Gérard Depardieu

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Gérard Depardieu
Description de cette image, également commentée ci-après
Gérard Depardieu au festival de Cannes 2010.
Nom de naissance Gérard Xavier Marcel Depardieu
Naissance (75 ans)
Châteauroux (Indre, France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau de la Russie Russe (depuis 2013)
Profession Acteur
Producteur
Homme d'affaires
Ambassadeur culturel du Monténégro[1]
Films notables Les Valseuses (1974)
1900 (1976)
Le Dernier Métro (1980)
Le Retour de Martin Guerre (1982)
Sous le soleil de Satan (1987)
Cyrano de Bergerac (1990)
Astérix et Obélix (1999 - 2012)

Gérard Depardieu, né à Châteauroux, le , est un acteur français. Révélé en 1974 par le film Les Valseuses, il est depuis l'un des comédiens les plus actifs et l'une des principales vedettes du cinéma français. Outre son métier d'acteur, il est producteur de cinéma et de théâtre, homme d'affaires et viticulteur. Il a par ailleurs réalisé deux films : Le Tartuffe en 1984 et le segment Quartier Latin dans Paris je t'aime en 2006. Il est également citoyen russe depuis 2013[2].

Gérard Depardieu a tourné avec les plus grands cinéastes français, tels que François Truffaut, Jean-Luc Godard ou Alain Resnais, ainsi que dans des films hollywoodiens (L'Homme au masque de fer, 1492 : Christophe Colomb). Il fut en outre l'acteur fétiche des réalisateurs Maurice Pialat, Alain Corneau et Bertrand Blier. Figurant dans plus de 150 films, il est le deuxième acteur français ayant cumulé le plus d'entrées en France, derrière Louis de Funès.

Il est le père des acteurs Guillaume et Julie Depardieu.

Biographie

Jeunesse

Il est le fils de René Depardieu, qu'il surnomme « Le Dédé », tôlier-formeur en carrosserie, Compagnon du devoir, et sapeur-pompier bénévole, père qu'il admire malgré sa violence[3], et d'Alice Marillier dite « La Lilette », mère au foyer. Gérard grandit dans la misère dans une famille de prolétaires au milieu de cinq frères et sœurs, bien que sa mère ait plusieurs fois tenté d’avorter seule[4]. Il passe plus de temps dans la rue qu'à l'école, qu'il quitte à l'âge de 13 ans. Pratiquement analphabète et à moitié bègue, il n'apprend la lecture que plus tard[5]. Au cours de son adolescence matériellement difficile, il se « débrouille », commet quelques vols et pratique la contrebande en tous genres (cigarettes, alcool), entre autres avec des GIs de l'importante base aérienne américaine de Châteauroux-Déols. Il fait office également de garde du corps pour des prostituées qui descendent de Paris le week-end, le jour de paye des GIs[6],[7]. On le surnomme alors « Pétard » ou « Pétarou »[8].

Son certificat d’études primaires en poche, il entre à 14 ans comme apprenti dans l’imprimerie du groupe de presse Centre France[9] tout en participant à des combats de boxe clandestins[10]. Pour la saison 1965-1966, il signe une licence junior dans le club de football de la Berrichonne de Châteauroux, ce qui est contradictoire avec un départ de cette ville en 1964[11], après divers petits métiers, dont celui de plagiste à La Garoupe sur le Cap d'Antibes[9] alors qu'il n'a que 16 ans. En 1968, son meilleur ami Jacky Merveille, autre caïd castelroussin, meurt dans un accident de voiture, il décide alors de prendre son destin en main[6].

Il est dispensé du service militaire par un psychiatre qui diagnostique une « hyperémotivité pathologique », dont il souffrirait depuis l'enfance[12],[13].

Débuts d'acteur

En 1965, sur les conseils de Michel Pilorgé (fils d'un médecin berrichon)[9], il monte avec lui à Paris où ils suivent ensemble les cours de comédie de Charles Dullin au Théâtre national populaire puis de Jean-Laurent Cochet au théâtre Édouard VII – en même temps que Claude Jade et Alain Doutey – qui le prend sous son aile et où il rencontre Élisabeth Guignot, fille de polytechnicien qu'il épouse le 11 avril 1970 à Bourg-la-Reine, cette dernière lui faisant découvrir le monde de la bourgeoisie[6]. Élisabeth lui présente Agnès Varda et son mari Jacques Demy[14] chez qui il fait le baby-sitter pour gagner de l'argent[10]. Son manque de culture lui fait dévorer avec passion et avidité tous les grands textes classiques tout en suivant la thérapie du docteur Tomatis pour corriger ses difficultés d'élocution et sa mémoire déficiente[15].

En 1970, Michel Audiard lui procure un petit rôle dans Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. Il joue également un petit rôle dans le film Un peu de soleil dans l'eau froide (1971) de Jacques Deray. Il joue dans plusieurs pièces de théâtre à Paris, notamment dans deux pièces mises en scène par Claude Régy ; c'est là que Marguerite Duras le remarque et lui offre un rôle en 1972 dans Nathalie Granger et un autre l'année suivante dans La Femme du Gange[16]. La même année, Pierre Tchernia lui offre un petit rôle de gangster avec quelques belles répliques dans Le Viager, au côté de Michel Serrault.

Le succès

C'est en 1974 qu'il est pleinement révélé au grand public : son rôle de « gentil » voyou en cavale dans Les Valseuses de Bertrand Blier, aux côtés de Patrick Dewaere et de Miou-Miou, est un succès doublé d'un scandale en raison des dialogues crus et de la sexualité étalée des personnages. Cette même année, il reçoit le prix Gérard-Philipe de la ville de Paris[17].

En 1975, il se libère du rôle étriqué de voyou grâce au succès de Sept Morts sur ordonnance de Jacques Rouffio. Vient ensuite la période des grands réalisateurs italiens : Bernardo Bertolucci l'engage dans sa fresque historique 1900, où il partage la vedette avec Robert De Niro, et Marco Ferreri le dirige dans Rêve de singe et La Dernière Femme, film provoquant dans lequel son personnage s'émascule avec un couteau électrique. Depardieu impressionne pour son aisance à changer d'univers et aussi pour l'éventail de son registre. Il tourne en effet dans des films aussi différents que Le Camion (1977) de Marguerite Duras, Barocco (1977) d'André Téchiné, La Femme gauchère (1978) de Peter Handke et Inspecteur la Bavure (1980) de Claude Zidi.

Gérard Depardieu au Festival de Cannes 1994

Tout en restant fidèle à Bertrand Blier (Tenue de soirée, Trop belle pour toi), Depardieu élargit son répertoire auprès d'autres grands noms du cinéma d'auteur français, en refusant de s'enfermer dans un genre ou un personnage précis :

Francis Veber l'illustre parallèlement dans des comédies de type buddy movie à la française en formant un tandem gagnant avec Pierre Richard : La Chèvre en 1981, Les Compères en 1983 et Les Fugitifs en 1986.

En 1981, il est choisi par John Travolta pour être sa voix française dans Blow Out, réalisé par Brian De Palma.

On le retrouve également dans des films en costumes, où il incarne plusieurs personnages historiques ou issus de la littérature française :

Carrière internationale

Dans les années 1990, après notamment le succès de Cyrano de Bergerac, sa notoriété s'étend et le cinéma américain lui propose des premiers rôles comme dans Green Card de Peter Weir avec Andie MacDowell (1990). Sa prestation lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur de comédie. Pourtant sa carrière américaine sera pratiquement stoppée net avec la parution d'une interview dans le magazine américain Time en février 1991 où il aurait raconté avoir assisté à Châteauroux à un viol alors qu'il était âgé de neuf ans : une tempête médiatique inouïe se déchaîne alors contre lui aux États-Unis car le journaliste du Time a traduit « assisté » par « participé » (ce qui, à neuf ans, était tout à fait improbable)[18]. Ce scandale lui ôte toutes chances d'obtenir, en 1991, l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Cyrano, distinction pour laquelle il partait favori et qui échoit à Jeremy Irons pour son rôle dans Le Mystère von Bülow, réalisé par le Français Barbet Schröder. Ce réalisateur avait dirigé Depardieu, quelques années plus tôt, dans Maîtresse.

En 1993, il tourne sous la direction de Jean-Luc Godard dans Hélas pour moi; une expérience négative selon ses dires. Il multiplie également les succès publics dans des films à vocation populaire ou des comédies dans lesquelles il tient des rôles à contre-emploi : un père dépassé dans Mon père, ce héros de Gérard Lauzier, un patron de cabaret pris dans un engrenage mafieux dans Les Anges gardiens de Jean-Marie Poiré, le héros de bande-dessinée Obélix dans Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat ou encore un anti-héros naïf et ingénu dans Le Placard et Tais-toi ! de Francis Veber. Il participe également à des téléfilms ambitieux réalisés par Josée Dayan tels Le Comte de Monte-Cristo, Balzac et Les Misérables dans lequel il incarne Jean Valjean.

Son rôle de commissaire ripoux désabusé et fatigué dans 36 quai des Orfèvres (2004) d'Olivier Marchal est salué par la critique. Star incontournable du cinéma français, il est parallèlement sollicité pour former un tandem avec ses complices et amies Isabelle Adjani (Bon voyage de Rappeneau) et Catherine Deneuve (Les Temps qui changent de Téchiné).

En 2004, il est le sujet d'une controverse quand on annonce qu'il joue au théâtre avec une oreillette, ce qui serait dû à ses accidents de moto[réf. nécessaire].

En 2005, Depardieu reprend un rôle immortalisé par Michel Simon dans Boudu sauvé des eaux dans un remake réalisé par Gérard Jugnot : Boudu.

En 2006, il reçoit un accueil de la critique et du public très favorable pour son interprétation de chanteur de bal populaire auvergnat dans Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli où il manifeste une sobriété et une nuance de jeu inattendues.

En 2008, il redevient Obélix pour la troisième fois dans Astérix aux Jeux olympiques puis apparaît dans Disco de Fabien Onteniente, Babylon A.D de Mathieu Kassovitz et L'Instinct de Mort de Jean-François Richet. En 2009, il tient le premier rôle de Bellamy, mis en scène par Claude Chabrol, accepte une participation amicale dans Coco de et avec Gad Elmaleh et retrouve Xavier Giannoli dans À l'origine. L'année suivante, il partage le haut de l'affiche, avec Benoît Poelvoorde, de L'Autre Dumas.

En 2010, il joue dans La Tête en friche de Jean Becker et surprend à nouveau critique et public en interprétant un ouvrier à la retraite, devant reconstituer sa carrière dans le très décalé Mammuth, réalisé par le duo grolandais Benoît Delépine et Gustave Kervern. Il s'affiche ensuite, auprès de Catherine Deneuve et de Fabrice Luchini, dans Potiche de François Ozon où il incarne un député-maire communiste des années 1970, aussi impétueux que romantique. Il interprète par ailleurs un homme atteint de la maladie d'Alzheimer dans le thriller de Bruno Chiche Je n'ai rien oublié. En 2012, il endosse une quatrième fois le rôle d'Obélix dans Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté.

Dans le film Welcome to New York d'Abel Ferrara, il incarne à l'écran Dominique Strauss-Kahn, l'ancien directeur général du FMI[19], accusé de viol lors de l'affaire du Sofitel de New York. Gérard Depardieu déclare « Parce que je ne l'aime pas, donc je vais le faire. […] Il n'est pas aimable, je pense qu'il est un peu comme tous les Français, un peu arrogant. Je n'aime pas trop les Français, d'ailleurs, surtout comme lui. […] Il est arrogant, il est suffisant, il est…, il est jouable.»[20],[21].

Engagements

Engagement religieux

Depardieu éprouve une admiration pour Saint Augustin, dont il a récité des textes dans des églises[22]. Il a rencontré Jean-Paul II lors du jubilé de l'an 2000[23], moment où l'évêque d'Hippone fut évoqué. Le cardinal Poupard lui a suggéré de faire un film sur cet homme. Le , il donne une lecture publique des Confessions de Saint Augustin à la cathédrale Notre-Dame de Paris[24], le au temple protestant de l'Oratoire du Louvre[25] puis le à la basilique Notre-Dame de Montréal.

Engagements politiques

Soutien de la gauche durant de longues années[26], Gérard Depardieu s'engage dans le « Mouvement individuel, énervant et indépendant pour la réélection de François Mitterrand » en décembre 1987. L'acteur est en couverture du quotidien Le Matin de Paris en 1988, appelant le président sortant à se représenter avec l'appel en titre, « Mitterrand ou jamais ». Réélu, le président Mitterrand lui attribue alors la Légion d'honneur. En 1993, il soutient publiquement une première fois le Parti communiste français[27], puis en 2002, il participe financièrement à la souscription pour refinancer le PCF. Parmi ses autres engagements, il s'engage pour le candidat des Verts, Jacques Boutault, aux élections municipales de 2008 de Paris. En 2010, Gérard Depardieu soutient le président socialiste de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, au moment où il est attaqué, y compris dans son propre camp et se voit radié de son parti. L'acteur se rend d'ailleurs à ses obsèques et lui rend publiquement hommage en [28],[29].

En 2002, il critique Noël Mamère, député-maire écologiste de Bègles, qui refuse d'assister à un match de rugby girondin en raison de la présence de l'homme d'affaires Rafik Khalifa, qu'il accuse d'avoir fait fortune grâce aux généraux algériens et d'être corrompu[30]. Ami de longue date de Khalifa, Depardieu taxe Mamère de « racisme » et de « fascisme », ajoutant qu'« il a peut-être chié dans son froc en velours » et qu'« il devrait être chassé de son parti car Les Verts sont plus intelligents que lui »[30],[31].

Lors de la campagne présidentielle de 2007, Depardieu apporte publiquement son soutien à Nicolas Sarkozy, déclarant dans un entretien accordé à Paris Match qu'il « est le seul homme politique capable, qui fait le boulot et travaille vraiment »[32], ajoutant que tous les autres sont « ridicules ». « Aujourd'hui, ce que veulent les jeunes, c'est bosser », estime-t-il.

Il critique les syndicats lors de leur opposition à la réforme des retraites en 2010 mise en place par Nicolas Sarkozy et Éric Woerth. Dans un entretien publié par Le Journal du dimanche le 19 avril 2010, il déclare : « La politique ne m’intéresse pas. Ce n’est qu’une basse-cour avec des poules et des coqs qui se chient dessus »[33].

Il se dit l'ami de Fidel Castro, qu'il a rencontré en 1992[34]. Il a déclaré en 2010 : « Fidel Castro, c’est cinquante ans d’intelligence politique »[35]. En 1996, il a investi dans une compagnie d'exploitation pétrolière à Cuba, sur les conseils d'un ami commun, Gérard Bourgoin[36].

Gérard Depardieu rencontre Vladimir Poutine le 5 janvier 2013, à Sotchi.

À l'élection présidentielle de 2012, il soutient la candidature de Nicolas Sarkozy. L'acteur assiste en effet au meeting de Villepinte en mars de la même année. Invité à prendre la parole, il déclare : « Depuis que ce nouvel ami qu'est Nicolas Sarkozy est au pouvoir, je n'entends que du mal alors qu'il ne fait que du bien ! »[37]. Il signe également une tribune pour dénoncer le déni de démocratie dont serait victime Nicolas Sarkozy[38].

En , il se rend à la soirée d'anniversaire de Ramzan Kadyrov, président de la Tchétchénie, qui se serait livré à de nombreuses violations des droits de l'homme[39],[40], et auquel, pour l'occasion, il apporte publiquement son soutien[40]. Deux mois plus tard, il enregistre un duo musical avec Gulnara Karimova[41], fille aînée d'Islom Karimov, président de l'Ouzbékistan, lui aussi accusé par l'Occident de malmener les droits de l'homme dans son pays[42]. En février 2013, Ramzan Kadyrov offre à l'acteur un appartement de cinq pièces situé dans un gratte-ciel nouvellement construit à Grozny[43],[44].

Fin 2012, il acquiert une propriété à Néchin en Belgique, et une polémique éclate à propos de son exil fiscal[45]. Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, qui défend la politique fiscale de son gouvernement, déclare que le départ de l'acteur pour la Belgique est « assez minable »[46],[47]. Quelques jours plus tard, Gérard Depardieu annonce dans une lettre ouverte au Premier ministre renoncer au bénéfice de son passeport français et de sa sécurité sociale en France[48]. Il s'ensuit une polémique à laquelle participent des acteurs célèbres (comme Gérard Lanvin), le plus souvent pour défendre Gérard Depardieu[49] contre les attaques qu'il subit[réf. à confirmer][50].

Le 3 janvier 2013, Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, lui accorde la citoyenneté russe par ukase, officiellement obtenue grâce à son rôle de Raspoutine dans un téléfilm de Josée Dayan, et après qu'il en a fait la demande par lettre, dans laquelle il déclare aimer Poutine et adorer « la Russie, ses hommes, son histoire, ses écrivains »[51],[52],[53]. Trois jours plus tard, le président de Mordovie, Vladimir Volkov, lui offre un appartement, ou un endroit pour se faire construire une maison au milieu d'une forêt et près d'une rivière, et lui propose même le poste de ministre de la Culture, alors vacant, au sein de cette république russe[54]. Début janvier 2013, l'acteur effectue un court séjour à Sotchi (ville désignée pour recevoir les Jeux olympiques d'hiver de 2014)[55], où il rencontre Vladimir Poutine qui lui remet son nouveau passeport russe[56], puis à Saransk, où il fête le Noël orthodoxe en étant « accueilli comme un héros », selon une journaliste de Rossiya 24. Il accepte d'être l'ambassadeur de la Mordovie auprès de la FIFA dans le cadre de l'organisation du Mondial 2018 par la Russie[57],[58]. « La popularité de Gérard Depardieu là-bas est réelle et immense », affirme dans le même temps Joël Chapron, coordinateur général du festival Le cinéma français aujourd'hui en Russie, organisé par Unifrance Films International chaque année depuis 2000[59].

Le 23 février 2013, Jour du défenseur de la patrie — plus communément appelé « Jour des Hommes »[60], pendant de la « Journée des Femmes » — Gérard Depardieu reçoit des mains du président de la Mordovie, Vladimir Volkov, la propiska qui établit officiellement sa domiciliation, sise rue de la Démocratie[61], et lui permet de travailler, d'avoir accès aux services sociaux de la république, et d'en être contribuable.

Vie privée

Une famille d'acteurs

Gérard Depardieu avec Carole Bouquet au festival de Cannes 2001.

Le 11 avril 1970, Gérard Depardieu épouse l'actrice Élisabeth Guignot, avec qui il a deux enfants, Guillaume (1971-2008) et Julie née en 1973, qui deviennent tous deux acteurs. Séparés en 1992, ils divorcent en 2006 après quatorze années de procédure. Le 28 janvier 1992, il a une fille, Roxane, avec le mannequin Karine Silla. De 1996 à 2005, il entretient une relation avec l'actrice Carole Bouquet. De 2001 à 2006, il entretient aussi une relation avec Hélène Bizot[62], fille de l'anthropologue François Bizot[63], avec qui il a, le 14 juillet 2006, un fils prénommé Jean en hommage à son ami Jean Carmet (décédé en 1994)[64].

Depuis 2005, Gérard Depardieu vit avec Clémentine Igou, une ancienne étudiante en littérature d'Harvard, responsable du marketing d'un domaine viticole en Toscane.

Santé

Le 18 mai 1998, il a un accident de moto avec 2,5 g/l d'alcool dans le sang[65] sur la route le menant au tournage d'Astérix et Obélix contre César, de Claude Zidi. Il survit avec quarante jours d'arrêt de travail[66].

En 2000, il subit un quintuple pontage coronarien[67].

En 2012[68], il est heurté par une voiture alors qu'il circulait à scooter à Paris[69]. La même année, en état d'ébriété avec 1,8 g/l d'alcool dans le sang, il a de nouveau un accident de scooter, sans blessure et sans collision avec un tiers[70].

Dans sa lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault parue dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 2012, qu'il a écrite au sujet de son exil fiscal, Gérard Depardieu évoque sans complexe ses ennuis de santé :

« Je ne jette pas la pierre à tous ceux qui ont du cholestérol, de l’hypertension, du diabète ou trop d’alcool ou ceux qui s’endorment sur leur scooter, je suis un des leurs, comme vos chers médias aiment tant à le répéter. »

— Lettre à Jean-Marc Ayrault parue dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 2012[48]

Autres activités, revenus, patrimoine

Il possède des vignobles dans la zone d'appellation viticole AOC des Coteaux-du-layon au château de Tigné en Anjou depuis 1989, sur l'île de Pantelleria en Italie, au Maroc et 150 hectares à Tlemcen en Algérie avec le milliardaire algérien Rafik Khalifa, son ami. En 2001, Depardieu s'associe avec l'homme d'affaires Bernard Magrez pour créer la société « La Clé du Terroir » et acquérir et promouvoir de nouveaux domaines viticoles. Il a également investi dans de grands restaurants (Paris, Canada et Roumanie), ainsi que dans un hôtel, une brasserie, une cave-restaurant et une poissonnerie, tous situés rue du Cherche-Midi à Paris[71]. Il est aussi producteur via la société de production DD Productions créée dès 1983 avec des administrateurs tous membres de sa famille[72],[65]. En 1999, il a investi plusieurs millions de francs dans l'exploration pétrolière à Cuba[36].

Selon le classement annuel établi par Le Figaro en 2003, la rémunération de Gérard Depardieu pour 2002 est de 2,04 millions d'euros (hors télévision et théâtre). Depardieu est l'acteur français le mieux payé en 2005 avec 3,2 millions d'euros de gains estimés, soit environ 800 000 euros pour chacun de ses films sortis en 2005. En 2004, dans ce même classement, il était troisième avec des gains quasiment équivalents (3,35 millions). En 2008, il est encore l'acteur le mieux payé du cinéma français avec 3,54 millions d'euros.

Une partie des revenus de l'acteur provient de la publicité. Dans les années 1990, il toucha 7 millions de francs pour une campagne de promotion des sauces Barilla[73]. Il fit une autre publicité pour Senoble[74].

En 1994, il achète l'hôtel de Chambon, rue du Cherche-Midi dans le 6e arrondissement de Paris, qu'il fait entièrement rénover et aménager jusqu'en 2011 par l'architecte Guillaume Trouvé[75]. Plusieurs artistes et décorateurs ont contribué à l'œuvre, dont Bernard Quentin et Jacques Garcia. D'une surface habitable de 1 800 m2, l'acteur le remet en vente en septembre 2012 pour un montant de 50 millions d'euros[76],[77],[78].

En 2011, il aurait vendu à Trouville à la fin de l'été sa villa en cèdre rouge entourée d'arbres fruitiers et de pins centenaires, cette résidence normande étant occupée surtout par son ex-femme, pour aussitôt en construire une autre, toujours sur les hauteurs de la ville. Cette nouvelle villa de 242 m2 au sol (750 m2 sur trois niveaux) est entourée d'un immense terrain[79],[80].

En décembre 2012, selon le quotidien économique américain The Wall Street Journal, son patrimoine est évalué à 120 millions de dollars[81]. Dans le palmarès 2012 du Figaro, il apparaît comme le deuxième acteur français le mieux payé avec 2,3 millions d'euros de revenus[82].

Fin 2012 et courant 2013 il investit dans des établissements gastronomiques en Belgique, non loin de la frontière française, à Tournai et à Néchin. Il est également devenu propriétaire d'une agence immobilière, qu'il compte agrandir en ouvrant des franchises en Belgique et en France[83].

Il a en Russie une société avec le statut d'auto-entrepreneur[84], et en plus du cinéma, il dit également avoir sur place des activités dans le commerce, la restauration, l'immobilier, le tourisme[85].

Carrière

Théâtre

Filmographie

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Gérard Depardieu en 2007 sur le tournage du film Hello Goodbye.

Années 2010

À venir

Télévision

Doublage

Films

Animation

Ouvrage

  • Ca s'est fait comme ça, XO Editions, 2014

Discographie

Box-office

Gérard Depardieu est le deuxième acteur français cumulant le plus grand nombre d'entrées au cinéma en France ; tous rôles confondus et en comptant son travail dans le doublage (218 428 154 entrées cumulées au cours de sa carrière)[92] derrière Louis de Funès (270 555 116 entrées).

Parmi sa filmographie, on dénombre :

  • 61 films de plus de 1 million d'entrées ;
  • 36 films de plus de 2 millions d'entrées ;
  • 20 films de plus de 3 millions d'entrées ;
  • 13 films de plus de 4 millions d'entrées ;
  • 10 films de plus de 5 millions d'entrées ;
  • 6 films de plus de 6 millions d'entrées ;
  • 4 films de plus de 7 millions d'entrées ;
  • 2 films de plus de 8 millions d'entrées ;
  • 1 film de plus de 9 millions d'entrées ;
  • 1 film de plus de 10 millions d'entrées.
Liste des films supérieurs à 3 millions d'entrées
Rang Titre Réalisateur Année Entrées
1 Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre Alain Chabat 2002 14 559 509
2 Astérix et Obélix contre César Claude Zidi 1999 8 948 624
3 Jean de Florette Claude Berri 1986 7 223 781
4 La Chèvre Francis Veber 1981 7 080 137
5 Astérix aux Jeux olympiques Frédéric Forestier et Thomas Langmann 2008 6 817 803
6 Germinal Claude Berri 1993 6 161 776
7 Les Anges gardiens Jean-Marie Poiré 1995 5 735 594
8 Les Valseuses Bertrand Blier 1974 5 726 125
9 Le Placard Francis Veber 2001 5 317 828
10 La Môme Olivier Dahan 2007 5 242 769
11 Les Compères Francis Veber 1983 4 847 229
12 Cyrano de Bergerac Jean-Paul Rappeneau 1990 4 734 235
13 Les Fugitifs Francis Veber 1986 4 496 827
14 Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté Laurent Tirard 2012 3 820 404
15 Inspecteur la Bavure Claude Zidi 1980 3 697 576
16 Le Dernier Métro François Truffaut 1980 3 391 145
17 Tenue de soirée Bertrand Blier 1986 3 144 799
18 Tais-toi ! Francis Veber 2003 3 139 104
19 1492 : Christophe Colomb Ridley Scott 1992 3 082 110
20 Coco Gad Elmaleh 2009 3 008 677

Distinctions

Récompenses

Nominations

Notes et références

  1. « Depardieu nommé ambassadeur de la culture du Monténégro », La Voix de la Russie, 9 janvier 2013.
  2. Gérard Depardieu, passeport russe en poche, visite la Russie, Caroline Larson, Radio France, 6 janvier 2013
  3. « C’était un ivrogne comme je dois l’être et comme beaucoup de gens le sont ». Source : Anaïs Chabalier, « Gérard Depardieu en interview : sa vie, son fils, l'alcool, Hollande, Poutine et Sarkozy », Le Nouvel Observateur, 20 février 2013.
  4. Jean-Michel Djian, Interview de Gérard Depardieu dans À voix nue, France Culture, 4 mars 2012 (à 14 min. 15).
  5. « Depardieu passe les livres », Libération, 28 mai 2010.
  6. a b et c Laurent Delahousse, « Gérard Depardieu : blessures secrètes », Un jour, un destin, 2009.
  7. « Sur les traces berrichonnes de Gérard Depardieu », La Montagne, 18 décembre 2012.
  8. « Pétarou impressionnait déjà tout le monde à 10 ans », sur La Nouvelle République,
  9. a b et c Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français : Gérard Depardieu, éd. Autres Temps, 2010, page 12.
  10. a et b Agathe Godard et François Pédron, « Gérard Depardieu. L'homme blessé », sur Paris Match,
  11. Reproduction de la licence dans le livre du centenaire de la Berrichonne.
  12. Reportage sur Gérard Depardieu à l'occasion de la promotion du film La Dernière Femme sur le site de l'INA, 1er mai 1976.
  13. « Gérard Depardieu : ce que cache son coup de sang », Le Nouvel Observateur, 11 janvier 2013.
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  75. G. Trouve - F. Tchepelev, architectes et associés
  76. « Depardieu vend son hôtel particulier 50 millions d'euros », Le Figaro, 13 décembre 2012.
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  78. « L’hôtel particulier parisien de Depardieu en vente », Le Parisien, 13 décembre 2012.
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  86. Rendez-vous à Badenberg sur le site de l'INA
  87. Le Cyborg ou le voyage vertical sur le site de l'INA
  88. Les Aventures de Zadig sur le site de l'INA.
  89. &pg=PA118 Gérard Depardieu sur Google Livres
  90. Mon ami Maigret sur le site de l'INA.
  91. Mel Gibson en VO.
  92. JP Box-office. Consulté le .
  93. Décret du 30 décembre 1995 portant promotion et nomination
  94. Ordre National du Québec, Fiche individuelle
  95. « Juncker et Depardieu distingués à Dresde », Luxemburger Wort, 2 février 2013.
  96. [vidéo] « Gérard Depardieu élevé au rang de Citoyen d’honneur d’Estaimpuis », lesoir.be, 24 août 2013.

Annexes

Bibliographie

  • Georges Cohen, Gérard Depardieu, éd. J'ai Lu Cinéma, 1988
  • Lettres volées, Gérard Depardieu, éditions Lattès, Paris, 1988
  • Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, 1994 (biographie « autorisée »)
  • Laurent Neumann et Gérard Depardieu, Vivant, Plon, 2004 (entretiens)
  • Caroline Réali (en collaboration avec Annie Reval), Gérard Depardieu, voleur d'âmes, France-Empire, 2004
  • Roberto Chiesi, Depardieu, Gremese Editore, 2005
  • Bernard Violet et Gérard Depardieu, L'Insoumis, Fayard, 2006
  • Marie-Claire Estevin, Si je mens je vais en enfer, préface de Gérard Depardieu, 2006
  • Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu : Itinéraire d'un ogre, Éditions du Rocher, 2007
Prévu initialement chez Calmann-Lévy sous le titre Itinéraire d'un ogre, le livre de Patrick Rigoulet est finalement publié aux éditions du Rocher. L'auteur est attaqué en diffamation par Gérard Depardieu, et condamné en janvier 2011[1].
  • Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français, Autres Temps Éditions, 2010

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