Airon-Saint-Vaast

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Airon-Saint-Vaast
Airon-Saint-Vaast
L'église Saint-Vaast.
Blason de Airon-Saint-Vaast
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité CA des Deux Baies en Montreuillois
Maire
Mandat
Sébastien Béthouart
2020-2026
Code postal 62180
Code commune 62016
Démographie
Gentilé Aironnois
Population
municipale
188 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 56″ nord, 1° 40′ 05″ est
Altitude Min. 4 m
Max. 52 m
Superficie 5,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Berck
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berck
Législatives 4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Airon-Saint-Vaast
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Airon-Saint-Vaast
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Airon-Saint-Vaast

Airon-Saint-Vaast est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Aironnois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) qui regroupe 46 communes et compte 65 940 habitants en 2019.

La commune fait partie de la région naturelle du Marquenterre.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la région naturelle du Marquenterre.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes d’Airon-Saint-Vaast
Airon-Notre-Dame
Airon-Saint-Vaast Campigneulles-les-Grandes
Rang-du-Fliers Wailly-Beaucamp

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 5,92 km2 ; son altitude varie de 4 à 52 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

Le territoire de la commune est traversé par le Fliers, appelé aussi Fliers Branche Droite, canal, chenal et cours d'eau d'une longueur de 9,91 km, qui prend sa source dans la commune[3], et par par la Grande Tringue[4], affluent de la Canche.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Touquet-Paris-Plage à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 888,8 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est située à la jonction de deux paysages tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[11] :

  • le « paysage du val d’Authie », qui concerne 83 communes, se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 mètres qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé de 70 % en culture[12] ;
  • le « paysage des dunes et estuaires d’Opale », qui concerne 23 communes, s’étend le long de la côte sur environ 30 kilomètres, de la baie d’Authie à Équihen-Plage, et sur deux à quatre kilomètres de large. Les paysages des dunes et des estuaires cèdent la place aux abrupts des falaises, au niveau d’Equihen-Plage. Les dunes littorales se sont constituées récemment, depuis le Moyen Âge, et ont envahi le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles, spécificité locale. Les résurgences de sources au pied de ces falaises proviennent de la nappe de la craie et sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les Bas-Champs, surtout visibles entre Étaples et Rang-du-Fliers.
Ce paysage des dunes et estuaires d’Opale est constitué : d’un peu plus de 40% de dunes et de plages, dont 28 % d’espaces dunaires, dont certains sont boisés comme à Hardelot-Plage et au Touquet-Paris-Plage ; de 22 et 25 % au niveau de la baie d’Authie et des Bas Champs, Bas Champs majoritairement en prairies ; de 20 % par les communes et d’un peu plus de 5 % par les cours d’eau et les marais arrière-littoraux, entre Merlimont et Rang-du-Fliers, comme le marais de Balançon défini réseau Natura 2000[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le marais de Balançon, d’une superficie de 784 hectares et d'une altitude variant de 0 à 20 mètres. Ce site appartient à un ensemble des tourbières arrière-littorales s’étendant sur de vastes surfaces de part et d’autre de l’Authie[14].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Site Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de sonservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : le marais de Balançon[16]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Airon-Saint-Vaast est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Berck, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones humides intérieures (2,4 %), prairies (2 %), forêts (1,4 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ayron-Saint-Vaast en 1311[23], Esron en 1479[24], Hairon-Saint-Vaast en 1577[25], Airon Saint Vaast en 1793[26].

Tout comme Airon-Notre-Dame, ce toponyme dérive du latin Agro définissant un champ, un sol, « une terre fertile »[27].

Saint-Vaast est un hagiotoponyme faisant référence à Vaast d'Arras.

Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Airon-la-République[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire du village d'Airon-Saint-Vaast et liée à celle d'Airon-Notre-Dame, les deux paroisses appartenant à l'abbaye de Saint-Josse.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Berck.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Marcel Hanquiez    
mars 2008 En cours Sébastien Béthouart   Agriculteur
Vice-président de la CC Opale Sud (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[28],[29]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal de proximité de Montreuil, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Aironnois'[31].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 188 habitants[Note 5], en stagnation par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
150129124156155154169157159
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
175192216220239255233208210
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
200207218219203190185191189
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
171144130120166231230223206
2014 2019 2021 - - - - - -
192190188------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 94 hommes pour 94 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,2 
90 ou +
1,1 
7,4 
75-89 ans
8,4 
15,8 
60-74 ans
15,8 
24,2 
45-59 ans
32,6 
14,7 
30-44 ans
14,7 
20,0 
15-29 ans
10,5 
14,7 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2019, dans la commune, il y a 98 ménages fiscaux qui comprennent 268 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 6] de 22 780 euros, soit supérieur au revenu de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[37],[38].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Un château, construit à la fin du XIXe siècle, est remarquable pour ses décors intérieur et extérieur ainsi que son parc agrémenté de treize statues ; il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1984[39].
  • L'église Saint-Vaast a été réalisée par l'architecte Clovis Normand, en 1877, dans un style néogothique.
  • La chapelle de Bavemont a été construite en 1809. C'est à cet endroit que saint Josse redonna la vue à une petite fille (Juliule) en revenant de son pèlerinage à Rome en 665. En souvenir de cet acte, un pèlerinage a lieu annuellement, le mardi de Pentecôte, qui procède au transfert de la châsse du saint ermite de l'église du village de Saint-Josse à la chapelle de Bavemont.
  • Le monument aux morts[40].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Bruno Béthouart (1948-), historien, universitaire et écrivain, né dans la commune.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Airon-Saint-Vaast Blason
D'azur à la chapelle d'or, ouverte et maçonnée de sable, au franc-quartier d'argent chargé d'un écureuil rampant de gueules[41].
Détails
Armes de la famille du Bosquel, dont étaient issus de nombreux seigneurs d'Airon aux XVIe et XVIIe siècles, auxquelles fut ajoutée une chapelle évoquant celle de Bavemont et la légende lui étant associée (cf. Lieux et monuments).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Définition de l'unité de consomation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
  7. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fliers Branche Droite (E5500860) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Grande Tringue (E5490700 ) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Airon-Saint-Vaast et Le Touquet-Paris-Plage », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Le-Touquet » (commune du Le Touquet-Paris-Plage) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Le-Touquet » (commune du Le Touquet-Paris-Plage) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d’Authie », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysage des dunes et estuaires d’Opale », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310007236 - Marais de Balançon », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  16. « Natura 2000 FR3110083 - Marais de Balançon », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Berck », sur insee.fr (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. Dans l'aveu de Maintenay.
  24. Dans l'aveu de Merlimont.
  25. Dictionnaire historique de Montreuil
  26. Loi de brumaire an II.
  27. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 7.
  28. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Sylvain Demonchaux, « « L'avenir est dans la communauté de communes » : Élu en 2008 à la mairie d'Airon-Saint-Vaast à l'âge de 22 ans, Sébastien Béthouart était alors le plus jeune maire du Nord-Pas-de-Calais. Il est aujourd'hui vice-président aux ressources humaines et à l'action sociale à Opale Sud, et a entamé depuis plusieurs mois sont second mandat de maire. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Fabrice Plé, « Et de trois pour Sébastien Béthouart à Airon-Saint-Vaast : Le conseil municipal d’installation s’est déroulé à Airon-Saint-Vaast, toujours sur fond de crise sanitaire », Le Journal de Berck,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  31. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Airon-Saint-Vaast (62016) », (consulté le ).
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  37. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la commune », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
  38. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la France métropolitaine », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
  39. « Inscription du château », notice no PA00107951, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  41. « 62016 Airon-Saint-Vaast (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).