Saint-André-lez-Lille
Saint-André-lez-Lille | |||||
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Elisabeth Masse 2020-2026 |
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Code postal | 59350 | ||||
Code commune | 59527 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Andrésiens | ||||
Population municipale |
12 966 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 4 103 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 39′ 39″ nord, 3° 02′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 22 m |
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Superficie | 3,16 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lille-1 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.villesaintandre.fr/ | ||||
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Saint-André-lez-Lille est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.
Géographie[modifier | modifier le code]
Communes voisines : Lille, La Madeleine, Wambrechies, Lambersart, Marquette-lez-Lille, Verlinghem.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Autrefois, Lille était une petite ville nichée au milieu des marais. Au cours des siècles, un grand quartier se développa au nord de la ville, autour de l’église Saint-André (située rue Royale dans le Vieux-Lille).
Au temps de Louis XIV, des remparts furent construits pour défendre la ville, et la moitié du quartier « Saint-André » se retrouva en dehors des murs d’enceinte de Lille.
Petit à petit, ce quartier « hors de Lille » devint une vraie ville, puis une commune en 1789. Cette ville garda le nom de l’ancien quartier « Saint-André ».
Comme il y a beaucoup de Saint-André en France, on rajouta « lez Lille » pour la distinguer des autres.
On écrit bien « lez » et non « les », car ce petit mot signifie « à côté de ».
Histoire[modifier | modifier le code]
Lors de la construction de la ligne de chemin de fer Lille - Dunkerque au XIXe siècle, une hache de pierre et des fragments de poteries furent découverts sur le territoire de Saint-André. Ces vestiges du passé attestent de l’installation de peuplades gauloises sur ces terres.
La Basse Deûle et les rivières de la région attirent en effet les populations de l'époque car la présence de l’eau leur permet de pratiquer la pêche et la chasse.
Plus tard, alors que le royaume des Francs s’étend sur la région, les premiers habitants s’organisent en petites communautés pour effectuer le déboisement et la culture des terres : ce sont les villages francs et les manses carolingiennes.
Petit à petit, la région se peuple, des ponts sont bâtis sur les rivières, un premier château de « L’Isle » est construit à l’emplacement du futur Lille. La richesse des terres liées au labeur des autochtones fait émerger une place commerçante qui ne cessera de prospérer[2].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Saint-André-lez-Lille se blasonnent ainsi : "Coupé, en chef : de gueules à la porte de l’abbaye de Marquette d’or, et en pointe : d’azur aux trois manteaux d’hermine soutenus chacun par une épée en pal rangées en fasce." |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]
La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[3],[Note 1]
En 2018, la commune comptait 12 966 habitants[Note 2], en augmentation de 12,43 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
La maison-mère des Bernardines se trouve à Saint-André-lez-Lille. Plus d'une quarantaine de religieuses de l'ordre vivent à l'abbaye Notre-Dame de la Plaine qui abrite aussi des écoles maternelle et primaire.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le pavillon Louis XVI[8], du XVIIIe siècle, rue Vauban, classé monument historique en 1921.
- Chapelle Saint-Paul[9], due à l'architecte Ludwik Peretz en 1965
- Gare de Saint-André.
- Abbaye Notre-Dame de la Plaine.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
L'entreprise Jean Caby porte le nom du charcutier qui a ouvert sa boutique à Lille en 1919. L’usine de Saint-André ouvre ses portes dix ans plus tard. En 1951, la PME commercialise ses premiers produits sous vide. Son histoire s’achève à l’aube de son centenaire. Le tribunal de commerce de Lille Métropole à Tourcoing (Nord) a prononcé mercredi 27 juin la liquidation judiciaire de Jean Caby.
L'entreprise Dalkia, spécialisée dans les services énergétiques et la production d'énergie décentralisée, est implantée à Saint-André depuis 1940, d'abord sous le nom de Compagnie Générale de Chauffe (CGC), puis sous le nom de Dalkia en 1998 suite à la fusion de la CGC avec Esys-Montenay au sein du groupe Vivendi. La commune de Saint-André abrite le siège social de l'entreprise ainsi que la Direction Régionale Nord Ouest. Pendant près d'un demi siècle, la CGC fut historiquement liée au LOSC Lille Association (Lille Olympique Sporting Club), institution emblématique du football français (plusieurs de ses dirigeants ayant été de hauts responsables de la CGC), compte tenu notamment de la situation géographique de l'entreprise (secteur Lille / Lambersart / Saint-André), de sa proximité avec les infrastructures du LOSC de l'époque, mais aussi des relations étroites et du partenariat qu'entretenait la Ville de Lille (alors propriétaire du club) avec la CGC.
Le complexe chimique Kuhlmann - Rhodia s'étendait sur les communes de Saint-André-lez-Lille, La Madeleine et Marquette. Fondé en 1847, il est démantelé en 2005.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Pierre Werner, homme d'État luxembourgeois et européen, un des pères de la monnaie commune (Euro).
- Isabelle Aubret : chanteuse, née à Lille en 1938, vécut dans la commune voisine de Marquette-lez-Lille, et travailla comme ouvrière bobineuse à la Filature de Saint-André durant 4 ans (de ses 14 ans jusqu'à ses 18 ans).
- Jean Brisy (1924-1991), céramiste sculpteur, né à Saint-André-lez-Lille.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (fr) Site de la mairie
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- mairie de Saint-André http://www.villesaintandre.fr
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Saint-André-lez-Lille en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 1er août 2010)
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 1er août 2010)
- Notice no PA00107798, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no IA59002573, base Mérimée, ministère français de la Culture