Escœuilles

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Escœuilles
Escœuilles
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption,
monument historique.
Blason de Escœuilles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité CC du pays de Lumbres
Maire
Mandat
Christian Leroy
2020-2026
Code postal 62850
Code commune 62308
Démographie
Gentilé Escœuillois
Population
municipale
489 hab. (2021 en augmentation de 2,3 % par rapport à 2015)
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 43′ 35″ nord, 1° 55′ 38″ est
Altitude Min. 93 m
Max. 211 m
Superficie 5,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lumbres
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Escœuilles
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Escœuilles
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Escœuilles
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Escœuilles
Liens
Site web escoeuilles.fr

Escœuilles [ekœj] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants de la commune sont appelés les Escœuillois.

La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de Lumbres qui regroupe 36 communes et compte 24 153 habitants en 2019.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune, située au cœur du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, se trouve à 22 km à l'est de Boulogne-sur-Mer (aire d'attraction), 23 km à l'ouest de Saint-Omer (chef-lieu d'arrondissement) et 25 km au sud de Calais. Le territoire communal est en limite entre le Boulonnais à l'ouest et l'Audomarois à l'est.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes d’Escœuilles
Surques Rebergues Haut-Loquin
Escœuilles Alquines
Brunembert Quesques

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le village s'étage au bord du coteau de la boutonnière du Boulonnais, sur un plateau intermédiaire recouvert de limons. L'altitude varie entre 93 et 211 mètres, ce qui fait d'Escœuilles la plus haute commune du département du Pas-de-Calais avec sa voisine Alquines. La cuesta se compose de craie marneuse (en bas) et de craie blanche à silex (en haut). Les sols des coteaux sont calcaires, avec des pentes jusqu'à plus de 20 % ponctuellement[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

C'est dans la commune que la rivière la Hem ou Tiret, cours d'eau naturel non navigable de 27,92 km, prend sa source. La Hem part vers le nord pour se jeter dans l'Aa dans la commune de Sainte-Marie-Kerque[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 924 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Paysages[modifier | modifier le code]

La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[9].

Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.

Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.

La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :

  • les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
  • le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
  • la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé[10].

La commune est dotée d'une carte communale[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espace protégé[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[13].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • les bois Court-Haut, bois Roblin, bois Fort-taille, bois du Locquin, bois de la Longue rue et leurs lisières. Cet petit ensemble forestier marque le revers méridional de la cuesta du pays de Licques, en contact direct avec la grande dépression du Boulonnais[14] ;
  • le mont de Brunembert et le coteau de Quesques. Cette ZNIEFF est constituée du mont de Brunembert qui culmine à plus de 180 m, c'est un promontoire crayeux dominant la cuvette herbagère du Bas-Boulonnais, Ce mont est prolongé par le coteau de Quesques. Elle est entaillée par un vallon boisé très profond, la Fosse de la Creuze, d'où jaillissent plusieurs sources alimentant de petits ruisseaux s’écoulant vers le bocage herbager de Quesques[15].

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] :

  • la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 hectares, s'étend sur 43 communes[16] ;
  • la cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert. Cette ZNIEFF marque la séparation entre les terrains du Jurassiques du Bas-Boulonnais et les plateaux crayeux des hautes terres Artésiennes[17].

Site Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et la forêt de Guînes[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Escœuilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,4 %), forêts (23,8 %), prairies (23,4 %), zones urbanisées (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La route nationale 42 à hauteur d'Escœuilles.

La route nationale 42 traverse le village et permet de rejoindre en moins de 25 minutes Boulogne-sur-Mer et l'autoroute A16 à l'ouest ainsi que Saint-Omer et l'autoroute A26 à l'est.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque inondation[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Scules en 1084 ; Scoles de 1119 à 1139 ; Squeles en 1170 ; Escules de 1169 à 1173 ; Schulae en 1174 ; Scoilles en 1189 ; Skueles en 1220 ; Escueles en 1240 ; Escuelles en 1302 ; Escoeulles en 1525 ; Esquelles et Esqueulles en 1559 ; Escoeulle en 1694 ; Esceulles en 1720 ; Équeulles en 1725 ; Écueil en 1739 ; Équeule en 1762[27], Ecoeuilles en 1793 ; Escœuilles depuis 1801[28].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Viendrait de la variante féminine de l'oïl escueil « lieu où l'on se retire, rocher », venant du latin scopulus « rocher », au pluriel[29].

Skole en flamand[30].

Histoire[modifier | modifier le code]

La Marcanderie : il existe une ancienne ferme du XVIIe siècle autrefois nommée « La Marcanderie », certainement une ancienne place de marché. Celle-ci est située dans la rue du bout de l'Aa (qui veut dire « eau » ou « eau courante » en celtique). D'importants travaux y sont effectués dans la première moitié du XIXe siècle, lui donnant son apparence actuelle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[28].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Lumbres.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Lumbres, depuis 1801[28].

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Léonce Leroy    
mars 2008 En cours
(au 17 février 2022)
Christian Leroy SE Chef d’entreprise dans le bâtiment
Président de la CC du Pays de Lumbres (2014 → )
Réélu pour le mandat 2014-2020[31],[32],[33]
Réélu pour le mandat 2020-2026[34]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

La commune administre une école primaire en regroupement pédagogique intercommunal (RPI 157)[35].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[36].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Escœuillois[37].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 489 habitants[Note 6], en augmentation de 2,3 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
306266321312386413460406407
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
409400385344352357359373357
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
330336343312308292303288309
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
321328309296331398433443472
2018 2021 - - - - - - -
479489-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 241 hommes pour 238 femmes, soit un taux de 50,31 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,3 
4,1 
75-89 ans
6,3 
9,5 
60-74 ans
10,5 
23,2 
45-59 ans
20,2 
21,6 
30-44 ans
21,4 
16,6 
15-29 ans
19,3 
24,5 
0-14 ans
21,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monument historique[modifier | modifier le code]

  • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [43]. Elle héberge quatre éléments patrimoniaux, répertoriés dans la base Palissy, classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques, dont deux sont classés[44].

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Escœuilles Blason
D'or à l'aigle bicéphale de sable[46].
Détails
Armes de la famille du Quesnoy, dont Louis du Quesnoy, écuyer et colonel d'infanterie des troupes boulonnaises, fut seigneur d'Escœuilles en 1665.

Adopté par la municipalité à la fin des années 1990.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Etude paysagère et environnementale du village d'Escœuilles, Nicolas Huret, 2004
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Hem ou Tiret (E4100600 ) » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Escœuilles et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages boulonnais », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « PLU, cadastre et risques naturels pour la ville de Escœuilles (62) », sur plu-cadastre.fr (consulté le ).
  12. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
  13. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310007261 - Les Bois Court-Haut, Bois Roblin, Bois Fort-taille, Bois du Locquin, Bois de la Longue rue et leurs lisières », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310013276 - Mont de Brunembert et Coteau de Quesques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310013274 - La Boutonnière de Pays de Licques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 310013721 - La Cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  19. « Natura 2000 FR3100485 - Pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et forêt de Guînes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Boulogne-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  26. République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264,‎ , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
  27. Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 137.
  28. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 1122.
  30. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  31. Jennifer-Laure Djian, « Le bilan du maire d’Escœuilles : la salle polyvalente livrée, la médiathèque en chantier : Il était conseiller municipal, en 2008, Christian Leroy est devenu maire d’Escœuilles (471 habitants). Urbanisme, lutte contre les inondations, école, projet de médiathèque ont cristallisé l’attention de l’élu. À 47 ans, le chef d’entreprise brigue un second mandat, notamment pour vivre l’ouverture de la médiathèque à l’automne 2014. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  33. Jennifer-Laure Djian, « Les projets des maires : à Escœuilles, Christian Leroy espère que la médiathèque ouvrira début 2015 : En 2008, il a succédé à son père. En 2014, Christian Leroy a brigué un deuxième mandat de maire pour boucler le projet de médiathèque qui devait ouvrir cet automne. Elle aura finalement un peu de retard, la réhabilitation de l’ancienne ferme qui l’abritera a révélé quelques surprises. Entre-temps, Christian Leroy est aussi devenu président de la communauté de communes du Pays de Lumbres (CCPL). Dans une dynamique de projets », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21599233
  35. « École primaire », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
  36. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  37. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
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