec la montée de sa notoriété, disparition de la vie quotidienne avec la célébrité

incident

château de Clermont Le Cellier

Charles Juchault des Jamonières

Dicale p 346

Depuis la mort de sa tante Marie Barthélémy en 1963, Jeanne de Funès possède la moitié du château de Clermont (ainsi que quelques terres et fermes rattachées), tandis que l'autre moitié est partagée entre six autres membres de sa famille. Le château est inhabité depuis six ans et les négociations aurpès des co-héritiers pour acheter l'autre moitié échouent. L'intégralité du domaine est finalement mis aux enchères le . Face au baron Charles Juchault des Jamonières, intéressé par cette ancienne demeure du prince de Condé, le notaire mandaté par Louis de Funès remporte les enchères. Louis de Funès achète le château de Clermont pour 830 000 francs, soit ce qu'il peut toucher pour un film à la même époque.

Vend les appartements de


À partir de là, il se repose au château de Clermont où le couple de Funès est souvent allé en vacances, car il était la propriété de Charles Nau de Maupassant[n 6], époux d'une tante paternelle de Jeanne de Funès, qui à la mort de celle-ci en 1963 hérite de la moitié du château. Après négociations avec les cohéritiers, le couple peut acquérir en 1967 le château inhabité depuis six ans[ap], situé au Cellier en Loire-Atlantique

Son épouse, Marie Barthélémy, était la tante paternelle de Jeanne de Funès, qui hérita en 1963 d'une partie du château en indivision. Quatre ans plus tard, les époux de Funès achetent l'intégralité du domaine, inhabité depuis six ans pour 830 000 francs[20] de l'époque


« Louis de Funès acquéreur du château de Clermont près de Nantes », sur www.lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).

Un père fantasque, une passion pour les plantes... les jardins secrets de Louis de Funès, des tas d'infos (contenu ici : https://amomama.fr/260467-trs-autoritaire-chiant-il-se-mlait-de-to.html)

Succès à répétition (1967-1969)[modifier | modifier le code]

Louis de Funès

https://www.herodote.net/L_humour_a_la_francaise-synthese-2575-58.php

bankable les plus garants de succès

1967 : Fantômas contre Scotland Yard d’André Hunebelle : le commissaire Paul Juve

Fantômas contre Scotland Yard est le premier film de Louis de Funès à sortir après le triomphe de La Grande Vadrouille[aq]. En un an, le film enregistre 2,7 millions d'entrées[21], soit moins que les deux premiers opus[ar]. La critique est sévère envers le scénario et la réalisation mais apprécie généralement le numéro du commissaire Juve, tout en regrettant que Jean Marais soit relégué au second plan[aq]. L'idée évoquée d'une quatrième aventure, « peut-être à Moscou » d'après Jean Marais, n'aboutit jamais[ar].

À partir des Grandes Vacances, Claude Gensac devient l'épouse de cinéma de Louis de Funès.

1967 : Les Grandes Vacances de Jean Girault : Charles Bosquier

Les Grandes Vacances est le premier projet de Louis de Funès lancé après la sortie de La Grande Vadrouille[as].


Parmi les films qu'il a tourné, Les Grandes Vacances est le film préféré de Louis de Funès[22].


1967 : Oscar d'Édouard Molinaro : Bertrand Barnier - également scénariste

Premier film du contrat avec la Gaumont signé après Le Grand Restaurant,

Édouard Molinaro

«  »

Claude Gensac Sa drôlerie douce contraste avec la nervosité de de Funès (https://www.critikat.com/panorama/analyse/grandeur-et-decadence-de-louis-de-funes/)

En ces années de succès constants, sa nièce, fille de sa sœur Marie et du réalisateur François Gir, devient mannequin, puis chanteuse, sous le nom d'« Isabelle de Funès » puis « Isabelle » et apparaît dans quelques films. début de carrière http://harmonies-v-sanson.blogspot.com/2009/02/isabelle-de-funes-fevrier-2009.html

1968 : Le Petit Baigneur de Robert Dhéry : Louis-Philippe Fourchaume

Le producteur de La Grande Vadrouille, Robert Dorfmann, lui propose

Robert Dhéry

Les Branquignols et Michel Galabru

tournage — de à 1967 —

monté et vendu sur son nom

Dès la fin du tournage, Louis de Funès redevient aussitôt très ami avec Dhéry, mais ne retravaille plus jamais avec lui par la suite[at].

[23] http://www.cinecomedies.com/dossiers/robert-dhery-roi-des-branquignols/


1968 : Le Tatoué de Denys de La Patellière : Félicien Mézeray


Oscar sort en octobre 1967 lorsqu'il tourne Le Petit Baigneur et enregistre 4,6 millions d'entrées en un an[21]. La critique est généralement bonne[au]. Les Grandes Vacances sort ensuite fin novembre, et comptabilise 5,1 millions d'entrées sur un an[21]. Les critiques jugent que le film n'est pas de grande qualité mais constitue néanmoins un divertissement efficace[au]. Avec ces deux nouveaux succès asseyant la mainmise de l'acteur sur les entrées, la presse s'agace de la domination de Louis de Funès sur le box-office[au]. Avec au final près de 7 millions de spectateurs, Les Grandes Vacances domine le box-office des films sortis en 1967. En mars 1968, alors qu'il tourne Le Tatoué, Le Petit Baigneur sort sur les écrans, et enregistre 4,5 millions d'entrées en un an[24]. La critique apprécie le burlesque du film et le fait que Louis de Funès « ne tire pas toute la couverture à lui » en s'intégrant dans le collectif des Branquignols[av].


Après avoir produit Les Grandes Vacances et Le Petit Baigneur, Maurice Jacquin des Films Copernic profite de tenir sous contrat Louis de Funès mais également Jean Gabin pour les réunir à l'écran, et s'offrir ainsi un film au grand potentiel commercial[aw]. Le projet et le sujet proposé convient aux deux acteurs mais Alphonse Boudard, à qui est confiée l'écriture du scénario, ne parvient pas à une version les satisfaisant, et quitte le film[ax]. Toute l'équipe est néanmoins contrainte par le producteur de tourner aux dates prévues, le scénario est écrit au jour le jour, par un autre auteur, et le film tourné — de février à avril 1968 — dans l'ordre de l'intrigue, pour suivre son travail[ax].

Dans ces conditions déjà difficiles, avec un scénario instable, Louis de Funès se sent de plus mal à l'aise lors de ce tournage, face à son vénérable partenaire avec qui les rapports sont froids, ce qui entraîne une ambiance tendue sur le plateau, et parmi une équipe qui ne lui est pas familière (celle du précédent film de Denys de La Patellière et Gabin)[ay]. Sorti en septembre 1968, Le Tatoué enregistre 2,8 millions d'entrées au bout d'un an[24]. Le triomphe commercial attendu pour un tel duo d'acteurs n'a pas eu lieu mais l'affaire est néanmoins rentable[az]. La critique est dans l'ensemble très mitigée[az]. C'est le premier film de Louis de Funès depuis Le Corniaud à ne pas connaître le grand succès public attendu[ba].


Casque de plongée, gants et palmes utilisés par Louis de Funès dans Le Gendarme se marie. Exposé au musée de la gendarmerie et du cinéma de Saint-Tropez.


1968 : Le Gendarme se marie de Jean Girault : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot


À cause des grèves, révoltes et pénuries de mai 68, une période politique que l'acteur vit mal, le tournage, débuté le 20 mai, est ralenti puis interrompu, malgré son opposition[bb],[bc]. Il rejoint finalement les grévistes à la plage[bc]. À Paris et dans les grandes villes, la grève totale de l'ORTF profite à ses films alors en salles[bd].


Le Gendarme se marie, sorti en octobre 1968, totalise 5,4 millions d'entrées en un an[24]. Les critiques sont tièdes et, nourries d'accusations de Jean Lefebvre (ou lien vers l'article Le Gendarme se marie#), jugent que de Funès « a fait le vide autour de lui »[be]. Comme il l'avait annoncé, aucun des techniciens grévistes n'est repris sur ses films suivants[bf].



In 1968, all three of his films were in the top ten in France for the year, topped by Le Petit Baigneur.[25]

1969 : Hibernatus d’Édouard Molinaro : Hubert Barrère de Tartas - également scénariste

Deuxième film du contrat avec la Gaumont, Hibernatus est lancé par Alain Poiré après le succès d’Oscar, sur la même recette : Louis de Funès dans l'adaptation d'une pièce à succès, et avec même Édouard Molinaro à la réalisation, malgré leurs tensions la fois précédente. La pièce de théâtre Hibernatus, de Jean Bernard-Luc, lui avait déjà été proposé pour sa création en 1957 et le projet d'adapter la pièce avec lui semble remonter à 1965[bg].

De à 1968, il tourne dans Hibernatus, adapté de la pièce de théâtre Hibernatus de Jean Bernard-Luc. La pièce lui avait déjà été proposé pour sa création en 1957[bg], de même qu'une premier projet d'adaptation en 1965[bh]. Dès 1967, le producteur Alain Poiré, après le succès d'Oscar, a monté ce projet fonctionnant sur la même recette, et a convaincu Louis de Funès d'accepter d'être à nouveau dirigé par Édouard Molinaro, malgré leurs tensions sur le tournage du précédent film.

[bi]

Au bout de plusieurs jours de tournage, les tensions avec Molinaro ressurgissent. Louis de Funès est notamment indécis sur quelle version du scénario tourner, et réclame donc des changements, des arrêts de tournage, des retours à de précédents versions de l'histoire.

Oscar d’Édouard Molinaro

Il essaie de faire confier un rôle à la hâte au fidèle Michel Galabru, pour se sentir mieux entouré (Adriansen).

critique résignée

Sorti en septembre 1969, Hibernatus enregistre 3,1 millions d'entrées en France au bout d'un an[26], ce qui est en deça des résultats habituels de l'acteur(bo story hibernatus). A posteriori, l'année 1969, où de Funès ne sort que ce seul film, est la première dont le classement du box-office n'est plus dominée par un film où il apparaît, après avoir été en tête chaque année depuis 1964... (bo story hibernatus)

Le biographe Bertrand Dicale pense que l'acteur ... Le Gendarme se marie Le Tatoué Hibernatus

[bj]

En 1992, un classement établit que les films de l'acteur sortis de 1965 à 1969 cumulent alors, toutes exploitations confondues, un box-office de 77 965 000 d'entrées[27].

http://presse.defunes.free.fr/presse/audrey/1992/studio/index.htm


Dans cette ère de succès où Louis de Funès est quasi-continuellement présent dans les salles, des producteurs et distributeurs peu scrupuleux tentent de capitaliser sur sa nouvelle popularité en ressortant d'anciens films où il apparaît[bk]. Poisson d'avril (1954) bénéficie ainsi d'une reprise, avec une nouvelle affiche sur laquelle son nom est placé au dessus de celui de Bourvil, véritable star du film, alors que de Funès n'y est qu'un second rôle[bk], pour laisser croire à une nouveauté du duo du Corniaud et de La Grande Vadrouille[bl]. Il s'en insurge dans un interview au printemps 1968, « C'est de l'escroquerie au public. Ça me rend furieux », et dévoile d'ailleurs que le producteur du film lui doit toujours « 50 000 francs de l'époque »[bk]. À l'été 1968, Une souris chez les hommes (1964), tourné après Pouic-Pouic et échec à sa sortie, sort sous un nouveau nom, Un Drôle de Caïd, et son affiche présente Louis de Funès comme l'unique vedette, alors que le film est mené par un trio qu'il compose avec Maurice Biraud et Dany Saval, laquelle était la véritable star en 1964[bh],[28]. En janvier 1969, sortent en « exclusivité » Les Grands Seigneurs et Les râleurs font leur beurre, qui sont en fait les reprises sous de nouveaux titres des films Le Gentleman d'Epsom (1962), qui enregistre ainsi 500 000 entrées supplémentaires grâce à son affiche Gabin-de Funès, quelques mois après Le Tatoué[29], et Certains l'aiment froide (1959)[bl],[bm]. Aussi, à partir de 1969, Dans l'eau... qui fait des bulles ! (1961) connaît plusieurs nouvelles exploitations sous les titres Le garde-champêtre mène l'enquête, pour profiter du succès des films du Gendarme, et alors qu'il n'y a ni garde-champêtre, ni enquête dans le film[bl], puis Le Poisson sifflera deux fois ![30]. Le cas le plus extrême est la sortie de Totò à Madrid (1958) sous le titre Un Coup fumant : le distributeur s'offre la une du Film français comme publicité en juillet 1968, avec une affiche où seul de Funès apparaît — avec une photo récente, et non tirée du film, sur laquelle a simplement été ajouté une moustache comme dans le film — et où les noms des véritables têtes d'affiche Totò et Abbe Lane sont reléguées en dessous du sien[bh],[bl]. De plus, le producteur italien Lux lance une procédure judiciaire pour « rupture abusive de contrat », car il n'a pas doublé le film en français comme il était prévu à l'époque[bh], et réclame 1,5 million de francs de dommages-intérêts[bl]. L'acteur répond en l'attaquant pour « interprétation malicieuse de contrat »[bh]. La justice contraint le distributeur à n'utiliser que des images d'époque dans les publicités du film et y indiquer la véritable date d'origine, et n'oblige pas de Funès à enregistrer de doublage en français[bh]. La diffusion du film est finalement prévue à partir du mais ne semble pas avoir eu lieu[bh].

L'expérience Serge Korber / Expérimentations (1969-1971)[modifier | modifier le code]

Utilisateur:Groupir !/Films de Serge Korber

Louis de Funès et l'un des bébés pendant le tournage de L'Homme orchestre en 1970.

1970 : L'Homme orchestre de Serge Korber : Édouard alias Evan Evans

Troisième film du contrat avec la Gaumont, L'Homme orchestre naît de la volonté de réitérer les succès de Jacques Demy de l'époque. Alain Poiré lui propose un synopsis de Géza von Radványi, le réalisateur de L'Étrange Désir de monsieur Bard, mais celui-ci se retire du projet. Dans cette période post-mai 68, Louis de Funès


cette comédie musicale lui permettrait de se renouveler

doute de la pérennité de son succès et, inquiet de lasser son public, désire se renouveler, notamment avec cette comédie musicale,

Le biographe Bertrand Dicale pense que l'acteur ... tensions et difficultés sur Le Gendarme se marie Le Tatoué Hibernatus[bj].

et en tournant avec un jeune cinéaste

Serge Korber

Un idiot à Paris (1967)

Korber pense que l'acteur le prenait pour un membre de la Nouvelle Vague[31].

Il cherche à tourner avec de nombreux jeunes cinéastes, d'horizons variés, rencontrant notamment Roman Polanski, Claude Lelouch, Pascal Thomas et Jean-Pierre Mocky pour peut-être monter des projets avec eux[bn]. Claude Berri l'approche pour être son père dans Le Cinéma de papa mais le rôle est trop dramatique pour lui[32].


déplacer le paragraphe sur le salaire


Pendant la préparation du film, il demande à Serge Korber quel serait son film suivant et ce dernier lui raconte travailler sur un scénario dramatique tiré d'un fait divers[33]. Le projet intitulé Accident est prévu pour Yves Montand et Annie Girardot et raconte l'histoire d'un député et de sa maîtresse victimes d'une sortie de route, dont le véhicule tombe d'une falaise mais finit miraculeusement par atterrir sur un arbre, coincé au-dessus du vide[34]. Dans ce sujet dramatique aux accents politiques, Louis de Funès voit un très bon argument de film comique, à la surprise de Korber, et s'accapare le projet pour faire produire un film construit autour de lui, qu'il tournerait après L'Homme orchestre et le quatrième et dernier Gendarme.

L'Homme orchestre, sorti en , connaît un succès modéré avec 1,8 million d'entrées en un an[35]

mort de Bourvil.

Il cachait depuis trois ans un cancer, que Louis de Funès a découvert en même temps que tout le monde après la révélation d'indiscrétions en mai 196. . Au courant plus tôt, Gérard Oury avait néanmoins poursuivi l'écriture de son scénario, par respect pour son ami Bourvil, et tous espéraient qu'il soit d'aplomb pour tourner le film en avril 1971. Finalement, le cinéaste trouve rapidement la solution en confiant le rôle à Yves Montand et se lance dans la réécriture de son scénario pour l'adapter au nouvel interprète. Bourvil mort, Louis est d'abord réticent à faire le film sans lui, jugeant le projet désormais dépourvu d'intérêt, mais accepte la proposition de le tourner avec Montand.


mentionner l’accueil critique du film par une seule phrase, sans citation, avec au maximum un bref résumé des tendances générales ou des faits marquants comme une grande violence ou le retournement de certains critiques (plus pour la section "Critique" ?)

1970 : Le Gendarme en balade de Jean Girault : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot

probablement le dernier

reçu officiellement par le 405e régiment d'artillerie anti-aérienne à Hyères, et déclaré « première classe d'honneur »[36]

Le Gendarme en balade sort en et comptabilise 4 millions d'entrées en un an[35], un grand succès qui contraste avec la tiédeur des résultats de L'Homme orchestre[bo]. Les critiques sont lassés par ce quatrième Gendarme aux relents trop nostalgiques[37],[38]


1971 : Sur un arbre perché de Serge Korber : Henri Roubier

il serait préférable que la femme dans la voiture avec lui ne soit pas la maîtresse de son personnage mais une auto-stoppeuse, et que le personnage principal ne soit pas un homme politique. La vedette comique détourne ainsi ce projet de film dramatique en une comédie construite autour de lui, à la surprise d'Yves Montand. Le film lui permettrait de ré-inventer son comique avec un huis clos[bp].

Olivier de Funès Geraldine Chaplin

Sur un arbre perché, sorti en , obtient un faible box-office de 1,5 million d'entrées en un an[39], un score bien trop décevant pour un film avec la vedette[bq]. L'accueil de la critique est le pire envers un de ses films depuis des années, personne ne soutenant le film[bq].

Jo[modifier | modifier le code]

1971 : Jo de Jean Girault : Antoine Brisebard

introduction : Commande de la Metro-Goldwyn-Mayer

un film plus classique

entouré de partenaires familiers (Michel Galabru, Claude Gensac, Bernard Blieretc.), et sur un scénario de Claude Magnier, l'auteur d'Oscar.

voire reprenant le même type de rôles de précédents films

Malgré le confort de tournage

Le film garde néanmoins la modernité de ceux de Korber, puisqu'il incarne de nouveau un artiste (auteur à succès), dans un décor très à la mode de l'époque.

Le film est adapté de Jo, une pièce écrite par Claude Magnier, l'auteur d'Oscar. La pièce lui avait été proposé en 1964. , et inspirée de la pièce britannique The Gazebo (en)

Le décor est construit sur le plus grand plateau des studios de Saint-Maurice[40]. Il se compose d'un vaste intérieur de maison et d'un jardin avec terrasse et parc. Les arbres du parc ne sont éclairés que le temps de la prise pour éviter de les brûler[40].

trouver une photo de "gazebo"

L'équipe dispose d'une copie du film américain The Gazebo et le visionne à plusieurs reprises au cours du tournage. Le cadreur Daniel Vogel se souvient que « pour la scène où le [cadavre] est caché dans un trou, (…) Girault, Vilfrid, Decäe et moi sommes allés dans la salle de montage pour visionner ce passage et voir comment les Américains avaient placé leur caméra »[40].


Pour le biographe Bertrand Dicale, « l'accueil de Jo n'est pas celui d'un grand de Funès »[br]. Sorti en , sans grande promotion, Jo est un succès modéré[bs] avec 1,7 million d'entrées en un an[39]. Les critiques, du moins ceux qui prennent la peine de parler du film, sont mitigés et expriment une certaine routine[br].

les mésaventures d'Antoine Brisebard, dramaturge comique à succès menacé par un maître chanteur, « Jo », qu'il projette d'assassiner. Une fois le guet-apens accompli, il tente tant bien que mal de se débarrasser du corps, tout en ayant des doutes sur la personne qu'il vient de tuer, tandis que le soupçonneux inspecteur Ducros enquête sur lui.

un auteur de comédies qui travaille sur une pièce où il décrit le crime parfait. C’est qu’il veut, en réalité, se débarrasser d’un maître-chanteur. Mais le crime ne paie pas et les importuns vont défiler.

dans la fiche technique : photo du logo MGM de 2001, l'odyssée de l'espace : Jo est une commande de la Metro-Goldwyn-Mayer, qui désirait produire un film avec Louis de Funès en tête d'affiche.


Articles crées : Leo L. Fuchs, Jo, Jacques Robert


Retour à Gérard Oury puis au théâtre (1971-1975)[modifier | modifier le code]

LOUIS DE FUNÈS

La mort de Bourvil met en péril le projet de La Folie des grandeurs et affecte beaucoup Louis de Funès.

1971 : La Folie des grandeurs de Gérard Oury : Don Salluste

La Folie des grandeurs, adaptation comique du Ruy Blas de Victor Hugo, doit marquer les retrouvailles de Louis de Funès avec Gérard Oury et Bourvil, après Le Corniaud et La Grande Vadrouille.
Mais la mort de Bourvil des suites d'une longue maladie interrompt le projet. Louis de Funès est très touché par le mort de son ami et partenaire de jeu et annonce renoncer au projet alors intitulé Les Sombres Héros, qui ne semble plus avoir lieu d'être. Simone Signoret suggère alors à Oury le nom de Yves Montand pour remplacer Bourvil[41]
dans leur complicité, ils cogitent et élaborent à l'écart de petits idées de dialogues ou gags qu'ils soumettent ensuite à Oury, comme cela se passait avec Bourvil.

Lancé en 1969, le projet Les Sombres Héros doit...

En lui écrivant le rôle de don Salluste, Oury répond ainsi à une envie récurrente de Louis de Funès, qui lui demandait de lui écrire « une belle saloperie, un type arrogant avec les pauvres, qui les humilie, les pressure et, tout de suite après, s'aplatit devant les puissants »[ao].

Celui-ci perçoit le potentiel du duo et ré-écrit entièrement le rôle de Blaze pour Montand avec ses co-scénaristes Danièle Thompson et Marcel Jullian.

le film est tourné en Espagne et en France

Ce triomphe prouve que Louis de Funès est toujours capable d'attirer les foules, contredisant ainsi les semi-échecs consécutifs de L'Homme orchestre, Sur un arbre perché et Jo, même si l'acteur ne se hisse pas au sommet du box-office, dépassé notamment par les nouvelles vedettes comiques que sont Les Charlots et leur film Les Bidasses en folie. (reporter dans la section « Box-office » comme analyse ?)


Après La Folie des grandeurs, il prend un an de pause au cinéma, en annonçant qu'il travaillerait sur un film dont il serait le réalisateur[42].

[43]

ne sort aucun film en 1972.

Il déclare ne vouloir plus tourner qu'avec Gérard Oury[44].


Louis de Funès refuse tous les scénarios qu'on lui propose entre-temps « pour ne pas se galvauder, pour préserver son image de marque, pour ne pas ternir le miroir qu'il tend au public »[43]

dont un cinquième Gendarme

La sortie du film, malgré son sujet polémique, n'a pas été repoussée[bt]

La projection privée pour les membres de l'équipe, où personne ne rit de tout le film, est un mauvais moment pour de Funès, qui ne peut que lancer des regards navrés à Oury. Mais la première projection publique, tant redoutée, rassure l'acteur et Gérard Oury car les spectateurs rient du début à la fin, jusqu'à couvrir les dialogues[45]

À l'exception de Paul Préboist, la distribution comporte peu d'habitués de de Funès[bu]. Le tournage est complexe, prend souvent du retard[46] et s'achève en août[bv]. Louis de Funès s'entend bien avec Yves Montand[bv]. Ils ont d'ailleurs tous deux besoin de beaucoup de prises pour être bons, ce qui les fait travailler au même rythme[bv]. Comme cela se passait avec Bourvil, ils élaborent parfois ensemble des idées de gags qu'ils soumettent ensuite à Oury[46].

La Folie des grandeurs est finalement tourné avec Yves Montand comme partenaire.

D'avril à a enfin lieu le tournage de La Folie des grandeurs, en Espagne[bw]. Louis de Funès s'entend bien avec Yves Montand, qui a comme lui besoin de beaucoup de prises pour être bon, ce qui les fait travailler au même rythme[bv]. Comme cela se passait avec Bourvil, ils élaborent parfois ensemble des idées de gags qu'ils soumettent ensuite à Oury[46]. Louis de Funès invente peu par rapport au scénario, dont il a de toute façon suivi l'ensemble de l'écriture[bv]. Après ce tournage, l'acteur déclare n'avoir plus envie que de tourner avec Gérard Oury[bv]. Dès lors, il prend un an de pause au cinéma[47], refusant certains films, réservant son énergie pour son retour au théâtre et le prochain projet qu'Oury lui prépare[bx]. Il évoque aussi en interview un film qu'il réaliserait lui-même[47]. Sorti en décembre 1971, La Folie des grandeurs enregistre 4,7 millions d'entrées en un peu plus d'un an[48] et satisfait la critique[by].

Fin novembre 1971[49], au théâtre du Palais-Royal, il fait l’événement en reprenant Oscar, pour son grand retour au théâtre, neuf ans après La Grosse Valse[bz]. Cette fois-ci, aucun metteur en scène ne peut s'opposer à sa nouvelle position de superstar, et la notoriété de la pièce s'est élargie avec les millions de spectateurs du film de 1967[ca]. Il retrouve de précédents partenaires — Mario David, Germaine Delbat et Maria Pacôme — et Pierre Mondy, qui avait crée le rôle de Barnier et déjà dirigé de Funès, met en scène[ca]. Avec l'expérience des précédentes représentations et du film, Louis de Funès allonge encore la pièce par ses inventions[bx]. Selon L'Aurore, « ce n'est pas une pièce mais plutôt un one-man-show »[ca]. Mondy reconnaît que son rôle de metteur en scène était surtout « d'accorder la troupe à Louis », sans nullement le diriger[ca]. La pièce est un triomphe critique et commercial[bx]. La critique est aussi enthousiaste que dix ans plus tôt, louant l'abattage impressionnant de l'acteur sur scène[ca]. Sur l'invitation de Claude Pompidou, il joue la pièce au palais de l'Élysée[bx].

Bien qu'il ait déclaré ne vouloir plus tourner qu'avec Gérard Oury, Louis de Funès rencontre en 1972 le jeune Christian Fechner, producteur à succès des Charlots, qui s'avère être un grand admirateur[cb]. Fechner lui propose de produire un film l'associant avec ses poulains, qui lui rendent visite dans sa loge d’Oscar[cc]. Un projet intitulé Merci Patron, d'après leur chanson, est envisagé mais jamais réalisé[cc],[50]. Après une pause à l'été 1972, Oscar reprend une seconde saison, avec des changements dans la distribution : Maria Pacôme quitte son rôle, dépassée par les improvisations funésiennes qui la laissent de côté, et Olivier de Funès reprend le rôle de Christian Martin, sur l'insistance de son père, dans ce qui sera son unique expérience au théâtre et sa dernière d'acteur[cd]. La dernière a lieu le , après plus de trois cents représentations en deux saisons[51].

Postiche de barbe, chapeau et papillotes portés par Louis de Funès dans Les Aventures de Rabbi Jacob. Exposé au musée de Louis.

À la sortie de La Folie des grandeurs, Gérard Oury lui a proposé un film sur l'intolérance, traitant du racisme et de la communauté juive française : Les Aventures de Rabbi Jacob[ce]. Il est pour la première fois dans sa collaboration avec Oury l'unique rôle principal et tête d'affiche[cf],[cg]. Ambitieux, le film, tout en restant comique, doit délivrer un message humaniste, dans un contexte de montée des tensions israélo-arabes au Moyen-Orient, et aborde un sujet très polémique[ch]. Louis de Funès s'investit énormément dans ce long tournage, de mars à juillet 1973, notamment pour d'éprouvantes séquences dans le chewing-gum et sur les tapis roulants de l'aéroport d'Orly[ci], ainsi que celle du ballet hassidique[cj], qu'il répète pendant deux semaines[ck].

Il se lance ensuite durant l'été dans les répétitions de La Valse des toréadors de Jean Anouilh, à la comédie des Champs-Élysées[cl]. Le dramaturge l'avait beaucoup apprécié dans sa pièce Ornifle en 1956, et avait tenté vainement de lui écrire une pièce pendant plusieurs années[cm]. Il lui propose finalement de reprendre La Valse des toréadors, une pièce en laquelle il croit beaucoup mais qui avait été assassinée par la critique en 1952[cm]. Le comédien accepte, désireux de reprendre le théâtre après le triomphe d'Oscar, et peu enthousiasmé par les scénarios de films qu'il reçoit au même moment[cm]. Louis de Funès est dérouté par la manière dont Anouilh, qui met en scène sa pièce, dirige les répétitions, de façon trop distante, avec peu d'indications, données une fois la pièce entière jouée, alors que le comédien préfère la méthode de Raymond Rouleau de reprendre chaque réplique[cn]. À l'approche de la première, il déclare ne pas savoir son très long texte — 1 448 lignes sur les 2 752 de la pièce — et menace de ne pas participer à la première[cn].

Le jeudi doit sortir en salles Les Aventures de Rabbi Jacob, dans un contexte très tendu, puisque la guerre du Kippour vient d'éclater une semaine plus tôt[co]. L'acteur et Gérard Oury assurent la promotion du film « presque comme si de rien n'était, insistant sur les valeurs d'humanité, de tolérance et de paix du film »[co]. Des débordements sont craints[cp],[cq]. Un hebdomadaire de la presse à scandale fait croire que Louis de Funès, sous le coup de menaces, est sous protection policière, en publiant une photo d'une scène du film où son personnage est aux côtés d'un CRS[cr]. Alors que la projection privée pour les membres de l'équipe se déroule dans une ambiance pesante, sans rires, la première projection publique, tant redoutée, rassure l'acteur et Gérard Oury car les spectateurs rient du début à la fin, jusqu'à couvrir les dialogues[45],[cit. 4]. Néanmoins, la journée est aussi endeuillée par le drame du détournement d'avion mené contre la sortie du film[45],[cr]. Les jours suivants, Louis de Funès est protégé discrètement par la police[cr], à la demande d'Oury, qui recevait des menaces[cp]. Les Aventures de Rabbi Jacob est un succès commercial, avec 6,3 millions d'entrées en un an[52]. Avec finalement plus de 7 millions de spectateurs, il domine le box-office des films sortis en 1973[af]. À l'exception des Cahiers du cinéma, la critique est unanimement enthousiaste[cs].

Grand bâtiment blanc cassé de style mixte art déco et classique d'environ 4 étages avec une grande entrée et des bas reliefs gravés au dernier étage
La Comédie des Champs-Élysées, où Louis de Funès joue La Valse des toréadors.

Le 19 octobre 1973, lendemain de la sortie du film, a lieu la première de La Valse des toréadors[53],[ct],[n 7]. Ce soir-là, la présence de Jean Anouilh dans le parterre décuple le trac de Louis de Funès, et il fait évincer l'auteur après le premier acte, en le cantonnant dans le foyer du théâtre[cn]. Au cours des représentations, Louis de Funès allonge la pièce en accumulant les inventions, et l'amène à durer jusqu'après 23 h 30[af]. Le dramaturge, friand de ces ajouts, lui pardonne son comportement de la première[af]. La pièce est un succès[af]. La critique est élogieuse[53],[cn]. Christian Fechner et Claude Zidi viennent lui proposer dans sa loge le projet de L'Aile ou la Cuisse, qui l'associerait au jeune Pierre Richard[cc].

Sur les planches, Louis de Funès se dépense beaucoup et s'épuise[cb]. À l'approche de la 200e, sa pression artérielle est inquiétante[cb] et un « bleu » apparaît sur son bras, signe avant-coureur d'un infarctus[53],[cit. 5]. Alors que la fréquentation baisse, et bien que son contrat prévoit un minimum de deux cents représentations jusqu'en juin, l'acteur s'arrête après la 198e de La Valse des toréadors, jouée le [cc] — sa dernière apparition au théâtre[53]. La relâche est d'abord annoncée comme exceptionnelle puis, sur avis médical, la pièce est définitivement interrompue[cb]. Louis de Funès déclare à la presse : « Cette immense fatigue que j'ai dû surmonter, c'est une sonnette d'alarme. Il faut avoir la sagesse de l'écouter »[cu].

Après Les Aventures de Rabbi Jacob, Gérard Oury propose en mars 1974 à l'acteur une nouvelle comédie sur l'intolérance, tournant en dérision les dictatures du monde d'alors, de droite comme de gauche : Le Crocodile[cv]. Louis de Funès doit jouer le rôle d'un dictateur sud-américain ou sud-européen, « un petit colonel cupide, teigneux, couard avec des faiblesses : le fric, sa femme, son fils »[cv]. Dictateur d'extrême-droite, il est renversé par un coup d'État ourdi par son épouse et le chef de sa police, puis parvient à reconquérir le pouvoir en créant une dictature d'extrême gauche[cv]. L'acteur est enchanté par le projet[cw]. Le contrat est signé en mai 1974 devant la presse[cc]. Dès lors, et après l'épreuve de La Valse des toréadors, Louis de Funès se repose au château de Clermont, où il jardine beaucoup, et refuse d'entreprendre quoi que ce soit en prévision d'un tournage s'annonçant comme très physique, prévu pour commencer en mai 1975 en Grèce[cx]. Il refuse ainsi un cinquième Gendarme et la proposition de Raymond Rouleau de jouer Le Malade imaginaire au théâtre[cy]. Il signe toutefois en le contrat pour L'Aile ou la Cuisse, sur lequel il ne pourra travailler qu'une fois Le Crocodile terminé[cz].


Gérard Oury fait placer l'acteur sous protection policière, à son insu

Le film finit même par être nommé pour Golden Globe du meilleur film en langue étrangère en 1975.

Une santé fragile (1975-1983)[modifier | modifier le code]

Brutale interruption de carrière (1975-1976)[modifier | modifier le code]

(« Interruption de carrière après un double infarctus » ou « Interruption brutale de sa carrière »)

LOUIS DE FUNÈS

Grande bâtisse, de style Louis XIII, briques rouges, toit d'ardoise, trois étages, vue de loin, depuis le parc
Le château de Clermont (vu de la façade Nord-Ouest), propriété de l'acteur, où il se rétablit peu à peu après son double infarctus.
Le , il est à nouveau frappé par un deuxième infarctus, bien plus sérieux[C 1].


Il doit alors suivre un régime alimentaire adapté, sans boisson alcoolisée ou caféinée, et s'abstenir de consommer des plats énergétiques ce qui explique son amaigrissement, son vieillissement, son état diminué, visibles à partir de L'Aile ou la Cuisse[54]. Il doit ralentir son rythme de travail et renonce définitivement à sa carrière théâtrale, incompatible avec son état[55]. ,[C 2],, deux mois avant le début du tournage.


Les médecins annoncent à Louis de Funès qu'il ne pourra plus jamais retourner sur scène, pointant du doigt les quatre-vingt-douze représentations de la pièce La Valse des toréadors qui l'ont sérieusement fatigué. Cette annonce le plonge dans une profonde dépression[56].


, au moment où la pré-production du film Le Crocodile, est déjà très avancée[57],[58].


Un retour plébiscité (1976-1978)[modifier | modifier le code]

« J'ai beaucoup parlé avec son épouse et elle le voyait dans une état moral désastreux. J'ai pensé qu'il pouvait mourir du désespoir de ne plus tourner. Alors j'ai décidé de trouver coûte que coûte un moyen de le refaire tourner. »

Christian Fechner, années 2000[da]


LOUIS DE FUNÈS

Note : D'après Bertrand Dicale, le milieu du cinéma français utliserait le terme de « contrat De Funès » pour parler d'un contrat d'assurances pour un acteur malade ou vieillissant (39 min., "Les Aventures de Rabbi Jacob" : comment une prise d'otages a ensanglanté le film).

https://www.telerama.fr/cinema/en-1978-louis-de-funes-dans-telerama-je-suis-ignoble-et-ca-fait-rire-7014060.php


[bn]

[db] : évasif = acceptent mais qu'ils n'en fasse pas trop

En janvier 1976, les médecins, certes évasifs, n'interdisent plus à Louis de Funès de reprendre son métier, bien que sa santé reste fragile[cz]. Christian Fechner lui propose de poursuivre le projet de L'Aile ou la Cuisse, désirant toujours accomplir son rêve de produire un « de Funès »[cz],[59]. Pour tourner, Louis de Funès a cependant besoin d'une police d'assurance, indispensable pour valider le contrat signé un an plus tôt[cz]. Lors de la visite médicale nécessaire, le médecin agrée par la compagnie d'assurances juge que son cœur est trop fragile et qu'il risque un troisième infarctus indiscutablement mortel : l'assurance ne peut donc pas le couvrir[cz]. C'est un choc pour l'acteur, désespéré à l'idée de ne plus jamais pouvoir travailler[cz]. Conscient de la situation morale de l'acteur, Fechner, lui-même dans une mauvaise passe, décide de se battre pour lui obtenir un contrat d'assurance et lui faire retrouver le chemin des plateaux.

énormes pertes causées par Le Crocodile aux assurances


Sa carrière au cinéma est aussi compromise car, outre sa condition physique amoindrie, les risques de rechute font que les assureurs ne veulent plus prendre le risque de le couvrir pour un film. Déterminé, le producteur Christian Fechner réussit finalement à obtenir un accord pour une assurance de onze semaines et prend le risque de produire L'Aile ou la Cuisse avec seulement une partie du tournage assurée


1976 : L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi : Charles Duchemin

Le producteur Christian Fechner permet à Louis de Funès de poursuivre sa carrière, malgré ses problèmes de santé.

dégoût du monde du cinéma, producteurs cupides


Un peu plus d'un mois avant le tournage, Pierre Richard se retire du projet, à cause du scénario, différent de ses attentes[dc],[60]. Louis de Funès est d'abord inquiet et gêné par la proposition de le remplacer par l'humoriste clivant Coluche, mais accepte l'idée au vu de l'enthousiasme de son fils Olivier[bj].

relation avec Coluche

et la vedette répète le geste que lui avait fait Bourvil et Jean Marais, en le faisant présenter comme l'autre tête d'affiche, pour le lancer au cinéma.

https://www.youtube.com/watch?v=vF-n3I0Q_a8

Un service de secours est toujours proche du plateau, avec un cardiologue, une équipe de réanimation et une ambulance[61].

Témoignage de Jean-Guy Fechner sur leur relation. Maxime Delavant, [vidéo] Louis de Funès : l'œuvre du retour sur YouTube, 2013.

Cette surveillance médicale est reconduite sur ses tournages suivants.

nouveau jeu : ne peut plus courir, de vitupérer, de danser (analyse de l'évolution de son jeu, plus bas ?)

dans un hangar mal isolé de Trappes, faute de studios disponibles, durant l'été sécheresse de 1976

Des témoignages sur ses films suivants racontent que le cardiologue prend sa tension avant et après le tournage de chaque prise[62],[63].

bilan sur son infarctus, nouveau rythme :

« Je sens en moi plein de possibilités encore inexploitées. J’ai l'impression de redémarrer. Finalement, ce coup d'arrêt brutal, qui n'a pas trop mal fini, c'est très bien. J'y vois plus clair. Cela va me permettre de dire non à un certain nombre de gens, qui, je le sens, vont bientôt de nouveau penser à moi. Tout ça, c'est fini. Si je n'ai pas un vrai scénario sur lequel je puisse travailler au moins un an à l'avance, je dis non. Combien de fois je me suis fait avoir ! On remplit votre verre de champagne en attendant la langouste, un bon alcool, un cigare, on vous raconte deux ou trois gags marrants, et bêtement on dit « oui » et plof, on vous fait signer sans avoir le temps de digérer. Sur certains films, trois heures après le début du tournage, je savais déjà que c’était le naufrage assuré… Un film par an. C’est tout. Maintenant, c’est mon cœur qui commande… »

— Louis de Funès, Le Journal du dimanche du [dd].


Sorti en octobre 1976, avec un large battage promotionnel, L'Aile ou la Cuisse comptabilise 5,6 millions d'entrées en un peu plus d'un an[64]. La critique éreinte peu le film, salue son sujet et apprécie l'évolution du jeu de l'acteur, contraint d'alléger ses effets[de].

Au vu du succès du film, il accepte de signer un contrat avec Fechner

L'acteur continue à tourner, à un rythme beaucoup moins soutenu, se limitant à un film par an (Loubier 2014 p. ?, interview sortie Aile ou la Cuisse)

ému par l'enthousiasme et l'énergie déployée pour le ramener au cinéma alors qu'il était fini

contrat pour trois films — qui seront La Zizanie, L'Avare et La Soupe aux choux — avec Christian Fechner


Fechner annonce en mars 1977 des retrouvailles avec Robert Dhéry, une réalisation intitulée Une pie dans l'poirier[65],[66], dans laquelle Louis de Funès jouerait un moine souffre-douleur, mais cette idée ne voit jamais le jour[23]. Après L'Aile ou la Cuisse, il aurait également dû tourner Le Cactus, sous la direction de Georges Lautner : annoncé en mars 1976, pour un tournage en septembre, et une sortie en février 1977, le projet est aussi abandonné, car l'acteur n'aime pas le scénario et que le producteur André Génovès fait faillite[df].

1978 : La Zizanie de Claude Zidi : Guillaume Daubray-Lacaze

Annie Girardot en 1974, complice de Louis de Funès dans La Zizanie.

Christian Fechner et Claude Zidi réunissent ensuite Louis de Funès avec la très populaire Annie Girardot, à la tête de grands succès durant la décennie[dg]. Nourri de son époque, le scénario de La Zizanie parle d'écologie, un thème cher à l'acteur, et de la place des femmes en politique.

L'ensemble des décors dans un large décor en studio, pour préserver sa santé et lui éviter des déplacements

Annie Girardot tombe amoureuse (ou dans "Vie privée")

Tourné durant l'hiver 1977,

L'acteur insiste pour effectuer une courte cascade malgré son état de santé[dh].

Une affaire judiciaire a lieu en parallèle de la production du film, le réalisateur Jean-Pierre Mocky déclarant avoir écrit un scénario similaire pour les deux acteurs, qu'il leur a proposé en 1977. Il intente un procès pour contrefaçon, dès la pré-production, qui perturbe plus tard la sortie du film, et s'achève sur un accord à l'amiable[67]. Aucune condamnation pour plagiat n'est décidée[di]. La Zizanie sort en mars 1978 et enregistre 2,7 millions d'entrées en un an[68], un box-office bien moins impressionnant que celui de L'Aile ou la Cuisse[dj]. La critique est mitigée, mais épargne généralement Louis de Funès et Annie Girardot[dk],[dl].

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/politique-fiction/politique-fiction-les-promesses-de-campagne-et-la-zizanie_2287190.html

bilan Dicale p475 : s'en servir pour la section box-office

Annie Girardot, qu'il n'avait jamais côtoyé.

[69]

troisième couteau : http://nimotozor99.free.fr/russel-percival.htm

L'Avare et derniers films avec Jean Girault (1978-1982)[modifier | modifier le code]

ou « L'Avare et passage à la mise en scène », sans Le Gendarme et les Extra-terrestres

LOUIS DE FUNÈS

À la fin de sa carrière,

Paragraphe pour éviter les répétitions sur sa « famille de cinéma » :

Michel Galabru, Claude Gensac, Grosso & Modo, Max Montavon et Henri Génès

Paradoxalement, il manifeste également un intérêt pour les comédiens débutants, qu'il espère lancer, conseiller et soutenir, lui qui a vécu des décennies difficiles avant d'accéder à la célébrité à 50 ans[70]. Ainsi, lors de ses derniers tournages, il conseille et rassure les jeunes Coluche, Maurice Risch, Jacques Villeret, Christine Dejoux, les comédiens débutants de L’Avare, les quatre « gendarmettes », etc.[70]. Il se souvient que Totò, le plus grand acteur comique européen d'après-guerre, avait fait de de même avec lui sur deux films, à la fin des années 1950[dm]. De plus, son producteur Christian Fechner l'incite à tourner avec cette génération montante, dont il ne soupçonne pas qu'elle l'admire[dm].

OU ALORS DANS LA SECTION ANALYSE "duos et famille de cinéma"


1979 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot

Michel Galabru, Louis de Funès, Maurice Risch et Michel Modo lors du tournage du défilé final du Gendarme et les Extra-terrestres, sur le port de Saint-Tropez.

En septembre 1977, Louis de Funès fait part au producteur Gérard Beytout de la S.N.C de sa volonté d'un nouveau film sur le gendarme de Saint-Tropez, puis, le mois suivant, demande au scénariste Jacques Vilfrid de se lancer dans l'écriture du projet[dn]. Alors que la série semblait être terminée puisque aucun « Gendarme » n'avait été tourné depuis plus de sept ans, après quatre films assez rapprochés, l'acteur demeure pourtant très attaché à son personnage de Ludovic Cruchot et à la série et sait que le public l'est tout autant[dn]. Influencé par la mode des films de science-fiction en cette fin des années 1970, et impressionné par les effets spéciaux de Rencontres du troisième type de Steven Spielberg, il désire que le nouveau film ait pour intrigue une rencontre entre des extraterrestres et la brigade de Saint-Tropez[do].


La vedette oblige Beytout à impliquer dans le projet son désormais producteur-fétiche Fechner, qui reçoit ainsi une part des recettes sans avoir à travailler dessus, alors que son contrat avec Louis de Funès n'est pas exclusif[dp].

Le Gendarme et les Extra-terrestres

tournage de septembre à ... 1978[do]

Avec l'aval de Girault, le comédien fait un pas de plus dans le processus créatif en s'immisçant dans la direction d'acteur[71]. Le tournage est endeuillé par un accident mortel causé par une cascade manquée[dq]. Le film est, dans l'ensemble, très mal accueilli par la critique, même si certains estiment que la seule prestation de Louis de Funès le sauve[dr]. Avec 6 millions d'entrées en plus d'un an[72], le film, sorti en février 1979, est un triomphe commercial, troisième meilleur succès du « Gendarme », et se hisse ensuite en tête du box-office des films sortis en France en 1979, pour la dernière fois de la carrière de l'acteur.


La cassette d'Harpagon dans L'Avare (1980), un vieux projet tenant à cœur à Louis de Funès.

1980 : L'Avare de Jean Girault et Louis de Funès : Harpagon - également réalisateur et scénariste

Après ces trois nouveaux succès marquant son retour, Louis de Funès désire enfin réaliser son vieux rêve d'interpréter Harpagon de L'Avare de Molière, une pièce qui le fascine depuis plus de vingt ans, notamment pour sa représentation de l'avarice, un défaut qu'il trouve très comique. Depuis au moins 1957, il avait reçu près d'une quinzaine de propositions pour jouer la pièce, au théâtre ou au cinéma, parfois venant de metteurs en scène prestigieux, mais les a toutes refusées, effrayé par l'ampleur de la tâche, ne se sentant pas assez mûr[ds],[73]. Se sentant désormais prêt, l'acteur envisage d'abord une adaptation en téléfilm et rencontre des responsables de la télévision en 1978, auxquels il offre de tourner sans cachet pour laisser le plus de moyens à la réalisation même du film, mais ceux-ci lui propose un budget de 1,5 millions de francs, qu'il juge trop insuffisant pour mettre en scène toutes ses idées[ds]. Christian Fechner, misant sur sa popularité, lui suggère de plutôt développer une adaptation au cinéma, pour laquelle il accorde un budget de vingt millions de francs[ds], et soumet à de Funès l'idée de réaliser le film lui-même, en raison de sa grande connaissance de la pièce[74].

Pour la première (et unique) fois de sa carrière, Louis de Funès passe à la réalisation, en co-réalisant L'Avare avec Jean Girault, déjà derrière dix de ses films.

Il supervise tous les aspects du film, de la création des décors et costumes au montage. Il a la mainmise sur la distribution, fait passer les auditions des jeunes acteurs et réunit autour de lui sa « famille de cinéma ».

À l'époque, il aurait pour ambition de reprendre et adapter au cinéma plusieurs grands classiques de Molière, un pari risqué commercialement, auquel l'insuccès relatif de L'Avare met fin[75].

Réaliser son film est un bonheur pour lui, selon Michel Modo[dt], même s'il connaît plusieurs difficultés avec son texte[du],[dv].

Malgré une importante promotion[73], L'Avare, sorti en mars 1980, est, avec 2,4 millions d'entrées en France[76], un succès modeste face aux résultats habituels de Louis de Funès au box-office, sans toutefois constituer un échec commercial[dw]. L'accueil critique est très contrasté, entre éloges et attaques violentes envers le film et son interprète principal co-réalisateur[dx] ; c'est d'ailleurs la seule fois où l'avis de la critique importe à Louis de Funès, qui espérait que sa fidélité à l'œuvre soit reconnue[dy]. Six mois après la sortie du film, il juge lui-même : « J'ai manqué mon Avare »[77]. Il a néanmoins offert à Molière son plus important succès au cinéma[78].

https://www.cinematheque.fr/article/1535.html : revue de presse des critiques

Le , un mois avant la sortie en salles de L'Avare, Louis de Funès reçoit un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière lors de la 5e cérémonie des César, des mains de l'acteur comique américain Jerry Lewis[79],[80],[81]. La décision de l'Académie des arts et techniques du cinéma a été influencé par le fait qu'il se soit lancé dans la réalisation d'un film et car le projet de L'Avare symbolise l'union attendue du théâtre classique de Molière et du cinéma comique français populaire, déjà saluée par le ministre de la Culture Jean-Philippe Lecat lors d'une visite sur le tournage[dz]. Un extrait du film est projeté après que l'acteur a reçu sa récompense[79],[ea],[eb].

Son projet suivant, annoncé lors du tournage de L'Avare, doit être un nouveau Gendarme[73] provisoirement intitulé Le Gendarme et la Revanche des Extra-terrestres, prolongeant l'intrigue du cinquième film[82]. Suivant la volonté de Louis de Funès de tourner un film muet, souvent évoquée mais sans cesse reportée, le film se déroulerait dans l'espace, serait presque muet, et montrerait beaucoup d'effets spéciaux, des scènes en apesanteur et des trucages vidéo[ec].


1981 : La Soupe aux choux de Jean Girault : Claude Ratinier, dit Le Glaude - également scénariste

Photo de choux cabus.
Des choux cabus bacalan hâtif, avec lesquels Le Glaude fait sa soupe, dans La Soupe aux choux (1981).

Séduit par le roman La Soupe aux choux de René Fallet, peu après sa parution en 1980[dv], Louis de Funès décide d'en tirer un film, qu'il fait produire à Christian Fechner[ed]. L'acteur rencontre l'écrivain puis entreprend lui-même l'adaptation en scénario du roman, avec l'aide de son fidèle co-scénariste Jean Halain[ed]. Outre Jean Carmet, qu'il avait connu dans ses années de galère, et Jacques Villeret, il s'entoure encore de sa « famille de cinéma » avec Claude Gensac, Max Montavon et Henri Génès[ee]. Le tournage, très confortable, a lieu de juillet[ef] à septembre 1981[83]. Les fermes des deux héros sont construites à la campagne, puis démontées et reconstruites en studios pour permettre à Louis de Funès de tourner les nombreuses scènes de nuit en pleine journée, un luxe destiné à préserver sa santé[70]. Comme sur L'Avare, l'acteur partage ouvertement la réalisation et le montage avec Jean Girault mais cette fois-ci sans signer le film[ef].

travaille systématiquement à raccourcir les plans[84] "Jeunes acteurs"

https://www.toutelatele.com/les-mysteres-de-l-amour-une-star-des-sitcoms-ab-coupee-au-montage-a-cause-de-louis-de-funes-133529

Selon Fechner, Louis de Funès aurait voulu à compter de ce film tenter de travailler dans un autre registre, essayer un autre jeu d'acteur, mais n'a pu y parvenir[70]. Le producteur note que certaines scènes avec la Francine comprennent bien de courts « moments d'émotion » : « C'est une des seules fois dans sa filmographie — sinon la seule — où il a accepté de jouer quelque chose de charmant, de touchant, de triste, et d'une manière très sincère »[ee]. La Soupe aux choux, sorti en décembre 1981, enregistre 3 millions d'entrées en un an[85]. La critique est assassine[ef].

À la même époque, Macha Béranger enregistre de longs entretiens avec Louis de Funès pour son émission Allô Macha, diffusés entre juin et décembre 1981 sur France Inter[eg]. « Sans-sommeil » assidu, écoutant régulièrement l'émission de nuit de l'animatrice, il se livre exceptionnellement sur sa jeunesse, sa carrière, la religion, et ses valeurs, et trouve en Béranger une grande amie, à tel point qu'une rumeur de liaison en naît[eg].


La nouvelle gendarmerie où déménage la brigade de Saint-Tropez dans Le Gendarme et les Gendarmettes (1982).

1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes de Jean Girault et Tony Aboyantz : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot

Louis de Funès lance ensuite avec Jean Girault un sixième Gendarme[ec]. Le projet d'un retour des extra-terrestres est de nouveau écarté, pour ne pas lasser son public après déjà deux films sur le sujet[eh],[ec]. L'arrivée des premières femmes dans la Gendarmerie française inspire finalement l'introduction de recrues féminines dans la brigade de Saint-Tropez[ec].


Le tournage traîne

L'acteur semble très fatigué[ei],[cit. 6]. Il se ressource pendant les pauses en s'amusant avec sa petite-fille de trois ans, Julia[ek],[ei].

partage la direction d'acteurs avec Jean Girault, d'autant plus que celui-ci est fatigué

Michel Galabru reconnaît que Jean Girault et lui-même partageaient la crainte de se voir annoncer la mort de Louis de Funès à chaque matin de tournage.

Alors que Jean Girault craignait que son acteur fétiche meure en plein tournage, c'est le réalisateur lui-même qui connaît une rapide dégradation de son état et disparaît après la fin des prises de vues tropéziennes.

Le film s'achève aux studios de Boulogne, dans la douleur, sous la direction de l'assistant-réalisateur Tony Aboyantz, aidé de toute l'équipe[el],[em]. Les derniers plans tournés par Louis de Funès dans sa carrière sont donc réalisés là même où il avait tourné sa première apparition au cinéma en 1945, dans La Tentation de Barbizon[en]. Le Gendarme et les Gendarmettes, sorti en octobre 1982, enregistre 4,1 millions d'entrées en un an[86]. La critique descend le film, et juge la série devenue trop longue et immuable[eo].


Ainsi, ses quatre derniers films sont réalisés par son ami Jean Girault

Louis de Funès a tourné les premiers et derniers plans de sa carrière au même endroit.

À la même période, le Centre national du cinéma et de l'image animée publie une étude listant 56 films à plus de cinq millions d'entrées en France depuis 1956 : parmi eux, 27 films sont français, dont douze où apparaît Louis de Funès[ep].

pourquoi pas même travailler pour la télévision ?

« Personne ne me propose de rôles. Si cela se produit, j’y mets une condition : je veux tout diriger, du tournage au montage. Je n’accepte plus désormais de me faire mettre en scène. Charlie Chaplin avait compris cela très tôt : à vingt-deux ans, il se dirigeait lui-même. Moi, j’ai soixante-sept ans. J’ai été long à comprendre, mais je pense que personne n’est capable de me diriger aujourd’hui. […] Sauf Raymond Devos, car seul un acteur comique peut en diriger un autre. »

— [eq].

Projets en cours et mort (1982-1983)[modifier | modifier le code]

https://amp.lepoint.fr/2506526

https://www.lepoint.fr/culture/les-jardins-secrets-de-louis-de-funes-26-01-2013-1620443_3.php#11

https://www.lepoint.fr/culture/video-louis-de-funes-je-crois-a-la-vertu-des-films-bien-faits-27-01-2013-1620636_3.php

https://www.lepoint.fr/culture/les-secrets-de-papy-fait-de-la-resistance-29-08-2021-2440569_3.php

https://www.ladepeche.fr/2023/01/28/entretien-il-y-a-40-ans-disparaissait-louis-de-funes-il-aurait-aime-aussi-emouvoir-affirme-un-biographe-de-lacteur-10956134.php

https://m.lanouvellerepublique.fr/a-la-une%252Fthomas-chaline-le-drame-de-de-funes-c-est-de-n-avoir-jamais-emu-les-gens-a-l-ecran



Après Le Gendarme et les Gendarmettes, de nouveaux projets attendent Louis de Funès. Malgré la mort de Jean Girault, un septième Gendarme est envisagé. Richard Balducci imagine plusieurs idées de suites[87] et écrit notamment un scénario intitulé Le Gendarme et l'Empereur, dans la veine science-fiction du cinquième film, où la brigade de Saint-Tropez envoyée dans l'espace à bord d'une soucoupe volante voyagerait dans le temps jusqu'à atterrir en pleine bataille de Waterloo, et rencontrerait Napoléon Ier[88]. Le biographe Bertrand Dicale explique que, bien que Girault soit mort, la série de films pourrait se prolonger autant que Louis de Funès le désire, qu'il serait légitime de tourner autant de nouvelles suites qu'il veut[89]. (peut-être raccourci) D'autre part, pendant le tournage du Gendarme et les Gendarmettes en mai 1982, il déclarait dans un interview rêver de reprendre Oscar pour une centaine de représentations avant la fin de l'année[er]. Il expliquait aussi avoir envie d'adapter le roman Les Morticoles de Léon Daudet, dans un film qu'il verrait bien réalisé par Georges Lautner ou Robert Hossein[er]. Également, pendant la postsynchronisation du sixième Gendarme, il avait croisé dans les studios Gérard Oury, qui dirigeait alors celle de L'As des as, et tous deux ont discuté du Crocodile, allant même jusqu'à être tentés de relancer le projet[er]. D'autres projets sont évoqués comme un film réalisé par Patrice Leconte, un nouveau film avec Coluche ou encore un film avec la chanteuse Chantal Goya[es].

De nombreux projets, sa carrière ne semble pas près de s'arrêter là

Reporter les projets dans la filmographie

la brigade de Saint-Tropez envoyée dans l'espace à bord d'une soucoupe volante voyagerait dans le temps jusqu'à atterrir en pleine bataille de Waterloo, et rencontrerait Napoléon Ier


Il a également exprimé sa volonté de tourner pour la télévision[eq].

ailleurs ? :

« Si cela se produit, j'y mets une condition : je veux tout diriger, du tournage au montage. Je n'accepte plus désormais de me faire mettre en scène. Charlie Chaplin avait compris cela très tôt : à vingt-deux ans, il se dirigeait lui-même. Moi, j'ai soixante-sept ans. J'ai été long à comprendre, mais je pense que personne n'est capable de me diriger aujourd'hui. (…) Sauf Raymond Devos, car seul un acteur comique peut en diriger un autre. »

— Louis de Funès, sur son envie de travailler à la télévision, 1982[eq].


Trois semaines avant sa mort, il vient deux jours à Paris et assiste à une représentation de la pièce Papy fait de la résistance de Christian Clavier et Martin Lamotte au théâtre du Splendid, avec Christian Fechner qui veut en faire un film avec lui[er]. Le producteur pense que pour réitérer la réussite qu'avait été L'Aile ou la Cuisse avec Coluche, Louis de Funès doit tourner avec de nouveaux jeunes comiques[er]. La pièce plaît à l'acteur et il rencontre les auteurs et acteurs après le spectacle pour parler de l'idée de film[er]. Christian Clavier se souvient de la discussion ayant suivi : « On lui parle du film et, dans le hall du théâtre du Splendid, il nous campe en trois minutes sa version du Feldmarschall Ludwig von Apfelstrudel, complètement cauteleux et les pieds entravés. Je le revois avec son loden vert et ses yeux d'un bleu intense, j'étais fasciné »[90]. Le second soir, Fechner l'emmène à un spectacle du Grand Orchestre du Splendid[er]. Ces deux soirées l'ont rendu heureux selon Fechner, qui pense qu'il a apprécié de rencontrer cette jeune génération qui l'admire et désire travailler avec lui ; il se souvient d'un de Funès « d'une forme éblouissante » et « extraordinairement drôle » ces deux soirs[et].

En décembre 1982, il part en famille quelques jours à la montagne, mais l'altitude le fatigue beaucoup, il doit retourner au Cellier.

Thierry Le Luron


https://www.lemonde.fr/archives/article/1983/01/29/la-tactique-du-gendarme_2838105_1819218.html

Le jeudi , il parcourt une dernière fois sa roseraie pendant peu de temps[eu]. À 19 h, il est victime d'un troisième infarctus, et est emmené une demi-heure plus tard d'urgence en ambulance au Centre hospitalier universitaire de Nantes où il meurt à 20 h 30, à l'âge de soixante-huit ans[eu].

également, et une brève de Libé : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/ces-5-anecdotes-meconnues-sur-louis-de-funes-ea66d340-c859-11ea-8e93-245e53a79891

Le Parisien libéré et Presse-Océan ont le temps de refaire leur une du lendemain sur la mort de Louis de Funès, probablement averti par un personnel hospitalier, tandis que Libération publie une brève[91],[ev],[n 8]. Le lendemain, et le surlendemain pour le reste de la presse, tous les médias font leur une sur ce qui est vécu comme un drame national[92]. Jeanne de Funès et ses deux enfants ne reçoivent aucune visite, et les gendarmes du Cellier gardent les abords du château de Clermont[93]. Michel Galabru, très ému, intervient en duplex de Rennes (où il est en tournée) dans le journal Antenne 2 Midi du 28 janvier, et parle de son partenaire à l'écran comme d'« un frère », raconte sa drôlerie et le qualifie de « comique national », tout en rappelant sa popularité en dehors des frontières[94]. Coluche, son partenaire de L'Aile ou la Cuisse, est l'invité de Christine Ockrent dans le journal de 20 heures d'Antenne 2[95]. Le ministre de la Culture Jack Lang lui rend hommage — déclarant que « le plus bel hommage qui sera rendu à Louis de Funès sera celui d'un très grand nombre d'anonymes qu'il continuera, par delà la mort, d'amuser et de divertir »[ev] —, tout comme l'ancien président Giscard d'Estaing et son épouse[95]. Georges Marchais adresse, au nom de Parti communiste français, ses condoléances à Jeanne de Funès[ev]. Le Premier ministre Pierre Mauroy envoie une longue lettres de condoléances à la famille de Funès[ew].

Bien que les obsèques soient prévues « dans la stricte intimité », plus de 3 000 personnes sont présentes le samedi dans l'église Saint-Martin du Cellier, bondée, alors que le village du Cellier a moins d'habitants[ex],[ey]. À l'inverse, peu de personnalités ont fait le déplacement, alors que les enterrements de célébrités en rassemblent d'habitude beaucoup[ex]. Seuls des compagnons de jeu comme Michel Galabru, Jean Carmet[96], et Colette Brosset, ainsi que les producteurs Christian Fechner et Gérard Beytout et le compositeur Raymond Lefebvre sont aperçus[ex],[ey]. Anne-Aymone Giscard d'Estaing, épouse de l'ancien président de la République, est aussi présente, comme pour remercier le soutien de l'acteur à sa campagne de 1981[ex],[96]. Il est inhumé au cimetière du Cellier[96], sa tombe orientée vers le jardin de son château[ex].


dont certains compagnons de jeu comme Jean Carmet ou Michel Galabru, mais également des personnalités comme Mme Giscard d'Estaing[97],[98]. Il est inhumé au cimetière du Cellier le , sa tombe incliné en direction du château.


Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [1] [vidéo], sur ina.fr, , Antenne 2, (consulté le ).

[99]


« Dès que Fechner a eu l'accord de principe de de Funès, on a commencé à trouver des idées pour lui. (…) On parlait sans arrêt de ce qu'on allait faire pour Louis, et on évoquait des idées. »

— Jean-Marie Poiré[100],[101].

Malgré sa mort, Christian Fechner poursuit le projet de Papy fait de la résistance. Le rôle prévu pour Louis de Funès n'était pas encore vraiment fixé, Jean-Marie Poiré expliquant : « on parlait sans arrêt de de ce qu'on allait faire pour Louis, et on évoquait des idées »[101] ; « Dès que Fechner a eu l'accord de principe de de Funès, on a commencé à trouver des idées pour lui. (…) Mais il est mort alors que nous n'en étions qu'à l'élaboration des personnages, qu'il n'y avait pas deux lignes de dialogue écrites »[es]. Les scénaristes envisageaient pour lui le rôle éponyme de « Papy », ou celui de Ludwig von Apfelstrudel, le demi-frère d'Hitler, mais aussi un rôle d'un vieux « poilu », très anti-allemand, vivant sur la propriété de la famille Bourdelle, dans une cabane, au fond du jardin[101] ou que Papy, fâché avec sa famille, dormirait dans la cabane du jardin[es]. Pour pallier à la disparition de l'acteur, Fechner parivent à distribuer tous les rôles à des acteurs connus, en plus de ceux du Splendid, formant ainsi une distribution « all-stars », tels Le Jour le plus long (1962) ou Paris brûle-t-il ? (1966)[101], avec de nombreux comédiens ayant tourné avec Louis de Funès comme Michel Galabru, Jacqueline Maillan, Jacques Villeret, Julien Guiomar, Jacques François, Jean-Claude Brialy et Jean Carmet[es]. Papy fait de la résistance, sorti en octobre 1983, est un succès avec plus de quatre millions d'entrées[es],[101]. Le film est dédié à Louis de Funès[es], Poiré justifiant par le fait que « s'il n'avait pas accepté de le faire, on n’aurait pas commencé à l'écrire »[101].

la vie de Jeanne de Funès après : la nuit dans les rues de Paris / le retour au château puis vente

https://www.voici.fr/news-people/actu-people/louis-de-funes-l-etrange-rituel-de-sa-veuve-pour-faire-son-deuil-qui-a-dure-deux-ans-636093

https://www.parismatch.com/Culture/Cinema/En-images/Jeanne-de-Funes-Paris-Match-se-souvient-726722

https://www.telestar.fr/culture/la-petite-fille-de-louis-de-funes-s-engage-pour-la-memoire-de-son-grand-pere-438927

Box-office Papy[modifier | modifier le code]

Box-office France 1983

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Papy-fait-de-la-resistance-n-est-pas-une-comedie-C-est-un-film-d-aventures-realiste-et-comique

ELEPHANT : Le film atteint le seuil des deux millions d'entrées en dix semaines.

Liste de projets[modifier | modifier le code]

Pour vider l'article principal et reléguer dans Filmographie de Louis de Funès (le travailler pour en faire un article comme Filmographie de Madonna ?) tous les projets abandonnés, avec le max d'infos sur eux. (permet de retirer les mentions sur Le Cactus)

Comme toute vedette de cinéma, Louisd de Funès est au centre voire à l'origine de projets inaboutis, au fil de sa carrière. Cela va de la simple envie de collaboration ou de l'intérêt d'un sujet à une production avortée deux mois avant le début de son tournage, Le Crocodile.

  • Un quatrième Fantômas
    Lors du gala de première de Fantômas contre Scotland Yard, Jean Marais évoque l'idée évoquée d'une quatrième aventure, « peut-être à Moscou »[102]. La destination envisagée est notamment due au grand succès qu'ont rencontré les films en URSS. Dans ce quatrième film, Fandor aurait appris qu'il est le véritable fils de Fantômas. Finalement, « Fantômas à Moscou » ...
  • Merci Patron avec les Charlots (pour supprimer l'article Merci Patron)
    Entre La Folie des grandeurs (1971) et Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), Louis de Funès rencontre en 1972 le jeune Christian Fechner, producteur à succès des Charlots, tous de grands admirateurs de lui. Un film inspiré de leur célèbre chanson Merci Patron est mis en projet : Louis de Funès incarnerait ledit patron et les Charlots ses ouvriers, qui finissent notamment par le séquestrer, comme cela se faisait beaucoup à l'époque[103]. Il côtoierait ainsi des vedettes comiques issues de la nouvelle génération.
    Les déclarations sont contradictoires et floues autour du projet. D'après le journaliste Gilles Botineau, le film devait être réalisé par Jean Girault et scénarisé par son acolyte Jacques Vilfrid, fidèles collaborateurs funésiens[104]. Selon Bertrand Dicale, biographe de Louis de Funès, Michel Audiard devait en écrire les dialogues[105],[104]. Selon Jean-Guy Fechner, frère du producteur et Charlot lui-même, c'est Claude Zidi, déjà derrière les premiers films des Charlots qui devait le réaliser[106]. Les Charlots rencontrent leur futur partenaire dans les coulisses de la reprise d'Oscar, au théâtre du Palais-Royal[105],[107]. Le projet est finalement abandonné, en raison des nombreux autres projets des uns et des autres — le ou les réalisateurs envisagés, de Funès, les Charlots — surchargeant leurs emplois du temps respectifs[106]. Selon Jean-Guy Fechner et Jean Sarrus, les Charlots auraient été ensuite impliqué dans les premières versions du scénario de L'Aile ou la Cuisse,[103]. De toute façon, la bande se brouille en 1976 avec le producteur, et s'en sépare[108].

Note sur Le Cactus, au lieu de créer une page entière (Utilisateur:Groupir !/Le Cactus (projet de film): Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.

Le Cactus devait être réalisé par Georges Lautner, faiseur de succès tout au long des années 1970, sur un scénario de Luis Rego et Jean-Luc Voulfow, et des dialogues de Michel Audiard. D'après Luis Rego, « Le Cactus était le titre provisoire d'un projet, une sorte de coquille vide. On donne un titre, on a l'acteur principal et on lance un appel d'offres avec plusieurs metteurs en scène sur le coup et les producteurs leur payent l'écriture d'un synopsis ou d'un scénario ». Rego est invité au château de Clermont pour lire son scénario, mais Louis de Funès est finalement peu enthousiaste et distrait à la lecture, et le projet s'arrête là[bn]. Rego explique que, de plus, son scénario montrait les enfants du personnage de de Funès vivre « une vie de bohème et de défonce typique des années 1970 » et comportait « une scène avec des filles aux seins nus », ce qui correspond peu aux films habituels de la vedette[109].

L'histoire était celle d'un chef d'entreprise redoutable qui se faisait passer pour mort pour ensuite faire le bonheur autour de lui

Le Cactus aurait donc pu donner un rôle à contre-emploi à de Funès, en patron devenu gentil[bn].

Mort d'un pourri Or, le réalisateur est bloqué par un contrat pour un film avec Louis de Funès impossible à honorer[110],[111]. Apprenant l'affaire, Delon aide Lautner à sortir de cette situation et envoyer un avocat pour casser le contrat[110],[111].


  • Astérix / Iznogoud par Goscinny
  • Un film avec Chantal Goya, vers la fin de sa vie[es]
    La chanteuse pour enfants raconte : « Ensemble, on avait (…) un beau projet. C'est lui qui avait imaginé un dessin animé où il aurait été ma bonne conscience. Un Jiminy Cricket qui, assis sur mon épaule, m'aurait dit : “Fais pas si, fais comme ça…” Malheureusement, il est parti trop tôt »[115].
  • L'envie d'un film avec Thierry Le Luron.
    Louis de Funès et Thierry Le Luron évoquent leur envie de tourner ensemble dans son émission Les Lurons d'Europe 1 en octobre 1982, lors de la promotion du Gendarme et les Gendarmettes. Ils imaginent que Le Luron pourrait jouer le fils de Louis de Funès[116].


  • Ayant côtoyé de nombreux médecins à cause de ses problèmes cardiaques, l'acteur désire adapter le roman Les Morticoles de Léon Daudet, parlant d'une contrée imaginaire gouvernée par des médecins, dans un film qu'il verrait bien réalisé par Georges Lautner ou Robert Hossein[er]. Il en parle beaucoup avec le cardiologue qui le suit sur ses tournages. (Léodet)
  • De très nombreux projets de films du Gendarme de Saint-Tropez, se limitant parfois à de simples titres, à des idées de voyage, quelques ébauches d'intrigues, voire des scénarios complets (certains spéculatifs) et quasiment prêts à être tournés.
    • Le Gendarme et l'Empereur
      Scénario de Richard Balducci, qui prétend que Louis de Funès eut été d'accord pour le tourner


Dicale : 14 films qu'on n'a pas vu : [116]

Vie privée[modifier | modifier le code]

(en sous-section de "Biographie" ?)

parrain de Dominique, la fille de Jean Girault et Françoise Jourdanet

http://ici.radio-canada.ca/emissions/dessine_moi_un_dimanche/2013-2014/chronique.asp?idChronique=342646

http://more-o.blogspot.com/2015/05/macha-beranger-racontait-louis-de-funes.html

http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/louis-de-funes-l-espiegle

http://www.ina.fr/recherche/search?search=funes+%2B+beranger&vue=Video&x=0&y=0

https://www.facebook.com/LouisdeFunesOfficiel/videos/louis-de-funes-au-micro-de-macha-beranger/1112318815515468/

Son épouse : sait qu'un nouvel infarctus sera fatal, sait aussi qu'un tournage le fatiguera, mais sait enfin qu'il serait malheureux s'il ne tournait pas[117]

vie au Cellier : https://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/louis-de-funes-le-roi-des-comiques-dans-mon-village-43723181.html

Mariages et enfants (Famille)[modifier | modifier le code]

https://www.lepoint.fr/culture/info-le-point-fr-la-veuve-de-louis-de-funes-est-morte-16-03-2015-1913039_3.php


https://id.erudit.org/iderudit/49912ac :celle qui l'admirait «... alors que je n'étais rien, que j'étais maigre et que j'avais le teint gris... »


Olivier de Funès, conscient de jouer mal : http://video.lefigaro.fr/figaro/video/louis-de-funes-il-avait-le-genie-du-rire-et-de-l-humour-se-souvient-julia-de-funes/6045655891001/

Liaison supposée[modifier | modifier le code]

Raccourcir et passer certains détails en notes.

Durant les dernières années de sa vie, Louis de Funès entretient une grande amitié avec l'animatrice de radio Macha Béranger[ez]. La teneur véritable de leurs rapports reste encore difficile à établir et fait l'objets de nombreuses rumeurs, sur une potentielle liaison[ez],[118]. Ils se sont rencontrés en 1981, à la remise de la médaille de Légion d'honneur de Jean Chouquet à la maison de la Radio[ez]. Auditeur assidu de son émission de nuit, Louis de Funès accepte avec enthousiasme la proposition de Macha Béranger de faire une série d'interviews enregistrés l'après-midi et diffusés la nuit[ez]. De là naît une grande amitié : ils se téléphonent régulièrement, l'acteur l'invite sur ses tournages et l'animatrice à des enregistrements de ses émissions et ils s'envoient de nombreux cadeaux[ez],[fa].

Dans ses mémoires parues en 1997, Macha Béranger évoque leurs rapports[fa], sans mentionner de relation amoureuse[ez]. L'acteur l'impressionnait et la faisait rire, et ils étaient liés par une grande tendresse[fa]. Elle raconte leurs discussions, leurs fréquents appels téléphoniques, sa visite en septembre 1981 sur le tournage de La Soupe aux choux aux studios d'Épinay, la venue du comédien à un enregistrement d'une de ses émissions à la maison de la Radio et leurs sorties au cinéma et au théâtre[fa]. Ils apparaissent ensemble dans l'émission Le Grand anniversaire, à Noël 1981[fa]. En 1982, il lui fait relire le scénario du Gendarme et les Gendarmettes, auquel elle ajoute quelques répliques, et elle visite le tournage du film aux studios de Boulogne[fa]. En octobre, elle recueille pour la troisième fois ses confidences au micro de son émission[fa]. Elle relate s'être sentie très mal le soir de la mort de l'acteur, qu'elle n'a appris que le lendemain, comme s'ils étaient connectés : « Je l'avais donc accompagné dans sa ténébreuse vadrouille… Ainsi, nous nous étions promenés le long du dernier corridor »[fa].

À la mort de l'animatrice en 2009, une nécrologie de Gala soutient que Macha Béranger formait avec l'acteur le « couple illégitime le plus officiel du Tout-Paris de l'époque », que Jeanne de Funès était au courant, que Louis de Funès a décidé de pas divorcer par attachement à sa famille, et que leurs rendez-vous se déroulaient dans une suite de l'hôtel InterContinental qu'il louait à l'année[119],[n 9]. L'animatrice aurait ensuite refusé de nombreuses propositions d'éditeurs pour raconter leur histoire[119]. Le biographe funésien Jean-Marc Loubier dément ces affirmations[ez].

Dans un livre de souvenir paru après sa mort, Michel Galabru déclare avoir constaté la liaison, sur Le Gendarme et les Gendarmettes[118],[n 10]. L'acteur a présenté Macha Béranger à toute l'équipe sur le plateau[118]. D'après Galabru, ils s'enfermaient dans « un studio [loué par la production] pour qu'ils puissent « travailler », selon la version officielle qui nous avait été livrée »[118]. Il raconte que Louis de Funès « avait exigé que sa loge soit installée au rez-de-chaussée, de manière que, lorsque sa femme arriverait, sa maîtresse puisse sortir par la fenêtre. […] Des gardes du corps avaient également été engagés pour le prévenir lorsque madame approcherait du studio »[118]. Jeanne de Funès aurait ensuite découvert l'adultère et serait dès lors restée toute la journée aux côtés de son mari, l'empêchant de voir sa maîtresse : Galabru impute à cela la mort de l'acteur, affaibli et « de plus en plus malheureux », qui « souffrait d'être séparé de Macha Béranger »[fb].

Patrick de Funès juge que « cette légende […] ne repose que sur des ragots et des malveillances à [son] égard »[ez]. Il considère de plus que « cela ne pouvait pas aller bien loin », l'acteur étant alors « bourré de médicaments » : « si, je dis bien si, ils eurent des rapports intimes, cela ne pouvait pas être autre chose que de lui tailler une pipe ou deux »[ez]. En 2020, alors qu'un documentaire évoque à demi-mot cette relation, Olivier de Funès explique que son frère et lui pensent que cette liaison amoureuse était due à son mauvais état de santé, racontant que Noël Roquevert était pareil peu avant sa mort[120].

Convictions religieuses et politiques[modifier | modifier le code]

(Maître chanteur)[modifier | modifier le code]

Travail d'acteur[modifier | modifier le code]

Inspirations[modifier | modifier le code]

Leonor, sa mère[modifier | modifier le code]

sa mère (https://encinematheque.fr/rire/R24/index.php)

Son avarice lui donne un profond amour pour L'Avare de Molière, dont il prit au moins à trente ans à concrétiser son projet d'en jouer le rôle d'Harpagon.

Admiration pour le cinéma muet[modifier | modifier le code]

Dans Le Gendarme à New York, Louis de Funès rend hommage à la scène de Monte là-dessus !Harold Lloyd est suspendu aux aiguilles d'une horloge.

passions pour le cinéma muet (exemple d'hommages, comme dans Le Gendarme à New York, ou le fait que Gerber/Cruchot rappelle Laurel et Hardy)

Maurice de Féraudy

Buster Keaton

Laurel et Hardy, Harry Langdon, W. C. Fields[121]

https://www.youtube.com/watch?v=43n7i1A81Ks / archive de la mort de Chaplin : le grand cinéma muet lui a appris le timing comique, le rythme, le mouvement

Léo Soesanto, « Charlot et Rabbi Jacob, même combat », sur www.liberation.fr, Libération, .

volonté de faire un film muet (https://www.youtube.com/watch?v=3nM4xitYMLg)

emphase de jeu reprise du muet[fc]

Cette influence du cinéma muet se voit dans ses films dans l'utilisation de fréquentes « grimaces » surjouant les expressions, de nombreux gags visuels ainsi que de trucages[121].

Le biographe Bertrand Dicale souligne que la lecture des scénarios originaux montre qu'il coupe systématiquement de nombreuses répliques pour les réduire à l'essentiel voire les remplacer par des borborygmes ou même ne répéter qu'une seule phrase[121]. Il rappelle que « Louis de Funès a peu de scènes légendaires dans lesquelles le dialogue est important »[121].

La vie quotidienne[modifier | modifier le code]

jeu d'acteur nourri d'observations des gens du quotidien, notamment pendant ses petits boulots

https://www.youtube.com/watch?v=3nM4xitYMLg

Nicolas Perge, Baptiste Etchegaray, Louis de Funès, créature / créateur, Caïmans productions / Studiocanal, 2020, 52 min (https://www.youtube.com/watch?v=YoyA2UdqBzc)

ce qu'il tire de ses expériences et sa centaine de petits rôles : « J'ai été mille personnage, j'ai fait mille métiers, j'ai eu mille attitudes. Tout cela, je l'ai gardé bien rangé dans ma tête et je le restitue à volonté pour mes personnages acteurs »[122]

les défauts humains : https://www.telerama.fr/cinema/en-1978-louis-de-funes-dans-telerama-je-suis-ignoble-et-ca-fait-rire-7014060.php

L'acteur vu par lui-même[modifier | modifier le code]

joue pour toutes les générations, surtout les enfants

citation Raggianti dernières pages : pour les enfants et les grands enfants

Guignol

« Si je suis le premier, tant mieux. Mais je ne l'ai pas voulu. J'ai toujours travaillé et joué pour le maximum de conscience professionnelle, d'attention et de soin. Je n'ai pas cherché à devenir une vedette et encore moins, comme on dit, la vedette numéro un… D'ailleurs, je ne suis pas numéro un et si j'occupe en ce moment la première place, c'est peut-être parce que l'on manque de vrai numéro un. »

— Louis de Funès, novembre 1968[122].

https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-atelier/le-grand-atelier-08-avril-2018

retrouver la citation sur ses films qu'il juge tournés trop vite et déjà périmés (fin des années 60 ?)

Dans un interview en 1971, il juge qu'il tourne des films « qui sont toujours un peu trop classiques » : « dans le métier, j'aimerais tourner dans des films qui soient mis en scène d'une façon plus moderne, comme Butch Cassidy et le Kid, Le Lauréat ou comme Macadam Cowboy mais en comique. J'aimerais bien faire ça. C'est un nouveau langage, c'est une nouvelle écriture et j'aimerais bien faire ça ». (https://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/1971-louis-de-funes-regrette-de-tourner-des-films-trop-classiques/)

L'acteur vu par la critique (et la profession, le milieu du cinéma ?)[modifier | modifier le code]

Un acteur considéré comme prometteur durant son ascension / Le second rôle prometteur[modifier | modifier le code]

Première critique pour ...

est une mention pour son court rôle dans Thermidor


apprécié par la critique lors de sa lente ascension


Dans les Cahiers du cinéma, Jean-Luc Godard le remarque dans Courte Tête (1956), bien qu'il ne soit que le douzième nom au générique : « Le meilleur plan de la déjà longue carrière de Louis de Funès est dans Courte Tête »[123]. François Truffaut dans Arts le compte parmi les « admirables comédiens formés par le cabaret, école dont on en soulignera jamais trop les mérites »[123]. Truffaut encore le place au dessus des vedettes dans La Traversée de Paris : « De Funès est magnifique, Bourvil excellent et Gabin aussi dans la première moitié »[123].

Décrié une fois devenu populaire et commercial / La tête d'affiche populaire et décriée[modifier | modifier le code]

https://twitter.com/phil_lombard/status/1186216588057419776 : citation bloc|Louis de Funès peut tout faire, se substituer au scénariste, au metteur en scène, improviser des effets saugrenus, imaginer une situation, créer à lui seul un climat burlesque : il mériterait de figurer deux fois, sinon plus, au générique. Il invente une nouvelle espèce : l'acteur-auteur.|Louis Chauvet dans Le Figaro, 22 mars 1967 (http://www.cinecomedies.com/dossiers/derriere-le-masque-de-fantomas/) / Dicale 2009 p.328

http://www.valeursactuelles.com/culture/louis-de-funes-ceux-qui-nont-rien-compris-47166

https://www.valeursactuelles.com/culture/de-funes-la-furia-comique-34411

Durablement installé au sommet du box-office à partir du Gendarme de Saint-Tropez en 1964, Louis de Funès devient la cible des critiques[123]. Il est vu comme le symbole d'un cinéma dit « commercial » qu'il s'agit d'abattre[123]. Son nom représente pour certains critiques le pire du cinéma français[123]. Les sujets de ses films sont jugés politiquement contestables, Le Gendarme de Saint-Tropez étant par exemple interprété comme une glorification des forces de l'ordre par Henry Chapier de Combat et La Grande Vadrouille considéré par Claude Pennec d’Arts comme une douteuse banalisation des années de guerre[123]. À une époque où « tout est politique », la critique cinéphilique de gauche réclame des œuvres bousculant l'ordre social, le pouvoir en place, la bourgeoisie ou le capitalisme et voit l'opposé dans ses films : un discours considéré comme conservateur, une minimisation des problèmes de société ou leur transformation en gags, effaçant ainsi les conflits sociaux auprès des masses[124].

+ films qualifiés d'anesthésiants

Encore en 1983, à la mort du comédien, Gilles Pudlowski


[125]

« [Pour cette part des critiques], se moquer du gendarme n'est pas se moquer de l'ordre, rire du patron n'est pas s'attaquer au patronat… On va reprocher à Louis de Funès de remplir une fonction de schématisation, de caricature, de détournement : réduire le conflit des générations (…) à une petite petite course-poursuite entre estivants dénudés et pandores en uniforme, c'est évacuer la charge de tension et de luttes qui sépare « l'ordre » de « la jeunesse » au temps du Gendarme de Saint-Tropez et du Gendarme en balade. Gendarme ou bourgeois dans ses rôles, il devient le complice objectif du gendarme ou du bourgeois. »

— Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimaces et gloire, 2009[126].


L'acteur ne lit plus les critiques, souvent trop violentes envers lui, et déchire la page des spectacles lorsqu'il achète un journal[fd],[123].

[123]

La Grande Vadrouille parmi les cotations du « Conseil des Dix » dans les Cahiers du cinéma.

La Grande Vadrouille

[123]

Des critiques s'accordent sur le compromis que Louis de Funès est un bon acteur qui tourne dans de mauvais films[123].

Dans les années 1950 à 1970, la critique française connaît son âge d'or, ayant une influence réelle sur les spectateurs français, qui à cette époque commencent à choisir les films qu'ils vont voir au cinéma, plutôt qu'aller dans une salle sans savoir ce qu'elle projette comme auparavant[123]. Pourtant, devant de Funès, certains s'avouent désarmés, incapables de pouvoir détourner le public de ses films par leur avis[123].

Après ses trois années d'absence sur les écrans, Louis se retrouve en 1976 moins au centre du combat cinéphilique, les critiques étant plutôt accaparés par les triomphes colossaux des Charlots, de Jean-Paul Belmondo et d'Alain Delon, du succès du cinéma porno et de la vague des films catastrophes[123].

L'Avare >>>> César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière en 1980.

https://books.google.fr/books?id=Z43oCq1rxpAC&lpg=PA37&hl=fr&pg=PA51#v=onepage&q&f=false

Raisons de la détestation des critiques

Reconnaissance intellectuelle après sa mort[modifier | modifier le code]

Déclarations à sa mort (Depardieu, Pierre Richard...). Plus tard, Prédal.

https://www.valeursactuelles.com/guides/television/de-funes-et-les-corniauds-45097

https://bibliobs.nouvelobs.com/de-l-ecrit-a-l-ecran/20130125.OBS6745/louis-de-funes-c-est-chic.html

https://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Louis-de-Funes-toujours-le-premier-drole-139911

Michel Audiard, 1984 : « Dans une vingtaine d'années, on dire que Louis de Funès a tourné dans une quarantaine de très mauvais films, une dizaine de navets indéfendables, mais qu'il a eu aussi quelques grandes réussites comme La Traversée de Paris ou Rabbi Jacob. On pourra alors le ranger parmi les deux ou trois grands comiques de toute l'histoire du cinéma. » https://twitter.com/phil_lombard/status/1147785592287178752


https://www.lemonde.fr/archives/article/1999/03/06/grace-a-valere-novarina-et-dominique-pinon-louis-de-funes-est-toujours-vivant_3564560_1819218.html Pour Louis de Funès, Valère Novarina


L'universitaire Ginette Vincendeau (en) note que l'acteur ne bénéficie que de brèves mentions dans des études sur le cinéma français et est tout simplement écarté des encyclopédies majeures sur les stars françaises. (https://books.google.pl/books?id=Fz2Z4Az10_AC&lpg=PA156&vq=rabbi%20jacob&hl=fr&pg=PA136#v=snippet&q=rabbi%20jacob&f=false)


En 2014, lors d'un entretien-fleuve, Jean-Luc Godard déclare qu'il n'aime pas l'acteur bien qu'il le respecte : « Louis de Funès me fait rire, comme tout le monde. Je suis normal, si vous voulez. Pour moi, il n'a pas pu faire des films à la mesure de son talent ». (https://www.franceinter.fr/emissions/le-7-9/le-7-9-21-mai-2014 / https://www.telerama.fr/festival-de-cannes/2014/jean-luc-godard-sur-france-inter-j-ai-des-milliers-de-video-de-mon-chien-roxy,112804.php)


Polémique Cinémathèque (ou déplacer dans Hommages) - inutile car juste un critique contre ? https://www.transfuge.fr/billet-cinema-louis-de-funes-et-la-nouvelle-bien-pensance,360.html

L'annonce de l'exposition est accueillie avec enthousiasme unanime de la presse, de gauche ou de droite, spécialiste et généraliste, à l'exception très amplifiée de ... dans Transfuge, que le reste de la presse foudroie immédiatement. (Corinne Renou-Nativel, « Les Aventures de Rabbi Jacob, Louis de Funès œcuménique », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).)

Nathalie Simon, « Louis de Funès, “Allez hop !” », sur lefigaro.fr, Le Figaro, . : la volonté affichée de la Cinémathèque est de mettre en avant l'aspect créatif de Louis de Funès, son rôle d'« auteur » dans des films qu'il n'a pourtant pas écrit ou réalisé, ainsi que de revenir sur la dernière période de sa vie où il s'implique franchement dans la mise en scène et la direction des comédiens.

« Quand j'étais étudiant aux beaux-arts en Belgique dans les années 1980-1990, il était impossible de faire admettre son génie. Le temps a passé, et je l'ai vu s'installer chez les intellectuels. Aujourd'hui, personne n'oserait dire : « De Funès, ça me fait chier », ou : « Les impressionnistes, ça me fait chier ». Il appartient à l'histoire. Son entrée à la Cinémathèque, c'est presque kitsch ! »

— Benoît Poelvoorde, 2020[127].

contenu de l'expo : https://www.cinechronicle.com/2020/07/expo-louis-de-funes-a-la-cinematheque-recette-dun-mythe-populaire-126765/


Un paragraphe sur les acteurs qui disent s'être inspiré de lui ? (il y a déjà celui sur les successeurs)

Ressorts humoristiques[modifier | modifier le code]

effets spéciaux : Les films de Louis de Funès sont les rares dans le cinéma français de cette époque à recourir fréquemment à tous les types d'effets spéciaux, que ce soit des effets physiques (cascades acrobatiques ou mécaniques), des accessoires truqués, des maquillages, et quelques effets optiques, sans compter les trucages du Gendarme et les extraterrestres et La Soupe aux choux inhabituels dans la production nationale d'alors[128].


Un art du comique[modifier | modifier le code]

Louis de Funès tournant Le Gendarme et les Extra-terrestres près de la gendarmerie de Saint-Tropez, en 1978.

Pour la première fois de sa carrière La Soupe aux choux et Le Gendarme et les Gendarmettes, Louis de Funès tourne avec écran de contrôle vidéo, qui permet de visionner immédiatement les prises, et s'avère être un outil de travail désormais indispensable pour l'acteur[129]. Raggianti, p. 159 « C'est très important la vidéo. Cela permet de se corriger sur l'instant, de modifier un détail et de garder le contrôle complet de son jeu ainsi que de tout ce qui se passe autour. »

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/louis-de-funes-et-le-rire

https://www.francebleu.fr/infos/medias-people/video-louis-de-funes-l-art-et-la-maitrise-du-comique-1516878300

http://www.lepoint.fr/dossiers/culture/louis-de-funes-les-secrets-d-un-genie/louis-de-funes-le-genie-du-geste-16-02-2018-2195431_3535.php

http://www.lepoint.fr/dossiers/culture/louis-de-funes-les-secrets-d-un-genie/daniel-mesguich-louis-de-funes-est-un-comedien-immense-16-02-2018-2195582_3535.php

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/philippe-labro/philippe-labro-louis-de-funes-est-un-genie-16-02-2018-2195457_1444.php

Peu de dialogues https://www.franceinter.fr/emissions/on-s-fait-des-films/on-s-fait-des-films-20-juillet-2018 (10:20)

https://michelonfray.com/upc/videos/louis-de-funes-rabbi-jacob-et-les-autres?autoplay=true&mode=video

« En ce milieu des années 60, le cinéma français est en pleine mutation ; la couleur se généralise, et pour faire face à la concurrence de la télévision, les films peuvent désormais proposer du grand spectacle tant sur la mise en image que sur le jeu d'acteur, une véritable aubaine pour Louis de Funès. Au moment ou le cinéma français bascule dans un autre âge, on voit apparaître un acteur qui est à la fois parfait dans le gros plan (car il a le mimique, on peut cadrer sur son visage très serré, et on a un beau spectacle), et en même temps il bouge, il court, il saute, et c'est parfait pour le cinémascope, le grand écran. Et donc on a l'acteur qui correspond exactement à ce dont ont besoin les grands écrans de cinéma français qui apparaissent au milieu des années 60. Donc le génie de Louis de Funès rencontre le changement dans les habitudes de consommation au cinéma des Français, et cela, c'est plus qu'un coup de génie, c'est un coup de chance. »

— Bertrand Dicale dans le documentaire Il était une fois… Louis de Funès

paragraphe sur le comique gestuel du corps. Le jeu autour de sa petite taille[fe].

https://www.youtube.com/watch?v=RBe1zUp6oio : Making-of d'Oscar, Pierre Mondy : vitesse d'expression similaire à celle d'un dessin animé


analyse de la musicalité de son jeu d'acteur : Clément Viktorovitch, [vidéo] La rhétorique de Louis de Funès sur YouTube, Clique, mai 2020.

Polichinelle et Pantalon / Un archétype comique[modifier | modifier le code]

Céline Candiard, « Âge et numéro d’acteur de la comédie romaine à Louis de Funès », Recherches & Travaux, 86 | 2015, 23-34.

Céline Candiard, « Âge et numéro d’acteur de la comédie romaine à Louis de Funès », Recherches & Travaux [En ligne], 86 | 2015, mis en ligne le 28 novembre 2016, consulté le 19 mars 2019. URL : http://journals.openedition.org/recherchestravaux/729

De son côté, Pierre Marcabru d’Arts, dans sa critique réunissant Les Bons Vivants et Le Gendarme à New York, est laudateur : il établit une filiation avec Polichinelle, personnage type de la commedia dell'arte[130], posant les bases de l'analyse du jeu de l'acteur pour les décennies suivantes[131]. Seul à cette époque à tenter d'étudier le « personnage de Funès », Marcabru relève qu'il ressuscite un archétype quasi-antique, ce qui le différencie des vedettes comiques de l'époque plus temporelles et donc éphémères[131].

« C'est la résurrection de Polichinelle. Rien de plus. Rien de moins. Louis de Funès n'est pas bossu. Pas besoin d’être bossu. Il suffit d'être inhumain. Entendons-nous : de Funès est peut-être le meilleur fils du monde. Un cœur d'or. Ce qui compte, ce n'est pas le cœur, c’est la marionnette.

De Funès était à découvrir. On a mis le temps. Des siècles d'aveuglement. Et brusquement, la gloire. Pendant des années, le ressort s'est bandé. Aujourd'hui, la mécanique est en marche. Deux films, cette semaine. Peu importent les films. D’autres acteurs se déshonorent à faire les imbéciles. Vulgarité, démagogie, larbinage : tout le bataclan. De Funès n'est pas de cette race-là. Il reste intact, préservé, superbe. Il ne sait pas, mais absolument pas, être autre chose que Louis de Funès. À ce compte-là, comment se déshonorer ?

Jamais de goujaterie, jamais de complaisance, pas même des clins d'yeux : rien que des soubresauts, des fureurs, des enthousiasmes à fleur de peau. Polichinelle, je vous dis. Et avec ce qu’il y a d'irréductible dans les sautes d'humeur. La fatalité des comportements, une pelote de nerfs suspendue à un fil. Tout autour, c'est le ralenti, le mou, l'arrondi. Lui vit dans l'aigu, le vif, l'accéléré. Ce n'est pas un homme que cet homme-là. »

— Pierre Marcabru, « De Funès le polichinelle », Arts no 6, [131].

Un art du déguisement[modifier | modifier le code]

https://www.google.fr/books/edition/Une_histoire_du_cin%C3%A9ma_fran%C3%A7ais_1960_1/mJFyEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=%22gendarme+%C3%A0+new+york%22&pg=PA254&printsec=frontcover

travestissements : (en) Jean-Louis Ginibre (préf. John Lithgow), Ladies Or Gentlemen: A Pictorial History of Male Cross-dressing in the Movies, Filipacchi, , 408 p. (ISBN 9781933231044, lire en ligne), p. 100-103.

à plusieurs reprises, des gags reposant sur l'ambiguïté, des mœurs douteuses pouvant lui être reprochées[ff]

  • déguisement en client un peu précieux dans Le Grand Restaurant[ff]
  • la recherche de « Big Moustache » dans le hammam, semblable à une « scène de drague gay » / Stanislas et Augustin dans le même lit[ff]
  • Cruchot embrassant les mains de Gerber dans Le Gendarme se marie, surpris par un autre alors qu'ils étaient en train de voir s'il y avait des étincelles[ff]
  • les « Je t'aime » des gendarmes déguisés en hippie dans Le Gendarme en balade[ff]
  • divers travestissements : en dame de la cour La Folie des grandeurs, en vieille cliente L'aile ou la cuisse, en bonne sœur dans Le Gendarme et les Extra-Terrestres, en femme gendarme dans Le Gendarme et les Gendarmettes[ff]

Des duos célèbres et une « famille de cinéma »[modifier | modifier le code]

Galabru : http://www.premiere.fr/Tele/Michel-Galabru-les-secrets-de-son-amitie-avec-Louis-de-Funes

« famille de cinéma »

Il aime également retrouver de film en film les mêmes membres de l'équipe de tournage, notamment ses maquilleurs ... et son habilleuse ... Sa doublure lumière est toujours assurée par Georges Fabre.

http://www.defunes.free.fr/html/rubrique-p/portrait-p/index.htm

Stéphane Bonnotte, Louis de Funès : Jusqu'au bout du rire, Paris, Michel Lafon, (réimpr. Librairie générale française, Le Livre de poche no 30444, 2005, 254 p. (ISBN 2-253-11497-9)), 255 p. (ISBN 2-84098-908-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article (p. 95 et suivantes, source parfaite pour la section)

Article général important, nécro : Pierre Ajame, « De Funès : la grandeur des folies », Le Nouvel Observateur, no 952,‎ (lire en ligne).

  • « A ce vibrion il fallait opposer des masses, des acteurs un peu lourds, un peu lents : Jean Marais dans la série des « Fantômas », Bourvil dans « le Corniaud » et « la Grande Vadrouille », Montand dans « la Folie des grandeurs », Galabru dans les « Gendarmes ». Plus statique est l'un, plus dynamique paraît l'autre. »
  • sur l'inspiration : « Ce non-sens absolu, cette loufoquerie trépidante, cette extrême précision dans l'apparent désordre, cette négation rageuse de la réalité... nous y voilà : la vraie famille de Louis de Funès est celle du cartoon. Speedy Gonzales, Donald Duck, Bip-Bip, Tom et Jerry, Fufu... tout leur est permis, tout leur est possible. Ils sont immortels puisqu'ils n'ont jamais existé. »
  • sur la critique après sa mort, le fait qu'il écrive ça dans sa nécro : « Ses derniers films étaient idiots, soit, mais il convient d'explorer le paysage dans son ensemble. Pris isolément, presque aucun de ses longs métrages n'a d'importance ; c'est leur addition qui révèle l'unicité de ce comique baroque, ravageur. »

Un sens artistique et musical[modifier | modifier le code]

https://www.francemusique.fr/comedies-musicales/louis-de-funes-l-homme-orchestre-75164

https://www.radiofrance.fr/francemusique/louis-de-funes-l-homme-orchestre-2846350 : tout sur son rapport à la musique

Mais une danse éclipse dans l'esprit du public les précédentes, la danse « hassidique » qu'il effectue dans Les Aventures de Rabbi Jacob, sa plus célèbre et (l'une des plus physique ?)

. Perfectionniste, il indiquera par rapport à sa célèbre prestation de danse hassidique :

« Il faut que je danse aussi bien que les danseurs juifs. L'effet comique ne vient pas du ridicule, au contraire[132] ! »

— Louis de Funès


http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Vladimir-Cosma-De-Funes-c-est-un-rythme-binaire

Vladimir Cosma, compositeur de Les Aventures de Rabbi Jacob, L'Aile ou la Cuisse et La Zizanie, considère que chaque acteur a une couleur musicale : « Pour moi, de Funès c'est une couleur rythmique binaire. Alors que le ternaire permet des musiques jazzy et swing à trois temps, à la Gene Kelly, la musique binaire, très pop ou rock, offre une rythmique plus musclée. Pour Pierre Richard, personnage lunaire de comédie musicale, j’ai plutôt écrit des musiques ternaires. Pour Louis de Funès, et même s’il peut y avoir de l'émotion dessus, l'énergie du personnage m’a inspiré des musiques essentiellement binaires. »

Analyse de ses personnages + Évolution de son jeu d'acteur[modifier | modifier le code]

https://teleobs.nouvelobs.com/la-selection-teleobs/20130327.OBS4789/il-etait-une-fois-louis-de-funes-pourquoi-il-faisait-rire.html


https://www.persee.fr/doc/socco_1150-1944_1995_num_21_1_1418?q=louis+de+fun%C3%A8s : « En embrassant la cause du peuple, des petits, les héros incarnés par Coluche ressortissent quant à eux au répertoire du comique contestataire, dirigé contre les bourgeois, les puissants. Ces puissants, ces gens de pouvoir prennent souvent les traits dun autre acteur comique. Louis de Funès : tour à tour gendarme ou commissaire, industriel, chef dorchestre, critique gastronomique, etc., il entre dans la peau de personnages appartenant aux classes dominantes, pour mieux les ridiculiser. »

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01941563/document

https://www.courrierinternational.com/article/2014/07/31/louis-de-funes-aurait-cent-ans

roule souvent en Citroën DS : http://nimotozor99.free.fr/citroenDS.htm + Télérama ou Le Point

Dans L'Avare, le rôle écrit par Molière lui permet de camper des attitudes d'autorité et de cynisme qui lui sont habituelles, et de forcer sur son aspect colérique et intraitable, mais l'empêche toutefois de se montrer tendre ou peureux comme peuvent l'apparaître à certains moments ses personnages[fg].

https://actu.fr/hauts-de-france/abbeville_80001/conference-au-rex-le-6-septembrelouis-de-funes-l-acteur-fetichedes-annees-de-gaulle_35756043.html : l'apogée de son succès correspond à celle des Trente Glorieuses, symboles de l'époque avec : la Citroën DS, le voyage à bord du paquebot France dans Le Gendarme à New York, la jeunesse remuante brocardé dans ces années de pré-mai 68

Évolution de son jeu d'acteur[modifier | modifier le code]

...

https://michelonfray.com/upc/videos/louis-de-funes-rabbi-jacob-et-les-autres?autoplay=true&mode=video

Lorsque Le Grand Restaurant est en préparation, l'acteur annonce : « Je vais gommer mes grimaces d'autrefois pour mieux intégrer au sujet. Depuis vingt ans, je cherche à devenir plus sobre, pour paraître plus sincère. »[fh].

À l'apogée de sa carrière, il soutient ne plus faire de grimaces : « Des grimaces, j'en ai beaucoup fait, je n'en fais plus. Maintenant, ce sont des expressions, ce qui n'est pas du tout pareil »[122].

tapes sur ses partenaires : éliminé de son jeu dès Le Gendarme se marie en 1968, pour ne pas lasser son public[fi].

jeu très physique (ou ailleurs ?)

Olivier de Funès déclare à L'Équipe en 2020 que son père « ne pratiquait aucun sport, hormis les deux heures sur les scènes de théâtre où il perdait deux kilos ! »[133].


Le double infarctus en 1975 marque une rupture.

Au niveau pratique, la contrainte imposée par les assurances de ne tourner qu'au maximum trois heures de suite l'amène à s'économiser, à se canaliser : il ne peut désormais tourner qu'une dizaine de prises, alors qu'il lui en fallait bien plus auparavant pour réellement être prêt  : https://www.youtube.com/watch?v=4XtSPqbKnKI (Monsieur de Funès, Arte, à 59:00)


Les deux dernières aventures du Gendarme, Le Gendarme et les Extra-Terrestres et Le Gendarme et les Gendarmettes, rendent inévitable la comparaison avec son jeu d'avant l'infarctus. De plus en plus fatigué entre ces deux films, Louis de Funès multiplie les gestes pour donner une impression de vivacité, envoyant ses bras dans tous les sens, et se repose sur certains effets qui ont fonctionné par le passé, quitte à en abuser, comme les grimaces et les tapes sur ses comparses (un élément qu'il avait pourtant abandonné)[134],[fi]. Pour ces reprises du Gendarme, il devient la caricature de ce qu'il était[134]. (signe de fatigue, la langue qui passe sur les lèvres après de longs dialogues)

Louis ne consent à donner un aperçu de jeu dramatique que dans son avant-dernier film, La Soupe aux choux, comportant de courts moments d'émotion, de tristesse, à côté des scènes de pure rigolade[70],[135],[136]. Par exemple, la scène de la séparation avec la Francine le montre pour la première fois pleurer sérieusement, contrairement à de précédents films où ses pleurs étaient destinés à faire rire, par leur grotesque ou leur hypocrisie[137]. Sa partenaire à l'écran Christine Dejoux et le producteur Christian Fechner[138] racontent que le comédien voulait, à compter de ce film, tenter de travailler dans un autre registre, mais qu'il n'a pu y parvenir à cause de l'ambiance du tournage.

Dimension politique / Inscription dans l'époque[modifier | modifier le code]

pompidolisme

même si la comparaison de Thoret avec Tati dans le catalogue est bancale, son analyse politique de de Funès est riche.

name="Morel" Josué Morel, « Grandeur et décadence de Louis de Funès : Anatomie d'un tyran fragile », sur critikat.com, Critikat, . : concerne des tas d'autres domaines d'analyse


Le critique Pierre Billard voit dans La Grande Vadrouille, Le Petit Baigneur et Le Tatoué la confrontation entre un personnage funésien, épris de modernité, en quête perpétuelle de richesse, et d'hommes simples, désintéressés, profitant de la vie (le brave peintre en bâtiment de Bourvil, le tranquille ingénieur de Robert Dhéry et le trucculent comte-légionnaire de Jean Gabin) ; chacun lui montrant sa vision du bonheur, parfois en l'y convertissant[139].

Collaborations avec des réalisateurs et scénaristes[modifier | modifier le code]

qualité des films : Antoine de Baecque : films « à l’esthétique ingrate, paresseusement mis en scène » (https://www.cairn.info/revue-vertigo-2015-1-page-122.htm)

« Pendant dix-huit ans, j’ai été le gugusse à qui l’on dit ’’Fais ça’’. Comme à un singe savant. Mais de quel droit un metteur en scène peut-il donner des ordres à un acteur comique ? Il doit se contenter de le guider, de le mettre sur les rails et de lui laisser faire ce qu’il a envie de faire. »

— Louis de Funès, France-Soir, 21 janvier 1966[140].


Jean Girault, « le moteur et le frein »[modifier | modifier le code]

Thibaut Bruttin, « De Funès-Girault : le moteur et le frein », dans Alain Kruger (dir.), Louis de Funès, à la folie : exposition du 15 juillet 2020 au 30 mai 2021, Paris, La Martinière / Cinémathèque française, coll. « Art et spectacle », (ISBN 978-2-7324-9145-5), p. 144-153.

En 1966, Louis de Funès explique qu'il prend la responsabilité des films qu'il tourne, et commence à s'immiscer dans la mise en scène et le montage sur les deux premiers Gendarme grâce à Girault[121].

Texte indiquant « CHRISTIAN FECHNER présente LOUIS DE FUNES / L'AVARE de MOLIÈRE / Un film de JEAN GIRAULT » sur un fond uni marron clair.
Bien que Louis de Funès ait signé la réalisation de L'Avare, l'affiche présente le film comme uniquement réalisé par Jean Girault.

est conscient que le succès du film ne repose que sur la vedette et qu'il doit donc uniquement la mettre en valeur

Jean Girault est le réalisateur fétiche de Louis de Funès, en plus d'être son ami, l'acteur étant ainsi le parrain de sa fille[141].

Utilisateur:Groupir !/L'Avare#Co-réalisation Girault-de Funès

La co-réalisation entre Jean Girault et Louis de Funès se fait dans la lignée de leurs précédents tournages, où l'acteur s'imposait de plus en plus par rapport à son ami réalisateur[fj]. Leur fructueuse collaboration est en effet due à leur vision identique de la fonction de réalisateur comique, qui ne devrait que guider l'acteur — qui sait précisément comment provoquer les rires du public — et lui laisser une grande liberté de création[fj]. Louis de Funès déclara ainsi : « De quel droit un metteur en scène peut-il donner des ordres à un acteur comique ? Il doit se contenter de le guider, de le mettre sur les rails et de lui laisser faire ce qu'il a envie de faire. »[fj]. Dans le même sens, alors que beaucoup de réalisateurs tiennent à ce que leurs ordres, leur direction d'acteur notamment, soit strictement respectée, Jean Girault expliquait son attitude envers son acteur fétiche : « On ne peut pas refuser les idées de Louis. Il est capable sur un coup de génie de transformer une scène banale en clou du film. Il faut lui construire un sujet en lui laissant le champ libre pour improviser. Ne jamais le maintenir dans les sentiers étroits de l'habitude, mais laisser à sa disposition une autoroute sur laquelle il pourra évoluer à l'aise, prendre ses virages même sur les chapeaux de roues sans jamais entrer dans le décor »[fj]. Ainsi, lors des tournages, il sollicite régulièrement l'acteur, pour se fonder sur ses inventions, et accepte la plupart de ses propositions, même si elles obligent à transformer le scénario et le découpage[fj]. Seules les limites techniques peuvent laisser le dernier mot à Jean Girault, par ailleurs reconnu pour ses qualités de technicien : il réclame seulement que soit respectée la cohérence du montage. Par exemple, il sera intraitable si l'entrée d'un personnage dans le plateau ne colle pas avec d'autres plans filmés quelques jours auparavant mais, à l'opposé, peut accepter de corriger plusieurs scènes du scénario pour une nouvelle idée de gag visuel[fj].

À l'époque de Jo, Jean Girault expliquait : « Louis, c'est le moteur, un moteur pétaradant aux reprises nerveuses ; moi, je suis le frein. On s'engueule souvent, comme les gens qui s'aiment bien, mais l'on est jamais en froid — ça, c'est réservé aux indifférents »[fj]. Devenus co-réalisateurs sur L'Avare, la relation entre les deux ne change pas : alors que Louis de Funès multiplie les idées pour son jeu ou celui de ses partenaires en plein tournage, Jean Girault refrène les trouvailles de l'acteur-réalisateur, en invoquant les problèmes de montage[fk]. Par rapport à leurs précédents films, le montage doit être encore plus rigoureux puisque, pour s'assurer de respecter le texte de Molière, aucune scène ou réplique ne peut être altérée, supprimée ou déplacée[fk]. Michel Galabru raconte : « Louis voulait faire de la mise en scène mais il en ignorait les principes. À tout moment, il harcelait Jean Girault qui, lui, savait : “Je veux qu'on fasse ceci ou cela”, demandait-il. Or, techniquement, tout n'était pas possible »[fl]. Cela peut entraîner quelques querelles dérisoires entre ces vieux amis ; Galabru rapporte par exemple : « Un jour, j'ai vu Girault lui dire, alors qu'il lui expliquait ce à quoi il pensait, “Et alors, je monte comment ?” De Funès n'a dit rien et il est retourné de son côté. Quand il a eu le dos tourné, Girault a vu que je le voyais et a fait une grimace de gosse derrière le dos de de Funès »[fk].

Lors du tournage du Gendarme et les Extra-terrestres, il commence à s'impliquer dans la direction d'acteur, ce qui le satisfait beaucoup[cit. 7].

Sur L'Avare : ...

« Contrairement à ce qu’on a pu écrire, Girault n’était pas à la botte de mon père. Mais il savait l’écouter, il n’hésitait pas à le laisser délirer. Il ne tentait pas de le brider. C’est une preuve d’intelligence. Edouard Molinaro, lui, était plus rigide, plus austère. Cela ne les a pas empêchés de faire deux bons films ensemble »

— Olivier de Funès, 2019 (https://www.varmatin.com/culture/olivier-de-funes-mon-pere-avait-un-cote-communiste-dans-la-vie-alors-quil-a-toujours-vote-a-droite-399450)

Gérard Oury[modifier | modifier le code]

Gérard Oury


Patrick de Funès : « Le metteur en scène comptait sur les acteurs, sur le talent de l'acteur pour apporter des fioritures désirées (…) Louis de Funès n'était pas content pendant le tournage, parce que souvent il n'y avait rien d'écrit. C'est arrivé aussi dans Le Corniaud » (https://people.bfmtv.com/cinema/dans-les-coulisses-des-scenes-cultes-de-la-grande-vadrouille-1005487.html)

Serge Korber[modifier | modifier le code]

Serge Korber

Édouard Molinaro ?[modifier | modifier le code]

plutôt pour la section "Personnalité et ambiance sur les tournages"

Cachets et contrats (salaires, imprésarios ?) - Mieux dans "Succès et reconnaissance" ?[modifier | modifier le code]

Évolution de ses rémunérations[modifier | modifier le code]

Agents et producteurs[modifier | modifier le code]

Cachets, contrats et imprésarios LOUIS DE FUNÈS

Filmographie de Louis de Funès

Marine Masson, « Louis de Funès : un business toujours en haut de l'affiche », sur www.lefigaro.fr, Le Figaro, .

Louis de Funès

Après les salaires des petits boulots et les maigres paies de ses soirées de pianiste dans les cabarets, Louis de Funès connaît au début de sa carrière les petits cachets, au théâtre et au cinéma, comme figurant ou silhouette, qu'il enchaîne de façon espacée. Pour quelques semaines à partir du 28 décembre 1945, il obtient chaque soir un cachet de 250 anciens francs pour un rôle de figuration dans La Maison de Bernarda Alba au théâtre des Champs-Élysées[fm]. Sa première apparition au cinéma dans La Tentation de Barbizon (1946) lui vaut un cachet de 300 anciens francs pour une silhouette[fn]. Pour sa première apparition créditée au générique d'un film, un rôle de cuistot dans Croisière pour l'inconnu, il touche un cachet de 50 000 anciens francs pour dix jours de tournage à l'été 1947, sur la côte d'Azur[fo]. En 1948, dans la superproduction Du Guesclin, il doit être payé 10 000 anciens francs pour son petit rôle d'un chef de grande compagnie espagnol mais parvient à s'ajouter d'autres rôles dans le film, et donc récupérer plusieurs cachets (dont un de 15 000 anciens francs, plus plusieurs petits de figurant de 200)[fp],[fq]. Ces journées de travail sont relativement bien payées — à une époque où le salaire moyen d'un ouvrier est d'un peu plus de 2 000 anciens francs par mois — mais restent rares pour l'« acteur de complément » qu'il est[fr]. Pour son petit rôle pittoresque de général espagnol dans Mission à Tanger (1949), il est rémunéré 27 000 anciens francs, soit un peu que d'autres acteurs débutants du film comme Jean Richard ou Gérard Séty (tous deux 25 000), ce qui s'expliquerait par sa part de création du rôle et ses apparitions plus fréquentes dans le film[fs].

En entrant dans les années 1950, Louis de Funès enchaîne les tournages de façons de plus en plus rapprochée, avec un film par mois ou tous les deux, toujours pour quelques jours seulement voire un seul[ft]. Au cours de la décennie, il accumule les apparitions, en alternant entre des cachets de second rôle, consistants ou maigres, de figuration et de silhouette. Pour Au revoir monsieur Grock (1950), il touche un cachet de 900 anciens francs par jour, pour de la figuration parmi les milliers d'autres spectateurs du spectacle du clown Grock[ft]. Il perçoit un cachet de 7 500 anciens francs pour son apparition dans Knock (1951)[fu]. Sa seule journée de tournage dans Boniface somnambule (1951), face à Fernandel, lui vaut un cachet de 20 000 anciens francs, tandis que la vedette en reçoit un de 4 millions[fv].

La valeur de ses paies augmente peu à peu, comme la durée de ses rôles, et il parvient à devenir un second rôle bien payé[fw]. Il touche un cachet de 195 000 anciens francs pour son rôle dans Monsieur Leguignon lampiste (1952), contre 2 millions pour le premier rôle Yves Deniaud[fx]. Pour son second rôle dans le film L'Étrange Désir de monsieur Bard (1954), au budget serré, il reçoit 400 000 anciens francs[fy]. Ses quatre jours de tournage pour Poisson d’avril (1954), notamment face à Bourvil, lui valent 250 000 anciens francs, dont 25 000 pour son agent André Trivès[fz]. Il est rémunéré de 270 000 anciens francs, dont 27 000 pour son agent, pour Le Mouton à cinq pattes (1954), face à Fernandel et son cachet de 15 millions[fw] Alors que Noël Roquevert devait jouer pour 800 000 anciens francs un rôle secondaire de vieil oncle dans L'Impossible Monsieur Pipelet (1955), Louis de Funès récupère finalement le rôle mais pour 660 000 anciens francs de cachet[ga]. La même année, il est viré de la distribution de la pièce Nekrassov au cours des répétitions, et la clause de dédit de son contrat contraint la direction du théâtre Antoine à lui reverser 250 000 anciens francs[gb]. Pour Papa, maman, ma femme et moi (1955), il touche 815 000 anciens francs, soit près du triple de son cachet pour Papa, maman, la bonne et moi (1954) ; l'ensemble des transfuges du premier film a vu leurs cachets augmenter, mais pas dans de telles proportions[gc]. Pour La Bande à papa (1956), destiné à lancer la carrière au cinéma de Fernand Raynaud, Louis de Funès a un cachet plus important que le héros du film, avec 900 000 anciens francs, contre 600 000 pour Raynaud, tandis que l'expérimenté Noël Roquevert en touche deux millions[gd].

Tout en continuant les apparitions en second rôle, Louis de Funès obtient ses premiers rôles principaux en étant sous contrat pour trois films avec le producteur Jules Borkon, le premier étant Comme un cheveu sur la soupe (1957)[ge]. Le deuxième film dont il tient le premier rôle, Ni vu, ni connu (1958), lui permet d'accéder à une somme qu'il n'avait jamais atteint, 3 millions d'anciens francs pour huit semaines de tournage, soit l'équivalent du budget de tous les petits rôles du film[gf]. Le troisième film du contrat, Taxi, Roulotte et Corrida (1958), lui rapporte 8 millions d'anciens francs, contre 2,4 millions pour Raymond Bussières et 1,1 million pour Guy Bertil, deux vedettes de l'époque dans des seconds rôles[gg]. Pour son second rôle dans Le Capitaine Fracasse (1961), il est avec 35 000 nouveaux francs le deuxième acteur le mieux payé de la distribution, derrière la vedette Jean Marais et son cachet de 260 000 nouveaux francs, et devant les jeunes Philippe Noiret, Geneviève Grad et Gérard Barray, aux rôles cependant bien plus importants[gh]. Gérard Oury se souvient que, lorsqu'il l'engage dans Le crime ne paie pas (1962), l'acteur est, pour un court second rôle, « cher, vraiment cher. Il le valait, bien sûr, mais j'ai le souvenir qu'il était très cher »[gi] ; « Il avait une certaine connaissance de sa propre valeur. Ce n'était plus un acteur qui faisait de petits cachets. Il était même déjà très cher pour une seule journée ou pour quelques heures de tournage. »[gj].

Pour Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), petite production dont il tient le premier rôle, Louis de Funès négocie un cachet de 60 000 francs mais aussi un droit de regard sur la distribution et les modifications du scénario, et s'engage pour trois films avec le producteur Gérard Beytout[y]. Pour Fantômas la même année, il touche un cachet de 200 000 francs[gk], contre 300 000 francs pour la star Jean Marais (soit 50 % de plus)[gl], tandis que Mylène Demongeot, le premier rôle féminin, reçoit 33 000 francs, et le second rôle Jacques Dynam 12 000 francs[gm]. Pour Le Corniaud (1965), Louis de Funès touche le tiers du cachet de Bourvil, la véritable vedette du film à la signature du contrat[gn],[go]. Le succès du Gendarme de Saint-Tropez, consolidé les mois suivants par ceux de Fantômas et Le Corniaud, permet au comédien d'acquérir la stature de solide tête d'affiche, au grand potentiel commercial, accédant ainsi à des cachets plus élevés. Pour la suite de Fantômas, Fantômas se déchaîne (1965), le contrat de Louis de Funès prévoit une paie de 200 000 francs plus 5 % des recettes jusqu'à 50 000 francs[gl], soit 250 000 francs, contre au moins 400 000 francs — et un pourcentage des bénéfices — prévus pour Jean Marais[gp].

Sur La Grande Vadrouille, en 1966, Bourvil et Louis de Funès ont désormais le même cachet[gn], et les deux acteurs touchent chacun 1,4 % des recettes dès lors que le film dépasse les 15 millions de francs de bénéfices[gq]. À la sortie du film, Pierre Billard de L'Express rapporte : « Louis de Funès gagnait 20 000 francs par film il y a cinq ans ; 40 000 francs, il y a quatre ans ; 150 000 francs il y a deux ans ; 500 000 francs, l'année dernière ; il peut demander aujourd'hui jusqu'à 900 000 francs. »[143]. Pour le troisième et ultime Fantômas, Fantômas contre Scotland Yard (1967), Louis de Funès finit par dépasser Jean Marais : ce dernier reçoit avec son cachet plus des parts sur les recettes du film la somme de 400 000 francs, laquelle comprend les honoraires de son agent, tandis que Louis de Funès a un cachet fixe de 500 000 francs[gr]. Devenu une valeur sûre, l'acteur enchaîne les succès. La constance de ses résultats au box-office avec un potentiel de départ d'au moins un million de spectateurs à chaque film, justifie un cachet très élevé[ay]. Ainsi, il touche 1,5 millions de francs pour Le Tatoué (1968), contre 1 million pour son partenaire Jean Gabin[ay]. En 1969, à l'apogée de son succès commercial, et année d'Hibernatus, l'hebdomadaire Valeurs actuelles le classe comme le second acteur le mieux payé de France, avec en moyenne 3,5 millions de francs par film, derrière Jean-Paul Belmondo (5 millions de francs) et devant Alain Delon (3 millions) et Annie Girardot (2,5 millions), alors qu'un second rôle touche 400 000 francs en moyenne par film[144]. Son cachet pour Le Gendarme en balade (1970) montre la progression dans ses revenus en six ans puisqu'il touche 2,6 millions de francs[gl], soit le double du budget total du premier film[gs]. En 1970, il doit tourner L'Homme orchestre pour un cachet de 500 000 francs, en vertu d'un contrat de trois films avec la Gaumont, signé après Le Grand Restaurant (1966), mais réclame de réévaluer cette somme sur ses cachets actuels, exigeant 2 millions de francs, ce que d'autres producteurs lui proposent à la même époque : Alain Poiré s'y oppose, offrant seulement une énorme augmentation sur un contrat suivant, et, en représailles, l'acteur fait durer le tournage du film, causant des millions de francs de dépassement de budget, sans néanmoins parvenir à faire céder Poiré[gt].

Dans les années 1970, où il tourne de gros succès comme Le Gendarme en balade (1970), La Folie des grandeurs (1971), Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), L'Aile ou la Cuisse (1976) ou bien Le Gendarme et les Extra-terrestres (1979), Louis de Funès serait l'un des acteurs les mieux payés d'Europe[dp]. Pour les représentations à succès de La Valse des toréadors au théâtre de 1973 à 1974, il accepte d'être payé au pourcentage, âprement négocié[af]. Il aurait été payé 6 millions de francs pour L'Avare en 1979, en tant qu'interprète, réalisateur, et scénariste, selon le biographe Jean-Jacques Jelot-Blanc[gl]. Son dernier film, Le Gendarme et les Gendarmettes en 1982, suite de cinq précédents triomphes, lui vaut un confortable cachet de 3 millions de francs, et 1 million pour son partenaire Michel Galabru[gl].

[gl]

Relation avec Christian Fechner


Les Tripes au soleil

Syndicat français des artistes-interprètes

droit de suite

--- [gu] ---.

Durant toute sa carrière, Louis de Funès a tenu à ne percevoir qu'un unique cachet pour chaque film, sans pourcentage sur les recettes[gu]. Il l'a seulement accepté pour La Grande Vadrouille, par ailleurs son plus grand succès[gu]. Le biographe Bertrand Dicale rapproche cette mentalité à celle régnant dans le cinéma français des années 1950, où les syndicats d'acteurs s'opposaient à toutes tentatives de payer l'ensemble d'une distribution de film au pourcentage pour ne pas en faire des travailleurs indépendants ; Dicale souligne en revanche qu'il était absurde de refuser une rémunération au pourcentage à son niveau de succès et avec les cachets qu'il demandait[gu].

De plus, il aurait pu ainsi négocier d'importants droits de suite qu'il aurait pu ensuite léguer à sa famille[gu]. Ainsi, la succession de Funès ne bénéficie que d'une part de droits sur La Soupe aux choux, L'Avare, Hibernatus, Le Grand Restaurant et Oscar[145]. Alors que son œuvre génère encore a minima 1,5 million d'euros par an en 2020, par les rediffusions télévisées et ventes vidéo, les bénéfices reviennent principalement à des firmes comme Studiocanal, TF1 et Gaumont, et quelques particuliers dont la succession Gérard Oury[145].



Le montant de ce cachet

il considérait que le cachet qu'il touchait était déjà suffisamment élevé pour le métier qu'il exerçait (d'après Christian Fechner, « il n'imaginait pas qu'on puisse gagner plus »). Il refusait d'assumer d'autres fonctions que celle d'acteur, contrairement à d'autres vedettes comme Alain Delon, qui était co-producteur de ses propres films et utilisait son image et son nom à des fins commerciales

voire une participation en tant que co-producteur. Être coproducteur de ses films lui aurait aussi permis de percevoir des revenus supplémentaires, en fonction des recettes, en plus de son cachet.

Ce n'est qu'en 1979, pour L'Avare, qu'il accepte d'être co-producteur, sur proposition de Christian Fechner, mais se rétracte la veille du tournage :

« J'avais avec Louis de Funès, toute proportion gardée, des rapports assez filiaux : il avait l'âge d'être mon père et j'avais une grande liberté de parole avec lui. Alors je lui ai souvent demandé pourquoi il tenait à être payé au cachet, pourquoi il n'était pas coproducteur de ses films, pourquoi il ne prenait tout au moins un pourcentage sur les entrées, ce qui n'empêchait pas d'être payé au cachet d'autre part. Je lui disais : “Je ne vous cache pas que je gagne formidablement ma vie avec vous. Mais vous perdez des fortunes.” Arrive donc L'Avare, un film qui lui tient particulièrement à cœur. Puisque depuis nous avons signé notre contrat après L'Aile ou la Cuisse, il a été d'une correction exemplaire vis-à-vis de moi, je n'ai pas de raison de lui rendre la pareille. Je lui propose d'être coproducteur. Comme je le connais, j'ajoute : “Vous ne risquez pas tout votre salaire, juste une petite partie.” Et il accepte. Les contrats de coproduction sont signés et tout est en ordre quand le dimanche, veille du tournage, il m'appelle et me dit : “Christian, ça ne va pas. Ça fait des semaines que je réfléchis à nos accords et ça me dérange. – Pourquoi ? – Vous me connaissez, je suis bilieux, je passe et je repasse des choses dans ma tête. Le film va probablement marcher ; vous allez probablement m'envoyer des comptes très brillants mais je ne pourrai jamais m'empêcher de me demander si ces comptes sont vraiment exacts. Et ça va me gâcher le plaisir éventuel de recevoir plus d'argent. – Alors que voulez-vous qu'on fasse ? – Ce qui me ferait plaisir, c'est qu'on revienne au contrat d'avant.” Et c'est ce qu'on a fait. Pour les films suivants, on n'a plus reparlé de l'idée de coproduction. »

— Christian Fechner[gv].

Il aurait été payé 6 millions de francs pour L'Avare en 1979, en tant qu'interprète, réalisateur, et scénariste, selon le biographe Jean-Jacques Jelot-Blanc[gl]. Son dernier film, Le Gendarme et les Gendarmettes, suite de cinq précédents triomphes, lui vaut un confortable cachet de 3 millions de francs, et 1 million pour son partenaire Michel Galabru[gl].


Du Guesclin en comparaison, les trois premiers rôles du film se partagent 3,3 millions[fr]

Grock ; il parvient même à se faire rémunérer sans travailler, en pointant le matin sans rien faire sur le plateau, et venir récupérer malgré tout son cachet à la caisse le soir

En 1948, il est payé 10 000 anciens francs pour deux jours de tournage[146].

Pour Fantômas la même année, il touche un cachet de 200 000 francs pour trente-six jours de tournage[gk], contre 300 000 francs pour la star Jean Marais (soit 50 % de plus) et ses quarante-huit de tournage[gl]

Fantômas se déchaîne 1965 200 000 francs cinquante-huit jours de tournage plus 5 %[gl]


à la fin : imprésarios, secrétaire, + avocat

Au début des années 1950 environ, Louis de Funès se lie avec un imprésario jugé atypique par la profession, José Béhars, qui représente les intérêts de dizaines d'acteurs de seconds rôle ou « de complément », certains parfois qualifiés de « ringards », et les vend « en lot » à bas prix aux réalisateurs, leur assurant ainsi d'apparaître dans au moins une ou deux productions par an[gw]. Plus tard, le producteur russe Jules Borkon, qui tente de s'attacher des acteurs par contrat à la manière des studios américains, le tient sous contrat pour trois films où il doit tenir le premier rôle, car il tente d'en faire une vedette[ge]. Pendant plusieurs années, ses intérêts sont gérés par l'agent André Trives, également celui de Bourvil[fz]. Il se sépare de lui en 1960, après des rapports devenus difficiles, l'acteur n'appréciant pas qu'il capte 10 % de ses revenus selon lui « sans rien faire », et l'agent pensant qu'il ne parviendra pas à accéder à une meilleure catégorie de rôles[gi]. Dès lors, il décide de gérer lui-même ses propositions, aidé par son épouse Jeanne de Funès, qui se charge de le représenter, d'accepter ou de refuser des scénarios et de négocier les cachets de son mari, exprimant leurs décisions prises en communs[gi]. Son avocat se charge ensuite des aspects purement financiers, légaux et administratifs[gx].

À partir de la fin des années 1970, pour ses derniers films, il s'attache au jeune producteur Christian Fechner, de trente ans son cadet. C'est la première fois depuis Jules Borkon dans les années 1950 qu'il se lie de nouveau à un producteur[gy]. Un contrat signé après L'Aile ou la Cuisse lie les deux hommes — l'acteur devant tourner pour le producteur trois films, qui seront La Zizanie, L'Avare et La Soupe aux choux — mais il n'est pas exclusif, autorisant de Funès à travailler avec d'autres producteurs. Néanmoins, l'acteur considère qu'il est en exclusivité chez ce producteur, avec qui il noue une des rapports presque filiaux, et fait transiter par lui toutes les propositions et projets qui lui arrivent.

Pourtant

derniers films avec Christian Fechner (ou lui dédier une section spéciale ?)

Ainsi, dans ses cinq derniers films, les deux qui ne sont pas produits par Fechner

— Le Gendarme et les Extra-terrestres et Le Gendarme et les Gendarmettes —

+ traiter de son rapport à l'argent ?

embrasser Dany Robin[fx]

Personnalité, réputation et ambiance sur ses tournages[modifier | modifier le code]

https://www.varmatin.com/culture/olivier-de-funes-mon-pere-avait-un-cote-communiste-dans-la-vie-alors-quil-a-toujours-vote-a-droite-399450?t=YTRiNTE2YWE4NmJmNDU4MjEzMTA0NGI0MGE1MGYxYjdfMTU2NDAwOTEyMDM4MV8zOTk0NTA%3D&tp=viewpay

https://www.varmatin.com/cinema/il-vous-aidait-a-vous-surpasser-louis-de-funes-ce-sont-eux-qui-en-parlaient-le-mieux-822470

http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/07/31/03002-20140731ARTFIG00024-dans-sa-vie-privee-louis-de-funes-n-etait-pas-tres-drole.php

rapport à la célébrité, isolement, pas de mondanités

mainmise sur tout

https://www.bfmtv.com/people/louis-de-funes-a-la-cinematheque-une-exposition-pour-toute-la-famille_AN-202007140090.html (dans la vidéo) : les techniciens, la cantine, le laboratoire, la publicité, la date de sortie

angoisse permanente, peur de perdre tout succès, de retourner aussi vite dans l'anonymat, malgré ses précédents triomphes, et de perdre son statut de premier rôle et sa puissance commerciale : chaque film est donc un défi renouvelé, puisqu'il pense qu'il remet en jeu sa carrière à chaque sortie / étant la tête d'affiche, il comprend qu'il doit endosser seul la responsabilité du film et de son succès, un échec sera essentiellement néfaste à lui-même plutôt qu'au réalisateur ou aux scénaristes

veut avoir son mot à dire sur la manière dont il est dirigé, la version finale d'une scène, prendre le temps de peaufiner son jeu jusqu'à être satisfait de la prise (ce qui oblige à multiplier les prises et mettre les comédiens au diapason de la vedette, sans se fatiguer au fur et mesure des prises tout en étant bons). Il veut avoir la main sur la direction des autres acteurs et la réalisation du film. Il veut que tout le monde autour de lui, techniciens comme comédiens, se sentent aussi impliqués que lui dans la réussite du film, y mettre autant de soin que lui / sinon, affrontements, ou plutôt colère silencieuse et refus de tourner

Georges Lautner, qui l'a dirigé au milieu des années 1960, explique : « Ce n'était pas facile de travailler avec de Funès parce qu'il connaissait parfaitement la mécanique, tant il avait fait de petit rôles. Il était même assez vicelard : quand on tournait une scène et qu'il n'était pas satisfait de la prise, il s'arrangeait pour qu'elle ne soit pas utilisable au montage, en faisant une erreur à la fin, en se déplaçant là où il n'aurait pas dû, en n'allant pas jusqu'au bout… Mais une fois qu'il se sentait très bien, on pouvait travailler tranquillement »[gz].

ennuyé par les incompétents

fâché de voir qu'on se base trop sur ses trouvailles et son talent : brouille avec Korber sur L'Homme-orchestre qui lui demande quoi tourner, paresse de Jean Girault

Jean Lefebvre l'accuse publiquement d'avoir coupé ses scènes dans Le Gendarme se marie.

accusations Jean Lefebvre Le Gendarme se marie

docWybon : Jean Lefebvre rapporte également avoir entendu de très mauvaises rumeurs à propos du Petit Baigneur et du Tatoué, et raconte avoir défendu de Funès, ce qu'il regrette ensuite

mauvaise réputation[147]

il plaisante parfois sur cette réputation, comme en témoignent Coluche, Henri Guybet, Les Charlots, Patrick Préjean (http://nimotozor99.free.fr/Prejean-Patrick.htm)

colères : Dicale 2009, p. 267-268

nécessité de ne pas rire au théâtre (https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/louis-de-funes-populaire-et-odieux-201004) : « Quand je joue au théâtre, j’ai la réputation de me brouiller avec tout le monde. C’est vrai, mais c’est exprès. Je fais tellement peur à la troupe qu’elle joue sans oser rigoler. Dans une pièce comique, c’est le public qui doit rire, pas nous. Et comme je suis moi-même rieur de nature, faire régner la terreur est le seul truc que j’ai trouvé pour que tout le monde soit sérieux. »

yeux bleus :

Une image en couleur où on voit bien ses yeux (un trois films tournés en Italie) L'exigence permanente de Louis de Funès que ses yeux soient bien bleus à l'écran participe à lui conférer sa réputation de casse-pieds.

Dicale 2009, p. 356-357

phrase d'intro :

L'acteur désirait beaucoup de lumière dans ses yeux pour que la pupille soit petite et l'iris très contracté, pour bien en voir la couleur, et était gêné lorsqu'il ressentait que ses yeux n'étaient pas assez éclairés[148]. Un tel détail nécessite de donner à toute l'image une dominante bleue, par le choix du décor, l'éclairage lors du tournage, et l'étalonnage, conditionnant alors toute la composition d'un plan à la couleur désirée pour ses yeux[ha]. Le chef opérateur Marcel Grignon, sur les films de Jean Girault, confère ainsi à ses yeux une couleur et une luminosité très intenses[ha]. La rumeur circule que son épouse et lui sont intraitables et très insistants sur ce sujet[hb]. Marc Fossard soutient ne pas avoir été reconduit sur le deuxième Gendarme pour avoir mal su mettre en valeur ses yeux bleus lors du premier[hc]. De peur de remontrances, Serge Korber anticipe en prévenant pour L'Homme orchestre son chef opérateur Jean Rabier, qui dans ses éclairages utilise alors « un petit projecteur avec un cello bleu et [le] braque droit sur de Funès à chaque prise. Comme ses yeux étaient bleus mais sombres, c'était parfait »[hb]. L'assistant-opérateur Jean-Marie Dagonneau se souvient que, sur L'Avare, cette demande entraîne beaucoup de prises : « Il disait que Delon avait les yeux bleus et donc que lui devait les avoir aussi. C'est pourquoi le directeur de la photo se baladait toujours avec un filtre bleu à la main pour rendre ses yeux plus bleus »[147]. Ce dernier, Edmond Richard, avoue qu'« il ne s'agissait que d'une impression car ses yeux n'étaient pas d'un naturel bleu »[149]. Cette exigence participe à la mésentente avec Jean Gabin lorsqu'ils tournent Le Tatoué, le chef opérateur Sacha Vierny devant tant bien que mal concilier cette demande à la volonté de son partenaire de dissimuler au mieux sa couperose — Gabin lui lance d'ailleurs : « Si tu veux avoir les yeux bleus à l'écran, il vaut mieux avoir les yeux bleus dans la vie »[ha].


Dicale 2009, p. 356-357

besoin de beaucoup de prises : https://www.youtube.com/watch?v=mdREXkpGTrc « Louis de Funès était un homme qui répétait mais il répétait pour prendre les places, pour savoir où il devait aller. Mais il ne donnait pas la gomme, il ne jouait pas véritablement, jusqu'au moment où la caméra se mettait à tourner. C'est-à-dire qu'il se réglait et qu'il était quelques fois formidable à la huitième, neuvième, dixième et parfois même quinzième prise. Et c'est cette étincelle-là qu'il fallait avoir l'habilité d'attendre »

Maxime Delavant, [vidéo] Claude Zidi parle de Louis de Funès sur YouTube, Les Charlots Intime, 2013.

http://www.defunes.free.fr/html/rubrique-p/portrait-p/pages/1990-profession-comique/prfcom01.htm

sa femme, emprise, rôle sur les tournages : témoignage de Colette Brosset (docu Azoulay) ; Mettre le rôle de sa femme dans "Cachets, contrats et imprésarios" ? Et expliquer sa présence sur les tournages ici (par exemple, Gabin qui exige "pas de femme sur le plateau") ? Hors-série Le Point 2018, p. 20 (name="LePointDicale") : Elle est souvent présente sur les plateaux, à l'exception des films de Jean Girault et Serge Korber, en qui elle a confiance. Brouille sur Le Corniaud principalement causée par elle

name="LePointDicale" Brigitte Hernandez, « “Quand le succès arrive, il a 50 ans…”, entretien avec Bertrand Dicale », dans Louis de Funès : les secrets d'un génie, Le Point, coll. « hors-série », , 98 p. (ISBN 9791093232805, présentation en ligne), p. 14-21.

Succès et reconnaissance[modifier | modifier le code]

Poids dans le box-office français[modifier | modifier le code]

http://www.defunes.net/viewtopic.php?f=2&t=5961&hilit=l%27avare&sid=c4875c1289c17ef481f52018158a8d08

La filmographie est bien entendu sélective jusqu'en 1960. Les choix de titres dépendent, entres autres, de l'importance qu'occupe De Funès au sein de ces films (place au générique...). Rappelons que Ni vu ni connu, suivi la même année de Taxi, roulotte et corrida, furent ses deux premiers gros succès personnels. Mais sa carrière ne va réellement se fortifier qu'à partir du début des années 60, avec un retour temporaire aux seconds rôles, dans des productions plus ou moins prestigieuses. Dès 1963 et Pouic pouic (un rôle principal), la donne change, le film consacrant De Funès comme vedette incontournable du paysage cinématographique français. Il faut dire que sa côte de popularité ne cesse d'augmenter depuis la fin des années 1950. Mais le véritable coup de tonnerre a lieu en 1964 avec Le gendarme de St Tropez : ce ne sera plus jamais pareil, Louis de Funès sera dès lors l'une des plus grandes stars du cinéma français, l'acteur comique préféré de l'hexagone et chacun de ses films rencontrera un énorme succès, variant toutefois selon les titres.

Il est à noter qu'entre Le gendarme de St Tropez et son dernier film, Le gendarme et les gendarmettes, il y aura eu 26 films. Sur ces 26 films, on totalise 22 films apparaissant dans les tops 10 du box-office de leurs années de sorties respectives. On totalise également 7 films ayant été numéro 1 au box-office durant leur année de sortie (dont 4 consécutifs, entre 1964 et 1967). Sur les 26 films de cette période, on en totalise même 17 apparaissant dans les tops 5 du box-office de leurs années de sorties respectives. Par conséquent, le succès populaire de Louis de Funès fut monstrueux et n'a jamais été démenti jusqu'à sa mort. Même de très mauvais films de fin de carrière comme Le gendarme et les extra-terrestres ont reçu un accueil impensable : ce dernier fut numéro 1 de l'année en 1979 (également numéro 1 en Allemagne, chose ahurissante). Son dernier film, le calamiteux Gendarme et les gendarmettes, a réussit à se hisser à la quatrième place de l'année avec un nombre d'entrées formidable (pourtant le score le moins bon de la série des Gendarmes !). De rares semi-échecs sont à noter durant cette période : L'homme orchestre, Jo, ou encore L'avare, qui dépassent néanmoins facilement les 2 millions d'entrées chacun, et parviennent à demeurer facilement dans le top 15 de l'année. Il n'y a que Sur un arbre perché qui fasse grise mine, avec toutefois plus de 1,5 million d'entrées et une place de numéro 20 de l'année. Ils peuvent être considérés comme des semi-échecs en regard de l'extrême popularité dont l'acteur faisait l'objet habituellement avec ses films. Mais force est d'avouer que des "échecs" pareils, beaucoup d'acteurs en voudraient aujourd'hui... Aucune autre personnalité aujourd'hui ne pourrait prétendre à une telle régularité, avec de tels plafonds. Et l'excuse du DVD n'y changera rien. Car au début des années 1970, le nombre d'entrées par an en France était en deçà de celui d'aujourd'hui, et pourtant De Funès faisait des scores énormes.

Sa carrière reste unique en son genre, et son succès colossal. Ni Belmondo, ni Delon, ni Ventura, ni même Bourvil seul, n'ont pu parvenir à une telle constance dans les succès en salles, et avec un tel plafond. Pourtant, ces derniers ont également eu des carrières comptant de très nombreux gros succès au box-office. Seul Fernandel a connu une carrière aussi riche en succès d'une telle envergure. Mais dans les années 1960, Fernandel passe la main, ses films marchent de moins en moins bien, laissant De Funès indétrônable. Par exemple, les plus gros succès de Belmondo en solo atteignent 5,5 millions d'entrées, résultat que De Funès faisait sans trop se forcer. Il n'y a également que Gabin (à une époque) qui pouvait prétendre à de tels résultats métonymiques. Mai 68 et sa jeunesse révoltée n'ont même pas entaillé sa popularité, puisque les 3 films qu'il a sorti cette année là sont encore des triomphes, dont l'un (Le gendarme se marie) est d'ailleurs numéro 2 de l'année, uniquement battu par une production Disney (Le livre de la jungle).


icône information Dans la section « Biographie », chaque box-office mentionné est celui d'un an d'exploitation, reflétant le succès du film à sa sortie. Ici, les chiffres du box-office exprimés sont des cumuls parfois établis sur des décennies d'exploitation.

Notion inouïe de semi-échec pour des films à 2 ou 3 millions d'entrées : Ses succès sont tels que ses plus mauvais score sont qualifiables de "semi-échecs" (Bertrand Dicale, notamment Dicale 2009, p. 480), puisque ces box-office très en deça de ses grands triomphes (comme La Grande Vadrouille, Le Corniaud ou Le Gendarme de Saint-Tropez) étaient considérés comme des "échecs" par les producteurs désireux de reproduire un succès équivalent en engageant Louis de Funès, bien que ces résultats constituaient des succès largement honorables.



https://www.lexpress.fr/culture/cinema/l-express-7-octobre-1968-la-france-vote-pour-de-funes_2023488.html

En 1968, l'acteur enchaînant les triomphes, Pierre Billard de L'Express commente ce succès sans partage : « Autrefois, la courbe des recettes subissait des variations saisonnières. Aujourd'hui, de Funès a remplacé le soleil, la pluie et les jours fériés. Il suffit qu'il paraisse, et c'est Noël au box-office. »


Parler des longs cumuls de box-office ici, et donner des chiffres de cumul de quelques années dans la biographie


« Les rois du box-office », Studio Magazine, no 67,‎ , p. 96-99 (lire en ligne, consulté le ).

http://presse.defunes.free.fr/presse/audrey/1992/studio/index.htm

Le Point, box office tous rôles confondus

Stéphane Bonnotte, Louis de Funès : Jusqu'au bout du rire, Paris, Michel Lafon, (réimpr. Librairie générale française, Le Livre de poche no 30444, 2005, 254 p. (ISBN 2-253-11497-9)), 255 p. (ISBN 2-84098-908-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article (p. 165 et suivantes, source parfaite pour la section)

http://www.boxofficestory.com/la-grande-vadrouille-mise-a-jour-avec-le-detail-des-entrees-france-sem-a129491558 : L'année 1967, après la sortie de La Grande Vadrouille en décembre 1966, est celle où il a le plus de succès. Utiliser les tableaux annuels de TOP FRANCE (1967) et donner le cumul et le nombre de films.

Ex : en 1968, Le petit baigneur 1er (4 436 130), Les grandes vacances 2eme (3 670 691), Oscar 7eme (2 187 904), Le tatoué 8eme (2 141 943), Le gendarme se marie 12eme (1 845 244), La grande vadrouille 34eme (907 440) : http://www.top-france.fr/html/bo/bo1968.htm

faire un tableau des films où il tient le rôle principal.

Section « Box-office France » supprimée de l'article[modifier | modifier le code]

Louis de Funès est l’acteur français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles : environ 273 millions entre 1947 et 1982[150].

Entre 1964 et 1979, huit de ses films sont no 1 au box-office français (en 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1973 et 1979). Ce sont les années de la consécration :

À ce jour, La Grande Vadrouille est no 3 au box-office général des films français, et c’est le 5e film ayant cumulé le plus d’entrées en France dans l’histoire du cinéma, derrière Titanic (1998) de James Cameron, Bienvenue chez les Ch'tis (2008) de Dany Boon, Intouchables (2011) d'Olivier Nakache et Éric Toledano, et Blanche-Neige et les Sept Nains (1938) de Walt Disney.

Les 86 films avec Louis de Funès ayant attiré au moins 1 million de spectateurs en France, quelle que soit l'importance de son rôle.
Sources : Filmographie de Louis de Funès pour le nombre d'entrées de chaque film et Bilan annuel pour le no 1 du box-office annuel, sur JP's Box Office.
Film Année Réalisateur Classement Nombre d'entrées no 1 du box-office annuel
La Grande Vadrouille 1966 Gérard Oury 1er 17 267 607 -
Le Corniaud 1965 Gérard Oury 1er 11 739 783 -
Le Gendarme de Saint-Tropez 1964 Jean Girault 1er 7 809 334 -
Les Aventures de Rabbi Jacob 1973 Gérard Oury 1er 7 295 727 -
Les Grandes Vacances 1967 Jean Girault 1er 6 986 917 -
Le gendarme se marie 1968 Jean Girault 1er 6 828 626 -
Le Gendarme et les Extra-terrestres 1979 Jean Girault 1er 6 280 070 -
Oscar 1967 Édouard Molinaro 2e 6 122 041 Les Grandes Vacances (6 986 917 entrées)
L'Aile ou la Cuisse 1976 Claude Zidi 2e 5 842 400 Les Dents de la mer (6 261 062 entrées)
La Folie des grandeurs 1971 Gérard Oury 4e 5 562 576 Les Bidasses en folie (7 460 911 entrées)
Le Petit Baigneur 1968 Robert Dhéry 3e 5 542 796 Le gendarme se marie (6 828 626 entrées)
Le Gendarme à New York 1965 Jean Girault 4e 5 495 045 Le Corniaud (11 739 783 entrées)
Papa, maman, la bonne et moi 1954 Jean-Paul Le Chanois 3e 5 374 131 Si Versailles m'était conté (6 986 788 entrées)
La Traversée de Paris 1956 Claude Autant-Lara 4e 4 893 174 Michel Strogoff (6 868 854 entrées)
Le Gendarme en balade 1970 Jean Girault 1er 4 870 609 -
Fantômas 1964 André Hunebelle 4e 4 492 419 Le Gendarme de Saint-Tropez (7 809 334 entrées)
Fantômas se déchaîne 1965 André Hunebelle 6e 4 212 446 Le Corniaud (11 739 783 entrées)
Le Gendarme et les Gendarmettes 1982 Jean Girault 4e 4 209 139 E.T. l'extra-terrestre (7 881 332 entrées)
La Belle Américaine 1961 Robert Dhéry 9e 4 151 247 Les Canons de Navarone (10 197 729 entrées)
Le Mouton à cinq pattes 1954 Henri Verneuil 9e 4 136 843 Si Versailles m'était conté (6 986 788 entrées)
Le Grand Restaurant 1966 Jacques Besnard 8e 3 878 520 La Grande Vadrouille (17 267 607 entrées)
Mam'zelle Nitouche 1954 Yves Allégret 13e 3 829 398 Si Versailles m'était conté (6 986 788 entrées)
Papa, maman, ma femme et moi 1956 Jean-Paul Le Chanois 15e 3 791 342 Michel Strogoff (6 868 854 entrées)
Antoine et Antoinette 1947 Jean Becker 11e 3 616 376 Le Bataillon du ciel (8 649 691 entrées)
Fantômas contre Scotland Yard 1967 André Hunebelle 5e 3 557 971 Les Grandes Vacances (6 986 917 entrées)
Hibernatus 1969 Édouard Molinaro 5e 3 366 973 Il était une fois dans l'Ouest (14 862 764 entrées)
Les Compagnes de la nuit 1953 Ralph Habib 19e 3 307 827 Sous le plus grand chapiteau du monde (9 488 114 entrées)
Le Tatoué 1968 Denys de La Patellière 8e 3 211 778 Le gendarme se marie (6 828 626 entrées)
Le Capitaine Fracasse 1961 Pierre Gaspard-Huit 15e 3 152 121 Les Canons de Navarone (10 197 729 entrées)
La Soupe aux choux 1981 Jean Girault 8e 3 093 319 La Chèvre (7 079 674 entrées)
La Bande à papa 1956 Guy Lefranc 24e 2 913 256 Michel Strogoff (6 868 854 entrées)
Les Hussards 1955 Alex Joffé 26e 2 875 093 Vingt mille lieues sous les mers (9 619 259 entrées)
Le Blé en herbe 1954 Claude Autant-Lara 22e 2 849 371 Si Versailles m'était conté (6 986 788 entrées)
Si Paris nous était conté 1956 Sacha Guitry 25e 2 813 682 Michel Strogoff (6 868 854 entrées)
La Zizanie 1978 Claude Zidi 9e 2 798 787 Midnight Express (5 973 335 entrées)
La Vie à deux 1958 Clément Duhour 19e 2 679 987 Les Dix Commandements (14 229 745 entrées)
Ma femme est formidable 1951 André Hunebelle 7e 2 632 597 Samson et Dalila (7 116 442 entrées)
Ah ! les belles bacchantes 1954 Jean Loubignac 26e 2 629 305 Si Versailles m'était conté (6 986 788 entrées)
L'Impossible Monsieur Pipelet 1955 André Hunebelle 30e 2 591 219 Vingt mille lieues sous les mers (9 619 259 entrées)
Taxi, Roulotte et Corrida 1958 André Hunebelle 21e 2 542 671 Les Dix Commandements (14 229 745 entrées)
Dortoir des grandes 1953 Henri Decoin 26e 2 538 013 Sous le plus grand chapiteau du monde (9 488 114 entrées)
Ni vu, ni connu 1958 Yves Robert 24e 2 510 837 Les Dix Commandements (14 229 745 entrées)
Jo 1971 Jean Girault 14e 2 466 966 Les Bidasses en folie (7 460 911 entrées)
L'Avare 1980 Jean Girault et
Louis de Funès
13e 2 433 452 La Boum (4 378 430 entrées)
Pouic-Pouic 1963 Jean Girault 15e 2 169 854 La Grande Évasion (8 756 631 entrées)
L'Homme orchestre 1970 Serge Korber 15e 2 141 879 Le Gendarme en balade (4 870 609 entrées)
Nous irons à Deauville 1962 Francis Rigaud 25e 1 986 165 Le Jour le plus long (11 933 629 entrées)
Faites sauter la banque ! 1964 Jean Girault 20e 1 918 785 Le Gendarme de Saint-Tropez (7 809 334 entrées)
Le Diable et les Dix Commandements 1962 Julien Duvivier 27e 1 848 021 Le Jour le plus long (11 933 629 entrées)
Comme un cheveu sur la soupe 1957 Maurice Régamey 32e 1 829 310 Le Pont de la Rivière Kwaï (13 481 750 entrées)
Courte Tête 1957 Norbert Carbonnaux 33e 1 825 624 Le Pont de la Rivière Kwaï (13 481 750 entrées)
Le Gentleman d'Epsom 1962 Gilles Grangier 29e 1 726 833 Le Jour le plus long (11 933 629 entrées)
Certains l'aiment froide 1960 Jean Bastia 34e 1 724 638 Ben Hur (13 826 124 entrées)
Candide ou l'Optimisme au XXe siècle 1960 Norbert Carbonnaux 15e 1 670 988 Ben Hur (13 826 124 entrées)
Sur un arbre perché 1971 Serge Korber 18e 1 622 836 Les Bidasses en folie (7 460 911 entrées)
Des pissenlits par la racine 1964 Georges Lautner 25e 1 517 887 Le Gendarme de Saint-Tropez (7 809 334 entrées)
Les Veinards 1963 Jack Pinoteau 37e 1 511 419 La Grande Évasion (8 756 631 entrées)
Les Bons Vivants 1965 Georges Lautner 26e 1 391 061 Le Corniaud (11 739 783 entrées)
Un drôle de caïd 1964 Jacques Poitrenaud 29e 1 353 277 Le Gendarme de Saint-Tropez (7 809 334 entrées)
Bonjour sourire 1956 Claude Sautet 40e 1 256 883 Michel Strogoff (6 868 854 entrées)
Les Tortillards 1960 Jean Bastia 41e 1 238 956 Ben Hur (13 826 124 entrées)
Carambolages 1963 Marcel Bluwal 47e 1 180 396 La Grande Évasion (8 756 631 entrées)
La Vendetta 1962 Jean Chérasse 35e 1 153 684 Le Jour le plus long (11 933 629 entrées)
Bébés à gogo 1956 Paul Mesnier 42e 1 069 206 Michel Strogoff (6 868 854 entrées)

Rayonnement international[modifier | modifier le code]

En dehors des pays limitrophes francophones,

Russie

https://www.courrierinternational.com/article/2014/07/31/louis-de-funes-aurait-cent-ans

films de de Funès diffusés pour éloigner les gens de la messe

Film vendu pour une somme fixe, à prix très bas, dans des pays où ils rapportent ensuite très gros. Exemple de la Russie.

Louis de Funès, lui, considère que ses films permettent d'y diffuser la vie occidentale, et contribueraient un jour à changer l'esprit des gens et les faire sortir du communisme : (Note citation : il explique ainsi à Christian Fechner, qui s'insurge des prix demandés par les distributeurs russes, « vendez-les, faites moi plaisir, vendez-les. — Mais pourquoi ? Ça ne change rien ! Ils ont déjà trente films à vous, qui marchent formidablement bien… — Écoutez, c'est important pour les Russes : ils voient de jolis appartements, des belles maisons, des gens bien habillés… Tout ça fera du chemin dans leur tête et, un jour, les choses redeviendront normales… ». Docu Azoulay)

censure dans le monde soviétique

https://fr.rbth.com/art/82902-films-francais-aimes-russie

https://fr.rbth.com/histoire/82949-comedie-fantomas-urss-crime


Japon (http://www.defunes.free.fr/html/rubrique-p/monde-p/pages/japon/index.htm), en Italie, en Espagne et en URSS[gv]

https://books.google.pl/books?id=Fz2Z4Az10_AC&lpg=PA156&vq=rabbi%20jacob&hl=fr&pg=PA136#v=snippet&q=rabbi%20jacob&f=false

en Chine : https://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_1987_num_71_1_957?q=louis+de+fun%C3%A8s

Amérique et monde anglo-saxon

[Des propositions à Hollywood ?] Il n'a jamais tenté d'incursion dans le cinéma américain ou anglo-saxon, malgré son succès international[hd]. Il aurait pu ainsi consolider sa notoriété en tournant à la fois en Europe et aux États-Unis[hd]. Robert Dhéry lui a pourtant souvent conseillé d'apprendre l'anglais et d'entreprendre une carrière américaine[hd]. Louis de Funès s'est cantonné à poursuivre le succès français qu'il connaissait déjà, trop angoissé de tout perdre, voire de ne plus avoir de rôle en France en tentant sa chance ailleurs[hd].


Moment de Les Aventures de Rabbi Jacob : le New York Times rapproche de Funès de deux acteurs américains, physiquement à Leon Errol, et dans son jeu à Edgar Kennedy, acteur burlesque qui figurait notamment dans les Keystone Cops

témoignage d'Henri Guybet qui au Brésil, tournant Le Retour du Grand Blond, rencontre des Juifs ayant vu le film à New York.

Allemagne

Laurence Guillon. Louis de Funès, ambassadeur de la culture populaire française en Allemagne et acteur d'une réconciliation... à 'piti piti pas' ?. Populärkultur und deutsch-französische Mittler. Akteure, Medien, Ausdrucksformen / Culture de masse et médiateurs franco-allemands. Acteurs, médias, articulations, transcript, 2015, 978-3837630824. ⟨halshs-01404743⟩

En Allemagne de l'Ouest, Louis de Funès était au départ appelé Balduin pour des raisons inconnues. Chacun de ses films comportait ce prénom dans le titre, à l'exemple de Balduin, der Heiratsmuffel (Le gendarme se marie) ou Balduin, der Trockenschwimmer (Le Petit Baigneur), bien que le personnage garde son nom d'origine dans le film. Par la suite, les distributeurs de RFA ayant dû admettre qu'appeler Balduin un acteur nommé Louis était absurde, ses quatre derniers films sont exploités avec son vrai prénom : Louis’ unheimliche Begegnung mit den Außerirdischen (Le Gendarme et les Extra-terrestres), Louis, der Geizkragen (L'Avare), Louis und seine außerirdischen Kohlköpfe (La Soupe aux choux) et Louis und seine verrückten Politessen (Le Gendarme et les Gendarmettes). (Dicale 2012, p. 27-28

Nadia Pantel, « Pourquoi les Français adorent Louis de Funès. Il est merveilleusement peu complexe, très libérateur et... il fait rire. Louis de Funès fait du bien dans une France morose à l'époque du Covid-19, se réjouit ce quotidien allemand. », Courrier international no 1568, Courrier international S.A., Paris , , p. 24, (ISSN 1154-516X), (article original paru dans Süddeutsche Zeitung, Munich, le ).

Pour Alain Kruger, commissaire de l'exposition de 2020 à la Cinémathèque, sa popularité dans des régimes autoritaires tels que les pays du bloc soviétique, l'Espagne de Franco ou la Grèce des colonels, s'explique par le fait que « ses personnages de tyran domestique échappaient naïvement à la censure et faisaient figure d'exutoire »[151].


  • « Louis de Funès, la grande bafouille », Le Magazine littéraire, no 561, , p. 10 (ISSN 0024-9807)
  • Olivier Maulin, « Louis de Funès, l'athlète du rire », Valeurs actuelles, no 4313, 25 juillet 2019, p. 8-11


Afrique ?

Le Corniaud et La Grande Vadrouille, à la date de 2013, sont les films les plus rediffusés à la télévision algérienne, derrière Le Message (1976), tandis que Les Aventures de Rabbi Jacob est censuré car il traite du judaïsme[152].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Listes des distinctions reçues : ...

Sa renommée lui vaut de rencontrer d'importants personnages politiques.

En 1971, il joue exceptionnellement Oscar dans le jardin d'hiver de l'Élysée devant l'ensemble du gouvernement, à la demande du président de la République Georges Pompidou[he]. Quelques jours plus tard, le prince Rainier III l'invite à venir jouer la pièce au palais princier de Monaco, à n'importe quel prix, mais l'acteur refuse, ayant un mauvais souvenir avec Grace de Monaco[he]. Sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, il est notamment invité à un dîner officiel, à la demande du président du Gabon, Omar Bongo, en visite en France[hf]. Le Shah d'Iran est plusieurs fois venu voir Oscar au théâtre lors de ses visites en France[hg]. Le ministre de la Culture Jean-Philippe Lecat rend visite au tournage de L'Avare, pour saluer un film représentant selon lui la réconciliation des cultures populaire et savante[dz]. Lors du tournage du même film en 1980 dans l'oasis tunisienne de Nefta, il rencontre le président tunisien Habib Bourguiba, qui lui récite la tirade de Flambeau dans L'Aiglon d'Edmond Rostand[dz].



Jean Chouquet Ordre national du Mérite (France) [153]

Intro Georges Pompidou[modifier | modifier le code]

Normalien et agrégé de lettres, d'abord professeur, il entre en politique en 1944 par un poste de chargé de mission pour les questions d’éducation au cabinet du général de Gaulle, président du gouvernement provisoire, dont il devient l'homme de confiance. Il est nommé maître des requêtes honoraire au Conseil d'État en 1946 et demeure un collaborateur de de Gaulle pendant sa « traversée du désert », tout en devenant directeur général de la banque Rothschild. Au « retour aux affaires » gaullien en 1958, Georges Pompidou est son directeur de cabinet de président du Conseil, participe à l'élaboration de la Constitution de la Ve République, puis devient membre du Conseil constitutionnel de 1959 à 1962.

Nommé Premier ministre par Charles de Gaulle devenu président de la République, il exerce cette fonction du au , soit plus de six ans, le plus long passage à Matignon de la Ve République. Mu par une volonté de modernisation du pays et de l'industrie, il met en place la politique d'aménagement du territoire (création de la DATAR, projet de nouvel aéroport international « Paris Nord », premier plan neige, développement du réseau autoroutier, etc.), et lance des projets comme le plan Calcul et le Concorde. Autres créations, il réinstaure la police nationale en 1966 et crée l'ANPE. Il organise en 1965 la campagne du second tour du président sortant mis en ballotage, surmonte la crise de mai 68 et mène les accords de Grenelle.

Après la victoire du parti gaulliste aux législatives anticipées de 1968, il est remplacé par Maurice Couve de Murville à la tête du gouvernement. Il se met alors « en réserve de la République », occupant son poste de député du Cantal remporté en 1968, mais annonce qu'il serait candidat à une éventuelle élection à la présidence de la République, tandis que de Gaulle l'invite à se « préparer à tout mandat qu'un jour la nation pourrait lui confier ».

Candidat à élection présidentielle de 1969, organisée après la démission du général de Gaulle, il est élu président de la République au second tour, avec 58,21 % des suffrages exprimés, face au président par intérim, le centriste Alain Poher. Élu pour sept ans, il est ainsi le premier à incarner la Ve République après le départ de son inspirateur et fondateur, et poursuit la présidentialisation du régime en continuateur du gaullisme.

http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/cinquieme-republique-la-periode-post-gaullienne-1969-1981/

il exerce sa fonction jusqu’à sa mort.

Il nomme Premier ministre Jacques Chaban-Delmas mais, peu enthousiaste envers son désir de « Nouvelle société », il l'évince trois ans plus tard, pour le remplacer par Pierre Messmer, plus conservateur. Dans le contexte de la forte croissance que connaît la France de 1969 à 1973, en pleine Trente Glorieuses, Pompidou poursuit sa politique de modernisation, symbolisée par l'utilisation présidentielle du Concorde, la naissance de grands groupes industriels et le lancement du projet de train à grande vitesse (TGV). L'État s'investit fortement dans les secteurs de l'automobile, l'agroalimentaire, la sidérurgie, les télécommunications, ou encore l'aéronautique et aérospatiale. Il crée également le SMIC et le ministère de l'Environnement. En réponse au premier choc pétrolier, la construction de centrales nucléaires est lancée.

pompidolisme

pompidolien

Sa politique internationale, pragmatique bien qu'inscrite dans le principe gaullien d'indépendance de la France, est marquée par un réchauffement des rapports avec les États-Unis de Nixon, tout en établissant d'étroites relations avec l'URSS de Brejnev, par le lancement du Serpent monétaire européen en 1972 et la relance de la construction européenne, qui initie notamment l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE.

accorde plus d'autonomie à l'ORTF en 1971

lancement du Serpent monétaire européen en 1972

Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, promoteur de la « Nouvelle société »

En 1972 Pierre Messmer Premier ministre

http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/georges-pompidou/

https://www.georges-pompidou.org/georges-pompidou-biographie

https://www.elysee.fr/georges-pompidou

https://www.herodote.net/Georges_Pompidou_1911_1974_-synthese-622.php

en tant que Premier ministre : https://www.gouvernement.fr/georges-pompidou

puis occupe, durant la présidence de Charles de Gaulle,.


voir l'intro de Valéry Giscard d'Estaing


musée Georges-Pompidou

Le musée Georges-Pompidou est un musée français consacré à Georges Pompidou, Premier ministre de Charles de Gaulle de 1962 à 1968 et président de la République de 1969 à 1974. Il est situé à Montboudif dans le Cantal, son village natal, en face de la maison familiale des Pompidou. Le musée est inauguré en 1999, à l'occasion du trentième anniversaire de son élection, par Claude Pompidou et l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing.

[154].

Une sculpture de Victor Vasarely, nommée Hommage à Georges Pompidou, se situe au centre Georges Pompidou. L'original de la sculpture est au musée Georges-Pompidou de Montboudif[154].

https://www.lamontagne.fr/saint-flour-15100/actualites/50-ans-apres-son-election-le-souvenir-de-georges-pompidou-est-toujours-vivant-dans-son-village-de-naissance-montboudif_13581782

http://www.auvergne-centrefrance.com/geotouring/musees/cantal/musee-georges-pompidou.html

http://www.lunion-cantal.com/actualites/pompidou-a-donne-sa-modernite-a-l-etat-francais:2NW3K3H9.html

http://www.georges-pompidou.org/liens-externes : inauguré par Claude Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing

https://www.lamontagne.fr/condat-15190/actualites/lassociation-georges-pompidou-reunie_11421713/

https://books.google.fr/books?id=22iZmAy7mWcC&pg=PT45&lpg=PT45&dq=inauguration+musee+pompidou+1999+montboudif&source=bl&ots=8ZlMh88pF4&sig=ACfU3U1SsSu6kJUwYqjkkCIzSOvkybctFA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjJ_v-jlbL6AhWHhv0HHXVKC9M4ChDoAXoECBQQAw#v=onepage&q=inauguration%20musee%20pompidou%201999%20montboudif&f=false


Jean Vigreux, Croissance et contestation - 1958-1981, 2018

COLLOMBAT Benoît, « Les années Pompidou et Giscard : les patrons reviennent (vraiment) aux commandes », dans : Benoît Collombat éd., Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours. Le vrai visage du capitalisme français. Paris, La Découverte, « Cahiers libres », 2014, p. 199-209. DOI : 10.3917/dec.orang.2014.01.0199. URL : https://www.cairn.info/--9782707178930-page-199.htm

Jean-Louis Marzorati, Les années Pompidou : 1969-1974, Paris, Bourin, , 224 p. (ISBN 978-2-84941-343-2).

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-pourquoi-du-comment-histoire/comment-georges-pompidou-a-appris-le-langage-televise-2365245

https://www.lefigaro.fr/politique/comment-pompidou-et-messmer-ont-ils-gere-la-crise-petroliere-de-1973-20220913

Pompidou központ. Fortepan 100647.jpg : le centre Pompidou en 1977

  • Président de la République
    • Pratique du pouvoir
      • Poursuite des principes gaullistes
      • Relation avec le Premier ministre
      • Rapports avec le parlement
      • Médias et communication
    • Politique industrielle
    • Énergie et transports
    • Urbanisme du pays et de sa capitale
    • Politique artistique et culturelle


sur l'urbanisme, surtout à Paris : le quartier Italie, tours des Olympiades dans le 13è, quartier de La Défense, tour Montparnasse, voie Rive droite et Rive gauche

Jean-Marie Bigard[modifier | modifier le code]

déroulement : https://www.nouvelobs.com/politique/20200929.OBS34043/j-etais-en-train-de-foutre-en-l-air-ma-carriere-d-humoriste-et-bigard-renonca-a-l-elysee.html


Auteur récurrent de vidéos sur ses réseaux sociaux, il se fait remarquer lors de la sortie du confinement dû à la pandémie de Covid-19 lorsqu'il interpelle le gouvernement sur la poursuite de la fermetures des bars et restaurants, dans une vidéo qui obtient une large audience. Cela lui vaut un appel du président lui-même, par l'intermédiaire de Patrick Sébastien. L'information obtient un grand écho. (vrai teneur de l'appel : https://www.ladepeche.fr/2020/05/28/emmanuel-macron-fache-contre-jean-marie-bigard-patrick-sebastien-revele-le-contenu-de-leur-appel,8906244.php). La presse le place dans les personnalités populaires qui constitueraient des opposants « populistes » à Emmanuel Macron, potentiellement à l'élection présidentielle de 2022, parmi Éric Zemmour, Cyril Hanouna, Didier Raoult ou encore François Ruffin. À la même période, il déclare intéressé

En juin, dans un entretien à Society, il déclare une première fois renoncer à se présenter, sans écarter l'idée d'une carrière en politique. https://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/l-humoriste-jean-marie-bigard-renonce-l-election-presidentielle-de-2022-6869319

https://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/l-humoriste-jean-marie-bigard-renonce-l-election-presidentielle-de-2022-6869319

Coluche Candidature de Coluche lors de l'élection présidentielle française de 1981

Beppe Grillo / Volodymyr Zelensky

Au cours de l'été, Jean-Marie Bigard se rapproche de certaines figures du mouvement des Gilets jaunes, qu'il a soutenu depuis le début. Il annonce notamment sa participation à la manifestation nationale du 12 septembre 2020, censée relancer le mouvement après la pause due à la pandémie[155]. Le , il annonce officiellement sa candidature à la prochaine élection présidentielle, dans un reportage de l'émission Sept à huit (https://www.lci.fr/politique/jean-marie-bigard-candidat-a-la-presidentielle-ce-n-est-pas-une-blague-2163827.html, https://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/jean-marie-bigard-annonce-qu-il-se-presentera-bien-a-la-presidentielle-de-2022-6964061).

Alors qu'il s'était rapproché de Jérôme Rodrigues, auprès duquel il comptait défiler en tête de cortège, il se désolidarise de ses propos sur la police https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/jean-marie-bigard-victime-de-lextreme-gauche-et-de-ses-ambitions-presidentielles-123624 (d'autres sources)

Il s'y rend avec deux gardes du corps et s

passage à Brest https://www.liberation.fr/france/2020/09/12/a-brest-bigard-fait-faux-bond-aux-anti-systemes_1799315

Il qualifie ensuite à la télévision ceux qui l'ont insulté de gauchistes et de "faux gilets jaunes". Ses intentions présidentielles sont tournées en dérision

François Cluzet, alors en promotion du film Poly

En septembre 2020 il prend position contre Jean-Marie Bigard le qualifiant de « roi des beaufs »[156].

insulte Olivier Véran, ministre de la Santé

Jean-Marie Bigard renonce finalement à sa candidature présidentielle le [157]. Son épouse Lola Marois et des amis comme Laurent Baffie, Laurent Ruquier et Patrick Sébastien lui ont conseillé de se retirer.

https://www.ladepeche.fr/2020/05/31/quand-emmanuel-macron-saffiche-avec-les-populistes,8910736.php

https://www.leparisien.fr/politique/presidentielle-2022-jean-marie-bigard-annonce-le-retrait-de-sa-candidature-29-09-2020-8394024.php

Postérité[modifier | modifier le code]

Succès de ses films à la télévision et en vidéo[modifier | modifier le code]

Télévision

le succès des Gendarme à la télé de son vivant (ce qui conduit à de nouveaux films à la fin des '70s)

Jean Poggi, « Louis de Funès a conquis les enfants : la deuxième vie de ses films », Télé 7 jours, (consulté le )

http://www.toutelatele.com/louis-de-funes-la-folie-de-l-audience-3062

http://fr.1001mags.com/parution/20-minutes/numero-2397-25-jan-2013/page-10-11-texte-integral

https://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_1989_num_227_1_5398?q=louis+de+fun%C3%A8s

Maxime Ferrer, « Quels sont les films les plus diffusés et les acteurs les plus présents à la télé française ? », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ). : acteur le plus présent à la télévision française depuis 1957

http://www.slate.fr/story/74147/infographie-tnt-films-rediffusions (l'impact de l'arrivée de la TNT)


Le total de ses audiences à la télévision française est difficile à estimer.


https://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/De-Funes-a-la-tele-363-millions-de-telespectateurs-588478-3205538 : Depuis sa première diffusion en 1976, La Grande Vadrouille a toujours dépassé les 8 millions de spectateurs à chaque passage flirtant même avec les 11,4 millions en 1990 sur France 2. Si l’on additionne les audiences de L’Aile ou la Cuisse, La Folie des grandeurs, La Grande Vadrouille, Le Corniaud, Les Aventures de Rabbi Jacob, sur TF1, France 2, France 3, La 5 et M6 depuis 1990, on obtient le chiffre spectaculaire de… 363 millions de téléspectateurs.

D'après Le Journal du dimanche en 2013, l'addition des audiences des rediffusions depuis 1990 de seulement cinq de ses plus gros films (L'Aile ou la Cuisse, La Folie des grandeurs, La Grande Vadrouille, Le Corniaud, Les Aventures de Rabbi Jacob) sur les six premières chaînes amène au chiffre colossal de 363 millions de téléspectateurs[158].


https://www.20minutes.fr/arts-stars/cinema/2750903-20200330-coronavirus-diffuser-grande-vadrouille-gendarme-saint-tropez-signe-unite-nationale

Lors de la pandémie de maladie à coronavirus de 2020, les chaînes françaises programment de nombreux films de l'acteur pour divertir la population française contrainte au confinement, certains considérés comme des « films du patrimoine français ». Ciné + de Funès. Bonnes audiences.

Vincent Formica, « Louis de Funès star du confinement : quel film a fait le plus d'audience ? », sur Allociné, .

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Les-films-de-Louis-de-Funes-ont-fait-un-carton-pendant-le-confinement

https://www.laprovence.com/article/sorties-loisirs/5964013/de-funes-antidepresseur-prefere-des-confines.html

https://www.20minutes.fr/arts-stars/cinema/2750903-20200330-coronavirus-diffuser-grande-vadrouille-gendarme-saint-tropez-signe-unite-nationale

débat autour de ces rediffusions : https://www.arretsurimages.net/emissions/post-pop/belmondo-et-de-funes-a-la-rescousse

50 millions de spectateurs, sans compter ceux sur Canal + : Clément Viktorovitch, [vidéo] La rhétorique de Louis de Funès sur YouTube, Clique, mai 2020.

La star qui a porté l'année 2020 est... Louis de Funès

l'année de Funès en 2020 : https://fr.finance.yahoo.com/actualites/expo-livres-documentaire-pourquoi-louis-120000672.html

Le Pajolec Sébastien, « Louis de Funès, star de la confinothèque », Sociétés & Représentations, 2020/2 (N° 50), p. 177-189. DOI : 10.3917/sr.050.0177. URL : https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2020-2-page-177.htm

Vidéo

Très bref paragraphe sur la disponibilité de ses films en vidéo, puis sur les ventes si trouvables.

https://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_1991_num_90_1_2330?q=louis+de+fun%C3%A8s


Dès l'ère de la VHS, sa présence — même minime, telle sa première apparition dans La Tentation de Barbizon — dans un film est utilisée comme argument commercial, et sort de l'oublie certains films qui n'auraient peut-être jamais bénéficié d'une sortie vidéo autrement.

En 2020, Le Figaro établit qu'environ 20 000 coffrets vidéos de ses films se vendent encore lors des fêtes de fin d'année, dans un contexte pourtant peu favorable de baisse du marché vidéo[145].

En 2020, son œuvre génère encore a minima 1,5 million d'euros par an, par les rediffusions télévisées et ventes vidéo, près de quarante ans après sa mort et pour des films sortis parfois il y a plus de cinquante ans[145].


À l'occasion de remastérisations ou restaurations, certains de ses films ressortent en salles. En 2016, la ressortie de La Grande Vadrouille pour le cinquantième anniversaire du film attire plus de 50 000 spectateurs, un box-office « exceptionnel » pour du cinéma de patrimoine[145]

Hommages, dates anniversaires, actualité[modifier | modifier le code]

Hommages

statue au musée Grévin

Lors de la remise de la Légion d'honneur à Dany Boon en 2009, à la suite du succès de Bienvenue chez les Ch'tis, le président Nicolas Sarkozy rappelle de précédents comiques populaires : « Le Sud a eu son Fernandel, la bourgeoisie a eu son Louis de Funès, la Normandie, Bourvil. Avec Dany Boon, le Nord et la France populaire ont trouvé leur voix. »

https://www.lemonde.fr/cinema/article/2009/11/10/dany-boon-recoit-la-legion-d-honneur_1265500_3476.html

https://www.20minutes.fr/index/362545-20091110-dany-boon-fait-chevalier-legion-dhonneur-sarkozy

Commémorations, de sa vie et de ses films
La scène des vélos de La Grande Vadrouille, rejouée par deux comédiens lors des festivités du 50e anniversaire du film à Meursault, en septembre 2016.

Le centième anniversaire de la naissance de Louis de Funès, le 31 juillet 2014, figure parmi les commémorations nationales de l'année 2014 voulues par le Ministère de la Culture français, tout comme les cents ans de l'assassinat de Jean Jaurès le même jour ([2]). Le Canard enchaîné remarque d'ailleurs que Le Figaro, journal de droite, a préféré commémorer la naissance de Louis de Funès que l'assassinat de Jaurès. Cette double commémoration est mise en avant sur les réseaux sociaux ([3]). Toutefois, ce double centenaire éclipse notamment le centième anniversaire de la naissance du résistant Raymond Aubrac.

anniversaires de sa mort (exemple de 2013)

journées du patrimoine 2013 : https://www.francebleu.fr/loisirs/evenements/sur-les-traces-du-cellier-et-de-louis-de-funes


———— centenaire de sa naissance, beaucoup d'évènements

exposition à Courbevoie, ville natale (https://www.youtube.com/watch?v=8CDnteNA3Js)

expo Saint-Tropez en prévision du Musée de la gendarmerie et du cinéma de Saint-Tropez (https://www.varmatin.com/faits-divers/une-expo-consacree-au-celebre-gendarme-de-saint-tropez-323505 / https://www.saint-tropez.fr/44-000-visiteurs-lexpo-de-funes-le-gendarme-de-saint-tropez-bat-tous-les-records/ )

Le Centre culturel du CROUS de Paris présente une exposition du 25 février au 27 mars 2014 uniquement à partir d'une collection privée, avec près de 350 pièces présentées[159], dont notamment l'exemplaire du scénario des Grandes Vacances appartenant à Jacques Vilfrid, ainsi que ceux du Gendarme de Saint-Tropez et Aventures de Rabbi Jacob[160]. La collection est ensuite exposée durant l'été au musée de Louis, partenaire de l'exposition[159].

https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/le-gendarme-de-saint-tropez-a-50-ans-et-toujours-le-meme-succes_3369311.html

exposition à Saint-Étienne

passage de Laurent de Funès dans Signé Mireille Dumas, hommage avec Marthe Mercadier

2018 : 35e anniversaire

http://www.cbnews.fr/medias/louis-de-funes-heros-d-un-hors-serie-du-point-a1040707

http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Louis-de-Funes-35-ans-deja-1447790

anniversaire de La Grande Vadrouille

Depuis 2016, l'association « Randonnée sur les traces de Louis de Funès » fait visiter Le Cellier à travers les lieux fréquentés par l'acteur[161].

Il est présent en 2021 dans une liste de noms de Français illustres issus de l'immigration, destinée à donner de la matière pour des toponymes (https://www.lepoint.fr/societe/de-funes-dalida-ces-noms-issus-de-la-diversite-que-macron-va-honorer-10-03-2021-2417292_23.php)

Documentaires et émissions hommages notables

les premiers documentaires importants ?

Vivement dimanche et Vivement dimanche prochain, spécial Louis de Funès, 2003, vingtième anniversaire de sa mort : les membres de la famille de Funès, notamment Jeanne, Olivier et Patrick de Funès, les comédiens Colette Brosset, Michel Galabru, Claude Gensac, Henri Guybet et Jacques Villeret, le producteur Christian Fechner, et Marie-Antoinette Pictet, pianiste classique et amie.

En , un numéro de l'émission Le Grand Classement détermine la liste des vingt « films cultes de Louis de Funès », en présence de Jacques Villeret, Michel Modo, Christian Marin, Patrick Préjean, Maurice Risch, Christian Fechner, Jean-Marie Poiré, Henri Guybet, des danseurs des Aventures de Rabbi Jacob et du biographe Jean-Jacques Jelot-Blanc[162].

Livres importants

La bibliographie funésienne explose à partir des années 1990, avec de nombreuses biographies, des albums sur ses plus grands films ou ...[hh].

La première biographie de Chazal, les autres premières, les ouvrages de références.

celui de Olivier de Funès et Patrick de Funès Ne parlez pas trop de moi, les enfants, donner le succès du livre.

En ..., son premier fils Daniel de Funès préface un livre

Musées

Exposition à la Cinémathèque : http://www.cinecomedies.com/news/evenements/louis-de-funes-honore-a-la-cinematheque/ (programme précis)

https://www.lesechos.fr/pme-regions/grand-est/les-voitures-des-films-de-louis-de-funes-sexposent-au-musee-de-lautomobile-de-mulhouse-1920979 / https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/photos-les-voitures-des-films-de-louis-de-funes-exposees-au-musee-de-l-auto-a-mulhouse-7327222 : musée national de l'Automobile

Jamel Debbouze

Jamel Debbouze, grand admirateur, le « ressuscite » numériquement dans son film d'animation Pourquoi j'ai pas mangé mon père (2015), tourné en capture de mouvement, en recréant sa voix grâce à des technologies de l'IRCAM, et en modélisant un personnage d'après ses traits et son jeu tiré de ses films, ensuite appliqués sur la voix et les gestes de l'imitateur Patrice Thibaud[163]. Olivier a été consulté pour veiller au respect de l'image de son père[164].


Dans les années 2010, il occupe toujours l'actualité.

Les nouvelles de la mort de son épouse Jeanne, en 2015, puis de son premier fils Daniel, en 2017, pourtant inconnus du grand public, sont massivement relayées.

Just Louis de Funès

Influences et potentiels héritiers artistiques[modifier | modifier le code]

déclaration de Coluche en 1983 : "On n'est pas au Kremlin"

« Depuis que de Funès est mort, on me dit : “C'est toi son successeur.” Et pourquoi pas Pierre Richard, Jacques Villeret ou Michel Blanc ? Tu parles… Y'a pas de dauphin. On n'est pas au Kremlin ici. C'est pas parce qu'il y a une place vide qu'on monte tous d'un cran. »

— Coluche, Le Journal du dimanche du 30 janvier 1983[ev],[hi].

Michel Blanc, Gérard Jugnot

Stéphane Bonnotte, Louis de Funès : Jusqu'au bout du rire, Paris, Michel Lafon, (réimpr. Librairie générale française, Le Livre de poche no 30444, 2005, 254 p. (ISBN 2-253-11497-9)), 255 p. (ISBN 2-84098-908-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article (p. 153, chapitre « Une succession difficile » et suivantes, source parfaite pour la section)

À la mort de Louis de Funès en 1983, les médias s'interrogent sur qui pourrait être son « héritier », son « successeur » dans le type de rôles qu'il occupait, dans le même style de jeu, ou tout simplement dans son statut d'acteur comique français le plus populaire. Dès le lendemain de sa mort, Coluche est de nombreuses fois questionné sur le sujet, étant vu comme ce potentiel « héritier » :

https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/culture/coluche-christian-clavier-benoit-poelvoorde-que-reste-t-il-du-burlesque-funesien-109374

Christian Clavier au festival de Cannes 2004.

Des années plus tard, Christian Clavier est fréquemment qualifié d'« héritier » de Louis de Funès, pour son jeu énergique, ses rôles, ou les sujets de ses films[hj],[165],[166]. Patrick de Funès le juge sévèrement, le qualifiant de contrefaçon « qu'il faut arrêter en douane » et de plagieur, rappelant qu'il s'agissait d'un très bon acteur avant qu'il ne commence à « imiter » son père à un moment de sa carrière[167]. Jean-Jacques Jelot-Blanc, biographe funésien, explique que Clavier est « petit et nerveux comme lui. Il a cette même gestuelle et ses mimiques de visage ; c'est d'ailleurs quelque chose qui lui a été reproché »[165]. Clavier lui-même tempère la comparaison avec de Funès :

« C'est très flatteur pour moi tant je le porte haut dans mon panthéon. Mais, au niveau des rôles que je joue, cela n'est pas vrai du tout. Je serais incapable de jouer le personnage du Corniaud. J'incarne des personnages à défauts, mais ce ne sont pas les mêmes défauts. Je ne joue pas les veules, les méchants qui rabaissent violemment leurs subordonnés ; j'aurais pu jouer à peu près tous les rôles de Fernandel, mais pas ceux de Louis. On dit cela de moi parce que j'ai eu la chance de faire des films à succès qui m'ont apporté une grande notoriété et parce que le film La Soif de l'or, de Gérard Oury, avait été d'abord écrit pour de Funès. On me reproche aussi de ne pas suffisamment changer de genre, de personnage. »

— Christian Clavier, 2018[168].

http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/07/31/03002-20140731ARTFIG00024-dans-sa-vie-privee-louis-de-funes-n-etait-pas-tres-drole.php

[167] pour le paragraphe sur le chateau aussi, cadre de vie retrouvé

[169]


Dominique Pinon, Pour Louis de Funès


et

http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/07/31/03002-20140731ARTFIG00224-alexandre-astier-de-funes-a-toujours-ete-bon-meme-dans-ses-mauvais-films.php


Alexandre Astier sur Louis de Funès

Il reprend pour son personnage du roi Arthur le caractère funésien d'être « rapide et impatient », trop en avance sur ceux qui l'entourent et ensuite énervé par leur lenteur[170].

Semaine spéciale "Kaamelott" - Episode 3 : Kaamelott, la BD

Louis de Funès est cité en influence majeure par José Garcia[171], Bruno Solo[172], Élie Semoun[173], Jamel Debbouze[163], Dany Boon[174],[175], Benoît Poelvoorde[176],[177], Stéphane De Groodt, Pierre Niney[178] et Alexandre Astier[179],[180]. Poelvoorde et Debbouze avait d'ailleurs été envisagé dans une nouvelle version du Corniaud[181], de même que Garcia dans le Fantômas de Christophe Gans[182]. En 2005, Patrick et Olivier de Funès voient alors parmi les comédiens au même « tempérament » que leur père : José Garcia, Élie Semoun et Muriel Robin[167]. Jeanne de Funès voit un peu du personnage de son mari dans l'animateur Christophe Dechavanne[183]. L'acteur américain Johnny Depp aurait déclaré considérer Louis de Funès comme l'« un des plus grands acteurs de tous les temps »[hk] ; les bruits de langue que fait à un moment Willy Wonka, parlant en oompa loompa, dans Charlie et la Chocolaterie (2005) seraient repris de ceux de La Soupe aux choux[184].


Benoît Poelvoorde considère Louis de Funès comme « un de ses maîtres »[185] et déclare en 2010 : « je lui pompe tellement de choses, 80 % de son énergie. Je suis un fan absolu. Sa rythmique, sa cassure du jeu, il y a beaucoup de choses que je lui ai piquées »[186].

https://www.nouvelobs.com/cinema/20200329.OBS26769/benoit-pelvoorde-dans-la-comedie-pure-louis-de-funes-est-ma-plus-grande-influence.html

Les deux acteurs ... des dialogues à propos des tubes pneumatiques, en improvisant[187]


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[184]


(https://www.nouvelobs.com/cinema/20200329.OBS26761/louis-de-funes-un-tresor-national-qui-traverse-les-generations.html)

Louis de Funès dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Dans Docteur Popaul (1972), Jean-Paul Belmondo l'imite, lors d'une courte séquence de rêve où il incarne un gendarme[112][112] . La Zizanie est l'occasion d'autoréférences.



popularité auprès du public :

Dans Captain America : Le Soldat de l'hiver (2014), du moins la version diffusée dans les salles françaises, l'acteur est mentionné : Captain America, congelé pendant soixante-dix années, note sur un petit carnet les connaissances qu'il doit rattraper, et sa liste indique notamment « France 98 », Louis de Funès, Coluche, Le Cinquième Élément et le duo Daft Punk ; la production du film a établi une version adaptée à chaque pays de cette liste, en se fondant sur un concours sur les réseaux sociaux, invitant les fans à suggérer des éléments marquants des dernières décennies[188],[189],[190],[191].

comparaison avec Sarkozy :

photos pour illustrer : file:Barack Obama and Nicolas Sarkozy, President Barack Obama talks with French President Nicolas Sarkozy, G-20 Summit in Pittsburgh.jpg (grimace) File:Plenarnoe Zasedanie.jpg (même posture)

Le président français Nicolas Sarkozy a souvent été comparé à Louis de Funès.

Activités publiques et engagements[modifier | modifier le code]

Passion pour le jardinage et engagement pour l'environnement[modifier | modifier le code]

Médaille vermeil de la ville de Paris attribuée à Louis de Funès en 1970, pour sa carrière et son engagement pour la défense de la nature.
Exposé au musée Louis de Funès.

Pratiquant l'agriculture biologique dans son jardin du château de Clermont,

« Louis de Funès à propos de son potager biologique » [vidéo], sur ina.fr

« Louis de Funès à propos de la protection de la nature » [vidéo], sur ina.fr

https://positivr.fr/louis-de-funes-ecologie-culture-biologique-ina/

29 octobre 1971 : déclare Homme de l'année par la SPA pour son engagement en faveur de la nature et des animaux

http://nimotozor99.free.fr/ecologiste.htm

https://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/1979-louis-de-funes-dans-son-jardin-bio

Il est révolté par le naufrage du pétrolier Torrey Canyon, dont le pétrole remonte dans la Loire.

Il déclare en 1971 que « le parti qui défendra la nature sera celui de demain qui recrutera le plus d'adhérents. Et je suis prêt à descendre dans la rue pour demander qu'on préserve la nature »[hl].

défenseur de la nature[22]

S'inquiétant de la disparition des poissons dans la Loire, il achetait des alevins pour la rempoissonner[22]

La Soupe aux choux en est l'image[22]

Convictions religieuses et politiques et engagements[modifier | modifier le code]

Fervent catholique[192], Louis de Funès était très pratiquant et possédait, selon son confesseur, « une foi profonde[193] ». Il fréquentait assidûment les églises, notamment celle du Cellier. L'acteur refusait tout tournage le dimanche matin, pour pouvoir assister à la messe ; même lors de tournage à l'étranger, il y assistait, que ce soit à Rome pour Fantômas se déchaîne et L'Homme orchestre ou en Espagne pour La Folie des grandeurs.


À tort, plusieurs sources d'extrême droite lui ont prêté des idées royalistes et traditionalistes : l'acteur admirait le roi Louis XVI (et assista à la messe annuelle commémorant son exécution), sans pour autant être royaliste[192].

émission de Guy Béart (http://more-o.blogspot.com/2015/05/macha-beranger-racontait-louis-de-funes.html / http://www.defunes.free.fr/html/rubrique-p/tv-radio-p/index.htm)

Quant à ses idées politiques, elles se rapprochaient plutôt du gaullisme[194]. Il déclare beaucoup aimer Georges Pompidou et Charles de Gaulle, et avoir apprécié dans sa jeunesse la C.G.T et les réformes du Front populaire lorsque ont été accordé les premiers congés payés[hm].

Olivier de Funès raconte qu'en mai 68, son père s'intéresse peu au mouvement social, mais « trouve sympathique que des jeunes manifestent leurs griefs à l'égard des hommes politiques », qu'il n'apprécie pas ; il est en revanche effrayé par « la chasse aux sorcières qui se profile. Il n'admet pas que des professeurs d'université, des journalistes ou même des patrons d'entreprise paient les pots cassés », fait souvent référence à la Terreur, et se moque de certains tribuns de la contestation[hn].

Pour Louis de Funès, les grèves et révoltes de mai 68 se traduisent par l'arrêt progressif du tournage du film Le Gendarme se marie[bc]. Alors que, par solidarité avec les autres grévistes français, les techniciens se retirent peu à peu, l'acteur continue pourtant de se présenter au maquillage chaque jour, pour marquer son opposition, n'étant préoccupé que par son film[bb],[bc]. Le Syndicat français des acteurs l'enjoint de faire grève[bc]. La plupart des tournages en France, français ou étrangers, sont déjà interrompus, paralysés par les grèves ou par les pénuries d'essence. Ne parvenant pas à le convaincre d'arrêter le travail, Jean Girault fait appel à Daniel Gélin, alors en vacances à Saint-Tropez[bc]. Cet acteur ami de Louis de Funès lui fait remarquer que l'ensemble de l'équipe technique du film est de toute façon déjà à l'arrêt, qu'il se couvre de ridicule, et qu'il est possible que la gauche arrive au pouvoir, en l'absence du général de Gaulle : « Si la gauche prend le pouvoir, ce sera comme l'épuration. Tu t'en souviens… Et tu seras montré du doigt ! »[bc]. Louis de Funès cesse de travailler le 24 mai[bc]. Jean Girault a raconté que l'acteur, très inquiet, lui avait révélé l'emplacement d'un coffre contenant une grosse somme — peut-être en liquide ou en lingots d'or — qu'il aurait enterré dans les jardins de son château, et qu'il lui demandait de remettre à sa femme et ses enfants au cas où cette révolution lui coûterait la vie ; une fois l'ordre revenu et les transports rétablis, l'acteur était retourné un week-end au Cellier et avait déplacé son trésor[bb]. Le tournage du Gendarme se marie ne reprend que le 6 juin, après un vote à bulletins secrets de l'équipe[ho].



Racisme Antisémitisme Les Aventures de Rabbi Jacob (propos de Patrick de Funès)

donne un interview le ... octobre 1973, lors des dernières répétitions de La Valse des toréadors à la Comédie des Champs-Élysées,

Ca m'a fait beaucoup de bien à moi parce que, je veux pas me confesser, j'avais des bonnes petits idées anti-... il doit m'en rester encore »
« comme je l'ai dit à Gérard Oury, ça m'a décrassé l'âme 

citation des 2 fils de de Funès

« Il révisait sans cesse son jugement sur les choses de la vie, adoptant un comportement différent de celui auquel il aurait cédé instinctivement. Il lui fallait donc l'accepter, et c'est par son courage à se remettre en question qu'il était admirable. Il allait jusqu'à se persuader d'avoir eu de mauvais pensées dans le passé, afin d'être sûr d'être à même d'éradiquer tous ses travers. (…) Voilà une phrase issue d'un interview télévisé, qui en a troublé certains. Je les rassure : le racisme lui semblait tellement abject qu'il était convaincu que ce mal était propre à la nature humaine, et qu'il devait donc en avoir sa part comme tout le monde. Je crois surtout que, refusant de livrer publiquement les idées qu'il avait de notre monde, cette occasion de s'en prendre à la bêtise lui a procuré un immense plaisir. Il en a profité pour avertir ceux qui s'excluent un peu facilement du clan des racistes, qu'ils le sont peut-être un peu… »

— Olivier de Funès, 2005[hp].

Danièle Thompson explique : « Ce qui lui a décrassé l'âme, c'est que mon père lui a ouvert la porte sur un univers dont il avait une méfiance un peu désagréable »[195].


engagement pour l'environnement

« Écologiste avant l’heure, il commence par proscrire les engrais chimiques en n’utilisant que des produits biologiques, en particulier des algues marines pulvérisées. Grâce à cela, les oiseaux ne meurent plus — ils ne mangent plus les limaces hier empoisonneuses — et les escargots font leur réapparition. Louis ne tarde pas à adhérer à la Société protectrice de la nature et à faire ficher ici et là par Victor Caillibot, le jardinier qu’il vient d’embaucher, des panneaux où on peut lire : « On ne chasse pas. Ici on protège les oiseaux . » On ne chassera jamais chez les de Funès »

Malgré ses opinions, il a des rapports cordiaux avec des personnalités de gauche. Lors du tournage de La Folie des grandeurs, l'acteur s'entend parfaitement avec Yves Montand mais évite le sujet politique, Patrick de Funès expliquant que « Montand était obnubilé par une rhétorique socialo-communiste hermétique au commun des mortels : “Le pire, c'est qu'il est sincère, il y croit à ses histoires, disait mon père. C'est vraiment casse-bonbons”. »[hq]. Durant son long séjour à l'hôpital après son double infarctus en 1975, Louis de Funès écrit ou converse longuement au téléphone avec Georges Marchais, secrétaire général du Parti communiste français, lui-aussi victime d'un infarctus la même année[ew]. Néanmoins, Michael Lonsdale raconte que sur le tournage d'Hibernatus en 1969, Jeanne de Funès cherchait à connaître les opinions politiques de tous les membres de l'équipe pour s'assurer qu'il n'y ait pas de gens d'extrême-gauche, de communistes[196],[197],[198].

Jusqu'alors discret sur ses opinions politiques, Louis de Funès soutient en 1981 la ré-élection de Valéry Giscard d'Estaing.

Louis de Funès n'affiche pas publiquement ses pensées politiques, et juge qu'un acteur ne doit pas s'engager politiquer}, sauf en 1981[hr] où la droite semble mal au point, et qu'il apporte pour la première fois son soutien à un homme politique[hs],[bb].

(expliquer pourquoi, d'après des interviews, pour "le public")

Avec Brigitte Bardot et Alain Delon, il fait partie des acteurs appelant à voter pour Valéry Giscard d'Estaing lors de l'élection présidentielle de 1981[199]. Il participe notamment à un meeting du président sortant, pendant l'entre-deux tours, le 3 mai 1981, sous le chapiteau de la porte de Pantin[200]. Bien que n'appréciant pas le nouveau président François Mitterrand, qu'il trouve dédaigneux[ew], il est ému par la promulgation de l'abolition de la peine de mort en 1981[hs].

Soutien à des associations[modifier | modifier le code]

http://nimotozor99.free.fr/duringer-roselyne.htm

https://www.youtube.com/watch?v=4WI0A-7W06M : rentes

Idée plan Rémy Julienne[modifier | modifier le code]

  • Jeunesse et formation
    • Premiers pas
    • Premiers succès comme pilote
  • Débuts de cascadeur
    • La relève
    • Un coordinateur de cascadeur recherché
    • ...
  • Réputation internationale
    • James Bond
    • ...
  • Fin de carrière
    • Derniers films et diversification
    • Retraite et hommages

Références[modifier | modifier le code]

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notes
  1. Extrait du registre d'état civil de la ville de Nantes (1983) : « Le vingt-sept janvier mil neuf cent quatre-vingt-trois à vingt heures trente minutes, est décédé place Alexis Ricordeau, Louis Germain David de Funès de Galarza, acteur, né à Courbevoie (Hauts-de-Seine) le trente et un juillet mil neuf cent quatorze, domicilié au Cellier (Loire-Atlantique) château de Clermont, fils de Carlos Louis de Funès de Galarza et de Leonor Soto Reguera, époux de Jeanne Augustine Barthelemy. Dressé le vingt-huit janvier mil-neuf-cent-quatre-vingt-trois à quatorze heures quarante minutes, sur la déclaration de Alain Menanteau, vingt-neuf ans, vaguemestre, domicilié à Gétigné (Loire-Atlantique) rue de la Chénaie, neuf, non parent du défunt qui, lecture faite, et invité à lire l'acte, a signé avec nous, Annie Potrel épouse Bourgeois commis adjoint en cette Mairie, officier de l'état civil par délégation du Maire. [Signatures]. »
  2. Louis de Funès passa toute sa vie à réclamer au ministère de la Guerre, de la Défense puis des Armées l'inhumation de son frère dans un cimetière militaire. Il n'obtint gain de cause qu'en 1976, lorsque Charles de Funès est enterré dans la nécropole nationale de Rethel, pourtant principalement dédiée aux soldats de la Première Guerre mondiale[o],[7],[8],[6].
  3. Cette période varie selon les sources, la famille de Funès affirme qu'elle débute en 1936, mais on trouve des dates postérieures dans certaines biographies.
  4. Charles Nau de Maupassant, malgré son homonymie, n'a aucun lien de parenté avec l'écrivain Guy de Maupassant.
  5. Dans toutes les précédentes adaptations de Fantômas fidèles à l'œuvre originale, le commissaire Juve n'avait jamais été un personnage comique.
  6. Charles Nau de Maupassant, malgré son homonymie, n'a aucun lien de parenté avec l'écrivain Guy de Maupassant.
  7. Le biographe Bertrand Dicale mentionne pourtant la date du pour la première[cn].
  8. Presse-Océan reçoit un appel téléphonique anonyme le soir-même, « vers 20 h » : « Bonjour. Mon nom ne vous dira rien mais je suis une personnalité du monde du spectacle et je voulais vous annoncer que mon ami Louis de Funès vient de décéder d’une crise cardiaque au CHU de Nantes. ». Le préfet de Loire-Atlantique confirme officiellement l'information à minuit[91].
  9. L'article prétend également que Macha Béranger aurait, après la mort de l'acteur, pratiqué des séances de spiritisme pour communiquer avec lui[119]
  10. Mylène Demongeot évoque elle aussi à plusieurs occasions l'histoire mais, ne côtoyant plus l'acteur à cette époque, elle ne fait donc que reprendre la rumeur parisienne[118].
citations
  1. De Funès : 100 ans de rire (2014), film documentaire réalisé par Matthieu Allard, diffusé sur D8 :
    Voix off : « Sitôt le film achevé [Rabbi Jacob], Louis de Funès donne son accord à Gérard Oury pour tourner dans son prochain film, Le Crocodile. Il doit y incarner un dictateur de régime totalitaire. En attendant en mai 1975, Louis triomphe au théâtre dans La valse des toréadors. Le rythme est effréné. Louis va dépenser une énergie physique impressionnante. Mais à 3 mois de commencer le tournage du Crocodile, il éprouve de terribles douleurs dans la poitrine. Transporté à l'unité de soins intensifs de l'hôpital Necker à Paris, il se voit diagnostiquer un léger malaise cardiaque. Mais une semaine plus tard, le 30 mars 1975, l'acteur est frappé par un second infarctus bien plus sérieux. Celui qui a tant donne de sa personne sur les plateaux et les planches paye des années de rythme intensif. Louis de Funès ne doit plus tourner. »
    Michel Galabru : « Il a eu cette attaque. Le cœur a lâché. Il se donnait à fond. »
    Voix off : « Condamné au repos force et très amaigri physiquement, il se ressource chez lui, au château du Cellier, près de Nantes. Il s'adonne à sa passion de toujours, le jardinage. »
    Louis de Funès (images d'archives) : « J'ai eu une histoire cardiaque un peu sévère, paraît-il. C'est ici que je me sens vraiment bien, au Cellier. »
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées les éléphants
  1. Extrait du registre d'état civil pour l'année 1957 de la ville de Montmorency (Val-d'Oise) : « Le vingt-cinq octobre mil-neuf-cent-cinquante-sept, à seize heures, est décédée 6, rue Le Laboureur, Léonor Soto y Réguéra, domiciliée 14, rue Germain Pilon à Paris, 18e arrondissement, née à Ortiguera (Espagne), le vingt et un janvier mil-huit-cent-soixante-dix-huit, sans profession, fille de père et mère décédés dont les noms sont inconnus du déclarant, veuve de de Funès, prénoms également inconnus. Dressé le vingt-huit octobre mil-neuf-cent-cinquante-sept, dix heures trente minutes, sur la déclaration de Georges Oliveres, quarante et un ans, employé, domicilié à Montmorency, 5 rue Grétry, qui lecture faite a signé avec nous, Armand Piednoir, adjoint au Maire de Montmorency, officier de l'état civil par délégation. [Signatures]. »
  2. Louis de Funès : « Ah, papa, c'était un artiste ! [...] il avait beaucoup d'humour, mais le quotidien ne l'intéressait pas[g]. »
  3. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées acte de décès
  4. Danièle Thompson, 2008[45] : « Le producteur du film, ­Bertrand Javal, Georges Cravenne (…), le monteur Albert Jurgenson, mon père, Gérard Oury, Louis de Funès, qui, nous le savions, ­détestait se voir à l'écran, et moi étions conscients que le sujet était sensible car on se moquait avec une grande liberté des Juifs et des Arabes. (…) Nous étions donc à l'affût des premières réactions. Lorsque la lumière se rallume, un silence total s’abat sur la petite salle de projection. Pendant le film, il n'y a pas eu le moindre éclat de rire. Les scènes devenues cultes comme l'usine de chewing-gum ou le fameux épisode « Salomon est juif » n'ont pas tiré le moindre sourire à notre producteur ni à Louis de Funès. Sinistre, le visage fermé, muet, il se tourne vers mon père et lui lance des regards ­désolés, sans commentaire. Mauvais signe ! (…) Enfin arrive la première projection publique au Gaumont ­Alésia… Louis est dans un état de trac dont personne à part nous ne devine l’ampleur. Mais dès le début, la salle s'envole. C’est du délire ! Dans la fameuse scène des grimaces où il essaie d’attirer l’attention des CRS, les gens hurlent tellement de rire qu’on n'arrive plus à entendre les dialogues. Quand la lumière s’est rallumée, mon père et Louis ont reçu la plus belle ovation de leur vie. Nous étions tous au bord des larmes. Je n’ai jamais vécu une soirée pareille. »
  5. Guy Descaux, administrateur du théâtre des Champs-Élysées[cb] : « Aux entractes il s'allongeait dans sa loge, épuisé, en se plaignant d'éblouissements. Il avait notamment une terrible douleur dans le bras. Au bout d'un moment, il s'est mis à marquer chaque soir avec un crayon, sur le mur de sa loge, jusqu'où il pouvait lever le bras droit ».
  6. Claude Gensac, 2005[ej] : « Jouer, subitement, ne semblait plus l'amuser. Sa personne tout entière exprimait le trouble. Sa tête, complètement enfouie dans ses épaules, donnait l'impression d’être avalée par son col de chemise. (…) Il était fermé comme une huître. »
  7. Louis de Funès à Robert Chazal, pour France-Soir : « J'ai travaillé avec Jean Girault et Jacques Vilfrid pour ce nouveau Gendarme. Je suis très content, ça y est. Je mets mon grain de sel. J'ai même réussi à m’insinuer (geste sinueux de la main) dans la direction d’acteur. Je bavarde avec mes partenaires et, sans leur donner vraiment des indications, je les mets dans l'ambiance. »[142]
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  164. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Dicale2009p285
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  184. Dicale 2009, p. 114.
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  202. Dicale 2009, p. 390.
  203. a b c d et e Dicale 2009, p. 463.
  204. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Coproduction
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  206. Dicale 2009, p. 464.
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  214. de Funès et de Funès 2005, p. 207.
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  216. Dicale 2009, p. 51_.
  217. Bonnotte 2003, p. 155.
  218. Guezennec et Gargouil 2013, p. 23.
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  220. Loubier 2014, p. 304. Louis de Funès à André Renaudin, Le Parisien libéré, 4 septembre 1971.
  221. Loubier 2014, p. 304.
  222. de Funès et de Funès 2005, p. 157.
  223. Loubier 2014, p. 327.
  224. de Funès et de Funès 2005, p. 177.
  225. de Funès et de Funès 2005, p. 179.
  226. de Funès et de Funès 2005, p. 209.
  227. a et b Loubier 2014, p. 444.

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Titre Année Montant
Claude Zidi, Zidi passe à table 2019 19 € sur LaLibrairie
Danièle Thompson, Gérard Oury : mon père, l'as des as 2019 29,90 € sur LaLibrairie
Première Classics n°6, spécial Rabbi Jacob 2019 14,90 € sur Boutique Première
Le Point hors-série, Louis de Funès : Les secrets d'un génie 2018 7,90 € sur Boutique Le Point
Télérama hors-série, spécial 30 ans 2013 8,50 € sur Boutique Télérama
Sophie Adriansen, Louis de Funès Regardez-moi là, vous ! 2013 16,90 € sur LaLibrairie
Claude Raybaud, Louis de Funès : son personnage, ses films de 1946 à 1982 2012 10 € sur LaLibrairie
Jean-Jacques Jelot-Blanc, Louis de Funès, l'Oscar du cinéma 2011 9,90 € sur LaLibrairie
Éric Leguèbe, Louis de Funès, roi du rire 2009 31 € sur LaLibrairie
Stéphane Bonnotte, Louis de Funès jusqu'au bout du rire 2009 6,10 € sur LaLibrairie
Jean-Jacques Jelot-Blanc, Bourvil-de Funès, leur grande vadrouille 2008 19,90 € sur LaLibrairie / 22,88 € sur LesLibraires.fr
Pascal Djemaa, Louis de Funès, le sublime antihéros du cinéma 2008 20 € sur LaLibrairie
Brigitte Kernel, Louis de Funès 2004 15,20 € sur LaLibrairie / 15,20 € sur LesLibraires.fr
Jean Anouilh, Gérard Oury, Marcel Jullian, VSD Hommage à Louis de Funès 1983 28 €
Télérama spécial La Folie des grandeurs 1973 18 €
Total 180,30 € (au départ)

Comédies françaises : portrait de la France qui rit, de "La grande vadrouille" aux "Ch'tis", 4,95 €

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Titre Année Montant Frais de port Total
Louis de Funès
Cinémathèque française, Louis de Funès à la folie 2020 34,90 € 0
Thomas Léodet, La Soupe aux choux, le dernier envol 2021 23 € sur le site de l'éditeur 7 €
Comédies françaises : portrait de la France qui rit, de « La Grande Vadrouille » aux « Ch'tis » 2011 23,80 €
Schnock n°8, Pierre Richard 14,50 €
Le dico fou de Louis de Funès 12,85 €
Bertrand Dicale, Louis de Funès, de A à Z 14,85 € 2,99 €
Pierre Jean-Lancry, La Grande Vadrouille, l'album culte 2010 7,90 € 11,96 €
Sylvain Raggianti, Le Gendarme de Saint-Tropez, Louis de Funès : histoire d'une saga 2007 9 €
Jean-Marc Loubier, Louis de Funès, petites et grandes vadrouilles 2014 11,46 €
Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimaces et gloire 2009 8,98 €
Robert Chazal, De Funès 1979 5,98 € 5,98 €
Jean-Jacques Jelot-Blanc, Louis de Funès, une légende 1993 10 € 0
Marc Lemonnier, Sur la piste de Fantomas 22 € (à acheter)
Jean-Noël Grando, Fantomas tombe le masque
L'Avant-scène Cinéma sur La Grande Vadrouille 2020 20 €
Schnock n°45, Louis de Funès 2022 16,50 € 0 €
(pas indispensable) Pierre-Paul Bracco, Louis de Funès, la grande conscience du rire
Tintin
Michael Farr, Tintin, le rêve et la réalité 2001 21 €
Philippe Goddin, Hergé et les Bigotudos 1990 19,85 € 0
Pierre Sterckx, L'Art d'Hergé 2015 35,95 € 0 €
Archives Tintin, Tintin et l'Alph-Art 2012
Hugues Dayez, Tintin et les héritiers 1999 10,65 €
Archives Tintin, Tintin et les Picaros 2012 30 € 8 €
[nombre] ouvrages Total :

| Jean-Claude Sussfeld, De clap en clap, une vie de cinéma - 24 €

|- | Gil Delamare, Le risque est mon métier - 12,99 € | | | |- | Georges Wackhévitch, L'envers des décors - 12,99 € | | | |- | revue Positif n°254/255 - 10,50 € | | | |- | Philippe Pessay, Les Aventures du gendarme de Saint-Tropez - 11,99 € | 1975 | | |- | Claude Carliez, Souvenirs en cascades - 35 € | 2016 | | |-

2023[modifier | modifier le code]

Titre Année Montant Frais de port Total
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Schnock n°45, Louis de Funès 2022 16,50 € 0 € 16,50 €
Thomas Léodet, La Soupe aux choux, le dernier envol 2021 23 € sur le site de l'éditeur 7 € 30 €
L'Avant-scène Cinéma sur La Grande Vadrouille 2020 20 € ~ 20 €
Cinémathèque française, Louis de Funès à la folie 2020 34,90 € 0 € 34,90 €
Claude Carliez, Souvenirs en cascades 2016 35 € 0 € 35 €
Le Corniaud, 50e anniversaire 2015 75 € 0 € 75 €
Jean-Noël Grando, Fantomas tombe le masque 2015 24 € 24 €
Le Gendarme de Saint-Tropez, 50e anniversaire 2014 55 € 0 € 55 €
Patrick et Olivier de Funès, Ne parlez pas trop de moi, les enfants ! 2013 13,89 € 5 € 19,89 €
Schnock n°8, Pierre Richard 2013 14,50 € 14,50 €
Le dico fou de Louis de Funès 2013 12,85 € 12,85 €
Bertrand Dicale, Louis de Funès, de A à Z 2012 14,85 € 2,99 € 17,84 €
Jean-Claude Sussfeld, De clap en clap, une vie de cinéma - 2011 24 € 24 €
Comédies françaises : portrait de la France qui rit, de La Grande Vadrouille aux Ch'tis 2011 23,80 € 23,80 €
Jean-Marc Loubier, Louis de Funès, petites et grandes vadrouilles 2014 11,46 € 11,96 € 49,30 €
Pierre Jean-Lancry, La Grande Vadrouille, l'album culte 2010 7,90 €
Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimaces et gloire 2009 8,98 €
Sylvain Raggianti, Le Gendarme de Saint-Tropez, Louis de Funès : histoire d'une saga 2007 9 €
Jean-Jacques Jelot-Blanc, Louis de Funès, une légende 1993 10 € 0 10 €
revue Positif n°254/255 - 1982 6 4,5 € 10,50 €
Robert Chazal, De Funès 1979 4,50 € 2,99 € 7,49 €
Georges Wakhévitch, L'envers des décors 1977 10 € 2,99 € 12,99 €
Philippe Pessay, Les Aventures du gendarme de Saint-Tropez 1975 11,99 € 0 € 11,99 €
Gil Delamare, Le risque est mon métier 1967 10 € 2,99 € 12,99 €
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