Oraison (Alpes-de-Haute-Provence)
Oraison | |||||
Vue générale d'Oraison. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Forcalquier | ||||
Intercommunalité | Durance-Luberon-Verdon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Benoit Gauvan (LREM) 2020-2026 |
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Code postal | 04700 | ||||
Code commune | 04143 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Oraisonnais | ||||
Population municipale |
5 981 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 156 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 55′ 05″ nord, 5° 55′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 323 m Max. 645 m |
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Superficie | 38,42 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Oraison (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Manosque (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Oraison (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | oraison.com | ||||
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Oraison (en provençal Auresoun dans la norme mistralienne et Aureson dans la norme classique) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes d’Oraison sont Les Mées, Le Castellet, Valensole, Villeneuve et La Brillanne.
Oraison est située au confluent de la Durance et de l’Asse et se situe au pied de la colline du Tholonet. La commune a une superficie de 38,42 km2 et culmine à 645 m
Principaux hameaux
[modifier | modifier le code]- la Grande Bastide
- les Buisonnades
- les Couès
- la Tuilière
- Saint-Pancrace
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 768 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valensole », sur la commune de Valensole à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 671,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Environnement
[modifier | modifier le code]La commune compte 853 ha de bois et forêts, soit 22 % de sa superficie[8].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton des Mées auquel appartient Oraison est en zone 2 (sismicité moyenne, soit le niveau le plus élevé de France métropolitaine) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[9], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[10]. La commune d’Oraison est également exposée à trois autres risques naturels[10] :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée de la Durance) ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[11].
La commune d’Oraison est de plus exposée à deux risques d’origine technologique[12] :
- celui de transport de matières dangereuses par canalisations. Le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[13] ;
- celui de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion[14].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2000 pour les risques d’inondation et de mouvement de terrain[12] et le Dicrim existe depuis 2011[15].
La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue, en 1984 et 1987[10]. Bien qu’Oraison ressente régulièrement des tremblements de terre, aucun n’a encore dépassé une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)[16].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Oraison est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Oraison, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Oraison est située sur l'ancienne RN 207a (actuelle RD 4b).
Oraison est à un kilomètre de la bretelle autoroutière de La Brillanne, sortie 19 de l’autoroute A51, qui assure une communication rapide vers le Sud en direction d'Aix-en-Provence et de Marseille et vers le Nord en direction de Gap et de Sisteron.
Services autocars
[modifier | modifier le code]Lignes régionales, réseau Zou !
[modifier | modifier le code]Oraison est desservie par[17] :
- 1 ligne EXPRESS :
Ligne | Tracé |
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68 | Marseille ↔ Oraison ↔ Digne-les-Bains ↔ Barcelonnette |
- 2 lignes de PROXIMITE :
Ligne | Tracé |
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482 | Forcalquier ↔ Oraison ↔ Digne-les-Bains |
483 | Digne-les-Bains ↔ Oraison ↔ Manosque |
Lignes intercommunales
[modifier | modifier le code]La ville est aussi reliée par 2 lignes intercommunales, réseau Trans'Agglo[18] :
Ligne | Parcours |
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120 | Oraison ↔ La Brillanne ↔ Villeneuve ↔ Volx ↔ Manosque |
125 | Brunet ↔ Entrevennes ↔ Puimichel ↔ Le Castellet ↔ Oraison (Ligne de transport à la demande) |
126 | La Brillanne ↔ Oraison (Ligne de transport à la demande) |
Lignes scolaires
[modifier | modifier le code]Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les 3 collèges de Manosque, les trois lycées de Manosque, le lycée Félix-Esclangon, le lycée des Iscles et le lycée des métiers Louis-Martin-Bret ainsi que le collège d'Oraison. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, 4 autres ont été rajoutées.
Ligne | Parcours |
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162 S | Oraison ↔ La Brillanne ↔ Manosque |
166 S | Entrevennes ↔ Puimichel ↔ Le Castellet ↔ Oraison |
167 S | La Brillanne ↔ Oraison |
168 S | Vallée de l'Asse ↔ Oraison |
Transports ferroviaires
[modifier | modifier le code]La gare SNCF la plus proche est celle de La Brillanne-Oraison, desservie par les TER de la ligne de Lyon à Marseille (via Grenoble)
La gare TGV la plus proche d'Oraison est celle d'Aix-en-Provence TGV.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme Oraison est documenté sous les formes Auraisonio, 1126, puis Aurason, 1178 ; à rapprocher du Arausio de Orange[19]
Ce nom d'Oraison, plus exactement Auraison, est basé, comme celui d'Orange (civitas Arausicae), sur un oronyme en Ar- 'roche', *Arausione donnant Auraison par double méthatèse[20] (anticipation du -u- et du -i-). Le spécialiste Charles Rostaing indique que le toponyme est antérieur aux Gaulois[21] et réfère à une montagne.
Une étymologie populaire voit dans le nom d'Oraison une contraction d'« Auroe sonum », du fait de la situation du village, bâti sur les hauteurs (colline du Tholonet au lieu-dit Villevieille) et exposé à tous les vents (auro en provençal)[22].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Le village primitif était situé sur la colline du Tholonet (au lieu-dit Villevieille). Des traces de l'occupation romaine existent en de nombreux points de la commune : dans la plaine de la Durance dont les colmatages avaient été réalisés à l'époque romaine à des fins agricoles et artisanales (four de potier, villa, tuilerie).
Parmi les découvertes archéologiques, le site des Buissonnades (atelier de potier de fabrication d'amphores vinaires) permet d'établir que la zone d'Oraison était, grâce à la proximité de la voie domitienne, fortement intégrée à l'Empire romain et fortement pénétrée de ses modes de vie[23].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Il est possible, selon Jean-Pierre Poly, qu’Oraison soit signalée dès 739 dans les chartes, sous le nom de Cinicino[24], la mention suivante date du XIIe siècle[25]. Dès le Moyen Âge, la communauté relève de la baillie de Digne[24] alors que l’église et ses revenus reviennent au chapitre de Riez[24]. La maison d'Oraison est l'une des plus anciennes familles provençales. Hugues d'Oraison, seigneur d'Oraison et de Clumanc, est, d'après les recherches[Qui ?], le premier seigneur de ce village[réf. nécessaire]. Elzear d'Oraison, viguier de Marseille (1365-66), fut chevalier, seigneur d'Oraison et citoyen de Digne. Il fut actif dans la résistance aux troupes de l'Archiprêtre puisque, en 1358, il apparait comme commissaire aux fortifications de la ville de Riez[26]. Avant 1362, il acheta à la cour la mère empire sur Oraison pour 500 florins[27]. Le chevalier Jacques d'Oraison Orcono, viguier de Marseille (1299 ; 1366), servit dans l'armée du duc de Calabre en Campanie, en 1328[28].
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur d’Oraison, Elzéar d’Oraison, soutient le duc d’Anjou dès 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[29].
Temps modernes
[modifier | modifier le code]La baronnie est érigée en marquisat en 1588 en faveur de François de Laigue (de Aqua), baron d'Oraison[30]. Le titre est confirmé en août 1740, avec union d'Entrevennes et du Castellet, en faveur de Mathieu Foulque (ou Fulque)[31].
Au cours du XVIIIe siècle, comme dans toute la France, les seigneurs tentent de réactiver d’anciens droits pour augmenter leurs revenus, ou de revenir sur les droits des paysans. C’est ainsi qu’en 1770, le marquis d’Oraison interdit le glanage. En réaction, la communauté d’Oraison décrète l’interdiction de moissonner les terres du seigneur, et punit d’amende les contrevenants, ce qui pousse le seigneur à négocier[32].
Révolution française
[modifier | modifier le code]Durant la Révolution, une société patriotique est fondée assez précocement, à l’été 1792[33] et le château démoli[34]. En 1792-1793, la section est contrôlée par les fédéralistes. En relations avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu’à leur proscription le et l’écrasement de l’insurrection fédéraliste en juillet. Le tribunal révolutionnaire prononce une condamnation à mort à Oraison[35].
Période contemporaine
[modifier | modifier le code]Après la révolution de , la Deuxième République s’installe. Mais contrairement aux promesses démocratiques, c’est une république conservatrice qui s’installe et augmente les impôts des plus pauvres, comme l’impôt des 45 centimes. Cette augmentation provoque des émeutes à Oraison les 23-, réprimées par l’armée[36]. Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 42 habitants d’Oraison sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[37].
Comme de nombreuses communes du département, Oraison se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[38]. La même instruction est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[39]. Elle compte aussi une salle d’asile (école maternelle) depuis 1862, tenue par les sœurs de l’ordre de Saint-Joseph[40].
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Oraison compte quelque 1 700 habitants au début des années 1900. Lors de la Première Guerre mondiale, 63 soldats de la commune meurent aux combats[41].
Le , le conseil municipal d'Oraison décide de donner aux rues du village les noms des soldats morts pendant la Grande Guerre. La commune est la seule en France à avoir voté une telle délibération. Le soldat cité sur une plaque de rue habitait dans cette même rue[42].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]À l’été 1940, un centre de séjour surveillé est ouvert à Oraison pour y interner les Français communistes ou d'opinions politiques assimilées, dits « indésirables » selon la terminologie de la Troisième République. Les internés sont hébergés dans des bâtiments réquisitionnés, granges, cinéma, etc. Le centre est fermé en et ses prisonniers transférés au camp des Pescayres de Saint-Sulpice-la-Pointe. Le maire, opposé à ce camp d'internement d'indésirables, s'oppose vigoureusement mais verbalement au commandant du camp, ce qui provoque sa révocation[43].
Le , le comité départemental de libération se réunit, comme à son habitude, dans un bar d’Oraison. La Gestapo a tendu une embuscade, à laquelle participent des soldats de la division Brandenburg (dépendant de l’Abwehr) déguisés en maquisards. Dix-huit résistants sont arrêtés, dont la totalité des cadres dirigeants et deux jeunes filles agents de liaison. Onze sont fusillés le [44].
La Libération d’Oraison est marquée par le passage d’une colonne de la 36e division d’infanterie (US), le , venant de Riez et se dirigeant sur la vallée de la Durance[45].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D’or à une fasce d'azur, chargée de trois losanges d’argent et accompagnée de deux vaches passantes et contournées de gueules, l’une en chef, l’autre en pointe[46]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Dans les années 2010, Oraison est une ville qui vote fortement pour le parti d'extrême droite, le Front national : environ un électeur sur quatre selon les élections, soit le plus fort taux du département[47].
Conseil municipal
[modifier | modifier le code]Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
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« Oraison pour tous » | DVD | Michel Vittenet | 22 | Majorité | |
« Ensemble vers un nouvel horizon » | DVG | Joëlle Joselet | 5 | Opposition |
Liste | Tendance | Président | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|---|
« Oraison pour tous » | UDI | Michel Vittenet | 22 | Majorité | |
« Oraison bleu marine » | FN | Ghislaine Aubert | 4 | Opposition | |
« Oraison gagnant » | PS | Paola Valenti | 3 | Opposition |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Depuis l'après-guerre, cinq maires se sont succédé à la tête de la commune.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Oraison fait partie :
- de 2005 à 2013, de la communauté de communes Intercommunalité du Luberon Oriental
- depuis le , de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon
Budget municipal et fiscalité
[modifier | modifier le code]L'endettement de la commune au s'élève à 4 079 000 €[50].
En 2007, la taxe d'habitation s'élève à 7,87 % (en comparaison le taux départemental est de 5,53 %). On peut constater une baisse de ce taux par rapport à 2002 (24,46 %). Le taux de la taxe sur le foncier bâti est de 25,70 % (celui de la taxe sur le foncier non bâti de 57,36 %) et celui de la taxe professionnelle de 0 % (au niveau communal).
Environnement et recyclage
[modifier | modifier le code]La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.
La commune dispose d'une déchetterie.
Services publics
[modifier | modifier le code]Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Oraison, elle dépend de celle des Mées[51].
Jumelages
[modifier | modifier le code]- Traversetolo (Italie) depuis le [52]
Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Oraisonnais[8].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].
En 2021, la commune comptait 5 981 habitants[Note 3], en évolution de +2,17 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (28,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,1 % la même année, alors qu'il est de 34,2 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 2 815 hommes pour 3 166 femmes, soit un taux de 52,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,53 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Logement
[modifier | modifier le code]En 1999, Oraison comptait 2 136 logements (augmentation de 13,6 % par rapport à 1990) dont 1 774 étaient des résidences principales (83 % du total). La même année 61,1 % des résidents étaient propriétaires contre 34,5 % de locataires[58]
Le parc immobilier est composé principalement de bâtiments construits entre 1975 et 1989 (35,9 %) et construits avant 1945 (26,6 %). Toujours en 1999, 0,8 % des logements n'étaient équipés ni de douche, ni de baignoires.
Toujours à la même année 59 % des logements comportaient plus de 4 pièces, suivis par les logements de 3 pièces (28,6 %), enfin les studios représentent 3,8 % des logements. Depuis quelques années, de nombreuses zones jusqu'alors non habitées se sont construites (sud de la ville).
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie de la commune dépend principalement de l'agriculture et de l'industrie agro-alimentaire.
Vue générale
[modifier | modifier le code]Emploi et revenus | ||
Revenus moyens par ménage | 15 121 €/ an | |
Population active | 1549 (pour 4 122 hab) | |
Taux de chômage (2009) | 11 % | |
Nb d'entreprises pour 1 000 habitants | 54,65 ‰ |
En 2009, la population active s’élevait à 2 215 personnes, dont 243 chômeurs[59] (244 fin 2011[60]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (85 %)[61] et travaillent majoritairement hors de la commune (59 %)[61].
Agriculture
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 50 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et huit emplois salariés[62].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 55 en 2010. Il était de 70 en 2000[63], de 83 en 1988[64]. Actuellement, ces exploitants sont, pour 25 d’entre eux, spécialisés dans l’arboriculture fruitière ou oléicole ; pour 19 d’entre eux, spécialisés dans les grandes cultures. Quelques exploitants pratiquent la polyculture, le maraîchage ou l’élevage ovin[63]. En sens inverse de la baisse du nombre d’exploitation, la surface agricole utile (SAU) a augmenté, de 1 361 à 1 407 ha entre 1988 et 2000[64], puis de 1407 à 1 521 ha jusqu’en 2010[63].
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Oraison, il s’agit des hautes terrasses ensoleillées de la vallée de la Durance, et aussi des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Oraison était depuis longtemps très importante, et dépassait les cent hectares au début du XIXe siècle[65]. Actuellement, elle est la plus importante du département, avec 228 ha et 117 000 arbres (soit 40 % de l’oliveraie des Alpes-de-Haute-Provence)[66]. Les olives sont pressées à Oraison même, dans un des trois moulins privés du département[67]. L’huile d’olive de la commune peut bénéficier de l’appellation d'origine contrôlée (AOC) huile d'olive de Provence AOC[68].
La vigne, autre composante de la triade méditerranéenne, est aussi présente anciennement à Oraison. Au XIXe siècle, plusieurs dizaines d’hectare de vigne produisent un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux, une petite quantité étant commercialisée sur le marché régional. Actuellement, il ne reste que quelques hectares exploités[69].
Des plantations d'amandiers sont actuellement en cours, afin de reconstituer un verger capable d'alimenter la filière locale de transformation en confiseries. Huit hectares d'amandiers ont été plantés au Thor en 2012-2013, et commenceront à produire à partir de 2017[70].
Industrie
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 95 établissements, employant 324 salariés[62].
La commune compte une coopérative céréalière, plusieurs conserveries.
La centrale hydroélectrique utilise les eaux de la Durance et de la Bléone déviées au barrage de l'Escale et à Malijai et conduits par un canal d’amenée. Elle est installée sous une voûte creusée dans le poudingue du plateau de Valensole. Ses dimensions sont de 76 m de long sur 13 m et 21,5 m de haut[71]. Trois turbines Francis actionnent des alternateurs de 65 000 kVA[72]. L’essentiel des eaux qui meuvent ces turbines sont cependant lâchées du barrage d'Espinasses, dix heures avant leur utilisation[73].
François Doucet, confiseur, maison fondée en 1969, a reçu 15 rubans bleus lors du salon professionnel Intersuc[74]. Les installations couvrent 5 000 m2, et la production dépasse 700 tonnes[74]. Soixante-huit personnes travaillent pour cette entreprise[75].
Perlamande fabrique des produits diététiques et énergétiques à base d’amandes et de fruits secs, et emploie 35 salariés. Elle obtient une victoire de l'entreprise, décernée en par le conseil général[76],[77].
La société de BTP SETP emploie 23 salariés[78].
Activités de services
[modifier | modifier le code]Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 264 établissements (avec 492 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 82 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 402 personnes[62].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire importante pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[79], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[80]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
classé trois étoiles[82] d’une capacité de 30 chambres[83] ;
- un camping classé deux étoiles[84] avec 66 emplacements[85] ;
- des meublés labellisés[86] ou non-labellisés[87].
Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[88] : au nombre de 150, elles représentent 5 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 12 possèdent plus d’un logement, et 29 sont des maisons mobiles[85],[83].
Parmi les entreprises de service connues d'Oraison, on compte Albhades Provence, qui compte 35 salariés, laboratoire d’analyses chimiques et microbiologisques[89],[90] et Boyer formation, entreprise de formation professionnelle[91].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Autres monuments, les ruines de Villevieille, le pont aux 7 arches, le pont roman, les fontaines du village, kiosque à musique…
Château
[modifier | modifier le code]Le château[92] situé en plein centre-ville fut construit à la fin du Moyen Âge ou pendant la Renaissance par la famille d'Oraison. Il fut profondément remanié par la famille de Fulque, originaire de Valensole, qui fit l'acquisition du marquisat d'Oraison en 1720. Ce château, conservé par cette même famille de Fulque jusqu'à la Révolution de 1789 et après, fut vendu en 1806 à trois particuliers du lieu. On le suréleva par la suite d'un étage pour y loger une magnanerie (Laugier).
Louis Pasteur vint y étudier en 1868 les maladies du magnan (nom du ver à soie en sériciculture). Dans les années 1950, cette magnanerie alors désaffectée, abrita un temps l’atelier de production des cartes postales d'Oraison, déplacé par la suite à l'emplacement de l'actuelle gendarmerie.
Architecture utilitaire
[modifier | modifier le code]Le petit pont de pierre[93] en dos-d’âne dit « roman » (car il est construit selon les techniques médiévales) sur le Rancure date de 1697[94] et fait 35 m de long, avec une arche de 25 m. Il a été construit pour conduire les eaux de la source de la Boucharde jusqu'aux fontaines du village.
Le pont sur la Durance[95] à 7 arches entre La Brillanne et Oraison, long de 285 mètres, est inauguré le .
L’hippodrome, le premier hippodrome des Basses-Alpes date du 25 novembre 1900[réf. souhaitée]. Quelques courses hippiques y ont lieu chaque année[47].
En 1950 la municipalité de Marcel Sauvecane achète les jardins qui se trouvaient devant le château pour en faire un terrain de foot et un jardin public (transformé en parking public en 2007).
Oraison a un plan d'eau, Les Buissonnades.
Églises, chapelles et oratoires
[modifier | modifier le code]cette chapelle n'est pas au cimetière de la cité, mais à Villedieu, à quelques kilomètres de là (dignois.fr)
L'église Notre-Dame-du-Thor, dont le patron est saint Pancrace[24], fut construite au XVIe siècle puis agrandie au XVIIe siècle[92] : elle est d'architecture gothique (croisée d'ogive, arcs brisés, tiercerons…) sur la partie est (chœur) et romane (arcs plein cintre) sur la partie ouest. Son clocher qualifié de « point noir » de la commune au milieu du XIXe siècle fut détruit puis reconstruit en 1862 grâce au curé Richaud qui finança l'essentiel du projet. La commune se chargea de faire réaliser la flèche en pierre de Mane. La cloche du XVIIe siècle provient du village d'Ubaye englouti sous les eaux en 1958, elle a été installée en 1962.
La chapelle Saint-Pancrace date du XIIe siècle.
Vie locale
[modifier | modifier le code]Fêtes et animations
[modifier | modifier le code]Le marché a lieu tous les mardis.
La fête votive est le 1er week-end de mai et la fête de Saint Pancrace le 2e dimanche de mai.
La tradition de déposer des ex-voto portant le nom de l’être aimé est toujours vivace à la chapelle Saint-Pancrace.
Sports
[modifier | modifier le code]Oraison possède deux stades, le stade Sauvecanne et le stade Giai-Minet, celui-ci comportant un dojo et un gymnase, ainsi qu'une piscine, un terrain de boules, un skate park et un poney-club.
Les clubs sportifs sont ceux de football, ping-pong, tennis, judo, boules, hockey sur roller…
Loisirs
[modifier | modifier le code]- Randonnées pédestres
- Deux sentiers botaniques sur la commune :
- le sentier botanique du lac des Buissonnades,
- le sentier du pont roman.
Plusieurs équipements de loisirs sont disponibles : piscine ouverte l'été, itinéraires VTT, lac de pêche (aux Buisonnades) et les rivières sont classées 1re et 2e catégorie ainsi qu'un site de vol libre de parapente (Relais).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est dotée de quatre établissements d’enseignement, qui relèvent de l’académie Aix-Marseille :
- trois écoles, une primaire, une annexe de l'école primaire et une maternelle[96] ;
- le collège Dr J.M.G Itard[97].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Itard, docteur célèbre pour son travail sur le cas de l'enfant sauvage.
- Louis Pasteur a séjourné au château en 1868, où il a étudié les maladies du ver à soie.
- Les 63 soldats issus de la commune, morts pendant la Première Guerre mondiale, ont droit chacun à une plaque de rue à leur nom là où ils habitaient[41],[42].
- Romain Selsis (1898-1956), poète qui vécut à Oraison[98].
- Lucien Sampaix, journaliste communiste brièvement interné au camp d'indésirables d'Oraison en , avant son évasion.
- Robert Malaval, peintre.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Christian Blanc, Le Pays d'Oraison, Alpes de Lumière,
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Christian Blanc, Rancure, éditions Rancure,
- Claude Sauve, Le Temps retrouvé, éditions Équinoxe, 1996
- Christian Blanc, Yannick et Claude Sauve, Le Petit Pont de pierre et ses fontaines, éditions Rancure,
- Claude Sauve, Histoire d'une gare, éditions Rancure,
- Joseph Monard, Les Dynasties seigneuriales oraisonnaises, éditions Rancure, 2002
- Claude Sauve, Mémoire en images, éditions Alan Sutton, 2003
- Claude Sauve, Origine historique des rues d'Oraison, 2006
- Claude Sauve, Regards croisés, éditions Alan Sutton, 2009
- Alain Agnel-Giacomoni, Histoire et généalogie de la maison d'Oraison, La Brillanne, imp. de Haute-Provence, 2015, 128 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Gare de La Brillanne - Oraison
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Sites officiels : www.oraison.com et www.oraison.fr
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site web de l'office du tourisme
- Oraison sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Références au site de l'Insee :
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Oraison », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Manosque », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune d'Oraison (04143) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Alpes-de-Haute-Provence (04) », (consulté le ).
- Autres références :
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Oraison et Valensole », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valensole », sur la commune de Valensole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valensole », sur la commune de Valensole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Roger Brunet, « Canton des Mées] », sur Le Trésor des régions (consulté le ).
- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 7 août 2012.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 97.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 81.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 88.
- Document, base Dicrim, consultée le 7 août 2011.
- BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Oraison », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 7 août 2012.
- Le réseau de transport de la Région Sud.
- DLVA Transports intercommunaux.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 509..
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 31..
- Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 11 et commentaire.
- Office de tourisme d'Oraison.
- Philippe Leveau, « L'habitat rural dans la Provence Antique : villa, vicus et mansio. Études de cas », Revue archéologique de Narbonnaise, Tome 35, 2002, p. 60.
- Daniel Thiery, « Oraison », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 7 août 2012.
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 p. (ISBN 2-7399-5004-7).
- Féraud, Riez, p. 110.
- AD du 13, série B1139f39v.
- Papon, Histoire, vol.III, p. 53.
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 41).
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 188.
- Éric Thiou, Dict des Titres... (2003), p 186 (Oraison). Enregistré le 6 octobre au parlement d'Aix.
- Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris, Gallimard, 2008, coll. « Folio » (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 251.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, pp. 296-297.
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- Michel Vovelle, « Diffusion et répression du mouvement fédéraliste en 1793 », in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 157 et commentaire.
- Henri Joannet et Jean-Pierre Pinatel, 1851-Pour mémoire, Les Mées, Les Amis des Mées, , p.120.
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- Jean-Christophe Labadie (dir.), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p.9.
- Labadie 2013, p. 16.
- Labadie 2013, p. 28.
- Voir sur tourisme-manosque.fr.
- Claude Sauve, Origine historique des rues d’Oraison.
- Association Basses-Alpes 39-45, « Les débuts de la Résistance », consulté le 16 août 2012.
- Jean Garcin, « La résistance armée », Basses-Alpes 39-45, no 7, juillet 2004, p. 4.
- Henri Julien (directeur de publication), Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-68-7), p. 126.
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
- Béatrice Bantman, « Oraison, à l'ombre du FN : "Bientôt les élections. On verra ce qu'on verra" », Rue89, , consulté le .
- Liste des élus au conseil municipal en 2008 sur linternaute.com. Consulté le .
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- Annuaire des communes jumelées.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, no 109, , p.58 (lire en ligne).
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- Un peu d’histoire, Site officiel de la confiserie François Doucet, consulté le 21 septembre 2012.
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- Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, (lire en ligne), p.6.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 7.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 11.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 17.
- Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio).
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 21, 23 et 26.
- Dossier local, p. 18.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 32.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 36.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 44.
- Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Albhadès, consultée le 20 septembre 2012.
- Site officiel du laboratoire Albhades, consulté le 20 septembre 2012.
- M.-G. T., « Boyer formation a fêté ses 30 années d'expérience », La Provence, , p. 8.
- Collectif, Oraison, Patrimoine et Histoire, éd Rancure, à paraître.
- Christian Blanc, Rancure, Histoire d'un torrent de Haute-Provence, Éditions Rancure, ; p. 16 et suivantes.
- Philippe Autran, in Autran, Guy Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière (no)153, Forcalquier, 2006 (ISBN 2-906162-81-7), p. 104.
- Christian Blanc, Histoires d'un pont, 1888-1988, 1988, pages 11 et suiv.
- Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Sisteron-Sud, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
- Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
- Notice de personne sur le catalogue général de le BnF.