Bournonville

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Bournonville
Bournonville
La mairie.
Blason de Bournonville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité CC de Desvres - Samer
Maire
Mandat
Vincent Lacheré
2020-2026
Code postal 62240
Code commune 62165
Démographie
Gentilé Bournonvillois
Population
municipale
229 hab. (2021 en diminution de 7,29 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 42′ 21″ nord, 1° 51′ 03″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 125 m
Superficie 8,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Desvres
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Bournonville
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Bournonville
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Bournonville

Bournonville est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bournonvillois.

La commune fait partie de la communauté de communes de Desvres - Samer qui regroupe 31 communes et compte 23 301 habitants en 2019.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 20 km à l'est de Boulogne-sur-Mer et à 5 km au nord de Desvres.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Communes limitrophes de Bournonville
Alincthun Henneveux Brunembert
Crémarest Bournonville Selles
Desvres Menneville

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 8,71 km2 ; son altitude varie de 36 à 125 m[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par le fleuve côtier la Liane, cours d'eau naturel de 38 km, qui prend sa source dans la commune de Quesques et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Boulogne-sur-Mer[3].

Plusieurs ruisseaux se jettent dans la Liane au niveau de la commune, comme le ruisseau de la rivièrette, la Drouille, le ruisseau de Lamy…[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[10].

Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.

Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.

La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :

  • les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
  • le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
  • la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espace protégé[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[13].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • la forêt domaniale de Desvres. D'une superficie de 1 808 ha, elle s’étend au nord de la commune de Desvres et appartient au complexe bocager du bas-Boulonnais et de la Liane[14] ;
  • le bocage d'Henneveux. Il présente un paysage bocager typique du Bas-Boulonnais, vallonné et avec un réseau de petits ruisseaux prenant naissance dans les zones de résurgences généré par la superposition étroite des couches géologiques, depuis l’Oxfordien jusqu’à l’Albien, en passant par le Wealdien[15] ;
  • le réservoir biologique de la Liane. La Liane est un bassin côtier qui présente un intérêt majeur autant pour les espèces holobiotiques[Note 3] que pour les migrateurs amphihalins[16].

et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : le complexe bocager du Bas-Boulonnais et de la Liane. Le complexe bocager du bas-Boulonnais et de la Liane s’étend entre Saint-Martin-Boulogne et Saint-Léonard à l’ouest et Quesques et Lottinghen à l’est. Il correspond à la cuvette herbagère du bas-Boulonnais[17].

Inventaire national du patrimoine géologique[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de la commune se trouve le site des tourbières ombrogènes en forêt de Desvres (aulnaies tourbeuses à Osmonde royale) qui est un ensemble de petites tourbières à sphaignes des vallonnets de la haute et de la basse forêt domaniale de Desvres. Elles sont inscrites à l'inventaire national du patrimoine géologique[18].

Site Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les forêts de Desvres et de Boulogne et bocage prairial humide du bas-Boulonnais (1 808 hectares)[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bournonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,6 %), zones agricoles hétérogènes (46,6 %), prairies (3,8 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 253 et D 254 et est proche de la RN 42 reliant Boulogne-sur-Mer à Saint-Omer (6 kilomètres)[27].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 24 km de la gare de Boulogne-Ville, située sur les lignes de Longueau à Boulogne-Ville et de Boulogne-Ville à Calais-Maritime, desservie par des trains des réseaux TGV inOui, TERGV et TER Hauts-de-France[28].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque inondation[modifier | modifier le code]

La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations et coulées de boues du 1er au 3 novembre 2012[29].

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Burnulvilla (1084), Burnuvilla (1184), Burnumvilla (1203), Burnevilla (1224), Bournovoville (1285), Boulunville (1286), Bornumvilla (XIIIe siècle), Bournouville (1320), Burnoville (1338), Bornoville (1415-1480), Bournoville (vers 1512), Bourneville (1557), Bournonville (1613)[31], Bournonville depuis 1793 et 1801[1].

Ce nom viendrait de l'anthroponyme germanique Bornulf suivi du suffixe latin villa « ferme, domaine », donnant le « domaine de Bornulf »[32].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1096, Gérard de Bournonville participe à la première croisade. Son nom et ses armes figurent dans la cinquième salle des Croisades du château de Versailles.

Bournonville est la seigneurie de Jehan II le Grand de Bournonville (1310-1360), chevalier devenu chambellan du roi de France Philippe VI de Valois, marié à Mahaut de Fiennes, sœur du connétable Robert de Fiennes. Parmi les seigneurs de la même famille figurent les capitaines de la guerre de Cent Ans : Aleaume de Bournonville, mort à la bataille d'Azincourt en 1415 ; son frère Enguerrand de Bournonville (vers 1368-1414) ; le fils du précédent, Antoine de Bournonville (vers 1403-1480) ; leur cousin Lyonnel de Bournonville[33].

Le 7 septembre 1579, la ville d'Hénin-Liétard est érigée en comté, avec adjonction de la baillie et fief de Gouy-Servain, au bénéfice d'Oudart de Bournonville, chevalier, baron de Barlin et Houllefort, seigneur de Capres, Divion, Ranchicourt, Tournes, Bandas, du Maisnil, gentilhomme de la bouche du roi (maître d'hôtel du roi), chef d'une bande d'hommes d'armes, gouverneur et capitaine des ville et cité d'Arras, capitaine d'une compagnie de chevau-légers[34].

En 1600, le roi de France Henri IV érige Bournonville en duché en faveur d'Alexandre Ier de Bournonville[35].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[1].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes de Desvres - Samer.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Desvres, depuis 1801[1].

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1959 2008[36] Michel Brebion    
2008 mai 2020 Joël Mabille   Réélu pour le mandat 2014-2020[37],[38],[39]
mai 2020 En cours
(au 17 avril 2022)
Vincent Lacheré[40]   Agriculteur

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[41].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Bournonvillois[42].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].

En 2021, la commune comptait 229 habitants[Note 7], en diminution de 7,29 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
193139177219201205210186187
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
178166186200228236228206213
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
233242230209219220206236212
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
201200200196180211224228243
2018 2021 - - - - - - -
237229-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 126 hommes pour 111 femmes, soit un taux de 53,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,6 
90 ou +
1,8 
6,3 
75-89 ans
10,8 
11,9 
60-74 ans
14,4 
19,8 
45-59 ans
18,0 
22,2 
30-44 ans
23,4 
14,3 
15-29 ans
9,9 
23,8 
0-14 ans
21,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église et le monument aux morts.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bournonville Blason
De sable à un lion d'argent, couronné, armé et lampassé d'or, à la queue fourchée passée en sautoir[49].
Détails
La commune relève les armes de la maison de Bournonville, vieille famille du Boulonnais originaire et anciennement seigneur du lieu.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Relatif aux poissons migrateurs qui ne changent pas de milieu
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. a et b Sandre, « Fiche cours d'eau - Liane (E53-0020 ) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Bournonville et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310007012 - Forêt domaniale de Desvres », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310030058 - bocage d'Henneveux », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310030080 - Réservoir biologique de la Liane », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 310007276 - Le complexe bocager du Bas-Boulonnais et de la Liane », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Patrimoine géologique NPC0061 - Tourbières ombrogènes en forêt de Desvres (aulnaies tourbeuses à Osmonde royale) », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  20. « Natura 2000 FR3100499 - Forêts de Desvres et de Boulogne et bocage prairial humide du Bas-Boulonnais », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  23. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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