Les Mées (Alpes-de-Haute-Provence)

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Les Mées
Les Mées (Alpes-de-Haute-Provence)
Village des Mées.
Blason de Les Mées
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Frédéric Puech
2020-2026
Code postal 04190
Code commune 04116
Démographie
Gentilé Méens
Population
municipale
3 884 hab. (2021 en augmentation de 6 % par rapport à 2015)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 01′ 50″ nord, 5° 58′ 38″ est
Altitude Min. 348 m
Max. 824 m
Superficie 65,4 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Oraison
Législatives Première circonscription
Localisation
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Les Mées
Liens
Site web les-mees.fr

Les Mées (prononcer [le me] ou [le mɛs]), en provençal Lei Mèas, est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Méens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Les Mées et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Localisation[modifier | modifier le code]

Les Mées est une commune située dans la vallée de la Durance, en rive gauche, entre Sisteron et Manosque.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes des Mées sont situées dans trois cantons :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 6 540 hectares ; son altitude varie entre 348 et 824 mètres[2]. Le bourg est situé à 410 m d’altitude[1].

La commune s’étend sur la vallée de la Durance et le rebord occidental du plateau de Valensole, dont le poudingue forme les curieuses formations géologiques appelées Pénitents.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la Durance.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 714,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 2 616 ha de bois et forêts, soit 40 % de sa superficie[1].

Le moustique tigre, probablement apporté involontairement par des touristes en voiture, est présent aux Mées. Il est susceptible de transmettre la dengue et le chikungunya[10].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton des Mées est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[ddrm 1], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[11]. La commune des Mées est également exposée à trois autres risques naturels[11] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de la Durance) ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[ddrm 2].

La commune des Mées est de plus exposée à plusieurs risques d’origine technologique :

  • celui de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion ;
  • celui de transport de matières dangereuses, par route et par canalisations[ddrm 3] ;
    • la départementale RD 4 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[ddrm 4] ;
    • le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[ddrm 5] ;
  • le risque industriel : la commune est menacée par les accidents qui surviennent à l’usine Arkema de Saint-Auban, classée Seveso seuil haut[ddrm 6].

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation et de mouvement de terrain[ddrm 3] et le Dicrim existe depuis 2010[12]. De plus, la commune est incluse dans le périmètre du plan particulier d'intervention de l’usine Arkema[ddrm 3].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue, en 1990 et 1994[11]. Un seul des tremblements de terre ressentis dans la commune atteint une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). C’est celui du 22 octobre 1963, dont l’épicentre était situé à Malijai[13],[14].

Le , un des « Pénitents » de la commune, un de ces grands rochers de 3 000 m3 environ qui surplombent le village s'est effondré, selon la préfecture qui met en avant les conditions météorologiques très défavorables des derniers jours, une partie du terrain est devenu instable. L'incident est survenu vers 16 h 15 faisant au moins deux blessés et a provoqué la destruction de trois maisons et deux autres sont susceptibles d'avoir été endommagées. Une importante rupture de gaz et d'électricité a été provoquée par l'éboulement. La préfecture évoque une cinquantaine de sapeurs-pompiers mobilisés avec des maîtres-chien. Les opérations de secours sont menées en concertation avec les services de RTM (restauration des terrains en montagne) ainsi que les équipes de GRDF et d'Enedis[15],[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Les Mées est une commune rurale[Note 2],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine des Mées, une unité urbaine monocommunale[20] de 3 735 habitants en 2017, constituant une ville isolée[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), terres arables (25 %), cultures permanentes (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %), zones urbanisées (2,9 %)[25].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Cette commune comporte de nombreux hameaux et lieux-dits, dans sa partie en aval sur la vallée de la Durance. Dabisse est le hameau le plus important, et possède une école ainsi qu'une salle municipale. Les Pourcelles, hameau plus excentré, possède une salle municipale mais n'a plus d'école depuis une trentaine d'années.

Logements[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 921, alors qu'il était de 1 496 en 1999[Fiche Insee 1].

Parmi ces logements, 81,8 % étaient des résidences principales, 13,1 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,5 % des appartements[Fiche Insee 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 54,5 %, en légère baisse par rapport à 1999 (56,1 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en hausse : 9,1 % contre 7,2 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 86 à 143[Fiche Insee 3].

Toponymie et prononciation du nom[modifier | modifier le code]

Les Romains nommaient les colosses de pierres "Métae" (Cône en géologie, pyramides, bornes)[26]. Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes au XIe siècle (Metas), est interprété de différentes manières :

  • une francisation de l’occitan meya, qui signifie meule de blé, pour désigner les Pénitents, selon Ernest Nègre[27] (interprétation signalée en outre par Jacques Astor, qui y voit le provençal alpin mèias, meules de foin ou de blé[28]) ;
  • metas, les bornes, en référence aux Pénitents, selon les Fénié et Daniel Thiery[29],[30].

Au siècle dernier, les habitants de la région prononçaient les Mès (avec un s sonore). L'amuïssement de la finale, amorcé dès les années 1960, domine nettement aujourd'hui (2004) : on dit actuellement les Mé.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle : Metas et Las Medas en 1098[31]. L’abbaye Saint-Victor de Marseille y possédait, au XIe siècle, le prieuré Saint-Antoine[29]. L’abbaye de Boscodon y possédait le prieuré de Paillerols à partir du XIIe siècle. Après le XVe siècle, les moines n’y sont plus présents, et le prieuré est transformé en exploitation agricole[29]. L’abbaye de Boscodon possédait aussi le prieuré Saint-Blaise (actuelle chapelle Saint-Honoré)[29]. Le prieuré de Ganagobie y possédait la chapelle Saint-Michel, et percevait les revenus afférents[29].

Une place forte se constitue au Moyen Âge. Elle a ses syndics au XIIIe siècle[31]. Le fief des Mées est acheté par le comte de Provence en 1345[32], avant d'être intégré à la vicomté de Valernes en 1353 ; puis, du XIVe au XVIe siècle, le fief est partagé entre Montfort et Beaufort[31]. La communauté relevait de la baillie de Digne[29]. Un consulat lui est accordé en 1560[réf. nécessaire].

Le canal du Moulin est creusé au XIIe siècle. Il permet d’irriguer la plaine jusqu'à Oraison[33]. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1348[34]. Également à la fin du Moyen Âge, un péage est prélevé sur la route allant vers la vallée de la Bléone et Digne[35], qui était très fréquentée et avait été interdite aux marchands du comté de Forcalquier par le comte[29]. La richesse de la commune venait également de la production de l’huile d’olive : l’église était appelée Sainte-Marie-de-l’Huile ou Sainte-Marie-de-l’Olivier[29].

En 1348, la reine Jeanne, chassée de son royaume de Naples, dut se réfugier en Provence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux André de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit à Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut érigé en vicomté par lettres patentes en 1350[36]. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les Mées, Mézel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dépendances[37].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La famille Beaufort-Canillac, qui possédait la seigneurie des Mées, vivait en Auvergne. Elle déléguait un intendant très sévère, d’où une lutte ancienne du village pour racheter des droits au seigneur, et ainsi diminuer la pression fiscale :

  • en 1519, rachat des moulins, des fours, du droit de dérivation des eaux, des terres vaines ;
  • en 1551, rachat des terres censives ;
  • en 1592, rachat du droit de juridiction directe, des droits de péage, du château (en ruines) ;
  • en 1660, rachat du moulin à farine[38]. La commune possédait également la moitié des droits du bac, et en percevait les revenus[39].

En 1571, la communauté engage Adam de Craponne pour construire une nouvelle prise d’eau sur la Bléone alimentant le canal d’irrigation[33]. Les terres du bord de la Durance et de la Bléone appartenaient à l’Église (plusieurs centaines d’hectares) et étaient irriguées (par les eaux du canal du Moulin). Afin de maintenir son influence, elle entretient jusqu'à 18 prêtres dans le village. La Réforme connaît un certain succès aux Mées et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de Religion, une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais les pressions de toutes sortes, venues du Parlement et de l’évêque, entraînèrent sa disparition avant le début du règne personnel de Louis XIV (1660)[40]. En 1649, lors de la Fronde, le village se révolte en soutien au parlement de Provence ; il est maté par un régiment de cavalerie de Digne et paie 6 000 livres d’amende[38]. Une foire s’y tenait au XVIIIe siècle[41].

Bien qu’aucune source n’atteste l’existence d’une loge maçonnique aux Mées avant la Révolution, il existait une « chambrée » réunissant la bonne société[42].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[43]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit aux Mées le 25 mars, causée par la cherté des grains[44]. Un groupe de paysans (dont des paysans aisés, des ménagers)[45], auxquels se joignent d’autres pauvres[46]> se rassemble et menace verbalement les possédants assez violemment, mais aucun passage à l’acte n’est relevé[47]. Une deuxième émeute a lieu le 26 avril[44] où, de la même manière, on parle de mettre à mort les bourgeois, on bouscule un gendarme, mais là aussi aucun blessé n’est relevé[47]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais n’aboutissent pas, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[48].

Lorsque la Révolution française, la nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque un phénomène de peur collective d’une réaction aristocratique. Localement, la Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint la région de La Motte le soir du 31 juillet 1789. Les consuls de la communauté sont prévenus qu’une troupe de cinq à 6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillé le Dauphiné. De l’autre côté, une colonne de Piémontais remonterait la vallée de la Durance après avoir approché de Mallemort, pillé Cadenet et attaqué le bac de Pertuis. Les consuls font lever une milice de 400 hommes et surveiller les bacs du Loup (des Mées à Ganagobie) et de La Brillanne[49].

Dès le 2 août, l’affolement retombe, les faits divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir les gardes nationales. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales[49].

Durant la Révolution, la société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792[50]. Elle accueille la première assemblée générale des sociétés populaires du département les 14 et 15 juillet 1792[51]. La chapelle Saint-Roch[52] est vendue comme bien national[29].

En mars 1793, vingt volontaires sont envoyés à l’armée : la commune donne 500 livres à chacun. En 1792-1793, la section des Mées est contrôlée par les fédéralistes. En relation avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu'à leur proscription le 31 mai 1793 et l’écrasement de l’insurrection fédéraliste en juillet[53]. Le conseil municipal est dissous en 1798.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Proclamation contre le coup d'État de 1851 dans les Basses Alpes.

De ce passé autonomiste et progressiste, la ville tire une solide tradition républicaine, et résiste au coup d'État du 2 décembre 1851. Lors des opérations militaires de la résistance au coup d’État, André Ailhaud dit Ailhaud de Volx choisit d’affronter les troupes de Bonaparte aux Mées, certain du soutien de ses habitants[54], et y remporte une victoire le , après laquelle les insurgés se dispersent[55]. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 22 habitants des Mées sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[56].

Comme de nombreuses communes du département, Les Mées se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au chef-lieu et au village de Dabisse, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[57]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[58], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne sont appliquées par la commune[59], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, en [60], un camp ouvre aux Mées pour accueillir deux groupements de travailleurs étrangers (GTE), internant et soumettant au travail forcé des étrangers jugés indésirables par la Troisième République et par Vichy. Les deux GTE sont les 203e et 702e. Une des deux compagnies internait des Républicains espagnols, l’autre des étrangers[61]. Un détachement de 70 hommes était interné à Forcalquier, un autre travaillait à la mine de charbon de Sigonce[62]. Ce camp ne ferme qu’à la Libération[63].

Jehan Dienne et sa femme Marie-Jeanne, avec sa belle-mère Elizabeth Roubinet, sauvent des juifs de la déportation, et ont été pour cette raison distingués comme Juste parmi les nations.

La Libération des Mées est marquée par le passage d’une colonne de la 36e division d’infanterie (US), le 19 août 1944, venant de Riez par la vallée de la Durance[64].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Les Mées était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant « la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre »[65], la commune a fait partie, de 2013 à 2016, de la communauté de communes de la Moyenne Durance.

Depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2014[modifier | modifier le code]

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[66] :

  • total des produits de fonctionnement : 3 991 000 , soit 1 096  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 3 631 000 , soit 997  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 822 000 , soit 226  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 734 000 , soit 202  par habitant.
  • endettement : 3 400 000 , soit 934  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 6,49 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,38 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 79,77 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville des Mées.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 ? René Richaud[68] PCF Percepteur
Conseiller général (1945 → 1951)
Les données manquantes sont à compléter.
? mars 1971 Maurice Bouvet    
mars 1971[69] février 2012 Raymond Philippe[70],[71] PCF[72] Ancien ouvrier
Conseiller général (1970 → 1982)
Démissionnaire[73]
février 2012[69],[74] juillet 2023 Gérard Paul[75] PCF Cadre retraité, ancien adjoint
Démissionnaire[76]
juillet 2023[77] En cours
(au 7 juillet 2023)
Frédéric Puech[78] PCF Ancien formateur, ancien adjoint

Administrations[modifier | modifier le code]

Les Mées relève du tribunal d'instance de Digne-les-Bains, du tribunal de grande instance de Digne-les-Bains, de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, du tribunal pour enfants de Digne-les-Bains, du conseil de prud'hommes de Digne-les-Bains, du tribunal de commerce de Manosque, du tribunal administratif de Marseille et de la cour administrative d'appel de Marseille[79].

Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée aux Mées[80].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Les Mées n'est jumelée avec aucune commune[81].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[82]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[83].

En 2021, la commune comptait 3 884 habitants[Note 3], en augmentation de 6 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0141 8052 2092 1462 1292 0822 0301 9501 983
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9642 0302 1162 1652 2142 1242 0341 9931 922
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9241 7531 7831 4911 4491 4511 3901 5421 566
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 3702 0632 1282 2752 6012 9253 3523 4133 548
2017 2021 - - - - - - -
3 7353 884-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[84] puis Insee à partir de 2006[85].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315 1471
230 feux84 feux

Enseignement[modifier | modifier le code]

La façade de l'école, peinte en rose, est composée du préau ouvrant par des arcades sur la cour, surmonté d’un étage de fenêtres des salles de classe
Façade de l’école primaire.

Les Mées est située dans l'académie d'Aix-Marseille.

En 2012-2013, elle administre trois écoles communales[86] : une école maternelle de 118 élèves[87] et deux écoles élémentaires, l'une de 69 élèves[88] et l'autre de 180 élèves[89].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune dépend de la paroisse Notre-Dame de l'Olivier[90] au sein du secteur pastoral « Malijai - Les Mées - Lurs - Peyruis »[91] du diocèse de Digne, Riez et Sisteron. Cette paroisse dispose de deux lieux de culte aux Mées : l'église paroissiale et la chapelle de Dabisse[92]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 945 , ce qui plaçait Les Mées au 24 919e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[93].

En 2009, 55,0 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[Fiche Insee 4].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 328 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,9 % d'actifs dont 61,2 % ayant un emploi et 9,7 % de chômeurs[Fiche Insee 5].

On comptait 963 emplois dans la zone d'emploi, contre 789 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 434, l’indicateur de concentration d'emploi est de 67,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement deux emplois pour trois habitants actifs[Fiche Insee 6].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Les Mées comptait 354 établissements : 56 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 28 dans l'industrie, 57 dans la construction, 167 dans le commerce-transports-services divers et 46 étaient relatifs au secteur administratif[Fiche Insee 7].

En 2011, 44 entreprises ont été créées aux Mées[Fiche Insee 8], dont 32 par des autoentrepreneurs[Fiche Insee 9].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 56 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et 45 emplois salariés[Fiche Insee 10].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 75 en 2010. Il était de 124 en 2000[94], de 186 en 1988[95]. Actuellement, ces exploitations cultivent essentiellement des plantes permanentes : vergers, oliveraies (80 % d’entre elles). Quelques fermes pratiquent les grandes cultures, et il reste des polyculteurs[94]. Malgré la disparition de 60 % des exploitations en un quart de siècle, la surface agricole utile (SAU) est stable depuis 1988, légèrement en dessous des 2 000 ha (1 917 en 1988, 1 861 ha en 2000[95] et 1 912 ha en 2010[94]).

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l’agriculture de la commune des Mées.

La culture de l’olivier est une culture importante aux Mées, de manière ancienne. L’oliveraie occupait 296 ha en 1820, sur la terrasse dominant la Durance[96]. La production d’huile d’olive était très importante jusqu'au début du XXe siècle avec 50 000 pieds en 1929, avant de connaître un déclin assez marqué au XXe siècle, qui se termine avec seulement 30 500 pieds en 1994. Ce repli est cependant moins marqué que dans le reste du département[97]. Depuis le début des années 1990, le renouveau de l’oliveraie a été subventionné par le ministère de l'Agriculture[98] ; des arbres qui n’étaient plus exploités ont aussi été remis en culture. En 2005, l’oliveraie atteignait les 386 ha et 63 000 arbres[99]. L’huile d’olive est extraite dans un des deux moulins de la commune, dont le Moulin Fortuné Arizzi[100], propriétaire récoltant implanté sur la commune depuis 1970. Outre son rôle économique, l’oliveraie peut aussi jouer un rôle de limitation des incendies de forêt, en tenant le rôle de pare-feu[101]. Les oliviers ont aussi un aspect patrimonial : certains oliviers de la commune dépassent les 200 ou 300 ans[102].

La viticulture est ancienne aux Mées : son vin était réputé du XVIe au XIXe siècle[103]. La vigne occupe de 1853 à 1880 plus de 800 ha[104], produisant un vin de garde destiné à la consommation locale et à la commercialisation régionale[105]. Le vignoble des Mées connaît un effondrement après la crise du phylloxéra, avec 235 ha en 1929, 76 en 1956 et deux hectares en 2000[104]. La baisse de qualité accompagne l’effondrement des surfaces exploitées : en 1956, 72 % des ceps sont des hybrides ou des cépages interdits[104]. Les surfaces cultivées sont divisées en parcelles minuscules, d’un demi-hectare en moyenne, ce qui explique conjointement la disparition du vignoble : il était devenu un vignoble d’autoconsommation, auquel les exploitants ne consacraient pas les soins nécessaires[99].

Industrie[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 85 établissements, employant 193 salariés[Fiche Insee 10].

La conserverie Midi Charcuterie emploie 47 salariés[106].

Les centrales solaires des Mées[modifier | modifier le code]

Panneaux photovoltaïques des Mées au coucher du soleil.

Plusieurs entreprises ont installé des centrales solaires photovoltaïques sur le site de la Colle des Mées, situé sur le plateau de Valensole, à près de 800 m d’altitude[107],[108]. Le site est parmi ceux à réunir les meilleures conditions de production d’électricité solaire en France : l’irradiation solaire horizontale est de 1 550 kWh. La pureté de l’air, qui n’est pas pollué par des industries lourdes absentes dans la région, est un atout supplémentaire. Enfin, l’altitude fournit une bonne ventilation et des températures peu élevées favorables au bon fonctionnement des installations[109] en leur assurant un rendement 10 à 15 % plus élevé[110]. Les centrales solaires couvrent une superficie totale de 200 ha[111] et une puissance totale installée fin 2011 de 100 mégawatts en crête (MWc)[110].

La plus importante des centrales solaires est celle de la société Eco Delta, dont la filiale Delta Solar gère une installation d’une puissance de 31 MWc, occupant une surface de 66 ha[107]. La société Eco Delta, qui emploie cinq personnes pour la maintenance du site[112], cherche à limiter l’utilisation de béton afin de permettre une remise en culture en fin de vie de la centrale, et sème des plantes mellifères sous les panneaux photovoltaïques, afin de produire du miel et des huiles essentielles[109]. SolaireDirect, via sa filiale SolaireDurance, a installé un parc de 24 MWc en 2010[113]. Le producteur d’électricité Enfinity exploite depuis une centrale de 18,2 MWc[114],[115] sur 31 ha[115].

Des écologistes déplorent que ces panneaux n’aient pas été installés sur des espaces déjà bâtis[111].

Activités de service[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 167 établissements (avec 187 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 46 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 215 personnes[Fiche Insee 10].

Le cabinet d’études SEESA (bâtiment) emploie 19 salariés[116] ; le bureau d’études CET (fluides du bâtiment), lui, en compte 25[117].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[AtlasHéb 1], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[AtlasHéb 2]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[AtlasHéb 9] : au nombre de 246, elles représentent un logement sur huit (12,8 %)[Fiche Insee 12]. Parmi les résidences secondaires, 42 % possèdent plus d’un logement[Fiche Insee 13],[118].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments commémoratifs[modifier | modifier le code]

Un monument aux résistants au coup d'État du 2 décembre 1851 des Basses-Alpes est élevé sur la fontaine du village[119].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les monuments de la commune.

Un monument à Pasteur est élevé devant l’école, en mémoire de son action contre la pébrine qui touchait les vers à soie, élevage important dans la région au XIXe siècle.

Le monument aux morts de la guerre 1914-1918[120].

Architecture civile[modifier | modifier le code]

Grange ancienne à la ferme de Paillerols.
Lavoir, rue Clovis-Picon, construit en 1902.

L'hôtel de Crose est un monument historique inscrit depuis le [121]

Le premier pont suspendu sur la Durance est construit en 1841-1843, pour remplacer le bac du Loup, en face de Ganagobie. Concédé à une société privée, la Société du Pont, il est emporté en 1843 par une crue de la Durance le jour de son inauguration. Le bac est remis en service jusqu'en 1857 et la mise en service d’un nouveau pont sans péage, décidée en 1846. Il est alors constitué de deux travées de 82 m de long, supportant un tablier de 5 m de largeur, en mélèze. Il est testé à l’épreuve de seize wagons remplis de pierre pesant 82,2 t. En 1878, la circulation est limitée à une voiture de moins de trois tonnes à la fois, puis il est renforcé de câbles supplémentaires en 1904, et restauré en 1941. Le bombardement par les alliés, les 15 et , échoue, et fait cent morts à Digne et Sisteron. La Résistance se charge alors de détruire une travée. Après la guerre, une passerelle piétonne provisoire est établie, avant la construction d’un nouveau pont en poutre en treillis de type Waren, en 1952-1956. Ce pont, qui est l’actuel pont, est long de 172 m, avec une chaussée de 6 m de large et des trottoirs de un mètre[122],[123].

Les rues du village offrent quelques maisons de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle[124], du XVIIe siècle[125]. Rue Font-Neuve, se trouve une porte sculptée d’éléments architectoniques (mi XVIIe siècle[126]). L’ancienne mairie et tribunal possède une cheminée de gypserie ornée de motifs floraux[127]. L’hôtel Latil d’Entraigues, ou hôtel de Trimond, possédait des rosaces aux plafonds, des dessus-de-porte en gypserie, déposés ou cachés par une restauration[128].

Architecture militaire[modifier | modifier le code]

Des éléments de fortification subsistent, dont un passage voûté formant porte au bout de la rue d’En-Ville[129],[130].

Architecture religieuse[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Honorat est classée depuis le [131]. D'architecture romane, elle est située près du village de Paillerols. Le chœur est bordé de chapelles qui forment un faux transept. Elle est entièrement voûtée en berceau. Le tympan du portail occidental est monolithe. Elle est datable du XIIIe siècle[132]. En mauvais état, le clocher-mur est partiellement tombé ; la façade est ornée d’un œil-de-bœuf. Elle fut au XIXe siècle l’église paroissiale du Plan-des-Mées[29].

La commune possède de plus trois objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques au sein de l'église paroissiale[133] :

  • l'autel en marbre, classé depuis le [134] ;
  • deux autels latéraux en marbre, classés depuis le [135] ;
  • un tableau représentant « La Vierge protectrice », daté de la première moitié du XVIIIe siècle, d'abord attribué Van Loo puis à Michel Serre, classé depuis le [136].

Le temple, d’époque Renaissance, subsiste encore : la façade est ornée d’un fronton, soutenu par deux colonnes baguées lisses et vermiculées[137].

Les ruines de la chapelle Notre-Dame de Champlan, construite en galets (nef) et moellons (abside), marquent un lieu d’implantation antique[29]. La chapelle Saint-Pierre, au sud du village, entre le canal EDF et le plateau de Valensole, datait du XVIIe siècle[29].

La chapelle Saint-Roch est à la sortie de la combe à l'est du village[138]. Ancienne chapelle du Saint-Sépulcre, elle date de la fin du XIe siècle ou du XIIe siècle[29]. Appartenant à un propriétaire privé après la Révolution, puis à la commune, elle a été plusieurs fois rénovée depuis 1960[29].

La chapelle Saint-Michel, au hameau Saint-Michel, est implantée sur un site antique[29].

L’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Olivier, démolie en même temps que Saint-Félix (en 1562 par Paulon de Mauvans), est reconstruite en 1593. Le chœur est voûté d’ogives[139]. Sur le flanc nord, une chapelle de trois travées de longueur (peut-être un ancien collatéral) est composée de deux parties : une travée sous croisée d’ogives, dont les fines colonnettes sont ornées de feuillages, et les deux autres, également sous croisées d’ogives, mais plus anciennes et avec des colonnettes engagées. Difficilement datables, elles sont construites entre le XVIe siècle et 1651[140]. Le clocher massif, construit en galets en 1560, porte une horloge[141]. Son campanile de ferronnerie est composé de deux étages orné de volutes[142].

La chapelle Saint-Michel, construite au XVIIIe siècle, est utilisée comme bâtiment agricole. Elle est située au quartier Saint-Michel, et succède au prieuré Saint-Michel, appartenant au monastère de Ganagobie[143]. Daniel Thiery la note comme disparue[29].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les églises de la commune.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le village des Mées (à droite) et sa curieuse formation rocheuse dite des « Pénitents ».

Une formation géologique très particulière, nommée Pénitents[144], est un site classé depuis 1941. Elle occupe 27 hectares[145]. Ce nom provient de la forme d'une masse de poudingue très découpée, à côté du village, qui évoque un groupe de moines coiffés de capuches pointues. Bien que la façade des Pénitents évoque des formes rocheuses plus ou moins coniques, il s'agit d'un ensemble de crêtes et de minuscules canyons, s'interrompant simultanément sur un plan vertical. Cette formation s'étire sur 2,5 km, et l’abrupt le plus haut atteint 114 mètres[145]. Celle-ci est le résultat de l'érosion sur le substrat rocheux, qui possède des irrégularités de cohésion, et conduit donc à des zones proéminentes et à d'autres surcreusées. Ce substrat est la « formation de Valensole », conglomérat formé par une accumulation de débris subalpins au cours de la fin du Miocène et du Pliocène, épais de plusieurs centaines de mètres.

On les appelle les Pénitents des Mées en raison de leur silhouette ; d'après la légende, ils représentent les moines de la Montagne de Lure qui ont été pétrifiés (au sens propre) par saint Donat[146] au temps des invasions sarrasines pour s'être épris de belles jeunes femmes mauresques qu'un seigneur avait ramenées d'une croisade[145].

Un seul sentier permet de traverser cette barre rocheuse. Il rejoint les crêtes en partant du village et longe par le haut cet ensemble, puis le traverse à une extrémité, et le longe par le pied. Les autres canyons sont d'accès difficile et très dangereux à cause des chutes de pierres fréquentes. La pratique de l'escalade n'y est pas possible, la roche n'ayant pas la cohésion appropriée.

On trouve, dans cette masse rocheuse sculptée deux grottes d'accès facile (la grotte des Loups et la grotte du Magicien), ainsi qu'une cavité à l'accès extrêmement difficile, dans laquelle se trouvent deux poutres entrecroisées (la Croix).

L'âge de cette mystérieuse Croix a été déterminé en par analyse du carbone 14 : en incluant la mesure de l'incertitude lors de l'analyse, le bois a été coupé à une période entre la fin du VIIIe et le début du Xe siècle, ce qui en fait un des très rares témoignages archéologiques de cette période troublée en Provence. Vu le petit diamètre des troncs utilisés et le faible nombre de trous causés par les insectes, c'est aussi l'âge à laquelle la Croix a été installée. Grâce au contexte historique ainsi précisé, les raisons et moyens mis en œuvre pour son installation ont fait l'objet de nouvelles hypothèses communiquées en [147].

En outre, il a été observé dans ce labyrinthe rocheux des marques d'installations anciennes dans un endroit stratégique (entailles dans la roche pour installer des poutres), mais ces vestiges ne sont pas datables.

Tunnel de la mine, creusé de 1781 à 1784 pour protéger le village des Mées des débordements du vallon de la Combe lors des violents orages.

Au XVIIIe siècle, un tunnel de 200 m est creusée au travers de la barre rocheuse afin de s'affranchir des eaux de ruissellement qui dévastaient le village lors des orages, sous le mandat du maire Benoît Salvator[148].

La chapelle Saint-Roch est construite à quelques mètres de la base de la masse rocheuse, au-dessus du village. Son origine remonte au moins au XIe siècle, elle a été largement modifiée ensuite.

L'intersection du 44e parallèle nord et du 6e méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les Mées
Blason de Les Mées Blason
De gueules à la lettre M d'argent accompagnée en pointe de trois roses du même et en chef de trois fleurs de lis d'or[151].
Devise
De rosis ad lilia.
Détails
Armes parlantes. La lettre M capitale est l'initiale du nom de la ville. Les trois roses et les trois fleurs de lis rappellent la devise : De rosis ad lilia (Des roses aux lis). Au XVIe siècle, la ville racheta peu à peu ses droits au seigneur, la famille Beaufort-Canillac dont les trois roses étaient l'emblème puis elle fit don de ces droits au royaume de France représenté par les trois fleurs de lis[151].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Association « Les Amis des Mées »[modifier | modifier le code]

  • [collectif], 1851 : pour mémoire, 2001, 158 pages.
  • [collectif], Les Amis des Mées : bulletin annuel, 1981-…, ISSN 1621-0379.
  • [collectif], Aux Mées, quand on faisait des magnans… : petite histoire de la sériciculture locale, avant-propos d'Henri Joannet, 1984, 136 pages.
  • [collectif], Célébration du bicentenaire de la Révolution française aux Mées : 1789-1989, 1989, 54 pages.
  • [collectif], Les Mées, préface d'Henri Joannet, 1985, 23 pages, publié lors de l’exposition Les Mées. – Texte dactylographié.
  • [collectif], Les Mées du temps de la Révolution : 1789-1989, bicentenaire de la Révolution française, 1989, 104 pages.
  • Jean-Pierre Pinatel, Pigeons et pigeonniers aux Mées, 1997. – 54 p. ill, (ISBN 978-2-9539603-0-3).
  • [collectif], Rochers de légende, 2000, 56 pages.
  • [collectif], Soldats de Haute-Provence : « si j’avais la chance de retourner un jour, ce sera encore rien » : lettres et souvenirs de la guerre 1914-1918, 1998, 157 pages.
  • [collectif], Le Vin au pays des Mées, 1985, 23 pages.

Informations de caractère général[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • [anonyme], Chronique numismatique : Les Mées, in Annales de Haute-Provence, no 278, 1976, p. 236-243.
  • [anonyme], Compte-rendu, inventaires et profits et pertes pour l’exercice 1865, Digne : Imprimerie Vial, 1866, concerne la ferme-école de Paillerols, 29 pages.
  • [anonyme], Les Mées : portes et portails, in Haute Provence magazine, no 27, 1992, p. 2-3.
  • [anonyme], Mémoire présenté au Conseil général en faveur du noviciat des Frères des Mées, Digne : Veuve A. Guichard, [1839], concerne l’enseignement des frères des Écoles chrétiennes, 20 pages.
  • [anonyme], Tapage nocturne aux Mées, in Haute Provence magazine, no 26, 1992, p. 23.
  • F. Aubert, Institution d’une rosière aux Mées, in Annales des Basses-Alpes, tome 1 (1838-1839), p. 195-199, tome 3 (1840-1841), p. 137-142, [lire en ligne].
  • Barlatier (maire des Mées), Note pour la commune des Mées, Digne : Guichard, 1850. – Pièce in-4°. – Concerne l’érection du Plan en commune particulière.
  • [collectif] sous la dir. d'Edouard Baratier, Georges Duby, Ernest Hildesheimer, Atlas historique… Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris : A. Colin, 1969, 224 pages et 326 cartes. Autre variante du titre : Atlas Belfram.
  • [collectif], L’Huile d’olive des Mées, Barras : Éditions Terradou, 1990, 55 pages.
  • [collectif], Jazette magazine, votre nouveau magazine gratuit d’information locale : Moyenne Durance, Sisteronais, Les Mées, Lure, Vançon, Durance, vallée du Jabron / dir. Marion Labourdenne. – Sisteron : Plume graphique, 2008-….. – ISSN 1968-7575. – Publication semestrielle.
  • [collectif], Les Mées : un pays qui ne manque pas d’air, Oraison : Impression 04, 1994, 27 pages.
  • [collectif], Mémoire présenté à M. le Préfet du département des Basses-Alpes en division de la commune des Mées, Digne : Guichard, [ca 1850?]. – 24-4 p. – Concerne l’érection du Plan en commune particulière.
  • [collectif], Le Veilleur impénitent : le bulletin d’information sur la vie aux Mées, no 1 () au no 31 (), ISSN 1145-9085. – Titre du no 23 () : Le Meilleur impertinent.
  • [collectif], Variétés, in Annales des Basses-Alpes, no 15, 1884, p. 185-187. Contient : Donation par Louis et Jeanne, comte et comtesse de Provence, des terres de Valernes, de Bayons, […] des Mées [transcription d’un document en latin de 1353, p. 184-185] et : Rachat de la seigneurie des Mées par les habitants [transcription d’un document de 1572, p. p. 185-187] [lire en ligne].
  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p..
  • Conseil d’État, Arrêt qui confirme les habitants de la ville des Mées dans la moitié d’un droit de bac sur la Durance, dans le territoire de ladite ville, Paris : Imprimerie royale, 1730, 4 pages, [lire en ligne].
  • Conseil d’État, Arrêt qui confirme les habitants des Mées dans des droits de péage sur la Durance, et par terre dans la ville des Mées, Paris : Imprimerie royale, 1730, 7 pages, [lire en ligne].
  • Jean-Jacques Esmieu (1754-1821), Notice historique et statistique de la ville des Mées, Digne : J.-A. Farjon, 1803, 603 pages. Réédité sous le titre : Notice de la ville des Mées (Marseille : J. Laffitte, 1977) [lire en ligne].
  • Jean-Joseph-Maxime Feraud (1810-1897), Les Mées, in Annales des Basses-Alpes, tome 6 (1843-1844), p. 222-227, étude extraite de la Géographie historique et biographique… des Basses-Alpes, du même auteur.
  • Marie-Claude Homet, Un tableau de Michel Serre à l’église paroissiale des Mées, in Annales de Haute-Provence, no 301, 1986, p. 157-161.
  • Lauthier, Factum pour maître Jean Salvator, aux qualités qu’il procède, défendeur, contre les habitants et communauté de la ville des Mées, demandeurs. – [S. l.] : [s. n.], 1681. – Pièce in-f°. – Concerne l’exemption des tailles à laquelle prétendait Salvator en sa qualité de forain.
  • Joseph-Marie Maurel (1852-1926), Une page d’histoire bas-alpine : mouvements insurrectionnels contre les droits réunis. – Digne : Chaspoul et Veuve Barbaroux, 1904, concerne les protestations contre l’imposition en 1813-1814, 28 pages.
  • Marie Mauron (1896-1986), La Provence au coin du feu, Paris : Perrin, 1962, contient : Les Moines des Mées, p. 181-189.
  • Les membres de la commission syndicale, Formation d’une nouvelle commune au Plan des Mées, Digne : Repos, 1850, pièce in-4°, titre de départ : Réponse des membres de la commission syndicale du Plan, au nom de tout le pays, à l’enquête faite aux Mées sur le projet de séparation.
  • Note pour la commune des Mées contre l’érection du Plan en commune particulière, Digne : Veuve A. Guichard, [1849]. – Pièce in-4.
  • Michel Person, Les Ponts des Mées, Michel Person et les Amis des Mées, Digne : Éditions de Haute-Provence, 1993, 187 pages.
  • Jean-Pierre Pinatel (1947), Les Mées. – Barbentane : Equinoxe, 1996, Collection Le Temps retrouvé, 108 pages, (ISBN 2-84135-050-9).
  • Jean-Pierre Pinatel (1947), Portrait d’une association : Les Amis des Mées, in Pays et patrimoine des Alpes de lumière, no 8, 1999, p. 21-22.
  • Eugène Plauchud, Les Penitènt dei Mès = Les Pénitents des Mées, in Annales des Basses-Alpes, no 68, 1898, p. 264-273, texte en provençal avec traduction en français.
  • Elion de Trimond, De non cingenda moenibus urbe et De cingenda moenibus urbe, Avignon, 1586. Ces deux textes ont été reproduits par Jean-Jacques Esmieu dans sa Notice historique et statistique de la ville des Mées [lire en ligne].
  • Hélène Vésian, Les Mées : à l’ombre des Pénitents, in Haute Provence magazine, no 22, 1991, p. 9.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Dossiers administratifs
  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
  10. a b et c CEN T2 - Postes salariés par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  11. TOU T2 - Nombre et capacité des campings selon le nombre d'étoiles.
  12. TOU T3 - Résidences secondaires en 2009 selon la période d'achèvement.
  13. TOU G3 - Répartition en 2009 des résidences secondaires selon le nombre de logements.
  • Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, publié par la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, [lire en ligne], 2008
  1. p. 39.
  2. p. 37.
  3. a b et c p. 96.
  4. p. 80.
  5. p. 81.
  6. p. 72.
  • Atlas de l'hébergement touristique, publié par l'observatoire départemental du tourisme, , [lire en ligne]
  1. p. 6.
  2. p. 7.
  3. p. 11.
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