« Pandémie de Covid-19 » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Correction du lien vers l'OMS et actualisation des chiffres avec dernier bilan (cf.: https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/situation-reports/20200414-sitrep-85-covid-19.pdf?sfvrsn=7b8629bb_4) + Correction de quelques liens menant vers une page de redirection.
→‎Virus : forme (un peu plus court lorsque possible sans perte de contenu informationnel
Ligne 122 : Ligne 122 :
{{Article détaillé|Coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère}}
{{Article détaillé|Coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère}}
[[Fichier:Novel Coronavirus SARS-CoV-2.jpg|vignette|300x300px|Le SARS-CoV-2 en [[Microscope électronique|microscopie électronique]].]]
[[Fichier:Novel Coronavirus SARS-CoV-2.jpg|vignette|300x300px|Le SARS-CoV-2 en [[Microscope électronique|microscopie électronique]].]]
La pandémie est due à un [[coronavirus]], un type de virus enveloppé de symétrie sphérique et couvert de [[spicule]]s (constituées de diverses [[protéine]]s) lui donnant l'apparence d'une couronne<ref>CDC, Public Health Image Library, [https://phil.cdc.gov/Details.aspx?pid=23313 COVID-19, Details].</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |nom1=Futura |titre=Coronavirus |url=https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-coronavirus-13502/ |site=Futura |consulté le=2020-03-06}}.</ref> (cette couronne se réfère à une représentation commune du virus en deux dimensions ; en termes mathématiques et en trois dimensions, ces protubérances s'inscrivent dans ce qui s'apparente à une [[Couronne (mathématiques)|couronne]] solide).{{refnec}}
La pandémie est due à un [[coronavirus]], un type de virus enveloppé de symétrie sphérique et couvert de [[spicule]]s (constituées de diverses [[protéine]]s) lui donnant l'apparence d'une couronne<ref>CDC, Public Health Image Library, [https://phil.cdc.gov/Details.aspx?pid=23313 COVID-19, Details].</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |nom1=Futura |titre=Coronavirus |url=https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-coronavirus-13502/ |site=Futura |consulté le=2020-03-06}}.</ref> (cette couronne se réfère à une représentation commune du virus en deux dimensions ; en termes mathématiques et en trois dimensions, ces protubérances s'inscrivent dans ce qui s'apparente à une [[Couronne (mathématiques)|couronne]] solide).{{refnec}} La maladie causée par ce virus est nommée de manière définitive '''covid-19''' le 11 février 2020 par l'[[Organisation mondiale de la santé|OMS]]<ref>{{Lien web |titre=Ne l'appelez plus nouveau coronavirus mais Covid-19 |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-nouveau-nom-du-coronavirus-donne-par-loms_fr_5e42c67ac5b6f1f57f1904bc |site=Le Huffington Post |date=11 février 2020 |consulté le=16 mars 2020}}.</ref>.


=== Caractéristiques ===
=== Caractéristiques ===
==== Caractéristiques génomiques, classification ====
La [[séquence (acide nucléique)|séquence génétique]] de ce [[coronavirus]] est similaire à 80 %<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un premier cas d'un virus d'une pneumonie d'origine inconnue identifié en Thaïlande |url=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/un-premier-cas-d-un-virus-d-une-pneumonie-d-origine-inconnue-identifie-en-thailande_3783011.html |site=Franceinfo |date=2020-01-13 |consulté le=2020-01-26}}.</ref> à celle du [[SARS-CoV|coronavirus du SRAS]]. Il est d'abord désigné provisoirement par l'[[Organisation mondiale de la santé|OMS]]<ref name="WHO.General">{{Lien web |langue=en |titre=Novel Coronavirus (2019-nCoV) |url=https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019 |site=https://www.who.int/ |éditeur=[[Organisation mondiale de la santé|OMS]] |consulté le=25 janvier 2020}}.</ref> et les [[Centres pour le contrôle et la prévention des maladies|CDC]]<ref name="CDC.Summary">{{Lien web |langue=en |titre=2019 Novel Coronavirus (2019-nCoV), Wuhan, China |url=https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/summary.html |site=https://www.cdc.gov/ |éditeur=[[Centres pour le contrôle et la prévention des maladies|CDC]] |consulté le=25 janvier 2020}}.</ref> sous le terme anglais ''{{langue|en|2019 novel coronavirus}}''{{Note|groupe=alpha|texte=La désignation ''{{langue|en|novel coronavirus}}'' est une dénomination provisoire standard pour tous les coronavirus nouvellement identifiés en attente de classification taxonomique.}}, ou 2019-nCoV, avant d'être nommé [[Coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère|SARS-CoV-2]] sur recommandation de l'[[International Committee on Taxonomy of Viruses|ICTV]]<ref name="10.1101/2020.02.07.937862">{{Article |langue=en |nom1=Alexander E. Gorbalenya, Susan C. Baker, Ralph S. Baric, Raoul J. de Groot, Christian Drosten, Anastasia A. Gulyaeva, Bart L. Haagmans, Chris Lauber, Andrey M Leontovich, Benjamin W. Neuman, Dmitry Penzar, Stanley Perlman, Leo L.M. Poon, Dmitry Samborskiy, Igor A. Sidorov, Isabel Sola et John Ziebuhr |titre=''Severe acute respiratory syndrome-related coronavirus'' – The species and its viruses, a statement of the Coronavirus Study Group |périodique=bioRxiv |année=2020 |doi=10.1101/2020.02.07.937862 |lire en ligne=https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.02.07.937862v1 |consulté le=11 février 2020}}.</ref>. La maladie causée par ce virus est nommée de manière définitive '''covid-19''' le 11 février 2020 par l'[[Organisation mondiale de la santé|OMS]]<ref>{{Lien web |titre=Ne l'appelez plus nouveau coronavirus mais Covid-19 |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-nouveau-nom-du-coronavirus-donne-par-loms_fr_5e42c67ac5b6f1f57f1904bc |site=Le Huffington Post |date=11 février 2020 |consulté le=16 mars 2020}}.</ref>.
La [[séquence (acide nucléique)|séquence génétique]] de ce [[coronavirus]] est similaire à 80 %<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un premier cas d'un virus d'une pneumonie d'origine inconnue identifié en Thaïlande |url=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/un-premier-cas-d-un-virus-d-une-pneumonie-d-origine-inconnue-identifie-en-thailande_3783011.html |site=Franceinfo |date=2020-01-13 |consulté le=2020-01-26}}.</ref> à celle du [[SARS-CoV|coronavirus du SRAS]]. Il est d'abord désigné provisoirement par l'[[Organisation mondiale de la santé|OMS]]<ref name="WHO.General">{{Lien web |langue=en |titre=Novel Coronavirus (2019-nCoV) |url=https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019 |site=https://www.who.int/ |éditeur=[[Organisation mondiale de la santé|OMS]] |consulté le=25 janvier 2020}}.</ref> et les [[Centres pour le contrôle et la prévention des maladies|CDC]]<ref name="CDC.Summary">{{Lien web |langue=en |titre=2019 Novel Coronavirus (2019-nCoV), Wuhan, China |url=https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/summary.html |site=https://www.cdc.gov/ |éditeur=[[Centres pour le contrôle et la prévention des maladies|CDC]] |consulté le=25 janvier 2020}}.</ref> sous le terme anglais ''{{langue|en|2019 novel coronavirus}}''{{Note|groupe=alpha|texte=La désignation ''{{langue|en|novel coronavirus}}'' est une dénomination provisoire standard pour tous les coronavirus nouvellement identifiés en attente de classification taxonomique.}}, ou 2019-nCoV, avant d'être nommé [[Coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère|SARS-CoV-2]] sur recommandation de l'[[International Committee on Taxonomy of Viruses|ICTV]]<ref name="10.1101/2020.02.07.937862">{{Article |langue=en |nom1=Alexander E. Gorbalenya, Susan C. Baker, Ralph S. Baric, Raoul J. de Groot, Christian Drosten, Anastasia A. Gulyaeva, Bart L. Haagmans, Chris Lauber, Andrey M Leontovich, Benjamin W. Neuman, Dmitry Penzar, Stanley Perlman, Leo L.M. Poon, Dmitry Samborskiy, Igor A. Sidorov, Isabel Sola et John Ziebuhr |titre=''Severe acute respiratory syndrome-related coronavirus'' – The species and its viruses, a statement of the Coronavirus Study Group |périodique=bioRxiv |année=2020 |doi=10.1101/2020.02.07.937862 |lire en ligne=https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.02.07.937862v1 |consulté le=11 février 2020}}.</ref>.


Il appartient au [[Sous-genre (biologie)|sous-genre]] ''{{Lien|langue=en|trad=Sarbecovirus|fr=Sarbecovirus}}''<ref name="Nextsrain">{{Lien web |langue=en |titre=Phylogeny of SARS-like betacoronaviruses including novel coronavirus from Wuhan using data generated by the Shanghai Public Health Clinical Center & School of Public Health, the National Institute for Viral Disease Control and Prevention, the Institute of Pathogen Biology, and the Wuhan Institute of Virology shared via GISAID |url=https://nextstrain.org/groups/blab/sars-like-cov |site=https://nextstrain.org/ |date=16 janvier 2020 |consulté le=25 janvier 2020}}.</ref>. Son [[génome]], stable<ref>{{Lien web |titre=Coronavirus chinois : les raisons pour lesquelles il ne faut pas paniquer |url=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/coronavirus-chinois-les-raisons-pour-lesquelles-il-ne-faut-pas-paniquer_2116926.html |site=LExpress.fr |date=1 février 2020 |consulté le=5 mars 2020}}.</ref> et constitué d'un [[Acide ribonucléique|ARN]] [[Monocaténaire|simple-brin]] à [[Polarité (acide nucléique)|polarité]] positive de {{unité|29903|[[nucléotide]]s}}, a été [[Séquence (acide nucléique)|séquencé]] pour la première fois le {{date-|5 janvier 2020-}} par une équipe de l'[[Université Fudan]] de [[Shanghai]] (Chine)<ref name=":9">{{Lien web |langue=en |titre=Wuhan seafood market pneumonia virus |url=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/Taxonomy/Browser/wwwtax.cgi?id=2697049 |site=[[National Center for Biotechnology Information|NCBI]] |consulté le=23 janvier 2020}}.</ref>{{,}}<ref name="Xinhua_2020_01_09">{{Lien web |titre=New-type coronavirus causes pneumonia in Wuhan: expert – Xinhua {{!}} English.news.cn |url=http://www.xinhuanet.com/english/2020-01/09/c_138690570.htm |consulté le=9 janvier 2020}}.</ref>{{,}}<ref name=":12">{{Lien web |titre=CoV2020 |url=https://platform.gisaid.org/epi3/start/CoV2020 |série=platform.gisaid.org |consulté le=12 janvier 2020}}.</ref>{{,}}<ref name=":32">{{Lien web |langue=en |auteur1=Wu, F. et al. |titre=Wuhan seafood market pneumonia virus isolate Wuhan-Hu-1, complete genome |url=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/nuccore/MN908947 |site=GenBank |date=2020-01-23 |consulté le=2020-01-23}}.</ref>{{,}}<ref name="Xinhua_2020_01_09" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=What we know — and don’t know — about a new virus causing pneumonia in China |url=https://www.sciencenews.org/article/what-we-know-about-new-virus-causing-pneumonia-outbreak-china |site=sciencenews.org |date=10 janvier 2020 |consulté le=25 février 2020}}.</ref>.
Il appartient au [[Sous-genre (biologie)|sous-genre]] ''{{Lien|langue=en|trad=Sarbecovirus|fr=Sarbecovirus}}''<ref name="Nextsrain">{{Lien web |langue=en |titre=Phylogeny of SARS-like betacoronaviruses including novel coronavirus from Wuhan using data generated by the Shanghai Public Health Clinical Center & School of Public Health, the National Institute for Viral Disease Control and Prevention, the Institute of Pathogen Biology, and the Wuhan Institute of Virology shared via GISAID |url=https://nextstrain.org/groups/blab/sars-like-cov |site=https://nextstrain.org/ |date=16 janvier 2020 |consulté le=25 janvier 2020}}.</ref>. Son [[génome]], stable<ref>{{Lien web |titre=Coronavirus chinois : les raisons pour lesquelles il ne faut pas paniquer |url=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/coronavirus-chinois-les-raisons-pour-lesquelles-il-ne-faut-pas-paniquer_2116926.html |site=LExpress.fr |date=1 février 2020 |consulté le=5 mars 2020}}.</ref> et constitué d'un [[Acide ribonucléique|ARN]] [[Monocaténaire|simple-brin]] à [[Polarité (acide nucléique)|polarité]] positive de {{unité|29903|[[nucléotide]]s}}, a été [[Séquence (acide nucléique)|séquencé]] pour la première fois le {{date-|5 janvier 2020-}} par une équipe de l'[[Université Fudan]] de [[Shanghai]] (Chine)<ref name=":9">{{Lien web |langue=en |titre=Wuhan seafood market pneumonia virus |url=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/Taxonomy/Browser/wwwtax.cgi?id=2697049 |site=[[National Center for Biotechnology Information|NCBI]] |consulté le=23 janvier 2020}}.</ref>{{,}}<ref name="Xinhua_2020_01_09">{{Lien web |titre=New-type coronavirus causes pneumonia in Wuhan: expert – Xinhua {{!}} English.news.cn |url=http://www.xinhuanet.com/english/2020-01/09/c_138690570.htm |consulté le=9 janvier 2020}}.</ref>{{,}}<ref name=":12">{{Lien web |titre=CoV2020 |url=https://platform.gisaid.org/epi3/start/CoV2020 |série=platform.gisaid.org |consulté le=12 janvier 2020}}.</ref>{{,}}<ref name=":32">{{Lien web |langue=en |auteur1=Wu, F. et al. |titre=Wuhan seafood market pneumonia virus isolate Wuhan-Hu-1, complete genome |url=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/nuccore/MN908947 |site=GenBank |date=2020-01-23 |consulté le=2020-01-23}}.</ref>{{,}}<ref name="Xinhua_2020_01_09" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=What we know — and don’t know — about a new virus causing pneumonia in China |url=https://www.sciencenews.org/article/what-we-know-about-new-virus-causing-pneumonia-outbreak-china |site=sciencenews.org |date=10 janvier 2020 |consulté le=25 février 2020}}.</ref>.


==== Durée d'infectiosité du virus ====
==== Durée d'infectiosité du virus ====
Elle serait dans l'air, selon son support, de 24 à 72 heures.
La durée d'infectiosité du virus serait, selon son support, de 24 à 72 heures. Les matières plastiques favorisent sa durée de vie<ref>{{Lien web |langue=fr |nom1=BFMTV |titre=Combien de temps le coronavirus peut-il contaminer les surfaces? |url=https://www.bfmtv.com/sante/combien-de-temps-le-coronavirus-peut-il-contaminer-les-surfaces-1874565.html |site=BFMTV |consulté le=2020-03-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Combien de temps le coronavirus survit sur ces différentes surfaces |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/combien-de-temps-le-nouveau-coronavirus-reste-contagieux-sur-differentes-surfaces_fr_5e6a02adc5b6dda30fc3be73 |site=Le Huffington Post |date=2020-03-12 |consulté le=2020-03-15}}.</ref>. Sous une température de 25 [[Degré Celsius|degrés Celsius]] ({{unité|25|°C}}) il persiste plus longtemps, au-dessus de {{unité|30|°C}} sa durée de vie diminue fortement<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le coronavirus chinois mis à l'épreuve : combien de temps survit-il sur différentes surfaces ? |url=https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-coronavirus-mis-a-l-epreuve-combien-de-temps-survit-il-sur-differentes-surfaces_141386 |site=Sciences et Avenir |consulté le=2020-03-15}}.</ref>.
Les matières plastiques favorisent sa durée de vie<ref>{{Lien web |langue=fr |nom1=BFMTV |titre=Combien de temps le coronavirus peut-il contaminer les surfaces? |url=https://www.bfmtv.com/sante/combien-de-temps-le-coronavirus-peut-il-contaminer-les-surfaces-1874565.html |site=BFMTV |consulté le=2020-03-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Combien de temps le coronavirus survit sur ces différentes surfaces |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/combien-de-temps-le-nouveau-coronavirus-reste-contagieux-sur-differentes-surfaces_fr_5e6a02adc5b6dda30fc3be73 |site=Le Huffington Post |date=2020-03-12 |consulté le=2020-03-15}}.</ref>. Sous une température de 25 [[Degré Celsius|degrés Celsius]] ({{unité|25|°C}}) il persiste plus longtemps. Au-dessus de {{unité|30|°C}} sa durée de vie diminue fortement<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le coronavirus chinois mis à l'épreuve : combien de temps survit-il sur différentes surfaces ? |url=https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-coronavirus-mis-a-l-epreuve-combien-de-temps-survit-il-sur-differentes-surfaces_141386 |site=Sciences et Avenir |consulté le=2020-03-15}}.</ref>.


=== Mode de transmission ===
==== Mode de transmission ====
{{Article détaillé|Maladie à coronavirus 2019}}
{{Article détaillé|Maladie à coronavirus 2019}}
Dans le [[Syndrome respiratoire aigu sévère|SRAS]], il n'existait pas de forme bénigne ; de plus, les malades allaient à l'hôpital et ne devenaient contagieux que {{nombre|3|à=4|jours}} après l'apparition des signes cliniques, ce qui facilitait le contrôle de la pandémie<ref>Professeur Arnaud Fontanet, de l'Institut Pasteur. MOOC sur les maladies émergentes et ré émergentes. Plateforme FUN. https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:pasteur+96015+session01/about.</ref>.
A la différence du [[Syndrome respiratoire aigu sévère|SRAS]] (pour lequel les malades allaient à l'hôpital puis devenaient contagieux ({{nombre|3|à=4|jours}} après l'apparition des signes cliniques, ce qui facilitait le contrôle de la pandémie)<ref>Professeur Arnaud Fontanet, de l'Institut Pasteur. MOOC sur les maladies émergentes et ré émergentes. Plateforme FUN. https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:pasteur+96015+session01/about.</ref>), le SARS-CoV-2 se duplique et peut être excrété avant les premiers symptômes. Au {{date-|24 janvier 2020}}, on ignore encore ses modalités précises de transmission inter-humaine.
* La Chine annonce le {{date-|26 janvier 2020}} que des porteurs asymptomatiques peuvent le transmettre ; qu'il a une courte période d’incubation (5 jours environ) et qu'il est transmissible avant les premiers symptômes<ref name="auto2">{{Article |langue=en-GB |titre=China virus 'spreads before symptoms show' |périodique=BBC News |date=2020-01-26 |lire en ligne=https://www.bbc.com/news/world-asia-china-51254523 |consulté le=2020-01-26}}.</ref>{{,}}<ref name=":11">{{Lien web |langue=fr |titre=Coronavirus : "les délais d'incubation sont beaucoup plus courts, à peu près 5 jours", estime un médecin infectiologue |url=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-on-peut-etre-contagieux-avant-meme-d-avoir-des-symptomes-previent-un-medecin-infectiologue_3805611.html |site=Franceinfo |date=2020-01-30 |consulté le=2020-01-30}}.</ref>. <br>Les contaminations semblent cependant presque toutes issues de contacts avec des sujets présentant déjà des manifestations de la maladie<ref>{{Article |langue=fr |titre=Covid-19 : ce que l’on a appris et ce que l’on ignore encore |périodique=Le Monde. |date=2020-02-20 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/20/covid-19-ce-que-l-on-a-appris-et-ce-que-l-on-ignore-encore_6030150_3244.html |consulté le=2020-02-28}}.</ref>.

* 80 % des cas environ sont bénins ou ne nécessite pas d'hospitalisation <ref>{{lien web | langue = en | format = pdf | lire en ligne = https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/situation-reports/20200212-sitrep-23-ncov.pdf | titre = Novel coronavirus (2019-nCoV) Situation report - 23 | site = OMS | date = 12 février 2020 | consulté le = 25 mars 2020}}.</ref>, mais on ignore encore le nombre exact de malades symptomatiques dans la population.
Au {{date-|24 janvier 2020}}, on ignore cependant encore les modalités précises de transmission inter-humaine.
* La Chine annonce le {{date-|26 janvier 2020}} que des porteurs asymptomatiques du virus SARS-CoV-2 peuvent le transmettre ; et que le virus a une courte période d’incubation et peut être transmis avant les premiers symptômes<ref name="auto2">{{Article |langue=en-GB |titre=China virus 'spreads before symptoms show' |périodique=BBC News |date=2020-01-26 |lire en ligne=https://www.bbc.com/news/world-asia-china-51254523 |consulté le=2020-01-26}}.</ref>{{,}}<ref name=":11">{{Lien web |langue=fr |titre=Coronavirus : "les délais d'incubation sont beaucoup plus courts, à peu près 5 jours", estime un médecin infectiologue |url=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-on-peut-etre-contagieux-avant-meme-d-avoir-des-symptomes-previent-un-medecin-infectiologue_3805611.html |site=Franceinfo |date=2020-01-30 |consulté le=2020-01-30}}.</ref>. <br>Les contaminations semblent cependant presque toutes issues de contacts avec des sujets présentant déjà des manifestations de la maladie<ref>{{Article |langue=fr |titre=Covid-19 : ce que l’on a appris et ce que l’on ignore encore |périodique=Le Monde. |date=2020-02-20 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/20/covid-19-ce-que-l-on-a-appris-et-ce-que-l-on-ignore-encore_6030150_3244.html |consulté le=2020-02-28}}.</ref>.
* La plupart des patients déclarés semblent ne souffrir que d'une maladie bénigne ou ne nécessitant pas d'hospitalisation (80 % environ)<ref>{{lien web | langue = en | format = pdf | lire en ligne = https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/situation-reports/20200212-sitrep-23-ncov.pdf | titre = Novel coronavirus (2019-nCoV) Situation report - 23 | site = OMS | date = 12 février 2020 | consulté le = 25 mars 2020}}.</ref>, mais on ignore encore le nombre exact de malades symptomatiques dans la population.
* Des personnes infectées n'ont pas transmis le virus, tandis que d'autres l'ont largement excrété et/ou transmis<ref name="auto">{{Lien web |langue=en |auteur1=Lisa Schnirring |titre=Doubts rise about China's ability to contain new coronavirus |url=http://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/01/doubts-rise-about-chinas-ability-contain-new-coronavirus |site=CIDRAP - Center for Infectious Disease Research and Policy |périodique=News & Perspectives |date=2020-01-25 |consulté le=2020-01-27}}.</ref>.
* Des personnes infectées n'ont pas transmis le virus, tandis que d'autres l'ont largement excrété et/ou transmis<ref name="auto">{{Lien web |langue=en |auteur1=Lisa Schnirring |titre=Doubts rise about China's ability to contain new coronavirus |url=http://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/01/doubts-rise-about-chinas-ability-contain-new-coronavirus |site=CIDRAP - Center for Infectious Disease Research and Policy |périodique=News & Perspectives |date=2020-01-25 |consulté le=2020-01-27}}.</ref>.
* Les coronavirus se développent dans les voies respiratoires, mais on en retrouve aussi fréquemment dans le [[sang]] et dans le [[Plasma sanguin|plasma]] ou le [[Sérum sanguin|sérum]] des malades. Ceci implique un risque de transmission via la [[Transfusion sanguine|transfusion de produits sanguins]]. En {{date-|février 2020-}}, des scientifiques chinois rappellent que, comme les cas asymptomatiques de covid-19 sont nombreux, des mesures de [[sécurité transfusionnelle]] adaptées ({{ex}} choix des donneurs, méthodes de détection et d'inactivation des virus) sont impératives, notamment en zones d'[[endémie]]<ref name="Sang2020">Chang L, Yan Y & Wang L (2020) ''Coronavirus Disease 2019: Coronaviruses and Blood Safety'' ; Transfus Med Rev. 21 février ; Epub 2020 Feb 21 ([https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32107119 résumé]).</ref>.
* Les coronavirus ciblent surtout les voies respiratoires, mais sont fréquemment retrouvés dans le [[sang]] et dans le [[Plasma sanguin|plasma]] ou le [[Sérum sanguin|sérum]] des malades. Ceci implique un risque de transmission via la [[Transfusion sanguine|transfusion de produits sanguins]]. En {{date-|février 2020-}}, des scientifiques chinois rappellent que, comme les cas asymptomatiques de covid-19 sont nombreux, des mesures de [[sécurité transfusionnelle]] adaptées ({{ex}} choix des donneurs, méthodes de détection et d'inactivation des virus) sont impératives, notamment en zones d'[[endémie]]<ref name="Sang2020">Chang L, Yan Y & Wang L (2020) ''Coronavirus Disease 2019: Coronaviruses and Blood Safety'' ; Transfus Med Rev. 21 février ; Epub 2020 Feb 21 ([https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32107119 résumé]).</ref>.

=== Cas pédiatriques (spécificité, diagnostic, traitement...) ===
Début 2020 en Chine, les enfants représentent entre 2 à 3 % des cas détectés (ex : 3 enfants dont le plus jeune avait 4 ans, sur 102 cas confirmés à [[Zhengzhou]] dans le [[Henan]] au 5 février 2020)<ref name=LiPediatrieFev2020>{{Article |langue=en |prénom1=Yuanzhe |nom1=Li |prénom2=FeiFei |nom2=Guo |prénom3=Yang |nom3=Cao |prénom4=LiFeng |nom4=Li |titre=Insight into COVID-2019 for pediatricians |périodique=Pediatric Pulmonology |volume=55 |numéro=5 |date=2020 |issn=1099-0496 |doi=10.1002/ppul.24734 |lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/ppul.24734 |consulté le=2020-04-15 |pages=E1–E4}}</ref>, parfois sans aucune manifestation, avec des tests sanguins, CRP, fonction hépatique et rénale, zymogramme myocardique, etc. non significativement anormaux, contrairement au cas de leurs parents ou grands-parents malades<ref>Su, L., Ma, X., Yu, H., Zhang, Z., Bian, P., Han, Y., ... & Zhang, Z. (2020) [https://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/22221751.2020.1744483 The different clinical characteristics of corona virus disease cases between children and their families in China–the character of children with COVID-19]. Emerging Microbes & Infections, 9(1), 707-713.</ref>. Certains enfants présentent néanmoins des symptômes gastro-intestinaux (maux de ventre, nausées, vomissements et diarrhée)<ref name=LiPediatrieFev2020/> ; l'enfant récupérait généralement en 1 à 2 semaines, avec parfois cependant une évolution vers une infection des voies respiratoires inférieures<ref name=LiPediatrieFev2020/>. Mais avec aucun cas de décès n'a été signalé en Chine chez les moins de {{nombre|12|ans}}<ref name=LiPediatrieFev2020/>. L'[[incubation]] chez l'enfant serait de 1 à 14 jours (et plus souvent 3 à 7 jours)<ref name=LiPediatrieFev2020/>.

==== Facteurs de risque pédiatrique ====
Les [[retours d'expérience]] chinois montrent que les enfants à risque sont par ordre croissant ceux qui ont eu des contacts avec des cas graves de COVID-2019 (généralement parmi les proches), ceux qui présentent des comorbidités (ex : cardiopathies congénitales, hypoplasie bronchique, anomalies des voies respiratoires, anomalie du taux d'hémoglobine, malnutrition grave), déficience immunitaire, prescription d'immunosuppresseurs...) et qui répondent à l'un des critères suivants<ref name=ShenPediatrie2020>{{Article |langue=en |prénom1=Kunling |nom1=Shen |prénom2=Yonghong |nom2=Yang |prénom3=Tianyou |nom3=Wang |prénom4=Dongchi |nom4=Zhao |titre=Diagnosis, treatment, and prevention of 2019 novel coronavirus infection in children: experts’ consensus statement |périodique=World Journal of Pediatrics |date=2020-02-07 |issn=1867-0687 |pmcid=PMC7090771 |doi=10.1007/s12519-020-00343-7 |lire en ligne=https://doi.org/10.1007/s12519-020-00343-7 |consulté le=2020-04-15}}</ref> :
# [[Dyspnée]] ; si la fréquence respiratoire (en veillant à la distinguer des effets de la fièvre ou de pleurs) dépasse 50 battements/min pour les 2 à 12 mois; dépasse 40 pour les 1 à 5 ans et 30 pou les plus de 5 ans <ref name=ShenPediatrie2020/> ;
# [[Fièvre]] ; si elle reste élevée et persistante durant 3 à 5 jours<ref name=ShenPediatrie2020/> ;
# [[troubles de la conscience]] , léthargie, perturbation et changements de conscience<ref name=ShenPediatrie2020/> ;
# Index enzymatique augmenté (sans autres explications) pour les enzymes myocardiques, enzymes hépatiques, la lactate déshydrogénas<ref name=ShenPediatrie2020/>e ;
# [[Acidose métabolique]] (sans autres explications)<ref name=ShenPediatrie2020/> ;
# [[imagerie thoracique]] montrant une infiltration bilatérale ou multi-lobes, un épanchement pleural ou une progression rapide de la maladie dans un court laps de temps<ref name=ShenPediatrie2020/> ;
# âge inférieur à 3 mois<ref name=ShenPediatrie2020/> ;
# Complications extrapulmonaire<ref name=ShenPediatrie2020/>s ;
# Co-infection avec d'autres virus et / ou bactéries <ref name=ShenPediatrie2020/>.

==== Diagnostic différentiel ====
Il vise à éliminer d'autres causes telles que<ref name=ShenPediatrie2020/> :
{{Colonnes|taille=18|1=
* [[virus grippal]]
* [[parainfluenza]]
* [[adénovirus]]
* [[virus respiratoire syncytial]]
* [[rhinovirus]]
* [[métapneumovirus humain]]
* coronavirus du [[SRAS]] ou du [[MERS]]
* pneumonie à mycoplasme
* pneumonie à chlamydia
* autre pneumonie bactérienne
}}
Une co-infection avec d'autres virus ou bactéries est à prendre en compte dans le diagnostic et le traitement<ref name=ShenPediatrie2020/>.

==== Fréquence ====
Mi-mars, les données italiennes confirment la rareté des cas pédiatriques (avec {{nombre|8|cas}} confirmés sur les 650 premiers cas)<ref name="enfant">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le coronavirus Covid-19 chez les enfants mise à jour du 13 mars |url=http://www.pediatre-online.fr/infections/coronavirus-covid-19-chez-enfants-mise-a-jour-13-mars/ |site=Pediatre Online |date=2020-03-13 |consulté le=2020-03-14}}.</ref>. Après le début de la mise en place de mesures. barrières, sur 72 314 cas identifiés par les CDC chinois, seuls 1% environ des cas étaient des enfantS de moins de 10 ans<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Samar |nom1=Salman |prénom2=Mohamed |nom2=Salem |titre=The mystery behind Childhood sparing by COVID-19 |périodique=International Journal of Cancer and Biomedical Research |volume=5 |numéro=1 |date=2020-04-01 |issn=2682-2628 |doi=10.21608/jcbr.2020.79888 |lire en ligne=https://jcbr.journals.ekb.eg/article_79888.html |consulté le=2020-04-15 |pages=11–13}}</ref>.
Deux hypothèses pourraient expliquer (mi-mars) le fait que les enfants soient moins gravement affectés<ref name=enfant/> :
# un système immunitaire inné encore imparfait, avec en conséquence une moindre réponse immunitaire adaptative, ce qui leur éviterait la [[tempête de cytokine]] et une [[inflammation]] destructive des bronches<ref>Fang F, Luo XP. Facing (2019) novel coronavirus infections: a pediatrician's thinking. Chin J Pediatr. 2020;58(2):81‐85 ().</ref> ; Selon une étude chinoise rétrospective daté du 1er avril 2020, ayant porté sur un panel de 2135 cas pédiatriques de 2 à 13 ans de COVID-19 identifiés par les CDC chinois du 16 janvier au 8 février 2020, les bébés de moins d'un an ont développé des symptômes plus graves (voire critiques) que les enfant de 1 an à 12 ans<ref name=DongAvril2020Pediatrie>{{Article |langue=en |prénom1=Yuanyuan |nom1=Dong |prénom2=Xi |nom2=Mo |prénom3=Yabin |nom3=Hu |prénom4=Xin |nom4=Qi |titre=Epidemiology of COVID-19 Among Children in China |périodique=Pediatrics |date=2020-04-01 |issn=0031-4005 |issn2=1098-4275 |pmid=32179660 |doi=10.1542/peds.2020-0702 |lire en ligne=https://pediatrics.aappublications.org/content/early/2020/03/16/peds.2020-0702.1 |consulté le=2020-04-15}}</ref> ; {{Citation|Plus de 90% de tous ces patients étaient asymptomatiques, légers ou modérés. Les enfants de tous âges semblaient sensibles au COVID-19}} sans différence significative de sexe<ref name=DongAvril2020Pediatrie/>. {{Citation|Bien que les manifestations cliniques des cas de COVID-19 chez les enfants soient généralement moins graves que celles des patients adultes, les jeunes enfants, en particulier les nourrissons, sont vulnérables à l’infection}}<ref name=DongAvril2020Pediatrie/>.
# une réplication moindre du virus, peut être liée à une fonction encore imparfaite de la protéine [[ACE2]] chez l'enfant ; ou à une {{Citation|réponse intracellulaire induite par l'ACE2 dans les cellules épithéliales alvéolaires des enfants, inférieure à celle des adultes}}<ref name=LiPediatrieFev2020/> ;
* Rem : un cas particulier est celui du nouveau né qui a pu être in utero victime d'une hypoxémie si la mère a été infectée par le SARS-CoV-2 durant la grossesse, ce qui peut causer une asphyxie intra-utérine, un accouchement prématuré ou avoir d'autres effets<ref name=DongAvril2020Pediatrie/>. Ces [[nouveau-nés]], [[prématuré]]s notamment sont plus susceptibles de présenter des symptômes insidieux et non spécifiques ; ils doivent bénéficier d'une surveillance accrue<ref name=DongAvril2020Pediatrie/>.
Les enfants contribuent discrètement à propager la pandémie, car ils sont plus souvent asymptomatiques, et car ils présentent une excrétion virale prolongée dans les [[Matière fécale humaine|selles]] (elle se poursuit même après la disparition du virus dans les excrétions nasales ou dans les [[écouvillon (outil)|écouvillonages]] de la gorge, avec des écarts constatés très importants (8 à 20 jours de plus) qui ne sont pas constatés chez les adultes<ref>Prolonged presence of SARS-CoV-2 in feces of pediatric patients during the convalescent phase, Yuhan Xing, Wei Ni, Qin Wu, Wenjie Li, Guoju Li, Jianning Tong, Xiufeng Song, Quansheng Xing, document non revu par les pairs, 3 mars 2020, {{doi|10.1101/2020.03.11.20033159}}.</ref>.

Les premiers [[consensus]] médicaux<ref>{{Article |nom1=on behalf of the Working Committee on Perinatal, and Neonatal Management for the Prevention and Control of the 2019 Novel Coronavirus Infection |prénom2=Laishuan |nom2=Wang |prénom3=Yuan |nom3=Shi |prénom4=Tiantian |nom4=Xiao |titre=Chinese expert consensus on the perinatal and neonatal management for the prevention and control of the 2019 novel coronavirus infection (First edition) |périodique=Annals of Translational Medicine |volume=8 |numéro=3 |date=2020-02 |pmid=32154287 |pmcid=PMC7036629 |doi=10.21037/atm.2020.02.20 |lire en ligne=http://atm.amegroups.com/article/view/35751/html |consulté le=2020-04-15 |pages=47–47}}</ref>, guides de diagnostic et recommandations pédiatriques ont été publiés en Chine<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Zhi-Min |nom1=Chen |prénom2=Jun-Fen |nom2=Fu |prénom3=Qiang |nom3=Shu |prénom4=Ying-Hu |nom4=Chen |titre=Diagnosis and treatment recommendations for pediatric respiratory infection caused by the 2019 novel coronavirus |périodique=World Journal of Pediatrics |date=2020-02-05 |issn=1867-0687 |pmcid=PMC7091166 |doi=10.1007/s12519-020-00345-5 |lire en ligne=https://doi.org/10.1007/s12519-020-00345-5 |consulté le=2020-04-15}}</ref>.


La [[Suède]] et les [[Pays-Bas]] laissent les écoles ouvertes, pour limiter le risque de propagation du virus vers les populations âgées à risque<ref>{{Lien web |langue=fr |nom1=Poinssot |prénom1=Amélie |titre=Décès, restrictions, contaminations: tour d'horizon des 27 pays de l’UE |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/130320/deces-restrictions-contaminations-tour-dhorizon-des-27-pays-de-l-ue |site=Mediapart |consulté le=2020-03-15}}.</ref>.
=== Pédiatrie ===
Les [[adolescent]]s développent généralement une forme bénigne de la maladie, mais tout en pouvant contribuer à la [[contagion]].
* Les enfants représentent entre 2 à 3 % des cas et aucun cas de décès chez les moins de {{nombre|9|ans}} selon les données de l’épidémie chinoise. Les données italiennes confirment à ce jour le peu de cas pédiatriques avec {{nombre|8|cas}} confirmés sur les 650 premiers cas<ref name="enfant">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le coronavirus Covid-19 chez les enfants mise à jour du 13 mars |url=http://www.pediatre-online.fr/infections/coronavirus-covid-19-chez-enfants-mise-a-jour-13-mars/ |site=Pediatre Online |date=2020-03-13 |consulté le=2020-03-14}}.</ref>.
* Trois hypothèses expliquent pour le moment le fait que les enfants soient préservés<ref name=enfant/> :
** un système immunitaire pas assez fort pour provoquer une [[inflammation]] importante des bronches ;
** une réplication du virus moindre ;
** les enfants allant dans les écoles et crèches se sont ainsi déjà retrouvés au contact d'autres coronavirus et ont ainsi été mieux immunisés.
* La Suède et les Pays-Bas font le choix de conserver les écoles ouvertes pour limiter le risque de propagation du virus vers les populations âgées à risque<ref>{{Lien web |langue=fr |nom1=Poinssot |prénom1=Amélie |titre=Décès, restrictions, contaminations: tour d'horizon des 27 pays de l’UE |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/130320/deces-restrictions-contaminations-tour-dhorizon-des-27-pays-de-l-ue |site=Mediapart |consulté le=2020-03-15}}.</ref>.


== Maladie ==
== Maladie ==

Version du 15 avril 2020 à 15:19

Pandémie de Covid-19
Expansion du virus SARS-CoV-2 dans le monde au [1].
  • 1 à 9 cas confirmés
  • 10 à 99 cas confirmés
  • 100 à 999 cas confirmés
  • 1 000 à 9 999 cas confirmés
  • 10 000 à 99 999 cas confirmés
  • Supérieur à 100 000 cas confirmés
De haut en bas et de gauche à droite :
Maladie
Agent infectieux
Origine
Localisation
Monde Monde entier (voir liste des pays touchés et le tableau complet)
Foyers principaux (plus de 50 000 cas confirmés) :

Drapeau des États-Unis États-Unis (article)
Drapeau de l'Espagne Espagne (article)
Drapeau de l'Italie Italie (article)
Drapeau de l'Allemagne Allemagne (article)
Drapeau de la France France (article)
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (article)
Drapeau de la République populaire de Chine Chine (article)
Drapeau de l'Iran Iran (article)
Drapeau de la Turquie Turquie (article)
Date d'arrivée

(4 ans, 5 mois et 16 jours)
Site web
Bilan
Cas confirmés
1 844 863 (14 avril 2020)
Cas soignés
421 439 (12 avril 2020)
Morts
117 021 (14 avril 2020)

La pandémie de Covid-19 est une pandémie d'une maladie infectieuse émergente, la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19), provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2. Elle apparaît le dans la ville de Wuhan, en Chine centrale, puis se propage dans le monde entier.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte dans un premier temps la république populaire de Chine et ses autres États membres[2], puis prononce l'état d'urgence de santé publique de portée internationale le [2].

Le , un premier cas est découvert hors de Chine continentale. Deux navires de croisière (le MS Westerdam et le Diamond Princess) sont aussi touchés. Le nombre total de malades hors de la Chine dépasse les 1 500 à la mi-[1],[3].

À partir de janvier 2020, le gouvernement chinois met en œuvre des procédures lourdes de confinement, et place plusieurs villes puis toute une région en quarantaine, fermant de nombreux sites publics et déployant d'importants moyens sanitaires.

Le , le nombre de nouveaux cas déclarés quotidiennement hors de Chine est plus élevé que dans ce pays[4],[5],[6].

Le , l'épidémie de Covid-19 est déclarée pandémie[7],[8] par l'OMS, qui demande des mesures de protection essentielles pour prévenir la saturation des services de soins intensifs[9] et renforcer l'hygiène préventive (suppression des contacts physiques, bises et serrements de mains, fin des attroupements et des grandes manifestations ainsi que des déplacements et voyages non indispensables, promotion du lavage des mains, mise en application de quarantaineetc.). Cette pandémie mondiale provoque des annulations en série de manifestations sportives et culturelles sur toute la planète, la mise en place par de nombreux pays de mesures de confinement pour freiner la formation de nouveaux foyers de contagion, la fermeture des frontières de nombreux pays, et un krach boursier du fait des incertitudes et des craintes qu'elle fait peser sur l'économie mondiale. Elle a aussi des effets en termes d'instabilité sociale et économique et est le prétexte à la diffusion en ligne d'informations erronées ou relevant de la théorie du complot.

Le taux de létalité provisoire est plus bas que lors des précédentes épidémies à coronavirus[10], avec pour estimation environ 1 à 2 % sur les cas dépistés[11].

Au , environ 1 529 500 cas cumulés sont confirmés dans le monde, dont environ 339 500 personnes guéries et 89 500 morts[3]. Ce sont 214 pays et territoires qui sont touchés par cette crise sanitaire mondiale, avec des foyers majeurs en Chine, en Italie, aux États-Unis, en Espagne, en Allemagne, en Iran et en France.

Données et caractéristiques épidémiologiques

Ouverture et partage des données

La situation épidémiologique évolue constamment, mais les données sur le virus et la COVID-19 ont rapidement été partagées par les chercheurs, dès le [12], et moins d'une semaine après identification du virus. La première prépublication apparaît deux semaines après la déclaration, le [13].

Diverses revues et éditeurs scientifiques (ex : The Lancet, qui a créé un Hub dédié (Coronavirus hub page), Nature, Elsevier... ont mis à disposition des chercheurs et médecins, voire du grand public, leurs ressources (articles de revues ; manuels scientifiques et médicaux, les produits éducatifs...) ; Elsevier a créé à partir des données de Scopus une carte mondiale interactive d'experts ; et il autorise désormais l'exploration (en texte intégral) de ses données qui croissent exponentiellement depuis la fin 2019, dont via PubMed Central des NIH et la base de données OMS, « gratuitement, et sans limitations de copyright ». Elsevier et The Lancet ont signé la déclaration du Wellcome Trust, sur le partage, ouvert et rapide, des données et résultats de recherche sur la pandémie, afin d'aider à la riposte de santé publique et à sauver des vies.[réf. nécessaire]

L'urgence sanitaire fait cependant que les découvertes et mises à jour médico-scientifiques sont publiées avec une relecture par les pairs plus rapide et moins méticuleuse que d'ordinaire, et parfois en prépublication avant revue par les pairs ; la qualité des données primaires et des sources secondaires doit dès lors être interprétée avec prudence[14]. En outre des lacunes de données sont dues au fait que les pays n'ont pas la même approche en termes de dépistage ou de transparence[15], pour des raisons financières, techniques et/ou de politique. S'y ajoute la qualité du système de veille sanitaire et de remontée de l'information. Le dépistage peut viser à être systématique (par exemple en Corée du Sud), être ciblé uniquement sur des porteurs du virus présentant des symptômes, ou ne viser que les cas les plus graves (par exemple en France)[réf. nécessaire].

Le dépistage, quand il existe, ne se fait pas au même rythme partout et il existe un décalage croissant entre cas confirmés et cas réels. Les données initiales sur la létalité (taux de décès parmi les personnes touchées) étaient particulièrement peu fiables, rendant la comparaison entre pays peu significative.
Les même biais concernent la mortalité, les critères de recensement n'étant pas homogènes entre pays. Néanmoins, le taux de mortalité en fin de pandémie, sera significatif des politiques de santé publique menées dans chaque pays[16].

Caractéristiques épidémiologiques de la phase d'émergence en Chine

Avertissements :

  1. Les bilans et chiffres ci-dessous sont à interpréter au regard des spécificités démographiques de la Chine. Sa pyramide des âges n'est, par exemple, pas comparable à celle de la France, mais proche de celle de l'Allemagne. Le sex-ratio y défavorise les femmes (113 garçons pour 100 filles à la naissance), sauf au-dessus de 65 ans (100 femmes pour 91 hommes) ; et la part du nombre d'enfants dans la population est très basse : en 2019 le taux de natalité y était de 10,4 naissances pour mille habitants (le plus bas depuis 70 ans) et le nombre de naissances (14,6 millions en 2019, soit 4 % de moins qu'en 2018) est le plus bas depuis près de 60 ans[17] ;
  2. Les chiffres ci-dessous ne concernent que des malades confirmés en Chine, de source officielle (44 672 cas pour le premier bilan) ; il s'agit de la frange des malades les plus symptomatiques (donc plus facilement détectables) ; ces chiffres peuvent évoluer ; ils seraient probablement différents dans un pays à population très jeune ou avec un sex-ratio plus équilibré.

Selon un premier bilan épidémiologique[18], publié le 24 février 2020, à partir de 44 672 cas confirmés en Chine :

  • 87 % de ces malades confirmés avaient de 30 à 79 ans ;
  • 1 % seulement avaient 9 ans ou moins ;
  • 1 % seulement avaient de 10 à 19 ans ;
  • 3 % avaient 80 ans ou plus ;
  • 75 % sont tombés malades dans la province du Hubei, et 86 % des expositions étaient liées à Wuhan (habitants, visiteurs ou contact étroit avec ces derniers) ;
  • 81 % des cas confirmés étaient bénins (sans pneumonie ou avec une pneumonie légère) ;
  • 14 % étaient sévères (avec dyspnée, fréquence respiratoire supérieure ou égale à 30/min, saturation en oxygène sanguin inférieure ou égale à 93 %, pression partielle d'oxygène artériel par rapport au rapport d'oxygène inspiré inférieur à 300 et/ou infiltrats pulmonaires supérieurs à 50 % en 24 à 48 h) ;
  • 5 % des cas étaient critiques (insuffisance respiratoire, choc septique et/ou dysfonction ou échec d'organes multiples) ;
  • taux global de létalité : 2,3 % (1 023 décès pour 44 672 cas confirmés) ;
  • 0 % de décès chez les 9 ans et moins ;
  • 0 % de décès chez les cas bénins ;
  • 49 % de décès parmi les cas critiques ;
  • 8 % de décès chez les 70 - 79 ans ;
  • 14,8 % de décès chez les 80 ans et plus.

Le taux de létalité était beaucoup plus élevé en cas de comorbidités préexistantes :

Les agents de santé ont été surexposés (1 716 cas pour un total de 44 672 cas avérés soit 3,8 %[Quand ?]), surtout à Wuhan (63 % des cas de la ville avec 1 080 malades). 14,8 % des cas confirmés au sein des agents de santé ont été classés graves ou critiques (seuls cinq sont cependant morts dans cette période).

Hypothèse d'une saisonnalité ?

De mi-janvier à mi-mars 2020, des indices ont laissé penser que la la COVID-19 pourrait être atténuée quand il fait plus chaud, et qu'une hausse de température moyenne pourrait atténuer sa contagiosité. Si cela était confirmé, une saisonnalité de la pandémie pourrait alléger la pression sur les services d'urgence à la belle saison dans l'hémisphère nord, et laisser un peu de temps à l'hémisphère sud pour se préparer et tirer parti des leçons apprises au nord[19]. C'est l'hypothèse posée par deux chercheurs des universités de Californie et de Chicago dans un article (non relu par des pairs). Ils ont rétrospectivement tenté d'isoler pour les deux mois d'explosion du nombre de cas en début de la pandémie le rôle de trois facteurs météorologiques (température, humidité, pluviométrie) de facteurs de confusion tels que l'amélioration de la réponse à la pandémie ou du degré et les hétérogénéités de promiscuité associé aux densités de population[19]. Au , leur analyse statistique basée sur l'étude rétrospective de 166 686 cas confirmés de COVID-19, dans 134 pays, échelonnés du au [19] concluait que :

  1. ni l'hygrométrie, ni les précipitations n'influencent la contagiosité de la COVID-19[19] ;
  2. pour chaque degré Celsius de température moyenne gagné (durant deux mois environ), la transmission de la COVID a semblé se réduire de 13 % en moyenne [entre -21 % et -4 %, IC 95 %] ; cependant cette hypothèse reste à confirmer, car en mars-avril, l'Italie et l'Espagne (deux régions chaudes de l'Europe ont été particulièrement sévèrement touchées et d'autres facteurs de confusion sont à étudier (ex. : pollution de l'air qui pourrait avoir aggravé la situation en Italie)[20]. Si cette tendance devait se prolonger de à le taux de contagion pourrait diminuer de 43 % en moyenne pour les pays de l'hémisphère nord mais au contraire augmenter de 71 % (moyenne) dans l'hémisphère sud.[réf. nécessaire]

Selon cette hypothèse, par rapport à mars 2020, l'hiver boréal aurait en janvier- accru la transmission moyenne de COVID-19 de 59 % dans les pays du nord tout en diminuant la transmission de 2 % dans les pays du sud, lesquels devraient alors s'attendre à une transmissibilité accrue de juin à septembre pendant que l'hémisphère nord aurait une « fenêtre d'opportunité cruciale » (selon les auteurs) pour préparer l'évitement d'une seconde vague de COVID-19 l'hiver 2021-2022[19].

Comment éviter une seconde vague, ou en limiter l'ampleur ?

« Dans les pandémies comme celle-ci, il n’y a jamais qu’une seule vague » insiste Matthieu Revest (spécialiste des maladies émergentes au CHU de Rennes)[21] ; on sait effectivement, notamment via les exemples de pandémies grippales ou de peste qu'un microbe émergent, contagieux et pathogène, peut générer plusieurs vagues pandémiques faisant le tour du monde sur plusieurs années. 18 experts américains en modélisation épidémiologique ont été interrogés à ce sujet (le 16 et ) ; la probabilité moyenne assignée par ces experts à l'arrivée d'une « seconde vague » de COVID lors des mois d'automne (août-décembre) 2020 était de 73 %[22].

Fin mars 2020, alors que malgré des mesures de santé publique sans précédent — plus de 200 pays plongeaient dans la pandémie, la Chine et quelques autres pays semblaient commencer à en sortir. De leur retours d'expériences, il ressort que le taux de létalité confirmé (CFR) mis à jour par Leung et ses collègues pour la Chine a chuté à 0,98 % (conforme au rapport du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies) alors qu'à Wuhan il avait atteint 5,08 % le [23]. Et après le pic épidémique, les foyers de COVID-19 en Chine n'ont plus dépassé les capacités de soins de santé[24], prouvant l'efficacité des mesures prises.

Mais comme seule une partie de la population est probablement immunisée, une seconde vague reste possible. Elle pourrait cette fois provenir d'Europe, du Moyen-Orient et/ou d'Amérique, ou encore de foyers d'endémisation locaux. En mars 2020, divers experts, dont en Chine et aux États-Unis[22] la redoutent. Et pour l'éviter ils cherchent à répondre à plusieurs questions[25] :

  1. Quelles ont été les mesures les plus efficaces pour stopper la transmission du SRAS-CoV-2 en Chine lors de la 1re vague (tant pour les cas importés, que pour la transmission locale) ?
    Dans The Lancet, Kathy Leung (épidémiologiste à l'Université de Hong Kong) et ses collègues ont analysé[25] la gestion de la crise épidémique dans quatre villes et dix provinces de Chine (hors du Hubei), concluant que les mesures barrière (contrôle non-pharmaceutique) entamées le 23 janvier 2020 ont permis de maintenir un R0 inférieur à 1. Ce sont ensuite des cas importés du Hubei ou de l'étranger qui ont ensuite généré quelques nouveaux foyers. Fin mars-début avril, l'épidémie a accéléré dans plusieurs pays, évoquant des lacunes de préparation (ou une augmentation de la contagiosité) [réf. nécessaire];
  2. Quels auraient été les effets de mesures plus précoces (de distanciation sociale, d'autres comportements barrière au sein de la population générale, ou de recherche rétrospective des contacts) ?
    Des modélisations cherchent à calculer dans quelle mesure elles auraient alors pu mieux atténuer voire stopper l'épidémie. On a par exemple montré que les restrictions des voyages aériens ont eu un effet marqué à l'échelle mondiale, mais a été trop tardive en chine où elle n'a pu retarder l'extension de l'épidémie que de 3 à 5 jours en Chine[26] ;
  3. quels sont les "angles morts" qui, dans les stratégies descendantes ou locales de lutte, permettraient éventuellement au virus de reconquérir des territoires où il a été contrôlé[27] ? Par exemple, les données chinoises les plus complète[23] indiquent maintenant que 81 % des patients n'ont que de légers symptômes (on souhaite les traiter à domicile pour ne pas surcharger les hôpitaux). Presque la moitié des malades conduits à l'hôpital n'avaient pas de fièvre, et 11 à 15 % des cas bénins n'avaient n'en ont pas eu durant toute leur hospitalisation, et plus d'un tiers n'avaient pas de toux et près de 80 % pas de dyspnée[28],[29], ce qui rend difficile le respect du régime de maintien à domicile.
  4. Quels sont les (inévitables) imprécisions statistiques initiales ? à identifier pour corriger les modélisations nécessaires à la gestion de crise. Par exemple on a d'abord estimé que la période d'incubation était au maximum de 14 jours (chiffre tenu par l'OMS[30] et les médias de masse) mais les données scientifiques plus fines ont ensuite montré que 1 % des patients pouvait développer les symptômes après 14 jours de surveillance active ou de quarantaine[31] peut-être parfois jusqu'à 24 jours[28],[32],[28]). De même a-t-on en janvier-février sous estimé la durée maximale d'excrétion de virions (selon les donnés chinoises, les survivants hospitalisés excrêtaient le virus sur une durée médiane de 20 jours ; 90 % n'en excrètent plus après 10 jours, mais les 10 % plus sévèrement touchés en excrètaient jusqu'à 25 jours[29].
  5. Quelles conséquences néfastes pourrait avoir un relâchement prématuré des mesures ?
    Les modèles montrent que cette situation conduirait à retrouver une transmissibilité (R0) supérieure à 1, c'est-à-dire à une seconde vague épidémique ou pandémique[25].

Les experts font aussi des recommandations pour éviter une seconde vague.

  • Selon K Leung et al., pour préparer la résilience et éviter une seconde vague (qui risque probablement d'arriver avec le relâchement des mesures barrières et la reprise des activités économiques), il est urgent de mieux documenter et comprendre les effets de chaque type de mesure de lutte contre la pandémie et les effets de leurs interactions[25] ; cette équipe scientifique a aussi montré qu'entre janvier et avril 2020, par province en Chine, le cCFR était aussi corrélé au produit intérieur brut par habitant et à l'indice de disponibilité de lits d'hôpital pour 10 000 personnes. Le degré local ou régional de capacité est donc aussi un facteur important, à prendre en compte pour le choix et la durée des mesures non pharmaceutiques[25].
  • Les effets de l'extension ou d'un relâchement des mesures de contrôle de la distance physique à Wuhan ont été modélisés par Prem Kiesha et al. en [33]. Leur modèle suggère qu'assouplir ces mesures en mars pourrait induire une deuxième vague dans l'hémisphère nord au milieu de l'été[33].
  • Des modélisations plus précises, des effets par pays, et par type de mesures (restrictions de déplacement, distanciation physique, masques faciaux, contrôles de température, recherche des contacts, etc.) avec ou sans assouplissement des mesures anti-pandémiques sont désormais nécessaires[25].

Début-avril 2020, Kathy Leung et son équipe mettent en garde les gouvernants et décideurs contre l'assouplissement prématuré de mesures strictes ; « les gouvernements devraient agir et se préparer immédiatement pour garantir que le système de santé dispose d'une main-d'œuvre, de ressources et d'installations adéquates pour minimiser le risque de mortalité lié au COVID-19 »[25].

Virus

Le SARS-CoV-2 en microscopie électronique.

La pandémie est due à un coronavirus, un type de virus enveloppé de symétrie sphérique et couvert de spicules (constituées de diverses protéines) lui donnant l'apparence d'une couronne[34],[35] (cette couronne se réfère à une représentation commune du virus en deux dimensions ; en termes mathématiques et en trois dimensions, ces protubérances s'inscrivent dans ce qui s'apparente à une couronne solide).[réf. nécessaire] La maladie causée par ce virus est nommée de manière définitive covid-19 le 11 février 2020 par l'OMS[36].

Caractéristiques

Caractéristiques génomiques, classification

La séquence génétique de ce coronavirus est similaire à 80 %[37] à celle du coronavirus du SRAS. Il est d'abord désigné provisoirement par l'OMS[38] et les CDC[39] sous le terme anglais 2019 novel coronavirus[a], ou 2019-nCoV, avant d'être nommé SARS-CoV-2 sur recommandation de l'ICTV[40].

Il appartient au sous-genre Sarbecovirus[41]. Son génome, stable[42] et constitué d'un ARN simple-brin à polarité positive de 29 903 nucléotides, a été séquencé pour la première fois le par une équipe de l'Université Fudan de Shanghai (Chine)[43],[44],[45],[46],[44],[47].

Durée d'infectiosité du virus

Elle serait dans l'air, selon son support, de 24 à 72 heures. Les matières plastiques favorisent sa durée de vie[48],[49]. Sous une température de 25 degrés Celsius (25 °C) il persiste plus longtemps. Au-dessus de 30 °C sa durée de vie diminue fortement[50].

Mode de transmission

A la différence du SRAS (pour lequel les malades allaient à l'hôpital puis devenaient contagieux (3 à 4 jours après l'apparition des signes cliniques, ce qui facilitait le contrôle de la pandémie)[51]), le SARS-CoV-2 se duplique et peut être excrété avant les premiers symptômes. Au , on ignore encore ses modalités précises de transmission inter-humaine.

  • La Chine annonce le que des porteurs asymptomatiques peuvent le transmettre ; qu'il a une courte période d’incubation (5 jours environ) et qu'il est transmissible avant les premiers symptômes[52],[53].
    Les contaminations semblent cependant presque toutes issues de contacts avec des sujets présentant déjà des manifestations de la maladie[54].
  • 80 % des cas environ sont bénins ou ne nécessite pas d'hospitalisation [55], mais on ignore encore le nombre exact de malades symptomatiques dans la population.
  • Des personnes infectées n'ont pas transmis le virus, tandis que d'autres l'ont largement excrété et/ou transmis[56].
  • Les coronavirus ciblent surtout les voies respiratoires, mais sont fréquemment retrouvés dans le sang et dans le plasma ou le sérum des malades. Ceci implique un risque de transmission via la transfusion de produits sanguins. En , des scientifiques chinois rappellent que, comme les cas asymptomatiques de covid-19 sont nombreux, des mesures de sécurité transfusionnelle adaptées (ex. : choix des donneurs, méthodes de détection et d'inactivation des virus) sont impératives, notamment en zones d'endémie[57].

Cas pédiatriques (spécificité, diagnostic, traitement...)

Début 2020 en Chine, les enfants représentent entre 2 à 3 % des cas détectés (ex : 3 enfants dont le plus jeune avait 4 ans, sur 102 cas confirmés à Zhengzhou dans le Henan au 5 février 2020)[58], parfois sans aucune manifestation, avec des tests sanguins, CRP, fonction hépatique et rénale, zymogramme myocardique, etc. non significativement anormaux, contrairement au cas de leurs parents ou grands-parents malades[59]. Certains enfants présentent néanmoins des symptômes gastro-intestinaux (maux de ventre, nausées, vomissements et diarrhée)[58] ; l'enfant récupérait généralement en 1 à 2 semaines, avec parfois cependant une évolution vers une infection des voies respiratoires inférieures[58]. Mais avec aucun cas de décès n'a été signalé en Chine chez les moins de 12 ans[58]. L'incubation chez l'enfant serait de 1 à 14 jours (et plus souvent 3 à 7 jours)[58].

Facteurs de risque pédiatrique

Les retours d'expérience chinois montrent que les enfants à risque sont par ordre croissant ceux qui ont eu des contacts avec des cas graves de COVID-2019 (généralement parmi les proches), ceux qui présentent des comorbidités (ex : cardiopathies congénitales, hypoplasie bronchique, anomalies des voies respiratoires, anomalie du taux d'hémoglobine, malnutrition grave), déficience immunitaire, prescription d'immunosuppresseurs...) et qui répondent à l'un des critères suivants[60] :

  1. Dyspnée ; si la fréquence respiratoire (en veillant à la distinguer des effets de la fièvre ou de pleurs) dépasse 50 battements/min pour les 2 à 12 mois; dépasse 40 pour les 1 à 5 ans et 30 pou les plus de 5 ans [60] ;
  2. Fièvre ; si elle reste élevée et persistante durant 3 à 5 jours[60] ;
  3. troubles de la conscience , léthargie, perturbation et changements de conscience[60] ;
  4. Index enzymatique augmenté (sans autres explications) pour les enzymes myocardiques, enzymes hépatiques, la lactate déshydrogénas[60]e ;
  5. Acidose métabolique (sans autres explications)[60] ;
  6. imagerie thoracique montrant une infiltration bilatérale ou multi-lobes, un épanchement pleural ou une progression rapide de la maladie dans un court laps de temps[60] ;
  7. âge inférieur à 3 mois[60] ;
  8. Complications extrapulmonaire[60]s ;
  9. Co-infection avec d'autres virus et / ou bactéries [60].

Diagnostic différentiel

Il vise à éliminer d'autres causes telles que[60] :

Une co-infection avec d'autres virus ou bactéries est à prendre en compte dans le diagnostic et le traitement[60].

Fréquence

Mi-mars, les données italiennes confirment la rareté des cas pédiatriques (avec 8 cas confirmés sur les 650 premiers cas)[61]. Après le début de la mise en place de mesures. barrières, sur 72 314 cas identifiés par les CDC chinois, seuls 1% environ des cas étaient des enfantS de moins de 10 ans[62]. Deux hypothèses pourraient expliquer (mi-mars) le fait que les enfants soient moins gravement affectés[61] :

  1. un système immunitaire inné encore imparfait, avec en conséquence une moindre réponse immunitaire adaptative, ce qui leur éviterait la tempête de cytokine et une inflammation destructive des bronches[63] ; Selon une étude chinoise rétrospective daté du 1er avril 2020, ayant porté sur un panel de 2135 cas pédiatriques de 2 à 13 ans de COVID-19 identifiés par les CDC chinois du 16 janvier au 8 février 2020, les bébés de moins d'un an ont développé des symptômes plus graves (voire critiques) que les enfant de 1 an à 12 ans[64] ; « Plus de 90% de tous ces patients étaient asymptomatiques, légers ou modérés. Les enfants de tous âges semblaient sensibles au COVID-19 » sans différence significative de sexe[64]. « Bien que les manifestations cliniques des cas de COVID-19 chez les enfants soient généralement moins graves que celles des patients adultes, les jeunes enfants, en particulier les nourrissons, sont vulnérables à l’infection »[64].
  2. une réplication moindre du virus, peut être liée à une fonction encore imparfaite de la protéine ACE2 chez l'enfant ; ou à une « réponse intracellulaire induite par l'ACE2 dans les cellules épithéliales alvéolaires des enfants, inférieure à celle des adultes »[58] ;
  • Rem : un cas particulier est celui du nouveau né qui a pu être in utero victime d'une hypoxémie si la mère a été infectée par le SARS-CoV-2 durant la grossesse, ce qui peut causer une asphyxie intra-utérine, un accouchement prématuré ou avoir d'autres effets[64]. Ces nouveau-nés, prématurés notamment sont plus susceptibles de présenter des symptômes insidieux et non spécifiques ; ils doivent bénéficier d'une surveillance accrue[64].

Les enfants contribuent discrètement à propager la pandémie, car ils sont plus souvent asymptomatiques, et car ils présentent une excrétion virale prolongée dans les selles (elle se poursuit même après la disparition du virus dans les excrétions nasales ou dans les écouvillonages de la gorge, avec des écarts constatés très importants (8 à 20 jours de plus) qui ne sont pas constatés chez les adultes[65].

Les premiers consensus médicaux[66], guides de diagnostic et recommandations pédiatriques ont été publiés en Chine[67].

La Suède et les Pays-Bas laissent les écoles ouvertes, pour limiter le risque de propagation du virus vers les populations âgées à risque[68]. Les adolescents développent généralement une forme bénigne de la maladie, mais tout en pouvant contribuer à la contagion.

Maladie

La maladie à coronavirus 2019, dite Covid-19 (acronyme de son nom en anglais : « coronavirus disease 2019 »), a été ainsi dénommée par l'OMS le 11 février 2020[69],[70]. Elle est aussi connue, notamment en Chine, sous son ancien nom « NCP (Novel Coronavirus Pneumonia) »[71].

Symptômes

Tels que décrits au , les symptômes de la covid-19 sont proches de ceux de la grippe[72],[73] :

La fièvre peut apparaître plusieurs jours après la toux[réf. nécessaire].

De nombreuses personnes porteuses du virus ne présentent pas de symptômes, ou présentent des symptômes légers (petite toux, fièvre) sans détresse respiratoire.[réf. nécessaire]

De l'anosmie et des pertes du goût peuvent également survenir, notamment chez les plus jeunes[74],[75].

Test diagnostique

Un thermocycleur utilisé pour la PCR.

Quand la covid-19 est suspectée chez une personne (même symptomatique) un test par RT-PCR quantitative permet de confirmer l'infection par le SARS-CoV-2 (ex 2019-nCoV)[76]. La RT-PCR n'a pas une sensibilité de 100 %, notamment en début d'infection[réf. nécessaire].

La détection de l'ARN viral nécessite un certain temps, car plusieurs étapes sont nécessaires pour détecter l'ARN :

  1. Extraction de l'ARN viral [réf. nécessaire];
  2. Transcription inverse : ARN viral transcrit en ADN (20 minutes[77]) ;
  3. Dénaturation (3 minutes[77]) ;
  4. Cinquante cycles d'amplification de PCR (37 minutes[77]) ;
  5. Interprétation de la courbe de fluorescence.

Néanmoins, devant l'augmentation du nombre de cas, le gouvernement français indique que la recherche systématique de contacts est devenue inutile. Tester tous les patients présentant des symptômes conduirait à saturer la filière de dépistage au détriment des cas graves et structures collectives de personnes fragiles[78].

Traitement et recommandation

L'OMS indique qu'il n'y a pas de traitement spécifiquement contre la maladie, qu'on ne peut traiter que ses symptômes et qu'elle communiquera les résultats des essais cliniques en cours lorsqu'ils seront disponibles[79]. L'OMS recommande de ne prendre aucun médicament[79].

Recommandations

En France, le ministre de la santé recommande, en cas de fièvre, de ne pas prendre de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l'ibuprofène (Advil, Nurofen, etc.) ou l'aspirine qui pourraient être un facteur d’aggravation de l’infection. Le traitement de la fièvre ou de douleurs chez les patients atteints de covid-19 ou de toute autre virose respiratoire repose sur le paracétamol, sans dépasser la dose de 60 mg/kg/jour et de 3 g/jour[80],[81]. Cependant, il n'existe pas de littérature scientifique sur le sujet, et ni les spécialistes des maladies infectieuses ni l'OMS ne mettent en garde contre la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens[82].

En revanche, les patients soignés par anti-inflammatoires, comme les corticoïdes ou autres immunosuppresseurs, pour une pathologie chronique ne doivent pas interrompre leur traitement sans prescription médicale[80].

Recherches en cours

En , le gouvernement de Shanghai en Chine a recommandé l'injection de doses massives de vitamine C[83]. L'étude des traitements à la vitamine C de patients très malades est devenue à la mode depuis 2018[84]. En France, une deuxième vague d'essais cliniques avec la chloroquine démarre le [85],[86]. Elle fait suite à la conférence du Pr Didier Raoult du 16 mars, sur les résultats d'une première étude menée sur 24 patients, elle-même en écho d'études menées en Chine[87]. Le jeudi en France, par dérogation à l'article L. 5121-8 du code de la santé publique, l'hydroxychloroquine et l'association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés dans les établissements de santé[88],[89].

Prévisions de diffusion de la maladie

Évoquant l'avis des spécialistes, la chancelière allemande Angela Merkel rapporte le que 60 à 70 % des Allemands pourraient être infectés. Il semble qu'elle se base sur la déclaration de l'épidémiologiste Marc Lipsitch qui donnait le chiffre de 40 à 70 % de la population mondiale quelques jours plus tôt[90].

Le ministre de l'éducation en France, Jean-Michel Blanquer, déclare le que selon « ce que disent les scientifiques, 50 à 70 % de la population in fine finit par être contaminée par le virus, et c'est d'ailleurs ça qui met fin au virus puisque ça crée une forme d'immunité majoritaire, et donc le virus s'éteint de lui-même[91] ».

Apparition en république populaire de Chine

Origine animale

Pour les autres coronavirus ayant déclenché des maladies humaines auparavant

Au début des années 2000, des coronavirus transmissibles aux humains ou sources de maladies émergentes zoonotiques ont été trouvés chez divers mammifères sauvages notamment vendus sur les marchés chinois : civettes des palmiers (Paguma larvata), chiens viverrins (Nyctereutes procyonoides) et pangolins (Manidae).Pour le MERS (2013), l'origine animale a vraisemblablement été le dromadaire.[réf. nécessaire]

La chauve-souris : le réservoir sauvage

Le , selon le Dr Xintian Xu (Institut Pasteur de Shanghai) et ses collègues, le SARS-CoV-2 a un ancêtre commun avec des coronavirus et analogues du SARS-CoV, évoquant le coronavirus de la chauve-souris HKU9-1[92]. Le , les premiers résultats, provisoires, du séquençage du virus, publié par des membres de l'Institut de virologie de Wuhan, de l'hôpital Jinyintan de Wuhan, de l'Université de l'Académie chinoise des sciences et du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies de la province du Hubei montrent que le génome du SARS-CoV-2 est identique à 96 % à celui d'un coronavirus de chauve-souris[93].

Le , Arnaud Fontanet (épidémiologiste)[94] pense donc qu'une chauve-souris est le réservoir sauvage, et que le virus serait passé chez l'humain au moins vers mi- 2019, via un hôte intermédiaire animal du marché, encore inconnu[95].

Remarques sur l'importance des chiroptères :

  • en 2007, on a montré qu'en Afrique, les chauves-souris portent communément des anticorps anti-SARS-CoV, retrouvés chez 26 espèces de chiroptères collectées en Afrique[96] ;
  • début 2020, des scientifiques notent que, si les chiroptères sont en cause de manière majeure, alors, il devrait alors y avoir une augmentation temporelle d'excrétion de coronavirus au moment où les petits deviennent indépendants (car les juvéniles sont sujets à excrétion de ces virus)[97]. Le contact avec les chauves-souris et leurs excréments devrait donc être évité à cette époque de l'année, par exemple en interdisant l'accès aux grottes[97]. Ce serait une stratégie alternative aux abattages parfois évoqués, éthiquement discutable, défavorables à la biodiversité, et surtout pouvant entraîner des niveaux encore plus élevés de pathogènes (car ces abattages priveraient de services écosystémiques-clés : les chiroptères sont — selon les espèces — soit pollinisateurs, soit prédateurs nocturnes essentiels contre les moustiques vecteurs d'autres maladies ; éliminer les chiroptères intensifierait les épidémies de paludisme, dengueetc.)[97].

Le pangolin : un hôte intermédiaire ?

Le pangolin serait l’espèce animale la plus braconnée, étant très recherché pour la gastronomie et la médecine traditionnelle chinoise et était vendu sur le marché de Huanan. Son commerce a été suspendu par Pékin, le 26 janvier, en raison des suspicions de transmission virale à l’homme. [réf. nécessaire]

Le 7 février, l'Université d'agriculture de Chine du Sud annonce avoir identifié 99 % de similitudes entre la séquence du génome du nouveau virus SARS-CoV-2 et celle de coronavirus trouvés sur les pangolins[98].

Autres animaux sans aucun test scientifique

Selon une hypothèse posée par The Lancet le , des plateformes Internet populaires en Asie (exemples : Kuaishou et Douyin), pourraient avoir encouragé des comportements à risque, en relayant des « mukbangs », ces « vidéos alimentaires » montrant des personnes se filmant en train de manger des aliments étranges ou dangereux ou en énorme quantité.En 2016, un hôte avait mangé, filmé, une soupe de chauves-souris, ce qui corroborerait l'hypothèse de la transmission directe entre cet animal et l'homme.[réf. nécessaire]

D'autres fois c'est l'escargot africain, une grenouille, le rat Chinois du bambou ou la pieuvre qui étaient mangés, parfois crus, voire encore vivants (poulpe notamment), malgré le risque qu'ils soient porteurs de bactéries ou virus sauvages à risque[99].

Apparition de l'épidémie

Aléa sur le premier cas humain

Un rapport non publié du gouvernement chinois indique la date du 17 novembre 2019 pour la première occurrence connue de la maladie ; puis ce gouvernement donne officiellement à l'OMS la date du 8 décembre[100] ; enfin un article publié le 24 janvier par des scientifiques chinois donne la date du 1er décembre pour le premier cas[101].

Les premiers malades signalés courant travaillaient au marché de gros de fruits de mer de Huanan, à Wuhan[102]. L'article du 24 janvier 2020 précise toutefois que concernant le seul premier malade mentionné, celui du 1er décembre 2019, il n'avait eu aucun rapport avec le marché de fruits de mer[101].

Les médias (BBC, Bloomberg) se font l'écho des premiers malades seulement début [103],[104].

Le rôle du marché de Huanan à Wuhan reste incertain en janvier 2020, malgré l'analyse épidémiologique des premiers cas recensés[105],[106],[107],[108].

Il ne semblait pas y avoir de chauves-souris vendues sur ce marché, qui sont par ailleurs des animaux non consommés dans la région (contrairement à une rumeur propagée sur Internet)[109],[110].

Mais parmi la grande diversité de faune sauvage vendue sur ce marché, il y avait bien du pangolin qui s'avère être un hôte plus probable statistiquement, en termes de ressemblance des coronavirus dont ils peuvent être porteurs, par rapport au Covid-19 humain (hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l'être humain).[réf. nécessaire]

Propagation

Premier signalement

Une pneumonie inconnue est décrite le 20 décembre 2019. Le 31 décembre une unité médicale dédiée est mise en place. Le marché de Wuhan est fermé le . Le 2 janvier des test PCR de dernière génération révèlent un nouveau virus, le 2019-nCov, chez 41 des 59 patients testés, dont la moitié avait un lien avec le marché au poisson de Wuhan. Le un premier patient (61 ans) meurt, puis un autre (69 ans) le .[réf. nécessaire]

Le la revue The Lancet montre que les premiers symptômes attribuables rétrospectivement au SARS-CoV-2 datent en fait du chez un seul patient n'ayant pas fréquenté le marché[105], de même qu'un tiers des 41 cas diagnostiqués le 2 janvier 2020 : la pandémie pourrait donc être née ailleurs que sur le marché de Wuhan[107],[111].

La transmission inter-humaine est confirmée le dans le Guangdong, par Zhong Nanshan, chef de la commission de la santé enquêtant sur l'épidémie[112],[113]. L'OMS craint que l'épidémie ne s'étende avec le pic des voyages en Chine lié au Nouvel An chinois.

Le , selon le vice-ministre chinois de la Commission nationale de la santé, Li Bin, ce virus « pourrait muter et se propager plus facilement »[114]. Le , le Président Xi Jinping, déclare la situation « grave » ; l'épidémie s'accélère[115] (devenant une pandémie le ).

Le , pour le Pr Neil Ferguson, expert en santé publique de l'Imperial College de Londres : environ 100 000 personnes seraient déjà infectées. La Faculté de médecine de Hong-Kong porte ce nombre à 43 000 au [116],[117]. Le même jour, la Commission nationale de la santé[118] de Chine déclare que 30 453 personnes sont sous observation sans préciser par quels moyens[119].

Le , en Chine les critères de diagnostic de la maladie changent, ce qui augmente le nombre de cas. En effet, débordés, les hôpitaux du Hubei se basaient sur une radio des poumons, sans analyse de prélèvements ; soigner et isoler plus tôt les malades était prioritaire, et les résultats du test nécessitent 48 heures alors que le diagnostic radiographique est immédiat[120]. De plus, le système de santé chinois ne rembourse les soins qu'aux malades testés positifs. Pour les autres, la facture est de plusieurs milliers voire dizaine de milliers d'euros. Beaucoup hésitaient à se soumettre au test[120].

Taux de reproduction de base (R0) : C'est le nombre moyen d'individus qu'une personne infectée infectera tant qu'elle sera contagieuse.
Au début de la pandémie (Chine) le taux de reproduction de base (R0, base des modèles de prédiction épidémiologique) du virus covid-19 variait de 2,2 à 2,7 [121] ou de de 2-3 à 5 ; soit nettement plus que celui du SRAS et du MERS. Selon le CDC chinois, 80 % environ des patients (80,9 %) étaient asymptomatique ou avaient une pneumonie modérée, mais ils émettaient de grandes quantités de virus[122] ; de plus, le taux de transmission nosocomiale était élevé (3,83 % des patients étaient des agents de santé, pourcentage atteignant 10 % en Espagne et en Italie)[123]. « Avec une pénurie mondiale prévue de 15 millions de travailleurs de la santé entre 2020 et 2030 les gouvernements ont laissé le personnel essentiel exposé en cette période de besoin »[123], éléments qui rendent la lutte contre la contagion très difficile[122].

Le groupe de modélisation de l'équipe ETE (Laboratoire MIVEGEC, CNRS, IRD, Université de Montpellier) a publié l'estimation du taux de reproduction de l’épidémie de covid-19 en France. Le , le R0 était estimé à R(t) = 2,34 (avec 95 % des valeurs entre 1,16 et 3,64).[réf. nécessaire]

Le R0, rétrospectivement et précisément recalculé via deux modélisations mathématiques, pour le début de l'épidémie de Wuhan, était (valeur médiane) de 5,7 [121] ; Cette forte contagiosité montre que la surveillance active, la recherche des contacts, la mise en quarantaine et des efforts précoces de distanciation physique sont nécessaires pour arrêter la transmission du virus[121].

Vitesse de propagation : Les premières estimations faites à Wuhan étaient que le nombre de cas doublait tous les 6 à 7 jours [121], mais ce temps de doublement s'est ensuite avéré être bien plus bref, et même très court en Italie et en Belgique, alors que plus long en Allemagne. (Selon Marc Wathelet, virologue belge spécialiste des coronavirus humains, à ce rythme, sans mesures drastiques, la Belgique pourrait avoir 150 000 malades supplémentaires en 3 semaines)[124]. La vitesse de propagation dépend aussi de l'efficacité des mesures-barrière mais un autre facteur est à prendre en compte : mi- 5 ou 6 souches (selon M. Wathelet) circuleraient déjà dans le monde, différentes en termes de virulence et contagiosité[124].
Ce taux a été rétrospectivement recalculé pour le début de l'épidémie de Wuhan, sur la base de nombreux rapports de cas individuels à travers la Chine et sur la base de paramètres épidémiologiques clés mieux estimés (dont la durée d'incubation)[121] ; deux approches modélisatrices à appliquées à l'épidémie de Wuhan (intégrant les données nationales les plus précises sur les voyages et les infections) publiées le 07 avril 2020 ; elles montrent que le temps de doublement — au début de l'épidémie — à Wuhan était en fait de 2,3 à 3,3 jours[121].

Pollution de l'air et propagation

Couche de pollution atmosphérique sur Paris.

La pollution de l'air (très élevée en Chine urbaine et industrielle) fragilise les bronches et le système immunitaire[125]. Elle pourrait favoriser les surinfections et aggraver la mortalité. Les particules fines contribuent aux maladies cardiovasculaires et aux infections respiratoires[126],[127] et on sait que la covid-19 tue plus les patients déjà porteurs d'une maladie cardiovasculaire ou pulmonaire[128].

Rôle possible des eaux usées et des boues épuration dans la pandémie ?

Fin 2019, la pandémie de Covid-19 a émergé dans un marché humide (Marché de gros de fruits de mer de Huanan), marché où le sang, les excréments et divers déchets animaux sont régulièrement nettoyés à grande eau (opération qui est source d'aérosols), cette eau étant ensuite collectée par le réseau d'égouts.

Trois questions d'intérêt épidémiologique sont :

  1. Combien de temps le virus SARS-CoV-2 reste-t-il infectieux dans les eaux (eaux d'égouts, de rejets de station d'épuration, de surface, de nappe phréatique, d'estuaires, de mer...) ? [129] ;
  2. quels sont les facteurs favorisant la survie (ou la décroissance) du virus dans ces eaux ? [129]
  3. quels sont les risques liés à l'aérosolisation du virus ? (ce virus est dangereux quand il est aéroporté, et il peut l'être avec d'autres micro-organismes pathogènes tels que virus grippaux, autres coronavirus, ou organismes tels que Legionella ou Cryptosporidium)[129].
Enjeux relatifs à la persistance de SAARS-CoV-2 infectieux dans les eaux

Chez un malade (éventuellement asymptomatique) :

  • le virus SARS-CoV-2 est présent dans la bouche et les sécrétions nasales, et dans gouttelettes expulsées (toux, éternuements). Il est donc potentiellement présent dans les eaux de lavabos et de douches/baignoires.
  • le virus est aussi retrouvé dans le vomi (5 % des malades ont des nausées ou vomissent), les selles de patients (et d'animaux expérimentalement infectés). Et la COVID-19 induit des diarrhées dans 3,7 % des cas[130],[73] . Ces diarrhées sont elles-mêmes productrices de gouttelettes et d'aérosols contaminés, tout comme la chasse d'eau. Les malades les plus sévèrement touchés excrètent le plus de virus. Les égouts, notamment en aval des hôpitaux, cliniques, maisons de retraites, peuvent donc être contaminés. Et les fluides s'y écoulent à l'abri des UV solaires, connus pour contribuer à détruire les virus dans l'eau [131]. Les égouts sont en outre fréquentés par des populations de rats ;
    Lors de la première épidémie de SARS-CoV (2003) un cluster avait attiré l'attention : dans un complexe immobilier Amoy Gardens de Hong Kong, tous les habitants vivant sous un appartement où avait séjourné durant seulement deux nuits un malade étaient à leur tour tombé malade, avec in fine - en moins d'un mois - plus de 300 résidents atteints, dans 150 appartements environ. L'explication trouvée était un défaut d'étanchéité des siphons du sytème de descente des eaux de WC, descente qui descendait le long des appartements inférieurs à proximité d'une série de puissants ventilateurs du système de climatisation. Ces derniers semblent avoir transporté des aérosols ou gouttelettes de liquide fécal contaminés par le virus[132],[133],[134] ; peut être avec l'aide d'animaux (rats)[135] (hypothèse qui n'a pu être vérifiée).
    Suite à ce cas, Lisa Casanova avait écrit en 2009 « que si le SRAS devait réapparaître à l'avenir, l'eau contaminée par les déchets fécaux d'individus infectés pourrait être un véhicule de transmission (...), l'eau contaminée par ces virus pourrait continuer à poser un risque d'exposition même après que les individus infectés ne soient plus présents »[129].
  • En laboratoire, d'autres coronavirus (dont apparentés au SARS-CoV-2) sont restés infectieux dans les échantillons d'eaux ultra-pures ou dans des échantillons d'eaux de station d'épuration ; durant plusieurs jours à plusieurs semaines, voire bien plus si l'eau était froide (4°C)[129].
  • Pour des raisons éthiques et de biosécurité, on expérimente peu avec des virus dangereux et contagieux tels que ceux du SRAS. Mais deux coronavirus de substitution ont pu être utilisés par une étude publiée en 2009 : 1°) le TGEV, coronavirus de la gastro-entérite transmissible, source de diarrhée du porc ; et 2°) le MHV, coronavirus de l'hépatite de la souris (coronavirus du groupe 2)[136], jugé génétiquement très proche du SRAS [137]. Ces deux coronavirus sont restés infectieux dans de l'eau du robinet (déchlorée), de l'eau de lac, et dans des eaux usées décantées (pasteurisées pour être débarrassées de leurs bactéries) durant des jours voire plusieurs semaines semaines[129]. Dans de l'eau à 25°C (température fréquente de l'eau en zone intertropicale) il a fallu 22 jours pour que le virus TGEV ne soit plus retrouvé dans 99% des échantillons, et 17 jours pour le MHV. Même dans les eaux usées décantées et pasteurisées la réduction de 99% n'a été atteinte qu'en 9 jours pour le TGEV et de 7 jours pour le MHV[129]. « à 4°C il n'y a pas eu de baisse significative du titre infectieux de l'un ou l'autre virus sur 49 jours »[129]. Les auteurs ont conclu que « les coronavirus peuvent rester infectieux pendant de longues périodes dans l'eau et les eaux d'égout pasteurisées, suggérant que l'eau contaminée est un véhicule potentiel d'exposition humaine si des aérosols sont générés »[129].

Nota :

  • En laboratoire, les eaux n'étaient pas agitées comme elles l'auraient été dans une station d'épuration à boue activée ; et les bactéries avaient été éliminées des échantillons par pasteurisation, faisant que peut-être le virus a pu persister plus longtemps intact dans l'eau car moins exposé aux protéases ou à d'autres enzymes bactériennes[131]. Ces expériences ont néanmoins clairement montré que les deux coronavirus testés survivaient assez longtemps en eau douce à 25°C, et presque parfaitement dans l'eau maintenue à 4°C[129].
  • En 2005, Rabenau et al. constataient aussi qu'en culture cellulaire (sans sérum, et à température ambiante) le titre infectieux de SARS-CoV diminuait plus lentement que celui des coronavirus TGEV et MHV mesurés dans les eaux et dans les eaux usées décantées pasteurisées, possiblement grâce aux effets protecteurs de substances-tampon et de nutriments organiques trouvés dans le milieu de culture cellulaire stérile (par rapport aux milieux non stériles)[129].
  • D'autres études ont montré l'effet protecteur de tampons chimiques et de sels dans un milieu aqueux stérile : ainsi le SRAS-CoV de 2003 survivait 7 fois plus longtemps (14 jours) en présence d'un tampon phosphate salin que dans l'eau du robinet déchlorée ou les eaux usées domestiques (2 jours) à 20°C [138].
    En 2005 quatre virologues de Pékin et Tianjin, après la pandémie de SRAS de 2003, ont observé dans l'eau du robinet et les eaux usées un temps plus court de survie du SRAS-COV que celui démontré pour les coronavirus TGEV et MHV[138], mais les auteurs n'ont pas signalé le changement réel du titre infectieux du virus ni la limite de détection de leur méthode[129].
Peut-on prédire la vitesse de destruction du virus dans l'eau ?

Dans l'eau, trois grands facteurs sont prédicteurs de la « réduction virale » (un facteur important pour la gestion du risque pandémique)  : ce sont le type d'eau (turbidité, pH, salinité) ; le temps passé par le virus dans l'eau ; et la température (trois facteurs qui en outre intéragissent entre eux) :

  • la température : Les taux et les vitesses d'inactivation de coronavirus sont difficiles à comparer entre études, car les protocoles diffèrent, et certaines études n'ont pas duré plus de 2 semaines, mais toutes concluent que :
    • dans l'eau, les coronavirus résistent très bien au froid. Ainsi le pouvoir infectieux du coronavirus de l'hépatite murine (MHV-A59 ; génétiquement proche du SRAS-CoV) n'a pas été affecté par 15 cycles de congélation/décongélation. Et il n'a presque pas perdu de son pouvoir infectieux après 72 jours passés à 4°C (à un pH 6, optimal pour ce virus)[139]. D'autres études ont confirmé que l'infectiosité de divers coronavirus à est préservée à 4°C (ex : au moins 14 jours à 4 ° C dans les eaux usées domestiques et l'eau du robinet déchlorée selon Wang et al. en 2005 [138], et bien plus selon les études qui ont fait durer l'expérimentation)[129] ;
    • inversement, plus l'eau est chaude moins de virus persistera. Ceci va dans le sens d'autres études sur la survie virale dans l'eau[140],[141],[142] ;
  • l'eau (turbide, propre ou ultra-propre) (l'opacité de l'eau, ou plus exactement une forte teneur en grosses molécules (composés à haut poids moléculaire, qui sont sans doute des enzymes protéolytiques, c'est à dire capables de casser des protéines, semble réduire l'infectiosité virale[129]. Ceci était déjà démontré par Ward et al. au milieu des années 1980 pour d'autres virus (entériques)[143]. Dans une eau riche en autres micro-organismes les coronavirus, dont de type SRAS, semblent mal survivre, d'autant plus mal que la température est tropicale (25°C environ) ; alors qu'ils survivent des semaines dans une eau "propre" (non chlorée, ultrafiltrée...)[129] ;
  • les pH extrêmes  : Les eaux très acides ou très basiques « tuent » les coronavirus[144],[145], mais avec une efficacité/rapidité qui varie considérablement selon la température de l'eau. Ex : à 37°C, le coronavirus MHV survit bien quand le pH est compris entre 5 à 7,4 (intervalle de pH très courant dans le monde notamment en zone tropicale). Par contre à 4°C, le pouvoir infectieux du coronavirus CMHV reste stable pour un pH compris entre 3 et 10, supportant alors un milieu plus acide que le vinaigre[139]. Le TGEV (autre coronavirus testé) est, lui, resté infectieux à un pH compris entre pH 5 et pH 7 à 37°C, alors qu'à 4°C, il restait stable dans une plage de pH beaucoup plus large (pH 5 à pH 8)[146], plage dont les limites[146], dans la nature, se rapprochent des préférences d'espèces dites extrêmophiles ;
  • la Salinité ? Peu de données semblent disponibles à ce sujet, mais Daniel & Talbot ont dès 1987 signalé que le MHV-A59 (proche du SARS-CoV) normalement inactivé en 14 jours à 37 et 22°C ou en 25 minutes à 56°C se montre protégé en présence de chlorure de magnésium (constitutif de certains sel de déneigement) ou de sulfate de magnésium[139] (couramment utilisé comme engrais ou pour certains soins de la peau (spas) ou pour flotter dans un caisson d'isolement)...
  • la durée d'« incubation » : toutes choses égales par ailleurs, au dessus d'une certaine température (nettement au dessus de 4°C) plus le temps passe, moins les coronavirus restent infectieux dans l'eau ; surtout si la température de l'eau tend vers 25/30°C [129]. Nota : dans la nature des eaux à 25-30°C et riches en matière organique favorisent le manque d'oxygène et la pullulation d'autres micro-pathogènes, bactériens notamment).

Nota :

  • Les eaux usées décantées pasteurisées s'acidifient naturellement en quelques semaines mais en restant dans la plage de stabilité du MHV (coronavirus proche du SRAS) ; son déclin plus rapide dans ce milieu pourrait donc ne pas être lié à la variation du PH ; c'était déjà la conclusion d'autres travaux, de Yates et al. en 1985 notamment[140] ou de Sobsey et al. en 1980 qui en déduisaient que le eaux usées contiennent naturellement des composés antiviraux[147], probablement à haut poids moléculaire ajouteront Noble et Fuhrman en 1997 [148] (peut être des molécules utilisés par des bactéries ou d'autres micro-organismes pour se défendre contre les virus ?)[129] ;
  • les études faites en laboratoire n'ont pas exposé l'eau aux UV solaires comme elles le seraient dans la nature ;
  • des études faites sur la survie d'autres types et sérotypes de virus humains dans l'eau ont aussi montré qu'elle variait selon le sérotypte testé (ex pour 3 sérotypes de Coxsackie B3, l'échovirus 7 et le poliovirus 1) [141], mais cet aspect ne semble pas avoir fait l'objet de recherche sur le SRAS (notamment car il ne peut être étudié que dans des laboratoires hautement sécurisés)[129]. Dans le cas de ces 3 virus (n'appartenant pas au groupe des coronavirus), les facteurs de prédiction de leur survie étaient « (i) la dureté et la conductivité, et on notait une forte corrélation entre ces deux points; (ii) la turbidité et la concentration des solides en suspension, et ici aussi on notait une forte corrélation entre ces deux points; et (iii) le nombre de générations bactériennes qu'un échantillon était capable de supporter, point qui avait une corrélation avec la dureté et la conductivité »[141] (la biomasse bactérienne ne semble pas propice à la survie du virus) ;
  • Il ne semble pas y avoir eu de test en eau de mer (où des eaux de stations d'épuration sont parfois rejetées). En cas d'inondation il est fréquent que les égouts débordent, mais le virus pourrait possiblement dans les eaux usées brutes ou dans un sol riche en bactérie être plus rapidement dégradé (par l'activité protéolytique naturelle des bactéries)[129]
Propagation par aérosolisation de virus (expirés ou fécaux) ; risques associés

Le grand public connait surtout la contagion liée à des aérosolisations par l'expiration, la voix, le cri, la toux, et l'éternuement. Mais des aérosolisations de matières fécales, de liquides ou boues d'épuration contenant le virus, et produisant des micro- ou nanoparticules infectieuses sèches sont possibles. Ces aérosols peuvent ensuite être inhalées ou ingérés. Ce phénomène a été démontré pour le norovirus en 2003[149] l'hantavirus[150],[151] ou le SRAS dans le cas du cluster de l' immeuble d'Amoy Gardens à Hong Kong[129].

Le risque d'expansion par l'eau et les enjeux hydriques sont à contextualiser

Par exemple dans certains pays les eaux d'assainissement ou d'épuration sont directement réutilisées pour l'irrigation de cultures ou de boisements, parfois directement par aspersion ; les boues d'épuration peuvent être épandues par des systèmes mécaniques les dispersant en les fragmentants en petites particules ; les aérateurs de surface ou les rideaux de bulles ou les cascades oxygénant les bassins d'épuration sont sources locales d'aérosols pouvant être emportés par le vent, etc. La réutilisation des excréta est une source de nutriments pour l'agriculture. En Inde les excréments peuvent être collectés par des intouchables, sans protection adéquates. Localement (aux Pays-bas par exemple) l'eau épurée peut réalimenter la nappe phréatique après passage sur un épais filtre à sable. Dans les régions karstiques les eaux superficielles des eaux de surface peuvent très facilement contaminer les nappes. Localement, le plafond des nappes est naturellement haut, parfois au dessus du niveau des égouts (qui peuvent fuir). Selon M.V. Yates, C.P. Gerba et L.M. Kelley en 1985 « Plus de 50% des éclosions de maladies d'origine hydrique aux États-Unis étaient dues à la consommation d'eau souterraine contaminée. On estimait que 65% des cas de ces flambées sont causés par des virus entériques » tout en sachant « peu de choses sur la persistance des virus dans les eaux souterraines »[140].
En outre des études plus poussées sont nécessaires sur la survie du SRAS-CoV-2 dans les gouttelettes fécales et/ou d'eaux usées et dans les particules issues de leurs aérosolisations afin d'évaluer l'importance épidémiologique de cette source de contagion.
Mais 10 ans avant la pandémie de COVID-19, Casanova et al, sur la base des données présentées ci-dessus sur le SRAS et des virus proches concluaient déjà que « les coronavirus peuvent survivre assez longtemps dans l'eau et les eaux usées pour que ces véhicules servent de source d'exposition. Le potentiel de survie à long terme, associé au modèle de transmission des gouttelettes fécales en suspension dans l'air, suggère que les milieux aqueux contaminés par des matières fécales pourraient poser un risque pour la santé lors de futures éclosions. Si l'eau ou les eaux usées contaminées par le SRAS-CoV sont aérosolisées, cela pourrait potentiellement exposer un grand nombre de personnes à l'infection. Cela pourrait créer un risque permanent lors d'une épidémie, même avec des mesures de quarantaine pour isoler les personnes infectées. Les réseaux d'eau et d'égouts commerciaux, résidentiels et hospitaliers contaminés par le SARS-CoV infectieux persistant pourraient faire échouer les mesures de quarantaine en continuant à propager le virus même après que les individus infectés ont été retirés de la zone »[129].
En complément des mesures de quarantaine et d'autres mesures barrières, le rôle et la sécurité des systèmes sanitaires et notamment de plomberie/égouts/stations d'épuration/épandages doit être examiné en fonction de ce que l'on sait de la cinétique de survie et d'inactivation du SRAS-CoV dans l'eau, les eaux usées et d'autres milieux aqueux[129] ajoutaient-ils. Les égoutiers et personnels de station d'épuration ou en charge de l'épandage de boues devraient prendre des précautions en termes de tenues de protection.

Recommandations sur l'épandage des eaux ou boues d'assainissement ou d'épuration

Exemple : en France, en avril 2020, l'ANSES (saisie sur ce sujet par les ministères en charge de l’Agriculture et de la Transition écologique et solidaire) a en France recommandée d'attendre la fin de la pandémie de Covid-19 pour épandre les boues non-traitées (hygiénistes) sur les champs, mais en jugeant le risque de contamination par le SARS-CoV-2 « faible à négligeable » pour celles qui ont subi un traitement hygiénisant conforme à la réglementation. L'ANSES ne disposait pas de données permettant de savoir à partir de quelle durée de stockage le virus serait inactivé[152].

Censure

Le virus est apparu dès décembre à Wuhan, cependant les autorités n'ont officiellement reconnu la gravité de l'épidémie que le . Entre temps, toute référence au nouveau coronavirus a été censurée. C'est ce que montre une étude canadienne qui a analysé les termes censurés sur l'internet chinois pendant cette période[153]. Cette étude révèle notamment qu'à partir de fin décembre, la messagerie WeChat a bloqué des mots-clefs tels que « pneumonie inconnue de Wuhan » ou « virus »[154].

Le , huit médecins de Wuhan sont arrêtés et accusés de diffuser de fausses informations sur le virus. ils travaillent au service de neurologie de l'hôpital de la Croix-Rouge, à l'université de médecine ou au centre de cancérologie. L'un, Li Wenliang mort du coronavirus peu après, accusé d'avoir annoncé que sept de ses patients étaient atteints du SRAS, a été forcé par la police à signer un engagement à ne plus publier de tels messages[155].

Le 12 janvier, le laboratoire du Shanghai Public Health Clinical Center est fermé pour « rectification ». La veille, l'équipe du professeur Zhang Yongzhen de ce laboratoire avait publié les premières recherches sur le génome du SARS-CoV-2[156].

Depuis le 20 janvier et contrairement à ce qui s'était passé lors de l'épidémie de SRAS en 2002-2003, la République populaire de Chine communique beaucoup sur cette pandémie bien que les autorités n'aient pas immédiatement perçu la gravité de la situation, par exemple, en n'annulant pas un banquet de 40 000 personnes le , quatre jours avant la mise en quarantaine de Wuhan, ce que le maire de la ville reconnaîtra publiquement être une erreur[157]. Néanmoins, la presse fait savoir que critiquer le gouvernement au sujet de sa lutte contre la pandémie est passible de prison[158].

Le , la Cour populaire suprême chinoise réhabilite les huit médecins arrêtés le . Les réseaux sociaux chinois se sont emparés de l'affaire, accusant notamment le pouvoir de vouloir cacher la gravité de la situation. Cette réhabilitation pourrait être une réponse aux critiques sur sa gestion de crise, tout en reportant la faute sur les autorités politiques locales ensuite accusées d'avoir fait pression sur les scientifiques et d'avoir minimisé l'étendue de l'épidémie[155].

L'épidémie est également l'occasion pour le régime de renforcer la censure d'Internet. Début février, le contrôle des réseaux sociaux a été renforcé[159]. Les géants chinois d'internet ont été placés sous contrôle direct du régime[160].

Mesures de confinement en république populaire de Chine

Province du Hubei

Villes du Hubei sous quarantaine (transports)
Ville Début de
quarantaine
Population
estimée
Source
Wuhan 11 081 000 [161],[162]
Huanggang 6 630 000 [161],[163]
Ezhou 1 077 700 [161],[164],[165]
Chibi 490 900 [166]
Jingzhou 5 590 200 [167]
Zhijiang 497 600 [168]
Yichang 4 135 900 [169]
Qianjiang 966 000 [170]
Xiantao 1 140 500 [171]
Xianning 2 543 300 [172]
Huangshi 2 470 700 [173]
Dangyang 469 600 [174]
Enshi 777 000 [175]
Xiaogan 4 915 000 [176]
Jingmen 2 896 500 [177]
Total 45 681 900
Habitants de Wuhan faisant la queue devant une pharmacie pour acheter des masques chirurgicaux.
Réquisition et transformation du centre sportif de Tazi Lake de Wuhan en hôpital-refuge Fangcang pour le traitement centralisé des personnes infectées par la « pneumonie de Wuhan ».

Le , le gouvernement chinois met en quarantaine trois villes de la province de Hubei très impactées par le virus, et dont elles seraient le berceau, pour contenir le risque de pandémie : Wuhan, Huanggang et Ezhou, soit plus de vingt millions d'habitants[178]. Tout trafic aérien, ferroviaire, routier et fluvial à destination et en provenance de ces trois agglomérations, dont les transports publics (autobus, métro) sont suspendus[179].

Les lieux publics de divertissement (salles de cinéma, de spectacle, cybercafés...) sont fermés. Personne ne peut quitter la ville sans autorisation[178] mais le maire de Wuhan, Zhou Xianwang a estimé que cinq millions d'habitants avaient déjà quitté la ville avant sa mise en quarantaine[180],[181]. L'autorité sanitaire de Wuhan rend obligatoire le port d'un masque facial dans les lieux publics sous peine d'amende[182]. Et la ville lance le la construction de deux hôpitaux de campagne, dont l'hôpital Huoshenshan, qui sur 25 000 m2 peut accueillir jusqu'à mille patients[183] et l'hôpital Leishenshan pouvant accueillir mille six cents patients, ces hôpitaux sont placés sous la direction de l'Armée populaire de libération[184].

Le , la zone de quarantaine est élargie à presque toute la province de Hubei (environ 56 millions d'habitants)[185].

Le [186], Tang Zhihong, responsable de la santé de Huanggang, est licenciée par les autorités chinoises pour son incapacité à répondre aux questions sur l'étendue de la maladie dans sa ville au cours d'un reportage à la télévision nationale chinoise. Son intervention provoque plus de 500 000 commentaires sur les réseaux sociaux chinois, la plupart en colère contre cette dirigeante[187].

Le , la République populaire de Chine décide de rapatrier les habitants de Wuhan vivant à l'étranger en raison des « difficultés pratiques auxquelles sont confrontées à l'étranger les résidents de la province du Hubei, et en particulier ceux de Wuhan[188] ».

Les hôpitaux-abris Fangcang (vastes hôpitaux temporaires rapidement construits et à faible coût car dans des lieux publics existants tels que les stades, lieux d'exposition ; etc.) sont lancé le 3 février 2020 ; durant 35 jour, des milliers de patients léger à modéré y ont été isolés des activités sociales, sous surveillance médicale, hors de leurs familles et communautés, nourris et abrités[189]. Le 11 mars, après 35 jours de fonctionnement, ils ont tous pu fermer leurs portes[190].

Autres villes et régions chinoises

Certains bourgs décident de se barricader et ne plus laisser entrer d'étrangers pour éviter toute contamination. Ainsi, par exemple, à l'entrée du village de Tianjiaying (situé à 45 minutes de route de Pékin), plusieurs habitants érigent un barrage et les visiteurs étrangers ont interdiction formelle de le franchir. Les quelque 1 700 résidents, eux, doivent montrer patte blanche pour entrer dans le village. Ils doivent s'enregistrer en donnant leur nom, leur numéro de téléphone portable, leur numéro de carte d'identité et la liste des villes qu'ils ont récemment visitées. Enfin, un test de température est réalisé ; si celui-ci s'avère positif, la personne est invitée à effectuer un séjour dans l'hôpital le plus proche[191],[192].

La crise sanitaire provoque aussi l'inflation du prix des masques en Chine. À Pékin, un pharmacien est condamné à une amende de trois millions de yuans pour avoir fait passer le prix des masques de 143 yuans à 850 yuans[193].

Pékin

À Pékin, située pourtant à plus de mille kilomètres au nord de Wuhan, les festivités du Nouvel An chinois prévues le sont annulées, tandis que la Cité interdite est fermée jusqu'à nouvel ordre « afin d'éviter des contaminations liées au rassemblement de visiteurs »[194]. Le , alors que les congés du Nouvel An chinois devaient prendre fin quatre jours plus tard, les autorités décident de les prolonger de trois jours afin de limiter les risques de contagion[195].

Shanghai

À Shanghai, qui se trouve à moins de sept cents kilomètres à l'est de Wuhan, le parc Shanghai Disneyland ferme également ses portes le [196].

Hong Kong
Le plus grand site de quarantaine de Hong Kong, en cours de construction à pleine vitesse dans le Parc et village vacances de Lei Yue Mun, devant être achevé en 1 à 2 mois, alors que la pandémie à coronavirus se développe (5 février 2020).

À Hong Kong (neuf cent trente kilomètres au sud de Wuhan), les autorités transforment quatre sites dont des camps de vacances en zones de quarantaine destinées aux personnes susceptibles d'avoir été en contact avec des porteurs du coronavirus et envisagent des bracelets électroniques pour les personnes placées en quarantaine à domicile[197]. Le , les parcs de loisirs du territoire (dont Hong Kong Disneyland et Ocean Park Hong Kong) ferment leurs portes[198]. Le , Hong Kong interdit l'entrée sur son territoire des personnes résidant dans la province de Hubei ainsi que de tout voyageur y étant passé au cours des deux dernières semaines, à l'exception des Hongkongais[199].

Les écoles sont fermées, au moins jusqu'au [200].

Le , un chien testé positif mais sans symptôme de la maladie est placé en quarantaine[201].

Progression du coronavirus en république populaire de Chine

Carte animée des cas confirmés de covid-19 se propageant en Chine continentale, Macao, Hong Kong et sur l'île de Taïwan à partir du .

La République populaire de Chine modifie deux fois les méthodes de comptage des malades. Le , sont introduits des critères d'imagerie médicale que le patient soit testé positif ou non pour la recherche du virus par PCR sur un prélèvement dans la gorge. Ce premier changement explique l'augmentation brutale des cas au [120]. Une semaine après, la Chine revenait au critère uniquement virologique[202].

Macao et Hong Kong déclarent chacun un cas le [203].

Le , après la découverte d'un cas à Lhassa, le chef-lieu de la Région autonome du Tibet jusqu'ici épargnée, toutes les régions chinoises sont infectées[191].

Début , le nombre de décès en République populaire de Chine dépasse celui de l'épidémie de SRAS en -[204].

Évolution de la pandémie en Chine[205],[206],[207]. En rouge les décès cumulés, en jaune les cas sous traitement, en violet le nombre de nouveaux cas et en bleu les patients guéris.

Fiabilité des statistiques chinoises

Des doutes sur la fiabilité des informations fournies par la Chine se sont fait jour assez rapidement : dès le mois de février 2020, Frédéric Lemaître, correspondant du Monde à Pékin, soulignait que « si autant de personnes doutent des chiffres officiels, c’est que la Chine a perdu la bataille de la communication... » Les raisons des doutes qu'il formulait alors tenaient au fait que la Chine avait dissimulé l'importance de l'épidémie pendant trois semaines, à la censure exercée envers tous ceux qui cherchaient à enquêter, et enfin à l'ampleur des moyens mis en œuvre avec notamment la mise en quarantaine de toute la province du Hubei, qui laissaient penser que des telles mesures dissimulaient une situation beaucoup plus grave qu'annoncée[208].

Vers la fin du mois de mars, un certain nombre de sources commencent à mettre en cause la fiabilité et même la réalité des statistiques de mortalité chinoises[209],[210],[211],[212],[213].

Selon l'infectiologue Karine Lacombe, de nombreux éléments des informations transmises par la Chine semblent douteux : selon elle l'épidémie a sans doute commencé en Chine beaucoup plus tôt qu'annoncé, probablement dès le mois de septembre 2019 ; quant aux chiffres de mortalité annoncés, ils semblent difficiles à croire au vu de la mortalité constatée en Italie ou en Espagne. De son côté, Patrick Berche, ancien directeur de l'institut Pasteur, a également beaucoup de mal à croire à la réalité du nombre de morts annoncé par la Chine, même en prenant en compte les mesures de confinement prises. Le nombre d'urnes funéraires reçues par plusieurs salons funéraires de Wuhan accroit encore le doute, puisque certains salons ont reçu chacun des quantités d'urnes égales ou supérieures à la totalité des morts du coronavirus déclarés par la Chine pour la ville de Wuhan (soit 2 535 morts)[209].

Ouest-France revient également sur la disparité considérable entre les livraisons d'urnes funéraires faites aux huit funérariums de la ville de Wuhan (plusieurs milliers d'urnes pour chacun) et le nombre total de morts du coronavirus annoncé pour la ville. L'opacité est accrue par le fait que, selon les journalistes de l'agence Bloomberg, six des huit funérariums de Wuhan ont déclaré ne pas être autorisés à divulguer des chiffres[211]. Ces informations sont également passées en revue par Europe 1[210] et par La Libre Belgique[212].

Fox News met également fortement en doute le décompte officiel des morts de Wuhan (2 535 morts), l'activité extrême des crématoriums de la ville pendant l'épidémie conduisant plutôt à un nombre de décès de 42 000 personnes, voire de plus de 46 000[214]. En revanche, si une baisse pendant la crise du nombre d'abonnements téléphoniques, de 21 millions d'usagers pour les portables et de 850 000 pour les lignes fixes, semble avérée et peut paraître étrange pendant un confinement[215], AP News attribue cette baisse au changement des habitudes et des relations sociales pendant l'épidémie, entrainant notamment la résiliation d'abonnements multiples[216].

La Libre Belgique avance plusieurs hypothèses pour expliquer un tel décalage entre les chiffres officiels et la réalité probable : tout d'abord, les autorités chinoises, comme les autres pays de façon générale, ne prennent en compte que les morts constatées dans les hôpitaux ; mais ceux-ci auraient été tellement submergés par l'afflux brutal des malades que de nombreuses personnes seraient mortes chez elles, faute de pouvoir être admises à l'hôpital. D'autre part, de nombreuses personnes seraient mortes après avoir été victimes de symptômes similaires à ceux de la COVID-19, mais sans avoir jamais été testées, et ne figureraient donc pas dans les statistiques officielles[212].

Deborah Birx, l'immunologiste du département d'État qui conseille la Maison blanche sur les mesures à prendre pour faire face à la pandémie, a déclaré mardi 31 mars que les statistiques officielles publiées par la Chine avaient influencé la façon dont le reste du monde avait appréhendé la nature du virus[217]. Cette déclaration fait suite à un rapport classifié des services de renseignements américains remis la semaine précédente à la Maison blanche, affirmant en substance que la Chine avait dissimulé l'étendue de l'épidémie de coronavirus chez eux, en sous-estimant dans leurs statistiques à la fois le nombre total de cas et le nombre de morts dus à la maladie[217].

Propagande du gouvernement chinois

Depuis les tout débuts de l'épidémie, le régime chinois essaye de minimiser voire nier son implication dans la pandémie, il use de tous les moyens de désinformation pour rejeter la faute sur d'autres[218],[219] et tente de mettre en avant l'aide désintéressée qu'il apporterait aux pays occidentaux[220], semblant oublier l'appel à l'aide internationale qu'il a lui-même déclenché en janvier[221] et le fait que les prix des produits qu'il vend aux pays occidentaux subissent des hausses très importantes à cause de la très forte demande internationale[222].

Propagation mondiale du coronavirus

Principaux foyers de propagation

La pandémie a émergé sur un marché de Wuhan fin novembre 2019. Elle se répand en Chine puis dans les pays voisins. Plusieurs navires de croisières sont touchés par la maladie[3],[1],[223],[224],[225], et sa propagation rapide à bord permet aux épidémiologistes de mesurer peu à peu sa vitesse et sa capacité à se propager, tandis que des lieux de rassemblement plus large en plusieurs points du globe se révèlent particulièrement propagateurs et disséminateurs, les autorités prévenant ou réagissant plus ou moins à temps. Les agglomérations urbaines de Mulhouse et Bergame contribueront, respectivement en France et en Italie à un décès sur sept et un sur trois.[réf. nécessaire]

En Corée du Sud

La Corée du Sud constitue dès la fin du mois de février le plus important foyer de l'épidémie hors de la Chine[226], en grande partie autour de Daegu, 2,5 millions d'habitants, qui prend « des allures de ville morte »[227]. L'Église Shincheonji de Jésus, secte chrétienne dont les fidèles pensent que le fondateur Lee Man-hee emmènera 144 000 personnes au paradis le jour du Jugement dernier[226],[227] y est implantée. Fiévreuse le mais diagnostiquée seulement le comme le 31e cas du pays, un mois après le premier, une de ses fidèles a côtoyé 1 160 personnes lors de deux services religieux et d'un diner en groupe[228]. Vingt nouveaux cas sont dépistés le lendemain[229], puis 53 le 20[230] pour un total de 833 contaminations le 24[227]. Le maire de Daegu relève alors qu'environ 85 % des 292 cas enregistrés dans sa ville ont un lien avec la secte[226], dont 9 300 membres à Daegu sont placés en quarantaine ou à l'isolement chez eux[226]. Ces fidèles constituent 129 des 161 nouveaux cas[227] observés sur la seule journée du 24 février, selon le Centre coréen pour le contrôle et la prévention des maladies[226]. Dix-huit d'entre eux rentraient d'un pèlerinage en Israël[227]. Le second foyer de contagion du pays est à l'hôpital Daenam de Cheongdo, à une quarantaine de kilomètres de Daegu[226], avec plus d'une centaine de cas, pour la plupart traités pour des problèmes psychiatriques[226]. Le 23 février, alors que l'épidémie a fait 5 morts, puis 2 autres le lendemain[226], le président coréen Moon Jae-in a prolongé d'une semaine la fermeture des écoles du pays[226] et décidé de renforcer pendant deux semaines la surveillance des personnes en provenance de Chine[226].

En Malaisie, Inde et Pakistan

Malgré la vitesse de propagation constatée en Corée du Sud, les jours et les semaines suivantes plusieurs rassemblements organisés par le mouvement piétiste Tablighi Jamaat auraient à leur tour contribué à l'expansion de la Pandémie hors de Chine, selon les experts.

  • Le 27 février, dans une banlieue de Kuala Lumpur, en Malaisie, pays qui ne compte encore que 22 cas[231], 18 000 fidèles de 20 nationalités asiatiques différentes sont réunies par le Tablighi Jamaat[231]. Le pays passe de 50 à 500 cas la semaine qui suit[231]. Deux tiers des cas de coronavirus en Malaisie auraient selon les experts été causés lors de cette première réunion[232]. Parmi les personnes contaminées, également des ressortissants de Brunei et du Cambodge. La Malaisie a fermé les lieux de culte après cet épisode[231]. Le principal Foyer de contagion de la Pandémie de coronavirus dans ce pays découle de cette réunion du Tablighi Jamaat[233]. Avec plus de 1 300 cas d’infection et dix morts au [233], la Malaisie était fin mars le pays officiellement le plus touché par le virus dans la région Asean. L’armée a été mobilisée le , pour faire respecter le principe d'un seul conducteur par véhicule et le port d’un masque[233], quand le ministre de la défense, Ismaïl Sabri a révélé que plus de la moitié de la population avait plus ou moins ignoré les ordres de restrictions de mouvement décrétés le 18 mars[233].
  • Du 10 au 12 mars, une centaine de milliers de prêcheurs venus de 80 pays se retrouvent à Lahore,capitale de la province du Pendjab, dans le Pakistan, pays où la détection du premier cas remonte au [234]. Au moins 154 pèlerins avaient, au , été testés positifs au Covid-19 dans le Pendjab et la région voisine du Sind, dont deux décédés[235]. Prévu pour cinq jours, le rassemblement est écourté, après une seule journée de réelle affluence, en raison de la pandémie[234]. Plusieurs participants sont testés positifs dès leur retour chez eux[234]. Parmi eux, les deux premiers cas de coronavirus recensés le dans la Bande de Gaza[236],[234],[237],[238]. Les personnes contaminées à Lahore pourraient représenter 1 023 cas en Inde, soit 30 % du total dans le pays[239]. Au Pakistan, où seulement 41 personnes sont mortes du nouveau coronavirus sur 200 millions d'habitants[235], les autorités de tous les districts tentent de retrouver les personnes qui ont assisté à l'événement[240] et que « environ 100 000 personnes » y ont participé[235], dont 7 à 8 000 participants placés en quarantaine dans la province du Pendjab[235], parmi lesquels plus de 900 étrangers — Chinois, Nigérians, Afghans ou encore Turcs[235]. Un membre du gouvernement de la province voisine du Sindh a signalé « 300 à 400 pèlerins s'y baladant » et des centaines de confinés[235]. Selon lui, il aurait fallu interdire ce rassemblement, appelé à devenir « une source majeure propagation de l'infection »[235].
  • À la mi-mars dans la capitale indienne New Delhi, une congrégation du Tabligh Jamaat réunit 3 000 pèlerins[241]. Quelques jours après, les autorités interdisent tout rassemblement, mais ces responsables religieux défient ces instructions[241], ce qui a provoqué une traque de ses participants, après qu'au moins 10 pèlerins indiens soient morts du Covid-19[235]. En Inde, une crise sanitaire majeure se dessine[241]. Plus d’un millier de pèlerins ont cependant été retrouvés et placés en quarantaine[241] tandis que le confinement a amené plusieurs milliers de travailleurs pauvres, le pus souvent des journaliers, à quitter les grandes villes, à pied, vers leurs villages[242].
  • Le 18 mars en Indonésie, plus de 8 000 croyants musulmans venus du monde entier et de toute l’Asie du Sud-Est[243], se sont réunis par ailleurs à l'appel du mouvement piétiste, malgré la demande des autorités de repousser l'événement, dans la province de Sulawesi du Sud, au centre du pays[244].

En France

Oise

Le 31 janvier, un Airbus A340 de l’Escadron 3/60 Estérel, basé à Creil dans le département de l'Oise, rapatrie 193 ressortissants français de Wuhan jugés tous asymptomatiques après contrôle médical[245],[246]. Les aviateurs équipés de masque FFP2[246],[245] n’ont pas posé pied en Chine[246],[245], puis passent 14 jours à domicile, pour un « protocole de surveillance »[246],[245]. Un enseignant de 60 ans du collège Jean-de-La-Fontaine de Crépy-en-Valois dans l'Oise, habitant à Beaumont-sur-Oise décède dans la nuit du 25 au sans s'être jamais rendu dans une zone à risque[247],[248]. Il était en arrêt de travail depuis le , deux jours avant les vacances scolaires[248] puis en réanimation à l'hôpital de Compiègne où son infection n'a été découverte qu'à son transfert à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière de Paris, selon un membre du personnel[249]. Le gouvernement annonce le deux hospitalisations, à Paris une Franco-chinoise de 33 ans, revenue de Chine le et à Annecy un Français de 64 ans, de retour de Lombardie[248],[250] puis une troisième, un militaire de 55 ans de la base de Creil dans « un état grave » au CHU d'Amiens[249] après avoir été en réanimation à celui de Compiègne. Le Parisien révèle le [251] qu'ils ont été contaminés, par l'un des aviateurs[252] puis que 18 personnes ont été testées positives le [252] dans l'Oise. Trois malades sont constatés le [253], puis d'autres, hospitalisés à Tourcoing et dans l'Oise, parmi les 2 300 salariés de la base de Creil[253],[245], dont la moitié sont renvoyés chez eux le 3 mars. Deux autres rapatriements ont lieu les 2 et , mais par des vols et des personnels civils[253].

Alsace

Le 17 février débute à Mulhouse, en Alsace, un rassemblement évangélique de 4 jours de 2 500 personnes venues de tout le pays[254]. Le médecin qui y a participé estimera à 2 000 les participants contaminés, relevant l'estimation initiale d'un millier[255]. Très tôt, cela conduit à contaminer de nombreuses personnes à travers le pays[256].

En Italie

En Italie, selon une étude, le virus aurait pu circuler dès janvier sans avoir été identifié[257],[258] et le 40 000 bergamasques et 2 500 supporters espagnols assistent à un match de foot à Milan[259] contre Valence, où une personne est décédée du coronavirus le 13 février sans qu'on ne puisse le découvrir avant le 3 mars via un test post-mortem, et au cours duquel le virus a probablement circulé selon les avis exprimés par des médecins en mars. Si la province de Bergame, fortement urbanisée autour de la ville du même nom, ne représente que 1,5 % de la population italienne, elle va subir le tiers des décès officiels de l'Italie en mars, selon une enquête auprès des 243 municipalités[260], en raison de la saturation très rapide des hôpitaux.

Vénétie

À Vo'Euganeo, près de Padoue, un maçon de 78 ans décède le vendredi . Les six cas passent à près de 150 le surlendemain. Les autorités ont soumis à des tests huit ressortissants chinois qui fréquentaient le même bar mais se sont révélés négatifs[261]. Le patron de la région Luca Zaia s'est par conséquent dit « préoccupé » que le patient zéro n'ait pas été trouvé[261] et décide le 23 février l'interruption du célèbre Carnaval de Venise[227], deux jours avant sa fin[261] puis le lendemain un cordon sanitaire total établi par l'armée autour de Vo'Euganeo, où l'Université de Padoue démarre le dépistage de la totalité des 3 000 habitants.

Lombardie

Le « patient 1 » est un cadre d'Unilever de 38 ans, testé le [262] et travaillant à Casalpusterlengo, où 120 salariés sur 160 sont testés[261]. L'un de ses amis est revenu de Chine en janvier, mais « sur la base des tests effectués, n'a pas développé les anticorps », selon le ministère de la Santé[261]. Une femme de 77 ans décède[261] le samedi 22 à Codogno, 15 000 habitants, où beaucoup travaillent à Milan, à 60 km[261]. Le lendemain , alors que 203 cas positifs ont été dépistés dans 5 régions d’Italie, dont plus de 150 en Lombardie, cette région ordonne la fermeture des bars, musées, écoles, suivie par 5 autres régions du nord du pays[263]. Les trains de la société privée Trenord ne s'arrêtent plus à Codogno ni dans deux villes voisines[261]. Tout près, à Casalpusterlengo, des files d'attente apparaissent le dimanche devant le supermarché Lidl[261]. La police arrête tous les véhicules circulant entre les villages[261]. « Nous allons rapidement installer un blocus total », déclare à l’AFP un policier, avec des sanctions allant jusqu’à trois mois de réclusion[261]. Le 24 février, il est décidé d'étendre la quarantaine à 11 villes, dont Vo'Euganeo et dix dans le périmètre de Codogno[261], pour deux semaines, après 5 décès pour 152 cas, dont 112 en Lombardie et 22 en Vénétie (région de Venise-Padoue)[261], pour un total de 52 000 habitants[227]. Le décret-loi est très strict : « Ni l'entrée ni la sortie ne seront autorisées sauf dérogation particulière », annonce le Premier ministre Giuseppe Conte[261]. Le , alors que 3 500 personnes sont contaminées, pour une centaine de victimes, bond de 20 % en une journée[264], et que 400 000 masques sont arrivés d'Afrique du Sud[264], le gouvernement ferme tous les établissements scolaires du pays jusqu'à mi-mars[264]. Les plus de 65 ans de Lombardie sont confinés chez eux en Lombardie[264] et les plus de 75 ans dans l'ensemble du pays[264]. Le , c'est 14 provinces italiennes et quinze millions d’habitants[265], dont ceux de Milan, capitale économique du pays[265], qui sont placés en quarantaine alors que 247 cas ont été répertoriés en 24 heures et 36 décès[265], portant le total des décès à 233 contre 16 en France[265]. Le gouvernement italien a décidé l'envoi de 20 000 personnes en renfort dans ses hôpitaux[265], pour porter de 5 000 à 7 500 le nombre de lits en soins intensifs[265]. Lors du confinement dans le Nord, de nombreux Italiens se mettent en protection dans le Sud, y diffusant la maladie[266].

En Autriche

« Le Kitzloch », un bar de la station de ski autrichienne d'Ischgl, appelée « L'Ibiza des Alpes » car elle attire chaque année des milliers de touristes mais aussi des personnalités de la jet-set internationale, devient un relais notable de dissémination vers l'ensemble de l'Europe, avec des cas avérés de transmission vers le Danemark, l'Allemagne, l'Islande et l'Autriche[267],[268]. Selon les gouvernements de plusieurs pays scandinaves, ce chalet-bar a conduit à contaminer des centaines de leurs ressortissants[269], car il s'y pratique le beer pong — un jeu américain avec échange de salive —, où on lance avec la bouche, une balle en plastique de verre en verre[270], tandis que pour se frayer un chemin à travers l'assistance des bars, les serveurs utilisent parfois des sifflets, dans lesquels des fêtards soufflent à l’occasion[270]. Le bar était était étroit et bondé, selon un entraîneur de handball danois contaminé[271]. Sur les vidéos postées sur les réseaux sociaux, on voit des dizaines de Scandinaves chanter, collés les uns aux autres, bière à la main. Selon les estimations officielles, près de la moitié des 907 contaminés en Norvège, un tiers des 785 au Danemark et un sur six en Suède revenaient des stations de ski du Tyrol autrichien, principalement de celle d'Ischgl[272]. Pour les autres pays, aucune estimation n'a été publiée. Le problème surgit quand sont détectés le 1er mars plusieurs cas positifs chez des Islandais revenus de la station[272]. Tous les Islandais en revenant sont alors tous mis en quarantaine[272] mais les autorités autrichiennes rétorquent « qu’il y a peu de chance d’un point de vue médical que les contaminations se soient produites au Tyrol »[272]. Un serveur de 36 ans est dépisté le 7 mars et 22 personnes de son entourage mises en quarantaine, dont 16 déclarées positives le 9 mars[272]. Entre-temps, Anita Luckner-Hornischer, du département de la santé du Tyrol, maintient des propos rassurants le 8 mars[272]. Le bar est finalement fermé le 10 mars, dix jours après les dépistages en Irlande, et la station d’Ischgl, le 12[272], la commune étant mise en quarantaine le lendemain tandis que tout le Tyrol est confiné à partir du dimanche 15 mars[272]. Les frontières avaec la Lombardie ont par ailleurs été fermées le 11 mars[272]. La région du Tyrol, critiquée pour ces retards, ne pouvait « prendre des mesures » qu'à partir d'« informations confirmées », selon un porte-parole interviewé par le quotidien Die Presse[272].

En Amérique du Nord

Le 25 février 2020[273], le carnaval de La Nouvelle-Orléans offre une formidable caisse de résonance à la maladie qui se développe en Louisiane[273], passée d'un premier cas le 9 mars à une centaine en 7 jours, 300 en onze jours puis 1000 en deux semaines, plus vite que n’importe où dans le monde[274]. Avec des preuves que le virus était présent, des gens « venus du monde entier étaient dans les cortèges » et ont « partagé des colliers, des boissons » selon la tradition carnavalesque du jet de collier de perles en plastique[273]. La maire de la ville, LaToya Cantrell, a accusé État fédéral ne l’a de ne l'avoir « pas mise en garde » et ordonné le 20 mars le confinement des 400 000 habitants suivi le 24 mars par celui des 4,6 millions d’habitants de l'État[273].

Localisation des cas

Les cas sont répertoriés en fonction du lieu de détection et non en lien avec la nationalité des personnes concernées.
Propagation des cas confirmés de SARS-CoV-2 du au .
Nombre de cas confirmés total, par million d'habitants, en date du 10 avril 2020[275]. Le nombre de cas confirmés est inférieur au nombre de cas réels totaux, car les tests pour COVID-19 sont limités.
Évolution de la pandémie dans les différentes régions du monde les plus touchées. Cas par millions d'habitants, début de courbe quand une région dépasse un cas par million d'habitants[276].
 voir • disc. • mod. 

Données de la pandémie de Covid-19 par pays et territoire[277]
au 3 mai 2024
Lieux Confirmés Décès Morts par
million hab.
Population
Monde[note 1] 775 335 902 7 045 569 883 7 975 105 024
Drapeau de l’Union européenne Union européenne[note 2] 185 626 506 1 261 153 2 801 450 146 793
Drapeau des États-Unis États-Unis 103 436 829 1 185 510 3 504 338 289 856
Drapeau de la République populaire de Chine Chine[note 3] 99 350 327 122 153 85 1 425 887 360
Drapeau de l'Inde Inde 45 035 573 533 574 376 1 417 173 120
Drapeau de la France France 38 997 490 168 091 2 600 67 813 000
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 38 437 756 174 979 2 098 83 369 840
Drapeau du Brésil Brésil 37 519 960 702 116 3 260 215 313 504
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 34 571 873 35 934 693 51 815 808
Drapeau du Japon Japon 33 803 572 74 694 602 123 951 696
Drapeau de l'Italie Italie 26 720 033 196 936 3 335 59 037 472
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 24 918 627 232 112 3 438 67 508 936
Drapeau de la Russie Russie 24 116 369 402 650 2 782 144 713 312
Drapeau de la Turquie Turquie 17 004 714 101 419 1 188 85 341 248
Drapeau de l'Espagne Espagne 13 980 340 121 852 2 562 47 558 632
Drapeau du Turkménistan Turkménistan 6 430 777
Drapeau de l'Australie Australie 11 831 918 25 129 959 26 177 410
Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam 11 624 000 43 206 440 98 186 856
Drapeau de l'Argentine Argentine 10 130 896 130 851 2 875 45 510 324
Drapeau de Taïwan Taïwan 9 970 937 17 672 739 23 893 396
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas[note 4] 8 636 015 22 986 1 308 17 564 020
Drapeau du Mexique Mexique 7 709 747 335 011 2 627 127 504 120
Drapeau de l'Iran Iran 7 627 186 146 811 1 657 88 550 568
Drapeau de l'Indonésie Indonésie 6 828 963 162 058 588 275 501 344
Drapeau de la Pologne Pologne 6 662 326 120 709 3 028 39 857 144
Drapeau de la Colombie Colombie 6 384 874 142 727 2 751 51 874 028
Drapeau de l'Autriche Autriche 6 082 342 22 534 2 520 8 939 617
Drapeau du Portugal Portugal 5 643 269 28 139 2 739 10 270 857
Drapeau de la Grèce Grèce 5 630 711 38 997 3 755 10 384 972
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 5 533 238 109 920 2 768 39 701 744
Drapeau du Chili Chili 5 399 208 62 641 3 195 19 603 736
Drapeau de la Malaisie Malaisie 5 279 145 37 349 1 100 33 938 216
Drapeau de la Belgique Belgique 4 861 272 34 339 2 946 11 655 923
Drapeau d’Israël Israël 4 841 558 12 707 1 344 9 449 000
Drapeau du Canada Canada 4 789 185 54 281 1 411 38 454 328
Drapeau de la Thaïlande Thaïlande 4 771 628 34 590 482 71 697 024
Drapeau de la Tchéquie Tchéquie 4 759 112 43 503 4 145 10 493 990
Drapeau du Pérou Pérou 4 524 748 220 831 6 485 34 049 588
Drapeau de la Suisse Suisse 4 453 382 14 188 1 623 8 740 471
Drapeau des Philippines Philippines 4 140 383 66 864 578 115 559 008
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 4 072 661 102 595 1 712 59 893 884
Drapeau de la Roumanie Roumanie 3 526 775 68 715 3 495 19 659 270
Drapeau du Danemark Danemark[note 5] 3 434 777 9 653 1 641 5 882 259
Drapeau de Singapour Singapour 3 006 155 2 024 359 5 637 022
Drapeau de Hong Kong Hong Kong 2 876 106 13 466 1 798 7 488 863
Drapeau de la Suède Suède 2 751 572 27 269 2 584 10 549 349
Drapeau de la Serbie Serbie 2 583 470 18 057 2 627 6 871 547
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 2 582 892 3 944 760 5 185 289
Drapeau de l'Irak Irak 2 465 545 25 375 570 44 496 124
Drapeau de la Hongrie Hongrie 2 230 325 49 051 4 921 9 967 304
Drapeau du Bangladesh Bangladesh 2 049 728 29 493 172 171 186 368
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 1 877 717 21 226 3 761 5 643 455
Drapeau de la Géorgie Géorgie 1 862 754 17 150 4 580 3 744 385
Drapeau de la Jordanie Jordanie 1 746 997 14 122 1 251 11 285 875
Drapeau de l'Irlande Irlande 1 735 481 9 592 1 909 5 023 108
Drapeau du Pakistan Pakistan 1 580 631 30 656 129 235 824 864
Drapeau de la Norvège Norvège 1 507 334 5 732 1 054 5 434 324
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 1 503 687 19 072 983 19 397 998
Drapeau de la Finlande Finlande 1 499 712 11 466 2 069 5 540 745
Drapeau de la Lituanie Lituanie 1 366 035 9 802 3 564 2 750 058
Drapeau de la Slovénie Slovénie 1 355 867 10 053 4 742 2 119 843
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 1 329 204 38 700 5 706 6 781 955
Drapeau de la Croatie Croatie 1 316 836 18 751 4 652 4 030 361
Drapeau du Maroc Maroc 1 279 038 16 304 435 37 457 976
Drapeau du Guatemala Guatemala 1 250 351 20 214 1 132 17 843 914
Drapeau du Liban Liban 1 239 904 10 947 1 994 5 489 744
Drapeau du Costa Rica Costa Rica 1 230 653 9 368 1 808 5 180 836
Drapeau de la Bolivie Bolivie 1 212 131 22 387 1 831 12 224 114
Drapeau de la Tunisie Tunisie 1 153 361 29 423 2 381 12 356 116
Drapeau de Cuba Cuba 1 115 043 8 530 760 11 212 198
Drapeau de l'Équateur Équateur 1 075 965 36 048 2 002 18 001 002
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis 1 067 030 2 349 248 9 441 138
Drapeau du Panama Panama 1 044 310 8 703 1 974 4 408 582
Drapeau de l'Uruguay Uruguay 1 037 893 7 625 2 227 3 422 796
Drapeau de la Mongolie Mongolie 1 011 448 2 136 628 3 398 373
Drapeau du Népal Népal 1 003 450 12 031 393 30 547 586
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie 994 037 7 118 746 9 534 956
Drapeau de la Lettonie Lettonie 977 701 7 465 4 033 1 850 654
Drapeau de Chypre du Nord Chypre du Nord 382 836
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite 841 469 9 646 264 36 408 824
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan 835 327 10 353 999 10 358 078
Drapeau du Paraguay Paraguay 735 759 19 880 2 931 6 780 745
Drapeau de la Palestine Palestine (État) 703 228 5 708 1 087 5 250 076
Drapeau de Bahreïn Bahreïn 696 614 1 536 1 043 1 472 237
Drapeau de Chypre Chypre 690 791 1 442 1 609 896 007
Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka 672 754 16 899 774 21 832 150
Drapeau du Koweït Koweït 667 193 2 570 602 4 268 886
Drapeau de la République dominicaine République dominicaine 661 181 4 384 390 11 228 821
Drapeau de la Birmanie Birmanie 642 013 19 494 359 54 179 312
Drapeau de la Moldavie Moldavie 635 523 12 233 3 737 3 272 993
Drapeau de l'Estonie Estonie 610 328 2 998 2 260 1 326 064
Drapeau du Venezuela Venezuela 552 695 5 856 206 28 301 700
Drapeau de l'Égypte Égypte 516 023 24 830 223 110 990 096
Drapeau du Qatar Qatar 514 524 690 256 2 695 131
Drapeau de la Libye Libye 507 269 6 437 944 6 812 344
Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 501 163 7 574 61 123 379 928
Drapeau de La Réunion La Réunion 494 595 921 945 974 062
Drapeau du Honduras Honduras 472 785 11 114 1 065 10 432 858
Drapeau de l'Arménie Arménie 451 831 8 777 3 156 2 780 472
Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine 403 633 16 388 5 068 3 233 530
Drapeau d'Oman Oman 399 449 4 628 1 011 4 576 300
Drapeau du Luxembourg Luxembourg 391 306 1 000 1 544 647 601
Drapeau de la Macédoine du Nord Macédoine du Nord 350 580 9 977 4 765 2 093 606
Drapeau de la Zambie Zambie 349 616 4 069 203 20 017 670
Drapeau du Kenya Kenya 344 101 5 689 105 54 027 484
Drapeau du Brunei Brunei 343 826 178 396 449 002
Drapeau de l'Albanie Albanie 334 863 3 605 1 268 2 842 318
Drapeau du Botswana Botswana 330 650 2 801 1 064 2 630 300
Drapeau de Maurice Maurice 327 305 1 070 823 1 299 478
Drapeau du Kosovo Kosovo 274 279 3 212 1 802 1 782 115
Drapeau de l'Algérie Algérie 272 021 6 881 153 44 903 228
Drapeau du Nigeria Nigeria 267 188 3 155 14 218 541 216
Drapeau du Zimbabwe Zimbabwe 266 359 5 740 351 16 320 539
Drapeau du Monténégro Monténégro 251 280 2 654 4 232 627 082
Drapeau du Mozambique Mozambique 233 780 2 252 68 32 969 520
Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan 233 472 7 985 194 41 128 772
Drapeau de la Martinique Martinique 230 354 1 104 3 003 367 512
Drapeau du Laos Laos 219 023 671 89 7 529 477
Drapeau de l'Islande Islande 209 920 186 498 372 903
Drapeau de la Guadeloupe Guadeloupe 203 235 1 021 2 579 395 762
Drapeau du Salvador Salvador 201 864 4 230 667 6 336 393
Drapeau de Trinité-et-Tobago Trinité-et-Tobago 191 496 4 390 2 867 1 531 043
Drapeau des Maldives Maldives 186 694 316 603 523 798
Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan 175 081 1 016 29 34 627 648
Drapeau de la Namibie Namibie 172 403 4 108 1 600 2 567 024
Drapeau de l'Ouganda Ouganda 172 149 3 632 76 47 249 588
Drapeau du Ghana Ghana 171 932 1 462 43 33 475 870
Drapeau de la Jamaïque Jamaïque 156 810 3 600 1 273 2 827 382
Drapeau du Cambodge Cambodge 139 103 3 056 182 16 767 851
Drapeau du Rwanda Rwanda 133 225 1 468 106 13 776 702
Drapeau du Cameroun Cameroun 125 156 1 974 70 27 914 542
Drapeau de Malte Malte 121 413 905 1 697 533 293
Drapeau de la Barbade Barbade 110 591 593 2 105 281 646
Drapeau de l'Angola Angola 107 365 1 937 54 35 588 996
Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo 99 338 1 468 14 99 010 216
Drapeau de la Guyane Guyane 98 041 413 1 356 304 568
Drapeau du Malawi Malawi 89 168 2 686 131 20 405 318
Drapeau du Sénégal Sénégal 89 067 1 971 113 17 316 452
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan 88 953 1 024 154 6 630 621
Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire 88 408 835 29 28 160 548
Drapeau du Suriname Suriname 82 496 1 405 2 273 618 046
Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie 80 064 314 1 082 289 959
Drapeau de la Polynésie française Polynésie française 79 301 650 2 122 306 292
Drapeau de l'Eswatini Eswatini 75 191 1 427 1 187 1 201 680
Drapeau du Guyana Guyana 74 109 1 301 1 608 808 727
Drapeau du Belize Belize 71 409 688 1 697 405 285
Drapeau des Fidji Fidji 69 047 885 951 929 769
Drapeau de Madagascar Madagascar 68 495 1 427 48 29 611 718
Drapeau de Jersey Jersey 66 391 161 1 453 110 796
Drapeau du Cap-Vert Cap-Vert 64 474 417 703 593 162
Drapeau du Soudan Soudan 63 993 5 046 107 46 874 200
Drapeau de la Mauritanie Mauritanie 63 848 997 210 4 736 146
Drapeau du Bhoutan Bhoutan 62 697 21 26 782 457
Drapeau de la Syrie Syrie 57 423 3 163 142 22 125 242
Drapeau du Burundi Burundi 54 569 15 1 12 889 583
Drapeau de Guam Guam 52 287 419 2 439 171 783
Drapeau des Seychelles Seychelles 51 684 172 1 605 107 135
Drapeau du Gabon Gabon 49 051 307 128 2 388 997
Drapeau d'Andorre Andorre 48 015 159 1 991 79 843
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée 46 864 670 66 10 142 625
Drapeau de Curaçao Curaçao 45 883 305 1 595 191 173
Drapeau d'Aruba Aruba 44 224 292 2 742 106 459
Drapeau de la Tanzanie Tanzanie 43 225 846 12 65 497 752
Drapeau de Mayotte Mayotte 42 027 187 573 326 113
Drapeau du Togo Togo 39 529 290 32 8 848 700
Drapeau de la Guinée Guinée 38 572 468 33 13 859 349
Drapeau des Bahamas Bahamas 38 084 844 2 058 409 989
Drapeau de l'île de Man Île de Man 38 008 116 1 372 84 534
Drapeau du Lesotho Lesotho 36 138 709 307 2 305 826
Drapeau de Guernesey Bailliage de Guernesey 35 326 67 1 057 63 329
Drapeau des Îles Féroé Îles Féroé 34 658 28 527 53 117
Drapeau d'Haïti Haïti 34 298 860 74 11 585 003
Drapeau du Mali Mali 33 164 743 32 22 593 598
Drapeau des îles Caïmans Îles Caïmans 31 472 37 538 68 722
Drapeau de Sainte-Lucie Sainte-Lucie 30 252 410 2 279 179 872
Drapeau du Bénin Bénin 28 036 163 12 13 352 864
Drapeau de la Somalie Somalie 27 334 1 361 77 17 597 508
Drapeau des États fédérés de Micronésie États fédérés de Micronésie 26 547 65 569 114 178
Drapeau des Îles Salomon Îles Salomon 25 954 199 274 724 272
Drapeau de Saint-Marin Saint-Marin 25 292 126 3 739 33 690
Drapeau de la république du Congo République du Congo 25 218 389 65 5 970 430
Drapeau du Timor oriental Timor oriental 23 460 138 102 1 341 298
Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso 22 122 400 17 22 673 764
Drapeau du Liechtenstein Liechtenstein 21 575 89 2 261 39 355
Drapeau de Gibraltar Gibraltar 20 550 113 3 458 32 677
Drapeau de Grenade Grenade 19 693 238 1 897 125 459
Drapeau des Bermudes Bermudes 18 860 165 2 569 64 207
Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud 18 823 147 13 10 913 172
Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan 17 786 125 12 9 952 789
Drapeau de Monaco Monaco 17 181 67 1 836 36 491
Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale 17 130 183 109 1 674 916
Drapeau des Samoa Samoa 17 057 31 139 222 390
Drapeau des Tonga Tonga 16 958 12 112 106 867
Drapeau des Îles Mariannes du Nord Îles Mariannes du Nord 16 448 41 827 49 574
Drapeau des Îles Marshall Îles Marshall 16 178 17 408 41 593
Drapeau du Nicaragua Nicaragua 16 140 245 35 6 948 395
Drapeau de la Dominique Dominique 16 047 74 1 017 72 758
Drapeau de Djibouti Djibouti 15 690 189 168 1 120 851
Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine 15 440 113 20 5 579 148
Drapeau de la Gambie Gambie 12 626 372 137 2 705 995
Drapeau de la Martinique Martinique 12 324 46 1 445 31 816
Drapeau du Vanuatu Vanuatu 12 019 14 42 326 744
Drapeau du Groenland Groenland 11 971 21 371 56 494
Drapeau du Yémen Yémen 11 945 2 159 64 33 696 612
Drapeau des Pays-Bas caribéens Pays-Bas caribéens 11 922 41 1 515 27 052
Drapeau de Saint-Martin Saint-Martin (royaume des Pays-Bas) 11 051 92 2 081 44 192
Drapeau de l'Érythrée Érythrée 10 189 103 27 3 684 041
Drapeau de Saint-Vincent-et-les-Grenadines Saint-Vincent-et-les-Grenadines 9 674 124 1 192 103 959
Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau 9 614 177 84 2 105 580
Drapeau du Niger Niger 9 515 315 12 26 207 982
Drapeau des Comores Comores 9 109 160 191 836 783
Drapeau d'Antigua-et-Barbuda Antigua-et-Barbuda 9 106 146 1 556 93 772
Drapeau des Samoa américaines Samoa américaines 8 359 34 767 44 295
Drapeau du Libéria Liberia 7 930 294 55 5 302 690
Drapeau de Sierra Leone Sierra Leone 7 794 125 14 8 605 723
Drapeau du Tchad Tchad 7 702 194 10 17 723 312
Drapeau des Îles Vierges britanniques Îles Vierges britanniques 7 392 64 2 042 31 332
Drapeau des Îles Cook Îles Cook 7 324 2 117 17 032
Drapeau de Sao Tomé-et-Principe Sao Tomé-et-Principe 6 766 80 351 227 393
Drapeau des Îles Turques-et-Caïques Îles Turques-et-Caïques 6 754 40 874 45 726
Drapeau de Saint-Christophe-et-Niévès Saint-Christophe-et-Niévès 6 607 46 964 47 681
Drapeau des Palaos Palaos 6 290 10 552 18 084
Drapeau de Saint-Barthélemy Saint-Barthélemy (Antilles françaises) 5 507 5 454 10 994
Drapeau de Nauru Nauru 5 393 1 78 12 691
Drapeau des Kiribati Kiribati 5 085 24 182 131 237
Drapeau d'Anguilla Anguilla 3 904 12 755 15 877
Drapeau de Wallis-et-Futuna Wallis-et-Futuna 3 760 9 776 11 596
Drapeau de Macao Macao 3 514 121 174 695 180
Drapeau de Saint-Pierre-et-Miquelon Saint-Pierre-et-Miquelon 3 426 2 339 5 885
Drapeau des Tuvalu Tuvalu 2 943 1 88 11 335
Drapeau de Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha 2 166 5 401
Drapeau des Îles Malouines Îles Malouines 1 923 3 801
Drapeau de Montserrat Montserrat (Antilles) 1 403 8 1 812 4 413
Drapeau de Niue Niue 1 059 1 952
Drapeau des Tokelau Tokelau 80 1 893
Drapeau du Vatican Vatican 26 0 808
Drapeau des Îles Pitcairn Îles Pitcairn 4 47
Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord 1 6 0 26 069 416
Drapeau du Sahara occidental Sahara occidental 611 872
  1. Les pays qui ne fournissent pas d'informations pour une colonne donnée ne sont pas comptés dans le total mondial de la colonne en question.
  2. Les données des États membres de l'Union européenne figurent individuellement, et font l'objet de sous-totaux pour information. Elles ne sont pas comptées deux fois dans les totaux mondiaux.
  3. N'inclut pas les régions administratives spéciales (Hong Kong et Macao) ni Taïwan.
  4. Concerne le pays constitutif.
  5. Concerne le pays constitutif.


Interprétation de ces chiffres :

  • Un faible taux de dépistage majore mathématiquement le taux de létalité apparent (mortalité parmi les personnes recensées), en sous-évaluant le nombre de cas. C'est l'une des causes pouvant expliquer le faible taux de létalité apparent en Allemagne (en mars 2020), qui dépiste beaucoup, par rapport à la France, qui dépiste peu (personnel soignant et cas graves), pour un nombre de cas déclarés positifs proche.
  • Un autre facteur statistique pouvant jouer est le décalage dans le temps de l'apparition de la maladie[278].

Les bilans de contaminations et de décès annoncés par certains pays (Chine[279], Iran[280], Japon[281]) sont mis en doute par de nombreuses sources.

L'ensemble des pays propose des chiffres évalués selon des protocoles différents.

Les chiffres quotidiens sont disponibles sur les bulletins édités par l'OMS[282].

Localisation de la mortalité par Covid-19

Les pays présentés ci-dessus ont une évolution de la proportion de morts dans la population très similaire à partir du dépassement du seuil de 5 morts pour 10 millions d'habitants, chiffres issus du site Worldometer[283].

Proportions de morts dans la population de différents pays
Évolution de la proportion de morts du Covid-19 dans la population de multiples pays en jours depuis que ces pays ont dépassé le seuil de 5 morts pour 10 millions d'habitants, mis à jour 26 mars 2020[284].

Pour Wuhan, les chiffres de la Chine ont été rapportés à la population de Wuhan.

Modélisation de l'évolution de la pandémie

La modélisation mathématique de l'évolution de la pandémie permet de prévoir la probable évolution de la pandémie à partir des données fournies par les agences de santé (pour l'Europe[285]). Cela permet aussi de juger de l'efficacité des mesures de protection mises en place. Ce type de modélisation a été, entre autres, utilisée par le Conseil scientifique COVID-19 pour établir son avis remis au gouvernement français[286]. Un premier exemple d'une telle modélisation est disponible via cette référence[287]. Deux autres modèles, fournis avec les programmes informatiques permettant de faire les calculs, sont disponibles via ces références[288],[289].

Comparaison des pandémies modernes majeures de grippes, Covid-19, et grippes saisonières[290],[291],[292]v · d · m )
Nom Années Population
(milliards)
Identification Reproduction (R0)[293] Infections
(estimations)
Décès Létalité Indice de gravité de la pandémie
Grippe russe[294] 1889-1890 1,53 H3N8 ou H2N2 ? 2,10 (EI : 1,9-2,4)[294] 20-60 %[294] (300–900 millions) 1 million 0,10-0,28 %[294] 2
Grippe espagnole[295] 1918-1920 1,80 H1N1 1,80 (EI : 1,47-2,27)[293] 33 % (500 millions)[296] 20[297],[298]–100 millions[299],[300] 4–20 % (environ 10 %[301]) 5
Grippe asiatique 1957-1958 2,90 H2N2 1,65 (EI : 1,53-1,70)[293] 8-33 % (0,25 – 1 milliard) 1–4 millions[297] <0,2 %[297] 2
Grippe de Hong Kong 1968-1969 3,53 H3N2 1,80 (EI : 1,56-1,85)[293] 7-28 % (0,25–1 milliard) 1–4 millions[297] <0,2 %[297] 2
Grippe russe 1977-1979 4,28 H1N1 Inconnu Inconnu 0,7 million Inconnu Inconnu
Grippe[302],[303] 2009-2010 6,85 H1N1/09 1,46 (EI : 1,30-1,70)[293] 11-21 % (0,7–1,4 milliard)[304] 151 700–575 400[305] 0,03 %[306] 1
Grippe[307] [308],[309],[t 1] 2019-2020 7,75 A(H1N1)pdm09, B/Victoria, A(H3N2) Inconnu 11 %[t 1] (800 millions ; É.-U. 34-49 millions[t 1]) 0,45–1,2 million (É.-U. : 20–52000[t 1]) Inconnu 1
Grippe saisonnière[t 2] Annuelle 7,75 A/H3N2, A/H1N1, B 1,28 (EI : 1,19-1,37)[293] 5-15 % (340 millions – 1 milliard)[310]
3–11 % ou 5–20 %[311],[312] (240 millions–1,6 milliard)
290 000–650 000/an[313] <0,1 %[314] 1
Pandémie de Covid-19[315] 2019-2023 7,75 SARS-CoV-2 2,2 (95 % CI : 1,4-3,9)[316],[317]
2,68 (95 % CI : 2,47-2,86)[318]
3,2 (95 % CI : 3,1-3,3)[319]
770 millions(confirmés)[320],[321] à +2 Mds (estimés)[322] 7 millions(déclarés)[320],[321]
29,3 millions(estimés)[323]
Inconnu[324]
Premières estimations : 2,3 à 3 % [325],[326],[327],[328],[t 3] [Passage à actualiser]
5 [Passage à actualiser]
Notes
  1. a b c et d En cours. Chiffres estimés, basés sur les données recueillies par l’intermédiaire d'un réseau qui couvre environ 8,5 % de la population américaine et rapportés par le CDC pour la grippe de 2019-20.
  2. Inclus pour comparaison.
  3. Taux difficile à estimer en cours de pandémie, attention, l'OMS ne donne pas d'information sur la létalité mais se contente de donner le taux de personnes décédés sur celui des personnes testés ce qui est différent.


Réactions internationales

Fichier:Strasbourg-Entzheim, évacuation patients COVID-19 par un hélicoptère de l'armée de terre (NH90 immatriculation EAX) - 3.jpg
Coopération européenne avec évacuation de patients de France vers l'Allemagne, ici par hélicoptère de l'armée française.

En quelques mois et pour la première fois depuis 1918, l'humanité est confrontée à une pandémie posant des défis médicaux, éthiques et économiques, vitaux, souvent de manière dramatique. L’urgence de santé publique déclarée par un nombre croissant d'États, avant ou après l'OMS, et les retours d'expérience de crises sanitaires précédentes, n'empêchent pas que les systèmes de santé seront souvent débordés. Sous l'égide de l'OMS ; comment affronter solidairement (du niveau local à international) la crise, comment répartir éthiquement les biens et services de santé sans oublier les personnes et populations vulnérables ou marginalisées, séparées de leur famille et de leur communauté ? Comment équilibrer éthiquement et légalement la santé publique avec les libertés civiles[329] ?

Deux grandes stratégies possibles

Selon une étude basée sur un modèle produit pour la Grande-Bretagne et les États-Unis, utilisé par l'équipe de réponse à la COVID-19 créée par à l'Imperial College avec son école de santé publique, toute action isolée n'aurait que des effets limités ; seule une combinaison adéquate de plusieurs mesures peut avoir un impact substantiel sur la contagion interhumaine[330]. Deux stratégies fondamentales de traitement de cette contagion sont possibles[330] :

  1. l'atténuation (mitigation), qui cherche plus à ralentir l'épidémie qu'à l'arrêter, pour réduire la pression sur les services de soins intensifs, tout en protégeant les personnes les plus gravement exposées ; en combinant de manière optimale l'isolement à domicile des cas suspects, la mise en quarantaine à domicile des personnes vivant dans le même ménage que les cas suspects et l'éloignement social des personnes âgées et des personnes les plus à risque de maladie grave, on pourraient selon la modélisation de Fergusson et al. (mi-mars 2020) au Royaume-Uni et aux États-Unis réduire de 2/3 et des décès de moitié[330]. Dans ce cas l'épidémie résiduelle ferait néanmoins des centaines de milliers de mort et submergerait plusieurs fois les systèmes de santé (unités de soins intensifs en particulier) [330] ;
  2. la suppression de la pandémie, option politique privilégiée pour les pays capables d'y parvenir, mais qui pose également des défis majeurs[330] ; Les retours d'expérience chinois et sud-coréens montrent que l'épidémie peut être contenue « reste à voir si elle est possible à long terme et si les coûts sociaux et économiques des interventions adoptées jusqu'à présent peuvent être réduits »[330] ; il s'agit alors d'inverser aussi tôt que possible la croissance épidémique, en diminuant le nombre de cas et la contagion inter-humaine jusqu'à la diffusion d'un vaccin. Il faut ensuite maintenir cette situation indéfiniment, comme pour le SRAS, le MERS ou Ebola, car le SARS-CoC-2, comme pour les virus grippal persistera probablement dans le monde animal[330]. Au Royaume-Uni et aux États-Unis, la suppression nécessitera au moins de judicieusement combiner la distanciation physique dans toute la population, l'isolement des malades à domicile ou à l'hôpital et la quarantaine pour les proches et/ou membres de la famille, avec de possibles fermetures d'écoles et d'universités, en sachant que ces fermetures peuvent avoir des impacts négatifs sur les systèmes de santé (via l'augmentation de l'absentéisme entrainé par les besoins de garde d'enfant)[330]. Cet effort (ou une stratégie aussi efficace de réduction de la contagion) devra être maintenu jusqu'à ce qu'un vaccin soit disponible (18 mois voire plus selon les premières estimations) sinon la contagion rebondira rapidement[330]. Certains modélisateurs estiment que brièvement assouplir certaines mesures de distanciation serait possibles mais à condition de rapidement le réintroduire si le nombre de cas remonte[330].

Début 2020 : Controverse quant à l'urgence sanitaire internationale

Le , un article de la revue Science fait état de l'apparition de plusieurs dizaines de cas d'une pneumonie atypique à Wuhan, en Chine[331]. Le , la même revue fait savoir que les autorités chinoises ont identifié un nouveau coronavirus, séquencé son génome, et mis au point un test de dépistage[332]. Le , l'Organisation mondiale de la santé dans son bulletin d’information sur les flambées épidémiques concernant le nouveau coronavirus indique que, selon les informations transmises à l’OMS par les autorités chinoises les 11 et 12 janvier, 41 cas d’infection due au nouveau coronavirus ont été diagnostiqués à Wuhan et que leur occurrence est associée à des expositions sur un marché aux poissons de cette ville. Sept des 41 cas notifiés sont gravement atteints et il y a un décès. Pour les 41 cas confirmés, la date d’apparition des symptômes est comprise entre le 8 décembre 2019 et le 2 janvier 2020. Aucun autre cas n’a été détecté depuis le 3 janvier 2020. Une des mesures de riposte a identifié 763 contacts proches (dont des agents de santé) ; ils sont suivis et aucun autre cas d’infection par le nouveau coronavirus n’a alors été trouvé. Les signes et symptômes en sont principalement la fièvre, parfois une dyspnée, et des infiltrats pulmonaires invasifs bilatéraux, visibles sur les clichés radiographiques. À ce stade, aucun agent de santé semble infecté et il n’y a pas de preuve évidente de transmission interhumaine. Aucun cas n’a été notifié à ce jour en dehors de cette ville. Wuhan est un noeud de transport national et international, mais L’OMS ne recommande aucune mesure sanitaire spécifique pour les voyageurs. En cas de symptômes évocateurs d’une affection respiratoire pendant ou après un voyage, les voyageurs sont invités à consulter un médecin, à qui ils donneront toutes les informations relatives à leur voyage. Sur la base des informations alors disponibles, l’OMS déconseille toute restriction des voyages et du commerce avec la Chine[333].

Le , l'OMS juge qu'il est prématuré de déclarer l'urgence de santé publique de portée internationale[334]. Bien que son comité d'urgence ait été divisé sur la question, elle confirme cette position le , mais indique que le risque est « très élevé en Chine, élevé au niveau régional et élevé au niveau mondial »[335]. Cette décision serait une réponse à une exigence chinoise, concernant l'impact de la crise sanitaire sur l'économie du pays[336]. L'épidémiologiste Yves Charpak estime pour sa part que « l'urgence de santé publique de portée internationale aurait pu être déclarée plus tôt, et [qu']il y a probablement eu des pressions », mais que celles-ci n'étaient probablement pas le fait de la Chine, mais plutôt, selon lui, « d'États membres influents qui n'avaient pas intérêt à ce que l'urgence soit déclarée trop vite et voulaient par exemple se donner le temps de rapatrier leurs citoyens[337] ».

Le , l'OMS déclare l'état d'urgence de santé publique de portée internationale[338],[339],[340]. À cette date, 18 pays sont touchés, 7 834 personnes identifiées ont été contaminées et 170 sont mortes, toutes en Chine. Quatre pays, l'Allemagne, le Japon, la Thaïlande et les États-Unis, ont également rapporté des cas de contamination inter-humaine[341]. La crainte de l'OMS est alors que cette épidémie puisse atteindre des pays dont le système de santé ne serait pas capable de gérer une crise sanitaire[342]. Pour autant, elle ne recommande pas de limiter les voyages et les échanges internationaux, au rebours de la plupart des décisions gouvernementales[343].

Le , la revue Science publie deux découvertes cruciales : l'existence de patients asymptomatiques ou très faiblement symptomatiques potentiellement contagieux et la probabilité d'un taux significatif de formes graves de la maladie nécessitant une hospitalisation[344]. Le 11 février, un article alerte sur la difficulté à appréhender l'étendue réelle de l'épidémie en raison de l'insuffisance de tests disponibles[345]. Le , Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, se dit préoccupé par le nombre de cas de coronavirus sans lien clair avec la Chine ou d'autres cas confirmés et avertit que la fenêtre d'opportunité pour contenir l'épidémie se rétrécit[346].

Le , la revue Science rend compte du consensus scientifique : l'épidémie est désormais une pandémie et l'heure est aux mesures de ralentissement de sa diffusion et d'aplatissement du pic de contaminations dans les différents pays[347]. Le même jour, le Dr Bruce Aylward, qui dirige une mission conjointe de l'OMS et de la Chine, déclare que la Chine est parvenue « à changer le cours de l’épidémie et à éviter des dizaines, voire des centaines de milliers de cas de Covid-19 » et qu'il faudrait s’en inspirer, mais considère que le monde n'est « tout simplement pas prêt »[348]. Le rapport de cette mission, publié le , détaille notamment les méthodes déployées en Chine (mise en place d'une politique de tests généralisés de la température corporelle, port de masques obligatoire, tests biologiques de dépistage et/ou scanners rapides, traçage des contacts des personnes positives, fermeture des écoles, théâtres et restaurants dans les clusters, confinement des personnes-contacts). Selon le rapport, ces mesures ont permis de réduire la durée moyenne entre les premiers symptômes et l’hospitalisation ou l’isolement d’environ 15 jours au début de l’épidémie à 2 jours, et donc de réduire d'autant le potentiel de contamination d'un patient. La rapport s'achève par un ensemble de recommandations adressées à la Chine, aux pays où des cas se sont déclarés, aux pays où des cas ne se sont pas encore déclarés, aux populations et à l'ensemble de la communauté internationale[349].

Ce n'est finalement que le que l'OMS déclare que l'épidémie de Covid-19 est devenue une pandémie[350].

Quarantaines hors de la république populaire de Chine et rapatriements

Des aéroports, avec un thermomètre infrarouge, contrôlent de la température frontale des voyageurs venant de Chine, sans pouvoir enrayer la propagation de la pandémie hors de Chine.[réf. nécessaire]

Bien que le directeur général de l'OMS[351], Tedros Adhanom Ghebreyesus, ne le recommande pas, plusieurs pays décident de rapatrier leurs ressortissants présents en Chine continentale par des vols spéciaux sans escale, avec souvent des mesures de confinement à l'arrivée. Ainsi, Paris envisage le le rapatriement de 250 Français depuis Wuhan, sous réserve qu'ils soient « sains ou asymptomatiques[352] ». Ces rapatriements froissent le gouvernement chinois qui les considère comme un manque de confiance à l'égard du système de santé chinois[353].

L'Union européenne (UE) rapatrie ses ressortissants avec l'aide de la France[354]. Elle sépare les personnes apparemment saines des cas suspects ou contaminés. Le Japon a quant à lui transporté dans le même avion les deux groupes de personnes[réf. nécessaire].

Les politiques de quarantaine adoptées par les États pour leurs rapatriés de Wuhan se limitent à un confinement dans un lieu déterminé pendant quatorze jours.[réf. nécessaire]

Le , un nombre croissant de pays déconseillent de voyager en Chine, et les compagnies aériennes diminuent ou stoppent leurs vols en provenance ou à destination de la Chine. Le gouvernement fédéral des États-Unis recommande le aux citoyens américains de ne pas se rendre en Chine et à ceux qui s'y trouvent de quitter le pays, ce qui est dénoncé par le gouvernement chinois[355]. En 2018, il y a eu en Chine plus de 30,5 millions de touristes étrangers, principalement originaires de Corée du Sud, du Japon, des États-Unis, de Malaisie et de Singapour[356]. La Chine n'est toutefois que la onzième destination des citoyens européens pour leurs voyages en dehors de l'UE selon Eurostat[357].

De son côté, la Chine décide de rapatrier les habitants de Wuhan vivant à l'étranger en raison des « difficultés pratiques auxquelles sont confrontés à l'étranger les résidents de la province du Hubei, et en particulier ceux de Wuhan[188] » alors que des signes de xénophobie sont constatés en France, Italie, Canada et Royaume-Uni[358],[359].

Le , l'épidémiologiste Yves Charpak déclare : « le rapatriement des expatriés de tel ou tel pays ne se justifie pas à mon avis d'un point de vue sanitaire, c'est même une mesure qui risque d'exporter la maladie[337] ». Cette crainte semble se confirmer : plusieurs passagers du Diamond Princess testés négatifs à l'évacuation du navire sont testés positifs à leur arrivée dans leur pays d'origine[360].

Contrôle ou fermeture des frontières

Contrôle sanitaire à l'aéroport de Bologne.

La Corée du Nord annonce une fermeture de ses frontières le aux touristes (venant pour la plupart de Chine)[361],[362].

Le , la Mongolie ferme sa frontière avec la République populaire de Chine, en raison de la confirmation de cas en Mongolie-Intérieure[363].

Les personnels de santé de Hong Kong menacent d'une grève si les frontières ne sont pas fermées aux voyageurs venant de Chine, mesure prise le , entraînant l'arrêt de toutes les liaisons.[réf. nécessaire]

Le , le gouvernement russe ferme sa sa frontière terrestre avec la Chine, précisant que les ressortissants chinois ne peuvent plus obtenir les visas électroniques qui leur permettaient de se rendre dans les régions d'Extrême-Orient, à Saint-Pétersbourg et dans l'oblast de Kaliningrad[364]. Le , le Premier ministre de Russie, Mikhaïl Michoustine, déclare que la Russie procéderait à l’expulsion des étrangers contaminés par le nouveau coronavirus[365].

Le même jour, après avoir recensé deux cas sur son territoire, l'Italie décrète l'état d'urgence pour six mois, suspend les vols la liant à la Chine[366].

Le , le Viêt Nam suspend ses liaisons aériennes avec la Chine et la délivrance de visas aux Chinois[367].

Plusieurs pays imposent de nouvelles restrictions aux arrivants dès le début du mois de . Les pays de l'espace Schengen (sauf la France qui continue à délivrer des visas[368]) suspendent temporairement la délivrance de visas aux ressortissants chinois à partir du [369]. Les pays imposant des restrictions dès le mois de sont l'Arménie, l'Australie, l'Inde, l'Irak, l'Indonésie, le Kazakhstan, le Koweït, la Malaisie, les Maldives, la Mongolie, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, Singapour, le Sri Lanka, Taïwan, le Viêt Nam, et les États-Unis dès le [370]. Ces pays soit interdisent temporairement l'entrée de tout citoyen chinois ou toute personne ayant récemment voyagé en Chine, soit cessent de leur accorder des visas, ou bien imposent de nouveau un visa aux ressortissants chinois[C'est-à-dire ?]. Les Îles Samoa refusent l'entrée à leurs citoyens de retour de Chine[371], tandis que le Salvador n'ouvre plus ses frontières aux visiteurs venant d'Italie ou de Corée du Sud[372],[373].

L'Inde ne délivre plus de visas aux italiens dès le et impose une quarantaine aux passagers venant de zones à risque, à l'entrée sur le territoire indien[374].

En France, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie interdit le débarquement des passagers des navires de croisière si des cas suspects sont à bord. Les et , sous la pression des habitants de l'île et après discussion avec les autorités coutumières kanakes, la société chargée de l'accueil touristique à Maré, l'une des îles Loyauté, refuse l'escale de deux navires de croisière[375].

Le , l'Australie ordonne des mesures exceptionnelles[Lesquelles ?] pour tout passager venant de Chine, et se réserve, après contrôle technique et sanitaire, de lui refuser l'entrée sur le territoire[376].

Touché par la pandémie, Bahreïn applique des restrictions dès le , interdisant l'entrée de voyageurs venant de Chine, de Malaisie, de Singapour, de Thaïlande, de Corée du Sud et d'Iran. Le , les voyages à destination de l'Iran sont interdits, ainsi que les ventes de billets à destination de ce pays. Le , l'Italie, le Japon et l'Irak sont ajoutés à la liste des pays faisant l'objet de mesures restrictives. Les voyageurs ayant un permis de résidence au Bahreïn doivent se soumettre à une quarantaine obligatoire, même en l'absence de symptôme. Les personnes ayant des symptômes de la covid-19 sont immédiatement hôpitalisés[377].

Le , les frontières de l'Iran sont fermées par quatre de ses voisins : le Pakistan, l'Arménie, l'Afghanistan[378] et la Turquie[379].

Le , le Royaume-Uni impose une quarantaine à la descente d'avion aux voyageurs venant de Corée du Sud ou s'étant rendus dans ce pays dans les quatorze derniers jours.

Fin , la Nouvelle-Zélande impose aux voyageur venant du nord de l'Italie ou de Corée du Sud un isolement domiciliaire de 14 jours à l'arrivée sur le territoire[380] ; l'entrée sur le territoire est interdite aux voyageurs venant de Chine et d'Iran. Les vols sont suspendus vers ou en provenance de ces pays.

L'Allemagne impose dès la fin aux compagnies aériennes, ferroviaires et de lignes d'autocars transfrontaliers en provenance de zones à risque (y compris l'Italie) de remplir une fiche médicale pour tous les passagers dans l'éventualité d'une quarantaine. La police fédérale a le droit d'effectuer des contrôles sanitaires dans les 30 kilomètres à partir de la frontière allemande[381].

Nombre de cas (bleu) et nombre de morts (rouge) en échelle logarithmique, dans le monde (traits pleins) et hors Chine (pointillés).

Début mars, la petite station de sports d'hiver huppée tyrolienne de Ischgl devient un centre majeur de propagation du Covid-19. À la fin des vacances de ski, la clientèle internationale rentre dans leurs pays et contaminent leurs compatriotes[382],[383].

Aux États-Unis, à partir du , tous les passagers en partance ou arrivant d'Italie sont soumis à un contrôle de température. Et les passagers ayant été en Italie du Nord quatorze jours avant l'entrée sur le territoire des États-Unis peuvent être soumis par les autorités à une quarantaine domiciliaire de quatorze jours.

La Jordanie interdit l'entrée sur son territoire de passagers venant d'Italie, sauf pour les sujets jordaniens. Le visa des personnes ayant voyagé en Italie, en Chine, en Corée du Sud ou en Iran dans les deux dernières semaines est refusé[réf. nécessaire]. Les autres voyageurs sont tenus à prendre leur température et signaler tout symptôme pour une éventuelle quarantaine. La compagnie aérienne Royal Jordanian suspend tous ses vols en direction ou de retour d'Italie jusqu'au avec possibilité de reconduction[384]. Le Liban interdit l'arrivée sur son territoire depuis le de passagers par voie terrestre, maritime et aérienne provenant de Chine, de Corée du Sud, d'Iran et d'Italie, le ministère des Travaux publics et des Transports (ar) se réservant le droit de modifier la liste. En conséquence, de nombreux vols sont annulés[385] et les vols en transit sont restreints.

Au , plusieurs aéroports internationaux imposent aux passagers arrivant de pays à risque (dont l'Italie) un questionnaire sanitaire, une prise de température et, si besoin est, une mise en quarantaine domiciliaire voire hospitalière. C'est le cas du Kenya, du Kirghizistan (la quarantaine obligatoire de 14 jours même sans symptôme y est imposée, et tout voyageur s'étant rendu en Chine dans les deux mois précédents est placé à l'isolement obligatoire pendant deux jours dans une structure médicale de l'aéroport de Bichkek avant d'effectuer une quarantaine dans une structure adaptée), du Qatar, de la Thaïlande, de la Zambie[386].

La Turquie suspend ses vols avec l'Italie[réf. nécessaire]. La Géorgie suspend tous les vols avec la Chine et l'Iran et impose des mesures sanitaires à l'arrivée pour les autres voyageurs, pouvant inclure le refus d'entrée du territoire pour les voyageurs venant d'Italie, de Corée du Sud et du Japon[réf. nécessaire].

La République tchèque rend obligatoire la prise de température et le remplissage d'une fiche médicale à l'arrivée des voyageurs aériens et suspend les vols en provenance ou à destination de toute l'Italie du Nord[387].

Le , 80 pays interdisent l'arrivée de voyageurs venant de Corée du Sud, ou leur imposent des restrictions (quarantaine imposée ou volontaire)[388]. Depuis le , la France, quant à elle, demande seulement que les enfants de retour de ce pays ne retournent pas dans leur établissement scolaire pendant quatorze jours[389], comme pour l'Italie du Nord.

Le , Israël impose la quarantaine obligatoire aux voyageurs de nationalité israélienne arrivant de France, d'Allemagne, d'Espagne, de Suisse et d'Autriche et l'interdiction de l'arrivée sur le territoire aux citoyens de ces pays[390]. Le , la compagnie Lufthansa décide en conséquence d'interrompre ses liaisons régulières avec les aéroports israéliens de Tel Aviv-Jaffa et de Ramon[réf. nécessaire].

Le , le gouvernement vietnamien suspend l'exemption de visa pour les citoyens de sept pays de l'Union européenne (France, Espagne, Allemagne, Suède, Danemark, Norvège, Finlande) et du Royaume-Uni. La même mesure avait déjà été prise il y a plusieurs jours pour l'Italie[391]. La Pologne impose un contrôle sanitaire aux postes frontière avec l'Allemagne et la République tchèque[392].

Le , British Airways suspend tous ses vols en direction de l'Italie, ainsi que Ryanair (jusqu'au ). Toutes les lignes New York - Rome sont interrompues jusqu'au . L'Autriche filtre à sa frontière les voyageurs de retour d'Italie[393]. L'entrée est interdite aux personnes venant d'Italie[394], sauf aux Autrichiens qui doivent se placer en auto-isolement à leur arrivée pendant quatorze jours. Les voyageurs doivent montrer un certificat médical[395] et les personnes en transit ont interdiction de s'arrêter. Hong Kong impose la quarantaine obligatoire aux voyageurs en provenance d'Italie, d'Allemagne et de France[393]. L'Espagne interrompt toutes ses lignes aériennes avec l'Italie[395]. Air France suspend ses vols en direction de l'Italie du au .

Le gouvernement serbe (pays où 4 cas sont déclarés au ) fait savoir qu'une interdiction temporaire d'entrée sur le territoire serbe est appliquée aux étrangers provenant d'Italie, de certaines provinces de Chine, de Corée du Sud, d'Iran et d'une partie de la Suisse[réf. nécessaire]. Des mesures similaires sont annoncées en Albanie (où les voies maritimes et aériennes sont interrompues avec l'Italie) et en Macédoine du Nord[396].

La Slovénie ferme sa frontière avec l'Italie le [397]. Malte suspend ses liaisons aériennes et maritimes avec l'Italie, de même que le Danemark[398].

Le , l'Australie interdit l'entrée sur son territoire à toute personne venant d'Italie[399]. La Colombie impose une quarantaine aux voyageurs en provenance de Chine, Espagne, France et Italie[400]. L'Autriche ferme sa frontière avec l'Italie et cesse sa dernière liaison ferroviaire avec l'Italie[400].

Le président Trump annonce le qu'à la fin du (le à h du matin pour la France), les États-Unis interdisent pendant un mois l'entrée sur leur territoire des étrangers venant d'Europe, plus précisément de l'espace Schengen, donc à l'exception des Britanniques et des Irlandais, ainsi que des résidents rentrant aux États-Unis qui se seront soumis aux tests médicaux[401]. Les pays concernés sont donc l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Islande, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Suisse et la République tchèque.

Le , la Slovaquie ferme ses frontières à tous les étrangers à l'exception des Polonais, ainsi que tous les aéroports internationaux, écoles, établissements culturels et de loisirs. Ce même jour, la République tchèque renforce ses mesures déjà prises, décrétant un état d'urgence de trente jours, et interdisant l'entrée du territoire aux ressortissants de quinze pays à risque, dont l'Italie, la France et l'Allemagne. Elle renforce ces mesures le lendemain en fermant ses frontières à tous les étrangers.[réf. nécessaire]

L'Allemagne impose un contrôle sanitaire à la frontière avec la France à partir du à 17 h.[réf. nécessaire]

Le , l'Ukraine décide de fermer ses frontières. Le Danemark ferme également ses frontières terrestres, maritimes et aériennes[402] jusqu'au au moins. La Pologne ferme ses frontières aux étrangers le [403]. Chypre fait de même pour les non-résidents[404].

Le , le gouvernement suisse réintroduit, au cas par cas, des contrôles Schengen à toutes ses frontières. L’entrée en Suisse depuis l’Italie n'est autorisée qu’aux citoyens suisses, aux personnes ayant un permis de séjour, aux personnes voyageant en Suisse pour des raisons professionnelles, ainsi qu’à celles ayant des raisons impérieuses à entrer en Suisse depuis l’Italie. Le transit et le transport de marchandises restent autorisés[405].

Le , l'Arabie saoudite et le Maroc ferment toutes leurs liaisons aériennes et maritimes[406].

La Russie, après ses frontières avec la Chine fermées le 30 janvier, ferme aux étrangers ses frontières terrestres avec la Norvège et la Pologne le [407]. Article détaillé : Pandémie de Covid-19 en Russie.

Le , les États-Unis ajoutent les Britanniques et les Irlandais aux ressortissants qui ne peuvent plus entrer dans ce pays[408]. Cette mesure est effective au à partir de minuit (heure de Washington).

Le , l'Allemagne décide la fermeture partielle de ses frontières avec l'Autriche, la France et la Suisse, à compter de 8 h le lendemain matin[405],[409].

Le , l'Argentine ferme ses frontières[410], le Brésil fait de même (sauf pour son voisin uruguayen), le 19 mars[411].

Le 17 mars, le gouvernement suisse a décidé de fermer les frontières pour tous les pays de l'espace Schengen (sauf le Liechtenstein) ainsi que pour tous les autres états (autant par voie terrestre et voie aérienne). Seules les personnes étant de nationalité suisse, ayant un permis de séjour ou de travail en Suisse ou les marchandises peuvent rentrer en Suisse[412].

Le 19 mars, la République de Maurice ferme ses frontières aériennes[413].

Le 20 mars, la Belgique ferme ses frontières, sauf pour le fret et les cas individuels exceptionnels[414]. Bogota est en confinement en Colombie[415].

Le 21 mars, Cuba, qui compte 21 cas et 1 mort, ferme ses frontières aux non-résidents[416].

Le 23 mars, la Colombie étend son confinement à tout le pays, alors que Bogotà, la capitale, était confinée depuis le vendredi 20 mars. Le confinement officiel commence le mardi soir 24 mars[415].

Samedi 28 mars, après avoir été la source initiale de la pandémie, la Chine continentale ferme l’entrée du pays aux étrangers afin d’éviter l’importation de nouveaux cas[417].

Avril

  • Le 1er avril, le Japon annonce refuser l'entrée des voyageurs en provenance des États-Unis, de Chine et de la plupart des pays d'Europe, dont le Royaume-Uni et l'Italie, l'Espagne et la France, d'Australie, de Corée du Sud et de la plupart des pays d'Asie du Sud-Est. La mesure entre en vigueur le vendredi 3 avril. Tokyo avait déjà bloqué les arrivées depuis plusieurs pays européens et de certaines parties de la Chine et de Corée du Sud[418].

Sanctions économiques

La haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a demandé que les sanctions internationales frappant l’Iran soient « assouplies ou suspendues » en cette « période cruciale » de pandémie. « Il est nécessaire d’appliquer des dérogations vastes et pragmatiques pour raison humanitaire face à ces sanctions, et d’accorder des autorisations rapides et flexibles pour obtenir les fournitures et équipements médicaux essentiels », a-t-elle déclaré. Elle a également demandé un allègement des sanctions frappant le Venezuela, Cuba et la Corée du Nord, pour permettre à ces pays de faire face à l'épidémie[419].

Stratégies d'immunité de groupe et de confinement

Restrictions par pays en date du .
  • Restrictions appliquées au niveau national.
  • Restrictions appliquées au niveau infranational.
  • Pas de restriction appliquée.

Le Royaume-Uni (avant de changer d'avis), les Pays-Bas et la Suède[420] ont annoncé qu'ils souhaitaient parvenir à une immunité de groupe (ou immunité grégaire) en attendant un vaccin, plutôt que de s'orienter vers le confinement. Il s'agit ici de laisser les personnes les moins vulnérables attraper le virus tout en protégeant les personnes les plus vulnérables[421],[422].

Le principe est le suivant : la propagation d'une maladie contagieuse dans une population est enrayée à partir du moment où une proportion de [][423] — où est le taux de contagion — d'une population est immunisée : soit 2/3 de la population dans le cas du coronavirus. À l'opposé une stratégie de confinement ne ferait que reculer la date où l'ensemble de la population est atteinte[424],[425].

Face aux critiques de l'OMS et à l'inquiétude de la population[426], le Royaume-Uni a lancé mi- des changements de méthode comme le confinement des personnes âgées ()[427] et déclaré les fermetures d'écoles ()[428], puis le déclaré un confinement de la population[429].

Le confinement peut permettre d'atteindre, suivant son efficacité, deux objectifs : soit ralentir l'évolution de l'épidémie — pour parvenir à une immunité de groupe différée dans le temps —, soit viser son extinction (en forçant la condition ), comme cela s'est produit en Chine. L'efficacité du confinement semble cependant très variable suivant les pays et en particulier n'est pas exclusive d'une stratégie d'immunité, obtenue localement. Le confinement chinois, tel que décrit plus haut, a par exemple misé sur une isolation des déplacements interrégionaux et en particulier avec les provinces où les foyers étaient les plus actifs (⅔ des décès ont été enregistrés à la région de Wuhan), ce qui n'a pas été envisagé dans d'autres pays, qui ont seulement limité les déplacements avec les autres états. Cependant, dans la région seule de Wuhan, l'immunité de groupe n'a pas été le facteur ayant permis de maîtriser l'épidémie. En effet, il aurait fallu pour cela une contamination d'au moins 66 % de la population de la province, soit plus de 5 millions, ce qui aurait impliqué compte tenu d'un taux de mortalité estimé à 1,4 %[430] plus de 50 000 morts dans la région.

En France, l'intérêt d'une limitation des déplacements régionaux, compte tenu par exemple de la disparité des niveaux de contamination observés fin [431], n'aurait d'intérêt que dans la mesure où des politiques sanitaires et de confinement beaucoup plus efficaces permettraient d'obtenir localement la condition . À défaut, cela n'aurait pour effet qu'un report dans le temps des contaminations. Fin , en l'absence de nouveaux progrès médicaux, si le taux de létalité restait aux environs de 1 %, obtenir l'extinction de l'épidémie par l'immunité de groupe impliquerait un nombre de morts dans la fourchette [300 000-400 000]. Si l'évolution du nombre de décès constatée en France fin , qui double tous les trois jours[432], se maintenait, cette dernière fourchette serait atteinte en France début . Toutefois, la même courbe laisse penser à une stabilisation des décès à cette échéance[432]. La sortie de la période de confinement paraît difficile à gérer. La région Île-de-France connaît par exemple un taux de décès plus élevé que la moyenne nationale, et demeurera plus longtemps que les autres régions un foyer de contamination, à l'image de certaines provinces chinoises[433]. De même on pourrait envisager de prolonger le confinement des personnes retraitées qui représentent 92,7 % des décès[434]. Ceux qui ont été testé positivement il y a plus de plus 15 jours (la durée maximale de la maladie est de 15 jours[435]), sont immunisés et n'ont pas de raison objective d'être maintenu en confinement. C'est probablement le cas mi-avril d'au moins 1 million de Français (sur la base du nombre de décés constaté et d'un taux de létalité estimé à 1%)[436]. Pour avoir le plus de chances d'obtenir des tests positifs, il faudrait tester en priorité ceux qui ont été en contact avec des malades. A l'inverse en cas de déconfinement un test positif datant de moins de 15 jours devrait par précaution être associé à une prolongation individuelle de l'isolement. La sortie de la période de confinement est en effet d'autant plus urgente que le coût économique du confinement est très important. Il est estimé pour la France de 3 %[437] à 6 %[438] de PIB par mois de confinement.

Face à une recrudescence des cas, le 6 avril, Singapour, souvent cité en exemple comme un pays qui avait réussi à contenir la maladie sans confinement (port du masque et traçage intensif des cas positifs)[439], décide finalement de confiner sa population pour un mois au moins, ce qui met à mal la stratégie d'immunité de groupe[440].

Autres réactions

Solidarité avec la Chine

Dès le , le pape François s'exprime au cours d'une messe à la basilique Saint-Pierre, louant « la grande implication de la communauté chinoise dans le combat déjà commencé contre l'épidémie ». Il demande dans sa prière de conclusion : « Prions pour les personnes malades du virus qui frappe toute la Chine[441] ». Il s'exprime à plusieurs reprises, par exemple, à l'audience du . « En ce moment si difficile, je me tiens près des personnes qui souffrent [à cause du coronavirus]. Je remercie de tout cœur le personnel hospitalier, les médecins, les infirmiers, les infirmières et les volontaires »[442].

Le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso, exprime sa préoccupation au sujet de l'épidémie (pandémie au ) le . S'adressant à un groupe de fidèles à sa résidence à Dharamsala en Inde, il exhorte à prier pour qu'elle soit maîtrisée, déclarant qu'« une maladie virale est en cours d'apparition en Chine. La Chine est historiquement un pays bouddhiste et nous, en tant que pratiquants du bouddhisme, de la tradition sanskrite ou pali, devons prier ensemble pour que l'épidémie disparaisse[443] ».

Le , au cours d'une conférence de presse, le président des États-Unis, Donald Trump, exprime ses remerciements au président chinois pour les efforts menés contre la propagation du virus et pour les soins apportés ; il déclare à propos des Chinois : « Je pense qu'ils font du bon travail. J'ai eu un long échange avec le président Xi Jinping […] : il est très confiant[444] ».

Xénophobie et racisme

Depuis l'apparition de la covid-19, une augmentation des préjugés, de la xénophobie et du racisme à l'égard des personnes d'origine chinoise et d'autres pays d'Asie de l'Est a pu être remarquée dans de nombreux pays[445],[446],[447],[448],[358], en particulier en Europe, en Amérique du Nord et dans l'Asie-Pacifique ; certains pays d'Afrique constatent également une montée du sentiment anti-chinois[réf. nécessaire]. Bien que les Chinois aient bénéficié d'un soutien en ligne et hors-ligne, de nombreux habitants de Wuhan et de Hubei déclarent avoir été victimes de discrimination fondée sur leur origine régionale. Depuis la progression de l'épidémie vers de nouveaux pays, les Italiens, centre de l'épidémie de coronavirus en Europe, font également l'objet de suspicion et de xénophobie[réf. nécessaire].

Des citoyens de nombreux pays, tels que la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, Singapour ou la Corée du Sud, ont signé des pétitions faisant pression sur leur gouvernement pour qu'il interdise aux Chinois de pénétrer dans leur pays[réf. nécessaire]. Au Japon, le hashtag #ChineseDontComeToJapan a fait l'objet d'une tendance sur Twitter fin janvier[449],[450]. Au Royaume-Uni, les Chinois disent être confrontés à des niveaux croissants d'abus racistes, avec des cas d'agressions signalés[451]. Aux États-Unis, des incidents de xénophobie et de racisme généralisés sont signalés à l'encontre des Américains d'origine chinoise ou asiatique. Le président américain Donald Trump fait l'objet de critiques pour avoir qualifié le virus de « virus chinois », terme considéré par ses détracteurs comme sinophobe. En réponse, Trump déclare sur son compte Twitter, le  : « Il est très important que nous protégions totalement notre communauté américano-asiatique aux États-Unis, et dans le monde entier ». En Ukraine, des manifestants attaquent des bus transportant des personnes ukrainiennes et étrangères évacuées de Wuhan[452]. Des étudiants du nord-est de l'Inde, qui partage une frontière avec la Chine, étudiant dans les grandes villes indiennes, auraient été victimes de harcèlement lié à l'épidémie de coronavirus[réf. nécessaire]. En Bolivie, le , des touristes japonais ont été mis en quarantaine, bien qu'ils ne présentassent aucun symptôme lié au coronavirus[453]. Dans les villes russes de Moscou et d'Iekaterinbourg, les ressortissants chinois sont visés par des campagnes de mise en quarantaine, ainsi que par des raids de police, qui ont été condamnés par les défenseurs des droits de l'homme comme étant du profilage racial[réf. nécessaire]. L'ambassade de Chine en Allemagne a reconnu une augmentation des cas hostiles à l'encontre de ses citoyens depuis l'épidémie[réf. nécessaire]. Des enfants d'origine asiatique ont été ostracisés et ridiculisés pour leurs origines dans des collèges près de Paris[réf. nécessaire]. Le président du Bharatiya Janata Party au Bengale-Occidental, Dilip Ghosh, déclare que les Chinois ont détruit la nature, « ce pourquoi Dieu s'est vengé d'eux ». Ces propos sont par la suite condamnés par le consulat chinois à Calcutta, qui les qualifie d'« erronés ».

Les islamistes exploitent la maladie pour alimenter le sentiment anti-occidental. À Hong Kong, le sentiment anti-occidental augmente car les expatriés sont accusés d'avoir créé une « deuxième vague » de la maladie. Le sentiment anti-caucasien augmente également en Thaïlande, où les Occidentaux sont accusés de propager la maladie.[réf. nécessaire]

À mesure que la pandémie se propage à travers le monde, on a également constaté des cas isolés de préjugés à l'encontre des Occidentaux, en particulier des touristes accusés d'importer la maladie, ou encore des métropolitains dans les territoires d'outre-mer comme à La Réunion[454]. Un message sur le compte Twitter du ministre thaïlandais de la santé, Anutin Charnvirakul, a exhorté les Thaïlandais à être « plus prudents envers les Occidentaux qu'envers les Asiatiques ». Il affirme dans ce tweet que de nombreux touristes occidentaux refusaient de porter des masques, « s'habillaient de façon sale et ne se douchaient jamais ». Le post a suscité des réactions négatives en Thaïlande et au Royaume-Uni, avant d'être rapidement supprimé. M. Charnvirakulk a affirmé n'être pas responsable de cette situation.[réf. nécessaire]

Le , le Comité d'urgence de l'OMS publie une déclaration conseillant à tous les pays d'être attentifs aux « principes de l'article 3 du RSI », qui, selon l'OMS, est une mise en garde contre « les actions qui favorisent la stigmatisation ou la discrimination », lors de la conduite des mesures nationales de réponse à l'épidémie[réf. nécessaire].

Le le ministre allemand des Affaires étrangères condamne les agressions ou les vexations répétées dont sont victimes des Français depuis plusieurs semaines dans les zones frontalières[455].

Annulation et report de manifestations internationales

Une autre conséquence de la maladie, qui s'accélère rapidement, est l'annulation d'événements majeurs dans le domaine du sport, de l'industrie cinématographique et d'autres industries, comme les festivals et les concerts de musique, les conférences technologiques, les défilés de mode ou le sport[réf. nécessaire].

Plusieurs événements sportifs majeurs sont annulés ou reportés, notamment la Ligue des champions de l'UEFA 2019-2020[réf. nécessaire], le Tournoi de Wimbledon 2020[456], la saison NBA 2019-2020[réf. nécessaire] ou encore la saison 2019-2020 de la LNH[réf. nécessaire]. Après une longue période de flottements et d'inquiétudes, il est annoncé le que les Jeux olympiques d'été de 2020 qui devaient initialement avoir lieu à Tokyo à partir de la fin sont reportés d'un an[457].

Le secteur du divertissement est également touché, divers groupes de musique suspendant ou annulant leurs tournées de concerts[réf. nécessaire]. De nombreux grands théâtres, comme celui de Broadway[réf. nécessaire], suspendent également toutes leurs représentations.

Réaction de l'ONU

Le mardi , les Nations unies António Guterres lancent un plan Covid-19 qui pourrait contrer le virus et construire un monde meilleur[458].

Prévention

La prévention vise à prévenir et réduire les risques d’infection et de contagion par des comportements-barrière précoces. Ses enjeux sont individuels et collectifs.

Le , des directives OMS / Croix-Rouge / UNICEF ont été publiées à l'intention des autorités nationales et locales, pour aider à protéger les enfants et les écoles, via des plans d'urgence adaptés aux lieux et activités d'enseignement. Elles recommandent de sensibiliser les enfants aux bonnes pratiques d'hygiène, de les encourager à ne pas stigmatiser les malades, et de leur apporter un soutien psychologique adapté[459].
Deux priorités sont de limiter au maximum les contacts physiques avec autrui, et respecter le lavage fréquent des mains[460].

Bonnes pratiques d'hygiène

Le lavage des mains à l'eau et au savon détruit efficacement les coronavirus, s'il dure au moins 30 secondes (protocole).
Éternuer dans un ou deux coudes permet de ne pas directement infecter les autres, tout en se protégeant les mains.
  • Se laver les mains (au moins 30 secondes en incluant les avant-bras) ; l'eau et le savon doux sont très efficaces contre tous les coronavirus. Il doit être effectué plusieurs fois par jour, avant de manger, après être allé aux toilettes, quand les mains sont visiblement sales, après s'être mouché, avoir toussé ou éternué. Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus crée d'ailleurs le une campagne de challenge « SafeHands » incitant la population à apprendre les gestes recommandés pour un lavage des mains efficace[461]. L'OMS a suggéré des solutions antiseptiques pour les mains dans lesquelles l'effet antimicrobien de l'alcool hautement concentré (éthanol ou isopropanol) est renforcé par une faible concentration de peroxyde d'hydrogène[462] ; le troisième composant, le glycérol, agit comme humectant. Ces formulations peuvent être préparées localement dans des endroits reculés où les désinfectants commerciaux pour les mains ne sont pas facilement disponibles. Pour ces régions, la synthèse locale de peroxyde d'hydrogène dilué a une immense importance[463].
  • Limiter les projections de gouttelettes et d'aérosols viraux : se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir jetable en toussant ou en éternuant (mouchoir à jeter immédiatement dans une poubelle fermée et adéquate), ou, à défaut, tousser/éternuer dans ses coudes ou dans un coude replié devant soi[464],[465], et pour ceux qui se savent infectés ou craignent de l'être, porter un masque chirurgical en public[464],[466],[467]. Pour un sujet potentiellement infecté (donc tout sujet dans une population non testée), ne pas postillonner, ne pas crier, ne pas parler vers son interlocuteur, respirer doucement limite aussi la projection d'aérosol viral.
  • Désinfection des surfaces et objets. Le savon et tous les désinfectants dissolvant le gras sont efficaces. L'eau de javel est à éviter, surtout en pulvérisation, car le chlore qu'elle libère est très irritant pour les muqueuses[468]. La pulvérisation de désinfectants à l'extérieur (routes, places, pelouses) doit être limitée ou évitée, car elle est polluante, contribuant à l'antibiorésistance et susceptible d'aggraver les pathologies pulmonaires (asthme notamment) ; Zhang Liubo, chercheur au Center for Disease Control and Prevention chinois, avertit le public à la télévision[469] en ces termes : « Les surfaces extérieures ne doivent pas être aspergées de désinfectants à plusieurs reprises. La pulvérisation de désinfectants sur une grande surface et à plusieurs reprises peut provoquer une pollution de l'environnement et doit être évitée ». Il convient donc de restreindre la désinfection systématique aux rampes, poignées, écrans tactiles, et autres objets fréquemment touchés par les mains[468].
  • S'il y a eu ou s'il y a un malade de covid-19 dans la maison, limiter les envols de poussières : nettoyer le sol et les objets au moyen d'un linge humide trempé dans de l'eau chaude et bien savonneuse plutôt que balayer ou épousseter (si possible en portant un masque, des gants et des lunettes de protection), ne pas secouer les vêtements du malade ni tout linge avec lequel le malade a pu être en contact ; évacuer les excreta (excréments, vomissures et autres fluides corporels) avec prudence.[réf. nécessaire]
  • En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, contacter un médecin sans tarder. [réf. nécessaire]
  • Par précaution et pour limiter les risques de surinfection bactérienne en cas d'infection virale : limiter les contacts avec les animaux vivants ou morts (notamment chats ou chiens errants, rongeurs, oiseaux, chauves-souris et leurs déjections) ; et bien se laver les mains avant et après manipulation de déchets, de produits frais ou d'origine animale, avariés notamment. En voyage, pour éviter de tomber malade, ne consommer que des aliments bien cuits[470].

Distanciation sociale entre individus

La distanciation sociale est l'éloignement physique, provisoire, entre les individus. Il vise à éviter tous les contacts étroits (dont poignées de main, baisers, etc.) qui favorisent la contagion, pour freiner l'épidémie. L'OMS recommande de maintenir une distance d'au moins un mètre avec les autres personnes, en particulier s'agissant de personnes qui toussent, éternuent ou ont de la fièvre[470].

Depuis , s'inspirant de la gestion de l'épidémie en Chine, les gouvernements de nombreux pays recommandent ou imposent l'isolement volontaire, la quarantaine ou l'isolement en hôpital (pour les sujets à risques ou les sujets les plus malades). Ils déconseillent ou interdisent tout voyage non essentiel dans les pays et zones touchés par l'épidémie[471]. Ils imposent des fermetures de crèches, écoles, universités et certains lieux de travail, de stades, théâtres, centres commerciaux et autres lieux densément fréquentés, et recommandent le télétravail lorsque celui-ci est possible. Début , 61 pays avaient annoncé ou mis en œuvre des fermetures d'établissements d'enseignement (dans le pays entier pour 39 pays), touchant plus de 420 millions d'apprenants et enseignants[472].

La distanciation sociale peut se décliner à domicile (« auto-isolement », « auto-quarantaine ») en limitant les déplacements et contacts à risque[473],[474],[475]. Mi-mars, le NHS anglais recommande dans ce cas : de se laver les mains fréquemment pour ne pas contaminer objets et surfaces ; de toujours conserver une distance de deux mètres entre les personnes ; et de faire faire les achats par d'autres ; enfin, éviter de contacter les services de santé tant que les symptômes ne s'aggravent pas significativement[476].

Quatorze jours est le temps d'isolement recommandé pour que les personnes diagnostiquées porteuses du SARS-CoV-2 n'en infectent pas d'autres à l'extérieur, et/ou pour que celles soupçonnant d'être infectées déclarent les symptômes. Les autorités sanitaires conseillent alors dans la mesure du possible de rester chez soi, sauf pour bénéficier de soins médicaux, en prévenant de sa venue par téléphone[467]. Des consultations médicales téléphoniques se font parfois. Tant que les symptômes restent bénins, s'il n'y a pas eu de contacts proches avec un malade, respecter scrupuleusement les règles d'hygiène et rester chez soi jusqu'à la guérison, dans la mesure du possible[470].

Dans les foyers épidémiques, les sujets âgés et souffrant de maladies chroniques graves sont particulièrement invités à ne pas sortir[477] et à ne pas garder d’enfants.

Dans les supermarchés, un groupe de scientifiques recommande d'appliquer[478] :

  • des files de circulation unidirectionnelle (ou parcours client) pour limiter le nombre de contacts entre clients ;
  • le lavage des mains à l'entrée du magasin (plutôt que le port de gants) ;
  • le port du masque ;
  • la règle du « touché-acheté »[479].

Fermetures des écoles

Populations concernées par les fermetures des écoles en date du .
  • Fermetures d'écoles dans tout le pays.
  • Fermetures d'écoles localisées.
  • Pas de fermeture d'école.
  • Données indisponibles.

Début avril 2020, 88 pays avaient fermé leurs écoles à l'échelle nationale ; dans le monde, plus de 90 % des scolaires et étudiants (soit plus de 1,5 milliard de jeunes) devaient apprendre ou entretenir leurs connaissances seuls, dans la famille ou via internet ou le téléphone. [réf. nécessaire]

Cette décision repose en grande partie sur des études faites pour contrer une pandémie grippale (la pandémie de H1N1 en 2009 avait par exemple touché les enfants de manière disproportionnée)[480].

Une revue systématique[481] commandée par le ministère britannique de la Santé en 2014 pour préparer le pays à une pandémie grippale, basée sur 100 études épidémiologiques et 45 modélisations a conclu que les fermetures d'écoles peuvent réduire la transmission de la grippe pandémique si elles sont instituées au début des épidémies, entraînant une réduction plus importante du pic que des taux d'attaque cumulatifs et - selon les modélisations - avec le plus grand effet si le virus a une faible transmissibilité (R0 <2) et si les taux d'attaque sont plus élevés chez l'enfant que chez l'adulte. Une deuxième revue d'études de modélisation a confirmé ces conclusions[482]. En 2018, une nouvelle revue de la littérature (basée sur 31 études concernant les effets épidémiologique de la fermeture des écoles en cas d'épidémie de grippe) a conclu que fermer les écoles au Royaume-Uni atténuerait le pic d'épidémie en moyenne de 29,7 % tout en le retardant de 11 jours (médiane). Selon les modèles, le pic épidémique et d'autant plus diminué que la fermeture est précoce[483].

Mais fermer les écoles ne suffit pas. D'autres études ont montré (vers 2010) que si en temps normal les jeunes Britanniques ont en moyenne deux fois moins de contacts sociaux quotidiens lors des vacances scolaires que lors des jours d'école (et 1/3 de contacts étroits en moins)... ce sont cependant des contacts avec d'autres jeunes (qui ne sont pas dans leur école) et avec plus d'adultes (et notamment de personnes âgées) ; ce qui est une autre manière de potentiellement contribuer à distribuer la contagion dans l'espace et le temps. Ferguson et ses collègues ont calculé qu'au Royaume-Uni, les fermetures d'écoles à elles seules ne réduiraient les décès dus au COVID-19 que de 2 à 4 %)[330].

Des études et divers modèles montrent que la fermeture des écoles doit impérativement être judicieusement combinée à d'autres mesures. C'est pourquoi les règles de confinement visent aussi à éviter d'autres contacts physiques hors-école, surtout entre jeunes et personnes âgées dans le cas de la COVID-19[484],[485].

Au printemps 2020, certaines fermetures ont été tardives, notamment car les enfants semblaient peu touchés par la COVID-19 (les cas graves de COVID-19 ou de décès sont rarissimes chez les enfants mais beaucoup d'entre eux sont porteurs asymptomatiques). Les écoles chinoises ont finalement été fermées pour plus de 2 mois, avant que de nombreux autres pays fassent de même pour une durée indéterminée. Les États-Unis dans un premier temps n'ont fermé que 700 écoles, et seulement pour quelques semaines[480].

Russell Viner et ses collègues ont (6 avril 2020) analysé[486] 16 études faites en Chine, à Hong Kong et à Singapour (choisies parmi 616 articles scientifiques sur les effets des fermetures d'écoles)[486] et ont conclu que cette fermeture a ralenti la propagation du virus, mais en posant des problèmes (à intégrer dans la gestion de crise et de future sortie de crise). Ces problèmes sont : la garde d'enfants dans les familles où les parents ne peuvent pas télétravailler, les restrictions de l'apprentissage et parfois de socialisation, le manque d'activités physiques pour les jeunes[486] (pour les au 5-17 ans, l'OMS recommande 60 mn/jour d'activité physique modérée à vigoureuse)[480]. Les inégalités scolaires pourraient s'exacerber, de même que certains risques, pour les enfants vulnérables, de familles pauvres notamment (ainsi lors d'Ebola en Afrique les fermetures impromptues d'écoles ont favorisé le travail des enfants, la négligence éducative, des abus sexuels, des grossesses d'adolescentes et de nombreux enfants ne sont jamais retournés à l'école). Dans de nombreux pays, l'école est une source d'aide sociale, de déjeuners gratuits et d'eau potable, d'hygiène, de services de vaccinations et de santé, y compris mentale...)[480]. En avril 2010, un éditorial du Lancet craint qu'hors de l'école les enfants passent trop de temps devant écran, et mangent mal (pas assez ou trop et/ou de mauvais aliments selon les cas), tout en subissant parfois les conséquences de deuils et d'une anxiété suscitée par les examens repoussés et la pandémie.
Cet éditorial souligne que la pandémie a aussi néanmoins permis à des jeunes d'exercer leurs capacités de résilience, d'adaptabilité, et de responsabilité sociale voire d'abnégation pour la protection des plus vulnérables[480]. Beaucoup ont eu des comportements inspirants contre la COVID-19 au sein de leurs communautés. Xian Lu, qui a déménagé à Wuhan pour préparer 400 repas par jour pour le personnel médical pendant la crise de la ville, est l'un des dix jeunes récemment reconnus par Jayathma Wickramanayake (envoyée du Secrétaire général des Nations Unies pour la jeunesse pour leurs efforts dans la lutte contre la pandémie). Leurs solutions créatives pour faire face et se connecter doivent être entendues, et ils doivent être aidés à développer de nouvelles compétences pour une société plus robuste, bienveillante et connectée pour le « jour d'après »[480].
Les modèles épidémiologiques montrent que fermer précocement les écoles est plus efficace contre ce type de pandémie, mais l'acceptabilité sociale demande un peu de temps ; il n'y a pas de consensus sur le moment idéal pour fermer les écoles, de même sur le moment idéal pour les réouvrir (il y a eu avec la grippe des cas de rebond d'épidémie une fois les écoles rouvertes)[486].

Port de masques

Masques médicaux

L'OMS[487] explique que le porte d'un masque certifié N95, FFP2 ou équivalent, en plus d'autres équipements de protection individuelle (lunettes et tenue les protégeant des contacts directs et des aérosols et protections oculaires), est nécessaire pour les soignants et professionnels de santé ou pour une personne proche d'un malade avéré, notamment en cas de cohabitation[488]. En mars 2020, l'OMS juge encore que ce n'est généralement pas recommandé pour le grand public. Des masques ont cependant été très utilisés par le public en bonne santé à Hong Kong, au Japon, en Malaisie, et à Singapour.

  • Le masque chirurgical : il protège autrui quand on est malade en limitant le volume et la distance de projection de gouttelettes expectorées lors des conversations, toux et éternuements. Selon des « preuves limitées », il protège aussi des sujets non-infectés en situation de faible risque ; et il aide à ne pas se toucher le nez et la bouche[489],[490].
  • Le masques FFP2 : correctement posé (sans espace entre le visage et le masque), il empêche d'inhaler le virus ;

Le masque est à usage unique, à remplacement périodique. Il doit être posé et retiré sans le toucher avec lavage des mains avant après le port. Il ne doit jamais être porté sur le front, sur le cou ou dans la poche, au risque de contaminer son porteur en cas de repositionnement[491]. Ces conseils se heurtent à la pénurie de masques, dont pour du personnel de santé, en raison d'une forte spéculation et d'un déficit de capacités mondiales de production, estimé à 40 % par l'OMS début mars 2020[492]. Cependant les besoins en masques évalués par l'Oms à 89 millions par mois, sauf à utiliser plus largement des solutions[493],[494] de recyclage, paraissent largement sous-évalués en comparaison par exemple de la production Chinoise de masques (et donc d'une partie des besoins) qui s'élevait mi-mars, à 110 millions par jour[495].

Masques grand public

Début avril l'OMS change radicalement de discours en conseillant à la population de porter un masque en cas de sortie obligatoire. Ces masques pourraient être des masques alternatifs pour réserver les masques chirurgicaux et FFP2 aux seuls soignants (la pénurie étant toujours de mise et pour longtemps[496]). Dans la foulée de nombreux gouvernements changent également de discours[497].

En situation dégradée, pour pallier la pénurie, des modèles de masques de soins en tissus sont proposés à la fabrication manuelle[498]. Une étude montre un bénéfice limité de ce type de masque, dans des épidémies autres que celle du coronavirus[499], hormis leur rôle dans les comportements (ne pas se toucher le nez et la bouche, faciliter la prise de distanciation physique). Cependant dans un interview accordé à la revue Science, le directeur général du Centre chinois de contrôle et de préventions des maladies estime que la population européenne devrait porter des masques pour limiter encore la diffusion de l'épidémie[500],[501], tandis qu'à New York le maire demande, sur la recommandation des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, à la population de se couvrir le visage[502]. Une étude anglaise sur le Covid 19, montre que le port du masque (provenant du commerce ou de l'autofabrication[503]) dans la population, par exemple lors de la fréquentation des super-marchés ou des transports en commun, amène une réduction légère du coefficient de transmission du virus. Ceci a pour effet une réduction très importante du nombre de cas de contamination[504]. Le 2 avril, l'académie de médecine émet un avis[505] qui recommande que le port d’un masque grand public[506] soit rendu obligatoire pour les sorties nécessaires en période de confinement. Début avril, l'Italie[507] et l'Allemagne[508] envisagent le port du masque obligatoire pour l'ensemble de la population. Des archives [509] montrent que la pratique prévalait lors de la grippe espagnole.

Traçage des chaînes de contacts

La recherche des contacts qu'ont eus les malades avant d'être diagnostiqués est une méthode importante pour les autorités sanitaires afin de prévenir ou retrouver d'éventuels autres malades et limiter la chaîne de transmission[510]. Cette recherche peut s'effectuer soit en interrogeant la personne concernant ses déplacements récents, soit, de plus en plus, en utilisant les données de géolocalisation fournies par les terminaux de téléphonie mobile (procédé réservé jusqu'alors aux enquêtes criminelles, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme), suscitant des controverses quant à l'atteinte aux libertés individuelles[511].

Sécurisation des dons de sang

Début 2020, en Chine, à la suite de la découverte du virus SARS-CoV-2 dans le sérum sanguin de patients[512],[513], dès janvier 2020, les centres de transfusion sanguine et des banques de sang ont presque tous commencé à prendre des mesures pour garantir la sécurité transfusionnelle[514] ; Le Centre de don du sang de Wuhan commencé un dépistage rétrospectif et systématique de l'ARN du SRAS-CoV-2 le 25 janvier 2020 ; le suivi rétrospectif a mis en évidence quelques dons positifs au test pour l'ARN viral chez 4 donneurs asymptomatiques[515].

  • Des tests rétrospectifs faits plusieurs fois sur des plasma ou pochettes de sang total stockés entre 2°C et 8°C 23 jours ont aussi montré que l'ARN viral semble relativement stable dans le plasma. Le retraçage des produits sanguins venant d'un même donneur permet de sécuriser la filière, de plus des suivis téléphoniques de sujets ayant donné leur sang en janvier et février a permis d'identifié 33 donneurs ayant eu de la fièvre après le don (don alors retirés de la circulation)[515].
  • le sang de plusieurs donneurs contenait l'ARN du SRAS-CoV-2, mais sans IgG et IgM spécifiques contre SARS-CoV-2 détectables par le test ELISA ; ce qui montre qu'il est important de pouvoir suivre ensuite le donneur par téléphone [515].

Lutte contre les rumeurs et la désinformation

De fausses informations sur le virus et l'épidémie circulent ; l'OMS y répond sur son site[516]. L'attention des citoyens est aussi attirée sur la diffusion en ligne de fausses informations et de théories du complot concernant le virus[517].

Eau potable

Face à la pandémie de COVID-19 qui sévit en France, de nombreux gestionnaires d'approvisionnement en eau potable ont répondu à l’appel des Agences régionales de santé, suivant en cela les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé. Elles leur demandent de modifier la chloration de l'eau, avec une augmentation du taux de 0,3 mg/l à 0,5 mg/l en sortie de station de traitement, avec une exposition au chlore libre pendant au moins 30 minutes[518]. C'est le cas en particulier à Rennes, Strasbourg, Toulouse, dans la région parisienne, etc[519]...

Débats sur la gestion de la pandémie

Fin février, des questionnements apparaissent concernant la réaction de l'OMS et des gouvernements, certains polémistes[Qui ?] jugeant, comme pour la pandémie de grippe de 2009-2010, que le principe de précaution est appliqué de manière excessive[520],[521][pertinence contestée]. Donald Trump accuse les journalistes et le Parti démocrate d'exagérer la menace de la pandémie pour lui nuire politiquement[522],[523].

Des dirigeants tels que Donald Trump se veulent d'abord rassurants, en comparant la mortalité de la Covid-19 à celle d'une grippe saisonnière[524] (grippe touchant alors un nombre plus important de personnes avec de facto davantage de morts). Le Pr Éric Caumes, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, interrogé publiquement le par le président Emmanuel Macron, a minimisé la létalité du virus, sans doute moindre que celle des premières estimations, selon lui, tout en estimant qu'il circulait déjà dans le pays[525]. Le , sur la chaîne YouTube de l'IHU, Didier Raoult relativise la portée la pandémie de maladie à coronavirus de 2020 en France en affirmant : « Il y a trois Chinois qui meurent et ça fait une alerte mondiale. L’OMS s’en mêle, on en parle à la télévision et à la radio. Tout cela est fou, il n’y a plus aucune lucidité »[526],[527]. Début février dans le JDD, il persiste : « ce virus n'est pas si méchant »[528],[529]. Ces visions se retrouvent dans la presse[530] et les réseaux sociaux, où il est dans un premier temps difficile d'estimer la juste mesure du danger et de juger si les réactions sont proportionnées. Certains minimisent la dangerosité du nouveau coronavirus, comparant la Covid-19 à une grippe, argument qui semble alors relayé par l'opinion, ainsi repris par des habitants interrogés dans des villages contaminés[531], dans la vie courante et chez les politiques[532].

Pour le Pr Bruno Lina, le , il est trop tôt pour comparer la grippe avec la Covid-19, ces deux maladies ne touchant pas les mêmes personnes, et la létalité de la Covid-19 n'étant pas tout à fait connue[533].

Mais la létalité de la Covid-19 semble supérieure à celle de la grippe (1 à 2,3 %[534] contre moins de 0,2 à 0,5 %), il y a ainsi un risque de mortalité élevé en cas de propagation massive.

Les incertitudes épidémiologique sont notamment liées aux difficultés de détection de la maladie. Les premiers tests ont été produits rapidement, mais la production industrielle ne suit pas la croissance exponentielle du nombre de malades potentiels (asymptomatiques notamment). Endiguer la propagation du virus est d'autant plus difficile.

Au , une étude du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies portant sur 72 314 cas conclut à une létalité de 2,3 %[535], comparable à celle de la grippe espagnole de qui avoisinait les 2,5 %[534]. La comparaison reste délicate, car on ignore s'il existait aussi des cas asymptomatiques ou non détectés en . Pour la Covid-19, on ne connaît pas non plus le nombre de cas non détectés. Des tests sérologiques sur de grands échantillons de population d'une région infectée le permettraient, mais les kits de tests ne sont pas assez disponibles[536].

Le cas du Diamond Princess où le nombre de cas détectés (plus de 700) est sans doute proche du nombre de cas réels montre une létalité voisine de 1 %, un maigre indice de la dangerosité du virus.

Les partisans du principe de précaution invitent à ne pas minimiser le danger et à tout faire pour ralentir l'épidémie qui se répand rapidement dans de nombreux pays après avoir atteint toutes les provinces chinoises en un mois. L'épidémiologiste Marc Lipsitch (Harvard) estime le que 40 à 70 % de la population mondiale pourrait être infectée dans l'année, en comptant les cas asymptomatiques[537]. Le virologue Peter Piot, le , estime qu'on ne peut plus que ralentir l'épidémie[538]. Un espoir nourri par l'apparente absence de propagation dans l'hémisphère sud, est que l'arrivée de l'été pourrait freiner la maladie. Mais le SRAS de s'était, lui, déclaré en , le MERS s'était propagé au Moyen-Orient, et on ne connaît pas encore bien la Covid-19[539].

Dans ce contexte très médiatisé, des États et des institutions économiques internationales (FMI et banques centrales, entre autres) cherchent à rassurer les populations et les investisseurs, pour notamment éviter une crise boursière et une récession économique[540]. Les marchés boursiers mondiaux ont néanmoins subi une perte de 15 % entre le et le , avec une accélération de la crise depuis la fin du mois de [541].

La pandémie a provoqué dans les territoires où elle sévit des rumeurs et des comportements d'achats frénétiques de denrées, suscitant des problèmes d'approvisionnement, notamment en Italie du Nord[542], voire des pénuries momentanées, dont de papier toilette à Hong Kong[543] ou au Japon[544].

Conséquences

Elles sont considérables. Au-delà de la propagation de la maladie et des mesures de quarantaine, des pénuries d'approvisionnement médico-pharmaceutiques[545] et manufacturés font suites aux perturbations des usines en Chine[546] puis en Italie[547] et à Hong Kong[548]) ; des achats de panique ont créé des pénuries [549]. L'industrie subit des retards d'expéditions (de produits électroniques notamment)[550]. L'industrie automobile européenne vit sa pire chute en 10 ans, les grands fabricants annonçant la fermeture de plusieurs usines ; Michelin stope sa production de pneus en Espagne, en France et en Italie jusqu'au 22 mars ; 14 de ses usines en France, employant 10 000 personnes sont fermées. L'italo-américain Fiat Chrysler (FCA) annonce la fermeture de six de ses usines de fabrication en Italie, une en Serbie et une en Pologne jusqu'au 27 mars. De plus, PSA a également décidé de fermer toutes ses usines européennes, dont Mulhouse en France et le port britannique d'Ellesmere[551].

Menace d'une récession économique et d'une aggravation des inégalités

Dès janvier, des analystes craignent des retombées sur la croissance mondiale pouvant dépasser celle de l'épidémie de SRAS[552]. Le Dr Panos Kouvelis, directeur du Boeing Center à l'Université de Washington à St. Louis, évalue à 300 milliards de dollars le recul pour l'économie mondiale et attend deux ans de récession[553]. Début avril, le coût estimé est de plus de 10 000 milliards de dollars (avec de grandes incertitudes selon la portée du virus et l'efficacité des réponses sociopolitiques[554]). Certains estiment que pour chaque point de PIB mondial en moins, plus de 10 millions de personnes seront plongées dans la pauvreté[554]. Les populations pauvres et marginalisées sont souvent surexposées à la maladie et aux conséquences de la crise[123].

Krach boursier

Le 24 février 2020, la bourse mondiale chute consécutivement à la hausse significative du nombre de cas de Covid-19 hors de Chine continentale[555],[556]. Le 28 février 2020, les marchés boursiers du monde entier ont connu leur plus forte baisse hebdomadaire depuis la crise financière de 2008[557],[558],[559]. Le 9 mars 2020, les principaux indices mondiaux chutent de plusieurs points de pourcentages. La pandémie se propageant, des conférences et événements mondiaux sont annulés ou reportés[560]. L'impact financier sur l'industrie du voyage et du commerce reste à estimer ; il pourrait se chiffrer en milliards d'euros.

Réponses économiques et sociales

Les organisations gouvernementales internationales se mobilisent pour faire face à la crise du coronavirus. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a lancé une plateforme[561] pour diffuser des informations actualisées sur les mesures prises par les pouvoirs publics des pays du monde entier, ainsi que des perspectives et des conseils. Avec ses dossiers sur la santé, l’économie, l’impact social, la réponse fiscale, l’éducation, ou le développement dans le monde, entre autres, cette plateforme a pour but d’aider les gouvernements à apprendre les uns des autres en temps réel, faciliter la coordination et contribuer à l’action nécessaire. Dans un article daté du 20 mars sur le site, l’OCDE appelle « au déploiement d’efforts importants, crédibles et coordonnés au niveau international pour assurer les ressources nécessaires afin de faire face à l’urgence de santé publique immédiate ainsi que pour atténuer le choc économique et trouver le chemin de la reprise »[562].

Effets sanitaires connexes

Le nombre d'AVC et d'accidents de la route a diminué, le nombre d'accidents domestiques a augmenté. Beaucoup de soins ou d'opérations chirurgicales non-urgentes ont été reportés ; les malades à risque risquent d'être momentanément moins suivis ou de pâtir du retard de certaines interventions. [réf. nécessaire]

Des défis se posent à certains praticiens. Par exemple les chirurgies ORL (dentaires et buccales notamment) utilisant des perceuses, scies, jets d'air ou d'eau et des appareils à ultrasons provoquent des nébulisations et aérosols facilement contaminants ; elles ont donc été suspendues dans plusieurs pays (ex : Royaume-Uni) pour limiter la contagion et offrir plus de masques aux hôpitaux. Les soins dentaires urgents sont donc à réorganiser, avec des équipes dotées d'EPI adaptés[563], ce qui est difficile mais nécessaire car suspendre les soins dentaires (y compris de routine) expose à augmenter le nombre d'infections dentaires aiguës qui peuvent s'étendre aux voies respiratoires et nécessiter des soins intensifs, déjà surchargés[564]. L'extraction des dents pathogènes doit être prioritaire par rapport au sauvetage réparateur, après discussion avec le patient, par téléphone ou vidéoconférence le cas échéant. La profession dentaire en hôpital devrait aussi dépistée pour la COVID-19 aussi prioritairement que les agents de santé hospitaliers, afin de limiter le risque d'infection nosocomiale par la COVID-19 et proactivement et préventivement contribuer à limiter la propagation du virus[565].

Effets sur l'environnement

En Chine

Le , le site web britannique Carbon Brief publie une analyse provisoire des effets de la pandémie de covid-19 sur les émission de dioxyde de carbone chinoises[566]. D'après cette étude, elles ont été réduites d'un quart pour la période observée par rapport aux années précédentes. Cela s'explique par une production réduite de 15 à 40 % dans les principaux secteurs industriels utilisant des combustibles fossiles, du fait des mesures de confinement. Les mesures du niveau de dioxyde d'azote dans l'atmosphère chinoise effectuées par l'Ozone Monitoring Instrument du satellite Aura confirment cette diminution du recours aux énergies fossiles dans le pays avec, début 2020, des niveaux moyens 36 % plus bas que sur la même période en 2019[566].

Les mesures de confinement entraînent une forte diminution de la pollution atmosphérique, notamment pour le dioxyde d'azote (NO2) émis par les véhicules et industries[567]. Selon le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA) finlandais, le SARS-CoV-2 pourrait avoir réduit les émissions chinoises de CO2 d’au moins un quart entre le 3 et le , une baisse équivalant à 6 % des émissions mondiale sur cette période. Le nord de l'Italie, particulièrement concerné par la pollution au NO2, a vu celle-ci baisser spectaculairement en quelques jours, comme le révèlent les mesures du satellite Copernicus Sentinel-5P[568].

François Gemenne, expert en géopolitique de l'environnement et membre du GIEC, indique qu'en Chine cette baisse de pollution va épargner plus de vies humaines que le virus en aura coûté[569].

Le confinement a aussi des effets sur le trafic aérien (arrêt de 50 à 90 % des liaisons au départ de la Chine continentale et de 60 à 70 % des vols internes[566], l'équivalent selon l'International Council on Clean Transportation, en , de 17 % des émissions totales de CO2 par passager: les suspensions de vols en deux semaines ont diminué les émissions mondiales de CO2 par passager de 54 %[566].

En Europe

La diminution des émissions industrielle et des transports fait chuter la teneur de l'air en dioxyde d'azote en Italie du Nord entre le 7 février et le 8 mars d'une manière équivalente à ce qui avait été observé en Chine[570]. Et mi-mars, le même phénomène d'amélioration de la qualité de l'air semble se répéter ailleurs en Europe[571]. Le 26 mars, l'Agence spatiale européenne confirme une baisse de la pollution de l'air, du 14 au 25 mars, (pour le dioxyde d'azote notamment), en Europe, dont en Italie, en France et en Espagne, y compris dans des villes d'ordinaire très polluées comme Madrid, Paris ou Rome[572]. La coïncidence entre chute de la pollution et débuts des confinements dans ces pays évoque une corrélation directe[572].

En Italie, l'arrêt du tourisme a fait diminuer la pollution de l'eau provoquée par les bateaux à Venise, assainissant les canaux en y permettant un retour de la faune aquatique[573].

En Inde

À New Delhi, l'une des villes les plus polluées de la planète, les niveaux de particules fines sont tombés le 26 mars par endroit sous de 50 microgrammes par mètres cubes, le seuil en dessous duquel l’air est considéré comme « bon ». En février, ils approchaient encore avec les 300, seuil toxique à partir duquel toute personne est censée ne plus sortir de chez elle[574].

Discriminations envers les personnes vulnérables

Un danger pour les droits fondamentaux dans le monde

Le 23 mars, l'UNICEF rappelle qu'en Amérique latine et dans les Caraïbes, plus de 154 millions d'enfants sont privés d'éducation, mais aussi que 85 millions d'enfants accédaient aux programmes alimentaires scolaires via la cantine scolaire (1re source alimentaire pour environ 10 millions d'entre eux)[575]. Les inégalités sociales, économiques et sanitaires entre enfants risquent donc de s'aggraver ; en 2015, un rapport ONU sur les effets socio-économiques d'Ebola avait déjà montré une hausse des abandon scolaires, des maltraitances et des grossesses dans les zones d'épidémie ; les enfants les plus menacés étant ceux de parents ayant des emplois informels hors-domicile, cas fréquent en Inde, où plus de 80 % de l'emploi est informel et 1/3 des travailleurs sont « occasionnels »[575]. Sans effort des pouvoirs publics et d'importants dispositifs de solidarité, les politiques de « verrouillages » exacerbent le cercle vicieux entre la pauvreté et mauvaise santé. Human Rights Watch a alerté sur le cas de l'Inde où le confinement a des impacts disproportionnés sur les communautés marginalisées qui perdent l'accès aux besoins fondamentaux[575]. Début avril 2020, l'éditorial de The Lancet exhorte toutes les autorités à ne pas davantage marginaliser ou stigmatiser les communautés affectées, y compris dans des pays riches comme les États-Unis ou d'autres pays sans système de santé universel ; ceci implique aussi de correctement identifier les groupes vulnérables, ou bien la pandémie sera encore plus dévastatrice. Les directives de l'OMS sont un minima à suivre, mais un modèle unique ne conviendra pas, rappelle le 4 avril l'éditorial du Lancet[575] ; chaque pays doit évaluer en continu quels membres de la société sont vulnérables pour soutenir équitablement ceux qui courent le plus de risques, au profit de la communauté entière.

Le tiers de la population urbaine de la planète vit dans des bidonvilles surpeuplés, et est donc particulièrement menacée par le virus. Ces campements manquent de centres de soins et concentrent des populations à la santé précaire, souffrant de malnutrition ou d’autres épidémies telles que la tuberculose. La fermeture des écoles menace de malnutrition des millions d'élèves en les privant de repas scolaires. Les camps de réfugiés sont également menacés par l’arrêt de l’aide alimentaire ou humanitaire. Le Conseil norvégien pour les réfugiés indique avoir perdu le contact avec 300 000 bénéficiaires de ses programmes au Moyen-Orient. La distribution d’aide, y compris de savon, d’eau ou encore de kits hygiéniques, est compromise par les mesures de confinement et de fermeture des frontières[576].

Quelque deux milliards de personnes dans le monde travaillent dans le secteur informel, et pourraient se retrouver sans aucun revenu pour survivre. L’Organisation internationale du travail souligne que « les travailleurs de l’économie informelle ne bénéficient pas de la protection de base que les emplois formels offrent habituellement, notamment en matière de protection sociale. Ils sont également désavantagés dans l’accès aux services de soins de santé et n’ont pas de revenu de remplacement s’ils arrêtent de travailler en cas de maladie ». Pour faire face à cette crise, la Confédération syndicale internationale demande la création d’un fonds mondial de protection sociale universelle pour les pays les plus pauvres, afin de soutenir les soins de santé et le maintien de revenus partout sur la planète[577].

Discriminations envers les personnes handicapées

Le 26 mars 2020, le site Mad in America relaie une déclaration[578], cosignée par plusieurs associations et réseaux de personnes avec troubles psychosociaux, dont le Réseau mondial des usagers et survivants de la psychiatrie, mettant en évidence un risque accru de contacter le coronavirus dû aux privations de liberté dans les structures et hôpitaux psychiatriques, mais aussi les institutions d'aide sociale, les maisons de vagabondage, les « refuges » non réglementés et informels, les prisons et les établissements pénitentiaires, où ils ne peuvent exercer une distanciation sociale selon leur volonté et leurs préférences. Des symptômes plus sévères sont craints en raison d'une alimentation et de conditions sanitaires médiocres, et de l'absence de domicile fixe, dont chez les enfants et les personnes âgées souffrant de handicaps psychosociaux. De même pour les conséquences à long terme des violences et des abus physiques, psychologiques et sexuels, en particulier à l'encontre des femmes souffrant de handicaps psychosociaux, et en raison de la réticence à accéder au système de santé en raison d'expériences de discrimination, de mépris, de négligence, de violence et de traumatisme dans ce système, des problèmes de santé sous-jacents tels que le diabète et l'hypertension provoqués ou exacerbés par des médicaments psychiatriques, souvent administrés contre la volonté des personnes ou avec leur consentement forcé. Ces associations dénoncent les conséquences de l'institutionnalisation des personnes handicapées (voir désinstitutionnalisation), le non-respect par les États de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, et demandent l'arrêt de la pratique de l'hospitalisation sans consentement (voir aussi traitement forcé) sous un tel régime de crise, étant donné que les vulnérabilités mises en évidence pendant la pandémie l'ont été en raison de la discrimination structurelle, de la législation discriminatoire et des pratiques d'exclusion et de violence tant dans les communautés que dans les établissements de soins médicaux et sociaux.[réf. nécessaire]

Une opportunité pour les escrocs

La pandémie et les pénuries inhérentes à celle-ci créé un terreau favorable aux escroqueries de toutes sortes. De nombreux particuliers ou établissements de soins sont ainsi victimes de faux vendeurs de masques et autres matériels médicaux[579], les montants extorqués peuvent atteindre des millions d'euros[580].

Dès le début de l'épidémie, des vols de masques ou de gel hydroalcoolique sont perpétués dans des établissements hospitaliers ou dans des cabinets libéraux, parfois ce trafic profite même à certains professionnels de santé mal intentionnés[581],[582].

Le 31 mars l'OMS lance une alerte mondiale aux produits médicaux falsifiés qui prétendent prévenir, détecter, traiter ou guérir le COVID-19 et vendus sur internet[583].

Les États eux-mêmes ont des comportements parfois présentés comme indélicats. Le 22 mars, au cours d'une escale aérienne, la République tchèque saisit pour son compte 680 000 masques envoyés par la Chine pour aider l'Italie alors en grande difficulté[584]. Le 1er avril, des millions de masques destinés à la France et déjà en partie payés sont détournés par des Américains qui rachètent toute la cargaison en cash sur le tarmac avant que l'avion ne décolle[585].

De plus, quand ils arrivent, certains matériels médicaux sont défectueux et inutilisables[586],[587].

Pénurie mondiale de produits médicaux

Une des conséquences de cette pandémie c'est qu'elle expose la trop grande dépendance des pays occidentaux aux productions venant d'Asie[588]. La Chine elle-même est obligée de faire appel à l'aide internationale au début de la pandémie alors même qu'elle produit la majorité des masques et du matériel médical au niveau mondial[589]. Au plus fort de la pandémie, tous les pays sont désespérément à la recherche des mêmes produits et la pénurie frappe les établissements de santé au premier chef[590] tandis que les prix s'envolent[591].

Les médicaments sont aussi touchés, surtout ceux de réanimation[592].

Préoccupés par ces problèmes d'approvisionnement ou de pénurie, de nombreux pays interdisent ou limitent à titre temporaire l'exportation de certains médicaments ou équipements médicaux, ou de protection médicale. D'après une étude, pour le seul mois de mars 2020, 36 États dans le monde ont adopté de telles mesures[593].

Le 2 avril, le ministère de la santé publie un décret qui autorise l'utilisation de médicaments vétérinaires chez l'homme en milieu hospitalier et en cas de rupture de son équivalent de médecine humaine[594].

Anticipation

Au tournant des années 2000, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) décide de concentrer ses activités sur les maladies émergentes, susceptibles d'évoluer en pandémies, et d'ajouter à une culture de la prévention (empêcher les maladies) une culture de la préparation (anticiper l’irruption de la maladie et ses conséquences sanitaires, économiques, sociales)[595]. L'OMS considère la survenue d'une pandémie grave comme certaine à partir de 2003 et demande à chaque État de se doter d'un comité national de planification pandémique[595]. Selon François Bonnet de Mediapart, « la grippe aviaire H5N1 de 2005 sera un moment décisif. Les États prennent alors la mesure de la menace »[595].

En 2009, le nouveau rapport de la CIA estime que « l'apparition d'une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrêmement contagieuse, pour laquelle il n'existe pas de traitement adéquat, pourrait déclencher une pandémie mondiale ». Il considère que cette apparition pourrait être liée à des « souches hautement pathogènes de la grippe aviaire telles que le H5N1 », ainsi qu'à « d'autres agents pathogènes, comme le coronavirus du SRAS et diverses souches de la grippe », et qu'elle pourrait intervenir « sans doute dans une zone à forte densité de population, de grande proximité entre humains et animaux, comme il en existe en Chine et dans le Sud-Est asiatique où les populations vivent au contact du bétail »[596],[597].

Début 2018, l’OMS inscrit une « maladie X » dans la liste des pathologies pouvant potentiellement provoquer un « danger international ». Selon Peter Daszak, qui a participé aux discussions de l’OMS et préside EcoHealth Alliance, une organisation américaine travaillant sur la santé humaine et la protection de la nature, « la maladie X résulterait probablement d’un virus d’origine animale et émergerait quelque part sur la planète où le développement économique rapproche les humains et la faune. La maladie X se propagerait rapidement et silencieusement ; exploitant les réseaux de voyages et de commerce humains, elle atteindrait plusieurs pays et serait difficile à contenir »[598].

Dans la culture

Illustration Pandémie de maladie à coronavirus de 2019-2020.

Du fait de son homonymie, la marque de bière mexicaine Corona se retrouve indirectement liée à cette pandémie. D'après une étude menée par 5W Public Relations, 4 % des amateurs de cette bière déclarent ne plus vouloir acheter cette marque. 14 % des buveurs de Corona assurent par ailleurs qu'ils n'oseraient pas commander la boisson en public[599].

La pandémie de maladie à coronavirus de 2019-2020 présente quelques points communs avec la trame du film Contagion de Steven Soderbergh, sorti en . Le virus de fiction provient de la mutation d'un virus de chauve-souris dans un marché. Le virus de fiction apparaît en Chine, mais à Macao et non en Chine continentale. Le film connaît ainsi un regain d'intérêt sur iTunes. L'auteur du scénario, Scott Z. Burns, réagit en précisant qu'il a échangé pendant deux à trois ans avec des experts en épidémiologie et visité le CDC afin que le film soit le plus réaliste possible[600],[601],[602],[603],[604].

Les romans La Peste d'Albert Camus, publié en 1947, ainsi que L'Aveuglement de José Saramago, publié en 1995, connaissent une hausse de leurs ventes, en particulier en Italie[605].

Dans son roman Les Yeux des ténèbres, publié en 1981, (titre original : The Eyes of Darkness) l'écrivain américain Dean Koontz imagine l'existence d'un mystérieux virus nommé Wuhan-400. De nombreux sites web de la presse audiovisuelle et écrite évoquent le partage entre les internautes de nombreux extraits du roman de Dean Koontz durant le premier trimestre de l'année 2020[606],[607],[608].

Dans le contexte de la pandémie, le jeu Plague Inc. (2012) connaît également un regain d'intérêt, malgré sa suppression de l'App Store chinois[609].

Le romancier sud-africain Deon Meyer publie en 2016 une œuvre de science-fiction post-apocalyptique, L'Année du lion, qui met en scène la disparition de 90 % de l'humanité à la suite d'une pandémie causée par un virus venu d'Afrique, le « viruscorona »[610],[611].

En Italie, dans toutes les villes du pays, les habitants chantent à leurs balcons pour se donner du moral. Ils programment des week-ends musicaux pour entonner tous ensemble les grands classiques[612],[613],[614].

Actions artistiques

Des artistes asiatiques enregistrent des chansons relayant les directives de l'OMS pour attirer l'attention de la population sur le danger du virus, encourager les agents de santé et donner espoir aux malades[615].

Ainsi, l'artiste singapourien de la société de divertissement culturel Peranakan Sayang, Alvin Oon, a adapté les paroles d'une chanson de Simon and Garfunkel, The Sound of Silence, « susceptible de refléter la gravité du problème tout en offrant un peu de lumière et de positivité », en faisant un message éducatif apaisant. Titré Fight the Virus, elle commence par les mots « Hello virus from Wuhan, another problem's here again » et invite les citoyens du monde à être attentifs et à se battre ensemble contre le virus. Diffusée sur sa chaîne YouTube et sur sa page Facebook, la chanson est traduite en mandarin, en cantonais et en thaï, et une version en italien est en préparation[615].

En même temps, des artistes têtes d'affiche en Chine tel l'acteur-chanteur Xiao Zhan, membre du groupe X NINE (en), l'actrice d'origine Xibe Tong Liya (en) ou l'acteur, chanteur, cascadeur, scénariste, réalisateur et producteur hongkongais Jackie Chan ont enregistré un clip vidéo intitulé Believe Love Will Triumph. Il appelle à l'unité et à la force nationale, il rend hommage aux personnels de santé et de sécurité et aux travailleurs qui ont érigé un hôpital bio-sécurisé de 1 000 lits en un temps record. Le clip montre des panoramas de Wuhan et de la province du Hubei, les régions de Chine les plus touchées, et se conclut par un message de solidarité envers les personnes touchées[615].

En France, le 23 mars, Nolwenn Leroy diffuse sur Instagram une vidéo où Jean-Jacques Goldman fait une reprise de sa propre chanson Il changeait la vie (1987), reprise intitulée « Ils sauvent des vies », en hommage aux personnels soignants et autres professionnels actifs durant l'épidémie et le confinement (ambulanciers, policiers et gendarmes, livreurs, chauffeurs de taxi, caissiers de magasin, etc.).

Implication de célébrités et personnalités publiques

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, initie le sur son compte Twitter la campagne « #SafeHands Challenge » dans le but d'inciter la population à appliquer le bon protocole de lavage de mains. Plusieurs personnalités, comme le président du Congo Martin Fayulu ou le président du Rwanda Paul Kagame, participent à l'opération de sensibilisation[616]. Le mouvement est aussi suivi par des athlètes[617], des acteurs (comme Olivia Wilde) et des artistes (par exemple Selena Gomez)[618].

Humour

Avec le confinement, les notes d'humour circulent avec la création de nombreux détournements d'images cultes[619],[620].

De nombreux mèmes voient le jour sur les réseaux sociaux[621]. L'humour permet de mieux supporter le confinement, qui est une période anxiogène[622].

Personnalités mortes de Covid-19

Notes et références

Notes

  1. La désignation novel coronavirus est une dénomination provisoire standard pour tous les coronavirus nouvellement identifiés en attente de classification taxonomique.

Références

Modèle:Unicode chinois

  1. a b et c (en) « Operations Dashboard for ArcGIS », sur gisanddata.maps.arcgis.com, .
  2. a et b « Déclaration sur la réunion du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international (RSI) concernant la flambée de nouveau coronavirus (2019-nCoV) », sur www.who.int (consulté le ).
  3. a b et c « WORLD Tracking coronavirus: Map, data and timeline (mis à jour en temps réel) », sur www.bnonews.com.
  4. « Coronavirus : l'OMS évoque un risque de "pandémie" », sur RTL.fr (consulté le ).
  5. Julie-Solveig Saint-Germes, « Coronavirus. Où en est-on de l’épidémie dans le monde, en Europe, en Chine et en France ? », sur ouest-france, .
  6. Paul Benkimoun, « Covid-19 : les foyers prolifèrent hors de Chine », sur LeMonde.fr, (consulté le ).
  7. Le Monde avec AFP, « Aéroports fermés, mesures de confinement… le monde s’organise face à la pandémie », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Jamie Gumbrecht, « WHO declares novel coronavirus outbreak a pandemic », sur CNN.
  9. (en) Xiaobo Yang& al. (2020) Clinical course and outcomes of critically ill patients with SARS-CoV-2 pneumonia in Wuhan, China: a single-centered, retrospective, observational study ; The Lancet Respiratory Medicine ; February 24,.
  10. (en) « Novel Coronavirus (2019-nCoV) situation reports », sur www.who.int (consulté le ).
  11. (en) David L. Heymann et Nahoko Shindo, « COVID-19: what is next for public health? », The Lancet, vol. 395, no 10224,‎ , p. 542–545 (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, PMID 32061313, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30374-3, lire en ligne, consulté le ).
  12. (en) « Wuhan seafood market pneumonia virus isolate Wuhan-Hu-1, complete genome », sur NCBI, (consulté le ).
  13. (en) Tianmu Chen, Jia Rui, Qiupeng Wang et Zeyu Zhao, « A mathematical model for simulating the transmission of Wuhan novel Coronavirus », bioRxiv, Systems Biology,‎ (DOI 10.1101/2020.01.19.911669, lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Kai Kupferschmidt, « Study claiming new coronavirus can be transmitted by people without symptoms was flawed », Science,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Covid-19, la longue marche des mensonges chinois
  16. Michel Garenne, centre français sur la population et le développement, « Les politiques de santé publique et leur incidence démographique », Actes du séminaire de Sienne. Vol.3,‎ 22-24 avril 1996, p.238-239 (lire en ligne).
  17. En Chine, toujours moins de naissances, Les Échos, .
  18. (en) Wu Z, McGoogan JM (2020) Characteristics of and important lessons from the coronavirus disease 2019 (COVID-19) outbreak in China. 2020; Epub 2020 Feb 24.
  19. a b c d et e (en) Tamma Carleton et Kyle C. Meng, « Causal empirical estimates suggest COVID-19 transmission rates are highly seasonal », medRxiv preprint, Infectious Diseases (except HIV/AIDS),‎ 2020-03-30 (version 26 mars) (DOI 10.1101/2020.03.26.20044420, lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Edoardo Conticini, Bruno Frediani et Dario Caro, « Can atmospheric pollution be considered a co-factor in extremely high level of SARS-CoV-2 lethality in Northern Italy? », Environmental Pollution,‎ , p. 114465 (ISSN 0269-7491, PMID 32268945, PMCID PMC7128509, DOI 10.1016/j.envpol.2020.114465, lire en ligne, consulté le )
  21. « ENTRETIEN. Coronavirus : « Dans les pandémies comme celle-ci, il n’y a jamais qu’une seule vague » », sur Ouest-France.fr, OUEST-FRANCE, (consulté le )
  22. a et b McAndrew T (2020) COVID19-Expert Forecast-Survey5-20200316.pdf (Les 18 personnes interrogées sont des experts en modélisation et des chercheurs ayant consacré une grande partie de leur carrière professionnelle à concevoir, construire et/ou interpréter des modèles de dynamique de maladies infectieuses et/ou les implications politiques associées dans les populations humaines).
  23. a et b (en) The Novel Coronavirus Pneumonia Emergency Response Epidemiology Team, « The Epidemiological Characteristics of an Outbreak of 2019 Novel Coronavirus Diseases (COVID-19) — China, 2020 », China CDC Weekly, vol. 2, no 8,‎ , p. 113–122 (ISSN 2096-7071, lire en ligne, consulté le )
  24. « 武汉市卫生健康委员会 », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  25. a b c d e f et g Kathy Leung, Joseph T Wu, Di Liu et Gabriel M Leung, « First-wave COVID-19 transmissibility and severity in China outside Hubei after control measures, and second-wave scenario planning: a modelling impact assessment », The Lancet,‎ (ISSN 0140-6736, DOI 10.1016/s0140-6736(20)30746-7, lire en ligne, consulté le )
  26. (en) Matteo Chinazzi, Jessica T. Davis, Marco Ajelli et Corrado Gioannini, « The effect of travel restrictions on the spread of the 2019 novel coronavirus (COVID-19) outbreak », Science,‎ , eaba9757 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, DOI 10.1126/science.aba9757, lire en ligne, consulté le )
  27. Boris Bikbov et Alexander Bikbov, « Communication on COVID-19 to community – measures to prevent a second wave of epidemic (CC-BY-SA 4.0) », (DOI 10.31219/osf.io/ea9jm, consulté le )
  28. a b et c (en) Wei-jie Guan, Zheng-yi Ni, Yu Hu et Wen-hua Liang, « Clinical Characteristics of Coronavirus Disease 2019 in China », New England Journal of Medicine,‎ , NEJMoa2002032 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, PMID 32109013, PMCID PMC7092819, DOI 10.1056/NEJMoa2002032, lire en ligne, consulté le )
  29. a et b (en) Yang Liu, Li-Meng Yan, Lagen Wan et Tian-Xin Xiang, « Viral dynamics in mild and severe cases of COVID-19 », The Lancet Infectious Diseases,‎ , S1473309920302322 (DOI 10.1016/S1473-3099(20)30232-2, lire en ligne, consulté le )
  30. (en) « Q&A on coronaviruses (COVID-19) », sur www.who.int (consulté le )
  31. (en) Stephen A. Lauer, Kyra H. Grantz, Qifang Bi et Forrest K. Jones, « The Incubation Period of Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) From Publicly Reported Confirmed Cases: Estimation and Application », Annals of Internal Medicine,‎ (ISSN 0003-4819, DOI 10.7326/M20-0504, lire en ligne, consulté le )
  32. (en) Yan Bai, Lingsheng Yao, Tao Wei et Fei Tian, « Presumed Asymptomatic Carrier Transmission of COVID-19 », JAMA,‎ (ISSN 0098-7484, PMID 32083643, PMCID PMC7042844, DOI 10.1001/jama.2020.2565, lire en ligne, consulté le )
  33. a et b Kiesha Prem, Yang Liu, Timothy W Russell et Adam J Kucharski, « The effect of control strategies to reduce social mixing on outcomes of the COVID-19 epidemic in Wuhan, China: a modelling study », The Lancet Public Health,‎ (ISSN 2468-2667, DOI 10.1016/s2468-2667(20)30073-6, lire en ligne, consulté le )
  34. CDC, Public Health Image Library, COVID-19, Details.
  35. Futura, « Coronavirus », sur Futura (consulté le ).
  36. « Ne l'appelez plus nouveau coronavirus mais Covid-19 », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  37. « Un premier cas d'un virus d'une pneumonie d'origine inconnue identifié en Thaïlande », sur Franceinfo, (consulté le ).
  38. (en) « Novel Coronavirus (2019-nCoV) », sur https://www.who.int/, OMS (consulté le ).
  39. (en) « 2019 Novel Coronavirus (2019-nCoV), Wuhan, China », sur https://www.cdc.gov/, CDC (consulté le ).
  40. (en) Alexander E. Gorbalenya, Susan C. Baker, Ralph S. Baric, Raoul J. de Groot, Christian Drosten, Anastasia A. Gulyaeva, Bart L. Haagmans, Chris Lauber, Andrey M Leontovich, Benjamin W. Neuman, Dmitry Penzar, Stanley Perlman, Leo L.M. Poon, Dmitry Samborskiy, Igor A. Sidorov, Isabel Sola et John Ziebuhr, « Severe acute respiratory syndrome-related coronavirus – The species and its viruses, a statement of the Coronavirus Study Group », bioRxiv,‎ (DOI 10.1101/2020.02.07.937862, lire en ligne, consulté le ).
  41. (en) « Phylogeny of SARS-like betacoronaviruses including novel coronavirus from Wuhan using data generated by the Shanghai Public Health Clinical Center & School of Public Health, the National Institute for Viral Disease Control and Prevention, the Institute of Pathogen Biology, and the Wuhan Institute of Virology shared via GISAID », sur https://nextstrain.org/, (consulté le ).
  42. « Coronavirus chinois : les raisons pour lesquelles il ne faut pas paniquer », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  43. (en) « Wuhan seafood market pneumonia virus », sur NCBI (consulté le ).
  44. a et b « New-type coronavirus causes pneumonia in Wuhan: expert – Xinhua | English.news.cn » (consulté le ).
  45. « CoV2020 », platform.gisaid.org (consulté le ).
  46. (en) Wu, F. et al., « Wuhan seafood market pneumonia virus isolate Wuhan-Hu-1, complete genome », sur GenBank, (consulté le ).
  47. « What we know — and don’t know — about a new virus causing pneumonia in China », sur sciencenews.org, (consulté le ).
  48. BFMTV, « Combien de temps le coronavirus peut-il contaminer les surfaces? », sur BFMTV (consulté le ).
  49. « Combien de temps le coronavirus survit sur ces différentes surfaces », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  50. « Le coronavirus chinois mis à l'épreuve : combien de temps survit-il sur différentes surfaces ? », sur Sciences et Avenir (consulté le ).
  51. Professeur Arnaud Fontanet, de l'Institut Pasteur. MOOC sur les maladies émergentes et ré émergentes. Plateforme FUN. https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:pasteur+96015+session01/about.
  52. (en-GB) « China virus 'spreads before symptoms show' », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. « Coronavirus : "les délais d'incubation sont beaucoup plus courts, à peu près 5 jours", estime un médecin infectiologue », sur Franceinfo, (consulté le ).
  54. « Covid-19 : ce que l’on a appris et ce que l’on ignore encore », Le Monde.,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. (en) « Novel coronavirus (2019-nCoV) Situation report - 23 » [PDF], sur OMS, (consulté le ).
  56. (en) Lisa Schnirring, « Doubts rise about China's ability to contain new coronavirus », sur CIDRAP - Center for Infectious Disease Research and Policy, News & Perspectives, (consulté le ).
  57. Chang L, Yan Y & Wang L (2020) Coronavirus Disease 2019: Coronaviruses and Blood Safety ; Transfus Med Rev. 21 février ; Epub 2020 Feb 21 (résumé).
  58. a b c d e et f (en) Yuanzhe Li, FeiFei Guo, Yang Cao et LiFeng Li, « Insight into COVID-2019 for pediatricians », Pediatric Pulmonology, vol. 55, no 5,‎ , E1–E4 (ISSN 1099-0496, DOI 10.1002/ppul.24734, lire en ligne, consulté le )
  59. Su, L., Ma, X., Yu, H., Zhang, Z., Bian, P., Han, Y., ... & Zhang, Z. (2020) The different clinical characteristics of corona virus disease cases between children and their families in China–the character of children with COVID-19. Emerging Microbes & Infections, 9(1), 707-713.
  60. a b c d e f g h i j k et l (en) Kunling Shen, Yonghong Yang, Tianyou Wang et Dongchi Zhao, « Diagnosis, treatment, and prevention of 2019 novel coronavirus infection in children: experts’ consensus statement », World Journal of Pediatrics,‎ (ISSN 1867-0687, PMCID PMC7090771, DOI 10.1007/s12519-020-00343-7, lire en ligne, consulté le )
  61. a et b « Le coronavirus Covid-19 chez les enfants mise à jour du 13 mars », sur Pediatre Online, (consulté le ).
  62. (en) Samar Salman et Mohamed Salem, « The mystery behind Childhood sparing by COVID-19 », International Journal of Cancer and Biomedical Research, vol. 5, no 1,‎ , p. 11–13 (ISSN 2682-2628, DOI 10.21608/jcbr.2020.79888, lire en ligne, consulté le )
  63. Fang F, Luo XP. Facing (2019) novel coronavirus infections: a pediatrician's thinking. Chin J Pediatr. 2020;58(2):81‐85 ().
  64. a b c d et e (en) Yuanyuan Dong, Xi Mo, Yabin Hu et Xin Qi, « Epidemiology of COVID-19 Among Children in China », Pediatrics,‎ (ISSN 0031-4005 et 1098-4275, PMID 32179660, DOI 10.1542/peds.2020-0702, lire en ligne, consulté le )
  65. Prolonged presence of SARS-CoV-2 in feces of pediatric patients during the convalescent phase, Yuhan Xing, Wei Ni, Qin Wu, Wenjie Li, Guoju Li, Jianning Tong, Xiufeng Song, Quansheng Xing, document non revu par les pairs, 3 mars 2020, DOI 10.1101/2020.03.11.20033159.
  66. on behalf of the Working Committee on Perinatal, and Neonatal Management for the Prevention and Control of the 2019 Novel Coronavirus Infection, Laishuan Wang, Yuan Shi et Tiantian Xiao, « Chinese expert consensus on the perinatal and neonatal management for the prevention and control of the 2019 novel coronavirus infection (First edition) », Annals of Translational Medicine, vol. 8, no 3,‎ , p. 47–47 (PMID 32154287, PMCID PMC7036629, DOI 10.21037/atm.2020.02.20, lire en ligne, consulté le )
  67. (en) Zhi-Min Chen, Jun-Fen Fu, Qiang Shu et Ying-Hu Chen, « Diagnosis and treatment recommendations for pediatric respiratory infection caused by the 2019 novel coronavirus », World Journal of Pediatrics,‎ (ISSN 1867-0687, PMCID PMC7091166, DOI 10.1007/s12519-020-00345-5, lire en ligne, consulté le )
  68. Amélie Poinssot, « Décès, restrictions, contaminations: tour d'horizon des 27 pays de l’UE », sur Mediapart (consulté le ).
  69. Qu’est-ce que la COVID-19 ? « La COVID-19 est la maladie infectieuse causée par le dernier coronavirus qui a été découvert. » site de l’OMS www.who.int, consulté le 29 février 2020.
  70. https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-nouveau-nom-du-coronavirus-donne-par-loms_fr_5e42c67ac5b6f1f57f1904bc Consulté le 15 mars 2020.
  71. Report of the WHO-China Joint Mission on Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) site de l’OMS www.who.int, 16 24 février 2020, consulté le 01 mars 2020.
  72. (en) Esteban Ortiz-Ospina, « Coronavirus Disease (COVID-19) – Research and Statistics », sur Our World in Data (consulté le ).
  73. a et b Pierre Sautreuil, « Coronavirus en France : que faire en cas de symptômes ? », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  74. « Perte d’odorat : un des symptômes possibles dus au coronavirus », Réalités Biomédicales,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  75. « Des pertes du goût et de l’odorat constatées par plusieurs malades du Covid-19 », sur LCI (consulté le ).
  76. (en) Elsevier, « Novel Coronavirus Information Center », sur Elsevier Connect (consulté le ).
  77. a b et c Judy A et Ian Mackay, « Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) real-time RT-PCR E gene 2020 v1 (protocols.io.bcv9iw96) », sur protocols.io, (consulté le ).
  78. « Info Coronavirus COVID-19 », sur Gouvernement.fr (consulté le ).
  79. a et b « Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : questions-réponses », sur www.who.int (consulté le ).
  80. a et b DGS-urgent - Actualisation des recommandations Covid 19.
  81. « Contre le Covid-19, le ministre de la santé recommande de ne pas prendre d’ibuprofène », sur Le Monde, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  82. (en) Mario Godoy, « Advice From France To Avoid Ibuprofen For COVID-19 Leaves Experts Baffled », sur npr.org, NPR, .
  83. (zh) « Weixin, 上海市2019冠状病毒病综合救治专家共识 », sur 微信公众平台 (consulté le ).
  84. (en) « Vitamin C administration in the critically ill: a summary of recent meta-analyses », sur PubMed Central (consulté le ).
  85. Par R. K. Le 21 mars 2020 à 21h53, « Coronavirus et chloroquine : les essais vont être reproduits à grande échelle », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  86. « EXCLUSIF - Coronavirus : lancement d'un essai clinique de grande ampleur de la chloroquine », sur Les Echos, (consulté le ).
  87. Le Monde[1]
  88. Décret n° 2020-314 du 25 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, (lire en ligne).
  89. « Coronavirus : le gouvernement autorise la prescription de chloroquine en traitement du Covid-19 », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
  90. « "60 à 70%" des Allemands pourraient être infectés par le coronavirus, alerte Merkel », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  91. « Coronavirus : plus de la moitié de la population française sera « probablement » touchée », Le Monde, Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  92. (en) Xintian Xu, Ping Chen, Jingfang Wang, Jiannan Feng, Hui Zhou, Xuan Li, Wu Zhong et Pei Hao, « Evolution of the novel coronavirus from the ongoing Wuhan outbreak and modeling of its spike protein for risk of human transmission », SCIENCE CHINA Life Sciences,‎ (DOI 10.1007/s11427-020-1637-5, lire en ligne).
  93. (en) Peng Zhou, Xing-Lou Yang, Xian-Guang Wang et Ben Hu, « Discovery of a novel coronavirus associated with the recent pneumonia outbreak in humans and its potential bat origin », bioRxiv, Microbiology,‎ (DOI 10.1101/2020.01.22.914952, lire en ligne, consulté le ).
  94. directeur du Département de santé globale de l'institut Pasteur et professeur au Cnam.
  95. « Coronavirus : « Il est essentiel de savoir à quelle période les patients sont contagieux » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  96. Müller M.A & al. Coronavirus antipodes in African bats species ; Emerging Infectious Diseases | www.cdc.gov/eid | Vol. 13, n°9 ; septembre 2007, p. 1367-1370
  97. a b et c Diego Montecino-Latorre, Tracey Goldstein, Kirsten Gilardi et David Wolking, « Reproduction of East-African bats may guide risk mitigation for coronavirus spillover », One Health Outlook, vol. 2, no 1,‎ , p. 2 (ISSN 2524-4655, DOI 10.1186/s42522-019-0008-8, lire en ligne, consulté le ).
  98. Hervé Morin, « Coronavirus : le pangolin a-t-il pu servir d’hôte intermédiaire ? », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) ; d'après Chine nouvelle, l'agence de presse officielle, le .
  99. (en) Jie Li, Jun (Justin) Li, Xiaoru Xie et Xiaomei Cai, « Game consumption and the 2019 novel coronavirus », The Lancet Infectious Diseases, vol. 20, no 3,‎ , p. 275–276 (ISSN 1473-3099 et 1474-4457, PMID 32043979, DOI 10.1016/S1473-3099(20)30063-3, lire en ligne, consulté le ).
  100. (en) Helen Davidson, « First Covid-19 case happened in November, China government records show - report », The Guardian, sur theguardian.com, .
  101. a et b (en) Jon Cohen, « Wuhan seafood market may not be source of novel virus spreading globally », sur sciencemag.org, Science, (consulté le ).
  102. (en) Nanshan Chen, Min Zhou, Xuan Dong, Jieming Qu, Fengyun Gong, Yang Han, Yang Qiu, Jingli Wang, Ying Liu, Yuan Wei et Jia'an Xia, « Epidemiological and clinical characteristics of 99 cases of 2019 novel coronavirus pneumonia in Wuhan, China: a descriptive study », The Lancet, vol. 395, no 10223,‎ , p. 507–513 (ISSN 0140-6736, PMID 32007143, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30211-7, lire en ligne).
  103. (en-GB) « Mystery pneumonia virus probed in China », (consulté le ).
  104. « China Pneumonia Outbreak Spurs WHO Action as Mystery Lingers », sur www.bloomberg.com, (consulté le ).
  105. a et b (en) Chaolin Huang, Yeming Wang, Xingwang Li et Lili Ren, « Clinical features of patients infected with 2019 novel coronavirus in Wuhan, China », The Lancet,‎ , S0140673620301835 (DOI 10.1016/S0140-6736(20)30183-5, lire en ligne, consulté le ).
  106. (en) Qun Li, Xuhua Guan, Peng Wu et Xiaoye Wang, « Early Transmission Dynamics in Wuhan, China, of Novel Coronavirus–Infected Pneumonia », New England Journal of Medicine,‎ , NEJMoa2001316 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMoa2001316, lire en ligne, consulté le ).
  107. a et b (en-US) Antigone Barton, « Update Wuhan coronavirus – 2019-nCoV Q&A #6: An evidence-based hypothesis », sur Science Speaks: Global ID News, (consulté le ).
  108. Jon Cohen, « Wuhan seafood market may not be source of novel virus spreading globally », Science,‎ (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, DOI 10.1126/science.abb0611, lire en ligne, consulté le ).
  109. « #VraiOuFake Coronavirus : la consommation d'une soupe de chauve-souris à Wuhan est-elle à l'origine de l'épidémie ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
  110. (en-US) James Palmer, « Don’t Blame Bat Soup for the Wuhan Virus », sur Foreign Policy (consulté le ).
  111. (en) Jon Cohen, « Wuhan seafood market may not be source of novel virus spreading globally », sur Science | AAAS, (consulté le ).
  112. (en) The Associated Press, « China confirms human-to-human transmission of new coronavirus », sur CBC news, (consulté le ).
  113. (en) « China confirms deadly Wuhan coronavirus can be transmitted by humans », sur Sky News (consulté le ).
  114. « Le point sur le virus apparu en Chine », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  115. « Coronavirus : la situation est « grave » et l’épidémie « s’accélère », affirme Xi Jinping », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  116. (en-GB) Sarah Boseley et Rowena Mason, « Coronavirus: 100,000 may already be infected, experts warn », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  117. (en-GB) « Virus death toll up to 82 as China extends holiday », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  118. « National Health Commission of the PRC », sur en.nhc.gov.cn (consulté le ).
  119. (en-GB) Matthew Weaver (now), Alison Rourke (earlier) et Justin McCurry, « Coronavirus: China premier Li Keqiang visits Wuhan as death toll hits 80 – live updates », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  120. a b et c Frédéric Lemaître, « Coronavirus : le nombre de cas bondit en Chine après un changement dans le mode de détection », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  121. a b c d e et f Steven Sanche, Yen Ting Lin, Chonggang Xu et Ethan Romero-Severson, « High Contagiousness and Rapid Spread of Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 », Emerging Infectious Diseases, vol. 26, no 7,‎ (ISSN 1080-6040 et 1080-6059, DOI 10.3201/eid2607.200282, lire en ligne, consulté le )
  122. a et b Wang Y, Wang Y, Chen Y & Qin Q (2020) Unique epidemiological and clinical features of the emerging 2019 novel coronavirus pneumonia (COVID-19) implicate special control measures ; J. Med. Virol. 5 mars 2020 ; Epub 2020 Mar 5 (résumé).
  123. a b et c (en) Faheem Ahmed, Na'eem Ahmed, Christopher Pissarides et Joseph Stiglitz, « Why inequality could spread COVID-19 », The Lancet Public Health,‎ , S2468266720300852 (DOI 10.1016/S2468-2667(20)30085-2, lire en ligne, consulté le )
  124. a et b Lettre ouverte au Gouvernement : "Il faut prendre des mesures extrêmes" (Dr Marc Wathelet) ; 11 mars 2020 par Marc Wathelet, Docteur en science, spécialiste des coronavirus humains.
  125. « BLOG - Vous avez plus de chances d'attraper le coronavirus là où l'air est pollué », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  126. Nathalie Mayer, « La pollution de l'air est le fléau qui réduit le plus l'espérance de vie dans le monde », sur Futura (consulté le ).
  127. « La pollution de l'air tue plus que le sida ou le paludisme », sur sante.lefigaro.fr, (consulté le ).
  128. (en-GB) Nicola Davis et Niamh McIntyre, « How many will die of coronavirus in the UK? A closer look at the numbers », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  129. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v (en) Lisa Casanova, William A. Rutala, David J. Weber et Mark D. Sobsey, « Survival of surrogate coronaviruses in water », Water Research, vol. 43, no 7,‎ , p. 1893–1898 (ISSN 0043-1354, PMID 19246070, PMCID PMC7112071, DOI 10.1016/j.watres.2009.02.002, lire en ligne, consulté le )
  130. (en) Esteban Ortiz-Ospina, « Coronavirus Disease (COVID-19) – Research and Statistics », sur Our World in Data (consulté le ).
  131. a et b (en) R. T. Noble et J. A. Fuhrman, « Virus decay and its causes in coastal waters. », Applied and Environmental Microbiology, vol. 63, no 1,‎ , p. 77–83 (ISSN 0099-2240 et 1098-5336, PMID 16535501, résumé)
  132. McKinney, K. R., Gong, Y. Y., & Lewis, T. G. (2006). Environmental transmission of SARS at Amoy Gardens. Journal of environmental health, 68(9), 26 (extraits).
  133. SSC Chim, SKW Tsui, KCA Chan et TCC Au, « Genomic characterisation of the severe acute respiratory syndrome coronavirus of Amoy Gardens outbreak in Hong Kong », The Lancet, vol. 362, no 9398,‎ , p. 1807–1808 (ISSN 0140-6736, PMID 14654320, PMCID PMC7119348, DOI 10.1016/s0140-6736(03)14901-x, lire en ligne, consulté le )
  134. (en) Y. Li, S. Duan, I. T. S. Yu et T. W. Wong, « Multi-zone modeling of probable SARS virus transmission by airflow between flats in Block E, Amoy Gardens », Indoor Air, vol. 15, no 2,‎ , p. 96–111 (ISSN 0905-6947 et 1600-0668, DOI 10.1111/j.1600-0668.2004.00318.x, résumé)
  135. Stephen KC Ng, « Possible role of an animal vector in the SARS outbreak at Amoy Gardens », The Lancet, vol. 362, no 9383,‎ , p. 570–572 (ISSN 0140-6736, PMID 12932393, PMCID PMC7134840, DOI 10.1016/s0140-6736(03)14121-9, lire en ligne, consulté le )
  136. (en) Mark W. Jackwood, « The Relationship of Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus with Avian and Other Coronaviruses », Avian Diseases, vol. 50, no 3,‎ , p. 315–320 (ISSN 0005-2086 et 1938-4351, DOI 10.1637/7612-042006R.1, lire en ligne, consulté le )
  137. P. Lio, N. Goldman (2004) Phylogenomics and bioinformatics of SARS-CoV Trends Microbiol. 12, pp. 106-111
  138. a b et c (en) Xin-Wei Wang, Jin-Song Li, Min Jin et Bei Zhen, « Study on the resistance of severe acute respiratory syndrome-associated coronavirus », Journal of Virological Methods, vol. 126, nos 1-2,‎ , p. 171–177 (PMID 15847934, PMCID PMC7112909, DOI 10.1016/j.jviromet.2005.02.005, lire en ligne, consulté le )
  139. a b et c (en) C. Daniel et P. J. Talbot, « Physico-chemical properties of murine hepatitis virus, strain A59 », Archives of Virology, vol. 96, no 3,‎ , p. 241–248 (ISSN 1432-8798, PMID 2821963, PMCID PMC7087290, DOI 10.1007/BF01320963, lire en ligne, consulté le )
  140. a b et c (en) M. V. Yates, C. P. Gerba et L. M. Kelley, « Virus persistence in groundwater. », Applied and Environmental Microbiology, vol. 49, no 4,‎ , p. 778–781 (ISSN 0099-2240 et 1098-5336, PMID 4004211, lire en ligne, consulté le )
  141. a b et c Christon J. Hurst, William H. Benton et Kim A. McClellan, « Thermal and water source effects upon the stability of enteroviruses in surface freshwaters », Canadian Journal of Microbiology, vol. 35, no 4,‎ , p. 474–480 (ISSN 0008-4166, DOI 10.1139/m89-073, lire en ligne, consulté le )
  142. (en) C Enriquez, « Survival of the enteric adenoviruses 40 and 41 in tap, sea, and waste water », Water Research, vol. 29, no 11,‎ , p. 2548–2553 (DOI 10.1016/0043-1354(95)00070-2, lire en ligne, consulté le )
  143. (en) R. L. Ward, D. R. Knowlton et P. E. Winston, « Mechanism of inactivation of enteric viruses in fresh water. », Applied and Environmental Microbiology, vol. 52, no 3,‎ , p. 450–459 (ISSN 0099-2240 et 1098-5336, PMID 3021056, lire en ligne, consulté le )
  144. (en) B. S. Cowen et S. B. Hitchner, « pH Stability Studies with Avian Infectious Bronchitis Virus (Coronavirus) Strains », Journal of Virology, vol. 15, no 2,‎ , p. 430–432 (ISSN 0022-538X et 1098-5514, PMID 234539, résumé)
  145. H. Laude, « Thermal Inactivation Studies of a Coronavirus, Transmissible Gastroenteritis Virus », Journal of General Virology,, vol. 56, no 2,‎ , p. 235–240 (ISSN 0022-1317, DOI 10.1099/0022-1317-56-2-235, lire en ligne, consulté le )
  146. a et b (en) D. H. Pocock et D. J. Garwes, « The influence of pH on the growth and stability of transmissible gastroenteritis virusin vitro », Archives of Virology, vol. 49, nos 2-3,‎ , p. 239–247 (ISSN 0304-8608 et 1432-8798, PMID 2142, PMCID PMC7086683, DOI 10.1007/BF01317542, résumé)
  147. (en) Mark D. Sobsey, Cheryl H. Dean, Maurice E. Knuckles et Ray A. Wagner, « Interactions and Survival of Enteric Viruses in Soil Materials », Applied and Environmental Microbiology, vol. 40, no 1,‎ , p. 92–101 (ISSN 0099-2240 et 1098-5336, PMID 6250478, lire en ligne, consulté le )
  148. (en) R. T. Noble et J. A. Fuhrman, « Virus decay and its causes in coastal waters. », Applied and Environmental Microbiology, vol. 63, no 1,‎ , p. 77–83 (ISSN 0099-2240 et 1098-5336, PMID 16535501, lire en ligne, consulté le )
  149. (en) P. J. Marks, I. B. Vipond, F. M. Regan et K. Wedgwood, « A school outbreak of Norwalk-like virus: evidence for airborne transmission », Epidemiology and Infection, vol. 131, no 1,‎ , p. 727–736 (ISSN 0950-2688 et 1469-4409, PMID 12948373, PMCID PMC2870014, DOI 10.1017/S0950268803008689, résumé)
  150. Jonas Hardestam, Malin Karlsson, Kerstin I. Falk et Gert Olsson, « Puumala Hantavirus Excretion Kinetics in Bank Voles ( Myodes glareolus ) », Emerging Infectious Diseases, vol. 14, no 8,‎ , p. 1209–1215 (ISSN 1080-6040 et 1080-6059, PMID 18680643, PMCID PMC2600398, DOI 10.3201/eid1408.080221, lire en ligne, consulté le )
  151. (en) T. Michael Fink, « Rodents, Human Remains, and North American Hantaviruses: Risk Factors and Prevention Measures for Forensic Science Personnel—a Review », Journal of Forensic Sciences, vol. 41, no 6,‎ , p. 14048J (DOI 10.1520/JFS14048J, lire en ligne, consulté le )
  152. « Covid-19 : les boues de stations d’épuration produites pendant l’épidémie ne peuvent être épandues qu’après hygiénisation », sur www.anses.fr (consulté le )
  153. Alexandra Parachini, « Coronavirus : la Chine a censuré l’information pendant des semaines », sur Le Quotidien (consulté le ).
  154. « Coronavirus : en Chine, la censure tourne à plein régime », sur Les Echos, (consulté le ).
  155. a et b « Ils avaient tiré la sonnette d’alarme avant tout le monde : huit médecins chinois arrêtés… puis réhabilités ? », sur LCI (consulté le ).
  156. (en) « Lab that first shared coronavirus sequence closed for ‘rectification’ », sur South China Morning Post, (consulté le ).
  157. « Coronavirus : « Xi Jinping veut montrer que la Chine de 2020 n’est plus celle de 2003 » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  158. (en) David Gilbert, « You Can Now Go to Jail in China for Criticizing Beijing’s Coronavirus Response », sur Vice, (consulté le ).
  159. « Chine, l’empire du contrôle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  160. « Coronavirus : le ministre de la Santé souligne l'efficacité de la censure chinoise », sur RTL.fr (consulté le ).
  161. a b et c (zh) « 武漢肺炎湖北再封第4城 赤壁市宣布公共運輸暫停 - 兩岸 - 重點新聞 », Central News Agency (Taïwan),‎ (consulté le )
  162. « 武汉常住人口突破1100万 城市吸引力稳步提升_新华网 », Xinhua,‎ (lire en ligne, consulté le )
  163. (zh) « [湖北]黄冈市最新人口数据和历史人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  164. (zh) « [湖北]鄂州市最新人口数据和历史人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  165. (zh) « 鄂州商业大调查:小体量为王,与武汉唱响“双城记”能否破局 », sur news.winshang.com (consulté le )
  166. (zh) « [咸宁]赤壁市最新常住户籍人口有多少和普查人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  167. (zh) « [湖北]荆州市最新人口数据和历史人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  168. (zh) « [宜昌]枝江市最新常住户籍人口有多少和普查人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  169. (zh) « [湖北]宜昌市最新人口数据和历史人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  170. (zh) « [湖北]潜江市最新常住户籍人口有多少和普查人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  171. (zh) « [湖北]仙桃市最新常住户籍人口有多少和普查人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  172. (zh) « [湖北]咸宁市最新人口数据和历史人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  173. (zh) « [湖北]黄石市最新人口数据和历史人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  174. (zh) « [宜昌]当阳市最新常住户籍人口有多少和普查人口数据-红黑人口库2019年 », sur www.hongheiku.com (consulté le )
  175. (zh) « [恩施]恩施市最新常住户籍人口有多少和普查人口数据-红黑人口库2019年 », sur Hongheiku (consulté le )
  176. (zh) « 湖北省孝感市2018年人口是多少 人口总数 GDP 人均GDP 人均收入-世界人口大全-2019年 », sur Chamiji (consulté le )
  177. (zh) « [湖北]荆门市最新人口数据和历史人口数据-红黑人口库2019年 », sur Hongheiku (consulté le )
  178. a et b Zone International- Ici.Radio-Canada.ca, « Coronavirus : trois villes isolées en Chine, le bilan grimpe à 25 morts », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  179. Sébastien Falletti, « Coronavirus: la Chine impose une quarantaine massive pour enrayer l’épidémie », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  180. (en-GB) Rebecca Ratcliffe et Michael Standaert, « China coronavirus: mayor of Wuhan admits mistakes », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  181. (en) « 5 million left Wuhan before lockdown, 1,000 new virus cases expected », sur South China Morning Post, (consulté le ).
  182. Le Point magazine, « Chine : à Wuhan, seuls avec le virus », sur Le Point, (consulté le ).
  183. « Coronavirus : à Wuhan, épicentre de l'épidémie, un hôpital doit être construit en 10 jours », sur LCI (consulté le ).
  184. (zh) 长江日报客户端, « 雷神山医院2月5日投用,火神山医院2月2日整体移交军方 », The Paper,‎ .
  185. « Coronavirus : 56 millions de personnes confinées en Chine, premiers cas en France », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  186. (en) « Hubei official removed for negligence on epidemic treatment capabilities », Global Times, (consulté le ).
  187. (en-GB) Sarah Boseley, « WHO declares coronavirus a global health emergency », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  188. a et b « Direct. Coronavirus 2019-nCoV : l'avion transportant des Français rapatriés de Wuhan vient d'atterrir dans les Bouches-du-Rhône », France Info, (consulté le ).
  189. (en) Simiao Chen, Zongjiu Zhang, Juntao Yang et Jian Wang, « Fangcang shelter hospitals: a novel concept for responding to public health emergencies », The Lancet,‎ , S0140673620307443 (DOI 10.1016/S0140-6736(20)30744-3, lire en ligne, consulté le )
  190. « Tous les hôpitaux temporaires de Wuhan ont fermé leurs portes », Le Quotidien du Peuple,‎ (lire en ligne, consulté le )
  191. a et b « Coronavirus: tout le territoire chinois est désormais touché par l'épidémie », sur RFI, (consulté le ).
  192. Zhifan Liu, « Chine : «Pourquoi les gens chercheraient à sortir de chez eux ?» », sur Libération.fr, (consulté le ).
  193. (en-GB) Naaman Zhou et Rebecca Ratcliffe, « Coronavirus live updates: US and Japanese citizens evacuated from Wuhan, China – latest news », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  194. « Pékin annule les festivités du Nouvel an chinois à cause du coronavirus », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  195. « Coronavirus : Pékin prolonge de trois jours le congé du Nouvel An chinois », sur Franceinfo, (consulté le ).
  196. BFMTV, « Coronavirus en Chine: le parc Disneyland de Shanghai ferme à cause de l'épidémie », sur BFMTV, (consulté le ).
  197. Coronavirus: Hong Kong prévoit des bracelets électroniques pour les personnes en quarantaine Anne-Sophie Labadie, heidi.news, 03 février 2020.
  198. « Coronavirus chinois. À Hong Kong, Mickey ferme les portes de Disneyland », sur Ouest-France, (consulté le ).
  199. « Hongkong ferme ses frontières aux visiteurs en provenance du Hubei », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  200. Coronavirus: Hong Kong schools to remain closed until after Easter but university entrance exams set to go ahead as planned in March « School classes will remain suspended until April 20 at earliest… » Chan Ho-him, South China Morning Post, 25 février 2020.
  201. Coronavirus. Un chien testé positif à Hong Kong Ouestfrance et AFP, 28 février 2020.
  202. Coronavirus : le bilan passe à 2 442 décès en Chine Lepoint et AFP, 23 février 2020.
  203. « Coronavirus: la Chine confine des villes et ferme la Cité interdite », sur rfi.fr, (consulté le ).
  204. « En Chine, le coronavirus est désormais plus meurtrier que le Sras », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  205. Laura Tateosian, « ArcGIS Python GUIs », dans Python For ArcGIS, Springer International Publishing, (ISBN 978-3-319-18397-8, lire en ligne), p. 449–504
  206. Catherine Maisonneuve, « Le Haut-Conseil des professions paramédicales consulté sur la réforme des études », Kinésithérapie, la Revue, vol. 8, no 82,‎ , p. 4 (ISSN 1779-0123, DOI 10.1016/s1779-0123(08)70634-x, lire en ligne, consulté le ).
  207. Maurice Martin, « Le mouvement étudiant en Égypte (décembre 1972 - février 1973) », dans Notes et articles sur l’Égypte, CEDEJ - Égypte/Soudan (ISBN 978-2-905838-97-1, lire en ligne), p. 109–120
  208. Coronavirus : « La Chine fait taire ceux qui veulent enquêter », sur lemonde.fr du 12 février 2020 (consulté le 31 mars 2020).
  209. a et b Caroline Quevrain, Pourquoi les chiffres de l'épidémie en Chine sont-ils remis en question ?, sur lci.fr du 29 mars 2020 (consulté le 30 mars 2020).
  210. a et b Coronavirus : la Chine a-t-elle menti sur le nombre de morts ?, sur europe1.fr du 30 mars 2020 (consulté le 30 mars 2020).
  211. a et b Coronavirus. Le nombre d’urnes funéraires à Wuhan jette à nouveau le doute sur le bilan officiel, sur ouest-france.fr du 30 mars 2020 (consulté le 30 mars 2020).
  212. a b et c Jessica Flament, Coronavirus : la Chine a-t-elle fortement minimisé son nombre de morts?, sur lalibre.be du 30 mars 2020 (consulté le 30 mars 2020).
  213. China Is Pushing a ‘Zero’ Myth on COVID-19 sur National Review (consulté le 30 mars 2020).
  214. Wuhan residents say coronavirus figures released by China don't add up, sur foxnews.com du 30 mars 2020 (consulté le 1er avril 2020).
  215. Can China’s COVID-19 Statistics Be Trusted? - From GDP figures to coronavirus counts, China’s government has a long history of manipulating data for political gain, sur thediplomat.com du 26 mars 2020 (consulté le 1er avril 2020).
  216. Drop in cellphone users in China wrongly attributed to coronavirus deaths, sur apnews.com du 30 mars 2020 (consulté le 1er avril 2020).
  217. a et b Nick Wadhams et Jennifer Jacobs, China Concealed Extent of Virus Outbreak, U.S. Intelligence Says, sur bloomberg.com du 1er avril 2020 (consulté le 2 avril 2020).
  218. Ouest France[2]
  219. Sciences et Avenir[3]
  220. La Croix[4]
  221. Euronews[5]
  222. France 3[6]
  223. France Info - Covid-19 : des Français bloqués sur un bateau de croisière sur le Nil
  224. COVID-19: Quatre décès à bord d'un bateau de croisière ancré au large du Panama
  225. France Info - Coronavirus : une fête sur un paquebot malgré le confinement
  226. a b c d e f g h i et j « La Corée du Sud, plus grand foyer de coronavirus en dehors de la Chine », sur BFM TV,
  227. a b c d e f et g Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. Sunghee Hwang, Patrick Baert, AFP, [7], sur La Tribune,
  228. « 2019 coronavirus: The Korean clusters », sur Reuters (consulté le )
  229. « (6e LD) Coronavirus : la Corée du Sud en alerte élevée après l'apparition de 20 nouveaux cas », sur fr.yna.co.kr, Yonhap, (consulté le )
  230. « Covid-19 : près de 40 membres d'une secte contaminés par le nouveau coronavirus en Corée du Sud », sur Franceinfo, (consulté le )
  231. a b c et d 24 mars 2020 : En Asie du Sud-Est, la ferveur religieuse longtemps plus grande que la peur du covid-19
  232. "INDONÉSIE : DES MILLIERS DE PÈLERINS MUSULMANS SE RASSEMBLENT MALGRÉ LE CORONAVIRUS" CNEWS, avec Reuters, le 18/03/202 [8]
  233. a b c et d "Coronavirus : les contaminations dangereusement à la hausse en Asie du Sud-Est", par Bruno Philip dans Le Monde le 23 mars 2020 [9]
  234. a b c et d "Face au coronavirus, le Pakistan s’en remet à l’armée" par Guillaume Delacroix, dans La Croix le 26 mars 2020 [10]
  235. a b c d e f g et h Article dans Le Figaro, avec AFP, le 4 avril 2020 [11]
  236. selon l’ambassadeur de Palestine au Pakistan
  237. "Coronavirus : comment les rassemblements religieux ont amplifié la propagation" par Xavier FRERE - 29 mars 2020 [12]
  238. Article de Salomé Parent, dans La Croix le 25/03/2020 [13]
  239. Times of India du 3 avril [14]
  240. Déclaration à l'AFP du bureau du chef de l'administration de Lahore
  241. a b c et d Article de Sébastien Farcis pour RFI, 2 avril 2020 [15]
  242. Article de Sébastien Farcis pour RFI, 26 mars 2020 [16]
  243. 13 mars 2020 : En Asie du Sud-Est, les mesuses de protection contre le Covid-19 se multiplient
  244. CNEWS le 18/03/2020 [17]
  245. a b c d et e "Coronavirus: « Les militaires ne sont pas responsables de la contamination dans l’Oise »" par Olivier Berger, dans La Voix du Nord le 02/03/2020 [18]
  246. a b c et d Communiqué officiel cité PAR LAURENT LAGNEAU dans OPEX 360 le 3 MARS 2020 [19]
  247. « Coronavirus : un professeur de l'Oise est mort à Paris, un autre hospitalisé à Amiens dans un "état grave" », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le ).
  248. a b et c "Coronavirus : après la mort d'un professeur, la psychose gagne Crépy-en-Valois" par Coline Vazquez, dans L'Express du 26/02/2020.
  249. a et b "Coronavirus : originaires de l'Oise, un homme est mort à Paris, un autre hospitalisé à Amiens dans un état grave", France Télévision, par Valentin Pasquier, avec Halima Najibi, Haron Tanzit et Léna Malval, le 26/02/2020 [20]
  250. AFP, le 26/02/2020
  251. Modèle {{Lien web}} : paramètre « url » manquant. Simon Gourru, « Coronavirus : le patient zéro de l’Oise est-il un militaire de la base de Creil ? », sur Le Parisien, .
  252. a et b Le Point du 29/02/2020 [21]
  253. a b et c "Coronavirus : la moitié des personnels de la base militaire de Creil restent chez eux par précaution", par Nathalie Guibert dans Le Monde du [22]
  254. ENQUÊTE RADIO FRANCE "Coronavirus : rassemblement évangélique à Mulhouse, le nombre de cas très sous-estimé" publié le 28 mars 2020 [23]
  255. France Info - La majorité des personnes étaient contaminées
  256. Le Figaro - Un rassemblement évangélique a propagé le coronavirus en France
  257. Le Monde - Le COVID-19 en Italie dès le
  258. The early phase of the COVID-19 outbreak in Lombardy, Italy.
  259. « Le "match zéro" du coronavirus : comment Atalanta - Valence est devenu une "bombe biologique" », sur Eurosport, (consulté le ).
  260. Aurélie Didier, « Coronavirus en Italie : le vrai bilan serait de 4 500 morts en un mois à Bergame, et non de 2000 », sur RTBF, .
  261. a b c d e f g h i j k l m et n Dépêche AFP le 24 février 2020
  262. (it) « Coronavirus, il “paziente 1” è uscito dalla terapia intensiva - La Stampa », sur lastampa.it, (consulté le ).
  263. "Coronavirus en Italie : Des musées aux écoles, le nord ferme tout" par Lepetitjournal Milan |le 23/02/2020 à 14 heures 19 [24]
  264. a b c d et e Article de Olivier Tosseri dans Les Echos le 4 mars 2020 à 11h4
  265. a b c d e et f Dépêche AFP le 08/03/2020 à 01h00
  266. Ouest-France - Le préoccupant exode du Nord vers le Sud de l’Italie
  267. https://www.letemps.ch/monde/une-station-ski-autrichienne-contribue-propagation-covid19-europe
  268. Ze Mag - Comment une station de ski autrichienne a aidé le coronavirus à se propager à travers l'Europe
  269. [25]
  270. a et b "Paradis des skieurs, le Tyrol est devenu un foyer de propagation", par Vianney Lorin, le 3 avri 2020 dans Médiapart [26]
  271. Témoignage au magazine Profil, repris par Le Monde
  272. a b c d e f g h i et j "Le Kitzloch, haut lieu du ski dans le Tyrol autrichien et foyer majeur de coronavirus" dans Le Monde du 16 mars 2020 [27]
  273. a b c et d RTBF - Le carnaval de la Nouvelle-Orléans, bombe à propagation du coronavirus en Louisiane.
  274. Selon une étude de l’Université de Louisiane et les calculs du centre d’études indépendant Data Center [28]
  275. « Total confirmed cases of COVID-19 per million people », sur Our World in Data (consulté le ).
  276. (en) « CSSEGISandData/COVID-19 », sur GitHub (consulté le ).
  277. (en) Hannah Ritchie, Edouard Mathieu, Lucas Rodés-Guirao, Cameron Appel, Charlie Giattino, Esteban Ortiz-Ospina, Joe Hasell, Bobbie Macdonald, Diana Beltekian, Saloni Dattani et Max Roser, « Coronavirus Pandemic (COVID-19) », sur Our World in Data, 2020–2021 (consulté le )
  278. Mathilde Goupil, « Coronavirus : pourquoi le taux de mortalité est-il aussi faible en Allemagne ? », sur francetvinfo.fr, .
  279. « Coronavirus : imbroglio autour du nombre de cas contaminés et de décès en Chine », sur Les Echos (consulté le ).
  280. « Téhéran dément les informations de la BBC sur la mortalité du coronavirus en Iran », sur Zone Bourse (consulté le ).
  281. « Coronavirus: le Japon passe du calme à l’agitation », sur Le Figaro (consulté le ).
  282. (en) « Novel Coronavirus (2019-nCoV) situation reports », sur www.who.int (consulté le ).
  283. (en) « Coronavirus Update (Live): 536,746 Cases and 24,117 Deaths from COVID-19 Virus Outbreak - Worldometer », sur www.worldometers.info (consulté le ).
  284. Corentin Barbu, « Analyse jour par jour de la pandémie de Covid-19 (coronavirus SARS-CoV-2) », sur https://ecosys.versailles-grignon.inra.fr/SpatialAgronomy, (consulté le ).
  285. (en) « data on the geographic distribution of COVID-19 cases worldwide », sur www.ecdc.europa.eu (consulté le ).
  286. « Avis du Conseil scientifique COVID-1912 mars2020 », sur solidarites-sante.gouv.fr (consulté le ).
  287. (en) « It’s not exponential: An economist’s view of the epidemiological curve », sur voxeu.org (consulté le ).
  288. « Modélisation épidémiologique du COVID-19 », sur alizon.ouvaton.org (consulté le ).
  289. (en) « A simple mathematical model for a better understanding of the new coronavirus (COVID-19) outbreak », sur yvespeysson.fr (consulté le ).
  290. (en) « Realities and enigmas of human viral influenza: pathogenesis, epidemiology and control », Vaccine, vol. 20, nos 25–26,‎ , p. 3068–87 (PMID 12163258, DOI 10.1016/S0264-410X(02)00254-2).
  291. (en) « A History of Influenza », J Appl Microbiol, vol. 91, no 4,‎ , p. 572–79 (PMID 11576290, DOI 10.1046/j.1365-2672.2001.01492.x).
  292. (en) « Ten things you need to know about pandemic influenza » [archive du ], World Health Organization, (consulté le ).
  293. a b c d e et f (en) Matthew Biggerstaff, Simon Cauchemez, Carrie Reed, Manoj Gambhir et Lyn Finelli, « Estimates of the reproduction number for seasonal, pandemic, and zoonotic influenza: a systematic review of the literature », BMC Infectious Diseases, vol. 14, no 1,‎ , p. 480 (ISSN 1471-2334, PMID 25186370, PMCID 4169819, DOI 10.1186/1471-2334-14-480, lire en ligne).
  294. a b c et d (en) « Transmissibility and geographic spread of the 1889 influenza pandemic », Proc. Natl. Acad. Sci. USA, vol. 107, no 19,‎ , p. 8778–81 (PMID 20421481, PMCID 2889325, DOI 10.1073/pnas.1000886107, Bibcode 2010PNAS..107.8778V).
  295. (en) « Transmissibility of 1918 pandemic influenza », Nature, vol. 432, no 7019,‎ , p. 904–06 (PMID 15602562, DOI 10.1038/nature03063, Bibcode 2004Natur.432..904M).
  296. (en) Taubenberger JK, Morens DM, « 1918 Influenza: the mother of all pandemics », Emerging Infectious Diseases, vol. 12, no 1,‎ , p. 15–22 (PMID 16494711, PMCID 3291398, DOI 10.3201/eid1201.050979).
  297. a b c d et e OMS, « Report of the Review Committee on the Functioning of the International Health Regulations (2005) in relation to Pandemic (H1N1) 2009 » [archive du ] [PDF], (consulté le ), p. 37.
  298. (en) « Pandemic influenza preparedness and response : a who guidance document 2009 », (ISBN 9789241547680), p. 13.
  299. (en) David M. Morens et Anthony S. Fauci, « The 1918 Influenza Pandemic: Insights for the 21st Century », The Journal of Infectious Diseases, vol. 195, no 7,‎ , p. 1018–1028 (ISSN 0022-1899, DOI 10.1086/511989, lire en ligne).
  300. Niall P. A. S. Johnson et Juergen Mueller, « Updating the accounts: global mortality of the 1918-1920 "Spanish" influenza pandemic », Bulletin of the History of Medicine, vol. 76, no 1,‎ , p. 105–115 (ISSN 0007-5140, PMID 11875246, DOI 10.1353/bhm.2002.0022, lire en ligne).
  301. « Why the coronavirus outbreak isn't likely to be a repeat of the 1918 Spanish flu »,
  302. « Mortality from pandemic A/H1N1 2009 influenza in England: public health surveillance study », BMJ, vol. 339,‎ , b5213 (PMID 20007665, PMCID 2791802, DOI 10.1136/bmj.b5213).
  303. « First Global Estimates of 2009 H1N1 Pandemic Mortality Released by CDC-Led Collaboration », Centers for Disease Control and Prevention (CDC), (consulté le ).
  304. (en) Heath Kelly, Heidi A. Peck, Karen L. Laurie, Peng Wu, Hiroshi Nishiura et Benjamin J. Cowling, « The Age-Specific Cumulative Incidence of Infection with Pandemic Influenza H1N1 2009 Was Similar in Various Countries Prior to Vaccination », Plos One, vol. 6, no 8,‎ , e21828 (ISSN 1932-6203, PMID 21850217, PMCID 3151238, DOI 10.1371/journal.pone.0021828, lire en ligne).
  305. « Estimated global mortality associated with the first 12 months of 2009 pandemic influenza A H1N1 virus circulation: a modelling study », The Lancet. Infectious Diseases, vol. 12, no 9,‎ , p. 687–95 (PMID 22738893, DOI 10.1016/S1473-3099(12)70121-4).
  306. Nick Triggle, « Swine flu less lethal than feared », BBC News, BBC News Online,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  307. (en-US) CDC, « Comparer-la-mortalite-du-COVID-19-et-de-l-influenza-tout-faux », sur Centers for Disease Control and Prevention, (consulté le ).
  308. (en-US) CDC, « Preliminary In-Season 2019-2020 Flu Burden Estimates », sur Centers for Disease Control and Prevention, (consulté le ).
  309. (en-US) CDC, « Weekly U.S. Influenza Surveillance Report (FluView) » [archive du ], sur Centers for Disease Control and Prevention, (consulté le ).
  310. « WHO Europe – Influenza » [archive du ], Organisation mondiale de la santé, (consulté le ).
  311. (en-US) CDC (citing Tokars, Olsen& Reed (2018)), « Key Facts About Influenza (Flu) », sur cdc.gov, (consulté le ).
  312. (en) Jerome I. Tokars, Sonja J. Olsen et Carrie Reed, « Seasonal Incidence of Symptomatic Influenza in the United States », Clinical Infectious Diseases, vol. 66, no 10,‎ , p. 1511–1518 (ISSN 1058-4838, PMID 29206909, PMCID 5934309, DOI 10.1093/cid/cix1060, lire en ligne).
  313. « Influenza: Fact sheet » [archive du ], Organisation mondiale de la santé, (consulté le ).
  314. Reuters, « H1N1 fatality rates comparable to seasonal flu », The Malaysian Insider, Washington, D.C., USA,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  315. (en-US) Denise Grady, « How Does the Coronavirus Compare to the Flu? », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  316. Qun Li, Xuhua Guan, Peng Wu, Xiaoye Wang, Lei Zhou, Yeqing Tong, Ruiqi Ren, Kathy S.M. Leung, Eric H.Y. Lau, Jessica Y. Wong et Xuesen Xing, « Early Transmission Dynamics in Wuhan, China, of Novel Coronavirus–Infected Pneumonia », New England Journal of Medicine, vol. 0, no 0,‎ , null (ISSN 0028-4793, DOI 10.1056/NEJMoa2001316, lire en ligne).
  317. Anthony S. Fauci, H. Clifford Lane et Robert R. Redfield, « Covid-19 — Navigating the Uncharted », New England Journal of Medicine, vol. 0, no 0,‎ , null (ISSN 0028-4793, DOI 10.1056/NEJMe2002387, lire en ligne).
  318. (en) Joseph T. Wu, Kathy Leung et Gabriel M. Leung, « Nowcasting and forecasting the potential domestic and international spread of the 2019-nCoV outbreak originating in Wuhan, China: a modelling study », The Lancet, vol. 395, no 10225,‎ , p. 689–697 (ISSN 0140-6736, PMID 32014114, DOI 10.1016/S0140-6736(20)30260-9, lire en ligne).
  319. (en) Lionel Roques, Etienne K. Klein, Julien Papaïx et Antoine Sar, « Using Early Data to Estimate the Actual Infection Fatality Ratio from COVID-19 in France », Biology, vol. 9, no 5,‎ , p. 97 (DOI 10.3390/biology9050097, lire en ligne, consulté le ).
  320. a et b (en) « WHO Coronavirus Disease (COVID-19) Dashboard », sur covid19.who.int (consulté le ).
  321. a et b (en) « (Coronavirus Update live): 191,127 Cases and 7,807 Deaths 78,328 Recovered from 2019 – Ncov Virus Outbreak – Worldometer », sur www.worldometers.info (consulté le ).
  322. (en) John P. A. Ioannidis, « Reconciling estimates of global spread and infection fatality rates of COVID-19: An overview of systematic evaluations », European Journal of Clinical Investigation, vol. 51, no 5,‎ , e13554 (ISSN 1365-2362, DOI 10.1111/eci.13554, lire en ligne, consulté le ).
  323. (en) « covid19.healthdata » (consulté le ).
  324. (en)Why We Don’t Know the True Death Rate for Covid-19, nytimes.com du , consulté le 30 avril 2020.
  325. Ce texte fournit des informations générales Statista ne peut garantir que les informations soient complètes ou exactes En raison de cycles de mise à jour variables et Les Statistiques Peuvent Afficher Des Données Plus Récentes Que Celles Référencées Dans Le Texte, « Thème: Le coronavirus (COVID-19) », sur Statista (consulté le ).
  326. .
  327. Nick Wilson, Amanda Kvalsvig, Lucy Telfar Barnard et Michael G. Baker, « Case-Fatality Risk Estimates for COVID-19 Calculated by Using a Lag Time for Fatality », Emerging Infectious Diseases, vol. 26, no 6,‎ (ISSN 1080-6059, PMID 32168463, DOI 10.3201/eid2606.200320, lire en ligne, consulté le ).
  328. Kenji Mizumoto et Gerardo Chowell, « Estimating Risk for Death from 2019 Novel Coronavirus Disease, China, January-February 2020 », Emerging Infectious Diseases, vol. 26, no 6,‎ (ISSN 1080-6059, PMID 32168464, DOI 10.3201/eid2606.200233, lire en ligne, consulté le ).
  329. Gosin L.O, Friedman E.A & Wetter S.A (2020) Responding to COVID‐19: How to Navigate a Public Health Emergency Legally and Ethically. Hastings Center Report. 26 mars 2020 https://doi.org/10.1002/hast.1090
  330. a b c d e f g h i j et k (en) Ferguson & al., « Report 9: Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID19 mortality and healthcare demand », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, Imperial College COVID-19 Response Team ; Faculty of Medicine ; School of Public Health,‎ (DOI 10.25561/77482)
  331. Dennis Normile, « Novel human virus? Pneumonia cases linked to seafood market in China stir concern », Science,‎ (lire en ligne).
  332. Dennis Normile, Jon Cohen et Kai Kupferschmidt, « Scientists urge China to quickly share data on virus linked to pneumonia outbreak », Science,‎ (lire en ligne).
  333. Bulletin d’information sur les flambées épidémiques Nouveau coronavirus – Chine, Organisation mondiale de la santé, 12 janvier 2020
  334. « Le coronavirus ne nécessite pas d'urgence internationale, estime l'OMS », sur rts.ch, (consulté le ).
  335. « Coronavirus : l'OMS passe la menace à «élevée» à l'international », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  336. « Coronavirus : la Chine a imposé son point de vue au sein de l’OMS », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  337. a et b « Coronavirus: le rapatriement des Français et autres expatriés "ne se justifie pas" », sur challenges.fr, (consulté le ).
  338. « Coronavirus : l'OMS décrète l'urgence de santé publique de portée internationale », sur Les Echos, (consulté le ).
  339. « L'OMS décrète l'urgence internationale face au nouveau coronavirus », sur Libération.fr (consulté le ).
  340. « L'OMS décrète l'urgence internationale face au nouveau coronavirus », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
  341. Kai Kupferschmidt, « Outbreak of virus from China declared global emergency », Science,‎ (lire en ligne).
  342. « Coronavirus : l’OMS inquiète pour les pays qui ne sont pas prêts à faire face à l’épidémie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  343. « Direct. Coronavirus 2019-nCoV : l'OMS "ne recommande pas de restreindre les voyages et les échanges commerciaux" avec la Chine », sur Franceinfo, (consulté le ).
  344. Kai Kupferschmidt et Jon Cohen, « ‘This beast is moving very fast.’ Will the new coronavirus be contained—or go pandemic? », Science,‎ (lire en ligne).
  345. Kai Kupferschmidt et Jon Cohen, « Labs scramble to spot hidden coronavirus infections », Science,‎ (lire en ligne).
  346. (en-GB) « 'Narrowing window' to contain virus outbreak », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  347. Kai Kupferschmidt et Jon Cohen, « The coronavirus seems unstoppable. What should the world do now? », Science,‎ (lire en ligne).
  348. Paul Benkimoun, « Covid-19 : le monde « n’est pas prêt », selon la mission de l’OMS en Chine », sur Le Monde, (consulté le ).
  349. WHO-China Joint Mission, Report of the WHO-China Joint Mission on Coronavirus Disease 2019 (COVID-19), (lire en ligne).
  350. WHO, « WHO announces COVID-19 outbreak a pandemic », sur www.euro.who.int, (consulté le ).
  351. Frédéric Lemaître, « Grâce à l’OMS, Pékin relève la tête, analysent les médias officiels chinois. », sur Lemonde.fr, (consulté le ).
  352. « Opération Wuhan : 250 Français vont être rapatriés », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  353. « Face au coronavirus, les États-Unis et les Européens rapatrient leurs ressortissants, au risque d’énerver la Chine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  354. Janez Lenarčič, « activation du mécanisme de protection civile de l'UE pour le soutien consulaire aux citoyens européens de Wuhan », sur twitter, .
  355. « Coronavirus : Pékin dénonce la recommandation américaine de ne pas se rendre en Chine », sur Le Figaro, (consulté le ).
  356. « Chine : plus de 30,5 millions de voyages effectués par les touristes étrangers en 2018 », French.xinhuanet.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  357. « EU residents made 1.75 million trips to China in 2018 », sur ec.europa.eu (consulté le ).
  358. a et b (en-GB) Angela Giuffrida Kim Willsher in Paris, « Outbreaks of xenophobia in west as coronavirus spreads », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  359. « "Les bêtises, on ne peut pas en guérir et ça se propage plus vite que les virus" : la communauté asiatique dénonce une "xénophobie sévère" », sur Franceinfo, (consulté le ).
  360. Coronavirus : deux Australiens, évacués du Diamond Princess, contaminés après avoir été testés négatifs au Japon Lci.fr, 20 février 2020.
  361. « Face au coronavirus, la Corée du Nord va fermer ses frontières aux touristes », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  362. « Virus chinois: la Corée du Nord va se fermer aux touristes (voyagiste) », sur www.msn.com (consulté le ).
  363. Ouest-France, « Coronavirus. La Mongolie ferme sa frontière avec la Chine, ses écoles et ses universités », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  364. « Coronavirus: la Russie ferme sa frontière terrestre avec la Chine », sur RFI.fr, (consulté le ).
  365. « Coronavirus : la Russie expulse les malades étrangers et bouscule sa relation avec la Chine, sa grande alliée », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  366. « Coronavirus : évacuations, fermetures de frontières, état d’urgence… le point sur les mesures prises pays par pays », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  367. (en-US) Mapdow, « Vietnam vols continent Chine sur les craintes de virus », sur Mapdow, (consulté le ).
  368. (en) Restrictions des visas Schengen, 6 février 2020.
  369. (en) Visa Info Schengen.
  370. (en) Proclamation de la suspension des entrées de personnes posant un risque de transmission du nouveau coronavirus.
  371. Coronavirus : ces voyagistes qui refusent les touristes ayant voyagé en Chine récemment, publié le par Claire Domenech sur le site Capital (consulté le ).
  372. À la Une: premier cas de coronavirus en Amérique latine, publié le par Marie Normand sur le site de la RFI (consulté le ).
  373. (es) Viajeros de tres países no pueden entrar a El Salvador por coronavirus, publié le sur le site d'El Mundo (consulté le ).
  374. (it) Mesures concernant l'Inde.
  375. « Coronavirus. Deux paquebots refusés en Nouvelle-Calédonie sous la pression d’habitants », sur Ouest France, (consulté le ).
  376. (en) Mesures exceptionnelles en Australie.
  377. (en) Renseignements sanitaires au Bahreïn.
  378. AFP, « Coronavirus. L’Afghanistan, le Pakistan et l’Arménie ferment leurs frontières avec l’Iran », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  379. « (COVID-19) La Turquie ferme sa frontière terrestre avec l'Iran en prévention contre le coronavirus_French.news.cn », sur french.xinhuanet.com (consulté le ).
  380. (it) Mesures restrictives en Nouvelle-Zélande.
  381. (it) Mesures de sécurité pour l'Allemagne.
  382. Jean-Baptiste Chastand, « Le Kitzloch, haut lieu du ski dans le Tyrol autrichien et foyer majeur de coronavirus », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  383. « Coronavirus : comment une petite station de ski autrichienne a accéléré la propagation du virus », sur France 24, (consulté le ).
  384. (it) Mesure prises par la Jordanie.
  385. (it) Mesures sanitaires au Liban.
  386. (it) Zambie.
  387. (it) Mesures sanitaires en république tchèque.
  388. « 한국발 입국제한 80곳…미국은 출국·입국 시 의료검사 », Yonhapnews,‎ .
  389. « La France met des restrictions de voyages vers la Corée du Sud ⋆ K-Sélection », sur K-Sélection, (consulté le ).
  390. Dernières Nouvelles d'Alsace, Coronavirus ce que l'on sait mercredi matin, 4 mars 2020.
  391. Le Figaro, Le Vietnam durcit ses mesures de protection.
  392. Le Monde, La Pologne introduit des contrôles sanitaires, 9 mars 2020.
  393. a et b LCI, Santé en direct.
  394. (it) RAI News.
  395. a et b (it) « Anche la Slovenia chiude il confine con l'Italia per il coronavirus », sur Sputnik News, .
  396. (it) « Anche Serbia e Albania hanno limitato gli ingressi dall Italia », sur Sputnik News, .
  397. Nord Éclair, La Slovénie ferme sa frontière, 10 mars 2020.
  398. (it) RAI News, 10 mars 2020.
  399. (it) News Mondo, 11 mars 2020.
  400. a et b « 33 morts en France pour 1784 cas », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  401. Huffington Post, Les États-Unis suspendent tous les voyages depuis l'Europe, 12 mars 2020.
  402. Le Danemark ferme ses frontières, 13 mars 2020.
  403. La Provence, La frontière ferme ses frontières, 13 mars 2020.
  404. RTBF, Chypre ferme ses frontières, à mars 2020.
  405. a et b AFP, « L'Allemagne va fermer partiellement ses frontières avec la Suisse », Radio télévision suisse, (consulté le ).
  406. TV 5 Monde, Quels pays ont fermé leurs frontières, 14 mars 2020.
  407. RFI! La Russie ferme ses frontières, 14 mars 2020.
  408. Voix d'Afrique, L'interdiction d'entrer aux États-Unis au Royaume-Uni et en Irlande, 14 mars 2020.
  409. « Coronavirus : Berlin va fermer ses frontières avec la France, 370 nouveaux morts en Italie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  410. L'Argentine ferme ses frontières, 16 mars 2020.
  411. Médiapart, Le Brésil ferme ses frontières, 19 mars 2020.
  412. « RS 818.101.24 Ordonnance 2 du 13 mars 2020 sur les mesures destinées à lutter contre le coronavirus (COVID-19) (Ordonnance 2 COVID-19) », sur www.admin.ch (consulté le ).
  413. « République de Maurice- Trois cas positifs de Covid-19 à Maurice le pays ferme ses frontières », sur www.govmu.org (consulté le ).
  414. Le Soir, La Belgique ferme ses frontières, 20 mars 2020.
  415. a et b « Coronavirus: la Colombie en confinement "obligatoire" dès la semaine prochaine », sur www.msn.com (consulté le ).
  416. Le Figaro, Cuba ferme ses frontières, 21 mars 2020.
  417. Coronavirus : 55 nouveaux cas en Chine, le pays se ferme aux étrangers Europe 1 et AFP, 27 mars 2020.
  418. RFI, La pandémie, 1er avril 2020.
  419. https://www.humanite.fr/iran-washington-utilise-le-virus-pour-mettre-teheran-genoux-686978
  420. « Confinement généralisé ou immunité de groupe : à chaque pays son scénario contre le coronavirus », sur lesoir.be, &7 mars2020.
  421. « Pays-Bas: le Premier ministre veut permettre une immunité collective (16 mars 2020) », sur rtbf.be, (consulté le ).
  422. « Coronavirus. Le Premier ministre des Pays-Bas privilégie « l’immunité collective » au confinement (16 mars 2020) », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  423. « Rougeole épidémie », OverBlog,‎ (lire en ligne).
  424. « Coronavirus : on vous explique le principe de l'"immunité collective", sur laquelle misent le Royaume-Uni et les Pays-Bas », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  425. « La stratégie risquée du Royaume-Uni pour lutter contre le coronavirus », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  426. « Coronavirus: pourquoi le gouvernement britannique est critiqué pour sa gestion de la crise », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  427. « Coronavirus : critiqué pour sa stratégie d'"immunité collective", le Royaume-Uni a confiné les personnes âgées », (consulté le ).
  428. « Coronavirus: le Royaume-Uni ferme à son tour ses écoles - Le Point », sur lepoint.fr (consulté le ).
  429. « Coronavirus. Première journée de confinement au Royaume-Uni », OuestFrance,‎ (lire en ligne).
  430. « Coronavirus : à l'épicentre de Wuhan, une étude estime la mortalité à 1,4 % », SciencesetAvenir,‎ (lire en ligne).
  431. « Coronavirus : bilan en direct en France, décès de plus jeunes malades », Journal des femmes,‎ (lire en ligne).
  432. a et b (en) « Coronavirus deaths in Italy, Spain and Us are increasing more rapidly that they did in China (Graphics) », FinancialTimes,‎ (lire en ligne).
  433. « Revue de presse Asie : en Chine, 600.000 personnes à nouveau confinées dans une province voisine du Hubei », SciencesetAvenir,‎ (lire en ligne)
  434. « Victimes du coronavirus : âge des décès, plus d'hommes que de femmes ? », Journal des femmes,‎ (lire en ligne)
  435. « How long does novel coronavirus last in a person? », womenshealthmag,‎ (lire en ligne)
  436. « Selon une étude anglaise, 2 millions de Français seraient infectés par le coronavirus », Libération,‎ (lire en ligne)
  437. « Coronavirus : l’activité économique française est en chute de 35 %, selon l’Insee », le Monde,‎ (lire en ligne)
  438. « Le coût intégral d’un mois de confinement pourrait atteindre 150 milliards d’euros », LeMonde,‎ (lire en ligne)
  439. Sciences et Avenir, Singapour, exemplaire dans sa lutte contre le Covid-19[29]
  440. Courrier International, Après avoir contenu la contamination, Singapour passe finalement au confinement[30]
  441. « Pope Francis praises China's efforts to contain coronavirus », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  442. (it) RAI News, 11 mars 2020.
  443. (en) Tenzin Dharpo, Dalai Lama expresses concern over China’s Coronavirus epidemic, Phayul.com, 29 janvier 2020.
  444. L'Orient-Le Jour, 10 février 2020.
  445. « « Garde ton virus, sale Chinoise ! » : avec le coronavirus, le racisme antiasiatique se propage en France », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  446. Leyland Cecco, « Canada’s Chinese community faces racist abuse in wake of coronavirus », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  447. Motoko Rich, « As Coronavirus Spreads, So Does Anti-Chinese Sentiment », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  448. (en-GB) Angela Giuffrida, « Spate of anti-Chinese incidents in Italy amid coronavirus panic », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  449. (en-US) Christopher Ar et A, « Xenophobia must not accompany the arrival of coronavirus », sur Daily Trojan, (consulté le ).
  450. (en-US) Thisanka Siripala, « Could Japan Call off the Tokyo Olympics Following the Coronavirus Outbreak? », sur thediplomat.com (consulté le ).
  451. (en-GB) Sally Weale Education correspondent, « Chinese students flee UK after 'maskaphobia' triggered racist attacks », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  452. « Des manifestants ukrainiens attaquent un bus de personnes évacuées de la Chine », BBC News Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  453. (en-US) « Coronavirus outbreak stokes anti-Asian bigotry worldwide », The Japan Times Online,‎ (ISSN 0447-5763, lire en ligne, consulté le ).
  454. Libération, Une colère qui devient virale
  455. Huffingtonpost, l'Allemagne condamne des actes anti-français aux frontières[31]
  456. « L'édition 2020 de Wimbledon annulée - Wimbledon - Coronavirus », sur L'Équipe (consulté le ).
  457. « Le Japon annonce le report d'un an des JO de Tokyo-2020 », sur Libération.fr (consulté le ).
  458. « UN launches COVID-19 plan that could ‘defeat the virus and build a better world’ », UN News, lire en ligne (consulté le 1er avril 2020)
  459. (en) « COVID-19: IFRC, UNICEF and WHO issue guidance to protect children and support safe school operations », sur www.who.int (consulté le ).
  460. Agence de la santé publique du Canada, « Maladie à coronavirus (COVID-19) : mise à jour sur l’éclosion, symptômes, prévention, voyage, préparations », sur aem, (consulté le ).
  461. 박민정, « Le chef de l'OMS demande à BTS de rejoindre la campagne « SafeHands » », sur Agence de presse Yonhap,‎ (consulté le ).
  462. (en) National Center for Biotechnology Information, U. S. National Library of Medicine 8600 Rockville Pike, Bethesda MD et 20894 Usa, WHO-recommended handrub formulations, World Health Organization, (lire en ligne).
  463. (en) « Electrochemical synthesis of hydrogen peroxide from water and oxygen », Nat. Rev. Chem.,‎ , p. 442–458 (lire en ligne).
  464. a et b (en-US) Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, « Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) Situation Summary », (consulté le ).
  465. (en) « Coronavirus public information campaign launched across the UK », sur GOV.UK (consulté le ).
  466. (en) OMS, « Guide : "Coronavirus disease (COVID-19) technical guidance : Laboratory testing for 2019-nCoV in humans" » (consulté le ).
  467. a et b (en-US) US-CDC, « Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) Situation Summary », (consulté le ).
  468. a et b (en) Robert F Service, « Does disinfecting surfaces really prevent the spread of coronavirus? », (consulté le ).
  469. Science - Does disinfecting surfaces really prevent the spread of coronavirus?
  470. a b et c « Nouveau coronavirus (2019-nCoV): conseils au grand public », sur www.who.int (consulté le ).
  471. « COVID-19 - History and exam », sur bestpractice.bmj.com (consulté le ).
  472. (en) UNESCO, « COVID-19 Educational Disruption and Response », sur https://en.unesco.org, (consulté le ).
  473. (en-US) Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, « Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) - Preventing COVID-19 Spread in Communities », (consulté le ).
  474. (en) « Coronavirus (COVID-19) – 5 things you can do to protect yourself and your community - Public health matters » (consulté le ).
  475. (en-US) Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, « Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) », (consulté le ).
  476. « Stay at home advice -Coronavirus (COVID-19) », sur nhs.uk (consulté le ).
  477. (en) « Myth busters », sur www.who.int (consulté le ).
  478. Coronavirus : vers des allées à sens unique dans les supermarchés ?
  479. France 2 - JT de 13 heures du 8 avril 2020
  480. a b c d e et f The Lancet Child & Adolescent Health, « Pandemic school closures: risks and opportunities », The Lancet Child & Adolescent Health,‎ (ISSN 2352-4642, DOI 10.1016/s2352-4642(20)30105-x, lire en ligne, consulté le )
  481. (en) Mangtani, « Impact of School Closures on an Influenza Pandemic: Scientific Evidence Base Review », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (résumé, lire en ligne, consulté le )
  482. (en) Charlotte Jackson, Punam Mangtani, Jeremy Hawker et Babatunde Olowokure, « The Effects of School Closures on Influenza Outbreaks and Pandemics: Systematic Review of Simulation Studies », PLoS ONE, vol. 9, no 5,‎ , e97297 (ISSN 1932-6203, PMID 24830407, PMCID PMC4022492, DOI 10.1371/journal.pone.0097297, lire en ligne, consulté le )
  483. (en) Sharafaldeen Bin Nafisah, Aliyah H. Alamery, Aminah Al Nafesa et Bakhitah Aleid, « School closure during novel influenza: A systematic review », Journal of Infection and Public Health, vol. 11, no 5,‎ , p. 657–661 (DOI 10.1016/j.jiph.2018.01.003, lire en ligne, consulté le )
  484. (en) Ktd Eames, Nl Tilston, Pj White, et E Adams, « The impact of illness and the impact of school closure on social contact patterns. », Health Technology Assessment, vol. 14, no 34,‎ (ISSN 1366-5278 et 2046-4924, DOI 10.3310/hta14340-04, lire en ligne, consulté le )
  485. (en) Ken T.D. Eames, Natasha L. Tilston et W. John Edmunds, « The impact of school holidays on the social mixing patterns of school children », Epidemics, vol. 3, no 2,‎ , p. 103–108 (DOI 10.1016/j.epidem.2011.03.003, lire en ligne, consulté le )
  486. a b c et d (en) Russell M Viner, Simon J Russell, Helen Croker et Jessica Packer, « School closure and management practices during coronavirus outbreaks including COVID-19: a rapid systematic review », The Lancet Child & Adolescent Health,‎ , S235246422030095X (DOI 10.1016/S2352-4642(20)30095-X, lire en ligne, consulté le )
  487. (en) « When and how to use masks », sur www.who.int (consulté le ).
  488. [32]
  489. (es) « Asi fue como los Mexicanos se contagiaron de coronavirus en Italia », sur eluniversal.com.mx, El Universal, (consulté le ).
  490. « Coronavirus: le MIPTV est annulé et le festival Canneseries est quant à lui reporté », sur Nice-Matin, (consulté le ).
  491. CPias Océan Indien
  492. « WHO Director-General's opening remarks at the media briefing on COVID-19 - 3 March 2020 », sur who.int, .
  493. (en) « N95 Filtering Facemask Respirator Ultraviolet Germicidal Irradiation (UVGI) Process for Decontamination and Reuse », Nebraskamed,‎ (lire en ligne)
  494. (en) « n95decon », n95decon,‎ (lire en ligne)
  495. « Masques : la Chine et Taiwan fabriquent à tout-va », Libération,‎ (lire en ligne)
  496. [33]
  497. [34]
  498. CHU Grenoble Alpes, « Patron pour masque de soin en tissu », sur https://www.infirmiers.com, 2020/03/.
  499. (en) MacIntyre CR., Seale H. et Dung TC., « A cluster randomised trial of cloth masks compared with medical masks in healthcare workers (doi:10.1136/bmjopen-2014-006577) », BMJ Open, vol. 5, no 4,‎ (lire en ligne).
  500. « Coronavirus: ne pas porter de masque, la "grande erreur" de la France et des pays occidentaux? », Bfm Tv,‎ (lire en ligne).
  501. (en) « Not wearing masks to protect against coronavirus is a ‘big mistake,’ top Chinese scientist says », Revue Science,‎ (lire en ligne).
  502. « Coronavirus : le maire de New York demande à la population de se couvrir le visage à l'extérieur », france Info,‎ (lire en ligne).
  503. (en) « How to make your own best microfiber face mask with filter and contact spacer in 90 seconds », Youtube,‎ (lire en ligne)
  504. (en) Nicholas R. Longrich, « Public use of masks to control the coronavirus pandemic, p4/11: fig1 », Department of Biology and Biochemistry, University of Bath, Bath, United Kingdom,‎ (lire en ligne)
  505. académie de médecine, « Pandémie de Covid-19 : mesures barrières renforcées pendant le confinement et en phase de sortie de confinement », Académie de médecine,‎ (lire en ligne)
  506. « Covid 19 : Masques : informations techniques, réglementaires et normatives », le blog des dispositifs médicaux,‎ (lire en ligne)
  507. « L'Italie pense à la sortie de crise », Libération,‎ (lire en ligne)
  508. « Berlin prépare l'après-confinement, vise le 19 avril », Yahoo News,‎ (lire en ligne)
  509. (en) « In the 1918 flu pandemic, not wearing a mask was illegal in some parts of America. What changed? », Cnn,‎ (lire en ligne)
  510. « Expert interview: What is contact tracing? – Public health matters », Government of the United Kingdom (consulté le ).
  511. (en-US) Donald G. McNeil Jr, « The Virus Can Be Stopped, but Only With Harsh Steps, Experts Say », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  512. (en) Chaolin Huang et Yeming Wang, « Clinical features of patients infected with 2019 novel coronavirus in Wuhan, China », sur The Lancet, (DOI 10.1016/S0140-6736(20)30183-5, consulté le ), p. 497–506
  513. Wei Zhang et Rong-Hui Du, « Molecular and serological investigation of 2019-nCoV infected patients: implication of multiple shedding routes », sur Emerging Microbes & Infections, (ISSN 2222-1751, PMID 32065057, PMCID 7048229, DOI 10.1080/22221751.2020.1729071, consulté le ), p. 386–389
  514. « 关于新型冠状病毒疫情防控期间采供血工作的若干工作建议(第一版)-中国输血协会 », sur www.csbt.org.cn (consulté le )
  515. a b et c Le Chang et Lei Zhao, « Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 RNA Detected in Blood Donations », sur Emerging Infectious Diseases, (ISSN 1080-6040, DOI 10.3201/eid2607.200839, consulté le )
  516. « En finir avec les idées reçues », sur www.who.int (consulté le ).
  517. Clara Wright, « Coronavirus : les fake news, ce fléau à juguler en plus de la pandémie », sur La Tribune, (consulté le ).
  518. (en) Retta Race, « What’s Known About Chlorine’s Impact On Coronavirus : Que sait-on de l'impact du chlore sur le coronavirus », sur Swim Swam, (consulté le ).
  519. Maville.com, « Coronavirus. Davantage de chlore dans votre eau potable ? On vous explique pourquoi », sur rennes.maville.com, (consulté le ).
  520. « Coronavirus: sommes-nous irrationnels? », sur Le Figaro, (consulté le ).
  521. « Coronavirus: est-ce bien rationnel de prendre des mesures aussi drastiques? », sur RTBF, (consulté le ).
  522. « La propagation du Covid-19 se poursuit, l'économie mondiale vacille », sur RTS, (consulté le ).
  523. « Coronavirus : Donald Trump choisit de politiser la menace de l’épidémie aux Etats-Unis », sur Le Monde, (consulté le ).
  524. Adrien Jaulmes, « Coronavirus: Trump critiqué pour avoir minimisé la gravité de la situation », Le Figaro, (consulté le ).
  525. « visite d'Emmanuel Macron à la Pitié-Salpétrière, 27 février 2020 » [vidéo], Le Figaro.
  526. « Didier Raoult, l’infectiologue marseillais derrière la folie planétaire autour de l’hydroxychloroquine », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  527. Mathilde Goupil, « Coronavirus : qui est Didier Raoult, la "star mondiale" de la microbiologie qui assure avoir trouvé le remède contre le Covid-19 ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
  528. Anne-Laure Barret, « Le professeur Didier Raoult : "Ce coronavirus n'est pas si méchant" », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  529. William Audureau, Adrien Sénécat et Assma Maad, « Coronavirus : huit questions sur l’hydroxychloroquine, possible traitement du Covid-19 », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  530. Ouest-France, « Coronavirus. Le Covid-19 est-il « très dangereux » ? », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  531. Ouest-France, « Coronavirus à Carnac : « Il ne s’agit que d’une grippe » », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  532. « Coronavirus : comparer le Covid-19 et la grippe saisonnière, une fausse bonne idée ? », sur LA VDN, (consulté le ).
  533. Pauline Moullot, « La grippe saisonnière est-elle plus «mortelle» que le Covid-19 ? », sur Libération.fr, (consulté le ).
  534. a et b Laura Spinney et Patrizia Sirignano, La Grande Tueuse: Comment la grippe espagnole a changé le monde, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-43195-0, lire en ligne).
  535. « Coronavirus chinois : premier bilan précis de la maladie », sur Sciences et Avenir (consulté le ).
  536. « Le coronavirus Covid-19 se propagera-t-il plus que la grippe ? », sur Sciences et Avenir (consulté le ).
  537. (en-US) James Hamblin, « You’re Likely to Get the Coronavirus », sur The Atlantic, (consulté le ).
  538. « Le virologue Peter Piot: "Vous pouvez ralentir le coronavirus, pas l'arrêter" », sur L'Echo, (consulté le ).
  539. « Coronavirus : le printemps et l'été seront-ils nos meilleurs alliés contre l'épidémie ? », sur www.cnews.fr (consulté le ).
  540. « Dans un monde suspendu au coronavirus, l'économie vacille », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  541. « Coronavirus : la crise économique se précise », sur Atlantico.fr (consulté le ).
  542. « En Italie, des rayons des supermarchés vidés à cause de la peur du coronavirus », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  543. « À Hong Kong, un livreur braqué pour du papier toilette », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  544. « Au Japon, des rumeurs provoquent une ruée sur le papier-toilette », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  545. (en) « FDA anticipates disruptions, shortages as China outbreak plays out » [archive du ], FiercePharma (consulté le ).
  546. (en) Shih, « COVID-19 And Global Supply Chains: Watch Out For Bullwhip Effects » [archive du ], Forbes (consulté le ).
  547. Sirletti, Remondini et Lepido, « Virus Outbreak Drives Italians to Panic-Buying of Masks and Food » [archive du ], www.bloomberg.com, (consulté le ).
  548. (en) « Viral hysteria: Hong Kong panic buying sparks run on toilet paper » [archive du ], CNA (consulté le ).
  549. (en) Rummler, « Household basics are scarce in Hong Kong under coronavirus lockdown » [archive du ], Axios (consulté le ).
  550. (en-US) Dan Strumpf, « Tech Sector Fears Supply Delays as Effects of Virus Ripple Through China », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le ).
  551. (en) Joey Hadden et Laura Casado, « Here are the latest major events that have been canceled or postponed because of the coronavirus outbreak, including Bonnaroo, Eurovision, and the Kentucky Derby », sur Business Insider, (consulté le ).
  552. « China's coronavirus epidemic threatens global economy » [archive du ], DW.COM, (consulté le ).
  553. Miller, « WashU Expert: Coronavirus far greater threat than SARS to global supply chain | The Source | Washington University in St. Louis » [archive du ], The Source, (consulté le ).
  554. a et b Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [35], sur www.ifpri.org (consulté le )
  555. Rob McLean, Laura He and Anneken Tappe, CNN Business, « Dow plunges 1,000 points, posting its worst day in two years as coronavirus fears spike », sur CNN (consulté le ).
  556. « FTSE 100 plunges 3.7 per cent as Italy confirms sixth coronavirus death » [archive du ], CityAM, (consulté le ).
  557. Elliot Smith, « Global stocks head for worst week since the financial crisis amid fears of a possible pandemic », CNBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  558. Fred Imbert, « Dow falls 350 points Friday to cap the worst week for Wall Street since the financial crisis », CNBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  559. Elliot Smith, « European stocks fall 12% on the week as coronavirus grips markets », CNBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  560. « Archived copy » [archive du ] (consulté le ).
  561. « Lutte contre le coronavirus (COVID-19) : Pour un effort mondial », sur OCDE (consulté le )
  562. Angel Gurria, Secrétaire générale de l'OCDE, « Coronavirus (COVID-19) : Des actions conjointes pour gagner la guerre », OCDE,‎
  563. Meng L Hua F (2020) Coronavirus disease 2019 (COVID-19): emerging and future challenges for dental and oral medicine. J Dent Res. 2020; 1222034520914246
  564. (en) Paul Coulthard, « The Oral Surgery Response to Coronavirus Disease (COVID-19). Keep Calm and Carry On? », Oral Surgery,‎ (DOI 10.1111/ors.12489, lire en ligne, consulté le )
  565. (en) Manas Dave, Noha Seoudi et Paul Coulthard, « Urgent dental care for patients during the COVID-19 pandemic », The Lancet,‎ , S0140673620308060 (DOI 10.1016/S0140-6736(20)30806-0, lire en ligne, consulté le )
  566. a b c et d (en) « Analysis: Coronavirus has temporarily reduced China’s CO2 emissions by a quarter », sur Carbon Brief, (consulté le ).
  567. « Ces images de la Nasa montrent la chute spectaculaire de la pollution en Chine », sur HuffPost, (consulté le ).
  568. (en) « Coronavirus: nitrogen dioxide emissions drop over Italy », sur Agence spatiale européenne (consulté le ).
  569. « En Chine, la baisse de la pollution va épargner plus de vies humaines que le virus en aura coûté », sur Nouvel Obs (consulté le ).
  570. Dan, « Covid-19 : comme en Chine, l'épidémie s'intensifie en Italie et la pollution au dioxyde d'azote chute ! », sur hitek.fr, (consulté le ).
  571. « Avant/Après : comme en Chine, le coronavirus fait chuter la pollution en Italie », sur parismatch.com, Paris Match, (consulté le ).
  572. a et b « Coronavirus : le confinement fait baisser la pollution en Europe, selon l'Agence spatiale européenne », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  573. Servan Le Janne, « Avec le confinement, l’eau des canaux de Venise a retrouvé sa clarté », sur ulyces.co, (consulté le ).
  574. Côme Bastin, « La pandémie place l'Inde au bord de la catastrophe », sur Reporterre,
  575. a b c et d (en) The Lancet, « Redefining vulnerability in the era of COVID-19 », The Lancet, vol. 395, no 10230,‎ 2020-04 (mis en ligne le 3 avril), p. 1089 (DOI 10.1016/S0140-6736(20)30757-1, lire en ligne, consulté le ).
  576. Julien Bouissou, « Dans les bidonvilles du monde entier, l’impossible confinement », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  577. https://www.bastamag.net/Covid19-Travail-Chomage-Monde-Revenus-OIT
  578. (en-US) Tina Minkowitz Esq, « Statement on COVID-19 and Persons with Psychosocial Disabilities », sur Mad In America, (consulté le ).
  579. L'Obs, Coronavirus : épidémie d’arnaques à la vente de masques[36]
  580. Europe 1, Coronavirus : des hôpitaux et pharmacies victimes de grosses arnaques aux faux virements[37]
  581. France TV, Coronavirus : pénurie de masques, vols et trafics se multiplient[38]
  582. Nice Matin, Trafic de masques, la pharmacienne sous contrôle judiciaire[39]
  583. Alerte OMS
  584. Le Parisien, Coronavirus : la République tchèque saisit des masques destinés à l’Italie[40]
  585. Des millions de masques à destination de la France détournés vers les États-Unis[41]
  586. RTS[42]
  587. France Bleu[43]
  588. Le Figaro[44]
  589. Huffington Post[45]
  590. LCI[46]
  591. Le Figaro[47]
  592. Le Figaro[48]
  593. https://www.marketplace.org/2020/03/30/countries-race-to-limit-ban-exports-of-masks-ventilators-other-gear/
  594. La voix du nord[49]
  595. a b et c François Bonnet, « Gérer le Covid-19: pourquoi l’Etat et l’exécutif ont tout oublié », sur Mediapart, (consulté le ).
  596. Le nouveau rapport de la CIA : comment sera le monde en 2025 ? (préf. Alexandre Adler), Robert Laffont, , 304 p. (ISBN 978-2221112946), p. 250-251
  597. Timothée Vilars, « Bill Gates et la CIA avaient prévu la pandémie, et nous ne sommes pas prêts », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  598. Perrine Mouterde, « Coronavirus : la dégradation de la biodiversité en question », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  599. (en) 5W Public Relations, « 5WPR Survey Reveals 38% of Beer-Drinking Americans Wouldn't Buy Corona Now », sur www.prnewswire.com (consulté le ).
  600. « Le film Contagion au temps du coronavirus », sur radio-canada.ca, (consulté le ).
  601. Quentin Girard, « Coronavirus : et si « contagion » avait tout prévu ? », sur liberation.fr, (consulté le ).
  602. « Contagion: en pleine épidémie de coronavirus, le film de 2011 cartonne de nouveau », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  603. (en) « ‘Contagion’ Screenwriter on Coronavirus, Donald Trump and What We Can Do », sur variety.com, (consulté le ).
  604. « Contagion : le scénariste revient sur la pertinence du film en plein coronavirus », sur allocine.fr, (consulté le ).
  605. Le coronavirus dope les ventes de « La Peste » d’Albert Camus en Italie, Le Monde, .
  606. Thomas Deszpot, "Wuhan-400 : un roman de 1981 a-t-il prédit l'épidémie de coronavirus ?", lci.fr, consulté le .
  607. Coronavirus: un roman écrit en 1981 avait prédit l'épicentre du virus, bilan.ch, consulté le .
  608. Ombline Roche et Coline Vazquez , Quand un roman décrivait en 1981 un virus ressemblant à s'y méprendre au coronavirus..., europe1.fr, consulté le .
  609. Corentin Lamy, « Jeu vidéo : « Plague Inc. », le simulateur d’épidémie, supprimé de l’App Store chinois », Le Monde, (consulté le ).
  610. Maryline Baumard, « Deon Meyer : « Beaucoup de scientifiques ont averti qu’une pandémie se préparait, et personne n’a semblé les écouter » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  611. Christine Ferniot, « Deon Meyer, un lion venu d’Afrique du Sud », sur Télérama.fr, Télérama, (consulté le )
  612. « Italie : de Naples à Sienne, les habitants chantent à leurs fenêtres pour se remonter le moral face au Coronavirus », sur Atlantico.fr (consulté le ).
  613. Par Ronan Tésorière avec AFPLe 13 mars 2020 à 23h49 et Modifié Le 14 Mars 2020 À 12h27, « Coronavirus : confinés chez eux, les Italiens chantent… au balcon », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  614. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « En Italie, des gens confinés à la maison chantent à l'unisson sur leur balcon », sur Radio-Canada.ca (consulté le ).
  615. a b et c (en) Justhine De Guzman Uy, « Singapore musician calls for virus fight while Chinese greats sing their love to Hubei (video) », AEC News Today,‎ (lire en ligne).
  616. « Coronavirus : au Rwanda, opération mains propres pour le président Kagame », sur Franceinfo, (consulté le ).
  617. « Coronavirus: le monde du sport sensibilise au lavage des mains avec le nouveau challenge «Safe Hands» (vidéos) », sur Le Soir, (consulté le ).
  618. « Les stars se font mousser en ligne pour le "Safe Hands Challenge" », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  619. Amaury Bucco, « Les 20 meilleures touches d'humour qui circulent autour du Covid-19 », sur Valeurs actuelles (consulté le ).
  620. « Humour, astuces, ironie... Comment le confinement est vécu sur les réseaux sociaux », sur www.cnews.fr (consulté le ).
  621. « Malgré l'épidémie du coronavirus, les internautes ne manquent pas d'humour », Paris match,‎ (lire en ligne).
  622. « Coronavirus : rien de tel que l’humour pour supporter le confinement », sur courrierinternationl.com, (consulté le ).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes