Escalles

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Escalles
Escalles
Vue du mont d´Hubert.
Blason de Escalles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité CA Grand Calais Terres et Mers
Maire
Mandat
Marc Boutroy
2020-2026
Code postal 62179
Code commune 62307
Démographie
Gentilé Escallois
Population
municipale
216 hab. (2021 en diminution de 9,62 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 55′ 04″ nord, 1° 42′ 53″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 154 m
Superficie 7,29 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calais-1
Législatives 7e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Escalles
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Escalles
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Escalles
Liens
Site web escalles.fr

Escalles est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants de la commune sont appelés les Escallois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers qui regroupe 14 communes et compte 103 893 habitants en 2019. Avec 216 habitants au dernier recensement de 2021, elle en est la plus petite commune.

Village de la Côte d'Opale, il est principalement connu pour abriter le cap Blanc-Nez, l'un des principaux sites touristiques du nord de la France. Le village est ainsi l'une des huit communes formant le Grand site des Deux Caps, labellisé « Grand Site de France » depuis 2011.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

C'est une commune située au sud-ouest de Calais, limitrophe, au nord, de Sangatte au pied du cap Blanc-Nez (altitude 151 mètres).

Carte

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes et de la Manche :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 782 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 17 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Paysages[modifier | modifier le code]

Une vue de ces « paysages des falaises d’Opale » et le cap Blanc-Nez.

La commune s'inscrit dans les « paysages des falaises d’Opale » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[7].

Ces paysages, qui concernent 30 communes, s’étendent le long de la côte, d’Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d’environ 50 kilomètres de long et d’un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d’une part, par les falaises d’Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d’Angleterre, et d’autre part, vers l’intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.

L’occupation des sols se répartit en 43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux, 20 % de sols artificialisés, 20 % de prairies et forêts et 10 % de plage.

Les crans constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l’air », soit du fait de l’affaissement du pas de Calais[Note 2], soit par la baisse du niveau de la mer[Note 3] comme le cran d’Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d’Audinghen[8].

Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés et gérés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9].

Dans ce cadre, la commune fait partie de quatre espaces protégés et gérés :

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : le site du Cap Blanc-Nez, mont d’Hubert, mont Vasseur et fond de la Forge. Ce site marque la fin de la partie nord des collines de l'Artois sur laquelle se trouve la seule falaise crétacique littorale de la région Nord-Pas de Calais, culminant à plus de 150 mètres[14].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Patrimoine géologique[modifier | modifier le code]

Sur le territoire communal se trouve le site des formations crétacées dans les falaises du Cap Blanc-Nez. Il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique et on y trouve des roches sédimentaires déposées entre l’Albien et le Turonien supérieur[15].

Site Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les falaises et pelouses du cap Blanc-Nez, du mont d'Hubert, des Noires Mottes, du fond de la Forge et du mont de Couple, d'une superficie de 728 hectares dont 40 % de superficie marine, avec une altitude maximum de 162 mètres[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Escalles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 243 et D 940 et est située à 5 km, à l'ouest, de la sortie no 40 de l'autoroute A 16, baptisée L'Européenne, reliant L'Isle-Adam à la frontière belge[27].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 8 km, à l'ouest, de la gare de Calais - Fréthun, située sur la ligne LGV Nord et la ligne de Boulogne-Ville à Calais-Maritime, desservie par des TGV inOui et des TER (dont TERGV)[28].

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Escalles est desservie en été par la ligne 5 du réseau Imag'in. Le service de transport à la demande Prox'in 5 complète la desserte. La commune est également desservie par la ligne 427 du réseau interurbain du Pas-de-Calais reliant Calais à Boulogne-sur-Mer.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Scala en 844-877 ; Scalas ou Scalae en 1040 ; Scales en 1107-1112 ; Scalae Bertiniacae au XIIIe siècle ; Escales en 1297 ; Escailles en 1543 ; Skale en 1550 ; Haute et basse Escalles en 1584 ; Ecalles en 1607 ; Escalles en 1681[29],[30], Ecalles en 1793 et Escalles depuis1801[31].

Skale en flamand[32].

Il s'agit d'une formation toponymique sans doute médiévale qui consiste en un seul appellatif pris absolument[30],[33].

Cependant, plusieurs hypothèses existent sur son origine exacte. Albert Dauzat rapproche Escalles des noms de lieu du type L'Échelle (Ardenne, Scala 1262); L'Échelle (Somme), ainsi que du type occitan Escales (Aude, Scalas 979), auxquels il attribue le sens d'« échelle → pente abrupte »[33]. Cela correspond au site environnant Escales, notamment celui du Mont-Hubert. Maurits Gysseling compare avec les noms de lieux anglais Scales et normands Écalles et suggère de l'interpréter par le vieux norrois skáli « baraque »[30].

François de Beaurepaire le cite lui aussi avec les toponymes anglais Scales et normands[34] (Estouteville-Écalles , Seine-Maritime, Scalis fin XIIe siècle; Villers-Écalles, Seine-Maritime, Escalis XIIe siècle); Foucart, Seine-Maritime, Foucart Escalles jusqu'au XVIIIe siècle; Touffrécal, Seine-Maritime, Torfrescalis 1156-1161, nom de personne vieux norrois Þorfridr; Brecquécal, Manche, sur le vieux norrois brekka « pente, élévation »). Cependant, s'il considère bien les toponymes normands comme issus du vieux norrois skáli « habitation temporaire ». Il émet également l'hypothèse de l'anglo-saxon scale de sens proche[34] qui selon lui se retrouve dans Escalles[34]. Il le met en lien avec les établissements [anglo-]saxons du Boulonnais (notamment les noms en -thun, équivalent du -ton anglais). Cependant le mot anglo-saxon *scale ne semble pas attesté et A. D. Mills explique les Scales du nord de l'Angleterre tout comme Gysseling par le vieux norrois skáli[35]. Les noms de lieux germaniques du Boulonnais ont fait l'objet d’une étude plus récente d'Arnaud Fournet dans la Nouvelle revue d'onomastique[36]. Il considère *skal « abri » comme germanique sans plus de précision[36].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des fouilles effectuées en 1863-1864 ont révélé que des mottes, d'une hauteur allant jusqu'à environ un mètre, situées sur Escalles (de même que sur la commune voisine de Sangatte) étaient des tumulus, où ont été retrouvés des ossements, datant possiblement des Gaulois[37].

Vers 1120, Escalles était une seigneurie dépendant de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer. Les habitants d'Escalles devaient différentes servitudes aux comtes de Guînes, dont à Manassès Ier de Guînes en particulier, comme l'obligation de construire des ouvrages en son château de Gu̩înes. En 1124, Lambert, abbé de Saint-Bertin, obtint de Manassès que cette obligation cesse. En échange, Manassès reçut la promesse que les habitants d'Escalles lui apporteraient leur assistance en cas de guerre[38].

En 1266, un accord est passé entre le comte de Guînes Arnould III de Guînes et l'abbaye de Saint-Bertin au sujet de terres situées à Scales[39]. Et en 1272, le même comte entérine l'accord passé avec l'abbaye au sujet de la libre circulation des tenanciers du monastère demeurant à Scales pour faire commerce de draps et de laines[40].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve, depuis 1962, dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer[31].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Calais-1.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 En cours
(au 17 février 2022)
Marc Boutroy DVD Réélu pour le mandat 2014-2020[41],[42],[43]
Réélu pour le mandat 2020-2026[44],[45]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

La commune administre l'école maternelle Françoise Dolto en regroupement pédagogique intercommunal (RPI 121)[46].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal de proximité de Calais, du conseil de prud'hommes de Calais, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[47].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Escallois[48].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].

En 2021, la commune comptait 216 habitants[Note 7], en diminution de 9,62 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
187240254308352354319298318
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
271287267257260280261259269
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
281234230243241245247234223
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
216199149286320321330335300
2014 2019 2021 - - - - - -
246217216------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 102 hommes pour 120 femmes, soit un taux de 54,05 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,9 
5,0 
75-89 ans
12,0 
27,0 
60-74 ans
22,2 
25,0 
45-59 ans
23,9 
18,0 
30-44 ans
12,8 
14,0 
15-29 ans
13,7 
11,0 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La piste cyclable « La Vélomaritime », partie côtière française de la « Véloroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France à Kiev en Ukraine sur 5 100 km, traverse la commune, en venant de Wissant pour desservir Bonningues-lès-Calais[54],[55].

Sentier pédestre[modifier | modifier le code]

Le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral (partie du sentier européen E9 allant du Portugal à l'Estonie), appelé aussi sentier des douaniers, traverse la commune en longeant la côte[56].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Escalles au cinéma[modifier | modifier le code]

L'Amour avec des si, film de Claude Lelouch, comporte certaines scènes tournées sur la commune d'Escalles lors des hivers neigeux de 1962 et 1963, dont une poursuite de voitures.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Escalles Blason
D'argent au sautoir de gueules, chargé en cœur d'un tourteau d'azur et accompagné en pointe d'une ombre d'étoile de sable[59].
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (azur sur gueules).
Adopté par la municipalité.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Ce détroit cénozoïque s'est ouvert au Paléogène puis refermé à l'Éocène et se serait à nouveau ouvert au Quaternaire
  3. Depuis la dernière glaciation, la mer a remonté de plus de 100 m de hauteur dans cette région. Lors de la dernière déglaciation le détroit a été rouvert il y a 9 000 ans environ
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Escalles et Marck », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  8. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des falaises d’Opale », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  10. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « espace protégé FR1100137 - Cap Blanc-Nez », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « espace protégé FR1100717 - petit Blanc-Nez », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Espace protégé FR3801058 - Cap Blanc Nez », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « 310007018 - Cap Blanc Nez, Mont d’Hubert, Mont Vasseur et Fond de la Forge », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Patrimoine géologique NPC0005 - Formations crétacées dans les falaises du Cap Blanc-Nez », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  17. « Natura 2000 FR3100477 - Falaises et pelouses du Cap Blanc Nez, du Mont d'Hubert, des Noires Mottes, du Fond de la Forge et du Mont de Couple », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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