Annot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Annot
Annot
Entrée du vieux bourg d'Annot.
Blason de Annot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Marion Cozzi
2020-2026
Code postal 04240
Code commune 04008
Démographie
Gentilé Annotains
Population
municipale
1 017 hab. (2021 en diminution de 3,05 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 57″ nord, 6° 40′ 10″ est
Altitude Min. 599 m
Max. 1 638 m
Superficie 29,8 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Annot
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Annot
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Annot
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Annot

Annot [anɔt] est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Annot a la particularité dans le département d'avoir une population qui n'a varié que dans une fourchette assez restreinte, ne connaissant pas le fort dépeuplement de ses voisines entre 1851 et 1946. La bourgade d’Annot a une très ancienne fonction administrative, de rayonnement réduit mais stable. L'arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle, la présence de petites industries, puis l'attraction touristique de ce bourg rural montagnard expliquent cette relative stabilité.

Annot a reçu le label « village et cité de caractère ».

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Annot et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes d’Annot sont Le Fugeret, Braux, Saint-Benoît, Ubraye, Vergons et Allons.

Relief[modifier | modifier le code]

  • Rocher de Pelloussis (1 340 m)
  • col de L’Iscle (1 384 m)
  • sur la même crête, à l’ouest de la ville : le Roncheret (1 617 m) ; le Puel (1 532 m) ; la Colle Durand (1 638 m) ; les Roches de Rouaine (1 438 m)

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 2 712 ha de bois et forêts, soit la quasi-totalité de son territoire[1].

Hameaux[modifier | modifier le code]

Village de Rouaine.
  • Rouaine
  • les Scaffarels

Géologie[modifier | modifier le code]

La chambre du Roi.

Le bourg est situé au sein d'une résurgence de grès, au milieu de montagnes calcaires, à 680 m d’altitude. Cette résurgence fait jusqu'à 250 m d'épaisseur. La barre rocheuse qui domine à l'est le village est formée de grès. Les éboulis qui se sont formés en contrebas, prenant des formes pittoresques aux noms évocateurs (la Dent du Diable, la Chambre du Roi, le défilé des Garambes, le Chameau des lumières, les rochers aux Cent-Marches) sont un site naturel classé depuis 1920[2]. Certaines maisons sont construites directement contre un rocher tombé de la barre rocheuse, le rocher étant plus gros que la maison. Les sols acides (rive gauche de la Vaïre) permettent au châtaignier de pousser.

Le centre de la cité (église Saint-Jean-Baptiste, anciennement Saint-Pons) est construit sur un éperon rocheux situé entre les torrents de la Vaïre et de la Beïte.

Sismicité[modifier | modifier le code]

La commune se trouve en zone de sismicité 4 (sismicité moyenne)[3].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :

  • ravins de Barbette, de Saint-Jean,
  • torrents le Coulomp, la Vaïre, la Beïte, la Galange, des Glaïres, de Balme Michel,
  • ruisseau la Bernade.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 076 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 033,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,2 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Transports[modifier | modifier le code]

Gare des Scaffarels, construite sur un remblai maçonné.
Passage de la RN 202 à la Roche-Percée, à Rouaine.

La gare d'Annot et l’arrêt facultatif des Scaffarels sont desservis par la ligne de Nice à Digne[12].

La commune est également desservie par la route nationale 202.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Annot est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[13], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[14]. La commune d’Annot est également exposée à trois autres risques naturels[14] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Vaïre),
  • mouvement de terrain.

La commune d’Annot est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[15]. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[16].

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1990 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[15] mais un nouveau a été demandé en 2003 ; le Dicrim existe depuis 2011[17].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle visant les conséquences d’inondations et de coulées de boue en 1994[14]. Le tremblement de terre le plus puissamment ressenti dans la commune est celui du , dont l’épicentre est situé dans le Piémont[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Annot est une commune rurale[Note 2],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[24].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1042, sous la forme Anoth, lorsque son seigneur Ermerincus d’Anoth en fait don à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Le nom vient peut-être du gaulois ana, augmenté du suffixe latin ottum, et désignerait un petit marais[25],[26]. Charles Rostaing pense que le nom Ana désignerait lui une ville plus ancienne, qui aurait précédé la ville haute appelée par référence à celle-ci Sigumanna[27]. Selon Daniel Thiery, le nom Sigumanna, cité dans le même document qu’Annot, désigne le territoire plus qu’un lieu ou un village précis, et ce nom de territoire est probablement tiré du nom du peuple pré-romain qui occupait la vallée[28]. La commune se nomme Anòt en provençal.

Le nom du hameau de Rouaine vient du nom romain *Rugius suivi du suffixe -ane indiquant le domaine de Rugius[29].

Économie[modifier | modifier le code]

Aperçu général[modifier | modifier le code]

En 2009, la population active s'élevait à 460 personnes, dont 38 chômeurs[30] (70 fin 2011[31]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (81 %)[32] et travaillent majoritairement dans la commune (74 %)[32]. L'essentiel des actifs de la commune sont employés dans l’industrie et la construction (55 % en 2010)[33]. L'agriculture ne fournit aucun emploi salarié, et les services et l'administration, avec 140 emplois, occupent 45 % de la population active[33].

Au , les établissements actifs dans la commune sont principalement des commerces et des services (80 des 132 établissements), suivis par les entreprises du secteur secondaire (22 sur 132) et les administrations et le secteur sanitaire, social et de l’enseignement (24 établissements également)[33].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Troupeau de moutons.

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 6 établissements différents[33]. Un fromage porte l’appellation fromage d'Annot ou tomme d'Annot.

Industrie[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 22 établissements, employant 173 salariés[33].

Le principal employeur de la commune est la biscotterie Faissole, qui produit biscottes et petits pains grillés depuis les années 1960[34] et qui emploie 118 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 11 millions d'euros[35]. Le secteur agro-alimentaire compte aussi Rigault et Cie, usine de charcuterie et salaisons, avec 18 salariés[36].

Une petite centrale hydroélectrique est implantée sur la Vaïre, au seuil des Scaffarels. La chute d’eau de 46 m de haut fait tourner une turbine de 820 kW de puissance ; la production est actuellement arrêtée de juillet à octobre. La centrale est équipée d’un toboggan à poissons[37].

Activités de service[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait 80 établissements (avec 57 emplois salariés), auxquels s'ajoutent les 24 établissements administratifs (salariant 83 personnes)[33].

D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre 1 et 5 touristes accueillis pour un habitant[38], l'essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[39]. Plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • plusieurs hôtels[40] (1 classé 1 étoile[41] et 2 classés deux étoiles[42])[43]. Ces trois hôtels ont une capacité d’accueil totale de 32 chambres[44],[43] ;
  • un camping deux étoiles[45] avec 66 emplacements[44],[43] ;
  • plusieurs meublés[46] ;
  • l’hébergement collectif est représenté par un village vacances en gestion communale[47],[48] et un gîte (des Roncharels)[49].

À tout cela, les résidences secondaires ajoutent un appoint non négligeable à la capacité d'accueil de la commune[50], avec 275 logements (un tiers des habitations de la commune)[44].

L’été, le passage du train à vapeur sur la ligne de Nice à Digne, entre Puget-Théniers et Annot, apporte une activité touristique appréciable pour la commune[51]. En 2006-2007, il apportait une augmentation de fréquentation de la ligne de 50 à 60 %[52].

Un centre équestre est implanté sur la commune[53].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le nom du peuple installé dans la vallée à l’arrivée des Romains n’est pas certain, mais il peut s’agir des Nemeturii. Un oppidum était occupé au lieu-dit de Vers-la-Ville[54].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Vieux village.

Le village original se situait probablement au milieu des "grès d'Annot", les maisons étaient en majorité en bois (des emplacements de poutres sont visibles contre les rochers, les habitations y étaient adossées) et à étages. Le chemin dit de "Vers la Ville", menant à une chapelle, en est certainement un ancien témoignage attestant de son existence passée. Sur ce chemin se trouve un grand rocher de grès ("le rocher aux 100 marches") sur lequel est sculpté un escalier. Autour du rocher sommital on peut voir des trous creusés pour y accueillir des poutres de bois.

Par la suite le village fut édifié entre les torrents de la Vaïre et de la Béïte, et fortifié en 1042, autour de l’église Saint-Pons[55]. Le seigneur était l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui reçut de très nombreux dons[28]. Elle partagea certains droits avec l’ordre du Temple[56],[57]. Après la dissolution de l’ordre du Temple, ses biens au Fugeret et à Annot passèrent à l’abbaye Saint-Pons de Nice[28].

La seigneurie passe ensuite aux comtes de Provence[56]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté d’Annot soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis Ier et régente de leur fils Louis II. La reddition d’Aix a également pu jouer un rôle dans la volte-face de la communauté[58].

Une foire est établie en 1388 par Marie de Blois, qui se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime[55],[59],[60]. Elle autorise également un marché hebdomadaire[61]. Enfin, aux XVe et XVIe siècles, c’est la famille Saint-Pons qui est seigneur du lieu[56].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Durant les guerres de religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574[62], commandés par le baron de l’Isle[63]. Annot est épargnée par les épidémies de peste de 1626 et 1670, qui touchent pourtant Castellane et Entrevaux[64].

En , toute la population du village, notaires et apothicaire en tête, repousse le nouveau vicaire, imposé par l’évêché et qui n’est pas du pays[65].

À la fin du XVIIe siècle, le village sort peu à peu de son isolement : l’évêque d’Entrevaux Ithier instaure un service postal bimensuel entre Entrevaux et Aix, par mulets, qui dessert également Annot et Guillaumes[66],[67]. La culture du droit romain, qui impose le recours fréquent au notaire, est très vivace : ainsi, quatre notaires étaient établis à Annot en 1680[66]. Au XVIIIe siècle, une viguerie est installée à Annot : les communautés de Braux, La Colle, Fugeret, Méailles, Argenton, Peyresc et Saint-Benoît en dépendaient[61].

En juin 1704, dans le cadre de la guerre de Succession d’Espagne, une milice commune est levée à Ubraye et Annot. Elle est repoussée par les Savoyards au vallon de Marguery, et de nombreux habitants des deux communautés sont faits prisonniers. La rançon pour libérer ceux d’Annot s’élève à 1200 livres[68].

Révolution française[modifier | modifier le code]

La communauté est pleinement dans le mouvement de la Révolution française. Après avoir envoyé ses doléances en 1789, elle plante un arbre de la liberté place Revelly[69]. La société patriotique de la commune est créée pendant l’été 1792[70] : elle a pour nom le club des Amis de la Révolution[69].

XIXe et XXe siècles[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, la commune connaît un certain essor industriel grâce à la filature et au tissage de la laine, sur le modèle de la manufacture Honnorat à Saint-André-de-Méouilles[71]. La fabrique Moulard ouvre au début des années 1830, la fabrique Roux en 1836 (mais celle-ci disparaît avant 1843[72][réf. incomplète]). En 1856, deux fabriques emploient 40 ouvriers[73].

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1830 que le cadastre dit napoléonien d’Annot est achevé[74].

Comme de nombreuses communes du département, Annot se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu et à Rouaine[75]. La loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, obligation qui est suivie par la commune[76],[77]. Annot utilise les subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve au village[78].

Le chemin de fer arrive à Annot en 1908, avec l’ouverture de l’avant-dernier tronçon de la ligne de Nice à Digne[79]. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Digne et Nice est inaugurée du 5 au en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[80].

Durant la Grande Guerre des soldats étaient affectés à Annot pour la défense des voies ferrées des chemins de fer de Provence.

A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en 1944, le médecin d'Annot est accusé injustement d'avoir appartenu à la milice et est menacé de mort. Son procès qui se termine à Aix-en-Provence, après plusieurs mois de prison, rétablit la vérité et son honneur le 30 avril 1946. Son père, lui, a été assassiné le 5 août 1944 par des francs-tireurs et partisans communistes en provenance de Marseille.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, un vignoble existait à Annot, dont la production était consommée sur place et s’exportait. Il n’en reste plus rien aujourd’hui[81].

Héraldique[modifier | modifier le code]

La ville d’Annot a utilisé au moins deux blasons différents, faisant tous deux référence au châtaignier. Les armes actuelles d’Annot sont d'argent au châtaignier de sinople accompagné de trois fleurs de lys d'or[82],[83].

Blason d'Annot

Blasonnement :
D'azur à la fasce d'argent chargée du mot ANNOT en lettres capitales de sable, accompagnée en chef de deux rinceaux de châtaignier d'or passés en sautoir et en pointe d'une fleur de lys du même[84].
Ces armoiries ne sont pas datées. Il est possible que ce soient les plus anciennes de la communauté.

Blasonnement :
D’argent, au châtaignier de sinople chargé de deux hérissons d’or et accompagné de trois fleurs de lys du même en pointe, deux et un[85].
Ces armoiries existaient déjà en 1648[86].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Émile Honnoraty[87] Résistant Ancien Résistant, se présente sous cette étiquette.
         
  1977 Fernand Faissole    
1977 mars 2001 Yves Bono    
mars 2001 mai 2020[88],[89] Jean Ballester SE[90]/DVD[91] Conseiller général
mai 2020 en cours Marion Cozzi    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Annot fait partie :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)[92].

Budget et fiscalité 2016[modifier | modifier le code]

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[93] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 046 000 , soit 1 850  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 449 000 , soit 1 310  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 115 000 , soit 1 008  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 298 000 , soit 1 174  par habitant ;
  • endettement : 2 685 000 , soit 2 428  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 20,74 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 30,55 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 94,37 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 23,85 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 983 [94].

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est dotée d'une bibliothèque informatisée (catalogue en ligne).

La commune est dotée de deux établissements d’enseignement :

  • une école primaire[95] ;
  • le collège Émile-Honnoraty[96].

Administrations[modifier | modifier le code]

Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Annot[97].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont nommés les Annotains[1].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

En 2021, la commune d’Annot comptait 1017 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017 pour Annot). Les autres chiffres sont des estimations.

Évolution démographique
1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
69 feux1 0231 1901 0721 0681 1601 2921 1971 1781 149
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1441 1611 1621 1371 1409891 0361 0691 0461 015
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 0961 4731 1098259789921 0181 018920920
1968 1975 1982 1990 1999 2007 2021 - - -
7468591 0351 0539881 0191 017---
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[98], EHESS jusqu'en 1962[99], Insee à partir de 1968[100],[101],[102].)

L’histoire démographique d’Annot est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée : cependant, à Annot, ce recul se caractérise par une faible ampleur, et la commune ne perd jamais plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831[103].

Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Sites[modifier | modifier le code]

Outre les grès d'Annot (voir partie Géologie) plusieurs lieux de la commune sont des sites inscrits et protégés depuis 1946, pour une superficie de 137 ha au total[2] :

  • pour l'ensemble architectural pittoresque et ancien : la partie sommitale de la vieille ville), le pont sur la Beïte et ses abords, les maisons à arcade de la rue Notre-Dame, un portail fortifié de la vieille ville ;
  • la place des platanes en bordure de Vaïre et le vieux pont ;
  • la chapelle de Vérimande (qui est de plus classée au titre des monuments historiques, voir plus bas).

Architecture militaire[modifier | modifier le code]

Les remparts médiévaux sont toujours en partie visibles, des portes sont conservées et donnent accès au vieux village. Les hautes maisons ceinturant la cité formaient l’enceinte et marquent le tracé de la cité médiévale. À Vérimande se trouvent également une chapelle templière ainsi que la maison dite des Templiers, une grande bâtisse avec une tour pigeonnier.

Architecture civile[modifier | modifier le code]

Ruelle médiévale.
Pont sur la Vaïre.

Au hameau de Rouaine se trouve un relais de poste, encore utilisé par un hôtel-restaurant[104].

Le pont sur la Vaïre fait 34 mètres de long[105],[106] et 3,5 mètres de large. Il succède à un pont emporté en 1676. La communauté d’Annot ne fait d’abord construire que des piles de pierre[105] par les maîtres maçons François Richard, Louis Borrely et Louis Fabre[106]. Ces piles sont protégées par de puissants avant et arrière-becs : des refuges sont aménagés au sommet des becs. Sur ces piles, un tablier de bois est construit[105], ce qui permet une rapide mise en service, en 1682[106]. Le tablier de bois est remplacé par un tablier de pierre au début du XVIIIe siècle[107]. Il fait l’objet de travaux de réparation en 1777. À la fin du XIXe siècle, la place du village est élargie, et les deux premières arches sont bouchées.

Pont sur la Galange.
  • Vieux bourg et ruelles médiévales : un linteau porte la date de 1377, apocryphe selon Raymond Collier[108], contrairement à d’autres datées de 1455 et 1533[109].
  • La route nationale 202 franchit les gorges de la Galange au pont vertigineux de Saint-Joseph (753 m d’altitude).
  • Défilé des Garambes.
  • Fontaine, avec l'inscription RF 1894.
  • Hôtel-Dieu du XVIIe siècle.
  • Hôtel de ville du XVIIe siècle.

Sites naturels[modifier | modifier le code]

Un bloc dans Annot.

Les Grès d'Annot désignent le chaos de blocs de grès disséminés sur près de 40 km2 aux alentours du village. Ces blocs rocheux ont été formés par la désagrégation des falaises de grés sous l'action de l'érosion et leur glissement progressif en contrebas sur un terrain de marne où pousse une forêt.

C'est un site de promenade, connu notamment par la légende de la Chambre du Roi. Le site est connu nationalement par les grimpeurs, qui y pratiquent principalement l'escalade de bloc[110].

Art religieux[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.

L’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste (peut-être ancienne église Saint-Pons[111],[112],[113]) est dans le vieux bourg[114]. D'abord simple prieuré, elle prend la fonction d’église paroissiale au moment de la constitution du castrum, fin XIIe siècle[28]. Elle est construite avec une abside semi-circulaire[114] à voûte semi-circulaire, qui est avec la seule partie restée entièrement romane de l'église[112]. Elle est prolongée par une tour hémisphérique. Un bas-côté a été ajouté ou reconstruit au XVe ou au XVIe, dans le style gothique[115]. La nef a dû être reconstruite au XVIIe siècle[116]. Parmi le mobilier, ont fait l’objet d’un classement (MH) ou d'une inscription à l’inventaire au titre des monuments historiques (IIS) :

La chapelle Notre-Dame de Vers-la-Ville, qui a fait l'objet d'une inscription à l'inventaire au titre des monuments historiques (IIS)[121], date de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle, et a été construite sur une petite plate-forme devant un éboulis de grès[112]. Probablement installée au centre d’un domaine carolingien, elle a servi d’église paroissiale jusqu’à la fin du XIIe siècle[28]. Un ex-voto peint date du XVIIIe siècle[122], classé[123]. Le tableau de l’Annonciation, classé en tant qu'Objet monument historique[124], a été peint en 1656 par Jean ANDRÉ né à Annot vers 1620. Deux statuettes d’ange céroféraire (porteur de cierge) du XVIIIe siècle, dont le porte-flambeau est en forme de corne d'abondance[125] sont inscrites[126].

Chapelle de Vérimande.

La chapelle Notre-Dame-de-Vérimande (rive droite, site inscrit), existait avant le XIIIe siècle. Elle est ensuite vraisemblablement reconstruite dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, puis restaurée de façon importante mi-XVIIIe et encore fin XIXe. Elle possède un auvent, et des lunettes au-dessus des baies[127],[128]. Elle est ornée de tableaux :

La cloche est de 1652[132].

Près de la route nationale 208, se trouve une croix couverte, ou oratoire[133], qui est classée monument historique[134].

L'église Saint-Pierre-aux-Liens (XVIIe siècle) de Rouaine a été église paroissiale[28].

Voir aussi les chapelles :

  • des Pénitents Blancs ;
  • Sainte-Anne à Rouaine[28].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jacques Verdollin (né le à Annot et mort le à Paris), député aux États généraux de 1789 puis à la Convention en .
  • Balthazar Audibert, né le à Annot et mort le à Ottavo de Arezzo en Italie. Il a été un prêtre desservant de l'église de Rouainette, dans la municipalité de Ubraye. En 1791, après avoir rétracté le serment à la Constitution civile du clergé, il a fui la France et est allé en Italie où il est devenu très célèbre avec le nom de Baldassarre Audiberti.
  • Messire Raphael de Rabiers, seigneur de la Baume et de Chateauredon, Chevalier (né le ? et mort à Annot le âgé d'environ 80 ans).
  • Messire Jean Baptiste de Rabiers de la Baume, seigneur de la Baume et de Chateauredon, ancien page de la Madame la Dauphine (né le à Annot et mort à Annot le ).
  • Antoine André de Rabiers la Baume du Villars (né le à Annot et mort le ). Maire d'Annot en 1814 et sous-préfet de Castellane de 1816 à 1830.
  • Jean-Baptiste Augustin Octave de Rabiers de la baume du Villars, né le à Annot et mort en 1873. Chevalier de la Légion d'honneur en 1850, préfet des Hautes-Alpes en 1851.
  • Paul de Rabiers la Baume du Villars, né le à Annot et mort le à Castellane. Élu député en 1877, il voit son élection invalidée.
  • Jean ANDRÉ dit de Castellane, artiste-peintre né à Annot vers 1620, rue de la Boucherie, de rayonnement essentiellement local et dont le fils Joseph fut aussi peintre.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Roger Brunet, « Canton d’Annot », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
  2. a et b Direction régionale de l'environnement, « Les rochers et les groupes de rochers », Inventaire départemental des sites classés, DIREN, publié en octobre 2003, consulté le 4 août 2012
  3. Didacticiel de la règlementation parasismique
  4. L'eau dans la commune
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Annot et Méailles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. Chemins de fer de Provence, Horaires Nice - Annot- Digne-les-Bains, consulté le 22 juin 2012
  13. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
  14. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 25 juin 2012
  15. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
  16. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
  17. Dicrim d’Annot, base Dicrim, consultée le 25 juin 2011
  18. BRGM, « Epicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Annot », Sisfrance, consulté le 25 juin 2012
  19. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne).. Notice 2024, p 104
  26. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 41.
  27. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 321
  28. a b c d e f et g Daniel Thiery, « Ubraye », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 23 décembre 2011, mis à jour le 24 décembre 2011, consulté le 1er septembre 2012.
  29. Bénédicte Fénié, Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, 2002 (réédition), (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 51
  30. Insee, Dossier local - Commune : Annot (04008), p. 5
  31. Insee, Dossier local, p. 8
  32. a et b Insee, Dossier local, p. 7
  33. a b c d e et f Insee, Dossier local, p. 16
  34. site officiel
  35. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes de Haute Provence, Biscottes Faissole, consulté le 19 juillet 2012
  36. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Rigault et Cie, consultée le 20 septembre 2012
  37. Mathieu Ruillet, Éric Ruchet, Étude du potentiel régional pour le développement de la petite hydroélectricite, Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarité (GERES), 5 décembre 2005, p. 46 et 60
  38. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
  39. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
  40. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11
  41. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 13
  42. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 16
  43. a b et c Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
  44. a b et c Insee, Dossier local, p. 17
  45. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 21 et 25
  46. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32 et 36
  47. « Village Vacances Le Pré Martin... Le nom change, la structure reste ! », À l’ombre du Baou, mai 2009, no 23, p. 7
  48. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 30
  49. « 29 mars 2010 », À l’ombre du Baou, mai 2010, no 26, p. 9
  50. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
  51. Bernard Viglino, « Retour du train à vapeur en gare d’Annot », À l’ombre du Baou, janvier 2010, no 25, p. 5
  52. « Bilan de la saison touristique 2007 », À l’ombre du Baou, octobre 2007, no 19, p. 9
  53. Le centre équestre d’Annot
  54. Raymond Boyer et Guy Barruol, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence, et commentaire
  55. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
  56. a b et c Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 160
  57. Joseph-Antoine Durbec (préf. Jacques Juillet), Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, , 430 p. (ISBN 978-2-9138-2613-7, présentation en ligne), p. 28
  58. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
  59. Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », in Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
  60. Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  61. a et b Alfred Verdollin, Annot : autour d’un vieux village, de ses montagnes, Nice : Imprimerie Ciais, 1970. Collection Incidences et méditations, p. 34
  62. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p 200
  63. Verdollin, op. cit., p. 42
  64. Verdollin, op. cit., p. 49
  65. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 742
  66. a et b Verdollin, op. cit., p. 54
  67. Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du XXe siècle, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-64-4), p. 58
  68. Verdollin, op. cit., p. 50
  69. a et b Verdollin, op. cit., p. 66
  70. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-297
  71. Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon, thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence, Nice, 1951, 231 p., p 119
  72. Mireille Mistral, op. cit., p
  73. Mireille Mistral, op. cit., p 139
  74. Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe-XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
  75. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
  76. Labadie, op. cit., p. 16.
  77. Labadie, op. cit., p. 18.
  78. Labadie, op. cit., p. 11.
  79. Mathieu Golinelli, Les Chemins de Fer Secondaires de France, 06 : Département des Alpes-Maritime et Monaco, Fédération des amis des chemins de fer secondaires, 1997-2008, consulté le 23 juin 2012
  80. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
  81. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
  82. Les aventuriers en Provence et la chambre du roi, p 1, 2001
  83. Dominique Cureau, « Terres de Lumière : Annot », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  84. Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
  85. Achard, Description historique des villes et villages de la Provence, 1787
  86. JL Damon, Les vallées de la Vaïre et du Coulomp : « Histoires » et histoire du « Pays d’Annot ». Arts et traditions populaires, Légendes et souvenirs des origines à la guerre 1914-1918. Annot, 1988, (ISBN 2-9502821-0-5), planche 1
  87. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
  88. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, D’Aiglun à Braux (liste 1), consulté le 6 mars 2013
  89. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « De Aiglun à Braux (liste 1) », Les communes du département, consultée le 16 avril 2014.
  90. Carte des cantons et Liste des élus, sur le site du Conseil général des AHP, consultée le 14 mai 2008
  91. François de Bouchony, « Le parti socialiste a besoin de conforter son ancrage municipal », La Provence, 3 février 2014, p. 3.
  92. Communauté de Communes Alpes Provence Verdon« Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon
  93. Les comptes de la commune
  94. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  95. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Digne, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  96. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  97. Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.
  98. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 159
  99. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Annot », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  100. « Résultats du recensement de la population - Annot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  101. « Recensement de la population au 1er janvier 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  102. « Populations légales 2011 en vigueur le 1er janvier 2014 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  103. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 287.
  104. Raymond Collier, op. cit., p 425
  105. a b et c Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 56-57.
  106. a b et c Serge Montens, Les plus beaux ponts de France, Paris, Bonneton, 2001, (ISBN 2-86253-275-4), p. 41
  107. « pont sur la Vaïre - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur dossiersinventaire.maregionsud.fr (consulté le ).
  108. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 355
  109. Raymond Collier, op. cit., p 357 et 366
  110. http://abloc.org/
  111. « église paroissiale Saint-Jean-Baptiste - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur dossiersinventaire.maregionsud.fr (consulté le ).
  112. a b et c Raymond Collier, op. cit., p 116
  113. Ivonne Papin-Drastik, Notice récapitulative, Notice no IA04001392, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 septembre 2010
  114. a et b Raymond Collier, op. cit., p 76
  115. Raymond Collier, op. cit., p 169
  116. Raymond Collier, op. cit., p 215
  117. Arrêté du 25 mars 1956, Notice no PM04000013, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
  118. Arrêté du 25 mars 1956, Notice no PM04000014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
  119. Notice no IM04002071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture église paroissiale Saint-Jean-Baptiste cloche (N° 2)
  120. Notice no IM04002070, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture église paroissiale Saint-Jean-Baptiste cloche (N° 1)
  121. Arrêté du 18 janvier 1967, Notice no PA00080350, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
  122. Raymond Collier, op. cit., p 531
  123. Arrêté du 10 septembre 1971, Notice no PM04000015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
  124. Arrêté du 7 septembre 1988, Notice no PM04000017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
  125. Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, (ISBN 978-2-86004014-3), p. 10.
  126. Arrêté du 25 mars 1956, Notice no PM04001595, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 février 2014.
  127. Raymond Collier, op. cit., p 219
  128. Ivonne Papin-Drastik, Notice no IA04001386, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 septembre 2010
  129. Raymond Collier, op. cit., p 480
  130. Arrêté du 7 septembre 1988, Notice no IM04002088, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
  131. Arrêté du 7 septembre 1988, Notice no IM04002085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008
  132. Notice no IM04002099, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche chapelle Notre-Dame-de-Vérimande
  133. Raymond Collier, op. cit., p 449
  134. Arrêté du 15 septembre 1928, Notice no PA00080351, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 4 septembre 2008