Claude Sarraute

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Claude Sarraute
Le plateau de l'émission On va s'gêner diffusée sur Europe 1, délocalisée aux Champs libres, à Rennes, le 26 janvier 2011. De gauche à droite : Danièle Évenou, Christophe Beaugrand, Claude Sarraute, Laurent Ruquier, Caroline Diament, Steevy Boulay et Titoff.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Claude Élisabeth Sarraute[1]
Nationalité
Formation
Activités
Journaliste, chroniqueuse de radio, actrice, écrivaine, personnalité de l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Raymond Sarraute (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Conjoints
Stanley Karnow (de à )
Jean-François Revel (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Psychologies magazine (-)
Le Monde ( - )
RTLVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Claude Sarraute, née le à Paris et morte le dans la même ville[2], est une journaliste et femme de lettres française.

Ancienne collaboratrice au journal Le Monde, Claude Sarraute est notamment connue du grand public pour sa participation aux émissions radiophoniques et télévisuelles Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard puis On a tout essayé et On va s'gêner animées par Laurent Ruquier.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Claude Sarraute est la fille de l'avocat Raymond Sarraute (1902-1985) et de l'écrivaine Nathalie Sarraute (1900-1999), figure de proue du Nouveau Roman[3]

Elle est la sœur d'Anne Sarraute (secrétaire de rédaction de La Quinzaine littéraire) et de Dominique Sarraute (photographe).

En 1948, elle épouse le journaliste et historien américain Stanley Karnow (1925-2013)[3]. Ils divorcent en 1955[4].

Le dans le 16e arrondissement de Paris, elle épouse Christophe Tzara, le fils de Tristan Tzara (1896-1963)[3], avec qui elle a deux fils : Laurent et Martin. Ils divorcent en 1966.

En 1967, elle épouse le philosophe et écrivain Jean-François Revel (1924-2006)[3], avec qui elle a un fils, le haut fonctionnaire Nicolas Revel (né en 1966), et une fille, Véronique (née en 1968), que le couple a adoptée. Elle est par ailleurs la belle-mère du moine bouddhiste Matthieu Ricard.

Parcours[modifier | modifier le code]

Après une scolarité à l'École alsacienne et des études en facultés de lettres et de droit à Paris, Claude Sarraute passe une licence d'anglais et entame en 1949 une carrière de comédienne de théâtre, qu'elle abandonne en 1952.

Elle se lance finalement dans le journalisme, tout d'abord par des collaborations avec des journaux anglais (notamment le Sunday Express qu'elle intègre en 1953 en tant que correspondante à Paris), comme journaliste culturelle puis chroniqueuse et éditorialiste au quotidien Le Monde où elle s'occupe de la rubrique « Spectacles », de la rubrique Télévision pendant douze ans, puis jusqu'en 1992 de la rédaction de billets d'humeurs quotidiens sous le nom de « Sur le Vif » (réunis en 1985 dans le recueil Dites donc !) puis d'une chronique hebdomadaire intitulée « Quelle Histoire ! »[3].

En 1987, elle devient sur Antenne 2 l'une des cinq chroniqueuses de la rubrique quotidienne « Télématines » dans Télématin, en alternance avec Christiane Collange, Françoise Xenakis, Irène Frain et Catherine Hermary-Vieille.

En 1991, elle s'essaie au journalisme de télévision en interviewant l'homme politique Georges Marchais dans l'émission L'Heure de vérité.

Après avoir été pensionnaire dans l'émission de radio Les Grosses Têtes sur RTL pendant de nombreuses années, elle fait partie de la « Bande à Ruquier »[3], c'est-à-dire des chroniqueurs qui ont participé aux émissions de radio de Laurent Ruquier sur France Inter, de 1995 à 1999 et sur Europe 1, de 1999 à 2014, ainsi qu'à son émission de télévision On a tout essayé sur France 2 de 2000 à 2007. Elle fait une pause après la mort de son mari en 2006.

Le , à l'occasion de la journée internationale des femmes, Claude Sarraute remplace exceptionnellement Anne-Solenne Hatte à la présentation du JT décalé d'I-Télé[5].

Fin de carrière[modifier | modifier le code]

En raison de problèmes de santé, Claude Sarraute est absente de l'antenne d'On va s'gêner d' au et depuis , malgré un retour le , le et le , lors d'émissions en direct. Elle y revient le 21 mai 2014 et le 25 juin 2014.

Le , elle fait son retour dans l'émission Les Grosses têtes, et suit Laurent Ruquier d'Europe 1 à RTL[6] Sa dernière participation à l'émission remonte à mars 2018. Le , elle est l'invitée de Laurent Ruquier lors de l'émission On n'est pas couché ; elle y présente son livre Encore un instant[7].

En 2019, elle déclare ne plus parvenir à marcher, ni voir ni entendre[8].

Mort[modifier | modifier le code]

Claude Sarraute meurt dans la nuit du 19 au à son domicile parisien situé sur l'île Saint-Louis, à l'âge de 95 ans[3],[9],[10].

Pour l'inhumation de son époux, Jean-François Revel, au cimetière du Montparnasse (division no 10)[3], elle avait fait inscrire sur la sépulture à côté du nom de son défunt mari, son propre nom non accompagné de dates, anticipant ainsi qu'elle le rejoindrait ultérieurement.

Ses obsèques ont lieu dans la plus stricte intimité.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Dites donc !, J.-C. Lattès, 1985
  • Allô, Lolotte, c'est Coco, Flammarion, 1987
  • Maman coq, Flammarion, 1989
  • Mademoiselle, s'il vous plaît !, Flammarion, 1991
  • Ah ! l'amour, toujours l'amour, Flammarion, 1993
  • Sarraute, la nana de l'année, Flammarion, 1993
  • Papa qui ?, Flammarion, 1995
  • Des Hommes en général et des femmes en particulier, Plon, 1996
  • C'est pas bientôt fini !, Plon, 1998
  • Dis, est-ce que tu m'aimes ?, Plon, 2000
  • Dis voir, Maminette…, Plon, 2003
  • Belle belle belle, Plon, 2005
  • Avant que t'oublies tout !, avec Laurent Ruquier, Plon, 2009
  • Encore un instant, Flammarion, 2017

Filmographie[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Voici quelques apparitions de Claude Sarraute à la télévision :

Théâtre[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les Grosses Têtes du 29 juin 2016
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. a b c d e f g h et i Josyane Savigneau, « La journaliste Claude Sarraute, grande plume du « Monde », est morte », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Stanley Karnow, « Historian, Is Dead at 87 », The New York Times, January 28, 2013, p. D8.
  5. Claude Sarraute, aux manettes du « JT décalé » d’i>télé leparisien.fr, 8 mars 2011
  6. Voir, (fr) http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/les-grosses-tetes-retrouvent-claude-sarraute-7774224832.
  7. « On n’est pas couché (France 2) : Claude Sarraute et Laurent Ruquier à nouveau réunis », sur Télé 7 Jours, (consulté le )
  8. « Claude Sarraute a 95 ans : elle "n'entend plus, ne voit plus, ne marche plus" mais s'amuse avec la bande des Grosses Têtes », sur journaldesfemmes.fr, (consulté le )
  9. « La journaliste et romancière Claude Sarraute est décédée à 95 ans », sur L'Obs, (consulté le ).
  10. « La journaliste et romancière Claude Sarraute est décédée », sur lefigaro.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :