Cucuron

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Cucuron
Cucuron
Porte médiévale à Cucuron.
Blason de Cucuron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes Territoriale Sud-Luberon
Maire
Mandat
Philippe Egg
2020-2026
Code postal 84160
Code commune 84042
Démographie
Gentilé Cucuronnais, Cucuronnaises
Population
municipale
1 814 hab. (2021 en augmentation de 1,85 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 27″ nord, 5° 26′ 22″ est
Altitude 375 m
Min. 235 m
Max. 1 105 m
Superficie 32,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription de Vaucluse
Localisation
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Cucuron
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Cucuron
Liens
Site web http://mairie-cucuron.fr

Cucuron est une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Cucuronnais et les Cucuronnaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralité[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé au sud du massif du Luberon, et comprend sur sa majeure partie le versant nord de la vallée d'Aigues, incliné en pente douce vers le sud. Le point le plus élevé est situé au nord, à 1 040 m d'altitude, sur la crête du Luberon.

Le village proprement dit est situé sur une colline dominante, constituée de roche argilo-sableuse, qui culmine à 375 m. Il est entouré de coteaux de vignes et de cultures maraîchères, céréalières (champ de blé) ou de friches agricoles.

Des parcelles « en lamelles » peuvent constituer un héritage des domaines (villae) de l'époque gallo-romaine (deux d'entre elles ont été clairement identifiées et fouillées).

L'extrême sud du territoire fait partie de la plaine alluvionnaire de la Durance.

Localisation[modifier | modifier le code]

Situation de la commune.

Les villages les plus proches de Cucuron sont Ansouis (4,8 km), Vaugines (2,2 km) et Lourmarin (7,4 km).

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation de Cucuron par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :

Ville Marseille Montpellier Nice Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

53 km

(S)

127 km

(S-O)

147 km

(S-E)

226 km

(N)

322 km

(O)

495 km

(O)

564 km

(N-E)

615 km

(N)

669 km

(N-O)

731 km

(N-O)

784 km

(N)

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du périmètre de la réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité à des sites fossilifères exceptionnels.

L'altitude varie de 235 à 1 105 mètres.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Plusieurs cours d'eau irriguent la commune, dont les « torrents » du Vabre et de l'Ermitage (ce dernier irrigue le village)[2].

Catastrophes naturelles[modifier | modifier le code]

La commune a connu de 1982 à 1998 une inondation avec des coulées de boue, des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, ainsi qu'une grosse tempête, qui ont été reconnues catastrophes naturelles avec publication d'arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle publiés au Journal Officiel[3].

Type de catastrophe Début Fin Arrêté Parution au J.O.
Tempête
Inondations, coulées de boue et glissements de terrain
Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vaugines », sur la commune de Vaugines à 2 km à vol d'oiseau[6], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 742,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,7 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes castro Cucurone et castro Cucuro au XIe siècle, [in tertitorio] Cucuronis, [de] Cucurun au XIIe siècle, Cucuron à partir du XVIe siècle[réf. nécessaire].

Toponyme basé sur un thème pré-celtique *kuk (autrement *cūcc) « hauteur, promontoire » ou « hauteur arrondie », avec un double suffixe -ūr-o(ne)[11]. Cette racine pré-celtique *kuk se vérifie régionalement dans des dérivés romans avec le même sens ou un sens voisin : provençal cuco « meule », dans la région lyonnaise, un cuchon (avec un suffixe diminutif -on) désigne « un petit tas ». On trouve également kukkuru « pointe, hauteur » en sarde et cucca « tête » en sicilien, termes renforçant l'hypothèse d'une origine pré-celtique, puisque les langues celtiques n'ont jamais été parlées dans ces deux régions plus méridionales, et qu'en revanche, on possède de nombreuses traces toponymiques de langues pré-italiques, non indo-européennes, même si elles ne sont pas formellement attestées. La racine *kuk est présente également dans les Balkans et même au-delà en Asie. Sa forme affaiblie est tsuk, suk (juk- en basque) connue en occitan (suc) mais aussi en albanais (sukë) et même en hongrois (csucs)[12].

Cucuron se nomme en provençal Cucuron selon la norme classique ou Cucuroun selon la norme mistralienne.

La tradition locale attribue l'origine du nom du village à Jules César, comme nombre de communes provençales. Ce dernier, voyant les habitants du lieu courir, aurait prononcé la locution latine « cur currunt ? » (« Pourquoi courent-ils ? »). En fait Cucuron, sous des graphies diverses, est un toponyme fréquent dans la France méridionale, avec le sens de point culminant, monticule. De nombreux lieux-dits s'appellent ainsi, de même que diverses communes : Coucouron (Ardèche), Cuguron (Haute-Garonne), Cuqueron (Pyrénées-Atlantiques)[11].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site du village médiéval[13] était occupé dès le Néolithique (au lieu-dit le Castelas). Durant la protohistoire, il se trouve sur les territoires du peuple gaulois des Dexcivates, établis le long de la Durance, comme l'indiquent les sépultures des Conques.

Un établissement dans la plaine, au sud du village, date quant à lui de la période gallo-romaine : des villae y furent alors implantées, profitant des sols fertiles, avec plusieurs nécropoles et un mausolée (mausolée des Pourrières, daté du Ier siècle av. J.-C.).

La villa du Viély est une villa gallo-romaine qui a été fouillée sur la commune de Cucuron dans un secteur proche de Cabrières-d'Aigues. Les fouilles n'ont dégagé qu'une partie de la villa composée d'un segment de portique et de l'amorce de quelques pièces[14].

Ce fut suffisant pour mettre au jour un graffiti représentant un bateau de commerce maritime. Il fut identifié lors du remontage des panneaux d'enduits peints qui recouvraient les murs. Ce bâtiment avait été soigneusement gravé à la pointe sur un mètre carré. Le graffiti avait été réalisé sur un panneau d'enduit peint ocre rouge cerné par un cadre vert. Il est à noter qu'un second bateau apparaît sur quelques fragments. Ce dessin de très haute qualité, a été réalisé par un bon technicien qui a dû faire ses relevés à Massilia, situé à une quarantaine de kilomètres à vol d'oiseau[14].

Cucuron.

Au Moyen Âge, un castrum fut bâti sur la colline par la famille de Reillanne-Valence : le village actuel date au plus tôt du XIe siècle et est cité pour la première fois dans les sources sous le nom de castrum cucurone (en 1024). Ce dernier passe entre les mains de plusieurs familles de seigneurs : les Sabran au XIIe siècle, puis les Castillon et les Oraison en co-seigneurie et enfin les Bruni de La Tour-d'Aigues à la fin du XVIIIe siècle.

Parallèlement, un « consulat » est créé : le village est dès lors administré par des « consuls » qui détiennent la police et la basse justice.

Mairie du Trancat, bâtiment du XVIe siècle, aujourd'hui disparu.

Le fief de Cucuron relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Cucuron, lui est donnée. Il conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[15].

Durant le bas Moyen Âge, Cucuron héberge une communauté juive qui est officiellement expulsée en 1501. Il accueille également une minorité de Vaudois, après que ceux-ci ont repeuplé le Luberon à la fin du XVe siècle. En 1534, l'archevêque d'Aix-en-Provence fait exécuter une dizaine de ces personnes considérées comme hérétiques, dont des habitants de Cucuron.

Toutefois, au moment des guerres de religion, Cucuron demeure majoritairement catholique à la différence des villages qui l'entourent.

En 17201721, le village est durement touché par l'épidémie de peste qui se répand depuis Marseille.

Dépeuplé par la suite, il subit encore un important exode rural au XIXe siècle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Cucuron.

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[16]).

Lors du scrutin de 2008, le nouveau maire Roger Deranque a obtenu le second total de la liste unique avec 744 voix sur les 1 162 suffrages exprimés soit 64,03 % des voix.

La participation a été de 77,88 %[17].

Listes des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1975 mars 1989 Jean Jordan    
mars 1989 juin 1995 Robert Fauque    
juin 1995 mars 2001 Alain Gardon    
mars 2001 mars 2008 Gérard Livolsi    
mars 2008 mai 2020 Roger Deranque    
mai 2020 En cours Philippe Egg    
Les données manquantes sont à compléter.

Instances administratives et judiciaires[modifier | modifier le code]

Cucuron est une des neuf communes du canton de Cadenet qui totalise 17 278 habitants en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse. Cucuron fait partie du canton de Cadenet depuis 1801 après avoir été chef-lieu du canton de Cucuron de 1793 à 1801[18].

Cucuron fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud’homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[19].

Adhérente de la Communauté de communes des Portes du Luberon, la commune de Cadenet sera rattaché à la Communauté territoriale du Sud Luberon, à partir du [20].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[21].

Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[22].

La commune dispose d'une station d'épuration de 2700 Equivalent Habitants[23].

Fiscalité locale[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Cucuron en 2009[24]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 9,50 % 0,40 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 11,40 % 0,51 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 40,24 % 1,58 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 21,56 % 0,83 % 13 00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[25]).

Budget et fiscalité 2016[modifier | modifier le code]

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 558 000 , soit 846  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 328 000 , soit 721  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 514 000 , soit 279  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 518 000 , soit 281  par habitant ;
  • endettement : 1 192 000 , soit 647  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 18,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,40 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 42,19 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,64 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 33,25 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 289 [27].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cucuron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[28],[29],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,5 %), forêts (36 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), zones urbanisées (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Répartition des sols[modifier | modifier le code]

La répartition des sols de la commune est la suivante[34] (donnée pour un total de) :

Type d'occupation Pourcentage Superficie (en hectares)
Zones urbaines 2,58 % 83,84
Zones agricoles 56,62 % 1 839,04
Zones naturelles 40,71 % 1 322,42
Total 100 % 1 792,00

Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes (AOC côtes du luberon).

Logement[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

La population de Cucuron a dû rester relativement stable au cours de l'Histoire : le village qui comptait près d'un millier d'habitants au début du XIVe siècle en comptait près de 2000 à la veille de l'épidémie de peste de 17201721. La mortalité excessive causée par celle-ci entraîna toutefois un net recul de la population au XVIIIe siècle, recul qui fut aggravé aux XIXe et première moitié du XXe siècle avec l'exode rural.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

En 2021, la commune comptait 1 814 habitants[Note 3], en augmentation de 1,85 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0782 0152 0722 3732 2432 1872 0822 0532 028
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8901 7811 8031 6741 6361 5201 4801 3521 307
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2011 1481 0909649909559491 0291 013
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0331 1771 2061 4091 6241 7921 8141 8161 809
2017 2021 - - - - - - -
1 7661 814-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune possède une école primaire publique[38], les élèves sont ensuite affectés au collège Le Luberon à Cadenet[39], puis le lycée Val-de-Durance[40] à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas[41] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[42] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

Sports[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels de santé : médecins[43], pharmacie[44].

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique, Paroisse de Cucuron, Diocèse d'Avignon[45].

Économie[modifier | modifier le code]

De nombreux commerces ont pignon sur rue dans le village : une supérette, un bureau de tabac, un garage, trois boulangeries, une boucherie-charcuterie, une pharmacie, un cinéma, deux hôtels, plusieurs restaurants, bars, un salon de coiffure, boutiques diverses, agences immobilières.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Vignes[modifier | modifier le code]

La viticulture est l'activité dominante, produisant des vins luberon (AOC). Les cultures fruitières (cerise de conserve, raisin de table, melons) et les cultures maraîchères sont également présentes sur le territoire de la commune.

Le village possède plusieurs coopératives : une coopérative de cerises de conserve, une coopérative agricole de blé et céréales, une coopérative vinicole, ainsi que deux moulins à huile qui ouvrent leurs portes aux récoltants vers la mi-novembre auxquels sont associées des boutiques de produits du terroir ouvertes toute l'année. Certains exploitants ont mis en place leur propre réseau de commercialisation, notamment pour les vins AOC Luberon. De plus, un élevage caprin commercialise directement sa production de fromages (vente à la ferme).

Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[46].

Comme sur le reste des terroirs environnants, l'oléiculture tend aujourd'hui à se développer.

Pomme de terre[modifier | modifier le code]

En 2008, la confrérie de la pomme de terre de Pertuis[47] est créée. Au dernier recensement de l'agriculture, en 1979, 111 hectares de pomme de terre étaient cultivés ici et Pertuis fournissait plus de 10 % de la production de Vaucluse[48]. Et le , la pomme de terre de pertuis devient une marque[49] des cantons de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles.

La route gourmande de la pomme de terre de Pertuis parcourt tout le bassin de production de la pomme de terre de Pertuis : le pays d'Aix en Provence, le Luberon et la vallée de la Durance[50].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[51].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et sites[modifier | modifier le code]

L'église de Notre-Dame-de-Beaulieu.
La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir.
Le jardin à la française contemporain du Pavillon de Galon.
Musée Marc-Deydier, salle des outils agricoles.

Patrimoine religieux :

Cette église abrite un orgue historique[55], construit entre 1786 et 1788 par Pierre Duges (à partir d’un orgue beaucoup plus ancien (1614) dû à Pierre Marchand) et restauré entre 1975 et 1983 par Patrice Bellet[56].
Les cloches sont de 1767-1837 et 1881[57],[58],[59].
  • Église Saint-Michel de Cucuron. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[60].
  • Prieuré Saint-Victor, Saint-Victoret[61].
  • Prieuré Saint-Cyr[62].
  • Couvent de servites dit Notre-Dame-de-l'Annonciade[63].
  • Chapelles :
    • Chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir (premier art roman)[64]. Autrement appelée l'Ermitage[65]. D’abord petit sanctuaire de pèlerinage, annexe de la paroisse, citée dans quelques testaments à partir de 1292, il ne reste de la chapelle romane que le cul de four et la dernière travée transformés plus tard en habitation. Au début du XVIIe siècle, elle est entretenue par une confrérie qui y fit construire un clocher en 1602, un ermitage en 1613 et une nouvelle nef entre 1614 et 1620. La chapelle devint propriété communale après la Révolution et restaurée en 1957, puis de nouveau au milieu des années 1970 jusqu'à nos jours.
    • Chapelle Sainte-Anne[66].
    • Chapelle de Pénitents Blancs[67].
    • Chapelle Saint-Vincent[68].
    • Chapelle Notre-Dame-de-Ribes[69].
  • Monuments commémoratifs :
    • Monument aux morts[70],
    • Plaque commémorative[71].

Patrimoine agricole :

Patrimoine civil :

Vie locale[modifier | modifier le code]

La commune rurale de Cucuron fait partie du parc naturel régional du Luberon. Elle est équipée de l'Internet haut débit depuis janvier 2005.

Le marché se tient le mardi.

Le Mai de Sainte Tulle en 1906.

Quatre marchés nocturnes sont organisés chaque année entre le mois de juillet et d'août autour de l'étang (généralement les deux derniers vendredis de juillet et les deux premiers d'août).

  • La fête de Sainte Tulle, ou de la Piboule, a lieu le premier samedi après le 21 mai : l'« arbre de mai », un peuplier (une piboule en provençal), est transporté à dos d'hommes à travers le village et dressé devant l'église.
Cette tradition commémore le vœu fait par les Cucuronnais en 1720 à leur sainte patronne d'aller en procession, chaque année, planter une piboule (peuplier) devant l'église si l'épidémie de peste[94] prenait fin.

Expression populaire[modifier | modifier le code]

Dans le langage courant du Midi, l'expression Cucuron-les-Olivettes désigne un lieu éloigné, dénué d'intérêt ou lieu n'existant pas.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Cucuron

Les armes peuvent se blasonner ainsi[96] :

De gueules à la tour d'argent, ouverte et ajourée du champ, accostée de deux sauvages de profil affrontés du même, qui la tiennent, celui de dextre de sa main dextre, celui de senestre de sa main senestre, l'autre main tenant une massue.

Devise : cucurrunt sed vixerunt (ils ont couru mais ils ont vaincu)

Cinématographie[modifier | modifier le code]

Des films ont été tournés en partie dans le village :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. L'eau dans la commune
  3. « Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la Direction générale de la prévention des risques / Ministère du Développement Durable en partenariat avec Réseau Ideal, Sciences Frontières Production et l´Institut francais des formateurs risques majeurs éducation, .
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  44. Pharmacie
  45. Paroisse de Cucuron
  46. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
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  57. Notice no IM84000061, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche 2
  58. Notice no IM84000059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche dite de sainte Tulle (dédicace)
  59. Notice no IM84000060, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche 1
  60. « Eglise paroissiale Saint-Michel », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
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  64. « Chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir », notice no IA00057792, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. Chapelle de l'ermitage à Cucuron
  66. « Chapelle Sainte-Anne », notice no IA00057755, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « Chapelle de Pénitents Blancs », notice no IA00057756, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « Chapelle Saint-Vincent », notice no IA00057800, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Chapelle Notre-Dame-de-Ribes », notice no IA00057795, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
  71. Plaque commémorative dans l'église
  72. « 1er lavoir », notice no IA00057763, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. « 1ère fontaine », notice no IA00057760, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. « 2e fontaine », notice no IA00057761, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. « 2e lavoir », notice no IA00057764, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. « 3e fontaine », notice no IA00057762, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. « 3e lavoir », notice no IA00057765, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. « Colombier », notice no IA00057791, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  79. « Glacière », notice no IA00057784, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. « Coopérative vinicole dite Coopérative Vinicole des Hauts Coteaux du Luberon », notice no IA00057789, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. « Coopérative fruitière dite Coopérative Agricole le Bigarreau », notice no IA00057788, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  82. « Coopérative Agricole (Coopérative Céréalière) », notice no IA00057790, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  83. « Bassin de l'Etang », notice no IA00057759, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  84. « Fortification d'agglomération », notice no IA00057752, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. « Enceinte médiévale », notice no PA00082036, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. « Beffroi, Horloge Publique », notice no IA00057758, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. Notice no IM84000001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche du beffroi
  88. « Château fort », notice no IA00057766, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. « Maison dite maison Générat ou maison des Consuls », notice no PA00082038, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. « hôtel de Bouliers, actuellement musée Marc Deydier », notice no IA00057783, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. Cinéma Le Cigalon Salle Art & Essai
  92. « Maison dite le Pavillon », notice no IA00057793, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  93. Le Pavillon de Galon (5 ha)
  94. Elle est aussi honorée comme sainte anti-pesteuse à Cucuron
  95. « Vaucluse : ses dessins ont servi aux décors du jeu vidéo "Assassin's Creed Origins" », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  96. Portes du Lubéron : Cucuron, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
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  • Michel Fixot et Jean-Pierre Pelletier, « Une forme originale de fortification médiévale provençale : le castelas de Cucuron (Vaucluse) », Archéologie médiévale, no 13,‎ , p. 89-115 (lire en ligne)
  • André Muller, Marc Deydier 1845-1920, impr. Réjou (ISBN 978-2-912244-09-3 et 2-912244-09-9).
  • Linda Tallah, Le Luberon et pays d'Apt 84/2, Paris, Inscriptions et belles lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 431 p. (ISBN 2-87754-085-5).
  • René Volot, Le mai de Sainte-Tulle, histoire et traditions en Luberon, Saint-Martin de la Brasque, CLC éditions, , 111 p. (ISBN 2-84659-017-6).
  • Jean-Pierre Muret, Cucuron, 2000 ans d'histoire, Editions Pour Le Luberon, .
  • Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, Pays d'Aigues, Aix-en-Provence, Édisud, , 285 p. (ISBN 978-2-7449-0764-7)
  • Bruno-Noël Pizzolato, « L'église Notre-Dame-de-Beaulieu et le village de Cucuron », dans Congrès archéologique de France. 143e session. Le pays d'Aix. 1985, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 154-166
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Cucuron, pp. 397-398
  • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 158 p. (ISBN 2-906700-09-6)
    Cucuron, pp. 445-446, et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Cucuron, p. 83
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]