Élections municipales de 2020 à Rouen
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Élections municipales de 2020 à Rouen | ||||||||||||||
et | ||||||||||||||
Type d’élection | Élection municipale | |||||||||||||
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Postes à élire | 55 conseillers municipaux | |||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Population | 110 117 | |||||||||||||
Inscrits | 56 564 | |||||||||||||
Votants | 21 489 | |||||||||||||
37,99 % ▼ −14,7 | ||||||||||||||
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Nicolas Mayer-Rossignol – | |||||||||||||
Fiers de Rouen
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Voix au 1er tour | 6 144 | |||||||||||||
29,51 % | ▼ −0,7 | |||||||||||||
Voix au 2e tour | 10 889 | |||||||||||||
67,12 % | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 46 | ▲ +5 | ||||||||||||
![]() |
Jean-François Bures – | |||||||||||||
Les Républicains dissidents | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 2 115 | |||||||||||||
10,16 % | ||||||||||||||
Voix au 2e tour | 5 333 | |||||||||||||
32,87 % | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 9 | ▼ −2 | ||||||||||||
![]() |
Jean-Michel Bérégovoy – | |||||||||||||
Réenchantons Rouen
| ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 4 820 | |||||||||||||
23,15 % | ▲ +12,1 | |||||||||||||
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Jean-Louis Louvel – | |||||||||||||
Rouen Autrement
| ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 3 494 | |||||||||||||
16,78 % | ||||||||||||||
![]() |
Guillaume Pennelle – Rassemblement national | |||||||||||||
Voix au 1er tour | 1 411 | |||||||||||||
6,77 % | ▼ −6,6 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 0 | ▼ −3 | ||||||||||||
![]() |
Marine Caron – | |||||||||||||
La République en marche dissidents | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 1 279 | |||||||||||||
6,14 % | ||||||||||||||
Maire de Rouen | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Yvon Robert PS |
Nicolas Mayer-Rossignol PS | |||||||||||||
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Les élections municipales de 2020 visent à procéder au renouvellement du conseil municipal de la capitale administrative de la Normandie, qui est suivi de l'élection, par les membres dudit conseil renouvelé, du maire de Rouen. Comme dans toutes les communes de 1 000 habitants et plus, les élections sont municipales et intercommunales. Chaque bulletin de vote comporte deux listes : une liste de candidats aux seules élections municipales et une liste de ceux également candidats au conseil métropolitain[1]. Le premier tour a lieu le . Le second tour, initialement prévu le suivant, est reporté en raison de la pandémie de Covid-19 en France.
Plusieurs inconnues se posent pour ce scrutin, le maire sortant Yvon Robert, en fonction depuis le et reconduit après les élections municipales des 23 et , ayant déclaré qu'il ne comptait pas solliciter un nouveau mandat comme premier édile de la cité normande après le scrutin de 2020.
En outre, ces élections municipales se tiennent dans un contexte particulier, quelques mois après l'incendie de l'usine Lubrizol survenu en 2019.
Contexte[modifier | modifier le code]
Mode de scrutin[modifier | modifier le code]
Le mode de scrutin à Rouen est celui des villes de plus de 1 000 habitants : la liste arrivée en tête obtient la moitié des 55 sièges du conseil municipal. Le reste est réparti à la proportionnelle entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés.
Un deuxième tour est organisé si aucune liste n'atteint la majorité absolue et au moins 25 % des inscrits au premier tour.
Seules les listes ayant obtenu aux moins 10 % des suffrages exprimés peuvent s'y présenter. Les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés peuvent fusionner avec une liste présente au second tour.
Situation politique[modifier | modifier le code]
La municipalité de Rouen est dirigée, depuis 2008, par le Parti socialiste (PS), qui a déjà été, de 1995 à 2001, le premier parti de la cité normande. Le , six jours après l'importante victoire de la coalition de gauche[2], la socialiste Valérie Fourneyron est élue maire de Rouen[3], succédant au centriste Pierre Albertini, dont la contestation de la politique et le soutien controversé à la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, lui ont coûté sa réélection.
Première femme maire de la « ville aux cent clochers » et comptant parmi les rares femmes maires de communes peuplées de plus de 100 000 habitants, Valérie Fourneyron quitte ses fonctions le après avoir été nommée ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative[4]. Le nouveau président François Hollande ayant décidé d'interdire le cumul d'une fonction ministérielle avec l'exercice d'une fonction locale de premier plan, la maire de Rouen ne pouvait continuer à diriger les affaires municipales de la ville, dont elle laisse la conduite à son premier adjoint, Yvon Robert. D'abord chargé d'un intérim, celui-ci, déjà maire de la ville de 1995 jusqu'à sa défaite, six ans plus tard, retrouve la présidence du conseil municipal le , soutenu par les socialistes et les écologistes[5].
Un peu moins de deux ans après la victoire de la gauche aux élections présidentielle et législatives de 2012, le pouvoir socialiste est confronté à une forte impopularité qui ne se répercute pas sur le PS à Rouen[6] : malgré une campagne difficile, marquée par les critiques de l'opposition de droite et du Front national (FN), la liste d'Yvon Robert, soutenue par Valérie Fourneyron, arrive en tête du premier tour avec un peu plus de 30 % des voix, contre 23 % pour la liste de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) conduite par Jean-François Bures, 13 % pour la liste centriste de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) emmenée par l'avocat Patrick Chabert et autant pour le FN, dirigé par Guillaume Pennelle. Les écologistes, qui ont refusé de s'allier dès le premier tour avec les socialistes, recueillent quant à eux 11 % des suffrages[7]. L'abstention, très importante, étonne dans la mesure où les élections municipales suscitent généralement un réel intérêt civique, comparable à celui qu'entraîne notamment l'élection présidentielle.
Durant l'entre-deux-tours, le PS et Europe Écologie Les Verts (EÉLV) contractent une alliance, comme le font également les forces de l'opposition municipale que sont l'UMP et l'UDI. La coalition de gauche remporte finalement le second tour des élections, le , avec 46,8 % des voix, contre 41,4 % des voix pour la coalition de centre-droit. Le FN, pour la première fois, parvient à faire entrer trois élus au conseil municipal de Rouen.
La majorité composée des élus socialistes, écologistes et communistes se maintient tout au long de la mandature.
Lors des élections législatives de 2017, le PS essuie un important revers puisque les deux députées socialistes sortantes — Valérie Fourneyron et Luce Pane — ne sont pas réélues et sont remplacées par Damien Adam (LREM) dans la première circonscription de la Seine-Maritime et Hubert Wulfranc (PCF) dans la troisième circonscription.
Résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]
Scrutin | 1er tour | 2d tour | |||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | ||||||||
Municipales 2014 | PS | 30,24 | UMP | 23,29 | UDI | 13,62 | FN | 13,38 | PS-EELV | 46,80 | UMP-UDI | 41,48 | FN | 11,71 | |||||||
Européennes 2014 | UMP | 19,47 | PS | 17,38 | FN | 17,14 | EELV | 13,73 | Tour unique | ||||||||||||
Régionales 2015 | PS | 32,51 | UDI-UMP | 26,50 | FN | 17,56 | FG | 8,23 | PS-EELV | 49,60 | UDI-UMP | 35,02 | FN | 15,38 | |||||||
Présidentielle 2017 | EM | 27,53 | LFI | 25,92 | LR | 18,90 | FN | 12,02 | LREM | 80,04 | FN | 19,96 | Pas de 3e | ||||||||
Européennes 2019 | LREM | 25,58 | EELV | 18,20 | RN | 13,26 | PS | 8,47 | Tour unique |
Résultats des précédentes élections municipales[modifier | modifier le code]
Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||||
Yvon Robert * | PS-PCF | 8 766 | 30,24 | 13 928 | 46,80 | 41 | |
Notre force c'est Rouen | |||||||
Jean-Michel Bérégovoy | EELV | 3 215 | 11,09 | ||||
Décidons Rouen | |||||||
Jean-François Bures | UMP-MoDem | 6 781 | 23,39 | 12 343 | 41,48 | 11 | |
Rouen c'est vous ! | |||||||
Patrick Chabert | UDI | 3 948 | 13,62 | ||||
Avec tous ceux qui aiment Rouen | |||||||
Guillaume Pennelle | FN | 3 878 | 13,38 | 3 485 | 11,71 | 3 | |
Rouen bleu Marine | |||||||
Raphaëlle Brangier | FG | 1 544 | 5,33 | ||||
Alternative à gauche. Place au peuple ! | |||||||
Clément Lefèvre | NPA | 559 | 1,93 | ||||
Rouen à gauche vraiment | |||||||
Frédéric Podguszer | LO | 299 | 1,03 | ||||
Lutte ouvrière faire entendre le camp des travailleurs | |||||||
Inscrits | 56 724 | 100,00 | 56 725 | 100,00 | |||
Abstentions | 26 813 | 47,27 | |||||
Votants | 29 911 | 52,73 | 31 009 | ||||
Blancs et nuls | 921 | 3,08 | 4,04 | ||||
Exprimés | 28 990 | 96,92 | |||||
* Liste du maire sortant |
Enjeux[modifier | modifier le code]
Ces élections doivent déterminer la succession du maire sortant Yvon Robert, qui ne se présente pas aux suffrages des électeurs. Elles interviennent quelques mois après l'incendie de l'usine Lubrizol ; les suites de cet accident, qui s'est produit le , furent marquées par une succession de polémiques et de commentaires controversés relayés par les réseaux sociaux.
Par contrecoup, la question écologique est devenue l'une des thématiques essentielles de la campagne municipale, au bénéfice des écologistes conduits par Jean-Michel Bérégovoy selon les sondages.
Forces en présence[modifier | modifier le code]
Liste | Partis | Candidat à la mairie | Nuance | Ordre | |
---|---|---|---|---|---|
Rouen animaliste[10] | PA | Pierre-Alexandre Guesdon | DIV | 1 | |
Rassemblement national pour Rouen | RN | Guillaume Pennelle | RN | 2 | |
Au cœur de Rouen | DVD | Jean-François Bures | DVD | 3 | |
Rouen, notre commune | LFI | Lionel Descamps | FI | 4 | |
Fiers de Rouen | PS-ND | Nicolas Mayer-Rossignol | UG | 5 | |
Rouen autrement | LREM-LR-MoDem-AG | Jean-Louis Louvel | DVC | 6 | |
Lutte ouvrière : faire entendre le camp des travailleurs | LO | Frédéric Podguszer | EXG | 7 | |
Nos vies, pas leurs profits. Rouen en lutte | NPA | Marc Fouilloux | 8 | ||
Réenchantons Rouen | EELV-PCF-G·s | Jean-Michel Bérégovoy | VEC | 9 | |
Ensemble pour Rouen | DVC | Marine Caron | DVC | 10 |
Lutte ouvrière : faire entendre le camp des travailleurs[modifier | modifier le code]
Lutte ouvrière désigne Frédéric Podguszer, déjà tête de liste à Rouen aux élections municipales françaises de 2014, comme tête de liste[11].
Nos vies, pas leurs profits. Rouen en lutte (NPA)[modifier | modifier le code]
Le Nouveau Parti anticapitaliste se choisit Marc Fouilloux, professeur de musique au collège d'Oissel, comme tête de liste[12].
Rouen, notre commune (LFI)[modifier | modifier le code]
En , La France Insoumise a désigné Farida Majdoub et Lionel Descamps, chefs de file pour les municipales à Rouen, chargés d'animer la campagne électorale, mais pas nécessairement têtes de liste[13]. Le choix de la tête de liste se fera finalement le avec l'annonce de Lionel Descamps[14].
Fiers de Rouen (PS-ND-DVG)[modifier | modifier le code]
Le maire sortant Yvon Robert a décidé de ne pas se représenter. Conseiller municipal à Rouen et ancien président du conseil régional de Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol est le candidat officiel du Parti socialiste[15]. Il obtient le soutien de Nouvelle Donne, de Place publique et du Parti radical de gauche[réf. souhaitée].
Réenchantons Rouen (EÉLV-G.s-PCF)[modifier | modifier le code]
Jean-Michel Bérégovoy (fils du député Michel Bérégovoy et neveu du premier ministre Pierre Bérégovoy[16]), adjoint au maire de Rouen, est désigné le pour mener la liste Europe Écologie Les Verts aux élections municipales lors d’une assemblée générale réunissant des militants rouennais du parti et des membres du groupe écologiste et citoyen Décidons Rouen[17]. Alors qu'ils avaient fait liste commune avec le Parti socialiste en 2014, le Parti communiste annonce finalement soutenir la liste menée par Jean-Michel Bérégovoy [18]. Le parti Génération.s soutient aussi la liste sur laquelle figure notamment l'ancienne présidente du MJS Laura Slimani.
Rouen autrement (LREM-LR-MoDem-AG)[modifier | modifier le code]
Le , l'homme d'affaires Jean-Louis Louvel annonce qu'il sera candidat[19]. Il reçoit le soutien du Modem et d'Agir avant de recevoir le celui de la République en marche[20]. Le , le parti Les Républicains apporte son soutien au candidat centriste[21].
Jean-Louis Louvel est notamment propriétaire du club de Rugby Rouen Normandie rugby ainsi que du quotidien régional Paris-Normandie. Le directeur général de Paris Normandie est évincé, alors qu'il avait fait part de son opposition à la candidature de son patron[22]. Jean-Louis Louvel a assuré vouloir trouver des solutions pour garantir l'indépendance éditoriale du titre régional[23].
Il préside aussi l'Agence de développement économique de la Métropole de Rouen Rouen Normandy Invest.
Le , il annonce qu'il retire sa candidature au 2e tour.
Au cœur de Rouen (LR diss.-DVD)[modifier | modifier le code]
Jean-François Bures, vice-président du conseil départemental de la Seine-Maritime et conseiller municipal à Rouen, élu sous l'étiquette des Républicains déclare sa candidature pour la liste de la droite et du centre le . Dans un sondage IFOP commandé par Les Républicains et par Hervé Morin, il était apparu comme le mieux placé à droite[24]. Le , il n'obtient pas l'investiture des Républicains qui préfère la donner à son adversaire Jean-Louis Louvel. Il décide toutefois de maintenir sa candidature.
Ensemble pour Rouen (DVC)[modifier | modifier le code]
En , Marine Caron, vice-présidente du conseil départemental de la Seine-Maritime, élue en 2015 conseillère départementale sur le canton de Rouen-1 sous l'étiquette UDI, annonce qu'elle sera candidate aux élections municipales en tandem avec le conseiller municipal Robert Picard[25]. Candidate à l'investiture de LREM, elle ne l'obtient pas mais maintient sa candidature à la tête d'une liste indépendante, sans le soutien d'aucun parti politique.
Elle se rallie à Jean-François Bures avant le second tour.
Rassemblement national pour Rouen (RN)[modifier | modifier le code]
Guillaume Pennelle, chef du groupe du Rassemblement national au conseil municipal de Rouen et déjà candidat en 2014 pour le Front National, officialise sa candidature à la mairie de Rouen le [26].
Rouen animaliste (PA)[modifier | modifier le code]
Pierre-Alexandre Guesdon, référent local à Rouen pour L214 depuis 2016 et créateur du collectif rouennais contre les cirques avec animaux, mène la liste du Parti animaliste[27].
Déroulé de la campagne[modifier | modifier le code]
Premier tour[modifier | modifier le code]
Début mars, un sondage IPSOS annonce que la liste écologiste menée par Jean-Michel Bérégovoy pourrait virer en tête au premier tour, à quelques points de son concurrent socialiste Nicolas Mayer-Rossignol mais avec cinq points d'avance sur Jean-Louis Louvel[28].
Finalement, c'est la liste de Nicolas Mayer-Rossignol qui arrive en tête au premier tour, avec 29% des voix[29], un score similaire à celui obtenu par le maire sortant Yvon Robert en 2014. En deuxième place, la liste écologiste menée par Jean-Michel Bérégovoy obtient 23 % des voix, un score supérieur à celui obtenu par les écologistes aux européennes de 2019 et plus de deux fois leur score aux municipales de 2014. Jean-Louis Louvel arrive troisième, avec seulement 16 % des voix, moins que ce que prévoyait le sondage IPSOS. Un quatrième candidat, Jean-François Bures, parvient de justesse à se hisser au second tour avec 10,16 %. Contrairement à 2014, Guillaume Penellle, candidat du Rassemblement National, ne parvient pas à se hisser au second tour avec seulement 7 %, la moitié de son score en 2014 ou de celui de la liste RN aux européennes de 2019.
Le total des listes identifiées à gauche (PS, écologiste, FI, NPA et LO) est de 57 %, alors qu'il n'était que de 49 % au premier tour de l'élection municipale de 2014.
Second tour[modifier | modifier le code]
Au soir du premier tour, Jean-Michel Bérégovoy, candidat de la liste « Réenchantons Rouen », arrivée en seconde position, annonce son intention de fusionner avec la liste menée par Nicolas Mayer-Rossignol. Cette fusion est annoncée dans la semaine qui suit le premier tour[30].
Suite à la l'épidémie de Covid-19 et la mise en place de mesures de confinement, le gouvernement suspend l'organisation du second tour prévue initialement le . Le , le premier ministre annonce la tenue du second tour le [31].
Le , Jean-François Bures, arrivé quatrième, et Marine Caron, arrivée sixième, annoncent la fusion de leurs listes en vue du second tour de l'élection[32]. Le , Jean-Louis Louvel, candidat soutenu par LREM et LR, arrivé en troisième position, annonce qu'il renonce à briguer la mairie de Rouen et demande à ce que des membres de sa liste puissent figurer sur celle de Jean-François Bures et Marine Caron[33].
Sondages[modifier | modifier le code]
Premier tour[modifier | modifier le code]
2020[modifier | modifier le code]
Source | Date de réalisation | Échantillon | LO | NPA | LFI | PS - ND | EELV - PCF - G.s | DVC | MoDem - Agir - UDI - LR | DVD | RN | PA |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Podguszer | Fouilloux | Descamps | Mayer-Rossignol | Bérégovoy | Caron | Louvel | Bures | Pennelle | Guesdon | |||
Ipsos | au | 600 | 1 | 1 | 5 | 22 | 24 | 6 | 19 | 10 | 10 | 2 |
2019[modifier | modifier le code]
Source | Date de réalisation | Échantillon | LFI | PS - ND | EELV - PCF - G.s | LREM | MoDem - Agir - UDI | LR | RN | Autres | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Labbé | Mayer-Rossignol | Bérégovoy | Caron | Picard | Adam | Louvel | Bures | Pennelle | ||||
Ifop | 20 au | 601 | 10 | 20 | 24 | 15 | — | — | 18 | 12 | 1 | |
9 | 21 | 24 | — | 13 | — | 19 | 13 | 1 | ||||
9 | 21 | 23 | — | — | 17 | 18 | 11 | 1 | ||||
8 | 20 | 23 | 22 | 13 | 13 | 1 |
N.B. :
- en gras sur fond coloré : le candidat arrivé en tête du sondage ;
- en gras sur fond blanc le candidat arrivé en deuxième position du sondage.
Résultats[modifier | modifier le code]
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Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | CM | MRN | |||
Nicolas Mayer-Rossignol | PS-ND | 6 144 | 29,51 | 10 889 | 67,12 | 46 | 20 | |
Fiers de Rouen | ||||||||
Jean-Michel Bérégovoy | EELV-PCF-G.s | 4 820 | 23,15 | |||||
Réenchantons Rouen | ||||||||
Jean-François Bures | LR diss. | 2 115 | 10,16 | 5 333 | 32,87 | 9 | 4 | |
Au cœur de Rouen | ||||||||
Marine Caron | LREM diss. | 1 279 | 6,14 | |||||
Ensemble pour Rouen | ||||||||
Jean-Louis Louvel | LREM-LR-MR-MoDem-Agir-UDI | 3 494 | 16,78 | Retrait | ||||
Rouen autrement | ||||||||
Guillaume Penelle | RN | 1 411 | 6,77 | |||||
Rassemblement national pour Rouen | ||||||||
Lionel Descamps | LFI | 735 | 3,53 | |||||
Rouen, notre commune | ||||||||
Pierre-Alexandre Guesdon | PA | 452 | 2,17 | |||||
Rouen Animaliste | ||||||||
Marc Fouilloux | NPA | 221 | 1,06 | |||||
Nos vies, pas leurs profits. Rouen en lutte | ||||||||
Frédéric Podguszer | LO | 143 | 0,68 | |||||
Lutte ouvrière : faire entendre le camp des travailleurs | ||||||||
Votes valides | 20 814 | 96,86 | 16 222 | 96,58 | ||||
Votes blancs | 173 | 0,81 | 348 | 0,61 | ||||
Votes nuls | 502 | 2,34 | 226 | 1,35 | ||||
Total | 21 489 | 100 | 16 796 | 100 | 55 | 24 | ||
Abstention | 35 075 | 62,01 | 39 810 | 70,33 | ||||
Inscrits / participation | 56 564 | 37,99 | 56 606 | 29,67 |
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Elections municipales et intercommunales de 2020 les ressources de l’AdCF pour informer et expliquer », sur www.adcf.org.
- « Rouen passe à gauche », sur Le Journal du dimanche, 9 mars 2008 (consulté le 17 décembre 2019).
- « Valérie Fourneyron, une pour tous », Le Monde, (lire en ligne, consulté le 17 décembre 2019).
- « Valérie Fourneyron, une ancienne médecin d'athlètes aux Sports et à la Jeunesse », Le Monde, (lire en ligne, consulté le 17 décembre 2019).
- « Rouen: le socialiste Yvon Robert élu maire en remplacement de Valérie Fourneyron », sur 20 Minutes, (consulté le 17 décembre 2019).
- « Municipales à Rouen: la gauche dans un fauteuil? », sur L'Express, (consulté le 17 décembre 2019).
- « Municipales à Rouen : Yvon Robert en bonne position, la droite et le centre sont distancés », sur L'Express, (consulté le 17 décembre 2019).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 17 décembre 2019).
- « Elections municipales et communautaires 2020 - Rouen », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le 4 mars 2020)
- « Municipales à Rouen. La liste du Parti Animaliste pour "faire émerger la question animale" », sur actu.fr (consulté le 20 février 2020).
- « Municipales 2020 à Rouen : Lutte ouvrière présente une liste pour porter une voix anticapitaliste », sur paris-normandie.fr (consulté le 26 février 2020).
- « « Nos vies, pas leurs profits » : le NPA présente une liste aux élections municipales de Rouen », sur paris-normandie.fr (consulté le 21 février 2020).
- « Municipales à Rouen : une première assemblée citoyenne avec la France insoumise », sur paris-normandie.fr (consulté le 31 décembre 2019).
- « Municipales 2020 : Lionel Descamps tête de la liste "Rouen, notre commune" », sur paris-normandie.fr (consulté le 14 janvier 2020).
- « Municipales 2020 : Nicolas Mayer-Rossignol candidat pour Rouen et sa métropole », sur paris-normandie.fr, (consulté le 17 décembre 2019).
- « MUNICIPALES. À Rouen, la tentation écologiste », sur Ouest-France,
- Jean-Baptiste Morel, « Élections municipales à Rouen : Jean-Michel Bérégovoy sera tête de liste pour EELV », sur actu.fr, (consulté le 21 décembre 2019).
- « Municipales à Rouen : les communistes partent avec les écologistes dès le premier tour », sur paris-normandie.fr (consulté le 26 février 2020).
- Sylvie Callier, « L'entrepreneur Jean-Louis Louvel sera candidat à la mairie de Rouen », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le 21 décembre 2019).
- « Rouen : soutenu par LREM, Jean-Louis Louvel cherche à se désengager de Paris-Normandie », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le 21 décembre 2019).
- Pierre Maurer, « Municipales: à Rouen, le candidat LREM obtient le soutien de LR... sans l’avoir sollicité », sur Le Figaro, (consulté le 23 novembre 2019).
- « Opposé à l’engagement politique de son patron, le directeur général du quotidien « Paris-Normandie » évincé », Le Monde, (lire en ligne, consulté le 31 décembre 2019).
- « Jean-Louis Louvel : "le directeur général de Paris-Normandie n'a jamais été limogé" », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le 31 décembre 2019).
- « Municipales 2020 : qui sont les candidats pour la mairie de Rouen ? », sur france3-regions.francetvinfo.fr (consulté le 23 novembre 2019).
- « Municipales à Rouen : une nouvelle candidature, celle de Marine Caron », sur France Bleu, (consulté le 31 décembre 2019).
- « Guillaume Pennelle, tête de liste du Rassemblement national aux municipales 2020 à Rouen », sur paris-normandie.fr (consulté le 23 novembre 2019).
- « Rouen. "Nous voulons porter la voix des animaux et des Rouennais" », sur tendanceouest.com (consulté le 21 février 2020).
- « EXCLU - Sondage municipales à Rouen : Jean-Michel Bérégovoy en tête au premier tour », sur France 3 Normandie (consulté le 28 mai 2020)
- « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le 17 mai 2020).
- « Municipales 2020 à Rouen : fusion des listes Bérégovoy et Mayer-Rossignol », sur France 3 Normandie (consulté le 28 mai 2020)
- Dominique Albertini, « Municipales : Edouard Philippe confirme un second tour le 28 juin », sur Libération.fr, (consulté le 28 mai 2020)
- « Élections municipales à Rouen : Marine Caron et Jean-François Bures s'allient », sur actu.fr (consulté le 28 mai 2020)
- « Municipales 2020. Jean-Louis Louvel jette l’éponge pour le second tour à Rouen », sur www.paris-normandie.fr (consulté le 28 mai 2020)