Forcalquier

Forcalquier
Forcalquier
Vue générale de Forcalquier avec au fond la montagne du Luberon.
Blason de Forcalquier
Blason
Forcalquier
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
(sous-préfecture)
Arrondissement Forcalquier
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure
(siège)

Pays de Haute-Provence
(siège)

Maire
Mandat
David Gehant
2020-2026
Code postal 04300
Code commune 04088
Démographie
Gentilé Forcalquiéren
Population
municipale
5 118 hab. (2021 en augmentation de 2,75 % par rapport à 2015)
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 36″ nord, 5° 46′ 50″ est
Altitude Min. 397 m
Max. 904 m
Superficie 42,76 km2
Type Commune urbaine
Élections
Départementales Canton de Forcalquier
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Forcalquier
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Forcalquier
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Forcalquier
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Forcalquier
Liens
Site web www.ville-forcalquier.fr

Forcalquier, en provençal Fourcauquié (selon la graphie mistralienne) ou Forcauquier (selon la graphie classique), est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Fondée au XIe siècle, puis capitale d'un comté florissant de Provence, surnommée la « Cité comtale », elle est aujourd'hui chef-lieu d’arrondissement. Ses habitants sont appelés les Forcalquiérens.

Elle a pour devise « Pus aut que les Aups » (« plus haut que les Alpes »), prononcé /puz aw ké léz aw/[1].

Ses principaux monuments sont la cathédrale Notre-Dame du Bourguet (XIIIe et XVIIe siècles), le couvent des Cordeliers (XIIIe siècle) et la chapelle Notre-Dame de Provence datant de 1875 et située à l'emplacement de l'ancienne citadelle, d'où la vue domine la Haute-Provence.

Forcalquier a la particularité d'avoir « le ciel et l'air les plus purs de France, si ce n'est d'Europe »[2].

Géographie[edit | edit source]

Situation[edit | edit source]

Localisation de Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Forcalquier est établie entre la montagne de Lure et le Luberon, dans la partie occidentale des Alpes-de-Haute-Provence. Elle est traversée par la Via Domitia et l’ancienne route nationale 100 sur l'axe est-ouest.

Par la route, Forcalquier est située à 43 km au sud de Sisteron[3], à 42 km à l'est d'Apt[3], à 23 km au nord de Manosque[3], plus grande ville du département et à 50 km de Digne-les-Bains[3], chef-lieu du département. La commune se trouve à 80 km d'Aix-en-Provence[3], 88 km d'Avignon et à 109 km de Marseille[3], ces deux villes étant situées au sud de Forcalquier. La petite ville haut-provençale est à 747 km au sud-est de la capitale Paris[3].

Commune au territoire étendu, Forcalquier a des limites administratives avec de nombreux villages voisins[4]. Au nord, elle est limitrophe de Fontienne, Sigonce la borde du nord-est à l'est, jusqu'à Pierrerue, elle aussi à l'est. Toujours à l'est, la commune borde celle de Niozelles. Au sud-est se trouve la commune de Villeneuve et au sud Forcalquier est limitrophe avec Saint-Maime. Au sud-ouest, Mane et Forcalquier possèdent une limite commune, sur une partie matérialisée par l'ancienne route nationale 100. À l'ouest se trouve le village de Limans tandis qu'au nord-ouest se trouve Ongles.

Géologie et relief[edit | edit source]

L'altitude moyenne de la ville est de 651 mètres. Le point culminant, 904 mètres, se situe près de la « Roche Ruine », au nord de la commune. Le point le plus bas, 397 mètres, se trouve à proximité de la ferme de « Cabane », au sud de la commune. L'altitude de la mairie, riveraine de la place du Bourguet, est de 545 mètres.

Le territoire se situe sur des formations du Miocène inférieur (mais également de l’Oligocène au nord et au sud), nord-orientale des monts du Luberon[pas clair], entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[5] :

Premier plan : vue d'ensemble sur la ville de Forcalquier.
Second plan : vue sur la montagne de Lure.

Hydrographie et eaux souterraines[edit | edit source]

Barrage de la Laye.

Située dans le bassin versant du Rhône, dans la circonscription hydrographique no 6, Rhône-Méditerranée et Corse, Forcalquier relève de la région hydrographique Rhône.

La commune est traversée par trois cours d'eau : la rivière la Laye[6] et les ruisseaux le Beveron[7], le Viou[8] et de Pierrerue. Aucun ne traverse le centre de la ville.

La Laye prend sa source sur la montagne de Lure à Saint-Étienne-les-Orgues, traversant sept communes, et coule selon un axe nord-sud sur une longueur de 24,3 kilomètres ; elle atteint un barrage au niveau des communes de Forcalquier, Limans et Mane puis se dirige vers le cours du Largue dans laquelle elle se jette à Dauphin.

Le Beveron[9] est un ruisseau qui prend naissance à Fontienne, traverse quatre communes le long de ses 14,9 kilomètres dans le pays de Forcalquier avant de se jeter dans le Lauzon à La Brillanne, à une dizaine de kilomètres en aval de Forcalquier.

Le Viou naît au nord de Forcalquier et le traverse, ainsi que la commune de Saint-Maime. Il se jette dans la Laye et a pour longueur 11,1 kilomètres.

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 838 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dauphin », sur la commune de Dauphin à 7 km à vol d'oiseau[12], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].

Statistiques 1991-2020 et records DAUPHIN (04) - alt : 427m, lat : 43°54'35"N, lon : 5°46'01"E
Records établis sur la période du 01-08-2003 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,5 −1,6 1 4,3 7,5 11,4 13,3 12,8 9,7 6,6 2,4 −1 5,4
Température moyenne (°C) 4,3 4,9 8 11,5 15 19,5 22,1 21,6 17,8 13,5 8,4 4,8 12,6
Température maximale moyenne (°C) 10,2 11,5 15,1 18,7 22,5 27,6 30,9 30,4 25,8 20,3 14,4 10,6 19,8
Record de froid (°C)
date du record
−12,4
30.01.05
−16,4
07.02.12
−12,6
02.03.05
−6,1
08.04.21
−1,3
06.05.19
1,3
03.06.06
6,6
31.07.15
3,9
31.08.10
−1,4
27.09.20
−5,9
22.10.07
−10,3
17.11.07
−13,3
18.12.10
−16,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
23,9
28.01.08
23,9
28.02.19
25,1
17.03.14
28,3
09.04.11
33,4
23.05.07
42,1
28.06.19
37,8
17.07.05
40
23.08.23
34,3
04.09.16
30,7
08.10.23
23,5
14.11.23
21,4
31.12.21
42,1
2019
Précipitations (mm) 50,5 43,2 51 62,7 54,6 44,4 26 33,6 47,8 97,6 101,6 80,2 693,2
Source : « Fiche 4068001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,2
−1,5
50,5
 
 
 
11,5
−1,6
43,2
 
 
 
15,1
1
51
 
 
 
18,7
4,3
62,7
 
 
 
22,5
7,5
54,6
 
 
 
27,6
11,4
44,4
 
 
 
30,9
13,3
26
 
 
 
30,4
12,8
33,6
 
 
 
25,8
9,7
47,8
 
 
 
20,3
6,6
97,6
 
 
 
14,4
2,4
101,6
 
 
 
10,6
−1
80,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Voies de communication et transports[edit | edit source]

Réseau routier[edit | edit source]

Boulevard Latourette sur l'ex-RN 100.

Forcalquier est située sur l'ancienne route nationale 100 (actuelle RD 4100), qui relie Remoulins et le col de Larche. La route arrive par l'ouest de Mane et par l'est de Niozelles. Cet axe permet de rejoindre la vallée de la Durance et l'autoroute A51 à l'est, via La Brillanne et le Vaucluse à l'ouest via Céreste, ainsi que la vallée du Rhône.

Une autre ancienne route nationale, la RN 550 (actuelle RD 950), permet de relier la ville de Forcalquier à celle de Courthézon en passant par Banon.

Forcalquier est à onze kilomètres de la bretelle autoroutière de La Brillanne (sortie 19) située sur l'autoroute A51[17] qui assure une communication rapide vers le sud en direction d'Aix-en-Provence et de Marseille et vers le nord en direction de Gap et de Sisteron.

Les accès secondaires sont assurés par la RD 12 à l'ouest, qui rejoint l'ancienne RN 96 à Lurs et par la RD 13 qui, en partant de Mane, traverse la vallée du Largue avant de déboucher sur Volx. Cette dernière permet de relier rapidement la ville de Manosque.

Services d'autocars[edit | edit source]

Lignes régionales, réseau Zou ![edit | edit source]

Forcalquier est desservie par[18] :

Logo du réseau Zou !
  • 1 ligne EXPRESS :
Ligne Tracé
65 MarseilleManosque ↔ Forcalquier[19]
  • 4 lignes de PROXIMITE :
Ligne Tracé
480 Forcalquier ↔ Manosque
481 Cruis ↔ Forcalquier
482 Forcalquier ↔ Digne-les-Bains
915 Avignon ↔ Forcalquier ↔ La Brillanne

Transports ferroviaires[edit | edit source]

Gare de La Brillanne-Oraison.

Depuis la fermeture de la gare de Forcalquier, la ville est desservie par celle de La Brillanne-Oraison (SNCF), située à 12 km. En 2011, elle est desservie par la liaison TER Marseille-Saint-Charles-Aix-en-Provence-Veynes-Gap-Briançon six fois par jour en semaine et quatre fois le dimanche, dans chaque sens[20].

Celle-ci est située sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble). Cette gare est desservie par les cars LER de la ligne Avignon TGV ↔ Avignon ↔ Forcalquier ↔ Oraison ↔ Digne[21]. La gare TGV la plus proche de Forcalquier est celle d'Aix-en-Provence TGV, accessible grâce aux navettes LER Forcalquier ↔ Manosque ↔ Aix TGV ↔ Aéroport Marseille Provence[21].

Sentiers pédestres et voies cyclables[edit | edit source]

Signalisation du GR 653D.

Deux sentiers de grande randonnée traversent la commune. Le GR 6 (sentier Sainte-Foy-la-Grande - Saint-Paul-sur-Ubaye) vient de Limans et va en direction de Fontienne (ou inversement) en traversant le quartier de Saint-Marc, passe au niveau des Mourres et monte vers le clos de Melly. Le GR 653D (Sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle - Voie domitienne) vient du hameau de Saint-Pierre de Pierrerue et traverse le centre de la commune, en passant par les places du Bourguet et de Saint-Michel et rejoint ensuite Mane.

Deux itinéraires cyclistes passent par Forcalquier : l'un permet d'effectuer le tour du Luberon via Apt, Cavaillon et Manosque, soit 236 kilomètres (« Autour du Luberon ») ; l'autre de faire le tour du Pays de Forcalquier et de la montagne de Lure (« Le Pays de Forcalquier et de la Montagne de Lure en vélo ») via Cruis et Aubenas-les-Alpes, soit 78 kilomètres[22].

Risques naturels et technologiques[edit | edit source]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[23], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[24]. La commune de Forcalquier est également exposée à trois autres risques naturels[24] :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[25].

La commune de Forcalquier est également exposée à un risque d'origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par route et canalisations[26]:

  • les routes départementales RD4100 (ancienne route nationale 100) et RD12 peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses[27] ;
  • la canalisation Transéthylène servant à acheminer de l'éthylène, gaz inflammable, vers Sisteron et Grenoble, traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[28],[29]>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n'existe pour la commune[26] mais le Dicrim existe depuis 2010[30].

Forcalquier a été l'objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984, 1990, 1994, 2011 et 2019 pour des inondations et des coulées de boue, pour des glissements de terrain en 1994 et pour des sécheresses ayant provoqué des mouvements de terrain en 2008 et 2017[24]. Elle a également subi des tremblements de terre destructeurs (voir le tableau ci-dessous).

Tableau des tremblements de terre remarquables[31]
Date Heure Intensité dans la commune (échelle MSK) Épicentre
06 h 15 6 Manosque
09 h 12 5,5 La Motte-du-Caire
05 h 50 6,5 Imperia-Bussana (Italie)
07 h 17 6 Volx
22 h 22 4 Manosque
00 h 57 4 Guillestre
06 h 08 3 Chasteuil

Toponymie[edit | edit source]

Panneau d'entrée avec le nom en occitan et en français.

Selon Ernest Nègre, le toponyme Forcalquier (in castro Furnocalcario en 1018-32, castel de Fornchalcerii vers 1103) provient de l’association des termes forn, four, et calquièr, littéralement « four calcaire », mais qu’il faut comprendre au sens étymologique « four à chaux » (calx, chaux ; calcarius, de chaux, à chaux)[32].

D’après Jean-Yves Royer, qui se base sur des formes anciennes du nom, Forcalquier signifie « la fontaine du rocher » (Font Calquier)[33].

Forcalquier (prononcé [fɔrkalkje]) se prononce [fuʀkɔwˈkje] en provençal, la graphie du toponyme est Forcauquier en provençal selon la norme classique (graphie occitane) ou Fourcauquié selon la norme mistralienne[34] (graphie provençale).

La colline de la Bombardière, située immédiatement au sud de la colline de la Citadelle, porte le souvenir de l'installation de l'artillerie par Giacomo Giolitti lors du siège de 1481[35].

La ville est parfois surnommée dans les médias la « cité des quatre reines » à la suite de la parution, en 1973, du livre Le Pays des Quatre Reines[36] consacré à l'histoire de la Haute-Provence, à ses mœurs et coutumes. Le titre renvoie aux quatre filles du comte de Provence Raymond Bérenger IV (ou V), qui toutes épousèrent un roi. Rien n'indique cependant que ces quatre reines « soient jamais venues à Forcalquier »[37].

Histoire[edit | edit source]

Préhistoire et Antiquité[edit | edit source]

Tracé de la Via Domitia.

Les premières traces de vie humaine sur Forcalquier datent du IIIe millénaire av. J.-C., c'est-à-dire de la période Néolithique. En 1991, un campaniforme a été découvert dans le quartier de La Fare : des gobelets céramiques en forme typique de cloche ont été trouvés dans une sépulture[38],[39]. À l’Âge de Fer, les hommes s’installent sur les hauteurs, dans les oppida.

Avec la colonisation romaine à partir de la conquête de la Narbonnaise (-121), ce sont les plaines et les grands axes de communication qui sont privilégiés. La voie Domitienne (Via Domitia), construite en 118 a.v. J.-C. par le proconsul Gnaeus Domitius Ahenobarbus, relie l'Italie à la péninsule Ibérique par la Gaule narbonnaise. Cette route traverse le territoire actuel de Forcalquier en bordure des communes de Niozelles et Villeneuve.

Haut Moyen Âge[edit | edit source]

La Bonne fontaine sur le site antique de la Villa Betorrida.

Après la chute de l'Empire romain d'Occident (476), le sud-est de la Gaule fait partie du royaume des Burgondes. En 510, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand, qui contrôle l'Italie, conquiert la région comprise entre la Durance, le Rhône et l’Isère. Cette région est restituée en 526 au roi des Burgondes Godomar III par la régente ostrogothe Amalasonte[40]. En 534, le royaume des Burgondes, conquis par les fils de Clovis, devient une des possessions des rois mérovingiens, puis des Carolingiens (751).

Une petite agglomération se constitue au VIIe siècle au pied de la butte de Forcalquier. L’église Saint-Promasse[41] et un établissement agricole, la Villa Betorrida, existent à cette époque près de la source antique de la Bonne fontaine.

Au IXe siècle ou au Xe siècle, un château est construit sur la butte : il est assez sûr pour accueillir les reliques de saint Mary[42] afin de les mettre à l’abri des Sarrasins[43].

Le site de Forcalquier, situé à l'est du Rhône, se trouve dans une région qui, en vertu du traité de Verdun (843), fait partie de la Francie médiane, et ultérieurement du royaume de Provence (855-933), du royaume d'Arles (933-1378) et du Saint-Empire romain germanique (à partir de 1032).

Moyen Âge[edit | edit source]

L’agglomération est mentionné pour la première fois dans un document de 1004, sous la forme Forcalchiero[32].

Les débuts du comté de Forcalquier[edit | edit source]

En 1060, Géraud Chevrier, évêque élu de Sisteron, ne pouvant entrer dans sa ville, se réfugie à Forcalquier. Il élève alors l’église Saint-Mary au rang de concathédrale[44],[45]. Urbain II y séjourne le , en revenant de son prêche pour la première croisade.

Blason des comtes de Forcalquier.
Partage de la Provence au XIIe siècle entre comté et marquisat de Provence et comté de Forcalquier.

Forcalquier devient ensuite une possession des comtes de Provence. Le comte Foulques Bertrand s’intitule « comte de Forcalquier » et en fait sa résidence principale.

Apogée de Forcalquier[edit | edit source]

Au XIIe siècle, le comté de Provence, possession indivise entre plusieurs comtes, est partagé et une des trois parties revint à la comtesse Adélaïde, veuve d'un comte d'Urgell, qui prend le titre de comtesse en 1110[43].[pas clair]

Au XIIe siècle, les comtes de Forcalquier font de cette ville la capitale d'un comté qui s'étend des sources de la Durance aux portes de Cavaillon, et dont les villes principales sont Embrun, Gap, Sisteron, Manosque, Pertuis, Apt et Sault[46]. Ce siècle est l’âge d’or du Pays de Forcalquier, comme en témoignent les nombreux édifices romans de la région.

En 1209, le mariage de Garsende de Sabran et d’Alphonse II de Provence fait revenir le comté de Forcalquier dans les mains des comtes de Provence[47], et Forcalquier devient une de leurs résidences.

La charte communale (1206)[edit | edit source]

Raimond Bérenger IV de Provence.

Guillaume IV de Forcalquier étant en difficulté face au marquis de Provence et au comte de Toulouse, la ville devait leur fournir une milice. C'est ainsi qu'en échange, Forcalquier recevait des privilèges et exemptions de taxes, depuis le [48]. Ces droits, déjà augmentés petit à petit, sont considérablement étendus à la fin du XIVe siècle.

Après l’assassinat de la reine Jeanne de Naples par Charles de Duras, la Provence est en pleine guerre de succession. La reine Marie, veuve de Louis d’Anjou, accorde des chartes de commune aux villes du comté pour financer sa guerre. Forcalquier obtient la sienne le [49]. Elle donne une très grande autonomie à la ville.

Le droit de vote n’est pas donné à tous les hommes libres, mais le collège électoral peut rassembler près de 75 % des chefs de feu. Tous les titulaires de charge, notamment les syndics (maires), sont réélus tous les ans, avec inéligibilité à leur sortie de charge[49].

Cette charte est ensuite précisée, notamment en 1452, quand sont définis comme citoyens les hommes libres ayant les deux tiers de leurs biens à Forcalquier et y passant les fêtes[50]. La ville profite des difficultés financières de François Ier pour racheter les derniers droits féodaux en 1521[51].

Le déclin de la fin du Moyen Âge[edit | edit source]

Au printemps 1348, la peste noire provoque une émeute au cours de laquelle les maisons des juifs sont pillées[52]. Tout le siècle suivant est marqué par les grandes épidémies de peste.

Après la crise économique et démographique du XIVe siècle, Forcalquier souffre des passages de Charles de Duras et de Raymond de Turenne[53].

Faute d'héritier au dernier comte de Provence, le roi René, la Provence est associée au royaume de France en conservant son indépendance (« comme un principal à un autre principal »)[pas clair]. Le titre de comte de Forcalquier, porté par les comtes de Provence, l'est ensuite les rois de France (jusqu'à Louis XVIII). Le changement de souverain a lieu en 1481 : Louis XI devient comte de Provence, mais doit assiéger Forcalquier, qui résiste trois semaines avant de tomber le , puis est mise à sac[54].

Époque moderne (1492-1789)[edit | edit source]

La Réforme et les guerres de religion[edit | edit source]

La Réforme protestante, promue par l'Allemand Martin Luther à partir de 1517, est précoce à Forcalquier, puisque les premières conversions se font avant 1512[pas clair], date où ont lieu des actes de vandalisme iconoclaste : des oratoires sur les chemins sont rompus[55].

Pendant les guerres de religion, la ville est majoritairement catholique, mais une partie non négligeable de la population est proteste. Le premier consul protestant est élu en 1559, et à cette date les protestants utilisent la chapelle Saint-Promasse pour célébrer leur culte[55]. Des troubles se produisent, dont des rixes.

Les troubles majeurs commencent par l’assassinat du consul Antoine Amalric et de son fils sur la route d’Aix[56]. Une épidémie de peste a lieu en 1561, et, inquiets, environ la moitié des protestants de la ville se réfugie à Sisteron en [55]. Le , les huguenots font le siège et s’emparent de la ville[55]. Ils mettent à sac la cathédrale et l’église des Cordeliers[56],[55]. Les protestants quittent rapidement la ville pour aider leurs coreligionnaires de Sisteron, ce qui permet à une armée catholique d’occuper la ville et de mettre à sac les maisons privées, y compris celles de catholiques[55].

Les huguenots ne rentrent qu’avec l’édit d'Amboise (1563), qui leur donne le droit de pratiquer leur religion et qui leur réserve un quart du conseil municipal[57]. Ils établissent leur propre école, ont leurs prêches et leur cimetière[55]. Cependant, de nouveaux heurts se produisent en 1564[57] puis l’année suivante[58]. En 1567, la ville est à nouveau prise par les huguenots, qui l’abandonnent au bout de trois semaines à la demande de la municipalité[57]. À partir de cette année, ils utilisent l’église des cordeliers pour le culte[58].

Forcalquier est l’une des deux places de sûreté, avec Mérindol, accordées par la paix de Saint-Germain-en-Laye (1570) aux protestants de Provence[57] à la fin de la troisième guerre de religion.

La ville est cependant assiégée par ces derniers en 1576 (cinquième guerre de religion), puis en 1580 (septième guerre de religion). Ils reviennent à l’assaut en 1585[57] après le début de la huitième guerre de religion (1585-1598). Ce sont les catholiques qui assiègent ensuite la ville : le duc d’Épernon en 1587, le duc de La Valette en 1588[57].

Entretemps, la peste fait son retour en 1581[58].

La ville se rallie à Henri IV dès son avènement[58] en 1589, alors qu'il est le chef du parti protestant depuis 1576 : elle envoie des troupes à Vinon affronter le duc de Savoie Charles Emmanuel Ier, dont l'incursion est repoussée[59].

En 1601, Henri IV fait raser le château[43] (ou autorise sa destruction[58]). Le dernier épisode militaire des guerres de religion se situe en 1629[60].

De Henri IV à Louis XVI[edit | edit source]

La communauté protestante est importante au XVIIe siècle ; elle dispose d’un temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais les pressions de toutes sortes, venues du Parlement de Provence et de l’évêque, entraînent sa disparition avant même le début du règne personnel de Louis XIV (1660)[61].

Après les guerres de religion, Forcalquier connaît, comme le reste de la France, une période de reprise dans le premier tiers du XVIIe siècle, mais perd encore 2 000 habitants pendant la peste de 1630. Siège d'une sénéchaussée, elle est le centre judiciaire de son ancien comté.

Ville importante, Forcalquier est tenue de loger les soldats (les casernes n’existant pas à l’époque, les soldats sont logés chez l’habitant). C’est le conseil municipal qui répartit les soldats entre les différents habitants. Mais devant les exemptions dont bénéficient certains bourgeois, le peuple de la ville se soulève et provoque une émeute[Quand ?][62].

Forcalquier est le siège d’une viguerie jusqu’à la Révolution française[63].

La période de la Révolution française[edit | edit source]

La prise de la Bastille est accueillie favorablement. Mais, immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un phénomène de peur collective s’empare du pays, par peur d'un « complot des aristocrates » désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur leur passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d’armes, l’organisation de milices et des violences antinobiliaires. Cette Grande Peur, venant de Sisteron et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Forcalquier et sa région le avant de se propager vers le sud-ouest[64].

Elle aboutit à la nuit du 4 août 1789 qui abolit tous les privilèges, personnels, familiaux ou territoriaux, notamment les privilèges de la Provence comme de toutes les autres provinces, .

La société patriotique de la commune (créée en 1789) fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes (aussi créé en 1789) : elle s’affilie au club des Jacobins de Paris le [65]. Le club de Forcalquier accueille une assemblée des sociétés de son district le [66]. Le , la cathédrale Notre-Dame du Bourguet est saccagée[67] et son trésor envoyé à la fonderie[68].

Après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), le représentant en mission Gauthier épure la société[69] (25 novembre 1794°.

Entre 1795 et 1798, une bande de royalistes, « les égorgeurs royaux », sème le trouble dans la ville et le canton d'Oraison, rançonnant les communes et bastonnant les républicains[70].

Époque contemporaine[edit | edit source]

Sous-préfecture[edit | edit source]

Chef-lieu de district à partir de 1789, Forcalquier devient sous-préfecture sous le Consulat.

Entre 1806 et 1813, le sous-préfet Latourette fait raser les remparts, qui sont remplacés par des boulevards et des avenues[71].

Louis-Napoléon Bonaparte, élu président des Français en 1848.

Un bastion républicain[edit | edit source]

Forcalquier est un bastion républicain au cours de la Deuxième République : c’est l’horloger Escoffier qui fonde la première chambrette (société secrète républicaine en Provence) en 1849, qui essaime rapidement. Des banquets sont organisés le pour l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, ce qui entraîne le désarmement des gardes nationaux de Mane et Forcalquier[72].

En 1851, Forcalquier est au centre de la résistance au coup d’État de Napoléon III dans les Basses-Alpes. Le signal de l’insurrection est donné par les Forcalquiérens à la foire de Mane, le [73], le sous-préfet et les gendarmes qui ne se rallient pas sont emprisonnés[74]. Une troupe de 3 000 hommes quitte ensuite Forcalquier pour prendre le contrôle de Digne et du département[75]. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 39 habitants de Forcalquier sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[76].

Un centre intellectuel[edit | edit source]

Forcalquier reste un centre intellectuel. En 1867, l'Athénée littéraire est créé. Les Jeux floraux en 1872, les fêtes de l'inauguration de Notre-Dame de Provence en 1875, la fondation de l’École des Alpes en 1876 et les fêtes internationales de la Latinité en 1882, suscitent de grands espoirs[77].

Forcalquier et la Première Guerre mondiale[edit | edit source]

La commune est durement touchée par la Première Guerre mondiale : outre les morts au champ d'honneur, un Forcalquiérain meurt fusillé pour l'exemple ; contrairement aux autres communes du département dans le même cas, la mairie a toujours refusé de placer son nom sur le monument aux morts[78].

La Seconde Guerre mondiale[edit | edit source]

Une annexe du camp des Milles ouvre à Forcalquier au début de 1940. L’armée française y interne des étrangers, principalement des Allemands, bien qu'ils soient réfugiés en France et antinazis, notamment Ferdinand Springer[79]. Ils sont enfermés dans l’ancienne prison (actuel bâtiment de la Simonette). Vêtus d’uniformes bleu horizon, ils sympathisent avec la population, et même avec leurs gardiens, par exemple l'éditeur Pierre Seghers qui fait partie du détachement chargé de la surveillance[79].

Le , l’Armée secrète tente de libérer Forcalquier. Mais la Wehrmacht reprend la ville d’assaut, faisant douze morts[80]. Finalement, ce sont les Alliés, débarqués en Provence, qui libèrent Forcalquier le [81].

La ville est décorée de la croix de guerre au titre de haut-lieu de la Résistance[82].

L'après-guerre[edit | edit source]

Le ciel le plus ensoleillé de France permet l’installation de l’observatoire de Haute-Provence à proximité de la commune, à Saint-Michel-l'Observatoire.

L’aménagement hydroélectrique de la Durance et la création de la retenue de la Laye renouvellent la vitalité du pays, permettant une irrigation généralisée des cultures et une alimentation sécurisée en eau potable.

Politique et administration[edit | edit source]

Tendances politiques et résultats[edit | edit source]

La vie politique de Forcalquier des dernières années se caractérise par une certaine ambivalence des résultats, suivant fréquemment les tendances nationales. La commune, qui fut quelque temps à droite, bascula d’une courte avance en 2001 à gauche avec l’élection de Christophe Castaner (socialiste) réélu dès le premier tour en 2008 avec 64,45 % des suffrages. De fait, les scrutins locaux (élections cantonales ou régionales) ont tous été remportés par la gauche sur ces dix dernières années. À l’inverse, et toujours conformément aux résultats nationaux, les élections législatives de 2002 comme les élections présidentielles en 2002 et 2007 ont été largement remportées par la droite parlementaire, exception faite de l'élection législative de 2007Christophe Castaner (PS) a réalisé un score de 52,35 % contre 47,65 % pour le candidat réélu Daniel Spagnou (UMP). En 2002, le résultat de Jean-Marie Le Pen (17,05 %) fut inférieur à Forcalquier, tant par rapport au chiffre national (17,79 %[83]) que départemental (21,17 %[84]). De la même manière, les électeurs forcalquiérens ont suivi la mouvance nationale lors du scrutin européen de 2004 où la gauche devançait la droite de peu mais aussi à l’occasion du référendum relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe où le « non » l’a emporté.

Politique locale[edit | edit source]

Sous-préfecture de Forcalquier.
Mairie.

La commune est rattachée à la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence représentée par le député et l'ancien maire de la commune, Christophe Castaner (LREM).

Vingt-et-un élus siègent au conseil municipal, dont huit sont adjoints au maire et six élus portent l'étiquette UMP[110].

La commune était le siège d'un tribunal d'instance jusqu'au puisque ce dernier a été déplacé à Manosque à la suite de la réforme de la carte judiciaire de Rachida Dati. Forcalquier est aussi rattachée au tribunal de grande instance et au conseil de prud'hommes de Digne-les-Bains, au tribunal de commerce de Manosque et à la cour d'appel d'Aix-en-Provence.

L'Insee lui attribue le code 04 4 10 088[111].

La commune dispose d'un centre communal d'action sociale[112].

La commune est membre du parc naturel régional du Luberon[113], de la communauté de communes du pays de Forcalquier et montagne de Lure.

Conseil municipal de Forcalquier (mandature 2014-2020)[114].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Forcalquier, un temps d'avance » PS Christophe Castaner 21 Majorité
« La Force du Changement pour Forcalquier » UMP Sébastien Ginet 6 Opposition

Forcalquier est une des rares villes en France et au monde à interdire totalement l’affichage publicitaire dans l’espace public[115]. Cette décision, appuyée sur l’interdiction de la publicité dans les parcs naturels, est prise en laissant néanmoins un délai pour le démontage des panneaux publicitaires situés sur une propriété privée[116].

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
Paul Jaubert SFIO Entrepreneur
Conseiller général de Forcalquier
Léon Espariat SFIO Instituteur
Claude Delorme SFIO puis PS Conseiller général de Forcalquier
Président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence
Député
Pierre Michel PS 1er adjoint au maire (1953-1983)
Pierre Delmar RPR Conseiller général de Forcalquier
1er vice-président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence
Député
Raymond Franjou PS  
Pierre Delmar RPR Conseiller général de Forcalquier
1er vice-président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence
Député
Christophe Castaner PS puis EM/LREM Président de la CC Pays de Forcalquier - Montagne de Lure
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Député
Porte-parole du gouvernement
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement
Ministre de l'Intérieur
Gérard Avril PS puis LREM 1er adjoint au maire[117](2008[118]-2017)
En cours David Gehant ex-LR[119] Président de la CC Pays de Forcalquier - Montagne de Lure
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur

Jumelages[edit | edit source]

Forcalquier est jumelée avec :

Enseignement[edit | edit source]

École maternelle Fontauris

La commune est rattachée à l'académie d'Aix-Marseille et dispose sur son territoire[121] de :

Depuis le , une école privée et hors contrat est ouverte dans la ZAE les Chalus. Cette école a le statut d'association loi de 1901[126]. Elle se nomme l'École Ouverte[127] et reçoit des élèves de maternelle, primaire et secondaire jusqu'à la 3e.

Santé[edit | edit source]

Hôpital Saint-Michel.

Forcalquier possède un hôpital local nommé Saint-Michel[128] et aussi un laboratoire d'analyses médicales[129]. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe 63e sur le plan national et 2e au niveau départemental[130]. La commune dispose aussi de trois maisons de retraite (Lou Ben Estre, Lou Seren et Saint-Michel)[131].

On y trouve de nombreux professionnels de santé[132] : médecins[133], dentistes[134] et pharmaciens[135].

De nombreuses associations sont représentées et œuvrent socialement, dont le Rotary Club[136], Les Restos du Cœur[137], le Secours catholique[138] ou encore le Secours populaire[137].

Le Centre hospitalier de Digne-les-Bains est à 55 km[139].

Services publics[edit | edit source]

Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Forcalquier[140].

Sports[edit | edit source]

Forcalquier est équipée d'un stade — le stade Alain Prieur, de plusieurs salles de sports et gymnases — notamment d'un COSEC et la salle Léon-Espariat, d'un dojo, d'une piscine municipale et d'un boulodrome qui accueille des compétitions nationales[141].

La ville comporte de nombreux clubs sportifs. Il est ainsi possible de pratiquer des sports aussi variés que l'athlétisme, le badminton, le basket-ball, les boules, la boxe française, le cyclisme, la danse, l'équitation, le football, la gymnastique, le judo, le karaté, la natation, la randonnée pédestre, le rugby, le ski, le ski de fond, le tennis et le yoga[141].

Logement[edit | edit source]

Évolution du nombre de logements de 1968 à 2006 (Source Insee)
1968 1975 1982 1990 1999 2006
Ensemble des logements 1 365 1 483 1 750 2 101 2 318 2 570
Résidences principales 990 1 136 1 448 1 588 1 833 2 045
Résidences secondaires (Y compris les logements occasionnels) 270 243 200 291 288 338
Logements vacants 105 104 102 222 197 187
Nombre moyen d'occupants des résidences principales 3,0 2,9 2,6 2,5 2,3 2,2

La répartition des statuts d'occupation des 2 045 résidences principales (correspondant à 4 300 personnes) était la suivante en 2006 : 2 277 propriétaires (1 055 logements soit 51,6 % du nombre total), 1 751 locataires (868 logements et 42,5 % du total) et 272 personnes logées gratuitement (122 logements soit 6,0 % du total)[142]. Parmi les locataires, on distinguait deux catégories : 713 logements (soit 1 334 personnes) loués vides non HLM, 155 logements (417 personnes) loués vides de type HLM[142]. Par ailleurs, la commune comptait en 2006 252 logements de plus qu'en 1999, ce qui représente une augmentation de 9,8 %.

Démographie[edit | edit source]

Évolution démographique[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[143]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[144].

En 2021, la commune comptait 5 118 habitants[Note 2], en augmentation de 2,75 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution démographique
1299 1311 1315 1340 1350 1433 1471 1698 1716 1760
3 5423 6753 7953 7951 8978101 1142 1972 6842 546
(Sources : Population sous l'Ancien Régime d'après les dénombrements en feux, convertis selon la méthode d'Édouard Baratier[145],[146].)
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5472 5392 7682 9923 0363 0223 0653 0873 053
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9652 9562 8412 7192 7172 8433 0023 0383 018
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0233 0343 0042 5522 5282 5882 5352 2622 609
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2009 2014
2 5182 9793 3123 7823 9934 3024 6544 6404 910
2019 2021 - - - - - - -
5 1215 118-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[147] puis Insee à partir de 2006[148].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1999, 4,1 % de la population forcalquiérenne était étrangère, 14,8 % des foyers étaient composés de familles monoparentales[149].

De 1999 à 2006, la population forcalquiérenne a augmenté de 352 habitants, soit une progression de 7,56 %. Le taux d'évolution global de la population forcalquiérenne entre 1990 et 1999 était de 0,83 %[142]. Cette évolution est due au solde migratoire qui atteint 1,55 % tandis que le solde naturel est de -0,72 %. Cette dernière valeur s'explique par le fait que le taux de natalité sur cette même période a atteint 10,90  tandis que le taux de mortalité était plus élevé : 18,10 [142].

Pyramide des âges[edit | edit source]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,5 % la même année, alors qu'il est de 33,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 367 hommes pour 2 702 femmes, soit un taux de 53,3 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,38 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[150]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
3,5 
10,9 
75-89 ans
14,1 
21,0 
60-74 ans
22,0 
19,2 
45-59 ans
19,4 
16,8 
30-44 ans
17,0 
13,2 
15-29 ans
9,7 
17,8 
0-14 ans
14,2 
Pyramide des âges du département des Alpes-de-Haute-Provence en 2020 en pourcentage[151]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,5 
9,5 
75-89 ans
12 
21,2 
60-74 ans
21,1 
21,2 
45-59 ans
21,2 
16 
30-44 ans
16,1 
14,4 
15-29 ans
12,3 
16,6 
0-14 ans
14,7 

Économie[edit | edit source]

Revenus de la population et fiscalité[edit | edit source]

Les comptes 2010 à 2020 de la commune s’établissent comme suit[152],[153] :

Évolution financière en milliers d'€
Postes 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Produits de fonctionnement 6 572  6 413  6 748  6 796  6 586  6 690  7 277  6 870  8 950  7 770  7 230 
Charges de fonctionnement 5 554  5 731  5 892  5 830  6 031  6 135  6 611  6 218  6 481  6 428  6 384 
Ressources d’investissement 2 965  2 515  2 892  3 971  5 272  2 711  1 925  1 473  4 931  3 489  2 653 
Emplois d’investissement 3 649  2 361  2 347  5 094  3 191  2 552  1 726  2 138  4 670  2 939  3 809 
Dette 5 076  4 781  5 538  6 925  8 671  5 057  7 442  6 804  6 159  5 963  5 298 
Source : Ministère de l’Économie et des Finances[154].
Éléments de fiscalité locale 2020
Postes en milliers d’euros en euros par habitant Moyenne de la strate
Taxe d’habitation (y compris THLV) : taux voté : 15,93 % 1330 261  215 
Taxe foncière sur les propriétés bâties : taux voté : 31,58 % 2097 411  277 
Taxe foncière sur les propriétés non bâties : taux voté : 85,79 % 74 14 
Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : taux voté : 0,00 % 0
Cotisation foncière des entreprises : taux voté : 0,00 % 0
Source : Ministère de l’Économie et des Finances[152].

En 2020, les produits des impôts locaux encaissés par la commune de Forcalquier, se montaient à 3 185 000 [155] pour 5 103 habitants de Forcalquier, soit 686,07  par habitant en moyenne.

À ces taux, il convient d'ajouter ceux appliqués par d'autres collectivités et par l'État pour déterminer les sommes payées par les contribuables.

Le montant total des dettes dues par la commune est, en 2020, de 5 298 000  pour 5 103 habitants, soit 1 038,00  par habitant, pour une moyenne de la state de 828,00 .

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 520 [156].

Emploi[edit | edit source]

En 2009, 2 754 Forcalquiérens avaient entre 15 et 64 ans, les actifs ayant un emploi représentaient 65,9 % de la population forcalquiérenne, les retraités représentaient 11,6 % des Forcalquiérens, 14,5 % de la population était considéré comme autres inactifs et 270 Forcalquiérens étaient chômeurs, ce qui donne un taux de chômage de 14,9 % pour la commune contre 11,5 % pour le département la même année. Et enfin la population estudiantine représentait 8,0 % des Forcalquiérens[157],[158].

Répartition des emplois par domaines d'activité en 2009
Agriculture Industrie Construction Commerce Services
Forcalquier 3,1 % 8,3 % 5,9 % 41,4 % 41,2 %
Moyenne nationale 2,9 % 13,8 % 6,9 % 45,4 % 30,9 %
Sources des données : INSEE[159]
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2009
Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Forcalquier 2,7 % 11,2 % 9,8 % 22,1 % 35,8 % 18,5 %
Moyenne nationale 1,9 % 6,1 % 16,2 % 25,0 % 28,5 % 22,2 %
Sources des données : INSEE[159]

Entreprises et commerces[edit | edit source]

Au , Forcalquier comptait 597 établissements[142] : 52 établissements agricoles, 34 spécialisés dans une activité industrielle, 52 dans la construction, 359 dans le commerce et 100 relatifs au secteur administratif.

Forcalquier se distingue également dans le "tourisme industriel et technique" avec la visite de sa distillerie[160].

En 2011, 67 entreprises ont été créées sur le territoire communal[142].

Les principaux employeurs de la ville sont les laboratoires BEA avec 97 salariés[161], le supermarché Intermarché avec 40 salariés[162], SITA Sud avec 37 salariés[163], les Distilleries et Domaines de Provence avec 31 employés[164], l'agence locale de la Colas (BTP) avec 30 salariés[162], le transporteur Autocars Brémond, avec 25 salariés[162], le magasin de matériaux la SIMC (ex-MBA) avec 22 employés[165] et le supermarché Casino avec 20 employés[162].

Le marché du lundi matin remplit les places du Bourguet, Martial-Sicard, Saint-Michel, et les rues qui les relient : alimentation, vêtements et textiles, objets, revendeurs et producteurs, il est un des plus gros marchés des Alpes-de-Haute-Provence. Le marché du jeudi après-midi, sur la place du Bourguet, est réservé aux producteurs de la région.

Depuis 2010, un pôle d'activités professionnelles, commerces et services s'est constitué place de Verdun et montée de l'Observatoire : maison des métiers du livre, village vert (magasin de producteurs, Biocoop, syndicat des agriculteurs bio, CPIE), pôle santé petite enfance, et, en préparation (2018), médiathèque. Ce pôle est un partenariat entre les collectivités (commune, communauté de communes, département) et les entreprises et professionnels.

Culture et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

D’après Pierre Magnan, « Forcalquier était le plus beau pays du monde et Dieu merci personne d’autre que nous ne s’en avisait »[166].

Sites[edit | edit source]

Les Mourres

Les Mourres, situés au nord de la ville de Forcalquier, sont un paysage de rochers calcaires à la base marneuse amincie par l’érosion : les Mourres proprement dits, que suivent en amont les Petits Mourres et, en aval, les Mourreisses. L'ensemble de ces rochers s'étendent sur une centaine de mètres. Les plus hauts rochers atteignent une hauteur supérieure à vingt mètres. Vingt-cinq millions d'années auparavant, c'est-à-dire à la fin de l'Oligocène, le site était un milieu marécageux. Depuis l'eau a totalement disparu et le paysage est constitué de buissons épineux et de chênes pubescents. De plus, certaines plantes poussent sur les rochers. Sur le site, on peut y découvrir des fossiles : limnées (mollusques d'eau douce) et planorbes (escargots d'eau douce)[167].

La citadelle, dont la gestion (circulation des visiteurs, protection des vestiges, parc de promenade, liaison entre la ville et la citadelle) a été confiée au Parc naturel régional du Luberon, offre un panorama sur tout le pays environnant. À cet emplacement s’élevait autrefois le château des comtes de Forcalquier. Son plateau est un site inscrit[168]. On y trouve aujourd’hui la chapelle Notre-Dame de Provence : de style romano-byzantin, elle est érigée de 1869 à 1875[169] à l’initiative du chanoine Terrasson et ornée de statues d’anges musiciens et des saints de Provence. En bordure de la terrasse sommitale, un carillon des années 1920 et composé de 18 cloches, permet le jeu traditionnel à coups de poing[170]. Sonnerie : tous les dimanches à 11 h 30 ainsi qu’à l’occasion des principales fêtes, notamment le "Nadalet" pour Noël.

Un programme d'aménagement du site de la citadelle a été étudié[171]. Simultanément, l’abattage de 37 cèdres, arbres de haute tige, est prévu[172].

Le cimetière de Forcalquier est un site classé, parmi les plus beaux d’Europe[173] : ce nouveau cimetière, créé en 1835, est devenu célèbre en raison de sa terrasse inférieure, ornée d'ifs taillés depuis le début du XXe siècle. Ceux-ci sont taillés à 4 m de hauteur, créant ainsi des murs de verdure taillés en arcades, offrant de belles perspectives[168].

L’importance des vestiges archéologiques nombreux, présents et présumés, sur la commune de Forcalquier, a amené les services de l’État à délimiter des périmètres de protection archéologiques dans cinq zones au sein desquelles l'ensemble des dossiers de demandes de permis de construire, de démolir et d'autorisations d'installations et travaux divers devront être transmis au préfet de région[174].

Préhistoire[edit | edit source]

Les dolmens du Clau-deï-Meli (ou Clos du Meli) sont les monuments les plus anciens de la commune.

Architecture militaire[edit | edit source]

Chapelle Notre-Dame-de-Provence et son carillon, à la citadelle

La porte des Cordeliers, du XIVe siècle[175], est le dernier vestige des six portes que comptait la ville. La porte de la citadelle, datant du siècle précédent, subsiste également. C’est le seul reste de la forteresse médiévale, dite citadelle, avec une tour qui comporte encore deux salles voûtées[176].

Il subsiste en outre quelques vestiges du château des évêques, au sommet de la ville, intégrés à des constructions plus récentes : bases de tours, pans de murs, partie du corps de logis[177].

Architecture religieuse[edit | edit source]

Concathédrale Notre-Dame-du-Bourguet

La concathédrale Notre-Dame-du-Bourguet (XIIIe et XVIIe siècles), dite aussi Notre-Dame du Marché, dont la nef centrale, le chœur, le transept et le clocher datent des premières années du XIIIe et constituent le premier essai d’adaptation de l’art gothique en pays d’oc. Le campanile est du XVIe siècle, les nefs latérales et le deuxième étage du clocher sont du XVIIe siècle. La cloche est de 1609[178]. Le grand orgue, dont les premiers jeux remontent à 1627[179] est classé monument historique[180],[181],[182].

Le couvent des Récollets est installé en 1627 dans l’église Saint-Pierre, une des quatre paroisses de la ville ; on distingue encore l’oculus roman. Transformé en prison, on y enferma en 1851 le sous-préfet et les gendarmes ralliés au coup d’État de Napoléon III.

Le couvent des Cordeliers (XIIIe siècle[183]), probablement fondé vers 1236, est l’une des premières fondations franciscaines en Provence. Il s’établit dans une demeure donnée par Raymond Bérenger V de Provence, comte de Forcalquier.

Couvent des Cordeliers

Endommagé pendant les guerres de religion, mal entretenu par la suite, il périclite, et ne compte que deux religieux à la Révolution. Il est vendu comme bien national, transformé en exploitation agricole avant d’être restauré dans les années 1960. La façade de l’église est « enfouie » sous le bâtiment de l’ancienne Poste[184]. Il subsiste encore, autour du cloître gothique (début du XIVe siècle) reconstitué, l’ensemble des salles conventuelles et une chapelle secondaire du XVe siècle, un ossuaire et une crypte. L’oratoire abrite une Vierge à l’Enfant en bois sculpté du XVe siècle. Le couvent est actuellement siège de l’Université européenne des senteurs et des saveurs. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[185].

Le couvent des Visitandines et son cloître, qui servirent de collège : le couvent et le cloître datent de 1634[186], la chapelle (ou église) Saint-Ange date elle de 1687. Elle possède une façade classicisante, à deux ordres et fronton triangulaire, due à l’architecte marseillais Jean Vallier. S’étant désisté, il est remplacé par Jean Vallon pour le reste de la construction, voûtée d’ogives et ornée de liernes et tiercerons, dans le style gothique[187]. Les bâtiments conventuels sont rebâtis en 1883 pour abriter la mairie. L’église, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[188], est actuellement un cinéma.

Tour de l’évêque

La façade de l’ancien temple (fin du XVIe siècle) subsiste : la porte est placée sous un arc surbaissé, avec une poste centrale[189]. Le fronton qui la surmonte porte une inscription tirée du livre d’Isaïe : « Co(n)fesse le Seig(neur) et invoque so(n) no(m) ». Le bel hôtel particulier situé à droite du temple (XVIIe siècle) a été celui d’une grande famille protestante, les Gassaud.

L’église du prieuré Saint-Promasse date du XIIe siècle. Le bâtiment conventuel date du XIIIe siècle : situé au nord-est, il fut transformé en bâtiment agricole début XXe siècle)[190].

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption, ancienne concathédrale du XIIe siècle (monument historique). Il reste de l’ancienne concathédrale Saint-Mari des vestiges du XIIe siècle, accolés au château épiscopal (tour de l’évêque datant du XIIIe siècle).

L'emplacement de la synagogue n'est que supposé ; on sait qu'au Moyen Âge Forcalquier abritait une importante communauté juive.

Chapelles[edit | edit source]
Chapelle Saint-Marc.

L'église Saint-Jean, sur le versant sud de la colline : elle constitue d’abord une des quatre paroisses de Forcalquier au XIIIe siècle, puis est réunie à Notre-Dame-du-Bourguet avec les autres paroisses, en 1415. Elle appartient aux pénitents bleus aux XVIIe et XVIIIe siècles[191]. Elle ne peut être datée avec certitude. Elle est classée monument historique[192].

Notre-Dame-de-Fougères possède une abside voûtée sur croisée d’ogives, datable du XVIe siècle[193]. Sa cloche de 1746 est remontée en 2013[194]. Elle est également surnommée Notre-Dame de Vie[195].

La chapelle Saint-Paul, construite sur plan carré, est le vestige d’un prieuré[196].

La chapelle de la Charité, du XVIIe siècle, fut celle d’un couvent d’Augustines, qui laissèrent place en 1720 à l’hôpital de la Charité Saint-Louis[197].

La chapelle Saint-Marc, du XVIe siècle, est remaniée au XVIIe et restaurée en 1994 par les Amis des chapelles rurales et oratoires de Forcalquier[197]. Tous les , les femmes de la région se rendaient en pèlerinage à la chapelle, un sachet contenant des œufs de ver à soie afin d’obtenir du saint la protection contre les maladies[198].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les chapelles et les églises de la commune..

Urbanisme[edit | edit source]

Fontaine Saint-Michel
Palais de Justice.
Fontaine Saint-Michel[edit | edit source]

Située dans la vieille ville, la place Saint-Michel est célèbre par sa fontaine Saint-Michel, classée monument historique[199]. Cette fontaine de style gothique a été érigée en 1512. Le bassin rond actuel a remplacé, en 1912, le bassin octogonal d’origine. La partie au-dessus des dégueuloirs a été refaite à l’identique en 1976. La base est célèbre pour les curieuses scènes sculptées qui représenteraient les vices que saint Michel cherche à écraser. Sa construction donna lieu à une véritable opération d’urbanisme : construction d’un aqueduc de 3 km (premières études en 1492, achevé en 1511), d’un château d’eau et de bassins de décantation pour les fontaines, mais aussi percement d’une rue et de deux places[200] (la seconde fontaine, dite Saint-Pierre, est remplacée par la fontaine Jeanne d’Arc en 1900[201]).

Autres fontaines[edit | edit source]
  • La Bonne Fontaine : ensemble de fontaines et de lavoirs sur un site antique.
  • La fontaine Jeanne d’Arc : construite en 1900, elle remplace la fontaine Saint-Pierre édifiée en même temps que la fontaine Saint-Michel. Une statue de Jeanne d’Arc surmonte la fontaine. Eugène Bernard écrivit un poème vengeur où saint Pierre se plaint d’avoir été chassé. Elle est située sur la place Jeanne d’Arc.
  • La fontaine des quatre reines, avec son obélisque au milieu du bassin, date de 1832[202].
Place du Palais[edit | edit source]

L’ancien Palais de Justice (façade de 1842) a succédé à l’ancien palais des comtes de Forcalquier. La place s'appelait aussi autrefois la Granatarié (place aux grains), nom qu’a conservé l’original escalier (1853) qui la fait communiquer avec la rue Bérenger.

Quartiers Saint-Pancrace et de la Bombardière[edit | edit source]

Dans ce quartier, site inscrit[168], la chapelle Saint-Pancrace, qui porte le nom du patron de la ville (XVIIe siècle). Isolée sur une colline, elle a perdu son bas-côté nord[203]. Le chemin s’ouvre devant un oratoire de la même époque. Un ermitage est accolé à la chapelle. En 1733, d’importantes restaurations ont été faites au bâtiment. Le chemin d’accès est caladé. Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[204]

Le clocher de Saint-Pierre est un campanile bâti par la municipalité en 1859[205].

Architecture civile[edit | edit source]

Hôtel d'Autane

L’hôtel d'Autane offre une belle façade (exceptionnelle selon Raymond Collier), avec deux grandes arcades brisées (XIVe siècle)[206] : il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[207]. Le logis du Dauphin est de la même époque : arcades et baies géminées.

Du siècle suivant, subsistent au moins trois immeubles, une maison à l’arrière de l’hôtel d’Autane, un passage Roubaud, et la maison Jean Rey. En pierre de taille, dotée d’une cour intérieure et d’un escalier à vis, ses façades sont percées de fenêtres à meneaux. Il subsiste une porte avec une boiserie en forme de serviette repliée. Elle appartint au XVIe siècle à Jean Rey, de la famille des seigneurs d’Ongles. Sa toiture est protégée par inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[208].

L’hôtel Sébastiani, rue des Cordeliers, datant du XVIIe siècle, se distingue par ses chaînages d’angle à refends. Les poutres de son vestibule sont enrobées de gypseries, et les corniches sont également en gypserie[209].

Rue Bérenger, une maison privée possède une porte avec piédroits à bossages et à refends, et surmontée d’un fronton brisé[210]. Datant des XVe et XVIe siècles, agrandie au début du XVIIe, son vestibule a un plafond orné de gypserie (les poutres sont enrobées). Ancienne sous-préfecture jusqu’en 1851, elle sert ensuite de prison. Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[211],[209].

L’hôtel Arnaud (XVIIe siècle), ancien temple protestant (ancien temple réformé)[212], est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques pour sa façade et sa toiture côté rue[213].

L’hôtel des Castellane-Adhémar est de style Louis XIII[214]. Ancienne gendarmerie, on y a découvert derrière une cloison une cheminée dont le manteau est orné de gypseries : deux pilastres à moulures encadrent une couronne de guirlande, sous une frise portant un blason, le tout datant d’entre 1650 et 1700[215]. La maison de Tende, place Saint-Michel, appartenant à la famille de Tende, possède une façade large, du XVIIIe siècle[216].

La campagne Clémentis est une villa de style palladien, de la fin du XVIIe siècle ; le manteau de sa cheminée en gypserie est orné de pans coupés[215].

Le musée municipal (mobilier ancien, costumes de Haute-Provence, section archéologie fondée en 1919[217]) est situé au second étage de la mairie[218].

Ouvrages d'art ferroviaires et routiers[edit | edit source]

Le viaduc des Latins ou de Viou est bâti en 1882-1887, pour le chemin de fer d’Apt à Volx[219] et une route. Le manque de sécurité sur le chantier entraîna l’effondrement d’un échafaudage et la mort de sept ouvriers. Construit sur un tracé courbe, haut de 36 m, long de 136 m, il repose sur sept arches de 13 m. Dès que le train s'est arrêté de fonctionner en 1955, en 1960 des trottoirs sont ajoutés[220]. L’inauguration ayant coïncidé avec la fête des Latins, le viaduc porte en dédicace des inscriptions écrites dans toutes les langues romanes et les différents dialectes occitans. Il porte également une plaque en mémoire de toutes les personnes qui s’y sont suicidées[221].

Les cinq cabanons pointus immortalisés par les cartes postales du début du XXe siècle ; le cinquième est hors prise de vue, à gauche.

Le pont sur le Beveron, où passe la route nationale 100, date de 1902. Construit sur un arc surbaissé, avec une voûte en appareil hélicoïdal, il présente un biais de 62°. L’ouverture de la voûte fait 16 m ; le pont fait 5 m de large[222].

Architecture en pierre sèche[edit | edit source]

Au lieudit La Ponchère, les cinq cabanons pointus, ensemble de cabanes en pierre sèche (ou bories) rendu célèbre par les cartes postales de la première moitié du XXe siècle, ont disparu. Ils servaient, pour quatre d'entre eux, de grangettes et de resserres-à-outils, et, pour le cinquième, de citerne. Signalés « en mauvais état » en 1953, ils sont décrits comme étant « totalement ruinés » en 1980[223],[224].

Héraldique[edit | edit source]

Blason de Forcalquier sur le viaduc du Viou.
Blason de Forcalquier Blason
De gueules aux trois pals d'or[225],[226].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Il s'agit du blason de la maison de Barcelone car Raymond-Bérenger IV, qui concéda ce blason à la ville en 1217, était comte de Barcelone et comte de Provence. Pour le distinguer de celui d'Aix-en-Provence, la capitale, les armes furent brisées en lui enlevant un pal (le blason d'Aix-en-Provence porte d'or à quatre pals de gueules)[225].
Les armoiries sont timbrées d'une couronne comtale et portent en cimier la croix de Forcalquier[227].

Au XIIe siècle les armes des comtes de Forcalquier (celles de Bertrand II) étaient constituées d’une croix de Toulouse triplement pommetée. Ces armes se retrouvent sur les monnaies du comté de Provence après son union avec le comté de Forcalquier, ainsi que sur les sceaux des comtes. Cette croix n’est plus utilisée à partir du XIIIe siècle[228].

Manifestations culturelles et festivités[edit | edit source]

Forcalquier est le cadre de plusieurs événements culturels et festifs durant toute l'année :

  • en avril : la « Fête de la randonnée », a lieu lors du dernier week-end d'avril. Des vingtaine de randonnées sont organisées avec accompagnateurs, pour partir à la découverte des paysages et du patrimoine rural du pays de Forcalquier et de la montagne de Lure. Ces randonnées peuvent s'effectuer à pied, à cheval, à VTT, de jour comme de nuit.
  • fin de la quatrième semaine du mois de mai : la « Fête patronale de la Saint-Pancrace ». Elle est caractérisée par la présence d'une fête foraine.
  • chaque été, depuis 1989, se déroulent en juillet les Rencontres musicales de Haute-Provence, un festival de musique classique créé sous l’impulsion de la famille Queyras, et actuellement codirigé artistiquement par le célèbre violoncelliste Jean-Guihen Queyras, son frère Pierre-Olivier Queyras (violoniste) et leurs épouses respectives Gesine Queyras et Véronique Marin, toutes deux violoncellistes.

Médias[edit | edit source]

La mairie publie chaque trimestre Trait d'Union, un magazine d'informations disponible gratuitement chez un grand nombre de commerçants et d'administrations. Il informe des manifestations et évènements à venir, des travaux en cours de réalisation, des projets municipaux, de l'action de la mairie et de ses services, des nouveaux commerces, des actions des associations… Il contient parfois une note historique, culturelle ou touristique concernant la vie locale. Le directeur de la publication et de la rédaction est le maire de la ville, Christophe Castaner[229].

La radio associative locale Radio Zinzine a été créée en 1981 et émet depuis Limans (commune voisine de Forcalquier) en direct. Elle est gérée par la coopérative agricole Longo Maï.

Un grand nombre de journaux locaux sont diffusés sur Forcalquier. Les lecteurs peuvent lire, entre autres, La Provence, La Marseillaise, Le Dauphiné libéré et aussi l'hebdomaire du vendredi Haute Provence info.

La commune est localisée dans le bassin d'émission de TMC Monte Carlo et France 3 Provence Alpes.

Tournages cinématographiques[edit | edit source]

Les rues et bâtiments de Forcalquier ont plusieurs fois servi de décor au tournage de scènes de films et de téléfilms[230] :

Spécialités gastronomiques[edit | edit source]

Apéritifs de la distillerie de Provence.

Forcalquier est réputée pour ses apéritifs et liqueurs, plus connus sous le nom de Distillerie de Provence (fondée en 1898). Aujourd'hui devenu Distilleries et Domaines de Provence, cette maison fabrique et commercialise des apéritifs et liqueurs de tradition à base des herbes aromatiques cueillies dans la montagne de Lure. Ces simples, connus et récoltés depuis le Moyen Âge, gardent leurs vertus grâce à leur distillation. Cette pratique se développa au cours des XVIIe siècle et XVIIIe siècle grâce aux cueilleurs et colporteurs qui s'installèrent comme droguistes ou apothicaires. Les spécialités qu'ils élaboraient se présentaient sous forme de boissons ou de breuvages dont étaient vantées les « vertus dépuratives, toniques, digestives et apéritives ou rafraîchissantes ». Le pas fut franchi à la fin du XIXe siècle quand les distillateurs se spécialisèrent dans l'élaboration de liqueurs et d'apéritifs[234]. Ses produits phares sont vins de noix, rinquinquin, vin d'orange, génépi, Pastis Henri Bardoin et Bau des Muscats (frizzant)[235].

La gastronomie forcalquiérenne compte aussi d'autres spécialités moins connues : le petit épeautre, le nougat blanc, la fougasse ou encore les herbes de Provence[236].

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Roi René

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[edit | edit source]

  1. Pays de Forcalquier, devise.
  2. Pierre Bonte, Bonjour la France, Sayat, De Borée, , 319 p. (ISBN 978-2-8129-0594-0), « Qui a l'air le plus pur : Forcalquier », p. 44-46.
  3. a b c d e f et g Guide Michelin (France 2009 centième édition), Forcalquier, p. 757.
  4. IGN, Géoportail, couche : limites administratives et Carte IGN seules, consultée le .
  5. Maurice Gidon, Les chaînons de Digne.
  6. « Laye », Sandre.
  7. « Beveron », Sandre.
  8. « Viou », Sandre.
  9. L'eau dans la commune.
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Forcalquier et Dauphin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Dauphin », sur la commune de Dauphin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Dauphin », sur la commune de Dauphin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  17. « Venir à Forcalquier, Ville de Forcalquier », sur www.ville-forcalquier.fr (consulté le ).
  18. Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud
  19. Horaires et tarifs LER Ligne 25.
  20. [image] Horaire de la ligne Marseille-Briançon.
  21. a et b http://www.regionpaca.fr.
  22. « http://www.veloloisirluberon.com/Cartes-et-itineraires/Toutes-nos-cartes », sur www.veloloisirluberon.com (consulté le ).
  23. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence,, , p.39.
  24. a b et c « Les risques près de chez moi : Forcalquier », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  26. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 96.
  27. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
  28. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 81.
  29. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 75.
  30. Document, base Dicrim, consultée le 23 juillet 2011.
  31. BRGM, « Sismicité à Forcalquier », sur Sisfrance, (consulté le ).
  32. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne).. Notice 25091, p. 1349.
  33. Royer 1986, p. 20-22.
  34. Lou tresor dóu Felibrige / Le trésor du Félibrige, F. Mistral, vol. 1 p. 1164, éditions CPM 1979.
  35. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècle). L'exemple de Forcalquier et de sa région, Aix-en-Provence, Université Aix - Marseille I – Université de Provence Département d’Histoire de l’Art et Archéologie (Ufr Civilisations et Humanités), , 1139 p. (lire en ligne [PDF]), p. 325.
  36. Bernard Falque de Bezaure, Le Pays des Quatre Reines, Forcalquier, Éditions Reynaud, 1973.
  37. Royer 1986, p. 118.
  38. Site :halshs.archives-ouvertes.fr La Fare.
  39. « Le site néolithique final de La Fare (Forcalquier, Alpes-de-Haute-Provence). Résultats 1995-1999 et révision chronoculturelle ».
  40. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, no 647,‎ , p.531 (lire en ligne). .
  41. « Forcalquier », sur archeoprovence.com (consulté le ).
  42. Saint Mary abbé.
  43. a b et c Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p. 29.
  44. Forcalquier, Église Saint-Mary, Responsable(s) des opérations : Mariacristina Varano.
  45. Prudhomme Auguste, « ~~Obituaire du chapitre de Saint-Mary, de Forcalquier (1074-1593)~~, par J. Roman. », sur www.persee.fr (consulté le ).
  46. Alpes-de-Haute-Provence, Encyclopédies du Voyage, Gallimard, p. 219.
  47. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 175.
  48. Royer 1986, p. 34.
  49. a et b Royer 1986, p. 40.
  50. Royer 1986, p. 41.
  51. Royer 1986, p. 44.
  52. Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, École pratique des hautes études, S.E.P.V.N., , p.71.
  53. « Bienvenue sur Rhône Médiéval », sur www.rhone-medieval.fr (consulté le ).
  54. Royer 1986, p. 42.
  55. a b c d e f et g Yvette Isnard, « Les dynasties seigneuriales d’Oraison », Chroniques de Haute-Provence, no 368,‎ , p.34.
  56. a et b Royer 1986, p. 50.
  57. a b c d e et f Royer 1986, p. 51.
  58. a b c d et e Isnard 2012, p. 35.
  59. Isnard 2012, p. 40.
  60. « Les dernières guerres de religion (1621-1629) | Musée virtuel du Protestantisme », sur www.museeprotestant.org (consulté le ).
  61. Édouard Baratier, « Les protestants en Provence » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, cartes 118 et 119 et commentaire.
  62. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 610.
  63. « La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 107.
  64. Michel Vovelle, « Les troubles de Provence en 1789 » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 154 et commentaire.
  65. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989, p.296-301.
  66. Alphand 1989, p. 308.
  67. Jean Barruol, Le Pays de Forcalquier, les Alpes de Lumière : Mane, 1971.
  68. Royer 1986, p. 142.
  69. Alphand 1989, p. 333.
  70. André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 170-174.
  71. Royer 1986, p. 81.
  72. Royer 1986, p. 61.
  73. Royer 1986, p. 62.
  74. Royer 1986, p. 64-65.
  75. Royer 1986, p. 65.
  76. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 69.
  77. « Les fêtes latines de Forcalquier et Gap ». In : Actes du Colloque international « Ginta latina et l’Europe d’aujourd’hui » des 10 et 11 décembre 2001, édition réalisée par E. Variot et A. Chircu, sous la direction de V. Rusu, Publications de l’Université de Provence Aix-en-Provence, 2002.
  78. Les fusillés pour l’exemple des Basses-Alpes, Fédération départementale des groupes de Libres Penseurs des Alpes-de-Haute-Provence, collection « Les cahiers de la Libre Pensée bas-alpine », no 2, p. 7-9.
  79. a et b Thérèse Dumont, « Compte-rendu de la soirée "1939-1945, L’internement en France des « Indésirables » : Le camp de Forcalquier », EOEP, publié le 18 janvier 2013.
  80. Royer 1986, p. 69.
  81. Royer 1991, p. 89.
  82. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
  83. Résultats de l’élection présidentielle en France sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 06/07/2010.
  84. Résultats de l’élection présidentielle 2002 dans les Alpes-de-Haute-Provence sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 06/07/2010.
  85. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  86. Résultats des élections présidentielles de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  87. Résultats des élections présidentielles de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  88. Résultats des élections présidentielles de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  89. Résultats des élections présidentielles de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  90. Résultats des élections législatives de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  91. Résultats des élections législatives de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  92. Résultats des élections législatives de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  93. Résultats des élections législatives de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  94. Résultats des élections législatives de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  95. Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  96. Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  97. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  98. Résultats des élections européennes de 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  99. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  100. Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  101. Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  102. Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  103. Résultats des élections cantonales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  104. Résultats des élections cantonales de 2011 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  105. Résultats des élections départementales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  106. Résultats des élections départementales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  107. Résultats des élections référendaires de 1992 sur le site PolitiqueMania.
  108. Résultats des élections référendaires de 2000 sur le site PolitiqueMania.
  109. Résultats des élections référendaires de 2005 sur le site PolitiqueMania.
  110. Préfecture du département des Alpes-de-Haute-Provence.
  111. Forcalquier sur le site de l'Insee. Consulté le 19/09/2009.
  112. « CCAS, Ville de Forcalquier », sur www.ville-forcalquier.fr (consulté le ).
  113. Parc naturel régional du Luberon, Carte prévisionnelle des communes adhérentes (2009-2020), 2009, consultée le 12 avril 2009.
  114. Liste des élus au conseil municipal en 2014 sur le site linternaute.com Consulté le 28/03/2014.
  115. Xavier Renou, « Stop à la pub grenello-compatible », La Mèche no 5, du 8 au 14 octobre 2010, p. 5.
  116. Xavier Cherica, « Forcalquier : interdire la pub, une excellente pub pour la ville ! », La Provence, 30 juillet 2009, consulté le 16 octobre 2010.
  117. [1]
  118. [2]
  119. Marie-Pierre Bourgeois, « Après son élection à la tête des républicains, Éric Ciotti enregistre plusieurs départs », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  120. « Annuaire des villes jumelées | AFCCRE », sur www.afccre.org (consulté le ).
  121. a b et c Ville de Forcalquier, écoles et collège.
  122. « Ecoles et collège, Ville de Forcalquier », sur www.ville-forcalquier.fr (consulté le ).
  123. « Enseignement & recherche | Minagri », sur agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  124. « uess », sur La route des saveurs et des senteurs (consulté le ).
  125. « Travaux de terrain : ENSG - L'école de la géomatique », sur www.ensg.eu (consulté le ).
  126. Témoin de publication association l'École Ouverte.
  127. « Site web l'Ecole Ouverte ».
  128. « Trouver un hôpital - Hopital.fr », sur etablissements.hopital.fr (consulté le ).
  129. « Laboratoires d'analyses médicales dans les Alpes de Haute-Provence », sur www.annuairesante.com (consulté le ).
  130. www.lexpress.fr classement des hôpitaux locaux français Consulté le 30/12/2009.
  131. http://www.3evie.com Maisons de retraite sur Forcalquier.
  132. Guide pratique 2009-2010 Pays de Forcalquier Montagne de Lure, office de tourisme intercommunal.
  133. Liste des médecins de Forcalquier sur l'annuaire du Conseil de l'Ordre consulté le 23/05/09.
  134. Liste des dentistes de Forcalquier sur l'annuaire du Conseil de l'Ordre consulté le 23/05/09.
  135. Liste des pharmaciens de Forcalquier sur l'annuaire du Conseil de l'Ordre consulté le 23/05/09.
  136. www.rotary-paysdeforcalquier-montagnedelure.org.
  137. a et b http://www.forcalquier.fr/maison-de-la-solidarite.html http://www.forcalquier.fr.
  138. http://catho04.cef.fr.
  139. Itinéraires
  140. Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.
  141. a et b « Associations sportives présentes sur Forcalquier », sur ville-forcalquier.fr (consulté le ).
  142. a b c d e et f (fr) [PDF]Étude de l'Insee sur la commune de Forcalquier (code 04088).
  143. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  144. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  145. Royer 1986, p. 275-276, de 1315 à 1698.
  146. Robert Niel, Le Roman des brigands dans les Basses-Alpes de 1789 à 1802, Impr. B. Vial (Digne-les-Bains), 2007. - 190 p, (ISBN 978-2-9530563-1-0), pour ceux de 1716 et 1760.
  147. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  148. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  149. Tableau de synthèse démographique sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 25/10/2009.
  150. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Forcalquier (04088) », (consulté le ).
  151. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Alpes-de-Haute-Provence (04) », (consulté le ).
  152. a et b Les comptes des communes et des groupements à fiscalité propre (cliquer sur « F », « FORCALQUIER », « FORCALQUIER (Budget principal seul) »).
  153. « Dette de Forcalquier (04300) en 2020 », sur Journal du Net (consulté le ).
  154. Finances locales 2020 sur la base Alize du ministère des Finances.
  155. Taxe d'habitation (y compris THLV) : 1 330 000  ; foncier bâti : 2 097 000  ; foncier non bâti : 74 000  ; foncier non bâti (taxe additionnelle) : 0 . Ensemble 3 501 000  (aucune cotisation foncière des entreprises n’a été recouvrée en 2019).
  156. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
  157. « Forcalquier (04088 - Commune) - Emploi, population active » [PDF], sur le site de l'Insee (consulté le ).
  158. « Alpes-de-Haute-Provence (04 - Département) - Emploi, population active » [PDF], sur le site de l'Insee (consulté le ).
  159. a et b « ACT4 - Population active de 15 ans ou plus ayant un emploi par sexe, catégorie socioprofessionnelle et secteur d'activité économique » [PDF], sur le site de l'Insee (consulté le ).
  160. Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152 p. (ISBN 2-263-01872-7)
    Collection EDF – La France contemporaine. p. 10 Forcalquier, Distilleries et domaines de Provence
    .
  161. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Laboratoires BEA, consultée le 28 septembre 2013.
  162. a b c et d « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  163. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Sita Sud, consultée le 28 septembre 2013.
  164. Distilleries et domaines de Provence | Distilleries de Provence, consulté le 28 septembre 2013.
  165. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Matériaux et bois alpins, consultée le 28 septembre 2013.
  166. Pierre Magnan, La Folie Forcalquier, Denoël, 1995, cité par Sylviane Chaumont-Gorius, Forcalquier (petit album découverte), association Connaissance de la Provence, 2003, p. 3.
  167. « INPN - Commune : Forcalquier - Résultat de la Recherche », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  168. a b et c Direction régionale de l'environnement, « Le cimetière », Inventaire départemental des sites classés, DIREN, publié en octobre 2003, consulté le 4 août 2012.
  169. Collier 1986, p. 389.
  170. : Le carillon de Forcalquier.
  171. Mise en valeur de la Citadelle de Forcalquier : Cahier des clauses particulières (CCP).
  172. Mise en valeur de la citadelle, Gestion des arbres 1.2 Abattage des sujets de haute-tige (37 sujets).
  173. Collier 1986, p. 445.
  174. Le patrimoine archéologique à Forcalquier : Zone archéologique de saisine sur les dossiers d'urbanisme.
  175. Collier 1986, p. 305.
  176. Collier 1986, p. 313.
  177. Collier 1986, p. 273.
  178. Notice no PM04000154, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche.
  179. Orgue de Forcalquier (1627-2000).
  180. Arrêté du 18 avril 1914, « Eglise Notre-Dame-du-Bourguet », notice no PA00080396, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 août 2008.
  181. Notice no PM04000878, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune.
  182. Notice no PM04000160, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : tribune d’orgue ; buffet d’orgue.
  183. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 p. (ISBN 2-7399-5004-7).
  184. Collier 1986, p. 165.
  185. Arrêté du 12 septembre 1968, « Couvent des Cordeliers (restes de l'ancien) », notice no PA00080395, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 août 2008.
  186. Selon Raymond Collier, ils datent des années suivant leur installation à Forcalquier, en 1630 ; Collier 1986, p. 235.
  187. Collier 1986, p. 186.
  188. Arrêté du 9 mars 1927,« Collège (ancien) », notice no PA00080394, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 août 2008.
  189. Collier 1986, p. 446.
  190. Collier 1986, p. 92.
  191. Royer 1986, p. 148.
  192. Arrêté du 6 mars 1979, « Chapelle Saint-Jean (restes) », notice no PA00080393, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 août 2008.
  193. Collier 1986, p. 170.
  194. M. B., « Notre-Dame de Fougères sonne à nouveau les heures », La Provence, 7 mars 2013, p. 8.
  195. Chapelle Notre-Dame-des-Fougères.
  196. Jacques Morel, Guides des Abbayes et des Prieurés : chartreuses, prieurés, couvents. Centre-Est & Sud-Est de la France, Éditions aux Arts, Paris, 1999. (ISBN 2-84010-034-7), p. 61.
  197. a et b « Patrimoine, Ville de Forcalquier », sur www.ville-forcalquier.fr (consulté le ).
  198. Robert Bailly, Chapelles de Provence : Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Vaucluse : Origines, Architecture, Croyances, Le-Coteau, Horvath, 1988, (ISBN 2-7171-0565-4), p. 15.
  199. Arrêté du 21 mai 1910, « Fontaine Saint-Michel », notice no PA00080397, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 août 2008.
  200. Royer 1986, p. 112.
  201. Royer 1986, p. 114.
  202. Collier 1986, p. 429.
  203. Collier 1986, p. 218.
  204. Arrêté du 14 octobre 1997, « Prieuré et chapelle Saint-Pancrace », notice no PA04000010, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 août 2008.
  205. Royer 1986, p. 92.
  206. Collier 1986, p. 355.
  207. Arrêté du 13 septembre 1988, « Hôtel d'Autane », notice no PA00080399, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 août 2008.
  208. Arrêté du 17 septembre 1943, « Maison Jean Rey », notice no PA00080400, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 août 2008.
  209. a et b Comtesse du Chaffaut, Gypseries en Haute-Provence : cheminées et escaliers (XVIe – XVIIe siècles), Turriers, Naturalia publications, (ISBN 2-909717-22-4), p. 52.
  210. Collier 1986, p. 362.
  211. Arrêté du 19 janvier 1999, « Hôtel », notice no PA04000018, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 août 2008.
  212. Le Pays de Forcalquier, Les Alpes de lumière, no 49, 1970-1971.
  213. Arrêté du 24 décembre 1980, « Hôtel Arnaud (ancien) », notice no PA00080398, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 30 août 2008.
  214. Collier 1986, p. 363.
  215. a et b Comtesse du Chaffaut 1995, p. 56.
  216. Collier 1986, p. 368.
  217. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p. 58.
  218. Collectif, Suivez le Guide, Le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur présente 200 Musées, Marseille, Office Régional de la Culture, 86 p.
    Forcalquier, musée municipal rénové en 1970, p. 31
  219. Collier 1986, p. 425.
  220. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p. 82-83.
  221. dont récemment un ancien conseiller municipal, « Forcalquier : Pierre Macina n’est plus », La Provence, 4 février 2013, p. 8.
  222. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p. 81.
  223. Christian Bromberger, Jacques Lacroix, Henri Raulin, volume Provence du Corpus de l'architecture rurale française, Berger-Levrault, 1990, monographie PR 25, pp. 302-305, en part. p. 304.
  224. Les cinq « cabanons pointus » de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) à travers les cartes postales anciennes, 30 août 2020.
  225. a et b Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
  226. Dominique Cureau, « Pays de Forcalquier et montagne de Lure : Dallas », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  227. croix occitane.
  228. Royer 1986, p. 263-268.
  229. no 21 du magazine Trait d'Union sur le site de la ville de Forcalquier.
  230. « L2TC.com - Sorry, no result », sur www.l2tc.com (consulté le ).
  231. Marie-Laure Pessemesse, « Vaucluse et Luberon : Terre du 7e art », Provence Luberon News, publié le 27 mars 2007, consulté le 22 septembre 2012.
  232. "Le Sang des Atrides" tourné dans la région de Forcalquier », Le Dauphiné Libéré.
  233. Maxime Lancestre, « Victor Lanoux cherche à percer "le Secret des Andrones" », La Provence, publié le 22 février 2012, consulté le 22 septembre 2012.
  234. Distillerie et domaines de Provence à Forcalquier.
  235. Gamme des Distillerie et domaines de Provence à Forcalquier.
  236. Spécialités gastronomiques de Forcalquier.

Voir aussi[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Forcalquier.

Bibliographie et sources[edit | edit source]

  • Sylviane Chaumont-Gorius, Forcalquier (petit album découverte), association Connaissance de la Provence, 2003, 67 pages.
  • (de) Castellane Adhémar à Forcalquier
  • Jean-Yves Royer, Forcalquier, auto-éd., , 408 p..
  • Jean-Yves Royer, Forcalquier (Le Temps Retrouvé, Équinoxe, .
  • Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007.
  • Dictionnaires Larousse et Petit Robert
  • La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année
  • Jean Barruol, Le Pays de Forcalquier, les Alpes de Lumière : Mane, 1971
  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
  • Forcalquier, Cité des quatre Reines, sur http://dignois.fr/Basses-Alpes/
  • Simonetta Greggio, La Provence, Ouest-France, 2009, 141 pages.
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : 2. Architecture médiévale (architecture religieuse romane) (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Forcalquier : Eglise et Couvent des Cordeliers : pp. 19 et 20
  • Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Age (IXe – XIIIe siècle). L’exemple de Forcalquier et de sa région, dans Bulletin du Centre d'études médiévales, Auxerre, 2013, no 17-2 (lire en ligne)
  • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p. (ISBN 2-906700-09-6)
    Forcalquier, p. 261, La Porte des Cordeliers et Carte no 14 Provence-Alpes-Côte d'azur
  • Publications sur chroniques-souterraines.fr/ :
  • Le patrimoine sur Forcalquier sur www.pop.culture.gouv.fr/
Lectures approfondies
  • Guy Barruol, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d’un territoire rural, Mane, Les Alpes de Lumière, 1990. (ISBN 978-2-906162-15-0)
  • Orville Castaire, Le Luberon, Ouest-France, 2007, 31 p.
  • Frère Christian Eugène, Cordeliers de Forcalquier, éditions Franciscaines.
  • Cyprien Bernard et Charles d'Autane, Forcalquier, son origine, ses rues, ses monuments, édition Paul Bernard, 1910.
  • Gabriel Blanc, Forcalquier et ses environs, imprimerie A. Reynaud, 1923.
  • Patrick Ollivier-Elliott, Pays de Lure, Forcalquier, Manosque et de Giono, Edisud.
  • Gabriel Conte, Le pays de Forcalquier son lac, sa mer (cinq itinéraires géologiques), éditions C'est-à-dire, 2010. (ISBN 978-2-9527564-4-0)

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]