Élections municipales françaises de 2020
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Élections municipales françaises de 2020 | ||||||||||||||
(1er tour) | ||||||||||||||
Type d’élection | Élections municipales | |||||||||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Population | 67 063 703 | |||||||||||||
Participation | 44,66 % 18,9 | |||||||||||||
Carte des communes de France métropolitaine | ||||||||||||||
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Les élections municipales françaises de 2020 visent à procéder au renouvellement des conseils municipaux des communes françaises et des conseils communautaires des intercommunalités. Le premier tour a lieu le . Le second tour, initialement prévu le , est reporté en raison de la pandémie de maladie à coronavirus.
Contexte
Politique
Lors des élections municipales de 2014, la droite parlementaire l'avait emporté dans la plupart des communes au détriment de la gauche, tandis que l'extrême droite remportait 14 municipalités, dont Hénin-Beaumont dès le premier tour de scrutin, une première. Le Parti communiste français résistait dans quelques-uns de ses bastions, notamment en Seine-Saint-Denis, tandis que les écologistes remportaient une seule ville de plus de 100 000 habitants, à Grenoble.
Depuis l'élection présidentielle de 2017, l'échiquier politique français est fortement modifié par l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron[1],[2],[3]. Son parti, La République en marche, a fortement fragilisé les partis de gouvernements au pouvoir depuis 1958, notamment le Parti socialiste et Les Républicains[4].
Pour la première fois depuis 1995, un nombre important de maires renoncent à se représenter[5],[6]. Parmi les nombreux maires sortants qui ne se représentent pas figure Jean-Claude Gaudin, qui a été élu pour la première fois maire de Marseille en 1995[7].
Ces élections interviennent dans un contexte social tendu lié au mouvement des Gilets jaunes et de la contestation contre la réforme des retraites du gouvernement.
Les élections se tiennent dans un contexte de crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus (COVID-19), notamment dans les départements de l'Oise et du Haut-Rhin et en Corse, qui sont trois foyers majeurs de l'épidémie en France[8]. L'organisation du scrutin à la date prévue se voit remise en cause par des appels à un report, afin d'éviter les regroupements d'individus. Un tel report est alors envisagé par le gouvernement, mais le maintien est conseillé par le président du Sénat, Gérard Larcher, et le président de l’Association des maires de France, François Baroin ; le chef de l’État se rallie à leurs vues[9],[10],[11]. La veille des élections, la mise en quarantaine progressive du pays est accentuée par la fermeture de tous les commerces et magasins non essentiels.
Modalités
Dates
Le , le ministère de l’Intérieur annonce que les élections doivent se tenir les 15 et [12]. Les candidatures pour le premier tour doivent être déposées au plus tard le [13].
Au lendemain du premier tour, le report du second tour est annoncé par le président de la République en raison du coronavirus, ce qui est acté par la « loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19 du 24 mars 2020 »[14].
Modes de scrutin
Le mode de scrutin dépend de la taille de la commune :
- Scrutin majoritaire plurinominal avec listes ouvertes et panachage pour les communes de moins de 1 000 habitants,
- Scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire, pour les communes plus peuplées.
Nombre d'habitants | < 100 | < 500 | < 1 500 | < 2 500 | < 3 500 | < 5 000 | < 10 000 | < 20 000 | < 30 000 | < 40 000 | < 50 000 |
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Conseillers municipaux | 7 | 11 | 15 | 19 | 23 | 27 | 29 | 33 | 35 | 39 | 43 |
Nombre d'habitants | < 60 000 | < 80 000 | < 100 000 | < 150 000 | < 200 000 | < 250 000 | < 300 000 | > 300 000 | Lyon | Marseille | Paris |
Conseillers municipaux | 45 | 49 | 53 | 55 | 59 | 61 | 65 | 69 | 73 | 101 | 163 |
Communes de moins de 1 000 habitants
L'élection des conseillers municipaux se déroule au scrutin majoritaire plurinominal[15] à deux tours, avec panachage :
- au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits ;
- si tous les postes ne sont pas pourvus (ce qui inclut nécessairement le cas où le nombre de candidatures est inférieur au nombre de poste à pourvoir), un second tour est organisé, dans lequel la majorité relative suffit. Tous les candidats présent au premier tour sont admis à se présenter au second tour, mais un candidat peut renoncer[16]. De nouvelles candidatures peuvent être déclarées si le nombre de candidats est inférieur au nombre de poste à pourvoir. Si plusieurs candidats obtiennent le même nombre de suffrages, l'élection est acquise au plus âgé lorsque tous ne peuvent être élus compte tenu du nombre de sièges à pourvoir[17].
Depuis la réforme du , une déclaration de candidature en préfecture ou sous-préfecture est obligatoire[18]. Les candidatures isolées et les listes incomplètes sont autorisées[16], et on ne peut plus être élu si l'on n'a pas préalablement fait acte de candidature[19]. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé : les électeurs ont le droit de ne pas respecter les listes de candidats, en votant pour des candidats issus de listes différentes.
Communes de 1 000 habitants et plus
Dans les communes de plus de 1 000 habitants, l'élection des conseillers municipaux se déroule selon un scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle : les candidats se présentent en listes complètes avec la possibilité de deux candidats supplémentaires. Lors du vote, on ne peut faire ni adjonction, ni suppression, ni modification de l'ordre de présentation des listes[20].
L'élection peut se limiter à un seul tour en cas de majorité absolue, ou donner lieu à un second tour, auquel cas :
- les listes qui ont obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés peuvent s'y maintenir ;
- les candidats d'une liste qui a obtenu plus de 5 %, sans pouvoir se maintenir en tant que tels, peuvent rejoindre une autre liste[21], ce qui peut amener à modifier l'ordre de présentation des candidats.
Les élections municipales des communes de plus de 1 000 habitants constituent un scrutin majoritaire avec une dose proportionnelle : on attribue d'abord la moitié (arrondie si nécessaire à l'entier supérieur) des sièges à pourvoir à la liste qui a le plus de voix au premier tour ou, s'il y a lieu, au second ; les autres sièges sont répartis entre toutes les listes présentes au dernier tour ayant eu plus de 5 % des suffrages exprimés (y compris la liste majoritaire) à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne[22].
Régimes particuliers de Paris, Marseille et Lyon
Dans les trois villes de France les plus peuplées, l'élection se fait par secteur électoral, en suivant les mêmes règles que pour les communes de plus de 1 000 habitants. Pour Paris, les quatre premiers arrondissements forment un secteur unique, tandis que les 5e à 20e arrondissements constituent chacun un secteur. À Lyon, les secteurs correspondent aux arrondissements de la ville, tandis qu'à Marseille chacun des huit secteurs regroupe deux arrondissements. Des conseillers d'arrondissement sont également élus.
Régime particulier pour les communes nouvelles lors du premier renouvellement du conseil municipal
Pour les communes nouvelles, lors du premier renouvellement du conseil municipal (cela concerne notamment les élections municipales de 2020), le nombre de conseillers à élire est supérieur à la strate démographique dans laquelle elles se trouvent[23]. Par exemple, une commune nouvelle ayant entre 2 500 et 3 499 habitants devrait élire, de par sa strate démographique, 23 conseillers municipaux. Au premier renouvellement, elle devra élire au moins 27 conseillers. En effet, « pour éviter une diminution trop brutale du nombre de conseillers municipaux, la loi du prévoit que le nombre de conseillers municipaux de la commune nouvelle ne peut pas être inférieur au tiers du nombre total des conseillers lors de la création de la commune nouvelle, dans la limite de 69 élus ». Par exemple, Cherbourg-en-Cotentin, avec ses 79 200 habitants, compte début 2020 163 conseillers municipaux issus de la réunion de cinq communes. Figurant dans la strate démographique inférieure à 80 000 habitants, une commune habituelle devrait élire 49 conseillers. Étant une commune nouvelle, elle bénéficie de la strate supérieure, soit 53 conseillers. Cependant, ce nombre ne peut être inférieur au tiers des 163 conseillers actuels, soit 54.
Intercommunalités et métropole de Lyon
Les délégués d'une commune au sein du conseil des communautés de communes, des communautés d'agglomération, des communautés urbaines et des métropoles sont élus lors des élections municipales[24].
Chaque commune est représentée au conseil communautaire par un nombre de représentants tenant compte de sa population, élus comme suit :
- commune de moins de 1 000 habitants : les représentants de la commune au conseil communautaire sont les membres du conseil municipal désignés dans l'ordre du tableau (maire, puis adjoints, puis conseillers municipaux)[25] ;
- commune de plus de 1 000 habitants : les conseillers communautaires sont élus en même temps que les conseillers municipaux. Sur un seul et même bulletin doivent figurer la liste des candidats au conseil municipal et celle des candidats au conseil communautaire (scrutin fléché)[26]. Les représentants des communes dans les EPCI sans fiscalité propre (syndicat intercommunal à vocation unique, syndicat intercommunal à vocation multiple, syndicat mixte) continuent d'être élus par chacun des conseils municipaux concernés, comme c'était le cas avant 2014 pour toutes les intercommunalités.
Dans le cas de la métropole de Lyon, qui est une collectivité à statut particulier, les 150 conseillers métropolitains siégeant au conseil de la métropole de Lyon sont élus au suffrage universel direct en parallèle des élections municipales dans les 59 communes concernées. Le territoire est découpé en 14 circonscriptions métropolitaines ; ainsi, un conseiller métropolitain représente non pas une commune mais une circonscription.
Report du second tour
Le , le président Emmanuel Macron annonce le report du second tour en précisant que les communes dans lesquelles une liste l’a emporté au premier tour ne sont pas concernées[27]. Au total, 4 816 communes sont visées par cette annonce[28] :
- 1 541 communes de 1 000 habitants ou plus dans lesquelles aucune liste n'a obtenu la majorité des suffrages ;
- 3 253 communes de moins de 1 000 habitants où le nombre de conseillers municipaux élus est insuffisant ;
- 22 communes de moins de 1 000 habitants dans lesquelles aucun candidat n'a réuni 25 % des inscrits.
Il est par la suite décidé que l'élection des nouveaux maires et exécutifs locaux par les conseils d’installation est repoussée de plusieurs semaines, le mandat des élus sortants étant prolongé[29],[28].
Le report de la deuxième phase d'un scrutin est rare et aucune disposition explicite ne prévoit ce cas de figure[30]. Des « circonstances exceptionnelles » avaient été invoquées en 1973 pour justifier le report du second tour des élections législatives à La Réunion, alors que l'île avait été frappée par un cyclone entre les deux tours[27]. Une interprétation littérale de la loi imposant un second tour le dimanche suivant le premier (article L-56) et l’idée que les deux tours forment un bloc (article L. 227 du Code électoral), faite notamment par le constitutionnaliste Didier Maus, entraînerait l'annulation du premier tour. Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille, évoque une mesure contraire à la Constitution et une « atteinte à la sincérité du scrutin »[31].
Toutefois, la professeure de droit constitutionnel Anne-Marie Cohendet et le professeur de droit public Bruno Daugeron estiment qu'un report de quelques mois est possible par une loi, surtout si ce report fait consensus parmi les partis, et que le Conseil d'État « a déjà validé des mesures contraires à la légalité au nom de circonstances exceptionnelles » et plus encore par le fait que le Conseil constitutionnel pourrait rejeter une mesure ignorant les suffrages exprimés le [30].
Dans un avis rendu le 18 mars 2020 sur le projet de loi d'urgence proposé en Conseil des ministres, le Conseil d’État indique qu'un délai de trois mois doit être respecté entre les deux tours des élections, à défaut de quoi le premier tour doit être à nouveau organisé[32].
Ce report est décidé par la loi no 2020-290 du d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19[14], qui prévoit notamment que :
- Le second tour est « reporté au plus tard en juin 2020, en raison des circonstances exceptionnelles liées à l'impérative protection de la population face à l'épidémie de covid-19. Sa date est fixée par décret en conseil des ministres, pris le mercredi 27 mai 2020 au plus tard si la situation sanitaire permet l'organisation des opérations électorales (...) Les déclarations de candidature à ce second tour sont déposées au plus tard le mardi qui suit la publication du décret de convocation des électeurs » ;
- les conseillers municipaux élus au premier tour « entrent en fonction à une date fixée par décret au plus tard au mois de juin 2020, aussitôt que la situation sanitaire le permet » ;
- Les élus de la mandature 2014-2020, et notamment les maires et adjoints, restent en fonction — même si leur liste a été battue au premier tour — jusqu'à l'élection des nouveaux maires qui interviendra après la fin de la crise sanitaire.
Il en est de même pour l'élection des présidents d'intercommunalité[33].
Dans l'hypothèse où les conditions sanitaires ne permettraient l'organisation du second tour en juin, une loi organisera de nouvelles élections municipales, et le mandat des élus de la mandatude 2014-2020 sera prolongé jusqu'à l'élection de leurs successeurs[34].
Financements
Impression et affichage
L'État rembourse aux candidats les frais d'impression des circulaires, des bulletins de vote et des affiches sous certaines conditions[35].
Une condition de résultat : le droit à remboursement est ouvert exclusivement aux listes de candidats qui obtiennent au moins 5 % des suffrages exprimés.
Une condition relative à la qualité du papier utilisé : le papier de qualité écologique doit être soit du papier contenant au moins 50 % de fibres recyclées au sens de la norme ISO 14021 soit du papier bénéficiant d'une certification de gestion durable des forêts délivrée par les systèmes FSC, PEFC ou équivalent.
Une condition d'impression : les circulaires des candidats tête de liste sont imprimées sur papier blanc ou de couleur dont le grammage est de 70 grammes au mètre carré, le format est de 210 millimètres sur 297 millimètres. Les bulletins de vote sont imprimés en une seule couleur sur papier blanc dont le grammage est de 70 grammes au mètre carré. Le format est de 148 millimètres de largeur et 210 millimètres de hauteur pour 5 à 31 noms, 210 millimètres de largeur et 297 millimètres de hauteur au-delà de 31 noms.
Les affiches imprimées sur papier blanc sont interdites. L'affiche de grand format mesure 594 mm × 841 mm.
Le tarif maximal de remboursement est fixé par l'arrêté du .
Dépenses de campagne
Dans les communes de moins de 9 000 habitants, les candidats ne bénéficient d'aucun financement public mais n’ont pas d’obligation.
Dans les communes d'au moins 9 000 habitants les candidats bénéficient d'une aide publique dès lors qu'ils respectent les règles relatives au financement d’une campagne électorale[36] et qu'il ont obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés. Le remboursement correspond à l'apport personnel des candidats dans la limite de 47,5 % d'un plafond fixé en fonction du nombre d’habitants de la commune. Le candidat doit nommer un mandataire financier qui peut recueillir les fonds et engager les dépenses de campagne. Un compte de campagne retraçant la totalité de ses recettes et de ses dépenses est déposé à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP)[a].
Campagne
Par parti
Les mouvements Génération.s, ainsi que La République en marche, La France insoumise et le Mouvement radical, résultants d'une scission vis-à-vis du Parti socialiste d'une part pour les trois premiers ou d'une réunification entre le Parti radical et le Parti radical de gauche (qui reprend par la suite son indépendance), celui-ci se scindant également en deux, présentent des listes pour la première fois aux élections municipales. Le parti Agir, issu d'une scission de LR, et Les Patriotes, issus d’une scission du RN, se présentent également pour la première fois aux élections municipales.
Primaires
Primaires ouvertes
Ville | Organisé par | Date | Participation | Vainqueur | |
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Roubaix[37] | Collectif Roubaix 2020[38] | 7 mars 2019 | 536 (tour unique) | André Renard (PS) | |
Pontivy[37] | La France insoumise Parti socialiste Union démocratique bretonne |
5 mai 2019 | 260 (tour unique) | Marie-Madeleine Doré-Lucas (LFI)[39] | |
Montpellier[40] | Europe Écologie Les Verts | 12 octobre 2019 | 789 (tour unique) | Clothilde Ollier |
Primaires internes
Ville | Organisé par | Date | Participation | Vainqueur | |
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Metz[41] | Parti socialiste | 25 mars 2019 | 129 (tour unique) | Thomas Scuderi | |
Paris[42] | Europe Écologie Les Verts | 1er juin 2019 | 509 (tour unique) | David Belliard | |
Carcassonne[43] | Parti socialiste | 27 juin 2019 | 89 (tour unique) | Tamara Rivel | |
Argenteuil[44] | Argenteuil en commun | 4 et 5 octobre 2019 | 290 (tour unique) | Alima Boumediene-Thiery (E!) | |
Brest[45] | Parti socialiste | 7 octobre 2019 | 116 (tour unique) | François Cuillandre | |
Strasbourg[46] | Parti socialiste | 10 octobre 2019 | 101 (tour unique) | Mathieu Cahn | |
Angers[47] | Aimer Angers | 7 novembre 2019 | 173 (tour unique) | Silvia Camara-Tombini (PS) et Philippe Violant |
Personnalités candidates
Maires sortants
- Aubervilliers : Meriem Derkaoui (PCF), maire depuis 2016[b],[48] ;
- Aix-en-Provence : Maryse Joissains-Masini (LR), maire depuis 2001[49] ;
- Amiens : Brigitte Fouré (UDI), maire de 2002 à 2007 et depuis 2014 ; elle reçoit le soutien de LREM[50] ;
- Angers : Christophe Béchu (DVD), maire depuis 2014[51] ; il reçoit le soutien de LREM[52] ;
- Annecy : Jean-Luc Rigaut (UDI), maire depuis 2007[c] ; il reçoit le soutien de LREM[53] ;
- Arcachon : Yves Foulon (LR), maire depuis 2001[54] ;
- Argenteuil : Georges Mothron (LR), maire de 2001 à 2008 et depuis 2014[55] ;
- Avignon : Cécile Helle (PS), maire depuis 2014[56] ;
- Bayonne : Jean-René Etchegaray (UDI), maire depuis 2014[57] ;
- Beauvais : Caroline Cayeux (DVD), maire depuis 2001 ; elle reçoit le soutien de LREM[58] ;
- Belfort : Damien Meslot (LR), maire depuis 2014[59] ;
- Béziers : Robert Ménard (EXD), maire depuis 2014 ;
- Bordeaux : Nicolas Florian (LR), maire depuis 2019[d] ;
- Bourg-de-Péage : Nathalie Nieson (SE), maire depuis 2008 ; elle reçoit le soutien de LREM[60] ;
- Bourg-en-Bresse : Jean-François Debat (PS), maire depuis 2008[61] ;
- Brest : François Cuillandre (PS), maire depuis 2001[62] ;
- Brive-la-Gaillarde : Frédéric Soulier (LR), maire depuis 2014[63] ; il reçoit le soutient de LREM[64] ;
- Caen : Joël Bruneau (LR), maire depuis 2014[65] ;
- Calais : Natacha Bouchart (LR), maire depuis 2008[66] ;
- Clermont-Ferrand : Olivier Bianchi (PS), maire depuis 2014[67] ;
- Chamalières : Louis Giscard d'Estaing (UDI), maire depuis 2005[e],[68] ;
- Compiègne : Philippe Marini (LR), maire depuis 1987[69] ;
- Créteil : Laurent Cathala (PS), maire depuis 1977[70] ;
- Denain : Anne-Lise Dufour-Tonini (PS), maire depuis 2011[f],[71] ;
- Grenoble : Éric Piolle (EÉLV), maire depuis 2014[72] ;
- La Rochelle : Jean-François Fountaine (DVG), maire depuis 2014 ; il reçoit le soutien de LREM ;
- Le Mans : Stéphane Le Foll (PS), maire depuis 2018[g],[73] ;
- Le Moule : Gabrielle Louis-Carabin (DVG), maire depuis 1989 ;
- Lille : Martine Aubry (PS), maire depuis 2001 ;
- Limoges : Émile Roger Lombertie (LR), maire depuis 2014 ;
- Montataire : Jean-Pierre Bosino (PCF), maire depuis 1994[74] ;
- Montreuil : Patrice Bessac (PCF), maire depuis 2014[75] ;
- Mulhouse : Michèle Lutz (LR), maire depuis 2017[h],[76] ;
- Nantes : Johanna Rolland (PS), maire depuis 2014 ;
- Nice : Christian Estrosi (LR), maire de 2008 à 2016 et depuis 2017 ;
- Orange : Jacques Bompard (LS), maire depuis 1995[77] ;
- Orléans : Olivier Carré (DVD), maire depuis 2015[i] ; il reçoit le soutien de LREM[78] ;
- Paris : Anne Hidalgo (PS), maire depuis 2014 ;
- Perpignan : Jean-Marc Pujol (LR), maire depuis 2009[j],[79] ;
- Rennes : Nathalie Appéré (PS), maire depuis 2014[80] ;
- Saint-Denis : Laurent Russier, maire depuis en 2016[k],[81] ;
- Saint-Étienne : Gaël Perdriau (LR), maire depuis 2014[82] ;
- Saint-Paul (La Réunion) : Joseph Sinimalé (LR), maire de 1994 à 1999 et depuis 2014[83] ; il reçoit le soutien de LREM[84] ;
- Toulouse : Jean-Luc Moudenc (LR), maire de 2004 à 2008 et depuis 2014[85] ;
- Tours : Christophe Bouchet (MR), maire depuis 2017[l],[86] ;
- Troyes : François Baroin (LR), maire depuis 1995[87] ;
- Tulle : Bernard Combes (PS), maire depuis 2008[88] ;
- Valenciennes : Laurent Degallaix (UDI), maire depuis 2012[m] ; il reçoit le soutien de LREM[89].
Députés
- Aix-en-Provence : Mohamed Laqhila (MoDem)[90], Anne-Laurence Petel (LREM)[91] ;
- Alençon : Joaquim Pueyo (PS)[92] ;
- Alfortville : Luc Carvounas (PS)[93] ;
- Annecy : Frédérique Lardet (LREM)[94] ;
- Arles : Monica Michel (LREM)[95] ;
- Avignon : Jean-François Cesarini (LREM)[96] ;
- Beaufort-en-Anjou : Jean-Charles Taugourdeau (LR)[97] ;
- Besançon : Éric Alauzet (LREM)[98] ;
- Barentin : Christophe Bouillon (PS)[99] ;
- Bras-Panon : Jean-Hugues Ratenon (RÉ974)[100] ;
- Bruay-la-Buissière : Ludovic Pajot (RN)[101] ;
- Cany-Barville : Xavier Batut (apparenté LREM)[102] ;
- Châteaurenard : Bernard Reynès (LR)[103] ;
- Cherbourg-en-Cotentin : Sonia Krimi (SE)[104] ;
- Chinon : Fabienne Colboc (LREM)[105] ;
- Colmar : Éric Straumann (LR) ;
- Condom : Gisèle Biémouret (PS)[106] ;
- Denain : Sébastien Chenu (RN)[107] ;
- Grenoble : Émilie Chalas (LREM)[108] ;
- Hem : Francis Vercamer (UDI)[109] ;
- La Baule-Escoublac : Sandrine Josso (ex-LREM)[110] ;
- La Rochelle : Olivier Falorni (MRSL)[111] ;
- Le Cannet : Michèle Tabarot (LR)[112].
- Le Havre : Jean-Paul Lecoq (PCF)[113] ;
- Le Mans : Marietta Karamanli (PS)[114] ;
- Le Moule : Justine Benin (apparentée MoDem)[115] ;
- Le Tampon : Nathalie Bassire (LR)[116] ;
- Les Abymes : Olivier Serva (LREM)[117] ;
- Lisieux : Sébastien Leclerc (LR)[118] ;
- Mahina : Nicole Sanquer (UDI)[119] ;
- Metz : Richard Lioger (LREM)[120] ;
- Molsheim : Laurent Furst (LR)[121] ;
- Montbéliard : Denis Sommer (LREM)[122] ;
- Montélimar : Alice Thourot (LREM)[123] ;
- Montpellier : Patrick Vignal (LREM)[124] ;
- Mourenx : David Habib (PS)[125] ;
- Nantes : Valérie Oppelt (LREM)[126] ;
- Nemours : Valérie Lacroute (LR)[127] ;
- Nice : Cédric Roussel (LREM)[128] ;
- Orléans : Richard Ramos (MoDem)[129] ;
- Paris : Cédric Villani (LREM dissident)[130] ; Pierre-Yves Bournazel (Agir)[131] ; Paula Forteza (LREM dissidente)[132] ; Pacôme Rupin (LREM)[133] ;
- Perpignan : Romain Grau (LREM)[134], Louis Aliot (RN)[135] ;
- Quimper : Annaïg Le Meur (LREM)[136] ;
- Saint-Denis (La Réunion) : Ericka Bareigts (PS)[137] ;
- Saint-Joseph (Martinique) : Manuéla Kéclard-Mondésir (PCF)[138] ;
- Saint-Malo : Gilles Lurton (LR)[139] ;
- Saint-Paul (La Réunion) : Huguette Bello (PLR)[140] ;
- Sarcelles : François Pupponi (DVG)[141] ;
- Sauve : Olivier Gaillard (LREM)[142] ;
- Sens : Michèle Crouzet (ex-LREM)[143] ;
- Thuir : Sébastien Cazenove (LREM)[144] ;
- Toulon : Cécile Muschotti (LREM)[145] ;
- Voiron : Élodie Jacquier-Laforge (MoDem)[146].
Sénateurs
- Audincourt : Martial Bourquin (PS)[147] ;
- La Flèche : Nadine Grelet-Certenais (PS)[148] ;
- Le Plessis-Robinson : Philippe Pemezec (LR)[149] ;
- Lille : Marc-Philippe Daubresse (LR)[150] ;
- Marseille : Stéphane Ravier (RN)[151], Bruno Gilles (LR dissident)[152], Samia Ghali (ex-PS)[153] ;
- Metz : François Grosdidier (LR)[154] ;
- Paris (16e arrondissement) : Céline Boulay-Espéronnier (LR)[155] ;
- Saint-André-lez-Lille : Olivier Henno (UDI)[156] ;
- Saint-Denis (La Réunion) : Nassimah Dindar (UDI)[157] ;
- Suresnes : Xavier Iacovelli (ex-PS)[158] ;
- Val d'Europe (Bailly-Romainvilliers) : Arnaud de Belenet (LREM)[159] ;
- Valbonne : Marc Daunis (PS)[160] ;
- Villeneuve-lès-Avignon : Pascale Bories (LR)[161].
Députés européens
- Aubagne : Joëlle Mélin (RN)[162] ;
- Paris (15e arrondissement) : Agnès Evren (LR)[163].
Membres du gouvernement
- Coulommiers : Franck Riester, ministre de la Culture (Agir)[164] ;
- Le Havre : Édouard Philippe, Premier ministre (DVD)[165] ;
- Tourcoing : Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics (LREM)[166].
Autres personnalités
- Arleux :
- Frédéric Nihous (LR), conseiller régional des Hauts-de-France depuis 2016, candidat à l'élection présidentielle de 2007[167].
- Arles :
- Patrick de Carolis (SE), ancien président de France Télévisions[168].
- Bordeaux :
- Thomas Cazenave (LREM), haut fonctionnaire[169].
- Forbach :
- Florian Philippot (Les Patriotes), député européen de 2014 à 2019, vice-président du Front national de 2012 à 2017[170].
- Grenoble :
- Alain Carignon (DVD), ministre de l'Environnement de 1986 à 1988, ministre de la Communication de 1993 à 1994, maire de Grenoble de 1983 à 1995[171] ;
- Mireille d'Ornano (Les Patriotes), conseillère municipale de Grenoble depuis 2014, députée européenne de 2014 à 2019[172].
- Le Quesnoy :
- Paul Raoult (PS), sénateur du Nord de 1992 à 2011, maire du Quesnoy de 1983 à 2001 et de 2008 à 2014, conseiller général du Nord de 1982 à 2008[173].
- Lyon :
- Nathalie Perrin-Gilbert (SE), conseillère municipale de Lyon depuis 1995, maire du 1er arrondissement de Lyon depuis 2001[174].
- Maubeuge :
- Rémi Pauvros (PS), député du Nord de 2012 à 2017, maire de Maubeuge de 2001 à 2014, conseiller général du Nord de 2001 à 2012[175].
- Montpellier :
- Mohed Altrad (SE), chef d'entreprise et président du Montpellier Hérault rugby[176] ;
- Rémi Gaillard (SE), humoriste et vidéaste[177].
- Paris :
- Agnès Buzyn (LREM), ministre des Solidarités et de la Santé de 2017 à 2020[178] ;
- Rachida Dati (LR), maire du 7e arrondissement de Paris depuis 2008, députée européenne de 2009 à 2019, ministre de la Justice de 2007 à 2009[179] ;
- Danielle Simonnet (LFI), conseillère municipale du 20e arrondissement de Paris depuis 2001, conseillère de Paris depuis 2008[180].
- Saint-Étienne :
- Patrick Revelli (LREM), ancien footballeur[181].
- Strasbourg :
- Catherine Trautmann (PS), maire de Strasbourg de 1989 à 1997 et de 2000 à 2001, ancienne ministre, députée et députée européenne[182].
Communes sans candidature
Au total, 106 communes, dont quatre de plus de 1 000 habitants, se retrouvent sans candidat ou sans liste. Ce chiffre est en augmentation par rapport aux élections municipales de 2014, qui avaient connu 61 communes sans candidature dont une de plus de 1 000 habitants[183]. Comme pour toutes les communes, chaque électeur peut se porter candidat pour le deuxième tour si le nombre de candidats est inférieur au nombre de postes à pourvoir. Parmi ces communes, on trouve :
- Ambleville (Charente)[184] ;
- Arrien (Pyrénées-Atlantiques)[88] ;
- Empuré (Charente)[184] ;
- Escout (Pyrénées-Atlantiques)[184] ;
- Etsaut (Pyrénées-Atlantiques)[184] ;
- Flée (Sarthe)[185] ;
- Higuères-Souye (Pyrénées-Atlantiques)[184] ;
- Miquelon-Langlade (Saint-Pierre-et-Miquelon)[186] ;
- Mortemart (Haute-Vienne)[187] ;
- Pardies-Piétat (Pyrénées-Atlantiques)[184] ;
- Persquen (Morbihan)[188] ;
- Prunay-le-Gillon (Eure-et-Loir)[189] ;
- Rempnat (Haute-Vienne)[187] ;
- Saint-Bonnet-les-Tours-de-Merle (Corrèze)[190] ;
- Saint-Geniez-ô-Merle (Corrèze)[190] ;
- Saint-Georges-de-la-Couée (Sarthe)[185] ;
- Saint-Yrieix-la-Montagne (Creuse)[191] ;
- Souillé (Sarthe)[185] ;
- Urost (Pyrénées-Atlantiques)[184] ;
- Verrières (Charente)[184] ;
- Veyrières (Corrèze)[190].
Les communes qui n'obtiennent aucun élu à l'issue du scrutin, dont les six communes dites « mortes pour la France », se voient attribuer un maire sur proposition du conseil départemental[192].
Sondages au niveau national
Ci-dessous figure la liste des intentions de vote nationales. Les intentions de vote dans les communes spécifiquement sondées peuvent se trouver dans la page qui leur est consacrée.
Institut | Date | Échantillon | Abstention | LO/NPA | PCF | LFI | G·s | EÉLV | PS | LREM | MoDem | UDI | LR | DLF | RN | Autres | Sans étiquette |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Odoxa | 22 – | 1 002 | 25 %[n] | – | – | 7 % | – | 13,5 % | 11 % | 18 % | 13,5 % | – | 14 % | 4 % | 19 % | ||
Harris Interactive | – | 1 674 | – | 2 % | 9 % | 2 % | 19 % | 27 % | 5 % | 18 % | 5 % | 13 % | – | – |
Selon un sondage OpinionWay de juin 2019, 68 % des Français considèrent que le maire est l'élu qui comprend le mieux les préoccupations au quotidien, 65 % peuvent citer son nom et son étiquette politique, 71 % sont satisfaits de son travail depuis 2014, 73 % adhèrent au non-cumul des mandats et 51 % souhaitent le réélire ou élire un candidat qu'il soutient[193].
Résultats
Taux de participation
Taux de participation | 1er tour[194] | Différence avec 2014 | 2d tour | Différence avec 2014 | Différence entre les deux tours |
---|---|---|---|---|---|
À 12 heures | 18,38 % | 4,78 | |||
À 17 heures | 38,77 % | 15,95 | |||
Final | 44,66 % | 18,89 |
Résultats généraux
Communes à scrutin de listes | Communes à scrutin majoritaire | Ensemble des communes | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Premier tour | Second tour | Premier tour | Second tour | Premier tour | Second tour | |||||||
Voix | % | Voix | % | Voix | % | Voix | % | Voix | % | Voix | % | |
Votes valides | 19 679 214 | 95,59 | ||||||||||
Votes blancs | 322 783 | 1,57 | ||||||||||
Votes nuls | 564 785 | 2,74 | ||||||||||
Total | 20 586 782 | 100 | ||||||||||
Abstentions | 25 326 203 | 55,40 | ||||||||||
Inscrits/participation | 46 112 785 | 44,60 |
Communes de plus de 1 000 habitants
Listes | Premier tour | Second tour | Total sièges |
+/- | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Sièges | Voix | % | Sièges | |||||||||
Divers droite | DVD | 2 691 356 | 17,33 | 22 186 | ||||||||||
Divers gauche | DVG | 2 374 164 | 15,29 | 15 031 | ||||||||||
Divers centre | DVC | 1 315 298 | 8,47 | 8 316 | ||||||||||
Divers | DIV | 1 097 158 | 7,07 | 8 987 | ||||||||||
Union de la gauche | UG | 806 534 | 5,19 | 2 287 | ||||||||||
Les Républicains | LR | 727 825 | 4,69 | 3 539 | ||||||||||
Europe Écologie Les Verts | EÉLV | 373 673 | 2,41 | 183 | ||||||||||
Rassemblement national | RN | 363 699 | 2,34 | 498 | ||||||||||
Union de la droite | UD | 355 326 | 2,28 | 547 | ||||||||||
Parti socialiste | PS | 287 180 | 1,85 | 1 810 | ||||||||||
Union du centre | UC | 261 675 | 1,68 | 320 | ||||||||||
La République en marche | LREM | 261 235 | 1,68 | 268 | ||||||||||
Parti communiste français | PCF | 166 703 | 1,07 | 1 072 | ||||||||||
Divers écologiste | ECO | 137 200 | 0,88 | 426 | ||||||||||
Union des démocrates et indépendants | UDI | 95 945 | 0,62 | 561 | ||||||||||
Divers extrême gauche | EXG | 76 499 | 0,49 | 26 | ||||||||||
La France insoumise | LFI | 68 208 | 0,44 | 26 | ||||||||||
Régionaliste | REG | 44 034 | 0,28 | 137 | ||||||||||
Divers extrême droite | EXD | 26 315 | 0,16 | 43 | ||||||||||
Mouvement démocrate | MoDem | 20 050 | 0,13 | 65 | ||||||||||
Debout la France | DLF | 5 772 | 0,04 | 5 | ||||||||||
Parti radical de gauche | PRG | 3 403 | 0,02 | 54 | ||||||||||
Gilets jaunes | GJ | 3 258 | 0,02 | 2 | ||||||||||
Autres[o] | 4 065 169 | 26,18 | 115 230 | |||||||||||
Total | 15 527 049 | 100 | 181 619 |
Analyse
Le taux d'abstention du premier tour le 15 mars s’élève à 53,5 % des inscrits, ce qui constitue un record pour des élections municipales (– 18 points par rapport à 2014). Cette situation s’explique notamment par la crainte de la pandémie de COVID-19, qui passe le stade 3 en France la veille des élections[196]. L’abstention semble toucher à peu près équitablement tous les partis d’après l’institut de sondage Ipsos[197]. Agnès Buzyn qualifie les élections de « mascarade »[198].
La quasi-totalité des listes des maires issus du Rassemblement national (ex-FN) l’emportent dès le premier tour, avec des scores largement supérieurs à ceux des précédentes élections. Le RN ne gagne aucune commune supplémentaire — bien qu’à Perpignan Louis Aliot arrive nettement en tête — voire recule dans des villes du centre de la France, où il avait commencé à s'implanter en 2014, mais se renforce beaucoup dans les villes du nord et du sud-est[199].
Le scrutin est également marqué par une forte progression des listes écologistes, en particulier celles liées à Europe Écologie Les Verts[196]. Le maire de Grenoble, Éric Piolle, seul maire écologiste sortant d'une ville de plus de 100 000 habitants, arrive très largement en tête[200]. De manière générale, les listes EÉLV progressent dans la totalité des grandes villes, arrivant en deuxième ou troisième position dans la plupart d'entre elles[200]. Le parti arrive également en première position à Lyon, Strasbourg et Besançon[201],[200].
Les maires sortants du Parti socialiste sont réélus ou arrivent en tête de la plupart de leurs villes[202]. Anne Hidalgo arrive ainsi en première position à Paris, tout comme Martine Aubry à Lille[202]. Les socialistes se maintiennent également à Rennes ou au Mans, réalisent une percée surprise en arrivant en tête de justesse à Marseille et font concurrence au RN dans plusieurs villes du Nord[202]. De leur côté, les communistes tentent avec difficulté de conserver leur quarantaine de villes, perdant notamment leur bastion d'Aubervilliers, et ne progressent nulle part ailleurs, avec l'exception notable du Havre, où la liste communiste menée par Jean-Paul Lecoq met en ballotage le Premier ministre, Édouard Philippe[202].
Le premier tour s'avère particulièrement difficile pour le parti au pouvoir, La République en marche, qui ne connaît pas d'avancée majeure, à l'exception de Tourcoing et Coulommiers, où les ministres Gérald Darmanin et Franck Riester l’emportent au premier tour[203]. Édouard Philippe arrive en tête au Havre mais avec en perspective un second tour serré[202],[203]. Beaucoup de maires sortants LREM ou soutenus par le parti sont mis en ballottages défavorables, et, dans de nombreuses villes, les listes LREM se retrouvent de la troisième à la cinquième position, y compris pour des maires sortants[203].
Bien qu’ils voient nombre de leurs maires sortants réélus, Les Républicains sont mis en difficulté dans cinq grandes métropoles qu'ils tenaient ou qu'ils espéraient conquérir (Paris, Marseille, Lyon, Lille et Toulouse)[204].
Notes et références
Notes
- Sauf les listes qui ont obtenu moins de 1 % des suffrages exprimés et qui n’ont reçu aucun don de personnes physiques.
- Élue en 2016 après la démission de Pascal Beaudet.
- Élu en 2007 après la démission de Bernard Bosson.
- Élu en 2019 après la démission d'Alain Juppé.
- Élu en 2005 après le décès de Claude Wolff ; réélu en 2008 comme tête de liste de la majorité présidentielle et en 2014 comme tête de liste de l'UDI.
- Élue en 2011 après le décès de Patrick Roy ; réélue en 2014 comme tête de liste du PS.
- Élu en 2018 après le décès de Jean-Claude Boulard.
- Élue en 2017 après la démission de Jean Rottner.
- Élu en 2015 après la démission de Serge Grouard.
- Élu en 2009 après la démission de Jean-Paul Alduy ; réélu en 2014 comme tête de liste de l'UMP devenue LR.
- Élu en 2016 après la démission de Didier Paillard.
- Élu en 2017 après la démission de Serge Babary.
- Élu en 2012 après la démission de Dominique Riquet ; réélu en 2014 comme tête de liste de l'UDI et du Parti radical.
- Personnes interrogées qui n’ont pas exprimé d’intention de vote.
- Listes ne s'étant pas vu attribuer de nuance par le ministère de l'Intérieur.
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- Article L. 253 du Code électoral.
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel, ministère de l'Intérieur.