Neufchâtel-Hardelot

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Neufchâtel-Hardelot
Neufchâtel-Hardelot
L'église Saint-Pierre de Neufchâtel-Hardelot.
Blason de Neufchâtel-Hardelot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Boulonnais
Maire
Mandat
Paulette Juilien-Peuvion
2020-2026
Code postal 62152
Code commune 62604
Démographie
Gentilé Neufchâtellois et Hardelotois
Population
municipale
3 870 hab. (2021 en augmentation de 3,2 % par rapport à 2015)
Densité 186 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 10″ nord, 1° 38′ 30″ est
Altitude Min. 4 m
Max. 155 m
Superficie 20,85 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Neufchâtel-Hardelot
(ville-centre)
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Outreau
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Neufchâtel-Hardelot
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Neufchâtel-Hardelot
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Neufchâtel-Hardelot
Liens
Site web ville-neufchatel-hardelot.fr

Neufchâtel-Hardelot est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Le territoire communal est divisé en deux espaces éloignés géographiquement et très différents sur le plan socio-économique[1] : le village de Neufchâtel et la station balnéaire « huppée » d'Hardelot-Plage. Jusqu'en 1954, la commune portait le nom de Neufchâtel, Hardelot n'étant qu'une station rattachée au village.

En 2021, une demande de scission entre Neufchâtel et Hardelot est déposée en préfecture, afin de pouvoir engager le processus qui débutera par une enquête publique.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie[modifier | modifier le code]

Plan simplifié de Neufchâtel-Hardelot.

Localisation[modifier | modifier le code]

Neufchâtel-Hardelot est située au bord de la Manche, sur la Côte d'Opale, à l'embouchure de la Becque d'Hardelot.

Elle appartient à la communauté d'agglomération du Boulonnais, à la région naturelle du Boulonnais et au parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Elle se situe à 15 km au sud de Boulogne-sur-Mer[2].

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes de Neufchâtel-Hardelot
Saint-Étienne-au-Mont Condette
Manche Neufchâtel-Hardelot Nesles
Dannes Halinghen, Widehem

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par le ruisseau de Longpré, cours d'eau naturel non navigable de 2,99 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le ruisseau d'Écames au niveau de la commune de Condette[3].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située à la jonction de deux paysages tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[4].

  • le « paysage montreuillois », qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[5] ;
  • le « paysage des dunes et estuaires d'Opale », qui concerne 23 communes, s’étend le long de la côte sur environ 30 kilomètres, de la baie d’Authie à Équihen-Plage, et sur deux à quatre kilomètres de large. Les paysages des dunes et des estuaires cèdent la place aux abrupts des falaises, au niveau d’Equihen-Plage. Les dunes littorales se sont constituées récemment, depuis le Moyen Âge, et ont envahi le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles, spécificité locale. Les résurgences de sources au pied de ces falaises proviennent de la nappe de la craie et sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les Bas-Champs, surtout visibles entre Étaples et Rang-du-Fliers.
Ce paysage des dunes et estuaires d’Opale est constitué : d’un peu plus de 40% de dunes et de plages, dont 28% d’espaces dunaires, dont certains sont boisés comme à Hardelot-Plage et au Touquet-Paris-Plage ; de 22 et 25% au niveau de la baie d’Authie et des Bas Champs, Bas Champs majoritairement en prairies ; de 20% par les communes et d’un peu plus de 5% par les cours d’eau et les marais arrière-littoraux, entre Merlimont et Rang-du-Fliers, comme le marais de Balançon défini réseau Natura 2000[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 12 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés et gérés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13].

Dans ce cadre, la commune fait partie de trois espaces protégés et gérés :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • les coteaux crayeux de Dannes et de Camiers, d'une superficie de 347 ha, altitude de 28 mètres à + 175 mètres. Cette ZNIEFF est située sur le versant pentu d’une falaise de craie fossile d’un intérêt géomorphologique majeur[17] ;
  • les dunes de Dannes et du mont Saint-Frieux, d'une superficie de 1 932 hectares, altitude de 0 mètre à + 152 mètres. Ces dunes figurent parmi les sites les plus remarquables du littoral de la Manche orientale et sont uniques en leur genre à l’échelle européenne. Cette ZNIEFF est constituée d'un vaste système dunaire de type picard associant des dunes calcarifères basses récentes et des dunes plus anciennes en partie plaquées sur la falaise crétacique fossile correspondant à la branche sud de la cuesta du Boulonnais[18] ;
  • les dunes d’Écault et de Condette, d’une superficie de 1 313 hectares et une hauteur maximale de 108 mètres. Cet espace dunaire littoral est composé de dunes basses récentes et de dunes plus anciennes, en partie plaquées sur l’ancienne falaise Jurassique et les collines intérieures du Boulonnais[19] ;
  • la forêt domaniale d’Hardelot et ses lisières, d’une superficie de 888 hectares[20] ;
  • l'étang de la Claire Eau, d’une superficie de 61 hectares. Cette ZNIEFF est composé d’une remarquable diversité de communautés végétales[21].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert. Cette ZNIEFF marque la séparation entre les terrains du Jurassiques du Bas-Boulonnais et les plateaux crayeux des hautes terres Artésiennes[22].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].

Sur la commune, deux sites Natura 2000 de type B sont définis en site d'importance communautaire (SIC) :

  • l'estuaire de la Canche, les dunes picardes plaquées sur l'ancienne falaise, la forêt d'Hardelot et la falaise d'Equihen, d’une superficie de 1 661 hectares réparties sur neuf communes et une hauteur maximale de 151 mètres[24] ;
  • Le coteau de Dannes et de Camiers, d’une superficie de 97 hectares réparties sur trois communes et d'une altitude variant de 70 à 150 mètres[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Neufchâtel-Hardelot est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Neufchâtel-Hardelot, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[29] et 7 205 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[30],[31].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[32],[33].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[34]. Des dispositions spécifiques d'urbanisme s'y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l'équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[35],[36].

Neufchâtel fait partie du pays Boulonnais et de la communauté d'agglomération du Boulonnais. Le SCOT du Boulonnais est en cours[Quand ?] d'élaboration sur le périmètre du pays.

La commune, de plus de 3 500 habitants, doit satisfaire au seuil minimal de 20 % de logements sociaux fixé par la loi SRU. En 2007, ce taux était de 10,2 %[37]. En 2015, il est de 14,5 %[38].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (39,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (41,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,2 %), forêts (27,9 %), zones urbanisées (17,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,4 %), prairies (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,8 %), zones humides côtières (0,7 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Neufchâtel-Hardelot est traversée par plusieurs routes départementales.

La sortie Sortie 27 de l'autoroute A16 dessert la commune. Elle permet de rejoindre Calais (en 40 minutes) et Dunkerque (en h) au nord ainsi que Amiens (en h 5) et Paris (en h 15 sans circulation) vers le sud.

La gare de Neufchâtel, située sur le territoire de la commune, est desservie par des TER Hauts-de-France. Les gares de Boulogne-Ville et d'Étaples-Le Touquet sont toutes les deux situées à environ 15 km de la commune et sont desservies par des TGV, TERGV, TER et Intercités.

La commune est desservie par les lignes 53, 54, 143 ainsi que par un service de transport à la demande du réseau urbain Marinéo. Elle est également desservie par la ligne 430 du réseau interurbain du Pas-de-Calais.

De nombreuses liaisons douces maillent la commune, parmi lesquelles des pistes cyclables.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque inondation[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[40].

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Neufchâtel : attesté sous les formes Novum Castelum et Novo Castello (1173), Noef Castel (1297), Le Nuef Chastel (1298), Le Nuef Castel (XIIIe siècle), Noifcastel et Neufchastel (1320), Le Nuef-Chastiel (1346), Noeufcastel (1391), Noefcastel (1391), Novum Castrum (v. 1512), Neufcatel (1559), Neuchastel (1679)[41].
    De l'adjectif de l'oïl neuf et chastel « neuf village fortifié »[42].
  • Hardelot : attesté sous les formes Hardrelo (1203), Vardello et Hardrei locus (XIIIe siècle), Hardrelelo (1285), Herarelo (1302), Hardrello (1338), Hardelfo ou Hardello (1346), Hardelo (1489), Hardrelo (1505), Hardilo (1544), Ardelot (XVIe siècle), Hardelot (XVIIIe siècle)[43].
    De l'anthroponyme germanique Hardierus et lauha, loh « bois »[44] ou du germanique hard « dur » et loo « bois en terrain sablonneux, terre déboisée »[45].

Nieuwkasteel-Hardelo en flamand[46].

Histoire[modifier | modifier le code]

Une voie romaine secondaire reliant Boulogne-sur-Mer à Étaples passait par Neufchâtel-Hardelot, au hameau du chemin, venant de Condette en traversant la forêt d'Hardelot[47] et allant vers Dannes. À ce hameau, aboutissait également selon certaines sources, (il y a discussion sur le sujet), la voie Lillebonne-Boulogne-sur-Mer[48].

À la fin du VIIe siècle, les garennes de Neufchâtel, dites « le Mont Saint-Frieux », abritaient à 153 mètres d'altitude un village. La légende raconte que deux frères ermites vivaient là, Judoc et Férioc.

Le nom français de ce dernier est saint Férieux, qui aurait donné son nom à Saint-Frieux. Judoc lui est honoré sous le nom de saint Josse. À l'emplacement de leur ermitage aurait été bâtie une chapelle. Dans l'église Saint-Pierre de Neufchâtel, quatre vitraux retracent encore aujourd'hui la vie de ces deux frères : du côté droit dans la chapelle du Sacré-Cœur, celle de saint Frieux, du côté gauche dans la chapelle du Rosaire, celle de saint Josse.

Après 1237, le titulaire de la seigneurie de la maréchallerie à Neufchâtel était un des quatre pairs (pairie) héréditaires du comté de Boulogne[49], il porte le titre de maréchal.

Le duc de Bourgogne Philippe le Hardi, (Philippe II de Bourgogne), était présent à Neufchâtel en mars 1392 : il a expédié depuis le village des lettres en faveur de la ville d'Arras[50].

En 1664, Neufchâtel présentait les restes d'un camp considéré comme ancien camp romain[50].

La commune de Neufchâtel, entre Dannes et Condette, était entre 1790 et 1801 un village de 821 habitants vivant sur une étendue de 2 088 hectares. Elle appartenait au bailliage du Choquel et Bellefontaine. Le nom de Neufchâtel aurait son origine dans un château fort, le château de Bellefontaine, qui fut englouti par les sables mouvants. Était-ce là le « Novum Castellum » qui aurait donné son nom à Neufchâtel ? De nombreux historiens l'affirment. Toujours est-il que l'on trouve pour la première fois le nom de Neufchâtel en 1173 et en 1199 dans la charte de Samer.

Lors des tempêtes ou brumes, des échouages se produisent parfois. Les épaves sont renflouées ou les restes sont vendus dans l'arrière pays. Par exemple, le 8 octobre 1813, un navire anglais, le Doubt chargé de fer et charbon de terre, s'est brisé entièrement « en prenant terre sur la côte de la commune de Neufchatel »; sa cargaison a été entièrement perdue et 5 hommes de l'équipage sur 8 ont péri.

Au cours du XIXe siècle et cela essentiellement sous le Second Empire et la IIIe République, va être lancée une grande campagne, subventionnée par l'État, de plantation d’oyats et de maîtrise et stabilisation des dunes. Neufchâtel était alors confronté à l'avancée de celles-ci et on craignait de voir le hameau du Chemin englouti par l'avancée du sable.

Dans la première moitié du vingtième siècle, en 1905, Hardelot-Plage fut fortement développée, en particulier grâce à son fondateur John Whitley, un mécène anglais, qui veut faire d'Hardelot la nouvelle station balnéaire à la mode et le centre mondain des sports. Le nom d'Hardelot vient de celui d'un ancien château fort présent sur la commune de Condette, ce dernier était à l'époque la propriété de John Whitley.

L'adjonction de Hardelot au nom de la commune est effectué en 1954.

En 2021, une demande de scission entre Neuchâtel et Hardelot est déposée en préfecture afin de pouvoir engager le processus qui débutera par une enquête publique[51],[52].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération du Boulonnais.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton d'Outreau.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Vers 1860   Augustin Wacogne   Agriculteur
Vers 1870   Arthur de Roquigny du Fayel    
Vers 1880   Jean-Baptiste Darsy    
Vers 1910 Vers 1930 Eugène Wacogne   Agriculteur
Vers 1935 Vers 1939 Gabriel Lardé   Comptable
1959 ? Germain Régnier    
1960 Jean-Baptiste Martin SE Professeur agricole puis proviseur au lycée de Samer
Jean-Pierre Pont UDF puis NC-UDI Médecin
Député de la 5e circonscription du Pas-de-Calais (1993 → 1997 puis 2017 →)
Réélu pour le mandat 2014-2020[53],[54]
En cours Paulette Juilien-Peuvion UDI Conseillère régionale des Hauts-de-France[55]
Réélue pour le mandat 2020-2026[56],[57],[58]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Espaces publics[modifier | modifier le code]

La commune est labellisée « 1 fleur » au concours des villes et villages fleuris[60].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].

En 2021, la commune comptait 3 870 habitants[Note 6], en augmentation de 3,2 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
597550559645728752704660700
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7127007198318211 0421 1111 3691 426
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5141 5821 6911 7251 6491 7341 7241 7941 792
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 8342 0072 3922 7123 0353 5853 7593 7843 749
2017 2021 - - - - - - -
3 7463 870-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 779 hommes pour 1 965 femmes, soit un taux de 52,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[65]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
1,5 
8,0 
75-89 ans
10,3 
23,4 
60-74 ans
24,7 
22,3 
45-59 ans
21,0 
15,0 
30-44 ans
14,5 
14,8 
15-29 ans
12,6 
15,5 
0-14 ans
15,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[66]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Sports nautiques[modifier | modifier le code]

La commune, avec Hardelot-Plage et son front de mer et sa vaste plage, est naturellement tournée vers les sports nautiques.

Lundi a été inaugurée la nouvelle base de glisse Georges Pernoud en présence de sa fille, Fanny, et de sa petite-fille, Maé. Georges Pernoud, le créateur de Thalassa, aimait venir sur la Côte d'Opale et particulièrement à Hardelot-Plage. Cette nouvelle base permet d'accueillir toutes les disciplines du sport de glisse pratiquées dans la station comme le kayak, la voile, le char à voile, le kitesurf et autres sports nautiques[67].

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La piste cyclable « La Vélomaritime », partie côtière française de la « Véloroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France à Kiev en Ukraine sur 5 100 km, traverse la commune, en venant de Dannes pour desservir Condette[68],[69].

Sentiers de randonnée[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par deux sentiers de grande randonnée :

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population[modifier | modifier le code]

En 2013, les revenus moyens par ménage sont de 27 091  à Neufchâtel-Hardelot, soit un chiffre fortement supérieur à la moyenne nationale (15 027 )[72], ce qui place Neufchâtel-Hardelot au 4e rang des villes les plus riches parmi les 895 communes du Pas-de-Calais[73].

On remarque néanmoins de très importantes disparités entre Hardelot et Neufchâtel (la concentration de personnes à hauts revenus étant supérieure à Hardelot)[1].

Emploi[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Neufchâtel-Hardelot est une commune touristique classée[74]. La station balnéaire d'Hardelot rencontre un important succès. Pendant l'été, la plage attire beaucoup de vacanciers français, belges et anglais. On y dénombre beaucoup de résidences secondaires[75].

De nombreuses activités sont proposées à Hardelot[76] : promenade et randonnée, sports (sports nautiques, golf, équitation, etc.), activités pour enfants, etc.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Saint Augustin de Cantorbéry partit évangéliser l'Angleterre depuis la plage d'Hardelot.
  • Saint Frieux.
  • John Whitley, fondateur et promoteur de la station balnéaire d'Hardelot-Plage.
  • L'abbé Alexis Bouly, curé de Condette et d'Hardelot, fut l'inventeur de la radiesthésie.
  • Louis Blériot, aviateur qui réalisa la première traversée de la Manche en avion en 1909, possédait une maison et s'entraînait à Hardelot.
  • Louis Marie Cordonnier, architecte de la station balnéaire d'Hardelot-Plage.
  • Louis-Stanislas Cordonnier, fils du précédent et architecte de la reconstruction de la station balnéaire d'Hardelot-Plage après la Seconde Guerre mondiale.
  • Pierre Stenne, sculpteur, né à Neufchâtel et résidant à Neufchâtel.
  • La famille Tata, famille d'industriels indiens, possédait des villas à Hardelot-Plage.
  • La famille Mercier, propriétaire de la maison de Champagne Mercier, possédait une villa à Hardelot.
  • Edgard Wacogne (1890-1980), banquier, a été nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1936, promu officier en 1958[réf. nécessaire].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Neufchâtel-Hardelot Blason
D'argent à la nef de sinople, habillée d'argent, croisettée de gueules, équipée de sable, flammée d'azur et voguant sur une mer d'argent ; au chef bastillé de gueules chargé d'une couronne carolingienne d'or, adextrée d'une salamandre de sinople dans sa patience d'or et senestrée d'une demi-rose d'or accolée à une demi-grenade du champ.
Devise
Gaudium adfero (j'apporte la joie).
Détails
Création de John Whitley adoptée par la municipalité.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

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