Meriem Derkaoui

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Meriem Derkaoui
Illustration.
Meriem Derkaoui en 2017.
Fonctions
Maire d'Aubervilliers

(4 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection 30 mars 2014
Prédécesseur Pascal Beaudet
Successeur Karine Franclet
Conseillère départementale de la Seine-Saint-Denis

(6 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection 29 mars 2015
Circonscription Canton d'Aubervilliers
Prédécesseur Création du canton
Successeur Karine Franclet
2e vice-présidente du Conseil départemental
de la Seine-Saint-Denis

chargée de la culture

(6 ans, 2 mois et 29 jours)
Président Stéphane Troussel
Successeur Karim Bouamrane
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Saïda (Algérie)
Nationalité Drapeau de l'Algérie Algérienne
Drapeau de la France Française
Parti politique PCF
Diplômée de DEA de droit de l’économie internationale à l'Université Paris-Descartes
Maires d'Aubervilliers

Meriem Derkaoui, née le à Saïda, est une femme politique franco-algérienne.

Membre du Parti communiste français, elle est conseillère départementale de 2015 à 2021 et maire d'Aubervilliers de 2016 à 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Meriem Derkaoui est née d'un père chauffeur de taxi et indépendantiste algérien mort le et d'une mère agente hospitalière marocaine. Elle a été réintégrée dans la nationalité française en 1997[1].

Féministe revendiquée[2], diplômée d'un DEA de droit de l’économie internationale[3], de double nationalité algérienne et française, Meriem Derkaoui a adhéré au Parti communiste français en 2000 et devient maire-adjointe déléguée aux sports de Jack Ralite[4], alors sénateur-maire d'Aubervilliers lors des élections municipales de 2001 et le restera jusqu'en 2008. Elle siège ensuite six ans dans l'opposition municipale.

Mériem Derkaoui est élue première adjointe au maire d'Aubervilliers, déléguée à l'enseignement et à la jeunesse à l'issue des élections municipales de 2014. Elle est élue vice-présidente de la communauté d'agglomération Plaine Commune chargée de la rénovation urbaine et de la politique de la Ville[5], fonction qu'elle abandonne lors de la transformation de Plaine commune en établissement public territorial, pour rester simple conseillère territoriale.

Élue avec Pascal Beaudet conseillère départementale du canton d'Aubervilliers lors des élections départementales de 2015[6], elle est nommée seconde vice-présidente du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis le , chargée de la culture[7].

À la suite de la démission de Pascal Beaudet de son mandat de maire d'Aubervilliers[8] et sur sa proposition[9], elle est présentée par la majorité municipale[10] pour le remplacer. Mériem Derkaoui a été élue maire d'Aubervilliers par le conseil municipal du 21 janvier 2016[11],[12],[13],[3], élargissant la majorité en ralliant cinq voix de l’opposition venues du groupe socialiste et du PRG[14], et devenant ainsi l’une des trois femmes avec Anne Hidalgo, maire de Paris et Nicole Goueta, maire de Colombes à diriger une ville de plus de 80 000 habitants en Île-de-France[15].

Mériem Derkaoui en 2017.

Elle parraine la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle de 2017[16]. Lors des élections législatives de 2017, elle apporte son soutien au candidat Patrick Le Hyaric en interrogeant publiquement Jean-Luc Mélenchon sur le sens de la candidature de la France Insoumise dans la circonscription Aubervilliers-Pantin[17].

Le 10 janvier 2018, lors de ses vœux, elle appelle « chacune et chacun à ne pas céder à la tentative de division des forces de gauche » et à se rassembler autour de valeurs communes[18]. Le jeudi 14 mars 2019, elle est invitée à débattre face à Marine Le Pen, dans L'Émission politique de France 2, présentée par Léa Salamé[19].

Elle donne à sa gestion municipale une inclinaison écologique avec l'ouverture d'espaces verts, le soutien apporté à l'agriculture urbaine, l'entrée dans la zone à faibles émissions (ZFE), et l'adoption d'un plan local d'urbanisme comprenant la plantation d'arbres[20].

Le 15 mars 2019, le Parti communiste la désigne tête de liste à Aubervilliers pour les élections municipales de 2020. Elle annonce publiquement sa candidature dans une interview accordée à la presse[21].

En septembre 2019, Europe Écologie Les Verts annonce également la soutenir[20].

Le 2 janvier 2020, l'ex député PS Daniel Goldberg annonce officiellement son ralliement à la liste menée par Mériem Derkaoui[22].

Le 19 janvier 2020, La France insoumise d'Aubervilliers déclare participer au rassemblement initié par Mériem Derkaoui en soutenant sa candidature pour les élections municipales[23]. La liste qu'elle mène recueille 18 % des voix au premier tour et est battue au deuxième tour par la liste conduite par Karine Franclet (UDI)[24].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Mériem Derkaoui a commencé sa carrière professionnelle en mai 1979 à Alger en tant que chargée d’études à la Direction générale de la sécurité sociale puis dès 1986 cheffe du département des relations internationales.

En octobre 1990, elle quitte l’Algérie pour la France et y reprend des études de droit à l’université Paris-Descartes. Elle s’engage parallèlement dans la vie associative. De décembre 1991 à juin 1995, elle donnera des cours d’alphabétisation au sein de l’Association de formation pour les travailleurs immigrés (AEFTI) pour le compte de l’association « Femmes dans la Cité » de Stains[25]. Elle est également animatrice, sous la direction d’Hibat Tabib, du centre social Georges Brassens à Pierrefitte-sur-Seine, implanté au cœur de la cité des Poètes.

En 1995, elle intègre la fonction publique territoriale et devient chargée de mission Politique de la ville et démocratie participative à Saint-Denis, puis dirige entre 2007 et 2008 la maison de quartier de la Plaine Saint-Denis.

En 2008, elle devient chargée de projet au sein de la direction des affaires européennes et internationales du conseil général de Seine-Saint-Denis (actuel conseil départemental). Elle y est notamment chargée des dossiers autour de culture de la paix et de la coopération décentralisée avec trois villes palestiniennes, Jénine, Qalqilya, Tulkarem et la ville israélienne de Acre.

Fonctionnaire territoriale, elle est aujourd’hui en position de détachement.

Activités militantes et politiques[modifier | modifier le code]

En 1975, Mériem Derkaoui adhère au Parti de l'avant-garde socialiste (PAGS) qui ne sera légalisé en Algérie qu'en 1989.

Etudiante, elle intègre le comité de volontariat universitaire (CVU), relais de la révolution agraire dans les campagnes[26], et devient membre du comité pédagogique de la faculté d’Oran.

En 1978, alors qu’elle poursuit un troisième cycle de droit à l’université de Ben Aknoun (Alger), elle milite au sein de l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA). En 1979, lors du congrès de l’UNJA, elle est élue responsable pour les droits des jeunes filles pour la wilaya d’Alger.

En juin 1980, le congrès extraordinaire du FLN, organisé après la mort du président Boumediene, adopte dans les statuts du FLN l’article 120, faisant obligation à tout responsable d’organisation d’adhérer au parti unique. L’Union de la wilaya d’Alger de l’UNJA, instance dont elle faisait partie, est alors dissoute.

Elle continuera néanmoins à agir au sein des comités locaux de défense de la Sécurité sociale, des droits des femmes, de la liberté d’expression et pour le multipartisme.

En février 1989, l’Algérie adopte une réforme constitutionnelle qui légalise le pluralisme. Le PAGS, dont elle est toujours membre, sort de la clandestinité. Elle militera pour les listes PAGS au cours de la campagne des élections municipales en juin 1990 (premières élections pluralistes en Algérie). Des élections remportées en majorité par les islamistes du Front islamique du salut (FIS).

En octobre 1990, la montée de l’intégrisme religieux, la répression des militants politiques et le climat de pression professionnelle conduiront Mériem Derkaoui à s’installer à Paris avec ses deux enfants.

En 1994, elle fonde avec d’autres militantes féministes le « rassemblement des femmes démocrates » (RAFD). Une association qui a pour but d’« organiser la solidarité avec les femmes démocrates en Algérie qui luttent pour la liberté, l’égalité des sexes et la citoyenneté[27]. »

Au nom de l’association et jusqu’en 2002, elle sillonnera la France pour animer des conférences et des débats autour des droits des femmes[28]. Elle s’exprimera lors du Congrès de Liévin du Parti socialiste en 1994 et interviendra au Parlement européen, à l’Assemblée nationale française et au Sénat.

Aux élections européennes de juin 1999, elle est candidate sur la liste du Parti communiste français en tant que personnalité[29].

En 1999, elle adhère au Parti communiste français et en 2000 est élue lors du 30e congrès du Parti communiste français de Martigues au comité exécutif national[30]. De 2002 à 2004, elle est chargée de la solidarité internationale envers les femmes puis des relations avec les partis progressistes des DOM-TOM.

Elle est réélue en 2006 au comité exécutif pour un nouveau mandat et sera chargée des droits des jeunes et toujours des relations avec les partis progressistes des DOM-TOM.

Mériem Derkaoui est membre du conseil national du Parti communiste français[31].

Le 2 juin 2016, elle intervient en ouverture du 37e congrès du PCF à Aubervilliers[32].

Le 24 novembre 2017, elle intervient en ouverture de la cérémonie d'hommage à Jack Ralite[33] à Aubervilliers[34].

Mandats politiques[modifier | modifier le code]

Mandat 2016-2020[modifier | modifier le code]

Actions et prises de position[modifier | modifier le code]

Plainte contre l'État[modifier | modifier le code]

Avec quatre autres maires de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, L’Île-Saint-Denis, Stains et Bondy), Mériem Derkaoui dépose en septembre 2019 un recours contre l’État pour « rupture d’égalité ». Ils entendent ainsi dénoncer les inégalités qui subsistent sur leur territoire et exigent de l'État les mêmes moyens et les mêmes droits[35],[36].

L'absence de réponse, qui équivaut à un refus, conduit les maires à déposer officiellement plainte auprès du tribunal administratif de Montreuil le 7 janvier 2019[37].

Communautarisme dans la ville[modifier | modifier le code]

Indignée par l'ouvrage de Bernard Rougier, auteur du livre Les Territoires conquis de l'islamisme, dont un chapitre est consacré à Aubervilliers et un présumé système de communautarisme religieux en lien avec les élus locaux, Mériem Derkaoui publie en réaction une tribune dans Mediapart[38].

Invitée sur le plateau de BFM Paris le 23 janvier 2020, elle dénonce face à l'auteur un ouvrage qui se base sur des « ragots et des rumeurs »[39].

Agression mortelle de Chaolin Zhang, citoyen albertivillarien[modifier | modifier le code]

Le 7 août 2016, Chaolin Zhang, un couturier albertivillarien, d'origine chinoise, de 49 ans meurt des suites d'une agression à Aubervilliers[40]. Ce décès provoque une vive émotion parmi les habitants de la ville et l'indignation de la maire d'Aubervilliers qui dénonce un « crime odieux » d'autant « que son mobile crapuleux se double d’un ciblage raciste »[41].

Le 29 août 2016, avec les maires de Stains, Saint-Denis, La Courneuve et Pantin, elle appelle au renforcement des effectifs de police sur le territoire et ce, au nom de « l'égalité républicaine »[42],[43].

Elle avait déjà demandé ce renforcement dans un courrier adressé au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avant le drame[44] puis formulée une nouvelle fois lors d'un entretien en présence de la famille de Chaolin Zhang[45],[46].

Le 2 novembre 2016, Mériem Derkaoui déclare que le travail pour le renforcement de la sécurité était « bel et bien été engagé » et annonce l'arrivée dans le commissariat d'Aubervilliers de 23 policiers supplémentaires[47]

Crise du logement[modifier | modifier le code]

À la suite de deux incendies mortels survenus à Aubervilliers durant l'été 2018, Mériem Derkaoui dénonce à plusieurs reprises une crise du logement en France et ses conséquences dramatiques[48].

Avec plusieurs maires, parlementaires et élus, elle lance à l'automne 2018 l'appel d'Aubervilliers, afin que le droit au logement devienne une cause nationale[49].

Réalisations[modifier | modifier le code]

Aménagement des berges du Canal Saint-Denis[modifier | modifier le code]

Le , Mériem Derkaoui inaugure un espace vert baptisé « Josette et Maurice Audin »[50], situé sur les berges du Canal à Aubervilliers près du centre commercial Le Millénaire et réalisé par la SEM Plaine Commune Développement pour l'EPT Plaine Commune[51]. L'ouverture de ce parc s'inscrit dans le projet global d'aménagement de la rive gauche du Canal Saint-Denis et permet d'offrir un cadre de vie agréable aux habitants tout en facilitant le passage d'une ville à l'autre, au fil de l'eau.

Le projet porté par la ville et l'EPT vise à créer à Aubervilliers une « coulée verte » entre le fort d'Aubervilliers et le canal Saint-Denis, en traversant notamment le quartier de la Maladrerie et le centre-ville[52].

Centre aquatique[modifier | modifier le code]

Alors que les contours du projet de candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024 se dessinaient, Mériem Derkaoui rappelle l’engagement qui a été fait par l’État en 2005 à la ville d'Aubervilliers de construire le centre aquatique olympique à Aubervilliers et ce, quelle que soit l’issue de la candidature (pour les Jeux de 2012)[53],[54].

Alors que le site de Saint-Denis a été retenu dans le projet de candidature des Jeux de 2014 pour implanter une piscine olympique, la mobilisation initiée par la maire d'Aubervilliers a finalement permis d'obtenir le respect de l’engagement de réaliser une piscine à dimension olympique au fort d'Aubervilliers dans le cadre d'un contrat d’intérêt national (CIN) signé en janvier 2017[55].

L'équipement pourrait également servir de centre d’entraînement pour les sportifs olympiques[56]

Ce contrat d'intéret national marque la transformation urbaine d'Aubervilliers au sein de la métropole du Grand Paris[57].

Priorités[modifier | modifier le code]

Le métro à Aubervilliers[modifier | modifier le code]

Ligne 12[modifier | modifier le code]

Le prolongement de la ligne 12 du métro au centre-ville est un projet évoqué de longue date et concrétisé en 2002. L’annonce de sa concrétisation par le ministre des Transports de l’époque, Jean-Claude Gayssot, s’était alors accompagnée d’une garantie : celle d’ouvrir les stations au centre-ville dans un délai de 10 ans soit en 2012.

Les retards du chantier s'étant accumulés, l'annonce par voie de presse en octobre 2014 d'une mise en circulation des stations Aimé Césaire et Mairie d’Aubervilliers en 2019 avait conduit les habitants, associations et élus d'Aubervilliers à se mobiliser pour le respect du calendrier.

Inquiète face aux risques d'une fin de chantier en 2020, Mériem Derkaoui avait interpellé publiquement la présidente de la RATP, Élisabeth Borne en février 2017, lui enjoignant de tenir les délais[58].

Dans son courrier de réponse, la présidente se veut rassurante en annonçant que « la mise en service du prolongement de la ligne 12 reste prévue pour décembre 2019 »[59].

Le 28 mars 2018, la maire annonce en plein conseil municipal le nouveau report du métro, à une date indéterminée. Une situation qu'elle considère comme "une preuve de mépris" à l'égard d'Aubervilliers et de ses habitants[60].

À la suite de son appel à la mobilisation, un rassemblement s'est tenu le 9 avril devant le siège de la RATP[61] puis en mairie d'Aubervilliers en présence de la direction de la RATP[62]

Le 4 février 2019, lors du Grand débat national avec les maires, Mériem Derkaoui interpelle publiquement le président de la République, Emmanuel Macron, sur le retard de prolongement du métro de la ligne 12 annoncé désormais pour fin 2021. Elle y réitère sa demande d’un audit indépendant pour faire la lumière sur les défaillances de l'État, de la RATP et d'IDF Mobilité[63]. Considérant que les villes populaires de Seine-Saint-Denis sont « discriminées », dont Aubervilliers, Mériem Derkaoui demande aussi au président des mesures fortes, afin de rétablir l’égalité républicaine dans un territoire qu'elle juge « assoiffé d'égalité »[63].

Le Grand Paris Express[modifier | modifier le code]

Dans le cadre du chantier de construction de la ligne 15 du Grand Paris Express, la Société du Grand Paris (SGP) avait envisagé une coupe d’arbres dans le square de la Maladrerie à Aubervilliers. Le , la maire Mériem Derkaoui annonce publiquement son refus d'abattage de ces arbres et décide de prendre un arrêté afin d'interdire cette démarche[64].

Police[modifier | modifier le code]

Le 10 janvier 2018, lors de la cérémonie des vœux, Mériem Derkaoui annonce les avancées obtenues en 2017, dont l' arrivée par vagues successives de 62 nouveaux fonctionnaires de police et la réouverture du troisième bureau de poste[65].

Le 22 février 2019, elle accueille à Aubervilliers le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, à la suite de l'annonce gouvernementale d'un renforcement des effectifs de police dans le quartier Villette Quatre Chemins[66].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nathalie Revenu, « Madame le maire, ou l'itinéraire d'une Franco-Algérienne... réintégrée », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
  2. « Parité en politique : femme maire d'une grande ville, j'ai dû prouver ma légitimité », leplus.nouvelobs.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b Raphaëlle Besse Desmoulières, « Mériem Derkaoui, la nouvelle maire binationale d’Aubervilliers », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  4. « Aubervilliers : Meriem Derkaoui, la maire symbole », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
  5. « Les élus communautaires 2014 » [PDF], Plaine Commune (consulté le ).
  6. « Meriem Derkaoui (PCF), première conseillère d'origine algérienne », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
  7. « L’exécutif du Conseil départemental », Les élus et le département, Département de la Seine-Saint-Denis (consulté le ).
  8. « Démission du maire communiste d’Aubervilliers », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  9. Julia Hamlaoui, « Le maire d’Aubervilliers démissionne », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  10. Nathalie Revenu, « Les élus prêts à introniser leur nouveau maire », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
  11. Albertivi, « Conseil municipal du 21 janvier 2016 - Election de Meriem Derkaoui », (consulté le ).
  12. Nadir Dendoune, « La Franco-Algérienne Meriem Derkaoui élue maire d’Aubervilliers en région parisienne », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne).
  13. Julia Hamlaoui, « Meriem Derkaoui : « Nous lutterons sur tous les fronts pour l’égalité » », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  14. Nathalie Revenu, « Les élus PRG officiellement dans la majorité », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
  15. « La Franco-Algérienne Mériem Derkaoui a été élue maire PCF d'Aubervilliers », Al Huffington Post,‎ (lire en ligne).
  16. Sébastien Thomas, « Seine-Saint-Denis : quel candidat à la présidentielle votre élu a-t-il parrainé ? », leparisien.fr, (consulté le ).
  17. « Législatives : « M. Mélenchon, la ville d’Aubervilliers vous a respecté, elle a droit à votre considération ! » », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  18. Aubervilliers - Actualités de la Ville, « Discours de la Maire Mériem Derkaoui à l'occasion des vœux à la population 2018 », (consulté le ).
  19. PCF - Parti communiste français, « Madame Le Pen, vous ne comprenez rien au peuple, à la banlieue - Meriem Derkaoui », (consulté le ).
  20. a et b « Municipales à Aubervilliers : les écologistes se rallient à la maire communiste », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  21. « Municipales 2020 : Meriem Derkaoui veut rassembler la gauche à Aubervilliers », sur leparisien.fr, quotidien, .
  22. Par Anthony Lieures et Thomas PoupeauLe 2 janvier 2020 à 19h28, « Aubervilliers : l’ex-député PS Daniel Goldberg sur la liste de la maire sortante communiste », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  23. « Municipales : l’actu du 19 janvier en Seine-Saint-Denis », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  24. Résultats Seine-Saint-Denis (93) - Aubervilliers, sur elections.interieur.gouv.fr
  25. « Femmes dans la cité à Stains du 03 mars 2004 - France Inter », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Philippe Adair, « Rétrospective de la réforme agraire en Algérie (1972-1982) », Tiers-Monde, vol. 24, no 93,‎ , p. 153–168 (DOI 10.3406/tiers.1983.4265, lire en ligne, consulté le ).
  27. « Recherche d'informations sur l'Algérie », sur Toutes les nouvelles de l'algérie (consulté le ).
  28. « LE TOUR DU MONDE DE LA SOLIDARITÉ », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « PARIS LE 13 MARS 1999 PRESEN », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Julian Mischi, Le Communisme désarmé : Le PCF et les classes populaires depuis les années 1970, Agone, , 336 p. (ISBN 978-2-7489-1138-1, lire en ligne).
  31. « Les lundis de gauche - 4e soirée avec Yannick Jadot, Marie Desplechin et Mériem Derkaoui », sur pcf.fr, .
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  51. Anthony Lieures, « Aubervilliers à la conquête des berges du canal : Un grand espace vert a ouvert il y a quelques jours au public, en face du centre commercial du Millénaire, au bord du canal Saint-Denis. Une étape dans la transformation du secteur », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Désormais, 800 m ont été aménagés en lieu de détente par la SEM Plaine Commune Développement. Outre l'aire de jeux et de fitness, on y trouve un jardin et des vergers partagés, une pelouse où seront bientôt installées des tables de ping-pong et de pique-nique ».
  52. Anthony Lieures, « Le rêve vert d’Aubervilliers : La municipalité (PCF) ambitionne de créer une « coulée verte » qui traverserait la ville entre le fort et le canal Saint-Denis. Elle a inscrit cet objectif dans son plan local d’urbanisme modifié, qui entre en vigueur ce vendredi », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'objectif de “planter 500 arbres en dix ans”, tout au long du parcours, et ailleurs dans la ville, a également été inscrit dans le PLU modifié. Et, même si le calendrier reste difficile à établir, la ville évoque 2030, comme objectif, pour la création de la future voie verte ».
  53. Kevin Bernardi, « JO 2024 : “Rien ne mentionne l’exigence d’avoir le Centre Aquatique à côté du Stade Olympique” (Maire d’Aubervilliers) », sur Sport & Société, (consulté le ).
  54. « La future piscine olympique provoque des remous », sur leparisien.fr, .
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  56. « Site prévu pour le Vélodrome de Paris 2008, le Fort d’Aubervilliers aura finalement un Centre aquatique », sur sport et société, .
  57. « VIDEO Mériem Derkaoui maire (PC) d’Aubervilliers, une ville en pleine transformation », sur France Bleu, .
  58. « Ligne 12 du métro : la maire d’Aubervilliers somme la RATP de tenir les délais », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  64. Anthony Lieures, « Pour sauver les arbres d’Aubervilliers, le supermétro devra revoir sa copie », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  65. « Aubervilliers : la Poste Villette ouvre ce mardi », leparisien.fr,‎ 2017-05-29cest20:40:02+02:00 (lire en ligne, consulté le ).
  66. « Aubervilliers - Saint-Denis : des hommes et des voitures en plus pour la police », sur leparisien.fr, Quotidien, .

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]