1994 au cinéma

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Cet article présente les faits marquants de l'année 1994 au cinéma.

Événements[modifier | modifier le code]

15 juin : Sortie du film Le Roi lion qui se classe Numéro 1 au Box-Office mondial de l'année 1994.

Principales sorties en salles en France[modifier | modifier le code]

Festivals[modifier | modifier le code]

Cannes[modifier | modifier le code]

Autres festivals[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Oscars[modifier | modifier le code]

Césars[modifier | modifier le code]

Autres récompenses[modifier | modifier le code]

Box-Office[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Class.
Titre Pays Réalisateur Box-Office France
1. Le Roi lion États-Unis d'Amérique Rob Minkoff, Roger Allers 10 123 190 entrées
2. Un Indien dans la ville France Hervé Palud 7 947 786 entrées
3. Quatre mariages et un enterrement Mike Newell 5 791 528 entrées
4. Madame Doubtfire États-Unis d'Amérique Chris Columbus 4 986 892 entrées
5. Forrest Gump États-Unis d'Amérique Robert Zemeckis 3 963 919 entrées
Source :cbo-boxoffice.com

États-Unis[modifier | modifier le code]

Fréquentation[modifier | modifier le code]

En France, la fréquentation des salles en 1994 est moins bonne qu'en 1993 qui était une année record[1]. Les salles françaises reçoivent cette année de 123 millions de spectateurs, soit dix millions de moins que l'année précédente, mais c'est la deuxième meilleure année depuis 1988[1].

La part des films français sur cette année est de moins de 30%[1]. Les succès les plus importants (Léon, Grosse fatigue, Le Colonel Chabert) ont des résultats inférieurs à la fréquentation espérée[1]. La Cité de la peur est une des rares réelles réussites publiques[1]. L'année compte aussi beaucoup de cuisants échecs publics : Les Patriotes, La Machine, Montparnasse-Pondichéry, Cache cash, La Séparation, Le Sourire[1]... Ces échecs sont d'autant plus surprenants que ce sont souvent ceux de réalisateurs et d'acteurs respectés (Gérard Depardieu, Yves Robert, Claude Pinoteau, Daniel Auteuil, Isabelle Huppert, Claude Miller, Jean-Pierre Marielle[1]...)

À l'inverse, à la mesure de l'économie dans laquelle ils sont produits, des films français et étrangers comme Les Roseaux sauvages, Petits arrangements avec les morts, Délits flagrants, Regarde les hommes tomber, Veillées d'armes : histoire du journalisme en temps de guerre, Lou n'a pas dit non, Journal intime ou Ladybird ont obtenu de véritables succès publiques en France[1].

Naissances[modifier | modifier le code]

Principaux décès[modifier | modifier le code]

Premier trimestre[modifier | modifier le code]

Deuxième trimestre[modifier | modifier le code]

Troisième trimestre[modifier | modifier le code]

Quatrième trimestre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Jean-Michel Frodon, « Le bilan de la production française en 1994 nourrit inquiétudes et mécontentements. Pourtant, le millésime n'a pas été mauvais, avec 123 millions de spectateurs, mais il a mis en évidence quelques échéances cruciales », Le Monde,‎ (lire en ligne)