Thorame-Basse

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Thorame-Basse
Thorame-Basse
Vue du village depuis la montagne de Cordoeil.
Blason de Thorame-Basse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Bruno Marie Thérèse Joseph Bichon
2020-2026
Code postal 04170
Code commune 04218
Démographie
Population
municipale
216 hab. (2021 en diminution de 2,26 % par rapport à 2015)
Densité 2,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 31″ nord, 6° 30′ 06″ est
Altitude Min. 985 m
Max. 2 395 m
Superficie 97,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
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Thorame-Basse
Liens
Site web thorame-basse.fr

Thorame-Basse (en provençal dialecte vivaro-alpin Torama Bassa) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Thoramians[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Thorame-Basse et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Thorame-Basse sont Prads-Haute-Bléone, Villars-Colmars, Beauvezer, Thorame-Haute, La Mure-Argens, Saint-André-les-Alpes, Lambruisse, Tartonne et Draix.

Le village de Thorame-Basse est situé à 1 145 m d’altitude[2].

Son point culminant se situe à 2 395 m, le point le plus bas est à 985 m dans la vallée de l'Issole.

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Hameaux[modifier | modifier le code]

La commune se compose de 5 villages principaux ; outre le chef-lieu, on trouve :

  • le Moustier, situé à mi-distance entre les deux Thorame ;
  • la Valette, au fond de la vallée de l'Issole ; le long de la Départementale 752 qui mène à ce village se trouve aussi la ferme isolée de la Moutière ;
  • Château-Garnier à proximité de la petite vallée de l'Estelle ;
  • la Bâtie, située le long de la vallée de l'Issole (lorsque la D2 rejoint la vallée en direction de Saint-André-les-Alpes).

Chacun de ces villages a sa propre chapelle ou église (lorsqu'elles étaient succursales de la paroisse de Thorame-Basse), et avait parfois son école comme la Valette.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, d’importants glaciers occupent les vallées supérieures de la commune. C’est notamment le cas de la vallée de l’Issole, avec trois glaciers naissant sous le col de Lachen, sous la montagne de Boules et entre le Peymian et le Raichas. Un autre naissait sous la montagne du Cheval Blanc. Les glaciers de Würm sont moins épais que ceux de Riss[7].

Sommets et cols[modifier | modifier le code]

Montagne du Cheval Blanc et hameau de Château Garnier.
  • Montagne du Cheval Blanc (2 323 m)
  • Sommet de Mourre Frey (2 287 m)
  • Petit Cordœil (1 780 m)
  • col piéton de la Séoune (1 387 m)
  • sommet du Piégut, immédiatement à proximité du village (1 288 m)

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 2 932 ha de bois et forêts[1].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

L'Issole, affluent du Verdon, prend sa source sur la commune. L'Estelle est un gros ruisseau qui se jette dans l'Issole.

La commune est traversée par plusieurs cours d'eau : l'Issole et ses affluents la Mastre et l'Estelle qui prennent leur source sur la commune.

Bien que située dans le pays du Haut Verdon, la commune n’est pas traversée par cette rivière qui passe à 5 km du chef-lieu.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • l'Issole, l'Estelle,
  • le riou Sec, le riou Tort, le riou Blanc, riou Maurel,
  • ravins de Favier, du riou de Séourne, de Merdèlique, de Rigaudrau, de la Moulière, de Fouranne.

Plan d'eau :

  • Une partie du lac artificiel des Sagnes à la limite de la commune avec Thorame-Haute est située sur la commune de Thorame-Basse ; celui-ci sert en partie à l'arrosage des champs agricoles situés à proximité.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 882 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles à 13 km à vol d'oiseau[10], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 033,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,2 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Thorame-Basse est une commune rurale[Note 2],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (26 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), prairies (1,1 %)[20].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La compétence urbanisme est assurée par la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière depuis sa création le , avec effet le . Thorame-Basse n'ayant pas de plan local d'urbanisme, le règlement national d'urbanisme s'applique[21].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

La commune de Thorame-Basse est également exposée à trois autres risques naturels[22] :

  • avalanche (mais ce risque ne figure pas dans le dossier départemental des risques naturels)[23] ;
  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : certains versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[24].

La commune de Thorame-Basse n’est exposée à aucun des risques d’origine technologiques recensés par la préfecture[23] ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[23], le Dicrim existe depuis 2016[25].

Les inondations peuvent être provoquées par plusieurs rivières, même petites. Ainsi, la place du hameau de la Valette était, jusqu’aux travaux de 2013, régulièrement ravagée par les eaux d’un petit torrent[26].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Allos-Colmars auquel appartient Thorame-Basse est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[27], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[22].

Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune, ayant atteint une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[28] :

  • le séisme du , avec une intensité ressentie de V et dont l’épicentre était situé à Thorame[29],
  • le séisme du , avec une intensité ressentie de V et dont l’épicentre était situé à Prads-Haute-Bléone[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de civitas Eturamina (cité d’Eturamina), cité en 442, est formé sur la racine préceltique *etur, et d’un suffixe préceltique, tous deux d’origine et de sens inconnus[31], qu’il est possible de rapprocher d’Etruria. Charles Rostaing, dans son Essai sur la toponymie de la Provence (1950), donne une autre explication, et considère comme probable que le toponyme soit plus ancien que les Gaulois[32].

Une autre hypothèse lui assigne comme origine Turris (racine Celto-Ligure) Amaéna (racine latine) littéralement « tour agréable », provenant sans doute à la fois de la position administrative romaine de Thorame, et de son site agréable : vallée perpendiculaire au Verdon, orientée est-ouest, son ensoleillement et la qualité du sol. Le terme de « turris » ne désigne pas seulement la tour au sens ou nous l'entendons aujourd'hui, mais plus généralement un lieu urbanisé pouvant remplir différentes fonctions[33].

Ce nom de civitas Eturamina cité au Ve siècle ne concerne toutefois que Thorame-Haute[34]. Thorame-Basse n’est citée en tant que telle qu’au XIe siècle, sous la forme de Toramina[35], qui devient « Toramena » (1109) ou « Thoramena ». Sur plusieurs cartes datant du XVIIe siècle, il est mentionné Thoramenes. Thorame est du genre féminin.

Il s'avère que le déterminant -Basse n'a pas été choisi en fonction de l'altitude, mais en fonction du rang social des deux villages voisins: Thorame-Haute était plus important administrativement parlant: ce fut le siège d'un évêché dès la fin de l'Antiquité et durant toute une partie du Haut Moyen Âge[36].

Histoire[modifier | modifier le code]

Archéologie[modifier | modifier le code]

La commune fait l'objet d'une « Zone archéologique de saisine des dossiers d'urbanisme », en vertu de l'arrêté préfectoral no 04218-2011, en date du [37].

Thorame : Antiquité et Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'histoire des "deux Thorame" se confond jusqu'à la scission du territoire d'Eturamina au Moyen Âge en deux communautés distinctes. La tribu des Eguiturii était peut-être installée dans la vallée de l’Issole, et donc à Thorame-Basse[38]. Au milieu du Ve siècle, un évêché est installé à Thorame, peut être sur la colline du Piégut (donc à Thorame-Basse)[39], dont l'évêché de Senez aurait pris la suite.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La localité de Thorame-Haute apparait distincte pour la première fois dans les chartes au début du XIIIe siècle (Toramina superioris), suivie de celle de Thorame-Basse (Thoramina inferior) : les deux communautés sont donc séparées à cette date[39],[40]. Ses premiers seigneurs connus sont les Piégut (XIIe-XIIIe siècles) ; leur succèdent les Féraud-Glandevès (XIVe-XVe siècles), les d’Oraison au XVIe siècle, puis les Jassaud jusqu’à la Révolution[35]. En 1342, la communauté de Thorame-Basse est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence[41].

Au début du deuxième millénaire, jusqu’au XIIIe siècle au moins, une communauté indépendante était installée sur la colline de Piégut. Son église dépendait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La communauté fournissait un service militaire aux comtes de Provence sous la forme d’un cavalier monté et équipé (redevance dite de la cavalcade)[40]. Une bastide (sous la forme d’une maison forte) appartenait aux Balbi à la Bâtie[40].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Les guerres de religion provoquent des dévastations (destruction de la tour de Piégut). En , une troupe protestante s’approchant du village, les habitants se réfugient dans le clocher qui était fortifié. Les protestants y mettent le siège, puis incendient l’église où meurent plusieurs habitants[40].

Si l'on en croit E. Bresc[42], le village de La Bâtie situé à l'entrée du goulet d'étranglement de la vallée de l'Issole (anciennement La Bastide) aurait été rattaché au XVIIIe siècle à Thorame-Basse. Il disposait de ses propres armes : D'azur, à une maison d'argent, essorée de gueules et ajourée de sable sur une terrasse de sinople.

En 1673, un habitant du village, Jean Monge, est assassiné[43].

La communauté dépendait de la viguerie de Colmars à la fin de l’Ancien Régime[40].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, les paysans prennent d’assaut le château et arrachent les carcans de la prison à l’été 1791[44]. La commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[45].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle la commune connaît un certain essor industriel grâce au tissage de la laine. Deux fabriques fonctionnent en 1841, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles[46] ; elles sont dirigées par Jean-Baptiste Arnaud et les associés Bonnet et Chauvin[47]. À elles deux, elles n’emploient jamais plus de dix ouvriers[48]. L’une était située au Moustier, l’autre à La Bâtie et utilisait la force motrice de l’Issole[49]. Elles cessent leur activité à la fin du XIXe siècle[50].

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. En 1827, le cadastre dit napoléonien de Thorame-Basse est achevé[51].

Comme de nombreuses communes du département, Thorame-Haute se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà quatre écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu, mais aussi à La Valette et aux hameaux de Château-Garnier et de La Bâtie[52]. En 1851, la loi Falloux impose l’ouverture d’une école de filles dans les communes de plus de 800 habitants, seuil que Thorame-Basse dépasse brièvement : la commune obéit à la loi, d’autant que la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants[53]. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de reconstruire trois de ses quatre écoles des villages : seule celle de La Valette est laissée en l’état[54].

En 1948 deux avions s'écrasent à peu d'intervalle sur la montagne du Cheval Blanc (voir l’article pour plus de détails) : un Douglas C-47 Dakota qui s'écrase fin janvier et fait 12 victimes civiles et militaires. Une croix est construite avec les restes de l'avion. Quelques jours plus tard, un autre avion, une Forteresse Boeing B-17 partie à la recherche du premier s'écrase au sommet de Tournon (sur Cheval Blanc) faisant 10 victimes et un survivant.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Thorame-Basse Blason
De sinople à la tour d'or bâtie au pied et à senestre d'un rocher d'argent mouvant de la pointe[55].
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Économie[modifier | modifier le code]

L’activité économique de la commune se partage entre l’agriculture pastorale et le tourisme.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Bière bio du Haut-Verdon.

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Chailan est un producteur et négociant en miel, qui emploie 5 personnes[56].

Commerces[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal, réuni le pour réélire le maire[TB 1], est composé de onze membres, dont trois adjoints[TB 2].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1977 F. Pougnet   agriculteur
1977   André Peyron   clerc de notaire
  1995 Paul Bonnet    
1995 Jean Kints ? puis UMP médecin militaire retraité
Boris Pougnet[57],[58] DVG agriculteur et maître brasseur

(réélu le [TB 1])
En cours
(au [TB 2])
Bruno [Marie Thérèse Joseph] Bichon   directeur d'établissement retraité

Budget et fiscalité 2020[modifier | modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[59] :

  • total des produits de fonctionnement : 360 000 , soit 1 570  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 271 000 , soit 1 186  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 87 000 , soit 379  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 147 000 , soit 643  par habitant.
  • endettement : 5 000 , soit 244  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 5,65 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 2,12 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 13,48 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 670 [60].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Thorame-Basse a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Haut-Verdon Val d'Allos ; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

En 2021, Thorame-Basse comptait 216 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour Thorame-Basse). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1768 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
938937897842797885894809795
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
787761808810735674655597615
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
572578531525504420393340315
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
298238187164134129146151200
2011 2016 2021 - - - - - -
220222216------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Évolution démographique avant 1765
1315 1471
145 feux95 feux
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer[35] et Expilly[63] pour l’Ancien Régime)

L’histoire démographique de Thorame-Basse, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période, étendue pour la commune, dure de 1800 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1861[64]. Le mouvement de recul ne s’arrête que tardivement, dans les années 1980. Depuis, la population s’est remis à croître.

Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Architecture civile et défensive[modifier | modifier le code]

La vallée de l’Issole, où est située Thorame-Basse, marque la limite sud des toits montagnards, qui étaient traditionnellement couverts de bardeaux[Col 1]. Ce type de couverture a largement été remplacé, dans la seconde moitié du XXe siècle, par les tôles (tôle ondulée, tôle plate, etc.). Une maison du village date de 1504, dont le linteau est soutenu par deux figures d’atlantes ou de caryatides, dont les traits sont usés et méconnaissables[Col 2].

La mairie est logée dans un bâtiment appelé « le château » : grande bâtisse carrée, il a deux étages aux fenêtres cintrées du côté de la campagne. Il remonte au XVIIIe siècle[Col 3].

La tour de Piégut se trouve sur une colline qui domine le village, et voisine avec Notre-Dame de Piégut : un chemin d’oratoires y conduit. La tour, aux salles voûtées d’ogives, doit dater du XIVe siècle[Col 4].

Art religieux[modifier | modifier le code]

  • L’église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens (1588[40]) : la nef de trois travées en berceau, aboutit dans une travée de chœur, au chevet plat. De chaque côté du chœur, se trouve une chapelle[Col 5]. La flèche du clocher est couverte de tuiles vernissées vertes, brunes, jaunes, comme le toit de la nef, où les tuiles dessinent un quadrillage[Col 6]. Dans le mobilier de l’église, se trouvent :
ornant le chœur, un vaste retable à trois pans. Au centre, se trouve une peinture de saint Pierre et l’ange ; sur les côtés, saint Pierre et saint Paul sont statufiés. Le tout, encadré de colonnes, de frises en bois sculpté, date de la fin XVIIe-début XVIIIe, et est classé au titre objet[Col 7],[65] ;
un tableau classé de la première moitié du XVIIe siècle représente la Crucifixion[Col 8],[66] ;
un autre retable représente la donation du rosaire[Col 9] ;
une armoire ornée de chutes de fruits de la fin du XVIIe siècle[Col 10],[67].
  • La chapelle Notre-Dame de Piégut, en haut du Piégut, est ornée sur sa façade d’une statue de la Vierge en marbre peint, du XVIe siècle, classée au titre objet à l’inventaire des monuments historiques[Col 11],[68].
  • L’église de la Nativité de Notre-Dame[40] à Château-Garnier est construite en 1859[Col 12], en remplacement de l’ancienne église Saint-Mathieu[40] ; on lui ajoute un clocher en 1870-1872. Bien qu’éloignée de 500 m à peine de la chapelle Saint-Thomas, on la construit pour faciliter l’accès des paroissiens en hiver. La nef compte deux travées voûtées d’arêtes, le chœur étant logé dans l’une d’elles, et une travée centrale sous coupole[Col 12]. Dans son mobilier, le tableau représentant saint Matthieu, daté de 1657, est classé au titre objet[69]. L'horloge est de 1891[70].
  • La chapelle Saint-Pierre au hameau du Moustier dépendait de la paroisse de Thorame-Basse[40].
  • La chapelle Saint-Thomas, au cimetière du hameau de Château-Garnier, date en partie du XIIe ou du XIIIe siècle : l’abside, classée monument historique[71] est de cette époque. Lors de la reconstruction de l’église en 1890, un mur la sépare du reste du bâtiment[Col 13]. En dehors de l’abside, l’église est composée d’un chœur à trois pans, couvert d’une demi-coupole, et d’une nef à deux travées. La chapelle se signale surtout par les fresques de ses voûtes, classées aux monuments historiques[72], [73], allant du XIIe au XVIe siècle[Col 14] : le Christ en majesté est assis sur un arc-en-ciel, accompagné du Soleil et de la Lune. Les quatre évangélistes datent des environs de 1550[Col 13]. Sur la façade, se trouve une statue de la Vierge à l’Enfant du XVIe siècle[Col 15].
  • La chapelle Sainte-Agathe, au hameau de la Bâtie, est construite en 1861[Col 16] sur l’emplacement d’une chapelle plus ancienne[40]. Elle compte trois travées voûtées d’arêtes, dont une pour le chœur, à chevet plat[Col 16]. Le calice en argent, orné par l’orfèvre d’une guirlande et des lettres IS, date du XVIIIe siècle ; il est classé[74].
  • La commune compte encore l’église de la Transfiguration de la Vierge (ou du Saint-Sauveur) à La Valette, qui a été une succursale de Thorame-Basse[40].
  • Fontaines et lavoirs

Activités et associations[modifier | modifier le code]

Festivités

Chaque année au début du mois d'août depuis 1903 a lieu la "Messe des bergers" à la cabane de Chalufy. Ce pèlerinage amène chaque année une foule nombreuse.

La Bâtie, Château Garnier et Thorame-Basse ont leur fête annuelle en été.

Équipements culturels et scientifiques

La commune possède un point-lecture informatisé (l'une des médiathèque du Pays A3V).

Un observatoire est en cours de construction sur la montagne du Cheval Blanc (2 326 m d'altitude) par l'association "A4", il s'agit d'un télescope automatique dirigeable à distance via Internet[75].

Associations
  • Culture et patrimoine créée en 1989 par Marcel Boyer et Michel Mané et l'Association restauration des intérieurs des églises de Thorame-Basse qui travaillent avec la municipalité sur des projets de rénovation du patrimoine.
  • le Foyer rural des deux thorame C.O.O.L. des Thorame[76].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

Cartes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

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  75. La montagne du Cheval Blanc, culminant à 2323 mètres dans les Alpes de Haute Provence, a été choisie pour les qualités de son ciel
  76. Foyer rural des deux Thorame c.o.o.l Mairie 04170 Thorame-Basse
  77. les personnalités au château De Jassaud