Allons (Alpes-de-Haute-Provence)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Allons
Allons (Alpes-de-Haute-Provence)
L'église.
Blason de Allons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Christophe Iacobbi
2020-2026
Code postal 04170
Code commune 04005
Démographie
Gentilé Allonsais
Population
municipale
123 hab. (2021 en diminution de 20,13 % par rapport à 2015)
Densité 2,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 42″ nord, 6° 35′ 45″ est
Altitude Min. 951 m
Max. 1 992 m
Superficie 41,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Allons
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Allons
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Allons
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Allons

Allons /alõs/ est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

Allons et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La commune d'Allons occupe un territoire principalement situé dans la petite vallée de l'Ivoire, affluent du Verdon, à l’écart de la route principale de la vallée du Verdon. On peut observer deux fermetures naturelles du site, l'une au niveau de Vauclause qui correspond à la limite de la commune au niveau de la vallée du Verdon, l'autre immédiatement située à la sortie du village où on distingue des restes de fortification.

Allons est une des 46 communes adhérentes du parc naturel régional du Verdon.

Le village est situé à 1 073 m d’altitude[1].

Les communes limitrophes d’Allons sont Thorame-Haute, Méailles, Le Fugeret, Annot, Vergons, Angles, Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

  • crête de Puy de Rent (1 996 m) ; le Puy (1 820 m) ; Basse d’Allons (1 493 m)
  • le Roncheret (1 617 m) ; le Puel (1 532 m) ; le col de l’Iscle (1 394 m) ; sommet de Montagnone (1 775 m)
  • crête de Chamatte ; Basse d’Angles ; crête des Serres, 1 778 m au Serre Gros

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Allons est traversé par l'Ivoire (affluent du Verdon, lui-même affluent de la Durance)[2], rivière de 165,9 km affluent de la Durance, ainsi que par plusieurs ruisseaux et torrents.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

  • torrents la Sasse, l'Ivoire,
  • ravins de Défens, de Pra Chiriei, de Barbette, des Combes, de Saint-Domnin.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 973 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 033,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,2 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 2 266 ha de bois et forêts, soit plus de la moitié de la superficie[11].

Flore[modifier | modifier le code]

La commune correspond à un bassin versant orienté est-ouest, avec donc un grand ubac et un grand adret.

Sur l'ubac, se trouve une pinède[12]. Une forêt de hêtres pousse à côté du village[12]. Une ripisylve abondante en saules pousse le long de l'Ivoire[12].

Transports[modifier | modifier le code]

Un arrêt facultatif du train des Pignes est partagé entre la commune d’Allons et celle d’Argens[13].

En voiture, l’accès se fait uniquement par la route départementale 52, embranchement de la RD 955.

Hameaux[modifier | modifier le code]

La Moûtière ; la Forêt.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Castellane auquel appartient Allons est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[14], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[15]. La commune d’Allons est également exposée à trois autres risques naturels[15]:

  • feu de forêt,
  • inondation, de façon marginale dans la vallée,
  • mouvement de terrain : la commune est concernée par un aléa moyen à fort sur le versant situé au-dessus de Vauclause, dans la vallée du Verdon[16],
  • et avalanche.

La commune d’Allons n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[17] et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[17] ; le Dicrim existe depuis 2011[18].

La commune a été l’objet d’un seul arrêté de catastrophe naturelle, en 1994 pour des inondations et coulées de boue[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1113 (sous la forme Alonz). Ce toponyme s’est formé sur un nom propre germanique, Alonius, selon Ernest Nègre[19]. Charles Rostaing et les Fénié avancent que le nom s’est formé sur la racine orographique (en rapport avec la montagne) Al- (qui entre dans la composition d’alpe)[20],[21]. Cette racine est probablement antérieure aux Gaulois[22].

Allonh en occitan.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un oppidum occupait le site du Castellas à l’âge du fer[23]. Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont Allons dépendait au Haut-Empire : Eturamina (Thorame), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés[24].

Une statue de bronze datant de l’Antiquité a été retrouvée sur la commune (actuellement perdue)[25].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Il est possible que la chapelle Saint-Domnin, à la Moûtière, ait été construite à l’emplacement occupé par la communauté d’Allons au Haut-Moyen Âge, en lien avec un premier monastère. Sur le versant opposé se trouvent plusieurs toponymes les Villas qui renforcent cette hypothèse[23]. Le site de Haut-Ville, en fond de vallée, peut être contemporain[23].

En 1072, Pons Sylvain (Pontius Silvanus) est propriétaire du domaine et donc d’une partie importante, si ce n’est de toute la vallée. Il fait don de terres à l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui y établit à la fin du XIe-début du XIIe siècle, un prieuré, Saint-Martin. Le village d’Allons se crée peu après, autour d’une nouvelle église elle aussi sous la titulature de saint Martin, et le prieuré est abandonné au XIIIe siècle[23].

Le fief appartient d’abord aux évêques de Senez, puis à l’abbaye Saint-Victor de Marseille[26].

La communauté d’Allons relevait de la viguerie de Castellane[23],[12]. On trouve dans le village trois bâtisses connues pour avoir abrité différentes familles nobles, parmi lesquelles les de Requiston et les de Richery, coseigneurs[12], les Villeneuve, les Disdier d' Allons avec Louis Disdier, seigneur d' Allons (1535-1593) qui fût aussi gouverneur de Serres (Hautes-Alpes) et les d’Autane, derniers seigneurs du fief de 1757 à la Révolution française[12]. Ces bâtisses sont assimilées à des châteaux, le plus imposant d'entre eux est celui des d’Autane implanté sur la place du même nom ; il surprend par ses dimensions importantes et son style du XVIIe siècle peu commun dans la région. Depuis la Révolution le château est partagé entre plusieurs propriétaires, et plusieurs transformations ont été effectuées notamment au niveau de la toiture. Les seigneurs les plus importants étaient les Requiston[1].

En 1390, Raymond de Turenne fait le siège du château de Vauclause.

L'histoire d'Allons est aussi liée à celle de Vauclause, cet éperon rocheux qui surplombe l'entrée dans la vallée de l'Ivoire. Au Moyen Âge, une communauté s’y était installée, près d’un château-fort dont il ne reste que quelques pans de murs. Cette communauté comptait douze feux en 1315[26] et n’avait aucune église[23]. Elle est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle d’Allons[26]. Le fief de Vauclause était distinct de celui d'Allons, et le resta jusqu'à la Révolution[12]. Aujourd'hui on y trouve une ferme de grandes dimensions qui fait l'objet de travaux de restauration.

De la fin du Moyen Âge à la Révolution française[modifier | modifier le code]

En 1745, les habitants se révoltent contre une demande de l’évêque de Senez, qui fait enlever le buste de saint Domnin, patron de l’église paroissiale mais dont le culte est jugé dépassé, voire trop proche de rites païens. La résistance villageoise provoque un déplacement de l’évêque, Mgr de Vocance, qui est bousculé, ses vêtements déchirés. Devant la menace d’intervention militaire, les habitants font mine de céder, mais en fait cachent le buste et continuent leurs dévotions[27].

Depuis la Révolution française[modifier | modifier le code]

Il y avait deux moulins dans la commune, sur le Verdon et sur l'Ivoire aux abords du village[12].

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que le cadastre dit napoléonien d’Allons est achevé[28].

Comme de nombreuses communes du département, celle d’Allons se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, l’école installée au chef-lieu dispense une instruction primaire aux garçons[29]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[30], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Allons[31]. La commune profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[32], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[33].

Au XXe siècle, l'économie agricole de polyculture vivrière évolue vers une spécialisation dans la lavande, qui est transformée sur place dans trois distilleries. Le moulin du Verdon est transformé en scierie. Ces activités sont aujourd'hui abandonnées[12].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Allons (Alpes-de-Haute-Provence) Blason
De gueules à un château donjonné de trois tours d’or maçonnées de sable[34],[35].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Simon Galfard[36] Résistant Ancien Résistant, se présente sous cette étiquette.
         
1983 (?) 2014 Élie Galfard[37],[38],[39] PS[40]  
avril 2014 En cours
(au 16 avril 2014)
Christophe Iacobbi[41] DVG Fonctionnaire, président du conseil d'administration de l'Ircantec à compter d'avril 2021[42].
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Allons a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Moyen Verdon ; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Allons est une commune rurale[Note 2],[43]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[44],[45]. La commune est en outre hors attraction des villes[46],[47].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), prairies (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[48].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[49].

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Allons en 2009[50],[51]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 10,00 % 0,88 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 15,50 % 2,53 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 40,05 % 3,33 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 16,47 % 2,11 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale).

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014[52].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont nommés les Allonsais[11].

En 2021, la commune d’Allons comptait 123 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018 pour Allons). Les autres chiffres sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
359330350359467488517466408
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
378355340315284292277272214
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
195173194187179176163145112
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
96616465627381120131
2013 2018 2021 - - - - - -
145138123------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Évolution démographique avant 1765
1315 1471
89 feux19 feux
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[26])
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Les seuls emplois sur la commune sont trois agriculteurs et deux entreprises de maçonnerie, plus un camping au bord du Verdon et un bar qui ouvrent en période estivale. La plus grande partie de la population active travaille à l'extérieur de la commune et pour certains à Digne-les-Bains[55].

Il y a 4 éleveurs ovins sur la commune. Une entreprise de maçonnerie et un auto-entrepreneur.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les établissements d'enseignement les plus proches[56] :

  • écoles maternelles : Thorame-Haute, Senez ;
  • écoles primaires : Braux, Thorame-Haute, Senez ;
  • collèges à Annot, Saint-André-les-Alpes.

Sports[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Des médecins de garde sont joignables à : Oraison, Manosque, Sisteron, Digne-les-Bains, Gréoux-les-Bains, Riez[57].

Les pharmacies les plus proches sont à Annot et Saint-André-les-Alpes[58].

Vie locale[modifier | modifier le code]

Une association locale dénommée les « estubés-Allons » organise des animations tout au long de l'année.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique, paroisse (Allons, Saint-Martin), diocèse de Digne-les-Bains, Riez et Sisteron[59].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

À Vauclause, les restes du château sont appelés la Tour Sarrazine[12].

  • La commune compte plusieurs chapelles : chapelle Saint-Martin (en ruines)[60] ; chapelle Saint-Domnin, sur l’Ivoire, et plusieurs demeures seigneuriales, parfois qualifiées de châteaux[61] :
    • trois dans le village ;
    • une à Vauclause, en ruines ;
    • une à la Moutière.
  • L’église Saint-Martin, paroissiale[62],[63], compte un mobilier intéressant, dont plusieurs objets ont fait l’objet d’une inscription à l’inventaire au titre des monuments historiques :
    • un buste-reliquaire de saint Dommin, premier évêque de Digne, en bois sculpté et doré, placé sur des brancards de procession[64] et sauvé de la destruction en 1745[27] ;
    • un ostensoir en forme de soleil, en argent repoussé et ciselé, de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe[65] ;
    • un calice doré, de la deuxième moitié du XIXe siècle[66], et un calice d’argent richement orné, signé Dejean[67], du milieu du XIXe siècle ;
    • les saints Dommin et Martin admirant le Sacré-Cœur, tableau d’avant 1858[68] ;
    • de petites statues, de saint Joseph, datée de 1856[69], et une Vierge à l’Enfant, de 1881[70].
  • Plusieurs tableaux peints par Fidèle Patritti se trouvent dans l’église et sont aussi classés :
    • une Résurrection (1851)[71] ;
    • une Annonciation, d’avant 1858[72] (hauteur : 145 cm ; largeur : 117 cm) de composition classique, avec la Vierge agenouillée, soumise et sereine, baignant dans un rai de lumière qui descend du Ciel. Face à elle, l’archange Gabriel lui porte le message divin[73]. ;
    • une Donation du Rosaire (1851)[74].
  • L'ancien four communal a été inauguré en 2009 après avoir été rénové dans la rue du Four[75].
  • Le monument aux morts[76].
  • Des oratoires et croix de chemin[77].
  • Des fontaines-lavoirs :
    • Fontaine lavoir 1927[78].
    • Fontaine lavoir lieu-dit la Moutière[79].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 p. (ISBN 2-7399-5004-7).
  2. Fiche du Verdon sur le site du Sandre
  3. L'eau dans la commune
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Allons et Méailles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. a et b Roger Brunet, « Canton de Saint-André-les-Alpese », sur Le Trésor des régions (consulté le ).
  12. a b c d e f g h i et j Laurent Alexeï, « Présentation de la commune d'Allons », base Mérimée, publié le 14 juin 2008, mis à jour le 22 juillet 2011, consulté le 27 juin 2012
  13. Chemins de fer de Provence, Horaires Nice - Annot- Digne-les-Bains, consulté le 22 juin 2012
  14. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence,, , p.39.
  15. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 25 juin 2012
  16. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  17. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 95.
  18. Dicrim d’Allons, base Dicrim, consultée le 25 juin 2011
  19. Ernest Nègre, Toponymie globale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume II : Formations non-romanes ; formations dialectales. Notice 14291, p 826
  20. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints, (1re éd. 1950), p.43.
  21. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 17.
  22. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 11 et commentaire.
  23. a b c d e et f Daniel Thiery, « Allons », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 12 décembre 2010, mis à jour le 15 décembre 2010, consulté le 25 juin 2012
  24. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22-23
  25. Collier 1986.
  26. a b c et d Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 159.
  27. a et b Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 753-754
  28. Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe-XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, . Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013 (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
  29. Jean-Christophe Labadie (dir.), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p.9.
  30. Labadie 2013, p. 16.
  31. Labadie 2013, p. 18.
  32. Labadie 2013, p. 11.
  33. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
  34. Banque du Blason
  35. Dominique Cureau, « Moyen Verdon 2. : Allons », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  36. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
  37. Élie Galfard est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de François Mitterrand (PS) à l’élection présidentielle de 1988, cf. Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1988, pages 4792, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
  38. Élie Galfard est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Daniel Gluckstein à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
  39. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, D’Aiglun à Braux (liste 1), consulté le 6 mars 2013
  40. Annuaire des Mairies des Alpes-de-Haute-Provence 2006-2007
  41. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « De Aiglun à Braux (liste 1) », Les communes du département, consultée le 16 avril 2014.
  42. site de l'Ircantec consulté le 22 avril 2021.
  43. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  44. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  45. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  46. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  47. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  48. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  49. Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon
  50. « Impôts locaux à Allons », sur taxe.com.
  51. Données Individuelles Budget principal seul : les comptes de la commune de 2000 à 2016
  52. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  55. Parc naturel du Verdon, « La vie est une chance, saisis-là », Par nature : lettre du Parc naturel régional du Verdon, no 23, Hiver 2008/2009
  56. Les établissements d'enseignements les plus proches
  57. Liste des médecins de garde dans Alpes-de-Haute-Provence
  58. Pharmacies
  59. Paroisse (Allons, Saint Martin)
  60. Vestiges du passé A) Tour Saint Martin dit Tour des templiers et sa chapelle attenante – Village d’Allons
  61. Collier 1986, p. 274.
  62. Église paroissiale Saint-Martin
  63. Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence
  64. Notice no PM04000893, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture buste-reliquaire : Saint Domnin
  65. Notice no PM04002543, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture ostensoir
  66. Notice no PM04002544, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture calice
  67. Notice no PM04002545, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture calice signé Dejean
  68. Notice no PM04002542, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture tableau : Saint Martin et saint Domnin
  69. Notice no PM04002541, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture statue : Saint Joseph
  70. Arrêté du 30 janvier 1989, Notice no 04001222, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 31 août 2008
  71. Notice no PM04002536, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture tableau : Résurrection
  72. Notice no PM04002537, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture tableau : Annonciation
  73. Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, (ISBN 978-2-86004014-3), p. 8.
  74. Notice no PM04002538, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture tableau : Donation du rosaire
  75. Four à pain
  76. Monument aux Morts
  77. « oratoires et croix de chemin d'Allons », notice no IA04000412, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  78. « fontaine ; lavoir », notice no IA04000409, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  79. « Fontaine lavoir Moutière (la) », notice no IA04000407, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  80. Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 153.
  81. Charles-Alexandre de Richery (16 mai 1823 - transféré le 8 février 1829 à l’archevêché d’Aix-Arles-Embrun)
  82. Almanach du clergé de France pour l'année 1828, Guyot et Scribe éditeurs, Paris, 1828, p. 222