Gérard Depardieu
Nom de naissance | Gérard Xavier Marcel Depardieu |
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Naissance |
Châteauroux (Indre, France) |
Nationalité |
Française Russe (depuis 2013) |
Profession |
Acteur Producteur Homme d'affaires Ambassadeur culturel du Monténégro[1] |
Films notables |
Les Valseuses (1974) 1900 (1976) Le Dernier Métro (1980) Le Retour de Martin Guerre (1982) Sous le soleil de Satan (1987) Cyrano de Bergerac (1990) Astérix et Obélix (1999 - 2012) |
Gérard Depardieu, né à Châteauroux, le , est un acteur français. Révélé en 1974 par le film Les Valseuses, il est depuis l'un des comédiens les plus actifs et l'une des principales vedettes du cinéma français. Outre son métier d'acteur, il est producteur de cinéma et de théâtre, homme d'affaires et viticulteur. Il a par ailleurs réalisé deux films : Le Tartuffe en 1984 et le segment Quartier Latin dans Paris je t'aime en 2006. Il est également citoyen russe depuis 2013[2].
Gérard Depardieu a tourné avec les plus grands cinéastes français, tels que François Truffaut, Jean-Luc Godard ou Alain Resnais, ainsi que dans des films hollywoodiens (L'Homme au masque de fer, 1492 : Christophe Colomb). Il fut en outre l'acteur fétiche des réalisateurs Maurice Pialat, Alain Corneau et Bertrand Blier. Figurant dans plus de 150 films, il est le deuxième acteur français ayant cumulé le plus d'entrées en France, derrière Louis de Funès.
Il est le père des acteurs Guillaume et Julie Depardieu.
Biographie
Jeunesse
Il est le fils de René Depardieu, qu'il surnomme « Le Dédé », tôlier-formeur en carrosserie, Compagnon du devoir, et sapeur-pompier bénévole, père qu'il admire malgré sa violence[3], et d'Alice Marillier dite « La Lilette », mère au foyer. Gérard grandit dans la misère dans une famille de prolétaires au milieu de cinq frères et sœurs, bien que sa mère ait plusieurs fois tenté d’avorter seule[4]. Il passe plus de temps dans la rue qu'à l'école, qu'il quitte à l'âge de 13 ans. Pratiquement analphabète et à moitié bègue, il n'apprend la lecture que plus tard[5]. Au cours de son adolescence matériellement difficile, il se « débrouille », commet quelques vols et pratique la contrebande en tous genres (cigarettes, alcool), entre autres avec des GIs de l'importante base aérienne américaine de Châteauroux-Déols. Il fait office également de garde du corps pour des prostituées qui descendent de Paris le week-end, le jour de paye des GIs[6],[7]. On le surnomme alors « Pétard » ou « Pétarou »[8].
Son certificat d’études primaires en poche, il entre à 14 ans comme apprenti dans l’imprimerie du groupe de presse Centre France[9] tout en participant à des combats de boxe clandestins[10]. Pour la saison 1965-1966, il signe une licence junior dans le club de football de la Berrichonne de Châteauroux, ce qui est contradictoire avec un départ de cette ville en 1964[11], après divers petits métiers, dont celui de plagiste à La Garoupe sur le Cap d'Antibes[9] alors qu'il n'a que 16 ans. En 1968, son meilleur ami Jacky Merveille, autre caïd castelroussin, meurt dans un accident de voiture, il décide alors de prendre son destin en main[6].
Il est dispensé du service militaire par un psychiatre qui diagnostique une « hyperémotivité pathologique », dont il souffrirait depuis l'enfance[12],[13].
Débuts d'acteur
En 1965, sur les conseils de Michel Pilorgé (fils d'un médecin berrichon)[9], il monte avec lui à Paris où ils suivent ensemble les cours de comédie de Charles Dullin au Théâtre national populaire puis de Jean-Laurent Cochet au théâtre Édouard VII – en même temps que Claude Jade et Alain Doutey – qui le prend sous son aile et où il rencontre Élisabeth Guignot, fille de polytechnicien qu'il épouse le 11 avril 1970 à Bourg-la-Reine, cette dernière lui faisant découvrir le monde de la bourgeoisie[6]. Élisabeth lui présente Agnès Varda et son mari Jacques Demy[14] chez qui il fait le baby-sitter pour gagner de l'argent[10]. Son manque de culture lui fait dévorer avec passion et avidité tous les grands textes classiques tout en suivant la thérapie du docteur Tomatis pour corriger ses difficultés d'élocution et sa mémoire déficiente[15].
En 1970, Michel Audiard lui procure un petit rôle dans Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. Il joue également un petit rôle dans le film Un peu de soleil dans l'eau froide (1971) de Jacques Deray. Il joue dans plusieurs pièces de théâtre à Paris, notamment dans deux pièces mises en scène par Claude Régy ; c'est là que Marguerite Duras le remarque et lui offre un rôle en 1972 dans Nathalie Granger et un autre l'année suivante dans La Femme du Gange[16]. La même année, Pierre Tchernia lui offre un petit rôle de gangster avec quelques belles répliques dans Le Viager, au côté de Michel Serrault.
Le succès
C'est en 1974 qu'il est pleinement révélé au grand public : son rôle de « gentil » voyou en cavale dans Les Valseuses de Bertrand Blier, aux côtés de Patrick Dewaere et de Miou-Miou, est un succès doublé d'un scandale en raison des dialogues crus et de la sexualité étalée des personnages. Cette même année, il reçoit le prix Gérard-Philipe de la ville de Paris[17].
En 1975, il se libère du rôle étriqué de voyou grâce au succès de Sept Morts sur ordonnance de Jacques Rouffio. Vient ensuite la période des grands réalisateurs italiens : Bernardo Bertolucci l'engage dans sa fresque historique 1900, où il partage la vedette avec Robert De Niro, et Marco Ferreri le dirige dans Rêve de singe et La Dernière Femme, film provoquant dans lequel son personnage s'émascule avec un couteau électrique. Depardieu impressionne pour son aisance à changer d'univers et aussi pour l'éventail de son registre. Il tourne en effet dans des films aussi différents que Le Camion (1977) de Marguerite Duras, Barocco (1977) d'André Téchiné, La Femme gauchère (1978) de Peter Handke et Inspecteur la Bavure (1980) de Claude Zidi.
Tout en restant fidèle à Bertrand Blier (Tenue de soirée, Trop belle pour toi), Depardieu élargit son répertoire auprès d'autres grands noms du cinéma d'auteur français, en refusant de s'enfermer dans un genre ou un personnage précis :
- Maurice Pialat le fait tourner dans quatre films, dont les très remarqués Police qui lui vaut un prix d'interprétation à la Mostra de Venise 1985 et Sous le soleil de Satan, récompensé par la Palme d'or au Festival de Cannes 1987 ;
- Alain Resnais lui confie le rôle de l'un des « cobayes » dans Mon oncle d'Amérique et le réengage dans I Want to Go Home.
- François Truffaut lui propose à la même époque des rôles d'amoureux passionné : La Femme d'à côté, au côté de Fanny Ardant et auparavant Le Dernier Métro avec Catherine Deneuve, succès commercial qui lui vaut le César du meilleur acteur en 1981.
Francis Veber l'illustre parallèlement dans des comédies de type buddy movie à la française en formant un tandem gagnant avec Pierre Richard : La Chèvre en 1981, Les Compères en 1983 et Les Fugitifs en 1986.
En 1981, il est choisi par John Travolta pour être sa voix française dans Blow Out, réalisé par Brian De Palma.
On le retrouve également dans des films en costumes, où il incarne plusieurs personnages historiques ou issus de la littérature française :
- Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne (1982), qui lui donne sans doute un certain goût pour ce type de rôle ;
- Danton d'Andrzej Wajda (1982), dans lequel il endosse le rôle-titre du célèbre Jacobin opposé à Robespierre ;
- Jean de Florette (1986) de Claude Berri, réalisateur qu'il retrouve dans les films d'époque Uranus (1990) et Germinal (1994) ;
- Camille Claudel (1988) de Bruno Nuytten dans le rôle de Rodin ;
- Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau où son interprétation tonitruante et pleine d'allant du célèbre personnage de la pièce d'Edmond Rostand lui vaut un nouveau César, une palme cannoise et une nomination à l'Oscar du meilleur acteur, ainsi qu'une critique et un public conquis ;
- Tous les matins du monde (1991) d'Alain Corneau, qui l'avait déjà dirigé dans le polar Le Choix des armes et la fresque épique Fort Saganne et lui offre ici le rôle de Marin Marais aux côtés de son fils Guillaume Depardieu et de Jean-Pierre Marielle en Jean de Sainte-Colombe ;
- 1492 : Christophe Colomb de Ridley Scott (1992) ;
- Le Colonel Chabert (1994) d'Yves Angelo ;
- L'Homme au masque de fer (1998) dans le rôle de Porthos ;
- Vatel (2000), de Roland Joffé, dans le rôle de François Vatel, intendant et maître d'hôtel du Grand Condé ;
- Blanche (2002) dans le rôle de D'Artagnan ;
- La Femme mousquetaire (2002) dans le rôle de Mazarin ;
Carrière internationale
Dans les années 1990, après notamment le succès de Cyrano de Bergerac, sa notoriété s'étend et le cinéma américain lui propose des premiers rôles comme dans Green Card de Peter Weir avec Andie MacDowell (1990). Sa prestation lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur de comédie. Pourtant sa carrière américaine sera pratiquement stoppée net avec la parution d'une interview dans le magazine américain Time en février 1991 où il aurait raconté avoir assisté à Châteauroux à un viol alors qu'il était âgé de neuf ans : une tempête médiatique inouïe se déchaîne alors contre lui aux États-Unis car le journaliste du Time a traduit « assisté » par « participé » (ce qui, à neuf ans, était tout à fait improbable)[18]. Ce scandale lui ôte toutes chances d'obtenir, en 1991, l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Cyrano, distinction pour laquelle il partait favori et qui échoit à Jeremy Irons pour son rôle dans Le Mystère von Bülow, réalisé par le Français Barbet Schröder. Ce réalisateur avait dirigé Depardieu, quelques années plus tôt, dans Maîtresse.
En 1993, il tourne sous la direction de Jean-Luc Godard dans Hélas pour moi; une expérience négative selon ses dires. Il multiplie également les succès publics dans des films à vocation populaire ou des comédies dans lesquelles il tient des rôles à contre-emploi : un père dépassé dans Mon père, ce héros de Gérard Lauzier, un patron de cabaret pris dans un engrenage mafieux dans Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré, le héros de bande-dessinée Obélix dans Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat ou encore un anti-héros naïf et ingénu dans Le Placard et Tais-toi ! de Francis Veber. Il participe également à des téléfilms ambitieux réalisés par Josée Dayan tels Le Comte de Monte-Cristo, Balzac et Les Misérables dans lequel il incarne Jean Valjean.
Son rôle de commissaire ripoux désabusé et fatigué dans 36 quai des Orfèvres (2004) d'Olivier Marchal est salué par la critique. Star incontournable du cinéma français, il est parallèlement sollicité pour former un tandem avec ses complices et amies Isabelle Adjani (Bon voyage de Rappeneau) et Catherine Deneuve (Les Temps qui changent de Téchiné).
En 2004, il est le sujet d'une controverse quand on annonce qu'il joue au théâtre avec une oreillette, ce qui serait dû à ses accidents de moto[réf. nécessaire].
En 2005, Depardieu reprend un rôle immortalisé par Michel Simon dans Boudu sauvé des eaux dans un remake réalisé par Gérard Jugnot : Boudu.
En 2006, il reçoit un accueil de la critique et du public très favorable pour son interprétation de chanteur de bal populaire auvergnat dans Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli où il manifeste une sobriété et une nuance de jeu inattendues.
En 2008, il redevient Obélix pour la troisième fois dans Astérix aux Jeux olympiques puis apparaît dans Disco de Fabien Onteniente, Babylon A.D de Mathieu Kassovitz et L'Instinct de Mort de Jean-François Richet. En 2009, il tient le premier rôle de Bellamy, mis en scène par Claude Chabrol, accepte une participation amicale dans Coco de et avec Gad Elmaleh et retrouve Xavier Giannoli dans À l'origine. L'année suivante, il partage le haut de l'affiche, avec Benoît Poelvoorde, de L'Autre Dumas.
En 2010, il joue dans La Tête en friche de Jean Becker et surprend à nouveau critique et public en interprétant un ouvrier à la retraite, devant reconstituer sa carrière dans le très décalé Mammuth, réalisé par le duo grolandais Benoît Delépine et Gustave Kervern. Il s'affiche ensuite, auprès de Catherine Deneuve et de Fabrice Luchini, dans Potiche de François Ozon où il incarne un député-maire communiste des années 1970, aussi impétueux que romantique. Il interprète par ailleurs un homme atteint de la maladie d'Alzheimer dans le thriller de Bruno Chiche Je n'ai rien oublié. En 2012, il endosse une quatrième fois le rôle d'Obélix dans Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté.
Dans le film Welcome to New York d'Abel Ferrara, il incarne à l'écran Dominique Strauss-Kahn, l'ancien directeur général du FMI[19], accusé de viol lors de l'affaire du Sofitel de New York. Gérard Depardieu déclare « Parce que je ne l'aime pas, donc je vais le faire. […] Il n'est pas aimable, je pense qu'il est un peu comme tous les Français, un peu arrogant. Je n'aime pas trop les Français, d'ailleurs, surtout comme lui. […] Il est arrogant, il est suffisant, il est…, il est jouable.»[20],[21].
Engagements
Engagement religieux
Depardieu éprouve une admiration pour Saint Augustin, dont il a récité des textes dans des églises[22]. Il a rencontré Jean-Paul II lors du jubilé de l'an 2000[23], moment où l'évêque d'Hippone fut évoqué. Le cardinal Poupard lui a suggéré de faire un film sur cet homme. Le , il donne une lecture publique des Confessions de Saint Augustin à la cathédrale Notre-Dame de Paris[24], le au temple protestant de l'Oratoire du Louvre[25] puis le à la basilique Notre-Dame de Montréal.
Engagements politiques
Soutien de la gauche durant de longues années[26], Gérard Depardieu s'engage dans le « Mouvement individuel, énervant et indépendant pour la réélection de François Mitterrand » en décembre 1987. L'acteur est en couverture du quotidien Le Matin de Paris en 1988, appelant le président sortant à se représenter avec l'appel en titre, « Mitterrand ou jamais ». Réélu, le président Mitterrand lui attribue alors la Légion d'honneur. En 1993, il soutient publiquement une première fois le Parti communiste français[27], puis en 2002, il participe financièrement à la souscription pour refinancer le PCF. Parmi ses autres engagements, il s'engage pour le candidat des Verts, Jacques Boutault, aux élections municipales de 2008 de Paris. En 2010, Gérard Depardieu soutient le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, au moment où il est attaqué, y compris dans son propre camp et se voit radié de son parti. L'acteur se rend d'ailleurs à ses obsèques et lui rend publiquement hommage en [28],[29].
En 2002, il critique Noël Mamère, député-maire écologiste de Bègles, qui refuse d'assister à un match de rugby girondin en raison de la présence de l'homme d'affaires Rafik Khalifa, qu'il accuse d'avoir fait fortune grâce aux généraux algériens et d'être corrompu[30]. Ami de longue date de Khalifa, Depardieu taxe Mamère de « racisme » et de « fascisme », ajoutant qu'« il a peut-être chié dans son froc en velours » et qu'« il devrait être chassé de son parti car Les Verts sont plus intelligents que lui »[30],[31].
Lors de la campagne présidentielle de 2007, Depardieu apporte publiquement son soutien à Nicolas Sarkozy, déclarant dans un entretien accordé à Paris Match qu'il « est le seul homme politique capable, qui fait le boulot et travaille vraiment »[32], ajoutant que tous les autres sont « ridicules ». « Aujourd'hui, ce que veulent les jeunes, c'est bosser », estime-t-il.
Il critique les syndicats lors de leur opposition à la réforme des retraites en 2010 mise en place par Nicolas Sarkozy et Éric Woerth. Dans un entretien publié par Le Journal du dimanche le 19 avril 2010, il déclare : « La politique ne m’intéresse pas. Ce n’est qu’une basse-cour avec des poules et des coqs qui se chient dessus »[33].
Il se dit l'ami de Fidel Castro, qu'il a rencontré en 1992[34]. Il a déclaré en 2010 : « Fidel Castro, c’est cinquante ans d’intelligence politique »[35]. En 1996, il a investi dans une compagnie d'exploitation pétrolière à Cuba, sur les conseils d'un ami commun, Gérard Bourgoin[36].
À l'élection présidentielle de 2012, il soutient la candidature de Nicolas Sarkozy. L'acteur assiste en effet au meeting de Villepinte en mars de la même année. Invité à prendre la parole, il déclare : « Depuis que ce nouvel ami qu'est Nicolas Sarkozy est au pouvoir, je n'entends que du mal alors qu'il ne fait que du bien ! »[37]. Il signe également une tribune pour dénoncer le déni de démocratie dont serait victime Nicolas Sarkozy[38].
En , il se rend à la soirée d'anniversaire de Ramzan Kadyrov, président de la Tchétchénie, qui se serait livré à de nombreuses violations des droits de l'homme[39],[40], et auquel, pour l'occasion, il apporte publiquement son soutien[40]. Deux mois plus tard, il enregistre un duo musical avec Gulnara Karimova[41], fille aînée d'Islom Karimov, président de l'Ouzbékistan, lui aussi accusé par l'Occident de malmener les droits de l'homme dans son pays[42]. En février 2013, Ramzan Kadyrov offre à l'acteur un appartement de cinq pièces situé dans un gratte-ciel nouvellement construit à Grozny[43],[44].
Fin 2012, il acquiert une propriété à Néchin en Belgique, et une polémique éclate à propos de son exil fiscal[45]. Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, qui défend la politique fiscale de son gouvernement, déclare que le départ de l'acteur pour la Belgique est « assez minable »[46],[47]. Quelques jours plus tard, Gérard Depardieu annonce dans une lettre ouverte au Premier ministre renoncer au bénéfice de son passeport français et de sa sécurité sociale en France[48]. Il s'ensuit une polémique à laquelle participent des acteurs célèbres (comme Gérard Lanvin), le plus souvent pour défendre Gérard Depardieu[49] contre les attaques qu'il subit[réf. à confirmer][50].
Le 3 janvier 2013, Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, lui accorde la citoyenneté russe par ukase, officiellement obtenue grâce à son rôle de Raspoutine dans un téléfilm de Josée Dayan, et après qu'il en a fait la demande par lettre, dans laquelle il déclare aimer Poutine et adorer « la Russie, ses hommes, son histoire, ses écrivains »[51],[52],[53]. Trois jours plus tard, le président de Mordovie, Vladimir Volkov , lui offre un appartement, ou un endroit pour se faire construire une maison au milieu d'une forêt et près d'une rivière, et lui propose même le poste de ministre de la Culture, alors vacant, au sein de cette république russe[54]. Début janvier 2013, l'acteur effectue un court séjour à Sotchi (ville désignée pour recevoir les Jeux olympiques d'hiver de 2014)[55], où il rencontre Vladimir Poutine qui lui remet son nouveau passeport russe[56], puis à Saransk, où il fête le Noël orthodoxe en étant « accueilli comme un héros », selon une journaliste de Rossiya 24. Il accepte d'être l'ambassadeur de la Mordovie auprès de la FIFA dans le cadre de l'organisation du Mondial 2018 par la Russie[57],[58]. « La popularité de Gérard Depardieu là-bas est réelle et immense », affirme dans le même temps Joël Chapron, coordinateur général du festival Le cinéma français aujourd'hui en Russie, organisé par Unifrance Films International chaque année depuis 2000[59].
Le 23 février 2013, Jour du défenseur de la patrie — plus communément appelé « Jour des Hommes »[60], pendant de la « Journée des Femmes » — Gérard Depardieu reçoit des mains du président de la Mordovie, Vladimir Volkov, la propiska qui établit officiellement sa domiciliation, sise rue de la Démocratie[61], et lui permet de travailler, d'avoir accès aux services sociaux de la république, et d'en être contribuable.
Vie privée
Une famille d'acteurs
Le 11 avril 1970, Gérard Depardieu épouse l'actrice Élisabeth Guignot, avec qui il a deux enfants, Guillaume (1971-2008) et Julie née en 1973, qui deviennent tous deux acteurs. Séparés en 1992, ils divorcent en 2006 après quatorze années de procédure. Le 28 janvier 1992, il a une fille, Roxane, avec le mannequin Karine Silla. De 1996 à 2005, il entretient une relation avec l'actrice Carole Bouquet. De 2001 à 2006, il entretient aussi une relation avec Hélène Bizot[62], fille de l'anthropologue François Bizot[63], avec qui il a, le 14 juillet 2006, un fils prénommé Jean en hommage à son ami Jean Carmet (décédé en 1994)[64].
Depuis 2005, Gérard Depardieu vit avec Clémentine Igou, une ancienne étudiante en littérature d'Harvard, responsable du marketing d'un domaine viticole en Toscane.
Santé
Le 18 mai 1998, il a un accident de moto avec 2,5 g/l d'alcool dans le sang[65] sur la route le menant au tournage d'Astérix et Obélix contre César, de Claude Zidi. Il survit avec quarante jours d'arrêt de travail[66].
En 2000, il subit un quintuple pontage coronarien[67].
En 2012[68], il est heurté par une voiture alors qu'il circulait à scooter à Paris[69]. La même année, en état d'ébriété avec 1,8 g/l d'alcool dans le sang, il a de nouveau un accident de scooter, sans blessure et sans collision avec un tiers[70].
Dans sa lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault parue dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 2012, qu'il a écrite au sujet de son exil fiscal, Gérard Depardieu évoque sans complexe ses ennuis de santé :
« Je ne jette pas la pierre à tous ceux qui ont du cholestérol, de l’hypertension, du diabète ou trop d’alcool ou ceux qui s’endorment sur leur scooter, je suis un des leurs, comme vos chers médias aiment tant à le répéter. »
— Lettre à Jean-Marc Ayrault parue dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 2012[48]
Autres activités, revenus, patrimoine
Il possède des vignobles dans la zone d'appellation viticole AOC des Coteaux-du-layon au château de Tigné en Anjou depuis 1989, sur l'île de Pantelleria en Italie, au Maroc et 150 hectares à Tlemcen en Algérie avec le milliardaire algérien Rafik Khalifa, son ami. En 2001, Depardieu s'associe avec l'homme d'affaires Bernard Magrez pour créer la société « La Clé du Terroir » et acquérir et promouvoir de nouveaux domaines viticoles. Il a également investi dans de grands restaurants (Paris, Canada et Roumanie), ainsi que dans un hôtel, une brasserie, une cave-restaurant et une poissonnerie, tous situés rue du Cherche-Midi à Paris[71]. Il est aussi producteur via la société de production DD Productions créée dès 1983 avec des administrateurs tous membres de sa famille[72],[65]. En 1999, il a investi plusieurs millions de francs dans l'exploration pétrolière à Cuba[36].
Selon le classement annuel établi par Le Figaro en 2003, la rémunération de Gérard Depardieu pour 2002 est de 2,04 millions d'euros (hors télévision et théâtre). Depardieu est l'acteur français le mieux payé en 2005 avec 3,2 millions d'euros de gains estimés, soit environ 800 000 euros pour chacun de ses films sortis en 2005. En 2004, dans ce même classement, il était troisième avec des gains quasiment équivalents (3,35 millions). En 2008, il est encore l'acteur le mieux payé du cinéma français avec 3,54 millions d'euros.
Une partie des revenus de l'acteur provient de la publicité. Dans les années 1990, il toucha 7 millions de francs pour une campagne de promotion des sauces Barilla[73]. Il fit une autre publicité pour Senoble[74].
En 1994, il achète l'hôtel de Chambon, rue du Cherche-Midi dans le 6e arrondissement de Paris, qu'il fait entièrement rénover et aménager jusqu'en 2011 par l'architecte Guillaume Trouvé[75]. Plusieurs artistes et décorateurs ont contribué à l'œuvre, dont Bernard Quentin et Jacques Garcia. D'une surface habitable de 1 800 m2, l'acteur le remet en vente en septembre 2012 pour un montant de 50 millions d'euros[76],[77],[78].
En 2011, il aurait vendu à Trouville à la fin de l'été sa villa en cèdre rouge entourée d'arbres fruitiers et de pins centenaires, cette résidence normande étant occupée surtout par son ex-femme, pour aussitôt en construire une autre, toujours sur les hauteurs de la ville. Cette nouvelle villa de 242 m2 au sol (750 m2 sur trois niveaux) est entourée d'un immense terrain[79],[80].
En décembre 2012, selon le quotidien économique américain The Wall Street Journal, son patrimoine est évalué à 120 millions de dollars[81]. Dans le palmarès 2012 du Figaro, il apparaît comme le deuxième acteur français le mieux payé avec 2,3 millions d'euros de revenus[82].
Fin 2012 et courant 2013 il investit dans des établissements gastronomiques en Belgique, non loin de la frontière française, à Tournai et à Néchin. Il est également devenu propriétaire d'une agence immobilière, qu'il compte agrandir en ouvrant des franchises en Belgique et en France[83].
Il a en Russie une société avec le statut d'auto-entrepreneur[84], et en plus du cinéma, il dit également avoir sur place des activités dans le commerce, la restauration, l'immobilier, le tourisme[85].
Carrière
Théâtre
- 1967 : Boudu sauvé des eaux de René Fauchois, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre des Capucines
- 1969 : Les Garçons de la bande de Mart Crowley, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre Édouard VII
- 1970 : Une fille dans ma soupe de Terence Frisby, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre de la Madeleine
- 1971 : Clair-obscur d'Israël Horovitz, mise en scène Laurent Wesman, théâtre de la Gaîté-Montparnasse, théâtre du Lucernaire
- 1971 : Galapagos de Jean Chatenet, mise en scène Bernard Blier, théâtre de la Madeleine
- 1972 : Sauvés d'Edward Bond, mise en scène Claude Régy, TNP, théâtre national de Chaillot
- 1972 : Home de David Storey, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1973 : Isma de Nathalie Sarraute, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1973 : Isaac de Michel Puig, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1974 : La Chevauchée sur le lac de Constance de Peter Handke, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1977 : Les gens déraisonnables sont en voie de disparition de Peter Handke, mise en scène Claude Régy, théâtre des Amandiers
- 1984 : Tartuffe de Molière, mise en scène Jacques Lassalle, théâtre national de Strasbourg
- 1986 : Lily Passion de et avec Barbara, mise en scène Pierre Strosser au Zénith
- 1999 : Les Portes du ciel de Jacques Attali, mise en scène Stéphane Hillel, théâtre de Paris (thème : la fin de Charles Quint)
- 2004 : La Bête dans la jungle de James Lord, d’après une nouvelle d'Henry James, mise en scène Jacques Lassalle, avec Fanny Ardant, théâtre de la Madeleine
- 2014 : Love Letters d'Albert Ramsdell Gurney, mise en scène Benoît Lavigne, avec Anouk Aimée, théâtre Antoine
Filmographie
Années 1960
- 1965 : Christmas Carol (film inachevé) d'Agnès Varda
- 1967 : Le Beatnik et le Minet de Roger Leenhardt (court-métrage) : le beatnik
Années 1970
- 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard : Henri
- 1971 : La Vie sentimentale de Georges le tueur de Daniel Berger
- 1971 : Un peu de soleil dans l'eau froide de Jacques Deray : Pierre
- 1972 : Le Viager de Pierre Tchernia : le complice de Jo
- 1972 : Le Tueur de Denys de La Patellière : Frédo Babasch
- 1972 : Nathalie Granger de Marguerite Duras : le vendeur
- 1972 : La Scoumoune de José Giovanni : un homme de main
- 1972 : L'An 01 de Jacques Doillon : un voyageur qui ne prend pas le train
- 1973 : Au rendez-vous de la mort joyeuse de Juan Luis Buñuel : Beretti
- 1973 : L'Affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert : Zézé Perrin
- 1973 : Deux hommes dans la ville de José Giovanni : un jeune truand
- 1973 : Rude journée pour la reine de René Allio : Fabien
- 1973 : Les Gaspards de Pierre Tchernia : le facteur
- 1973 : Stavisky... d'Alain Resnais : le jeune inventeur
- 1974 : Les Valseuses de Bertrand Blier : Jean-Claude
- 1974 : Pas si méchant que ça de Claude Goretta : Pierre
- 1974 : La Femme du Gange de Marguerite Duras : l'homme à la plage
- 1974 : Vincent, François, Paul... et les autres de Claude Sautet : Jean Lavalée
- 1975 : Sept Morts sur ordonnance de Jacques Rouffio : le docteur Jean-Pierre Berg
- 1975 : Bertolucci secondo il cinema, documentaire de Gianni Amelio : figuration
- 1976 : Barocco d'André Téchiné : Samson / l'assassin de Samson
- 1976 : 1900 de Bernardo Bertolucci : Olmo Dalco
- 1976 : Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg : l'homme au cheval
- 1976 : La Dernière Femme (L'ultima donna) de Marco Ferreri : Gérard
- 1976 : René la Canne de Francis Girod : René Bornier
- 1976 : Maîtresse de Barbet Schroeder : Olivier
- 1976 : Baxter, Vera Baxter de Marguerite Duras : Michel Cayre
- 1977 : Dites-lui que je l'aime de Claude Miller : David Martinaud
- 1977 : Violanta de Daniel Schmid : Fortunat
- 1977 : Le Camion de Marguerite Duras : Lui
- 1977 : La nuit, tous les chats sont gris de Gérard Zingg : Philippe Larcher
- 1977 : Préparez vos mouchoirs de Bertrand Blier : Raoul
- 1978 : Rêve de singe (Ciao maschio) de Marco Ferreri : Gérard Lafayette
- 1978 : Le Sucre de Jacques Rouffio : Raoul-Renaud Homecourt
- 1978 : La Femme gauchère de Peter Handke : l'homme au T-shirt
- 1978 : Les Chiens d'Alain Jessua : Morel
- 1979 : Buffet froid de Bertrand Blier : Alphonse Tram
- 1979 : Le Grand Embouteillage (L'ingorgo, una storia impossibile) de Luigi Comencini : Franco
- 1979 : Rosy la Bourrasque (Temporale Rosy) de Mario Monicelli : Raoul Lamarre
Années 1980
- 1980 : Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais : René Raqueneau
- 1980 : Loulou de Maurice Pialat : Loulou
- 1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi : Roger Morzini
- 1980 : Le Dernier Métro de François Truffaut : Bernard Granger
- 1980 : Je vous aime de Claude Berri : Patrick
- 1981 : La Chèvre de Francis Veber : Campana
- 1981 : La Femme d'à côté de François Truffaut : Bernard Coudray
- 1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau : Mickey
- 1982 : Le Grand Frère de Francis Girod : Gérard Berger / Bernard Vigo
- 1982 : Danton d'Andrzej Wajda : Danton
- 1982 : Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne : Arnaud de Tihl
- 1983 : Les Compères de Francis Veber : Jean Lucas
- 1983 : La Lune dans le caniveau de Jean-Jacques Beineix : Gérard
- 1984 : Fort Saganne d'Alain Corneau : Charles Saganne
- 1984 : Rive droite, rive gauche de Philippe Labro : Paul Senanques
- 1984 : Le Tartuffe : Tartuffe - également réalisateur
- 1985 : Police de Maurice Pialat : Mangin
- 1985 : Rue du départ de Tony Gatlif : le père de Clara
- 1985 : Une femme ou deux de Daniel Vigne : Julien Chayssac
- 1986 : Jean de Florette de Claude Berri : Jean Cadoret, surnommé Jean de Florette
- 1986 : Tenue de soirée de Bertrand Blier : Jean-Claude dit Bob
- 1986 : Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk : un détenu au commissariat
- 1986 : Les Fugitifs de Francis Veber : Jean Lucas
- 1987 : Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat : Donissan
- 1988 : Drôle d'endroit pour une rencontre de François Dupeyron : Charles
- 1988 : Camille Claudel de Bruno Nuytten : Auguste Rodin
- 1989 : Deux de Claude Zidi : Marc Lambert
- 1989 : Trop belle pour toi de Bertrand Blier : Bernard Barthélémy
- 1989 : I Want to Go Home d'Alain Resnais : Christian Gauthier
Années 1990
- 1990 : Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau : Cyrano de Bergerac
- 1990 : Green Card de Peter Weir : Georges Faure
- 1990 : Uranus de Claude Berri : Léopold
- 1990 : Les Branches de l'arbre (Shakha Proshakha) de Satyajit Ray - uniquement coproducteur
- 1991 : Merci la vie de Bertrand Blier : le docteur Marc-Antoine Worms
- 1991 : Mon père, ce héros de Gérard Lauzier : André Arnel
- 1991 : Tous les matins du monde d'Alain Corneau : Marin Marais adulte
- 1991 : Le Visiteur(Agantuk) de Satyajit Ray - uniquement producteur exécutif
- 1992 : 1492 : Christophe Colomb de Ridley Scott : Christophe Colomb
- 1992 : Visionarium (court-métrage) de Jeff Blyth : l'employé de l'aéroport de Paris
- 1993 : Germinal de Claude Berri : Toussaint Maheu
- 1993 : Hélas pour moi de Jean-Luc Godard : Simon Donnadieu
- 1994 : My Father the Hero de Steve Miner : André
- 1994 : La Machine de François Dupeyron : le docteur Marc Lacroix
- 1994 : Une pure formalité de Giuseppe Tornatore : Onoff
- 1994 : Le Colonel Chabert d'Yves Angelo : Chabert
- 1994 : Élisa de Jean Becker : Jacques « Lebovitch » Desmoulin
- 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : lui-même
- 1995 : Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau : le commissaire de police à Manosque
- 1995 : Le Garçu de Maurice Pialat : Gérard
- 1995 : Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré : Antoine Carco
- 1995 : Décroche les étoiles de Nick Cassavetes : « Big Tommy » Bellaveau
- 1996 : Le Plus Beau Métier du monde de Gérard Lauzier : Laurent Monier
- 1996 : Bogus de Norman Jewison : Bogus
- 1996 : L'Agent secret de Christopher Hampton : Ossipon
- 1996 : Hamlet de Kenneth Branagh : Reynaldo
- 1997 : XXL d' Ariel Zeitoun : Jean Bourdalou
- 1997 : She's So Lovely de Nick Cassavetes - uniquement producteur exécutif
- 1998 : Bimboland d' Ariel Zeitoun : Laurent Gaspard
- 1998 : Mots d'amour de Mimmo Calopresti : Avv. Lévi
- 1998 : L'Homme au masque de fer de Randall Wallace : Porthos
- 1999 : Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi : Obélix
- 1999 : Les Acteurs de Bertrand Blier : lui-même
- 1999 : Mirka de Rachid Benhadj : Strix
- 1999 : Un pont entre deux rives, coréalisé avec Frédéric Auburtin : Georges
- 1999 : Tutto l'amore che c'è de Sergio Rubini : Molotov
Années 2000
- 2000 : Vatel de Roland Joffé : François Vatel
- 2000 : Le Placard de Francis Veber : Félix Santini
- 2000 : La Jalousie des dieux de Vladimir Menchov : Bernard
- 2001 : CQ de Roman Coppola : Andrzej
- 2001 : Aime ton père de Jacob Berger : Léo Sheperd
- 2001 : Concurrence déloyale d'Ettore Scola : le professeur Angelo
- 2001 : Streghe verso Nord de Giovanni Veronesi
- 2001 : City of Ghosts de Matt Dillon : Émile
- 2001 : 102 Dalmatiens de Kevin Lima : Jean-Pierre Le Pelt
- 2001 : Cœurs inconnus d'Edoardo Ponti : Max
- 2001 : Vidocq de Pitof : Vidocq
- 2002 : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat : Obélix
- 2002 : Blanche de Bernie Bonvoisin : D'Artagnan
- 2002 : Wanted (Crime Spree) de Brad Mirman : Daniel Foray
- 2002 : Dina (Jeg er Dina) d'Ole Bornedal : Jacob
- 2002 : Le Pacte du silence de Graham Guit : Joachim
- 2003 : Nathalie... d'Anne Fontaine : Bernard
- 2003 : Tais-toi ! de Francis Veber : Quentin
- 2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie : le fromager
- 2003 : San-Antonio de Frédéric Auburtin : Bérurier
- 2003 : Bon voyage de Jean-Paul Rappeneau : Jean-Étienne Beaufort
- 2004 : Épreuves d'artistes, documentaire de Samuel Faure et Gilles Jacob : lui-même
- 2004 : La vie de Michel Muller est plus belle que la vôtre de Michel Muller : lui-même
- 2004 : 36 Quai des Orfèvres d'Olivier Marchal : Denis Klein
- 2004 : Les Temps qui changent d'André Téchiné : Antoine Lavau
- 2004 : RRRrrrr!!! d'Alain Chabat : le chef des Cheveux-Sales
- 2004 : Nouvelle France de Jean Beaudin : le curé
- 2005 : Je préfère qu'on reste amis... d'Éric Toledano et Olivier Nakache : Serge
- 2005 : Combien tu m'aimes ? de Bertrand Blier : Charly
- 2005 : Boudu de Gérard Jugnot : Boudu
- 2005 : Olé ! de Florence Quentin : François Veber
- 2005 : Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli : Alain Moreau
- 2006 : Vacances sur ordonnance de Wayne Wang : le chef Didier
- 2006 : La Môme d' Olivier Dahan : Louis Leplée
- 2006 : Paris je t'aime, segment Quartier Latin : le propriétaire du café - également coréalisateur avec Frédéric Auburtin
- 2007 : Michou d'Auber de Thomas Gilou : Georges
- 2008 : L'Instinct de mort de Jean-François Richet : Guido
- 2008 : Disco de Fabien Onteniente : Jean-François Civette dit « Jackson »
- 2008 : Astérix aux Jeux olympiques de Thomas Langmann et Frédéric Forestier : Obélix
- 2008 : L'abbuffata de Mimmo Calopresti : lui-même
- 2008 : Sans arme, ni haine, ni violence de Jean-Paul Rouve : le parrain des truands marseillais
- 2008 : Les Enfants de Timpelbach de Nicolas Bary : le général
- 2008 : Babylon A.D. de Mathieu Kassovitz : Gorsky
- 2008 : Bouquet final de Michel Delgado : Hugo
- 2008 : Hello Goodbye de Graham Guit : Alain Gaash
- 2008 : Les rois peuvent tout d'Aleksandr Tcherniaïev : le père de Marie
- 2009 : Diamant 13 de Gilles Béhat : Mat
- 2009 : Bellamy de Claude Chabrol : Paul Bellamy
- 2009 : Coco de Gad Elmaleh : le médecin
- 2009 : À l'origine de Xavier Giannoli : Abel
Années 2010
- 2010 : L'Autre Dumas de Safy Nebbou : Alexandre Dumas
- 2010 : Mammuth de Benoît Delépine et Gustave Kervern : Serge Pilardosse
- 2010 : La Tête en friche de Jean Becker : Germain Chazes
- 2010 : Pozdnyaya lyubov de Sabit Kurmanbekov : Gueorgui
- 2010 : Potiche de François Ozon : Maurice Babin
- 2011 : Grenouille d'hiver (court-métrage) de Slony Sow : Benjamin
- 2011 : Je n'ai rien oublié de Bruno Chiche : Conrad Lang
- 2011 : Un baiser papillon de Karine Silla-Pérez : le médecin de Manon
- 2011 : Glenn de Marc Goldstein : journaliste télévision
- 2012 : Le Grand Soir de Gustave Kervern et Benoît Delépine : le médium
- 2012 : Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté de Laurent Tirard : Obélix
- 2012 : L'Odyssée de Pi de Ang Lee : le Chef français
- 2012 : Frank-Étienne vers la Béatitude (court-métrage) de Constance Meyer : Frank
- 2012 : L'Homme qui rit de Jean-Pierre Améris : Ursus
- 2013 : Turf de Fabien Onteniente : Monsieur Paul
- 2013 : Condamné à vie (A Farewell to Fools) de Bogdan Dreyer : Ipu
- 2013 : Niente può fermarci de Luigi Cecinelli : le paysan français
- 2013 : La Marque des anges de Sylvain White : Lionel Kasdan
- 2013 : Les Invincibles de Frédéric Berthe : Jacky
- 2013 : Cadences obstinées de Fanny Ardant : Père Villedieu
- 2014 : Welcome to New York d'Abel Ferrara : Devereaux
- 2014 : United Passions de Frédéric Auburtin : Jules Rimet
- 2014 : Viktor de Philippe Martinez : Viktor Lambert
- À venir
- 2014 : La Voix des steppes de Yermek Shinarbayev : Anatole
Télévision
- 1969 : Rendez-vous à Badenberg de Jean-Michel Meurisse : Eddy Belmont[86]
- 1969 : Le Cyborg ou le Voyage vertical de Jacques Pierre : Gabriel[87]
- 1969 : Menaces de Jean Denesle
- 1970 : Tango de Jean Kerchbron : Edek
- 1970 : La Pomme de son œil de François Villiers : Hamid
- 1970 : Nausicaa d' Agnès Varda : un hippie
- 1970 : Les Aventures de Zadig de Claude-Jean Bonnardot : Zadig[88]
- 1972 : Un monsieur bien rangé d' Agnès Delarive : Jean-Joseph Jenk
- 1973 : L'inconnu de Youri Komerovsky[89] : Gérard
- 1973 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Mon ami Maigret de François Villiers : De Greef[90]
- 1998 : Le Comte de Monte-Cristo de Josée Dayan : Edmond Dantès
- 1999 : Balzac de Josée Dayan : Honoré de Balzac
- 2000 : Bérénice de Jean-Daniel Verhaeghe : Titus
- 2000 : Les Misérables de Josée Dayan : Jean Valjean
- 2001 : Napoléon d' Yves Simoneau : Joseph Fouché
- 2002 : Ruy Blas de Jacques Weber : Don Salluste
- 2002 : La Femme mousquetaire de Steve Boyum : le cardinal Mazarin
- 2004 : Volpone de Frédéric Auburtin : Volpone
- 2005 : Les Rois maudits de Josée Dayan : Jacques de Molay
- 2008 : L'Abolition de Jean-Daniel Verhaeghe : Henry Torrès
- 2010 : Le Grand Restaurant (divertissement) de Gérard Pullicino : Gérard
- 2011 : Raspoutine de Josée Dayan : Raspoutine
- 2012 : La Solitude du pouvoir de Josée Dayan : voix
- 2013 : L'Homme qu'il me faut, court-métrage de Sandrine Veysset (dans La Collection Jeanne Moreau) : M. Ancelot
- 2014 : Zaïtsev+1, série télévisée russe : Jora
Doublage
Films
- Providence (1977) : Kevin Woodford (David Warner)
- Blow Out (1981) : Jack (John Travolta)
- L'Homme blessé (1983) : Jean (Vittorio Mezzogiorno)
- Henry V (1989) : Henry V (Kenneth Branagh)
Animation
- Chicken Run (2000) : Rocky[91]
Ouvrage
- Ca s'est fait comme ça, XO Editions, 2014
Discographie
- 1980 : Ils ont dit moteur… (paroles et musique Élisabeth Depardieu)
- 1986 : Lily passion (avec Barbara) (chant et voix)
- 1992 : I'll strangle you d'Hector Zazou, collectif (voix parlée)
- 1997 : Un piccolo aiuto avec Zucchero
- 1997 : Histoire du soldat d'Igor Stravinski, collectif (voix parlée)
- 2005 : Háry János de Zoltán Kodály, collectif (voix parlée)
- 2005 : La Bête dans la jungle d'Henry James (avec Fanny Ardant), adaptation de Marguerite Duras, éditions des femmes (voix parlée)
- 2009 : Sex shop - Je vous aime, bande originale des films de Claude Berri, collectif
- 2009 : Rendez vous in Paris avec Jasmine Roy (chant)
- 2010 : Oedipus rex d'Igor Stravinski, collectif (voix parlée)
- 2012 : Nebo moltchit (Небо молчит ; « Le ciel se tait » en russe) avec Gulnara Karimova (voix parlée)
Box-office
Gérard Depardieu est le deuxième acteur français cumulant le plus grand nombre d'entrées au cinéma en France ; tous rôles confondus et en comptant son travail dans le doublage (218 428 154 entrées cumulées au cours de sa carrière)[92] derrière Louis de Funès (270 555 116 entrées).
Parmi sa filmographie, on dénombre :
- 61 films de plus de 1 million d'entrées ;
- 36 films de plus de 2 millions d'entrées ;
- 20 films de plus de 3 millions d'entrées ;
- 13 films de plus de 4 millions d'entrées ;
- 10 films de plus de 5 millions d'entrées ;
- 6 films de plus de 6 millions d'entrées ;
- 4 films de plus de 7 millions d'entrées ;
- 2 films de plus de 8 millions d'entrées ;
- 1 film de plus de 9 millions d'entrées ;
- 1 film de plus de 10 millions d'entrées.
Distinctions
- 1985 : chevalier de l'Ordre national du mérite
- 1996 : chevalier de la Légion d'honneur[93]
- 2002 : chevalier de l'Ordre national du Québec[94]
- 2013 : ordre de Saint-Georges à Dresde[95]
- 2013 : citoyen d'honneur de la Commune d'Estaimpuis[96].
Récompenses
- Prix Gérard-Philipe 1973
- César 1981 : Meilleur acteur pour Le Dernier Métro
- Mostra de Venise 1985 : Meilleure interprétation masculine pour Police
- British Film Institute Awards 1989 : récompense pour l'ensemble de sa carrière
- Festival de Cannes 1990 : Prix d'interprétation masculine pour Cyrano de Bergerac
- César 1991 : Meilleur acteur pour Cyrano de Bergerac
- Golden Globes 1991 : Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Green Card
- Festival international du film de San Francisco 1994 : Piper-Heidseick Award
- Festival des films du monde de Montréal 1995 : Grand prix spécial des Amériques
- Mostra de Venise 1997 : Lion d'Or pour l’ensemble de sa carrière
- Sept d'or 1999 : Meilleur acteur pour Le Comte de Monte-Cristo
- Festival international du film de Moscou 2006 : prix Stanislavski
- Prix Lumières 2007 : Meilleur acteur pour Quand j'étais chanteur
- Festival Lumière de Lyon 2011 : Prix Lumière pour l’ensemble de sa carrière
Nominations
- César 1976 : Meilleur acteur pour Sept morts sur ordonnance
- César 1977 : Meilleur acteur pour La Dernière Femme
- César 1978 : Meilleur acteur pour Dites-lui que je l'aime
- César 1979 : Meilleur acteur pour Le Sucre
- César 1983 : Meilleur acteur pour Danton
- César 1984 : Meilleur acteur pour Les Compères
- César 1985 : Meilleur acteur pour Fort Saganne
- César 1986 : Meilleur acteur pour Police
- BAFTA 1988 : Meilleur acteur pour Jean de Florette
- César 1988 : Meilleur acteur pour Sous le soleil de Satan
- César 1989 : Meilleur acteur pour Camille Claudel
- César 1990 : Meilleur acteur pour Trop belle pour toi
- Oscars 1991 : Meilleur acteur pour Cyrano de Bergerac
- BAFTA 1992 : Meilleur acteur pour Cyrano de Bergerac
- César 1995 : Meilleur acteur pour Le Colonel Chabert
- César 2007 : Meilleur acteur pour Quand j'étais chanteur
- César 2011 : Meilleur acteur pour Mammuth
Notes et références
- « Depardieu nommé ambassadeur de la culture du Monténégro », La Voix de la Russie, 9 janvier 2013.
- Gérard Depardieu, passeport russe en poche, visite la Russie, Caroline Larson, Radio France, 6 janvier 2013
- « C’était un ivrogne comme je dois l’être et comme beaucoup de gens le sont ». Source : Anaïs Chabalier, « Gérard Depardieu en interview : sa vie, son fils, l'alcool, Hollande, Poutine et Sarkozy », Le Nouvel Observateur, 20 février 2013.
- Jean-Michel Djian, Interview de Gérard Depardieu dans À voix nue, France Culture, 4 mars 2012 (à 14 min. 15).
- « Depardieu passe les livres », Libération, 28 mai 2010.
- Laurent Delahousse, « Gérard Depardieu : blessures secrètes », Un jour, un destin, 2009.
- « Sur les traces berrichonnes de Gérard Depardieu », La Montagne, 18 décembre 2012.
- « Pétarou impressionnait déjà tout le monde à 10 ans », sur La Nouvelle République,
- Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français : Gérard Depardieu, éd. Autres Temps, 2010, page 12.
- Agathe Godard et François Pédron, « Gérard Depardieu. L'homme blessé », sur Paris Match,
- Reproduction de la licence dans le livre du centenaire de la Berrichonne.
- Reportage sur Gérard Depardieu à l'occasion de la promotion du film La Dernière Femme sur le site de l'INA, 1er mai 1976.
- « Gérard Depardieu : ce que cache son coup de sang », Le Nouvel Observateur, 11 janvier 2013.
- Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français : Gérard Depardieu, op. cit. p.15.
- Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, 1994, p. 151 et suivantes
- Gérard Lefort, « Gérard Depardieu a tourné dans quatre films de Marguerite Duras », Libération, 4 mars 1996.
- Biographie : Gérard Depardieu, Comme au cinéma.
- Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, p. 284 et suivantes
- « DSK : un juteux business ! », sur lepoint.fr, Le Point,
- « Pourquoi Canal+ a refusé de financer le DSK de Depardieu », Le Point, 5 janvier 2013.
- « Gérard Depardieu : “Je vais jouer Dominique Strauss-Kahn parce que je ne l'aime pas” », rts.ch, 15 mars 2012.
- « Depardieu lira saint Augustin à Montréal », Le Soleil,
- Ca. D., « Depardieu parle de sa foi », Le Parisien, 6 février 2003.
- « Gérard Depardieu : “Lire m’a fait grandir” », Pèlerin Magazine, 7 juin 2010
- Philippe Gaudin, « Gérard Depardieu lit Saint-Augustin à l'Oratoire du Louvre », Oratoire du Louvre, mai 2003.
- Grégory Raymond, « Gérard Depardieu, Villepinte: de Mitterrand à Sarkozy, en passant par le Parti communiste, itinéraire d'un électeur contrarié », Le Huffington Post, 12 mars 2012.
- « Renaud, Miou Miou, Depardieu : Une surprise était annoncée pour le spectacle de la grande scène, à la Fête de l'Huma », L'Humanité, 4 septembre 1993.
- « Gérard, rends un hommage à Georges Frêche pour nous! », Libération, 27 octobre 2010.
- [vidéo] « Louis Nicollin et Gérard Depardieu parlent de Georges Frêche », Youtube, 18 octobre 2011, consulté le 06 janvier 2013.
- « Gérard Depardieu cravate Noël Mamère », Libération, (lire en ligne)
- [vidéo] « Polémique Gérard Depardieu / Noël Mamère dans l'émission Tout le monde en parle, animé par Thierry Ardisson », Ina.fr, 5 octobre 2002, consulté le 13 janvier 2013.
- « Les acteurs qui soutiennent des candidats : Gérard Depardieu », L'Internaute.
- Barbara Théate, « Depardieu, acteur poids lourd », Le Journal du dimanche, 19 avril 2010.
- (en) Rob Leigh, « Meaty mates: Gerard Depardieu reveals friendship with Fidel Castro based on common fondness for eating », The Mirror, 9 mars 2012.
- L.T.G., Ingrid Bernard, « Gérard Depardieu : “J’ai poussé comme une mauvaise graine” », France-Soir, 17 août 2011.
- Vincent Nouzille, « Depardieu en chercheur d'or noir », l'Express, 7 janvier 1999.
- Judith Waintraub, « Morano : “Avec Hollande, ce serait Retour vers le passé” », Le Figaro, 11 mars 2012 (l'expression « Retour vers le passé » est un clin d'œil ironique au film Retour vers le futur).
- « Dix-huit artistes et intellectuels dénoncent l'antisarkozysme dans une tribune », Le Lab Europe1, 4 mai 2012.
- « “Gloire à Kadyrov !” Depardieu célèbre son ami l’autocrate tchétchène », Le Nouvel Observateur, 22 octobre 2012.
- « Depardieu soutient le président tchétchène Kadyrov », L'Express, (lire en ligne)
- « Gérard Depardieu en duo avec la fille du président de l'Ouzbékistan », huffingtonpost.fr, 5 décembre 2012.
- « Gérard Depardieu s'offre un duo avec la fille du président ouzbek », Libération, (lire en ligne)
- « Depardieu : Medvedev critique la générosité des gouverneurs russes », RIA Novosti, 21 mars 2013.
- « À Grozny, la résidence offerte à Gérard Depardieu a pris feu », francetvinfo.fr, 3 avril 2013.
- « Gérard Depardieu passe en Belgique », Le Monde,
- « Gérard Depardieu met en vente son hôtel particulier parisien », Les Échos, 13 décembre 2012.
- « Gérard Depardieu met en vente son hôtel particulier parisien », France 24, 13 décembre 2012.
- « Gérard Depardieu : “Je rends mon passeport” », Le Journal du dimanche, 15 décembre 2012.
- « Gérard Lanvin victime d'une usurpation d'identité sur internet », La Parisien, 23 mars 2013.
- « Les grenouilles ne se sentent plus », site officiel du CEDIF, 13 janvier 2013.
- « Voici l'intégralité de la lettre de Gérard Depardieu qui déclare son amour à la Russie et "sa grande démocratie" », jeanmarcmorandini.com, 4 janvier 2013.
- (en)/(ru) « Executive Order on granting Russian citizenship to Gerard Depardieu »/Указ о приёме в гражданство Российской Федерации, site officiel du Kremlin, 3 janvier 2013.
- « Depardieu: “J'aime Poutine et la Russie” », RIA Novosti, 4 janvier 2013.
- « Gérard Depardieu, ministre de la culture en Mordovie ? », CinéObs, 7 janvier 2013. L'acteur déclinera finalement l'offre.
- « JO 2014 : Sotchi a déjà la flamme », Europe 1, 14 janvier 2013.
- « Depardieu ganté en Russie : C'est le Président Poutine lui-même qui lui remet son nouveau passeport russe », conakrytime.com, 7 janvier 2013.
- « CDD à 400 euros par mois pour Gérard Depardieu », Le Point, 9 janvier 2013.
- « Depardieu veut retourner en Russie pour se balader dans les forêts de bouleaux », RIA Novosti, 17 janvier 2013.
- Marie-Noëlle Tranchant, « L'immense popularité de Depardieu en Russie », Le Figaro, 3 janvier 2013.
- Centre de langue et de culture russes de L'Umons, « le jour des Défenseurs de la Patrie », sur http://centrerussemons.net (consulté le )
- « Russie, Gérard Depardieu habitera rue de la Démocratie », Le Parisien, 22 février 2013.
- À ne pas confondre avec l'actrice Hélène Bizot.
- (en) Michael Sloan, « Upheaval of life blamed on Apsara », Phnom Penh Post, 22 avril 2011.
- E. P., « Gérard Depardieu a un fils caché : Jean, 2 ans », La Dernière Heure, 31 juillet 2008.
- Renaud Revel, « La petite entreprise Depardieu », L'Express,
- Jean-Baptiste Drouet, « Astérix et Obélix contre César : Les vraies galères d’Obélix racontées par Claude Zidi avant la diffusion sur TF1 », Première, 14 décembre 2010.
- « Depardieu au régime sec », Le Matin, 13 juillet 2000 (article inaccessible).
- « Plainte pour “coups et blessures” - Gérard Depardieu s'explique sur RTL : “Ma réaction était un peu disproportionnée” », rtl.fr, 17 août 2012.
- « Altercation avec un automobiliste : Gérard Depardieu porte plainte à son tour », lci.tf1.fr, 21 août 2012.
- « Arrêté en état d'ébriété, Gérard Depardieu est sorti du commissariat », Le Parisien, 29 novembre 2012.
- Denis Saverot, « Depardieu bistrotier rue du Cherche-Midi », La Revue du vin de France (non daté).
- Marc-André Gagnon, « Les vins de Gérard Depardieu », Vin Québec, 10 décembre 2005.
- « De la pâte à la nouille », Stratégies, 6 novembre 1998.
- « Senoble laisse Depardieu coi », LSA.fr, 31 janvier 2002.
- G. Trouve - F. Tchepelev, architectes et associés
- « Depardieu vend son hôtel particulier 50 millions d'euros », Le Figaro, 13 décembre 2012.
- « Depardieu met en vente son hôtel particulier parisien pour 50 millions d'euros », L'Expansion, 13 décembre 2012.
- « L’hôtel particulier parisien de Depardieu en vente », Le Parisien, 13 décembre 2012.
- « Poissonnerie, vignes : le drôle de patrimoine de Depardieu », Le Figaro, 10 décembre 2012.
- « À Trouville, une deuxième maison pour Gérard Depardieu », Le Point, 24 octobre 2012.
- « Gérard Depardieu », Les Échos, 13 décembre 2012.
- « Boon, Depardieu et Frot sont les acteurs les mieux payés en 2012 », 20 minutes, 18 février 2013.
- « Depardieu lance sa compagnie aérienne privée Cyran R », Le Parisien, 15 janvier 2014.
- « Et maintenant, Gérard Depardieu veut demander un passeport algérien », Le Parisien, 16 juin 2013.
- [vidéo] « Gérard Depardieu va demander la nationalité algérienne », L'Express, 16 juin 2013.
- Rendez-vous à Badenberg sur le site de l'INA
- Le Cyborg ou le voyage vertical sur le site de l'INA
- Les Aventures de Zadig sur le site de l'INA.
- &pg=PA118 Gérard Depardieu sur Google Livres
- Mon ami Maigret sur le site de l'INA.
- Mel Gibson en VO.
- JP Box-office. Consulté le .
- Décret du 30 décembre 1995 portant promotion et nomination
- Ordre National du Québec, Fiche individuelle
- « Juncker et Depardieu distingués à Dresde », Luxemburger Wort, 2 février 2013.
- [vidéo] « Gérard Depardieu élevé au rang de Citoyen d’honneur d’Estaimpuis », lesoir.be, 24 août 2013.
Annexes
Bibliographie
- Georges Cohen, Gérard Depardieu, éd. J'ai Lu Cinéma, 1988
- Lettres volées, Gérard Depardieu, éditions Lattès, Paris, 1988
- Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, 1994 (biographie « autorisée »)
- Laurent Neumann et Gérard Depardieu, Vivant, Plon, 2004 (entretiens)
- Caroline Réali (en collaboration avec Annie Reval), Gérard Depardieu, voleur d'âmes, France-Empire, 2004
- Roberto Chiesi, Depardieu, Gremese Editore, 2005
- Bernard Violet et Gérard Depardieu, L'Insoumis, Fayard, 2006
- Marie-Claire Estevin, Si je mens je vais en enfer, préface de Gérard Depardieu, 2006
- Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu : Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, 2007
- Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français, Autres Temps Éditions, 2010
Liens externes
- « Gérard Depardieu » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- « Gérard Depardieu » (fiche bio), sur Allociné
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- « Un biographe de Depardieu condamné pour diffamation », L'Express, 31 janvier 2011.
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