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Le 10 juillet, Santé publique France annonce que le département de la Gironde est désormais placé en {{Citation|vigilance modérée}}, après une hausse du nombre de cas soulignée par l'ARS Nouvelle-Aquitaine. La Gironde devient ainsi le quatrième département français à être sous vigilance, après la Mayenne (depuis le 9 juillet), la Guyane et Mayotte.
Le 10 juillet, Santé publique France annonce que le département de la Gironde est désormais placé en {{Citation|vigilance modérée}}, après une hausse du nombre de cas soulignée par l'ARS Nouvelle-Aquitaine. La Gironde devient ainsi le quatrième département français à être sous vigilance, après la Mayenne (depuis le 9 juillet), la Guyane et Mayotte.

=== Souches et mutations du SARS-CoV-2 ===
Tous les virus peuvent muter. Après avoir infecté nos cellules, ceux-ci se multiplient en réalisant des copies d’eux-mêmes. Ce processus n’est pas parfait et les copies peuvent comporter des « erreurs » : les [[Mutation (génétique)|mutations]]. Le matériel génétique des copies virales diffère alors du matériel génétique du virus de départ.

Si ces mutations peuvent n’avoir aucune conséquence, elles peuvent dans certains cas avoir un impact, par exemple sur la transmissibilité ou sur la virulence du virus. Les mutations expliquent aussi le passage d’un virus d’une espèce à une autre : elles jouent un rôle dans l’adaptation du virus au nouvel hôte.

En comparaison avec les virus à ADN, les virus à ARN (comme par exemple le virus de la [[grippe]] ou le [[Virus de l'immunodéficience humaine|VIH]]) ont tendance à muter plus rapidement et plus fréquemment. Les [[coronavirus]], qui sont également des virus à ARN, sont néanmoins plutôt stables car ils produisent une enzyme correctrice d’erreurs, appelée « exoribonucléase ». Le [[SARS-CoV-2]] muterait ainsi environ deux fois moins rapidement que les virus grippaux d'après Inserm <ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Des mutations rendant le SARS-CoV-2 plus dangereux, vraiment ? |url=https://presse.inserm.fr/des-mutations-rendant-le-sars-cov-2-plus-dangereux-vraiment/41099/ |site=Salle de presse {{!}} Inserm |date=2020-10-12 |consulté le=2020-10-30}}</ref>.

==== En Europe ====
Le 30 octobre, des scientifiques suisse et espagnol publie une étude d'une nouvelle souche du SARS-CoV-2, appeler 20A EU.1<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Emma B. |nom1=Hodcroft |prénom2=Moira |nom2=Zuber |prénom3=Sarah |nom3=Nadeau |prénom4=Inaki |nom4=Comas |titre=Emergence and spread of a SARS-CoV-2 variant through Europe in the summer of 2020 |périodique=medRxiv |date=2020-10-28 |doi=10.1101/2020.10.25.20219063 |lire en ligne=https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.10.25.20219063v1 |consulté le=2020-10-30 |pages=2020.10.25.20219063 }}</ref>. Cette souche semble avoir émergé parmi des travailleurs agricoles dans la région de l’[[Aragon (communauté autonome)|Aragon]], dans le nord-est de l’[[Espagne]], « C’est du moins les traces les plus anciennes de sa présence que nous avons pu détecter », précise Emma Hodcroft, l’auteure principale de l’étude et spécialiste de la génétique évolutive humaine à l’[[université de Bâle]], d'après France 24 <ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Covid-19 : sur la piste de la folle propagation d’une souche espagnole du virus |url=https://www.france24.com/fr/europe/20201030-covid-19-sur-la-piste-de-la-folle-propagation-d-une-souche-espagnole-du-virus |site=France 24 |date=2020-10-30 |consulté le=2020-10-30}}</ref>.

La souche 20A EU.1 s'est ensuite mélangée à la population locale et a ensuite migré vers d'autres régions du pays, représentant actuellement plus de 70% de toutes les séquences analysées par les chercheurs. À partir de la mi-juillet, cette mutation a rapidement balayé le reste du continent européen, à commencer par le [[Royaume-Uni]] (80% de toutes les séquences analysées), la [[Suisse]] et les [[Pays-Bas]]. Emma Hodcroft a souligné qu'en [[France]], « elle ne représente que 40% des cas analysés, ce qui est une autre souche dominante ».

Les modifications de la structure génétique d’un virus sont fréquentes, elles se produisent lorsque le virus se démultiplie dans un corps infecté, et la plupart du temps elles n’affectent pas la manière dont il se comporte. Mais il arrive parfois que la loterie génétique accouche d’une souche plus virulente.

Déterminer si le Sars-cov-2 20A EU.1 appartient à cette même catégorie, va nécessiter des tests supplémentaires en laboratoire. Le verdict devrait tomber « dans quelques semaines ».

Cette nouvelle souche s'avère plutôt contagieuse, ce qui expliquerait pourquoi les scientifiques on été pris de cours par l'arrivée de la souche. Mais, pour le moment, aucune preuve scientifique concrète montre que cette mutation aurait rendu la souche 20A EU.1 plus contagieuse et agressif. De plus, à ce stade des recherches, rien n’indique qu’elle est plus dangereuse que les autres. La chercheuse suisse explique qu'elle n'a jamais étudié une variante de la sorte, « Je n’ai observé aucune variante avec ce type de dynamique depuis que j’ai commencé à étudier les séquences génomiques du [[coronavirus]] en Europe. », explique la scientifique suisse d'après Midi-Libre <ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Coronavirus : la propagation très rapide d'une nouvelle variante du Covid-19 dans toute l'Europe inquiète |url=https://www.midilibre.fr/2020/10/30/coronavirus-la-propagation-tres-rapide-dune-nouvelle-variante-du-covid-19-dans-toute-leurope-inquiete-9172698.php |site=midilibre.fr |consulté le=2020-10-30}}</ref>. Ce qui rend les recherches plus intéressantes, mais aussi un peu inquiétantes.

==== Dans le monde ====
Dans le monde on recense la souche D614G qui a été qualifiée de « plus infectieuse » que les autres dans un article publié en juillet dans la revue Cell <ref>{{Article |langue=English |prénom1=Bette |nom1=Korber |prénom2=Will M. |nom2=Fischer |prénom3=Sandrasegaram |nom3=Gnanakaran |prénom4=Hyejin |nom4=Yoon |titre=Tracking Changes in SARS-CoV-2 Spike: Evidence that D614G Increases Infectivity of the COVID-19 Virus |périodique=Cell |volume=182 |numéro=4 |date=2020-08-20 |issn=0092-8674 |issn2=1097-4172 |pmid=32697968 |doi=10.1016/j.cell.2020.06.043 |lire en ligne=https://www.cell.com/cell/abstract/S0092-8674(20)30820-5 |consulté le=2020-10-30 |pages=812–827.e19 }}</ref>. À travers le monde, on observe de multiples souches et mutations mais les mutations, dans la plus par des cas, sont très difficiles à détecter.


== Lutte contre la propagation ==
== Lutte contre la propagation ==

Version du 30 octobre 2020 à 23:01

Pandémie de Covid-19 en France
Nombre d'hospitalisations pour Covid-19
par département au .
(Chiffres de l'Agence nationale de santé publique).
Maladie
Agent infectieux
Origine
Localisation
Premier cas
Date d'arrivée

(4 ans, 3 mois et 12 jours)
Site web
Bilan
Cas confirmés
1 282 769 ()[2]
Cas soignés
115 287 ()[2]
Hospitalisations
14 032 ()[2]
Morts
36 020 ()[2]
Informations officielles
Outils de prévention (SPF)
Informations coronavirus (gouvernement.fr)
Bulletin épidémiologique (SPF)
Une question ? 0800 130 000

La pandémie de Covid-19 en France est une crise sanitaire majeure provoquée par une maladie infectieuse émergente apparue fin 2019 en Chine continentale, la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19), dont l'agent pathogène est le SARS-CoV-2. Ce virus est à l'origine d'une pandémie[note 1], déclarée le par l'Organisation mondiale de la santé.

Lorsque la pandémie arrive en Europe, la France est touchée comme d'autres pays voisins même si l'Allemagne est plus résiliente[3].

En France, elle est associée à une surmortalité journalière de 33 % entre le et le comparée aux valeurs moyennes des années à  : « 2 120 décès ont été recensés en moyenne chaque jour par l'état civil, contre 1 590 en moyenne entre 2000 et 2019[4] ».

Le , trois premiers cas sont recensés sur le territoire métropolitain. L'épidémie passe au stade 3 le et tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays sont fermés. À partir du , afin de stopper la diffusion exponentielle du coronavirus et pour réduire le plus possible le nombre de personnes atteintes et donc de morts, la population est confinée à domicile. Depuis le , les mesures de confinement sont levées progressivement.

Cette épidémie est plus meurtrière que les épidémies de grippe saisonnière du XXIe siècle en France[5]. Il faut remonter à 1957-1958 et à 1968-1969 pour trouver des épidémies de grippe saisonnière ayant fait plus de victimes en France que la Covid-19.

Au , le bilan des seuls centres hospitaliers participant au système d’information pour le suivi des victimes et signalements liés à la Covid-19 dans les établissements médico-sociaux publié quotidiennement par l'Agence nationale de santé publique fait état d'un cumul de 36 020 morts et 1 282 769 cas positifs ont été confirmés par réaction de polymérisation en chaîne (polymerase chain reaction, PCR). Quelques millions de personnes ont été infectées depuis le début de la pandémie en France[note 2].

Historique

Nombre de cas déclarés (bleu) et nombre de morts (rouge), et en moyenne mobile sur 7 jours : nombre de cas quotidiens (pointillés bleu) et nombre de morts quotidiens (pointillés rouge). Attention, toutes ces courbes sont en échelle logarithmique, les autres courbes sont disponibles plus loin section "statistiques".

Premiers cas

En France, les trois premiers cas officiellement recensés le sont le . Il s'agit d'un Français d'origine chinoise et de deux touristes chinois ayant séjourné à Wuhan, foyer d'origine du virus en Chine centrale. Ces trois personnes sont également les premiers cas annoncés en Europe. Deux d'entre elles sont hospitalisées à Paris, la troisième à Bordeaux[7]. L'un d'eux meurt le . Âgé de 80 ans, ce touriste arrivé en France le décède dans le service de réanimation de l'hôpital Bichat-Claude-Bernard, à Paris[8].

Toutefois, il se pourrait que, sur le territoire national, des Français aient été atteints[9] par le coronavirus bien avant et que leurs symptômes aient été alors confondus avec ceux de la grippe[10]. Le , le Pr Yves Cohen, chef de deux services de réanimation dans les hôpitaux Avicenne à Bobigny et Jean-Verdier à Bondy, déclare qu’en effectuant a posteriori des tests PCR sur les échantillons prélevés chez les patients atteints de pneumonie en et , ses équipes ont découvert le cas d'une personne positive à la Covid-19 le [9],[11], âgée de 43 ans et qui n'avait pas voyagé. Le , le Dr Michel Schmitt de l'hôpital Albert Schweitzer de Colmar rapporte un cas qui pourrait être attribué à la Covid-19 dès le [12]. Le , il est rapporté le cas d'une habitante de Saint-Quay-Portrieux dans les Côtes-d'Armor, 73 ans, qui aurait contracté la Covid-19 au contact de personnes chinoises dans un hôtel de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, fin , alors qu'elle partait au Mexique avec son mari. Elle a présenté un syndrome grippal au Mexique, elle a été testée séropositive le . Son mari aurait été asymptomatique, il est séronégatif[13].

Février : fermetures locales d'écoles

Le , deux jours après le déclenchement du stade 1, le premier Français, un enseignant de Crépy-en-Valois et conseiller municipal de Vaumoise, succombe du SARS-CoV-2 dans le service de réanimation de la Pitié-Salpêtrière[14],[15],[16],[17]. Cinq nouvelles personnes atteintes de la maladie sont diagnostiquées les et [18], vingt autres le 27[19]. Le nombre des personnes atteintes s'élève à 57 le dont 18 dans l'Oise. La Lombardie en Italie et l'Égypte sont les lieux de provenance des Français à l'origine des foyers de contamination respectifs de La Balme-de-Sillingy (6 cas) et d'Annecy (6 cas) en Haute-Savoie[20],[21].

La doctrine gouvernementale est le confinement des personnes atteintes ou suspectées de l'être, ceci afin d'éviter le démarrage d'une épidémie. Ainsi, dans l'Oise, 200 membres du personnel hospitalier sont confinés chez eux dès le et pour une durée de 14 jours après le passage dans les hôpitaux de Compiègne et de Creil, de 2 patients infectés[22]. À l'hôpital Tenon, à Paris, trois personnels de soins sont testés positifs, contaminés à la suite de l'admission le d'un patient de l'Oise reconnu comme atteint par la Covid-19 six jours plus tard. Une cinquantaine de leurs collègues sont placés en confinement à domicile[23].

Le , 100 personnes sont atteintes du virus et 2 en sont mortes. Le principal foyer de contamination se trouve dans l'Oise avec 36 cas. Les écoles des communes touchées sont fermées. La présence de l'infection en divers points du territoire ne justifie plus le confinement des personnes de retour des zones « à risque », notamment la Chine et l'Italie. L'objectif est dorénavant de freiner la propagation de la maladie sur le territoire français et, pour ce faire, de nouvelles mesures sont prises tant au niveau local que national. Dans l'Oise, les rassemblements sont interdits, les habitants invités à limiter leurs déplacements et les écoles des communes touchées fermées. Au niveau national, les manifestations de plus de 5 000 personnes en milieu fermé sont interdites[24].

Le lendemain, les premiers cas sont diagnostiqués outre-mer, dans les Petites Antilles, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin[25].

Le , le nombre total de cas confirmés s'élève à 191. Parmi eux, le tiers est lié au foyer épidémique de l'Oise. Les trois quarts des cas français ont une origine identifiée. Un peu plus de la moitié au moins s'expliquent par une chaîne de transmission sur le sol français et au minimum 20 % des personnes proviennent de zones à risque à l'étranger[26]. Douze régions sont touchées et cinq d'entre elles ont plus de dix cas[27]. Dans le Morbihan, qui compte 19 malades, dix écoles primaires et sept établissements du secondaire des communes concernées sont fermés par arrêté préfectoral[28]. Le Premier ministre indique que l'objectif du gouvernement est de « ralentir pour empêcher, ou au moins retarder, la libre circulation du virus sur le territoire qui marquerait l'arrivée dans la phase 3, c'est-à-dire l'épidémie proprement dite de coronavirus en France[26] ».

Le , le rythme des décès commence à s'accélérer avec 3 morts, portant à 7 le nombre de personnes décédées[29]. L'ensemble des régions métropolitaines françaises et la Guyane sont touchées. Les principaux foyers de cas groupés sont lrOise (99 cas), la commune de La Balme-de-Sillingy, en Haute-Savoie, et le Morbihan[29]. Le à Paris, le Président déclare qu'« il n'y a aucune raison, mis à part pour les populations fragilisées, de modifier nos habitudes de sortie[30] ».

Début , les participants à un rassemblement évangélique de l'Église Porte ouverte chrétienne à Mulhouse, qui a réuni de 2 000 à 2 500 personnes du au et au cours duquel plus d'un millier de fidèles selon des journalistes de Radio France, la quasi-totalité des personnes présentes selon des médecins, sont contaminées, jouent un rôle majeur dans la propagation du virus en France après le retour des fidèles à leur domicile[10],[31]. Mais la majorité des personnes malades s'ignorent, car peu symptomatiques[10],[32],[33],[34],[35],[36],[37]. Le , 81 cas ayant été détectés en 24 heures à Mulhouse, le préfet déclare que les moyens ne sont plus suffisants pour dépister systématiquement tous les cas suspects. Seuls les patients dont l'état est le plus grave sont hospitalisés. Mulhouse devient officiellement un foyer important[38]. Dans l'ensemble du Haut-Rhin, des mesures restrictives sont prises pour limiter les rassemblements de personnes, ceci passant par la fermeture d'écoles et la limitation des rassemblements[39].

Un premier député, Jean-Luc Reitzer, est testé positif le et hospitalisé à Mulhouse[40]. Franck Riester, ministre de la Culture, est testé positif au coronavirus le 8 mars[41]. Ce même jour, après l'Oise, le Val-d'Oise, le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, Mulhouse et le Morbihan, Ajaccio fait partie des foyers d'épidémie où sont prises des mesures renforcées, la ville regroupant 23 cas. Les établissements scolaires et crèches sont fermés et les rassemblements de plus de 50 personnes prohibés[42],[43],[44].

Au niveau national, il est annoncé le que les rassemblements de plus de 1 000 personnes sont maintenant impossibles.Dorénavant, seuls les cas graves seront hospitalisés et les médecins de ville doivent assurer un filtrage. Un décret met fin à l'obligation d'avoir eu une consultation physique avec son médecin dans l'année précédant une téléconsultation[45]. Le 11 mars, le ministre de la Santé annonce que dorénavant toutes les visites aux EHPAD sont interdites[46]. Un nouveau foyer de contamination se révèle dans les environs de Montpellier[46]. Des mesures restrictives visant à limiter les rassemblements de personnes sont prises dans l'Oise, la Corse et dans la région de Montpellier[47].

Les inquiétudes économiques occasionnent un krach boursier mondial la deuxième semaine de . La Bourse de Paris s'écroule et connaît ses pires séances, surpassant la crise des subprimes de 2008[48],[49].

Dans une déclaration télévisée, le , alors que l'Organisation mondiale de la santé considère depuis la veille l'épidémie de coronavirus comme une pandémie[50], le président de la République Emmanuel Macron décrète la fermeture des crèches, écoles, collèges, lycées et universités. Toutes les entreprises pourront reporter « sans justification, sans formalités, sans pénalités » le paiement des cotisations et impôts dus en . Un mécanisme « exceptionnel et massif » de chômage partiel est envisagé[49]. Les salariés sont encouragés à pratiquer le télétravail[51]. Le ministère de la Santé demande la déprogrammation des interventions chirurgicales non urgentes[49]. Le lendemain, les rassemblements de plus 100 personnes sont prohibés[52].

Mars-avril : confinement

Le , le bilan est de 4 500 cas confirmés, chiffre qui a doublé en 72 heures, et 91 décès en contexte hospitalier[53]. Le Premier ministre Édouard Philippe annonce à compter du à minuit et jusqu'à nouvel ordre, la fermeture de tous les lieux publics « non-indispensables », les « premières mesures prises de limitation des rassemblements [étant] imparfaitement appliquées ». Les exceptions sont les pharmacies, les banques, les magasins alimentaires, les stations-service, les bureaux de tabac et les bureaux de presse. Les Français sont invités à limiter leurs déplacements[53],[54]. Le premier tour des élections municipales est maintenu le en dépit des critiques[53].

Ces mesures sont renforcées à la suite d'une allocution du président de la République, Emmanuel Macron, le à 20 heures, retransmise en direct par les chaînes de télévision et les stations radio nationales. Insistant à plusieurs reprises sur le fait que la « France est en guerre » contre la Covid-19, il annonce la mise en place de nouvelles dispositions entrant en vigueur le lendemain à midi pour une durée minimale de quinze jours[55]. Tous les déplacements doivent être réduits au strict nécessaire, les entreprises doivent s'organiser pour faciliter le travail à distance, les réunions familiales ou amicales ne sont plus permises, et les infractions à cette nouvelle règle sont appelées à être sanctionnées[56]. Ceci a pour conséquence immédiate le lendemain matin un flux de population à partir des gares parisiennes en direction des résidences secondaires[57]. En outre, en concertation avec les autres dirigeants européens, les frontières de l'espace Schengen sont fermées et les voyages entre pays non européens et l'Union européenne sont suspendus. Les ressortissants français peuvent tout de même rentrer en France[55]. Dans les jours qui suivent le confinement, la continuité pédagogique est organisée dans les établissements du primaire, du secondaire et les universités, au moyen de cours en ligne[58],[59].

Le président annonce également qu'une nouvelle politique d'attribution des masques est instaurée. Ceux-ci sont désormais réservés en priorité aux hôpitaux et professionnels de santé[55]. Un service minimum de garde pour les enfants des soignants est mis en place et les taxis et les hôtels sont mobilisés pour le personnel des hôpitaux[55]. Plusieurs mesures sont prises à destination des entreprises pour éviter leur faillite, le report des charges et des impôts, la garantie d'État et un dispositif de chômage partiel[60]. Enfin, le second tour des élections municipales et les réformes en cours sont reportés[56],[61].

À la suite du déclenchement du stade 3, la surveillance Sentinelles des infections respiratoires a évolué pour s'adapter aux caractéristiques cliniques de cette maladie. Les médecins Sentinelles suivent désormais le nombre de cas d'infection respiratoire aiguë[62].

Avenue Charles-de-Gaulle à Neuilly-sur-Seine, une des voies les plus chargées d'Europe, le deuxième jour du confinement ( vers 16 h 30).

À partir du à 12 h, afin de réduire à leur plus strict minimum les contacts et les déplacements, la population est confinée à domicile sauf pour des motifs autorisés, afin de stopper la diffusion exponentielle[63],[64],[65] du coronavirus et, ce faisant, réduire le plus possible le nombre de personnes atteintes et donc de morts[66],[67].

Le , les côtes françaises sont interdites d'accès par les préfets concernés[68] et, à partir du , plusieurs communes métropolitaines et d'outre-mer instaurent un couvre-feu[69]. Le préfet des Alpes-Maritimes décrète un couvre-feu nocturne pour une grande partie du département le surlendemain[70].

Le couvre-feu est décrété sur la totalité du territoire de Mayotte le [69], puis sur la Guyane, la Polynésie française, la Guadeloupe et la Martinique[71].

Dans la deuxième quinzaine de , plusieurs grands groupes français s'engagent à donner, à fabriquer ou à aider à fournir du matériel médical (masques, gels hydroalcooliques, respirateurs) et des financements aux hôpitaux[72],[73]. Des respirateurs de fortune commencent à être fabriqués en adaptant un masque de plongée vendu par une grande enseigne de sport[74].

Le , un premier soignant décède des suites de la maladie[75]. Le soir même, le Premier ministre Édouard Philippe annonce la fermeture des marchés de plein air, sauf dérogations accordées par les préfets[76]. Les sorties sportives ou « pour promener ses enfants » sont dorénavant limitées à un rayon de 1 km et à une heure maximum par jour. Les sorties médicales ne sont plus autorisées que sur convocation d'un médecin ou pour des urgences[76].

Le nombre des 1 000 morts en contexte hospitalier est dépassé le . Les régions les plus touchées sont l'Île-de-France, le Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, les Hauts-de-France, la Bourgogne-Franche-Comté, l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine[77].

Le , le Premier ministre Édouard Philippe prolonge le confinement national au moins jusqu'au [78]. Le 30 mars, la barre des 3 000 morts à l'hôpital est dépassée[79]. Le même jour, 8,5 millions de masques arrivent en France par avion. Ils font partie d'une commande de 1,5 milliard de masques par le gouvernement, la production nationale de 8 millions d'unités ne pouvant suffire pour couvrir les besoins hebdomadaires évalués à 40 millions de pièces[80],[81].

Au , il est décompté 4 503 morts en contexte hospitalier. Pour la première fois, un chiffre encore partiel car recensant 7 400 établissements sur 10 600 et faisant état de 884 personnes âgées décédées en EHPAD, est communiqué[82].

Le , la préfecture et la mairie de Paris, afin de « renforcer les mesures sanitaires ainsi que les règles du confinement », prennent la décision d'interdire les activités sportives individuelles pratiquées dans la capitale entre 10 heures et 19 heures[83]. Cette mesure, appliquée sur arrêté préfectoral dès le , est suivie le jour même par cinq autres départements d'Île-de-France : la Seine-et-Marne, les Yvelines, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise[84].

Le , le bilan officiel dressé par le directeur général de la Santé Jérôme Salomon est de 103 573 cas confirmés et 15 529 décès en France. Ce sont au total 541 personnes qui sont décédées à l'hôpital ces vingt-quatre dernières heures.

Le , le président Emmanuel Macron annonce que le confinement pourrait être levé le , au moins partiellement. Les modalités précises seraient annoncées ultérieurement en surveillant les indicateurs épidémiologiques[85]. Il demande au gouvernement de lui préparer, dans un délai de 15 jours, les mesures du déconfinement[86].

Le , le Premier ministre Édouard Philippe tient une conférence de presse à l'Hôtel de Matignon accompagné du ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran et du directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Cette conférence explique le bilan du confinement en France ainsi que les grands principes du déconfinement, sans toutefois entrer dans les détails[87].

Le , le Premier ministre présente à l'Assemblée nationale les conditions de déconfinement, notamment la rentrée scolaire échelonnée, la non reprise des cours en présentiel dans l'enseignement supérieur, le maintien de la fermeture des bars, cafés et restaurants et l'interdiction des rassemblements. L'objectif est que le nombre de reproduction de base , ou taux de contagion, se maintienne en dessous de 1. La sortie de confinement se fera de façon différenciée par départements en fonction du niveau d'infection atteint par chacun d'eux.

Le , après les huit foyers de contagions découverts en France qui sont l'Oise, la Haute-Savoie, l'Alsace, le Val-d'Oise, le Morbihan, la Corse et le Hérault, un neuvième foyer de contagion est découvert en Dordogne, après des obsèques qui se sont déroulées à Église-Neuve-de-Vergt[88]. À la même période, un autre foyer est constaté dans le collège Gérard-Philippe de Chauvigny dans la Vienne : à l'occasion d'une réunion préparatoire à la rentrée initialement prévue le , quatre membres de l'équipe sont testés positifs ainsi que neuf personnes contacts sont placés en quatorzaine[89]. Le , un nouveau foyer épidémique est déclaré dans un foyer de jeunes travailleurs à Clamart. La découverte d'un cas symptomatique parmi les salariés entraîne des tests dans tout le foyer, permettant de découvrir au moins 7 cas, tous non symptomatiques[90]. Un quatrième foyer est signalé ce même week-end en Vendée, dans un abattoir de volailles à Essarts en Bocage où 4 salariés auraient été testés positifs[91]. Le , il est rapporté un foyer au centre hospitalier de Lannion à partir du service de gériatrie ; 46 personnes auraient été contaminées[92].

Mai-juin-juillet : maintien de restrictions après la fin du confinement

Panneau apposé à l'entrée d'une station du métro parisien, indiquant l'obligation du port du masque, le , juste avant le début du déconfinement.

Les mesures emblématiques du déconfinement, effectif le , sont la suppression de l'autorisation de sortie, l'obligation du port du masque dans les transports, la reprise du travail dans les commerces, à l'exception des restaurants, la rentrée très progressive des écoles et la limitation des déplacements à plus de 100 kilomètres de son domicile. Le déconfinement fait l'objet d'un protocole sanitaire de 63 pages en mai, concernant les écoles[93] communiqué par le gouvernement aux préfets et aux maires. Il fait aussi l'objet d'un protocole national de déconfinement adressé aux entreprises[94].

Le , deux foyers épidémiques sont découverts en Bretagne, le premier à l'hôpital de Lannion, le second au centre de rééducation de Trestel, après que 46 cas de coronavirus soient détectés, la plupart étant des soignants[95].

Le , un nouveau foyer de contagion est découvert au centre hospitalier de Saumur dans le Maine-et-Loire après que 18 personnes aient été testées positives[96]. Le même jour, un foyer de six cas est découvert à l'abattoir industriel Kermené à Saint-Jacut-du-Mené, dans les Côtes-d'Armor, après qu'un prestataire extérieur ait été testé positif le . Deux-cent-vingt tests sont en cours d'analyse[Quand ?][97].

Le , un foyer de 34 cas est découvert à l'abattoir Tradival de Fleury-les-Aubrais, dans le Loiret[98].

Le , le ministre de la Santé Olivier Véran annonce l'identification de 25 foyers de contaminations ; parmi eux, celui de Carmaux dans le Tarn après que quatre personnes aient été testées positives[99].

Le 20 mai, un arrêté municipal rend le masque obligatoire à l'extérieur dans le centre-ville de Strasbourg. L'obligation est suspendue le 25 mai, suite à la contestation de la légalité de l'arrêté par 2 Strasbourgeois auprès du tribunal administratif[100]. Cependant, le 29 août, le masque est de nouveau rendu obligatoire à l'extérieur, cette fois dans toute la ville de Strasbourg[101].

Le , le Premier ministre annonce la phase 2 du déconfinement à partir du . Le ministre de la santé Olivier Véran précise les 4 critères de surveillance de l'épidémie. Aux 3 critères précédents que sont le taux de positivité aux tests PCR, le calcul du taux de reproductibilité (R0) effectif, 0,77 au , et la pression sur les réanimations, il en ajoute un 4e, reflet de la circulation du virus, le taux d'incidence, glissant sur les 7 jours précédents, qui devra rester inférieur à 10 nouveaux cas pour 100 000 habitants et par semaine pour ne pas déclencher le seuil d'alerte. À titre d'exemple, il était le de 6,14 en France entière mais de 14 dans le Val d'Oise[102].

Le , Santé publique France fait état d'un taux d'incidence glissant supérieur à 10 mais inférieur à 50 dans les départements de la Meurthe-et-Moselle, Meuse et Marne, et de 11 dans le Val-d'Oise[103].

Le , le président de la République annonce le passage en zone verte de tout le territoire sauf Mayotte et la Guyane, la réouverture de restaurants et des écoles à compter du mais le maintien des mesures barrières.

Le , Santé publique France fait état d'absence d'arguments en faveur d'une reprise épidémique. Les 239 foyers sont contrôlés ; le R effectif national est à 0,93 le , partout inférieur à 1, sauf en Auvergne-Rhône-Alpes (1,02), en Normandie (1,14), en Occitanie (1,51) et en Martinique (1,57). Le nombre de nouvelles hospitalisations continue à diminuer ; mais la circulation du virus reste active à Mayotte et la Guyane qui passe en alerte 3[104].

Le 25 juin, le professeur Christian Rabaud, infectiologue, président de la commission médicale du C.H.R.U. de Nancy, indique que plusieurs dizaines de tests effectués dans plusieurs sites du département de Meurthe-et-Moselle sont revenus positifs à cause d'un problème de qualité d'un réactif. Les patients concernés, testés dans différents points du département, ont été contactés. Il n'y a donc pas de reprise de l’épidémie dans ce département [105]

Le , Santé publique France constate que la circulation du virus se ralentit mais persiste. Elle fait état 95 foyers en cours d'investigation, 8 de plus en 24 h. Les nouveaux cas confirmés restent de l'ordre de 500 par jour (541 les dernières 24 h). Le taux de positivité aux tests virologiques est de 1,4 % en moyenne nationale. Le taux de prévalence glissant sur 7 jours est partout inférieur à 10 en métropole, il est de 45 pour 100 000 habitants à Mayotte et de 393 en Guyane[106].

Le 3 juillet, Santé publique France confirme la persistance de la circulation du virus. Elle constate que les gestes barrières sont moins respectés. Il y a 88 foyers, 5 de plus en 24 h, en cours d'investigation. Elle dénombre 3 406 nouveaux cas en semaine 26, 582 en 24 h. Le R effectif moyen est de 0,90 et reste dans toutes les régions métropolitaines significativement inférieur à 1 selon l'agence. En Mayenne, le taux d'incidence glissant atteint 24[107].

Dans son bulletin hebdomadaire du 10 juillet, Santé publique France indique que l'épidémie tend à progresser. Elle relève que le R effectif est désormais significativement supérieur à 1 en moyenne métropolitaine. En Mayenne, le taux d'incidence glissant sur 7 jours après avoir atteint 45/100 000 est encore à 39 le 10 juillet. L'agence constate un foyer communautaire. Ce réveil épidémique perceptible dans tous les indicateurs de suivi, survient alors que le port du masque en public tend à augmenter (46 à 57 % depuis le dé-confinement jusqu'au 24 juin) tandis que les gestes barrières de base sont oubliés (71 à 54 % pour la distanciation physique, 88 à 73 pour les embrassades) sur la même période[108].

Santé publique France annonce également que la Gironde est désormais placée en situation de « vulnérabilité modérée », comme la Mayenne un jour plus tôt, la Guyane et la Mayotte. En effet, l'ARS Nouvelle-Aquitaine a indiqué que « des frémissements au niveau des indicateurs sont observés » depuis début juillet. Entre le 24 et le 30 juin, 47 cas supplémentaires ont été détectés dans cette région, alors qu'entre le 1er et le 7 juillet, ce nombre est passé à 82 (+74,5 %).

Selon le bulletin hebdomadaire de Santé publique France du 17 juillet, la Mayenne a désormais atteint le niveau de vulnérabilité « élevé ». Le taux d'incidence glissant en Mayenne a franchi le 11 juillet le seuil d'alerte de 50 ; il est de 59.9 /100 000 le 14 juillet. Les Autorités sanitaires restent rassurantes tout en insistant sur la nécessité du strict respect de toutes les mesures barrières. Plusieurs « signaux faibles » se manifestent, dans de nombreuses régions de métropole le R effectif est significativement supérieur à 1 en Provence-Alpes -Côte d'Azur, Pays de Loire et Ile-de-France, sans évolution des indicateurs hospitaliers. Dans d'autres régions le R effectif est supérieur à 1 mais non significatif selon l'agence. À titre d'exemple, le taux d'incidence glissant est passé de 1.4 à 8.9/100 000 dans le Finistère entre le 4 et le 14 juillet[109]. Le R est passé à 2.6 en Bretagne mais resterait non significatif. En 10 jours, 20 000 tests virologiques auraient été réalisés en Bretagne soit le quart de l'ensemble des tests depuis le 6 mai. 2 cas positifs sur 3 seraient asymptomatiques. L'hypothèse d'une sous estimation antérieure de l'épidémie est envisagée[110].

Le 24 juillet, la Direction générale de la Santé évoque différents signaux concordants d'une reprise épidémique et constate le relâchement par la population des mesures barrière dont la distanciation. Santé publique France fait état de plus de 1 130 cas quotidiens supplémentaires soit +26 % en une semaine, et de 7 départements en « situation de vulnérabilité » dont 3 en vulnérabilité élevée (Guyane, Mayotte et Mayenne) et 4 en vulnérabilité modérée (Finistère, Gironde, Nord et Vosges)[111]. Le gouvernement resserre les contrôles aux frontières, notamment pour les voyageurs en provenance de 16 pays où « la circulation virale est particulièrement forte »[112].

Dans le Morbihan, le patient Zéro d'un cluster a été identifié ; le préfet ferme un bar de Quiberon[113]. Le 26 juillet, la mairie de Quiberon interdit les plages le soir et le préfet envisage la fermeture de tous les bars le soir[114]. L'ARS Bretagne fait état de 1 084 prélèvements réalisés autour de Quiberon à partir du 25 juillet, passant de 10 % de positifs le 25 juillet à 0 % le 29 juillet, la moitié des positifs n'étant que de passage dans le département. 126 personnes ont ainsi été identifiées grâce à la procédure de contact-tracing[115].

Le Dr Pierre Blaize, directeur du projet régional de santé à l'ARS Pays-de-la-Loire, fait une analyse de la situation de la Mayenne qui connaît une résurgence de la circulation virale depuis plusieurs semaines. Il évoque les différentes hypothèses de contamination, les mesures prises et la manière d'interpréter la dynamique évolutive des différents indicateurs[116],[117].

Le 31 juillet, Santé publique France fait état d'une circulation virale qui s'intensifie, notamment chez les jeunes où la moitié des sujets testés virologiquement positifs sont asymptomatiques. 19 départements sont en situation de vulnérabilité. Le R effectif est supérieur à 1 dans 10 régions dont 3 significativement par concordance des indicateurs relatifs aux résultats virologiques et aux passages aux urgences, il s'agit de Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France et Grand-Est[118]. Le gouvernement vient d'autoriser les préfets à prendre des mesures restrictives ciblées si nécessaire, notamment concernant le port du masque dans les espaces publics[119],[120].

Août : port du masque

Le 1er août, le préfet de la Mayenne impose le masque dans l'espace public de 69 communes du département[121]. Le masque est également devenu obligatoire à l'extérieur pour différents secteurs de Lille et sa métropole. Certaines villes situées sur le littoral rendent également le masque obligatoire dans certaines rues ou certains lieux, c'est le cas de Nice, Bayonne, Biarritz et La Rochelle[122]. Après la fermeture de plusieurs bars et restaurants au Pays basque, Biarritz ferme également ses plages la nuit et ne s’interdit pas de fermer la plage ponctuellement en journée, en cas de marée haute, comme c'est déjà le cas pour les plages principales des Sables-d'Olonne (sauf pour les personnes dans les bars / restaurants ou louant des transats)[123],[124]. Par la suite, d'autres villes comme Toulouse, Nancy et Saint-Tropez rendent le port du masque obligatoire en extérieur à certains endroits[125].

Le , la mairie de Marseille annonce que le port du masque sera obligatoire en extérieur du au inclus dans certains lieux et quartiers de la ville. De 10 h à 4 h du matin, le Vieux-Port sera concerné, alors que les autres lieux (promenade des plages du Prado, secteur Borély, cours St-Julien, autour de la place de la Plaine) seront concernés de 19 h à 4 h du matin.

Certaines villes comme Paris, Marseille, Toulouse, Nice, Toulon, Creil et Digne-les-Bains[126] ont par la suite rendu le masque obligatoire à l'extérieur dans toute la ville. La ville de Paris n'oblige pas le port du masque pour les cyclistes ou joggeurs[127].

Septembre-octobre : nouvelles restrictions de déplacements et réunions

Le nombre de contamination progresse : quelque 2 500 contaminations quotidiennes mi-août, 5 000 fin août, 10 000 mi-septembre. Le , les lits en réanimation sont occupés, à 32 %, par des patients Covid-19. La propagation est différente de celle du printemps, le rythme est plus lent et le virus est présent sur toutes la France, alors la Bretagne comme la Nouvelle-Aquitaine n’avaient quasiment pas été bousculées[128],[129].

À partir du 26 septembre, certaines zones placées en « alerte maximale » comme la métropole d'Aix-Marseille et la Guadeloupe doivent fermer les bars et restaurants pendant 2 semaines. Dans les zones d'« alerte renforcée » comme Bordeaux, Lyon, Nice, puis Paris et la petite couronne, Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Rennes, Rouen, Grenoble et Montpellier, les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits et les bars devront fermer au plus tard à 22 heures. Les salles de sport, gymnases, salles des fêtes et salles polyvalentes seront également fermées dans ces zones. Les réunions sont limitées à 30 personnes dans 69 départements en alerte[130]. Par la suite, d'autres villes comme Paris, Lille, Grenoble, Saint-Étienne et Lyon ont dû fermer leurs bars. Les restaurants sont cependant autorisés à ouvrir dans les zones d'alerte maximale mais les clients sont limités à 6 par table[131].

Le 14 octobre, Emmanuel Macron annonce un couvre-feu et recommande que les réunions privées soient limitées à six personnes[132].

Le 21 octobre, le taux d’incidence atteint 807 pour 100 000 habitants à Saint-Etienne, contre 416 à Paris. Au niveau du département de la Loire, les chiffres sont semblables à ceux de la fin mars[133].

Le 28 octobre, Emmanuel Macron annonce un nouveau confinement national à partir du 30 octobre, et qui se prolongera au moins jusqu'au 1er décembre suivant.

Analyse de la contagion

Évolution géographique

Foyer de contagion du Haut-Rhin

Un rassemblement évangélique de l'Église Porte ouverte chrétienne a lieu du au à Mulhouse dans le Haut-Rhin. Il réunit, durant cinq jours, de 2 000 à 5 000 personnes, essentiellement françaises, mais aussi des Belges, des Allemands et des Suisses. Considéré comme l'un des foyers épidémiques majeurs de propagation du virus en France, plus d'un millier de fidèles y ont été contaminés[134],[135],[136]. Les fidèles, en retournant chez eux, la plupart peu symptomatiques, ont participé à l'essaimage du virus, par exemple à Ajaccio, Agen, Belfort, Besançon, Briançon, Dijon, Mâcon, Orléans, Paris, Saint-Lô, Strasbourg[10],[137],[31].

Les premiers symptômes seraient apparus parmi les participants dès le 20 février[10]. Le , alertée par une femme et ses fils testés positifs, l'Église contacte à son tour les autorités[10]. L'Agence régionale de santé Grand Est ne prend la mesure des évènements que le [10]. À compter du , le nombre de cas diagnostiqués augmente de façon importante[10],[137]. Après avoir déclaré à RTL « ce n'est pas la maladie grave mortelle qu'on nous a décrite et c'est pour l'instant dans la plupart des cas un simple petit rhume ou grippe, moins fort qu'une grippe[138] », le médecin généraliste mulhousien Patrick Vogt, en contact avec de nombreux malades et médecin de garde au SAMU deux jours auparavant, dénoncera « le déni total de la part des autorités » et affirmera que la situation est à Mulhouse une diffusion massive du virus correspondant au stade 3 du plan Orsan REB, au-delà des chiffres officiels[139],[10].

Le , 81 cas ayant été détectés en 24 h à Mulhouse, le préfet déclare que les moyens ne sont plus suffisants pour dépister systématiquement tous les cas suspects. Seuls les patients dont l'état est le plus grave sont hospitalisés. Dans l'ensemble du Haut-Rhin, des mesures restrictives sont prises pour limiter les rassemblements de personnes, ceci passant par la fermeture d'écoles et la limitation des rassemblements[39].

Foyer de contagion de l'Oise

La presse souligne dès le que l'Oise constitue un foyer majeur de propagation du virus en France[140], vers Paris, sa banlieue nord et la Seine-et-Marne à 5 kilomètres de Crépy-en-Valois, tout premier foyer de France selon Le Parisien avec le 24 décès[141] sur les 370 des Hauts-de-France[142].

C'est dans cette ville qu'enseignait le premier mort français du coronavirus[143][source insuffisante] , tandis que Jean-Pierre Gossart, 55 ans, chauffeur civil à la base militaire aérienne de Creil toute proche, lutte contre la mort depuis le au CHU d'Amiens[144] après des premiers symptômes le et des difficultés à respirer le [144]. Dans l'après-midi du décès, un « Plan blanc », avec lits supplémentaires et toutes les opérations non urgentes annulées, est annoncé le pour les hôpitaux de Compiègne et Creil, où les deux hommes ont d'abord séjourné, Le Courrier picard révélant au soir du que le service de réanimation du second vient de fermer. Le préfet de l'Oise confirme le six cas à la base militaire aérienne de Creil[145], l'un hospitalisé à Lille et trois autres à Saint-Mandé (Val-de-Marne)[145],[146].

« L'investigation des deux cas initiaux dans l'Oise », malades « assez précocement début février » a permis de détecter un réseau de 36 cas par « contacts professionnels et familiaux » annonce le , le directeur de la Santé, mais le « patient zéro » reste selon lui à définir[147], même si l'une des personnes contaminées a des « contacts réguliers avec une amie qui travaille » sur la base de Creil, où l'on compte « 10 personnels contaminés, civils et militaires[147] », sur 2 300 à 2 500 salariés[148].

Le lundi, un autre salarié de la base aérienne 110 Creil est hospitalisé à Lille, et l'Oise compte déjà 47 cas[146]. Des consultations médicales d'évaluation du risque démarrent[149] pour 28 000 élèves et 2 300 adultes[149] des écoles, collèges et lycées de 9 communes de l'Oise[149], fermées jusqu'au [149]. Le foyer de contagion s'étend au Val-d'Oise avec neuf cas à Méry-sur-Oise entre le et le , dans un périmètre restreint[150] ce qui amène à y interdire les rassemblements « de toute nature en milieu clos ».

La fermeture des écoles réduit la fréquentation par les parents des trains vers Paris et facilite l'accès des soignants aux gares. Lille et Amiens ont envoyé des équipes de réanimation pour soulager celles de Creil, Senlis, Beauvais et Compiègne dont une dizaine de patients sont hospitalisés à Lille dès le [140], sans « aucun cas de transmission » en Nord-Pas-de-Calais[140].

La sénatrice socialiste de l'Oise Laurence Rossignol demande le que Creil et sa petite couronne (Nogent-sur-Oise, Villers-Saint-Paul et Montataire) soient exclus du semi-confinement car le foyer de contagion « est à la base de Creil, pas à Creil », avec « plus de 10 cas[143] » chez les aviateurs, chiffre porté à 16 le , dont 2 hospitalisés[151]. C'est de cette base que venait l'Airbus A-340 de l'Escadron 3/60 Estérel, qui avait rapatrié le les 193 premiers Français de Wuhan[144], tous « asymptomatiques » après contrôle médical[152] et confinés à Carry-le-Rouet, avant 2 autres rapatriements de Français les et , par des vols et du personnel civil. Les 16 aviateurs de Creil ayant participé au premier[146], équipés de masque FFP2[152], n'ont pas posé pied en Chine[152] puis passé 14 jours à domicile, pour un « protocole de surveillance[152] » mais l'épouse du chauffeur en réanimation, sorti de l'hôpital fin , a confirmé ses contacts avec le mari d'une hôtesse de l'équipage.

Foyer de contagion du Morbihan

Le , l'ARS Bretagne signale 7 cas testés positifs dans les communes voisines de Crac'h, Auray et Carnac[153]. Le préfet du Morbihan prend aussitôt, dans la nuit du 1er au 2 mars, des mesures d'application immédiate comportant sur ces trois communes la fermeture des écoles et l'interdiction des rassemblements[154]. Grâce à ces premiers gestes rapides, au confinement des cas et de leurs contacts, l'épidémie a pu être contrôlée. Le Morbihan ne compte en effet au 5 mai que 23 décès à l'hôpital sur 222 décès hospitaliers en Bretagne[155] qui est restée une région très peu touchée. L'enquête épidémiologique s'oriente aujourd'hui vers un patient zéro, joueur de cartes et aimant voyager[156].

Seine-Saint-Denis

Selon un article paru dans Le Monde, la Seine-Saint-Denis aurait été davantage touchée que les autres départements d'Île-de-France. Les raisons seraient une surexposition au diabète et aux affections de longue durée, une surreprésentation de certaines professions (comme personnel soignant, caissier, vendeur et livreur), un grand nombre de personnes travaillant dans différents départements tiers, et habitant dans un espace moindre (18 m2 en moyenne par personne, contre 25 m2 à Paris)[157].

Pour la répartition des départements d'Île-de-France en ce qui concerne le pourcentage de morts par habitants, voir la section dédiée.

Foyers post-confinement

À la date du , les autorités françaises identifient trente foyers épidémiques de coronavirus, dont l'Oise, la Haute-Savoie, le Morbihan, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, le Val-d'Oise, Ajaccio[158], les Côtes-d’Armor[159], la Dordogne[160], la Vienne[161], à Clamart[90], le Maine-et-Loire[96], le Loiret[98] , la Loire-Atlantique[162] la Vendée[162], le Tarn[163], la Seine-et-Marne[164], l'Essonne[164]. Le , Santé publique France fait état de 46 foyers (regroupant au moins trois cas) dont un premier en Savoie[165], dans des foyers d'hébergement, et dans deux cités universitaires[166]. Le , 109 foyers épidémiques auraient été détectés sans qu'ils aient fait l'objet d'une extension de l'épidémie[167]. Parmi les foyers de contagion de la maladie à coronavirus 2019 en France, au début, ceux de l'Oise et du Haut-Rhin jouent un rôle majeur dans la propagation du virus[168].

Seconde vague guyanaise

En Guyane, à la suite du déconfinement du , des regroupements de plus de dix personnes sont opérés, avec une fête réunissant plus de 400 personnes à Camopi, alors que la pandémie s'étendait dans l'État voisin et frontalier d'Amapá, situé dans l'État fédéral du Brésil. Ainsi, en un mois de déconfinement, le département français limitrophe du Brésil connaît une hausse des cas de 144 le à 917 le mois suivant[169]. Le , un hôpital de campagne est installé à Kourou afin de décharger les hôpitaux de la région[170].

Le 16 juillet, l'ARS de Guyane annonce que le pic épidémique a été atteint et que le nombre de nouveaux cas baisse depuis la dernière semaine de juin. 6 393 cas ont été confirmés. 5 000 tests ont été pratiqués la dernière semaine. À ce jour, 86 personnes ont été admises en réanimation dont 58 % de moins de 65 ans. La létalité apparente est de 0,49 %. La mortalité actuelle est de 12/100 000 habitants. L'épidémie faiblit mais se déplace vers l'ouest et le Maroni. L'agence estime que les efforts consentis portent leurs fruits[171].

Le 24 juillet dans son bulletin hebdomadaire, SpF confirme la baisse globale de l'épidémie, avec un taux d'incidence glissant de 222/100 000 au lieu de 324/100 000 la semaine précédente. Néanmoins la circulation virale reste intense[111]. La crise sanitaire se double d'une crise humanitaire avec de nombreuses situations de grande précarité[172].

Lieux de contamination

Foyer de contagion de l'Assemblée nationale

Un foyer de contagion s'est manifesté à l'Assemblée nationale, selon une analyse du quotidien Le Monde[173], avec 26 personnes la fréquentant déclarées contaminées le 16 mars, dont 18 députés[173], soit 3,5 % d'entre eux. Le premier d'entre eux est Jean-Luc Reitzer, député Les Républicains de la 3e circonscription du Haut-Rhin[174],[173], l’un des premiers foyers français de l’épidémie. Présent à l'Assemblée jusqu'au 25 février[175], il est hospitalisé en réanimation le 5 mars[173]. Il avait aussi récemment pris part à un voyage parlementaire à l’étranger[176]. Dans le même temps, un serveur de la buvette est testé positif, de même qu'au moins six membres de la commission des affaires culturelles, qui accueille nuit et jour 40 à 60 députés, leurs collaborateurs et des journalistes[173].

Contagions lors de manifestations sportives

Les maires de Décines et de Meyzieu, voisins du stade, écrivent au préfet pour demander le « principe de précaution » contre l'arrivée de 3 000 supporteurs turinois pour assister au match de Ligue des champions qui voit l'Olympique lyonnais accueillir le la Juventus de Turin. Le préfet autorise toutefois la tenue du match, ne considérant comme « à risque » que les habitants de Milan, en Lombardie, plus touchée par l'épidémie[177]. Le docteur Marcel Garrigou-Grandchamp, juriste de la Fédération des Médecins de France, écrit, sans succès non plus, au ministre de la Santé pour demander le report du match car le club de Turin draine en réalité des supporters de toute l'Italie, y compris en Lombardie[178].

Selon lui, une « explosion » des cas de Covid-19 a touché le Rhône, deux semaines après la rencontre, bien plus forte qu'en Isère et Haute-Savoie[179]. Il déclare que « La France n'a pas su tirer les leçons de l'exemple italien », prenant en exemple le match entre les italiens de Bergame et les espagnols de Valence joué le à Milan[178].

L'Agence régionale de santé a écarté toute corrélation entre la rencontre OL-Juventus et l'évolution de la pandémie dans le Rhône[179].

Contamination en EHPAD

Les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes constituent des foyers de contamination et de gravité de la Covid-19. Dès , des représentants des EHPAD craignent qu'il y ait 100 000 morts dans leurs établissements[180].

Au , le bilan cumulatif publié par l'Agence nationale de santé publique fait état d'au moins 884 morts recensés dans les EHPAD (le chiffre n'inclut pas le bilan des décès en milieu hospitalier)[181],[182]. Le , 2 417 décès ont été annoncés par le gouvernement ; en raison du grand nombre de déclarations de décès réalisées par voie papier, ce nombre serait sous-estimé[183].

En , 29 résidents de l'EHPAD privé « La Riviera », géré par le groupe Korian à Mougins, sont décédés de la Covid-19[184]. Le , une nouvelle « plainte contre X pour homicide involontaire, non-assistance à personne en danger et mise en danger d'autrui » a été déposée en raison de la mort de quatre résidents dans l'EHPAD de Mougins du groupe Korian[185]. Dans cet établissement, depuis le début de la pandémie jusqu'au , le virus tue 37[186] des 109 résidents[185]. Et, au total, 356 morts liées au coronavirus ont été enregistrées dans les quelques 300 établissements du groupe Korian accueillant 23 000 retraités en France[185].

Mayenne et Gironde

Le 8 juillet, l'ARS Pays de la Loire signale qu'en Mayenne le taux d’Incidence atteint 47,16/ 100 000 habitants, le nombre de cas confirmés ayant doublé en 6 jours de 109 à 219. Le taux de tests positifs est de 6 %. Le taux d'incidence a commencé à augmenter dès le 30 juin, 6 jours avant celui de l’augmentation des passages aux urgences pour suspicion de Covid-19. L'agence fait état de plusieurs foyers apparus tant en milieu professionnel (abattoirs) que dans des lieux d'hébergement sociaux, ou encore en milieu familial. Ils ne sont pas tous contrôlés et elle craint désormais une diffusion communautaire[187]. Le dernier taux d'incidence cumulé sur 7 jours reste à 52 pour 100 000 habitants le 12 juillet[108].

Le 10 juillet, Santé publique France annonce que le département de la Gironde est désormais placé en « vigilance modérée », après une hausse du nombre de cas soulignée par l'ARS Nouvelle-Aquitaine. La Gironde devient ainsi le quatrième département français à être sous vigilance, après la Mayenne (depuis le 9 juillet), la Guyane et Mayotte.

Souches et mutations du SARS-CoV-2

Tous les virus peuvent muter. Après avoir infecté nos cellules, ceux-ci se multiplient en réalisant des copies d’eux-mêmes. Ce processus n’est pas parfait et les copies peuvent comporter des « erreurs » : les mutations. Le matériel génétique des copies virales diffère alors du matériel génétique du virus de départ.

Si ces mutations peuvent n’avoir aucune conséquence, elles peuvent dans certains cas avoir un impact, par exemple sur la transmissibilité ou sur la virulence du virus. Les mutations expliquent aussi le passage d’un virus d’une espèce à une autre : elles jouent un rôle dans l’adaptation du virus au nouvel hôte.

En comparaison avec les virus à ADN, les virus à ARN (comme par exemple le virus de la grippe ou le VIH) ont tendance à muter plus rapidement et plus fréquemment. Les coronavirus, qui sont également des virus à ARN, sont néanmoins plutôt stables car ils produisent une enzyme correctrice d’erreurs, appelée « exoribonucléase ». Le SARS-CoV-2 muterait ainsi environ deux fois moins rapidement que les virus grippaux d'après Inserm [188].

En Europe

Le 30 octobre, des scientifiques suisse et espagnol publie une étude d'une nouvelle souche du SARS-CoV-2, appeler 20A EU.1[189]. Cette souche semble avoir émergé parmi des travailleurs agricoles dans la région de l’Aragon, dans le nord-est de l’Espagne, « C’est du moins les traces les plus anciennes de sa présence que nous avons pu détecter », précise Emma Hodcroft, l’auteure principale de l’étude et spécialiste de la génétique évolutive humaine à l’université de Bâle, d'après France 24 [190].

La souche 20A EU.1 s'est ensuite mélangée à la population locale et a ensuite migré vers d'autres régions du pays, représentant actuellement plus de 70% de toutes les séquences analysées par les chercheurs. À partir de la mi-juillet, cette mutation a rapidement balayé le reste du continent européen, à commencer par le Royaume-Uni (80% de toutes les séquences analysées), la Suisse et les Pays-Bas. Emma Hodcroft a souligné qu'en France, « elle ne représente que 40% des cas analysés, ce qui est une autre souche dominante ».

Les modifications de la structure génétique d’un virus sont fréquentes, elles se produisent lorsque le virus se démultiplie dans un corps infecté, et la plupart du temps elles n’affectent pas la manière dont il se comporte. Mais il arrive parfois que la loterie génétique accouche d’une souche plus virulente.

Déterminer si le Sars-cov-2 20A EU.1 appartient à cette même catégorie, va nécessiter des tests supplémentaires en laboratoire. Le verdict devrait tomber « dans quelques semaines ».

Cette nouvelle souche s'avère plutôt contagieuse, ce qui expliquerait pourquoi les scientifiques on été pris de cours par l'arrivée de la souche. Mais, pour le moment, aucune preuve scientifique concrète montre que cette mutation aurait rendu la souche 20A EU.1 plus contagieuse et agressif. De plus, à ce stade des recherches, rien n’indique qu’elle est plus dangereuse que les autres. La chercheuse suisse explique qu'elle n'a jamais étudié une variante de la sorte, « Je n’ai observé aucune variante avec ce type de dynamique depuis que j’ai commencé à étudier les séquences génomiques du coronavirus en Europe. », explique la scientifique suisse d'après Midi-Libre [191]. Ce qui rend les recherches plus intéressantes, mais aussi un peu inquiétantes.

Dans le monde

Dans le monde on recense la souche D614G qui a été qualifiée de « plus infectieuse » que les autres dans un article publié en juillet dans la revue Cell [192]. À travers le monde, on observe de multiples souches et mutations mais les mutations, dans la plus par des cas, sont très difficiles à détecter.

Lutte contre la propagation

Pour lutter contre la propagation du virus, deux stratégies sont possibles : « endiguer » l'épidémie en attendant de découvrir un traitement efficace ou un vaccin, ou bien[réf. nécessaire] construire une immunité collective en laissant se propager l'épidémie tout en la contrôlant[193].

Politique de dépistage

La France, qui dépistait tous les cas suspects au début de l'épidémie et procédait à des enquêtes approfondies pour identifier les contacts susceptibles d'être infectés, a rapidement changé de politique, malgré les conseils de l'Organisation mondiale de la santé préconisant le test systématique des cas suspects[194], avant de revenir à un dépistage plus massif depuis le déconfinement du , dans le but de maîtriser les foyers et de surveiller une éventuelle résurgence de l'épidémie.

De nombreuses personnes porteuses du virus ne sont pas comptées comme contaminées confirmées car ne présentant pas de symptômes, ou présentant des symptômes légers (petite toux, fièvre) sans détresse respiratoire, elles n'ont pas été testées. En effet, les laboratoires de biologie sollicités[195] ayant un matériel médical limité (capacité initiale de traiter 2 000 tests par jour portée progressivement[194] à 4 000 tests par jour[196]), la priorité a été donnée à trois catégories de population, outre les personnes hospitalisées : les personnes présentant des symptômes d'un niveau de gravité élevée, ainsi que les personnes à risque et du personnel médical présentant des symptômes. Dans les établissements collectifs, les tests sont systématiques pour les trois premières personnes présentant des symptômes. Pour les autres, les consignes sont de rester en confinement[194],[197],[196].

Cette politique contraste avec celle menée en Corée du Sud, où plus de 10 000 tests par jour sont pratiqués (avec une capacité qui serait de 60 000 tests par jour[196]), ce qui permet, outre une prise en charge ou un isolement plus précoce, d'anticiper sur les besoins en soins, et de mieux connaître la cinétique de propagation du virus. Un dépistage systématique effectué en Italie sur une population de 3 000 personnes a montré la présence de 50 % à 75 % de porteurs du virus asymptomatiques[194],[197]. Dans les départements français les moins atteints par le virus, les critères sont un peu plus souples, permettant de mieux détecter la progression de l'épidémie[197].

La France n'a pas procédé pendant plusieurs semaines à un dépistage massif, malgré les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, parce qu'elle aurait manqué de réactifs et de capacités de test[198]. Surtout, jusqu'à la fin , les pouvoirs publics français ont limité les tests aux laboratoires publics hospitaliers de référence et n'ont pas utilisé les capacités des laboratoires privés, des centres de génomiques publics ou privés et les laboratoires départementaux[199].

Au , avec 9,1 tests pour 1 000 habitants, la France se classe en 30e position parmi les 35 pays de l'OCDE analysés. La moyenne s'élève à 23,1 tests pour mille habitants[200].

Le , le ministre de la Santé, dans une interview au journal Le Monde, rapporte que la France réalise actuellement 250 000 tests par semaine et va proposer de tester 1,3 million de personnes dans 30 communes de l'Île-de-France pour tenter d'identifier des foyers dormants à proximité de foyers identifiés[201]. Les identifications des cas-contacts d'un malade (contact tracing) sont en juillet réalisés par téléphone par l’assurance maladie, en théorie 4 heures après que le malade ait consulté un médecin et que ce dernier ait rempli une fiche ad hoc[202].

Avis scientifiques

À la demande du président de la République française, le conseil scientifique est institué le par Olivier Véran, ministre français des Solidarités et de la Santé, « pour éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au coronavirus ». Présidé par le professeur Jean-François Delfraissy, ce comité compte dix autres experts qui viennent de champs disciplinaires complémentaires[203],[204],[205]. Le conseil, dont certains des avis sont rendus publics[206], s'appuie sur des modélisations réalisées par l'épidémiologiste Neil Ferguson, de l'Imperial College London[66],[67],[207].

La loi du donne une existence législative au comité scientifique, il est réuni en cas de déclaration de l'état d'urgence sanitaire[208].

Le Comité analyse recherche et expertise est créé le . Présidé par Françoise Barré-Sinoussi, il est chargé d'éclairer les pouvoirs publics « sur les suites à donner aux propositions d'approche innovantes scientifiques, technologiques et thérapeutiques[209] ». Enfin, un groupe mis en place autour de Jean Castex travaille sur les modalités de sortie du confinement[210].

L'Académie de médecine émet plusieurs avis, d'abord pour relativiser l'importance de l'épidémie ()[211], puis pour recommander de réserver les masques de protection aux professionnels de santé ()[212]. Par la suite plusieurs recommandations ont été faites à propos des tests sériologiques[213], sur le maintien de l'activité physique[214]. Selon l'avis du , sur la sortie du confinement, « le port généralisé d’un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur[215] ».

Interdiction des rassemblements et des déplacements

Les premières mesures sont des interdictions de rassemblements, avec des seuils qui ont progressivement diminué le long du mois de mars. Entre les et , les écoles et les établissements recevant du public sont fermés, et tous les déplacements sont interdits. Ces mesures, d'abord annoncées pour deux semaines, sont prolongées à plusieurs reprises jusqu'au . À partir de cette dernière date, le confinement est progressivement levé.

Le cadre juridique a varié : au début de la crise, les mesures ont été prises par arrêtés du ministre chargé de la Santé, en application de l'article L3131-1 du code de la santé publique, créé par la loi du relative à la politique de santé publique. Le décret du sur la limitation des déplacements a été pris « vu les circonstances exceptionnelles ». Entre le et le 10 juillet et à compter du 17 octobre 2020, les mesures sont prises sous le régime de l'état d'urgence sanitaire (articles L3131-12 à L. 3131-20 du code de la santé publique), créé et déclaré par la loi du même jour, et modifié par la loi du [216],[217],[218]. Entre ces deux périodes, c'est la loi « organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire » qui s'applique[219].

État d’urgence sanitaire en France
Mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus SARS-CoV-2
Mesures Dates d'application Régime
au  : premières interdictions de rassemblements L3131-1
Interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes en milieu clos au [220]
Interdiction des rassemblements de plus de 1 000 personnes au [221]
Interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes au [222],[223]
au  : confinement
Fermeture de certains établissements recevant du public. Seuls « les commerces essentiels (magasins alimentaires, pharmacies, banques, bureaux de tabac, stations-service, etc.) et tous les services publics essentiels » sont autorisés à rester ouverts[224] au [225],[223]
Fermeture des établissements scolaires et d'enseignement supérieur au [225],[223]
Interdiction de déplacements hors activité professionnelle, achats de première nécessité, motif de santé ou familial, déplacements brefs liés à l'activité physique individuelle. , 12 h[66],[67] au 23 mars[226]
Mêmes mesures que précédemment, les déplacements brefs sont limités à une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile et liés à l'activité physique individuelle. au [223] Urgence-I
au  : levée progressive du confinement
Tout rassemblement sur la voie publique ou dans un lieu public, mettant en présence de manière simultanée plus de dix personnes, est interdit sur l'ensemble du territoire de la République. Plus généralement, rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l'usage des moyens de transports doivent se faire avec distanciation sociale. Le port du masque est obligatoire dans les transports. L'accès du public aux parcs, jardins et autres espaces verts aménagés dans les zones urbaines est interdit dans les territoires classés en « zone rouge ». Les commerces non alimentaires sont à nouveau ouverts.

Les départements des Hauts-de-France, Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Île-de-France, Guyane et Mayotte sont en « zone rouge », les autres en « zone verte ».

[227]
Interdiction de déplacements conduisant à la fois à sortir d'un périmètre défini par un rayon de 100 kilomètres de son lieu de résidence et à sortir du département, à l'exception de certains motifs. Tout rassemblement sur la voie publique ou dans un lieu public, mettant en présence de manière simultanée plus de dix personnes, est interdit sur l'ensemble du territoire de la République. Plus généralement, rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l'usage des moyens de transports doivent se faire avec distanciation sociale. Le port du masque est obligatoire dans les transports. L'accès du public aux parcs, jardins et autres espaces verts aménagés dans les zones urbaines est interdit dans les territoires classés en « zone rouge ». au [228] Urgence-II
Mêmes mesures que précédemment, sauf pour l’accès aux parcs à nouveau autorisé. au [229]
Mêmes mesures que précédemment, les déplacements de plus 100 km sont autorisés, et les restaurants et musées sont à nouveau ouverts.

Les départements d'Île-de-France, Guyane et Mayotte sont en « zone orange », les autres en « zone verte ».

au [230]
Mêmes mesures que précédemment, les manifestations sont autorisées si elles respectent la distanciation sociale.

Guyane et Mayotte sont en « zone orange », les autres départements en « zone verte ».

au [231]
Mêmes mesures que précédemment, les cinémas sont à nouveau ouverts. au [232]
Levée de la majorité des mesures, interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes, les discothèques restent fermées

Guyane et Mayotte restent dans le régime d'état d'urgence sanitaire jusqu’au [233]

au [234] Sortie état d'urgence[219]
à compter du  : généralisation du port du masque
Mêmes mesures que précédemment, extension de l’obligation du port du masque dans certains établissements recevant du public. 20 au [235]
Mêmes mesures que précédemment, le préfet est habilité à étendre l’obligatoire le port du masque. au [236]
Mêmes mesures que précédemment, les Bouches-du-Rhône et Paris sont classés comme des « zones de circulation active du virus ». 13 au [237]
Le nombre de départements classés comme des « zones de circulation active du virus » augmente progressivement pour atteindre 42 (au 12 septembre) puis 71 (26 septembre)[238]. On y distingue les « zone Alerte », « zone Alerte renforcée » (Paris et la petite couronne, ainsi que dix métropoles) et « zone Alerte maximale » (Guadeloupe et Aix-Marseille)[239].
à compter du  : Restrictions de déplacements et de réunions Urgence-II[240]
Les rassemblements, réunions ou activités publiques n'ayant pas de caractère professionnel de plus de six personnes sont interdits. Dans certaines zones, le préfet interdit les déplacements de 21 h à h. Ces zones sont la région Île-de-France et les métropoles suivantes : Grenoble-Alpes Métropole, Métropole de Lyon, Métropole d'Aix-Marseille-Provence, Montpellier Méditerranée Métropole, Métropole européenne de Lille, Saint-Étienne Métropole, Métropole Rouen Normandie et Toulouse Métropole, puis à partir du , 54 départements et une collectivité d’Outer-mer sont concernés par les mesures de couvre-feu[241] du au [242]
Fermeture de certains établissements recevant du public. Interdiction de déplacements hors activité professionnelle, achats de première nécessité, motif de santé ou familial, déplacements brefs liés à l'activité physique individuelle dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile. à compter du [243]
Confinements
Place du Capitole à Toulouse, le , vers 10 h.

Entre le et le [244], la population est confinée à domicile.

Pour les scientifiques compétents dans le domaine de la modélisation des épidémies[207], le but du confinement est de stopper la diffusion exponentielle du virus[63],[64],[65] en agissant sur le nombre de reproduction de base () afin de réduire le plus possible le nombre de personnes atteintes et donc de morts[65],[66],[67].

Ce confinement est aussi présenté par certaines sources comme permettant que le nombre de personnes infectées ne provoque l'effondrement du système de santé[63],[65]. Pour le ministère des Solidarités et de la Santé, « limiter les contacts permet de sauver des vies[245]. »

Fermeture des établissements scolaires

Les premières fermetures des établissements scolaires sont décidées au niveau local, par exemple

La fermeture nationale des crèches, écoles, collèges, lycées et universités est annoncée par le président de la République, Emmanuel Macron, le  : cela représente plus de 62 000 établissements. Environ douze millions d'élèves, 1,6 million d'étudiants et plus d'un million d'agents de l'Éducation nationale seront concernés par ces fermetures[250].

Sont à nouveau ouverts : les écoles primaires à partir du  ; les collèges en « zone verte » à partir du [228], les pour les autres[230] ; les lycées en « zone verte » à partir du [230].

Le , les écoles maternelles et élémentaires ouvrent normalement dans le respect « autant que possible » des mesures barrières, ainsi que les collèges et les crèches.

Après le confinement, les cours reprennent dans l'enseignement supérieur en septembre 2020. En septembre, 168 clusters sont recensés par Santé publique France, un cluster est en moyenne constitué de 24 cas. En octobre, dans les zones d'alerte renforcée ou maximale, les établissements de l'enseignement supérieur sont contraints d'accueillir seulement la moitié de leurs étudiants[251].

Interdiction des rassemblement

Les premières interdictions de rassemblement sont décidées au niveau local, par exemple

  • dans le Morbihan en mars[252],[253],[254],[255]
  • tous les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits dans un milieu clos (excepté pour les entreprises, commerces, bars et restaurants) le 6 mars[256],[257]
Couvre-feu

Des mesures de couvre-feu sont prises en Outre-mer au printemps 2020 en Guyane (à partir du 24 mars), à Mayotte (à partir du 24 mars), en Martinique et la Guadeloupe (du 1er avril au 12 mai)[258]. En Martinique, le couvre-feu est maintenu jusqu'au , quand l'arrêté préfectoral prévoyant le couvre-feu jusqu'au est suspendu sur décision du tribunal administratif[259],[260].

En octobre 2020, des mesures de couvre-feu peuvent être prises par le préfet[261] d'abord limitées aux région Île-de-France et les métropoles suivantes : Grenoble-Alpes Métropole, Métropole de Lyon, Métropole d'Aix-Marseille-Provence, Montpellier Méditerranée Métropole, Métropole européenne de Lille, Saint-Étienne Métropole, Métropole Rouen Normandie et Toulouse Métropole. Ensuite, 54 départements et une collectivité d’Outer-mer sont concernés par les mesures de couvre-feu[241].

Liaisons avec l'Outre-mer

Wallis-et-Futuna

Wallis-et-Futuna, qui ne signale toujours aucun cas le , décide de n'assurer qu'une seule rotation aérienne tous les dix jours avec Nouméa, à partir du . Pour les avions en provenance de Nouvelle-Calédonie, la priorité est donnée au fret[262]. Wallis-et-Futuna devient le dernier territoire français épargné par la pandémie, même si les mesures d'isolement causent des problèmes logistiques, notamment pour l'approvisionnement en médicament et les évacuations sanitaires des patients[263]. Les grandes fêtes paroissiales annuelles sont annulées pour 2020[264] mais la rentrée scolaire a lieu le lundi 20 avril, après des vacances de printemps rallongées d'une semaine[265].

Martinique
  • Le , un arrêté préfectoral interdit les vols entre la métropole et la Martinique et soumet à dérogation les déplacements ayant un motif légitime et sérieux[266].
  • À partir du , toute personne arrivant en Martinique est placée dans un des trois centres de confinement pour quinze jours[267].
  • À partir du , toute personne entrant en Martinique est placée en quarantaine pour quatorze jours soit à domicile, soit dans un lieu d'hébergement collectif. La personne placée en quarantaine est dans l'obligation à son arrivée d'effectuer un test de dépistage virologique[268].

Contrôle aux frontières

Le , l'Organisation mondiale de la santé déclare que l'« Europe est devenue l'épicentre de la pandémie », mais ne recommande pas la fermeture des frontières. En effet, une telle mesure ne « pourrait avoir un impact [sur le plan sanitaire] que si c'était une mesure parfaitement étanche, or c'est impossible et donc forcément inefficace[269] ».

Le , la France propose à l'Union européenne de coordonner des contrôles renforcés des frontières externes et internes de l'espace Schengen ou fermer certaines zones à risques, dans le but d'éviter des mesures non coordonnées[270].

Au , la France n'effectue depuis le début de la propagation de la maladie au nouveau coronavirus aucun contrôle dans ses aéroports ou à ses frontières, ni même sanitaire[réf. nécessaire].

La France conseille aux personnes qui reviennent de pays étrangers comme la Belgique d'adopter pendant 14 jours des bonnes pratiques d'hygiène, de réduire les activités non indispensables, et de surveiller leur température deux fois par jour. En cas de fièvre, toux, difficultés à respirer, elle recommande aussi de composer le 15 sans passer ni chez le médecin, ni aux urgences de l'hôpital[271].

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie prend fin des mesures destinées à empêcher le débarquement des passagers des navires de croisière si des cas suspects sont à bord. Les et , sous la pression des habitants de l'île et après discussion avec les autorités coutumières kanakes, la société chargée de l'accueil touristique à Maré, une des îles Loyauté, refuse l'escale de deux navires de croisière[272].

Le premier mars à La Réunion, un paquebot en provenance d'Afrique du Sud n'a pas pu accoster en raison d'une manifestation suscitée par la crainte de l'infection[273].

En Martinique, un avion de la compagnie Alitalia, devant transporter des croisiéristes venant d'Italie le , est annulé[274]. Le , afin d'éviter les débordements et dégradations par des activistes lors des transferts entre les avions et les bateaux de croisière, les touristes étrangers sont confinés et véhiculés en convois escortés par les forces de l'ordre[275].

En France, comme en Allemagne, la réouverture des frontières intérieures à l'espace Schengen est prévu au (initialement prévu le par l'Allemagne pour sa frontière avec la France[276]) comme dans l'Union européenne, alors que la réouverture des frontières extérieures à l'UE est prévue au premier juillet[277].

Pour les personnes ayant été dans des régions considérées comme zones à risques durant les 14 derniers jours, l'Allemagne impose une quarantaine dans l'attente de résultats d'un test. La quarantaine n'est pas obligatoire si un test PCR négatif est fait dans les dernières 48 heures et est rédigé en anglais ou allemand. La Guyane française est considérée comme zone à risque depuis le 21 août, la Guadeloupe et Saint Martin depuis le 26 août et la Réunion depuis le 16 septembre. À la date du 30 septembre 2020, toutes les régions métropolitaines françaises sauf le Grand-Est sont considérées comme zones à risques. La Corse n'est plus considérée comme zone à risque par l'Allemagne depuis le 7 octobre[278]. Depuis le 17 octobre, l'Allemagne a ajouté l'ensemble de la France métropolitaine à la liste des zones à risque mais des dérogations existent pour se rendre sans motif particulier dans les régions frontalières en Allemagne (Bade-Wurttemberg, Rhénanie-Palatinat, Sarre), sans avoir besoin de faire un test ou une quarantaine si l'on reste moins de 24 heures et que l'on vient d'un département français frontalier avec la région allemande en question. D'autres dérogations existent également pour les travailleurs frontaliers ou les écoliers scolarisés en Allemagne[279].

La Suisse impose une quarantaine de 10 jours pour les zones à risque mais les régions frontalières de la Suisse peuvent être exclues de la liste malgré leur taux d’incidence. La liste inclus la Polynésie française depuis le 7 septembre et les régions françaises suivantes depuis le 14 septembre : Centre-Val de Loire, Corse, Hauts-de-France, Ile-de-France, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur et les autres territoires d'outre-mer (Guyane française, Guadeloupe, La Réunion, Martinique, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin). La Bretagne s'ajoute à la liste à partir du 28 septembre [280].

Recours administratifs contre les mesures

Le Conseil d'État est saisi de plusieurs référés contestant la politique gouvernementale[281]. En particulier, le , il se prononce contre la demande de confinement total, mais estime trop large la dérogation pour les « déplacements brefs[282] ». Le gouvernement encadrera mieux cette dérogation dès le lendemain. Le , il ordonne au gouvernement de lever l'interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte et d'édicter à sa place des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires et appropriées[283]. Le même jour, il ordonne à l'État de cesser immédiatement la surveillance par drone[284]. Enfin, le , le juge des référés du Conseil d'État suspend l'interdiction générale et absolue de manifester sur la voie publique[285].

Systèmes d'information

Plusieurs systèmes d'information sont créés :

  • Contact Covid, créé par la loi du et géré par la Caisse nationale de l'assurance maladie, recense les contacts des malades de la Covid-19 ;
  • le système d'information national de dépistage, créé par la loi du et géré la direction générale de la Santé, a vocation à centraliser les résultats des tests PCR[218],[286],[287] ;
  • StopCovid, approuvé par le Parlement le [288] et géré la direction générale de la Santé, repose sur une application mobile et a pour finalités d'informer les personnes utilisatrices de l'application qu'il existe un risque qu'elles aient été contaminées par le coronavirus en raison du fait qu'elles se sont trouvées à proximité d'un autre utilisateur de cette application ayant été diagnostiqué positif à cette pathologie[289].

Autres

Tout rassemblement dans des établissements de culte est interdit à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes, à compter du [225],[223],[227].

Il est interdit à tout navire de faire escale ou de mouiller dans les eaux intérieures et les eaux territoriales, à compter du [222],[225],[223],[227].

La thanatopraxie est interdite à partir du . Les défunts atteints ou probablement atteints de la Covid-19 au moment de leur décès font l'objet d'une mise en bière immédiate[223].

Adaptation de l'action sanitaire et médico-sociale

La France dispose d'un plan de réaction à la pandémie de coronavirus, qui repose sur le plan Orsan et plus précisément le volet Orsan REB, consacré aux risques épidémiques et biologiques[290]. Ce plan comporte quatre stades[291] :

  • le stade 1 est celui où « le virus n'est pas en circulation générale dans la population » ; il doit permettre de freiner l'introduction du virus en France ; il est déclenché le 23 février ;
  • le stade 2 a pour objectif de freiner la propagation du virus sur le territoire ; il est déclenché le 29 février[292] ;
  • le stade 3 correspond à une circulation active du virus sur le territoire, et cherche à atténuer les effets de la pandémie[293] ; il est déclenché le 14 mars[53].
  • le stade 4 constate le retour à une situation normale[294].

Organisation du système de santé

L'information officielle des professionnels de santé est assurée par le canal de la liste de diffusion DGS-urgent, alimentée par la direction générale de la Santé[295]. La liste diffuse en particulier des lignes directrices pour la prise en charge des patients Covid-19. Elle est régulièrement mise à jour[296].

Le , la DGS actualise ses recommandations et publie le guide méthodologique de préparation à la phase épidémique de Covid-19 à destination de tous les acteurs impliqués dans la gestion de la crise[297].

Néanmoins, des professionnels de santé se plaignent d’une information ressentie comme insuffisante, de l'absence de stratégie de dépistage et du manque de matériels[298],[299],[300].

Autres mesures :

  • simplification des modalités d'arrêt maladie et de télésanté[301] ;
  • la dispensation par les pharmacies d'officine de spécialités composées exclusivement de paracétamol est, en l'absence d'ordonnance, limitée à deux boîtes pour les patients déclarant présenter des symptômes de type fièvre ou douleurs et une boîte dans les autres cas[225],[302] ;
  • la dispensation par les pharmacies d'officine de spécialités contenant de la nicotine et utilisées dans le traitement de la dépendance tabagique est limitée au nombre de boîtes nécessaire pour un traitement d'une durée de 1 mois[302].

Le journal en ligne Basta ! relève en octobre 2020 que malgré la pandémie le gouvernement continue de procéder à la suppression de centaines de lits d’hôpitaux en France[303].

Hôpitaux et EHPAD

Intervention du SAMU accompagné d'une ambulance privée pour transporter un patient Covid-19 à Strasbourg.

Risque de saturation des hôpitaux, aide internationale et questions éthiques face aux pénuries

Les capacités d'accueil en services de réanimation sont de 5 000, extensibles à 10 000 via des réaménagements et des mesures d'annulation d'interventions jugées non indispensables ou urgentes. Les mesures de confinement visent à diminuer le risque de saturation des hôpitaux, en étalant les vagues d'arrivées[304]. Certains hôpitaux sont arrivés à saturation, dont ceux de Mulhouse et d'Ajaccio[305]. Plusieurs praticiens réclament à mi- des mesures plus draconiennes, craignant de se retrouver rapidement dans la situation de l'Italie, et font valoir que le premier facteur restreignant les possibilités d'accueil serait la pénurie de personnel[304].

Le personnel médical se prépare à devoir affronter des choix éthiques en termes de tris des malades, compte-tenu des capacités limitées et de l'afflux de malades graves. Il faut rappeler que l'orientation vers une réanimation de patients a priori très fragilisés est un choix éthique souvent difficile en toutes circonstances. Le , l'Agence régionale de Santé d'Île-de-France propose aux médecins « un document visant à apporter un soutien conceptuel à la décision d'admission des patients en unités de réanimation ou de soins critiques », en fonction de différents critères devant être clairement communiqués à l'entourage du malade. Elle encourage les structures hospitalières à ouvrir des unités de soins palliatifs en même temps que des lits de soins critiques, en affirmant que « le droit à une analgésie proportionnée, à une sédation proportionnée ou profonde et continue maintenue jusqu'au décès doit être garantie[306] ». D'autres initiatives de soutien sont mentionnées par les médias, qui précisent que ces choix sont déjà nécessaires en Alsace[307].

Le , Olivier Véran annonce dans le journal Le Monde que la France prend ses dispositions pour dès l'automne « armer » 12 000 lits de réanimation et être en mesure de pouvoir admettre 30 000 patients en réanimation si nécessaire[201].

Question des EHPAD et prescription de traitements palliatifs

Les directions d'EHPAD sont reçues par le ministère des Solidarités et de la Santé le [308].

Le plan Bleu est déclenché le [309] : les visites sont interdites[310]. À partir du , les visites sont à nouveau possibles, mais sans contact physique[311].

Le décret no 2020-360 du [312] autorise la prescription, hors AMM, d'une benzodiazépine, le clonazepam, jusqu'au , pour des patients atteints ou susceptibles d'être atteints par le virus SARS-CoV-2. Ce décret a été soupçonné d'officialiser et de pérenniser l'état de manque de respirateurs, de lits de réanimation et de matériel, en autorisant par simple ordonnance d'un médecin l'injection intraveineuse de Rivotril pour prendre en charge les patients atteints par le coronavirus, de façon palliative, dans un état asphyxique[183]. ll a été accusé par l'association Corsu di A Salute de promouvoir un « tri barbare et arbitraire de patients par des médecins à qui on aurait refusé en amont les moyens du diagnostic et du traitement », pour des patients ne pouvant être admis en réanimation, dans le cadre d'un moment où les possibilités de prescription pour d'autres médicaments, sont bloquées. Pour le Dr Éric Simoni, ce traitement ne rentre pas dans le cadre normal des soins palliatifs, qui visent à améliorer le confort de vie des patients atteints d'une maladie évolutive mettant en jeu le pronostic vital[313].

Assistance aux personnes dépendantes à domicile

La question des matériels de protection fournis aux aides à domiciles, susceptibles d'être contaminés et de contaminer à leur tour est cruciale, alors qu'il s'agit d'une population fortement exposée ; elle est traitée avec beaucoup de retard. Jusqu'au , elles ou ils sont exclus des personnes prioritaires dans la gestion de la pénurie de masques[314], faisant dire à un employeur qu'on les traite comme « de la chair à canon »[315]. Après le décret du , la distribution à venir d'un contingent de 19 masques pour 15 jours par salarié dont les interventions sont jugées indispensables est annoncée dans les médias. Toutefois le plan de gestion de crise de l'ARS d'Île-de-France prévoit une distribution uniquement pour les interventions auprès de personnes vulnérables présentant des symptômes (cas suspects ou confirmés)[316].

Risques sur la santé des professionnels

Des controverses sur la pénurie de masques chez les médecins libéraux éclatent le , lorsque l'État français fournit 17 tonnes de matériel médical à la Chine et indique « continuer à apporter une assistance logistique dans les prochaines semaines[317],[318] ». Ce matériel contient une quantité importante de masques qui auraient pu servir deux semaines plus tard quand la pandémie a touché la France.

Le , des médecins et infirmières libérales de Vannes mobilisés pour faire face au début d'un foyer épidémique et pratiquant des visites à domicile s'offusquent de leur difficulté à trouver des masques FFP2, et critiquent le fait de ne pas être associés aux recherches des cas contacts malgré leur connaissance du terrain[319]. En effet, certains d'entre eux sont suspectés d'avoir été contaminés, elles doivent observer un confinement d'une dizaine de jours, et fermer leur cabinet. Cette fermeture impose des frais importants à beaucoup, car la durée de l'arrêt de travail est trop faible pour qu'ils reçoivent des indemnités.

Certains médecins français critiquent publiquement une certaine impréparation dans la gestion publique de la crise qui aurait pu être mieux anticipée et le sentiment de devoir « bricoler » au jour le jour pour faire face au début de la pandémie[320]. Le , un médecin généraliste de Chalon-sur-Saône qui n'avait pu se procurer de masque rapporte qu'un cas suspect aurait été arbitrairement écarté et non testé sur le motif que le patient concerné était revenu de Milan le , soit très peu de temps avant le début officiel de la pandémie lombarde. Ce médecin se dit « déçu » de la faiblesse des moyens déployés par la « sixième puissance mondiale », dénonçant un « manque de prévoyance totale » et estimant qu'il serait « stupide » de comparer la Covid-19 à la grippe, les systèmes immunitaires de la population étant vierges face à ce nouveau virus[321]. Le , les quatre médecins de La Balme-de-Sillingy se plaignent d'un retard de livraison des masques promis par l'ARS, s'en étant procuré 25 en attendant auprès du centre hospitalier Annecy Genevois[322].

Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français, demande à l'État de faire preuve d'anticipation afin d'agir avant d'entrer dans la phase épidémique. Selon lui, l'État ne dispose pas de stocks stratégiques de masques FFP2 et l'« on gère cette crise de manière trop légère »[323]. En , tous les généralistes avaient reçu un masque FFP2 contre le virus H1N1 — la réserve stratégique était alors de 537 millions de masques en , sans compter les 110 millions en cours de livraison[324] — or, dans son bilan du , Jérôme Salomon évoque une réserve de seulement plusieurs dizaines de millions de masques FFP2. Entre et , l'État a fait le choix d'une gestion différenciée des stocks entre stocks stratégiques et tactiques[324],[325]. Les médecins généralistes en font les frais[326]. La pandémie provoque une hausse importante de la demande en masques qui est multipliée par soixante. Une grande partie des masques étant fabriquée en Chine, les fabricants français augmentent fortement leur production pour faire face à la pénurie. Début mars, l'État envisage de prélever quinze millions de masques dans ses stocks stratégiques pour répondre aux besoins[327]. Cependant, certains acteurs industriels ont dénoncé publiquement le retard du gouvernement dont les commandes auraient été trop tardives, tout en évoquant les difficultés à augmenter rapidement les capacités de production[328].

Le , le Dr Benoît Blaes soutient sur le blog officiel du Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) que la question de la gestion des masques de protection « confine à l'improvisation[329] ». Le , un article sur le site français du Journal international de médecine constate que les autorités sanitaires ont adapté leurs recommandations sanitaires à l'état des stocks de masques disponibles et non à la réalité du risque de contamination[330].

Le , un million de masques médicaux et du matériel médical destinés à la France sont acheminés par avion en Belgique. Il s'agit de dons de deux organisations caritatives chinoises. Le plus important site chinois de commerce électronique au niveau mondial, Alibaba.com, a pour sa part annoncé l'atterrissage à Liège d'un avion-cargo transportant des masques pour plusieurs pays européens dont la France[331].

Le , des patients atteints de la Covid-19 de l'hôpital d'Ajaccio sont évacués par hélicoptère vers les établissements hospitaliers de Provence-Alpes-Côte d'Azur[332].

Médecins, infirmiers, aide-soignants, personnels hospitaliers, les soignants sont en première ligne dans cette épidémie. Le , un premier médecin, Jean-Jacques Razafindranazy, décède de la maladie[333], victime du premier foyer épidémique dans l'Oise[334]. Au , dix-sept médecins sont décédés de la maladie[335].Ce sont pour la plupart des médecins de ville ayant travaillé sans protection au début de l'épidémie[336],[337]. Le , la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) déplore, dans un communiqué de presse, le décès directement lié à la Covid-19 de 46 médecins libéraux[338].

Risques pour les patients suivis pour d'autres pathologies

Au début de la crise sanitaire de la Covid-19 en France, les responsables des programmes de transplantation d'organes ont fait part de leurs préoccupations concernant la poursuite de l'activité de greffe d'organes durant l'épidémie. Notamment pour protéger les personnes considérées comme vulnérables à cause des risques accrus d'infections au moment et suite à une greffe. Les recommandations ont été de ne maintenir que les transplantations vitales et urgentes, notamment les greffes de cœur et de foie[339]. Cependant, on observe une chute de plus de 90 % du nombre de prélèvements et de transplantations d'organes au cours de l'épidémie en France en et [340]. Ces transplantations non réalisées constituent une perte de potentiels greffons issus de donneurs décédés. Ces greffons ne sont pas récupérables après la crise sanitaire.

Transport sanitaire et implication des forces armées

Le TGV sanitaire Chardon 5 sur un trajet Paris-Brest. Photographie de la salle du bas avec les brancards.

Entre le et le , 644 patients sont transférés d'un hôpital à un autre par train, avion, hélicoptère, jet privé ou ambulance, afin de désengorger les établissements submergés. Les évacuations concernent principalement les malades des régions Grand Est[341][réf. à confirmer] et Île-de-France. 183 seront même transférés hors de France, en Allemagne ou en Suisse, grâce aux solidarités transfrontalières. Le , un transfert de 22 patients de Corse vers la région Provence-Alpes-Côte d'Azur se fait en bateau militaire[342].

Lancée le , l'opération « Résilience » constitue la contribution des armées à l'engagement interministériel contre la propagation de la Covid-19. Elle est centrée sur l'aide et le soutien aux populations ainsi que sur l'appui aux services publics pour faire face à cette épidémie, en métropole et outre-mer, dans les domaines de la santé, de la logistique et de la protection[343]. Les moyens des armées peuvent être utilisés pour transporter tout patient entre le 18 mars et le 15 avril[225],[302].

Le Service de santé des armées déploie un « élément mobile de réanimation » à proximité de l'hôpital civil de Mulhouse entre le et le [344],[345].

Stocks de masques : de la pénurie à la surproduction

Les masques de protection respiratoire de type FFP2 sont réquisitionnés à partir du [346],[347],[223].

Le gouvernement décide de limiter la vente de masques à la prescription médicale, face au risque de pénurie.

À l'issue de l'épidémie de grippe H1N1 de , une réserve stratégique d'un milliard de masques chirurgicaux et de 700 millions de masques de protection FFP2 avait été constituée[348],[325], mais les coupes dans le budget de la santé ont eu raison de ces mesures préventives. En , au début de la pandémie de Covid-19, les réserves de masque sont au plus bas : 117 millions de masques chirurgicaux et aucun masque FFP2[349],[325]. Au pic de l'épidémie en , les réserves sont de 86 millions de masques. Contrairement à ce qu'affirme l'exécutif depuis le début de la crise, la doctrine visant à détenir un stock stratégique d'un milliard de masques était inchangée depuis dix ans. En , l'Agence nationale de santé publique alerte Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, sur le niveau du stock de masques[349]. En , elle demande la reconstitution des stocks au ministère de la Santé, qui ignore la requête[349].

La pénurie de matériels de protection qui affecte notamment les soignants en ville, voire ponctuellement le personnel hospitalier très exposé, suscite une vive polémique sur la gestion des masques. Le gouvernement communique début sur des vols de masques dans les hôpitaux et annonce la « mise à l'abri des stocks renforcée et des consignes repassées dans tous les sites » des hôpitaux de Paris, ajoutant que « des plaintes seront déposées systématiquement[350] ». À cette date, on recense le vol d'environ 10 000 masques, soit une infime proportion (moins de 0,01 %) du stock. La consommation hebdomadaire française est alors de 24 millions de masques.

Le , 150 tonnes de matériels de lutte contre la pandémie de Covid-19 dont huit millions de masques FFP2 arrivent de Chine à bord d'un Antonov An-225 Mriya à l'aéroport Châlons-Vatry[351].

Le , le président Macron affirme que la France n'a « jamais été en rupture » de masques, alors que de nombreux manques sont constatés par du personnel soignant et auprès de pharmacies[352],[353],[354].

En , il y a une surproduction de masques non médicaux, les industriels français rencontrant des difficultés à écouler leurs stocks devant les prix inférieurs des masques importés[355].

Controverse autour des masques sanitaires

Fabrication de masques en feuilles de stérilisation, validée au laboratoire.

En , l'État détenait 723 millions de masques de protection FFP2 et 1 milliard de masques chirurgicaux[324],[356],[357], puis, à partir de , la décision a été prise et « mise en œuvre par le ministre chargé de la santé, sur le fondement de la doctrine développée par le SGDSN et les avis du HCSP[325],[348] » de ne pas renouveler certains stocks arrivant à péremption[356],[358],[359] car il était supposé qu'en cas de besoin soudain les usines de production auraient été capables d'être réactives très rapidement, notamment en Chine[356]. Pour le ministre de la Santé, Olivier Véran, l’État dispose en 2020 d'un stock de 150 millions de masques chirurgicaux et d'aucun stock de masques de protection FFP2[357].

Début , des professionnels de la santé pointent l'absence de réserves et le manque de prévision de l'exécutif, alors que les autorités politiques et sanitaires avaient déclaré que les masques n'étaient d'aucune utilité pour une grande partie de la population[356]. Dix millions de masques sont déstockés, mais il ne s'agit pas des masques dont ont besoin du personnel de santé, qui sont des masques FFP2. Selon Nicolas Brillat, directeur de l'exploitation de l'un des principaux fabricants du secteur, les autorités avaient été alertées depuis six semaines[360].

Le , les masques sont réquisitionnés pour les hôpitaux et les soignants[361].

Sur la question des masques, l'Italie a demandé une aide. La Commission européenne laisse entendre que la position des gouvernements français et allemand ne serait pas complètement compatible avec la logique du marché commun : la France souhaite « lutter contre la spéculation et garder les masques pour son personnel médical, les chercheurs en laboratoire et les malades », tandis que l'Allemagne, en interdisant leur exportation, qu'ils soient disponibles sur place afin que « quiconque le souhaitait [puisse] s'approvisionner pour constituer des stocks[362] ».

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian annonce le que la Chine va livrer deux millions de masques chirurgicaux et 200 000 masques de type N95 à l'Union européenne[363]. En France, les besoins hebdomadaires en masques pour le personnel soignant sont estimés à 40 millions d'unités[364],[365].

Dans une tribune du dans Libération, Serge Galam, physicien, chercheur émérite au CNRS et au CEVIPOF, dénonce les errements du discours officiel justifiant l'inutilité du port du masque pour la population[366].

Le , le site Reflets.info dénonce le discours mensonger du gouvernement sur l'interdiction de vente de masques, ayant servi à masquer son incapacité à s'en fournir suffisamment, alors que des filières existaient[367]. Cela a également favorisé la grande distribution au détriment des pharmacies[367].

Sur le plan scientifique seuls les masques FFP2 et FFP3 ont fait la preuve de leur efficacité dans la protection des porteurs, les masques chirurgicaux ne faisant que protéger l'entourage des gouttelettes émises[368],[369],[370]. Au vu de ces données, l'OMS a longtemps déconseillé l'usage de masques dans l'espace public, craignant les effets pervers de leur mésusage selon les contextes nationaux et sociaux[371],[372]. Le , l'OMS modifie néanmoins ses préconisations et, tout en rappelant que le masque en lui-même ne protège pas contre le virus, conseille désormais le port du masque dans les espaces confinés et là où la distanciation physique ne peut pas être respectée[373]. Le Danemark, qui a mis en place très tôt des mesures de dépistage et qui préconise le respect des mesures barrière, continue à déconseiller le port du masque dans l'espace public[374],[375].

Tests virologiques

L'insuffisance des capacités de test et proposition d'utiliser les laboratoires d'analyse vétérinaire. D'après le journal Le Point du , les Agences régionales de santé auraient refusé d'utiliser les capacités techniques des laboratoires départementaux d'analyse pour « des motifs flous[376] ». Pourtant l'Organisation mondiale de la santé préconise le test systématique des cas suspects[194] et les gouvernements allemands, belges et espagnols mobilisent toutes les ressources disponibles pour les réaliser, y compris les laboratoires vétérinaires. Alors que l'Allemagne peut effectuer 500 000 tests par semaine au [377] (pour une capacité en France de 28 000 tests par semaine au ) et que les laboratoires départementaux auraient la capacité de réaliser, sous un délai de 15 jours, entre 150 000 et 300 000 tests PCR par semaine, le journal Le Point affirme que le gouvernement n'aurait pas répondu depuis mi-[376]. Ces laboratoires départementaux ne connaîtraient pas la pénurie de réactifs à laquelle sont confrontés les laboratoires de santé humaine. « Faute de consigne claire du gouvernement » d'après un dirigeant d'une entreprise qui fabrique des réactifs de diagnostics pour la détection de maladies infectieuses, ces stocks sont vendus à ceux qui en font la demande, en Allemagne notamment[376].

Gels hydroalcooliques

Selon Que choisir, entre le et le , l'épidémie de Covid-19 a fait exploser la demande en gels hydroalcooliques et augmenter les tarifs (+30 % pour un flacon de 75 ml et +32 % pour un flacon de 250 ml en moyenne)[378].

Un décret est publié au Journal officiel le [379] : « Le décret encadrant les prix de vente des gels hydroalcooliques entre en vigueur aujourd'hui pour éviter toute spéculation. Il plafonne le prix des flacons de 50 ml à 2 , ceux de 100 ml à 3 , ceux de 300 ml à 5  et le litre à 15 . De plus, le Gouvernement autorise, à compter du , la préparation par les pharmacies des solutions hydroalcooliques destinées à l'hygiène humaine, en cas de rupture de leur approvisionnement »[380],[381],[382]. Les gels hydroalcooliques et antibactériens sont durablement en rupture de stock en grandes surfaces, parapharmacies et pharmacies[383]. Toutefois, certaines pharmacies affirment avoir dû annuler des commandes de gels, vendus trop cher par les fournisseurs par rapport aux prix de revente fixés par le décret du gouvernement[383].

Un décret publié le [384] au Journal officiel, réduit de nouveau le prix des gels à 1,76  pour 50 ml, 2,64  pour 100 ml, 4,40  pour 300 ml et 13,19  le litre. Cette disposition, prolongée à plusieurs reprises, est en vigueur jusqu'au [385].

En mars-avril 2020, les entreprises productrices de gels hydroalcooliques ont dû s'adapter à cette forte demande conjuguée à un prix des produits finis plafonné. Ainsi toutes les entreprises ont dû transformer leur production pour éviter qu'il n'y ait de pénurie. Les producteurs ont pu, pour cela, augmenter les cadences de production ou encore affecter de nouvelles chaînes de production aux gels antibactériens[386],[387]. Certaines usines se sont reconverties pour pallier le manque, tels que LVMH[388] ou « L'Occitane » à Manosque[389].

Controverses sur l'hydroxychloroquine

À la suite d'études observationnelles pourtant contradictoires[390] et controversées[391] sur les effets de l'hydroxychloroquine menées en Chine puis à l'IHU de Marseille et médiatisées par Didier Raoult, plusieurs médecins dont Philippe Douste-Blazy demandent l'assouplissement des possibilités de prescription en milieu hospitalier[392],[393]. L'essai clinique Discovery, lancé par l'Inserm, est critiqué notamment par Christian Perronne[394], qui lui reproche de ne pas tester le protocole exact proposé par Didier Raoult[395]. Les auteurs d'une étude de l'hôpital de Garches tendant à prouver l'intérêt du protocole de Marseille, ont retiré leur pré-print et souhaitent corriger leur manuscrit après revue par les pairs[396].

Entre le et le , par dérogation, l'hydroxychloroquine et l'association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par la Covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile[223],[397].

Le , The Lancet publie une étude rétrospective de 96 032 dossiers de patients hospitalisés sur six continents, dirigée par Mandeep R. Mehra (en). Elle trouve une corrélation entre les traitements utilisant de la chloroquine ou de l'hydroxychloroquine, et une augmentation de la mortalité hospitalière ainsi que de l'arythmie cardiaque[396],[398],[399]. Dans la foulée de cet article, l'Organisation mondiale de la santé et le Haut Conseil de la santé publique prennent position contre l'utilisation de la molécule[400].

Les polémiques se poursuivent tant à propos des conflits d'intérêt des principaux auteurs de l'étude du Lancet avec l'industrie pharmaceutique[401] que du fait des biais présentés par cette étude[402],[403],[404]. Pendant ce temps, l'IHU Méditerranée publie le 27 mai un abstract sur une cohorte de plus de 3 500 patients, suivie à Marseille[405],[406].

Le , The Lancet émet une « mise en garde » (expression of concern) sur l'intégrité des données[407], et indique que, « bien qu’un audit indépendant sur la provenance et la validité des données ait été commandé par les auteurs non affiliés à Surgisphere et soit en cours », cette « mise en garde » correspond aux « très nombreuses critiques » suscitées par l'étude[408]. Le 3 juin, l'OMS annonce qu'elle revient sur son retrait à sa participation aux essais sur l'hydroxychloroquine[409]. Le 4 juin, 3 des 4 auteurs rétractent leur publication, car ils n'ont pas réussi à effectuer un audit indépendant des données[410].

En juillet-août 2020 il se dessine un consensus international grandissant selon lequel l'hydroxychloroquine n'est pas le médicament indiqué contre la Covid-19[411],[412]. Ceci est en accord avec les résultats des études précliniques de cette période qui, selon la coopération internationale de scientifiques de plus de 80 pays, démontrent qu'un effect clinique de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19 est improbable[413].

Bilan humain

Cas déclarés positifs

L'Institut Pasteur a évalué le qu'une moyenne d'environ 5,7 % des Français (fourchette : 3,5 % à 10 % soit 2,3 à 6,7 millions de personnes, moyenne 3,7 millions) auront été infectés au (début du déconfinement)[414],[415], précisant que « pour que l'immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70 % de personnes immunisées. On est très en dessous »[416].

L'Institut Pasteur a ensuite corrigé, dans un article paru le dans Science, le résultat préliminaire du , estimant la population infectée entre 1,8 et 4,7 millions d'individus (moyenne 2,8 millions, 4,4 % avec une fourchette de 2,8 à 7,2 %) au , début du déconfinement[417].

Le paramètre qui permet d'indiquer le degré de contagion du coronavirus est le (R zéro) — c'est-à-dire du taux de reproduction de la maladie. Le confinement a fait baisser le , qui était à 3,3[418] (ce qui veut dire que 10 personnes en contaminent 33 autres) à 0,5[419] au (deux personnes en contaminent une autre), soit une réduction de 84 %[414],[415],[420].

Le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) d'Atlanta, considérant à partir d'une cohorte chinoise, un intervalle sériel (intervalle entre le début des symptômes chez le contaminant et le début des symptômes chez le contaminé), de sept à huit jours, en déduit un R0 à 5.7. Cet intervalle sériel serait en Europe, voisin de 6 jours pour l'Imperial College London, d'autres études l'estiment à 4.5 jours.[réf. nécessaire][421],[422] .

Sur l'immunité collective, des travaux récents[423],[424],[425], en introduisant la notion d'immunité croisée, acquise antérieurement, nuancent l'hypothèse des 70 % de la population nécessaires et suggèrent que l'immunité collective serait acquise dès que 10 à 20 % de la population aurait été touchée par le virus. Le Dr Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à Santé publique France, rappelle cependant que ceci n'est qu'une hypothèse qui doit être confortée[426].

Une étude épidémiologique, effectuée entre le et le au sein d'un épicentre de l'épidémie dans l'Oise et publiée le , a montré que seulement 26 % des sujets ont développé des anticorps alors que 41 % ont été infectés[427],[428]. Cette étude permet de se rendre compte de la faible proportion de cas confirmés (130 185 au ) par rapport au nombre estimé de personnes infectées depuis le début de l'épidémie (20 à 40 fois plus). Cela explique la différence entre le taux de mortalité (nombre de morts rapportés à la population totale), le taux apparent de létalité, soit 18,9 % des cas confirmés au , et le taux de létalité réel (nombre de morts rapportés au nombre de personnes réellement infectées) qui semble rester stable autour de 0,8 % (0,5 % si l'on ne comptabilise pas les décès en EHPAD)[418] depuis le , cette valeur étant confirmée par l'étude de l'Institut Pasteur[414]. Le faible nombre de cas confirmés est dû à la stratégie française du stade 3 qui n'a plus testé que les cas graves, sous-estimant donc le nombre total de cas, avant de mettre en place un dépistage plus massif à partir du déconfinement du , afin de surveiller une résurgence.

Ratio nombre de personnes infectées en France comparé à celui d'autres pays

Les données sur les cas réels sont lacunaires, notamment parce que tous les pays n'ont pas la même approche[réf. nécessaire] en matière de dépistage, pour des raisons de moyens financiers alloués ou de moyens techniques disponibles. S'y ajoute la qualité du système de veille sanitaire et de remontée de l'information. Le dépistage peut être clinique (Grèce, Portugal, France pour la grippe saisonnière) ou biologique. Ce dépistage virologique peut viser à être systématique (par exemple en Corée du Sud), être ciblé uniquement sur des porteurs du virus présentant des symptômes, ou ne viser que les cas les plus graves (par exemple à un certain moment en France). Il est à noter que la stratégie de tests en France a beaucoup varié depuis le début de l'épidémie, d'abord des tests dans les foyers épidémiques, puis des tests des cas sérieux ou graves, puis des tests dans les EHPAD puis désormais des tests en population générale, ce qui rend difficile toute interprétation de la courbe du taux de prévalence.

Ce dépistage, quand il existe, ne s'effectuant pas au même rythme dans tous les pays, il existe un décalage croissant entre cas confirmés biologiquement et cas réels. Selon de nombreux chercheurs, le nombre de cas réels serait bien supérieur aux cas déclarés[429], ainsi, début avril, une étude anglaise estimait le nombre de Français infectés entre 730 000 et 4,9 millions[430], l'essai controversé du Pr Raoult faisait état de son côté de 38 617 patients venus spontanément se faire dépister à l'IHU sur lesquels 3 165 patients ont été testés positifs (soit 8 % de prévalence chez une population qui se pensait potentiellement atteinte)[431]. Si ces chiffres de prévalence s'avéraient exacts (ce qui ne pourra être vérifié qu'à la fin de l'épidémie) le taux de létalité (taux de décès parmi les personnes touchées) de la maladie serait alors situé entre 0,5 % et 0,6 %, le taux de cas graves hospitalisés entre 1 et 3 %, et le taux de guérison spontanée (c'est-à-dire sans aucun traitement autre que symptomatique) entre 96 et 98 %. Les données sur la létalité, l'incidence, la prévalence et le taux de mortalité peuvent être, selon les pays, peu fiables, rendant ainsi les comparaisons non significatives[432].

Santé publique France lance en mai 2020 en collaboration avec le Centre national de référence et des laboratoires réalisant des tests sérologiques, une étude de séroprévalence par sondages successifs en région[433].

Une étude de séroprévalence menée début mai dans le Morbihan à l'initiative du Conseil Général et coordonnée par le professeur Antoine Flahault, épidémiologiste, directeur de l'Institut de Santé Globale de Genève, indique au 1er mai un taux de séropositivité de 9,7 %[434],[435] dans la population de ce département, amenant à nuancer les prévisions des modèles.

Décès

Avec plus de 22 000 décès en France le , sans compter les décès à domicile estimés selon les médecins de ville à environ 10 000, la pandémie de Covid-19 « se place déjà parmi les catastrophes sanitaires les plus meurtrières depuis 50 ans »[436].

Au , le taux de mortalité moyen (total des décès rapporté à l’ensemble de la population) serait ainsi d'environ 450 par million d’habitants[437] sachant que certains territoires (Grand Est, Nord, Région Parisienne) ont été très touchés et d'autres beaucoup moins.

Au 7 avril, la France fait état de plus de 10 000 décès. Le cap des 20 000 décès est franchi 13 jours plus tard, alors que plus de 30 000 décès sont officiellement recensés le 10 juillet.

Communication sur la mortalité en France par l'Insee

Par souci de transparence lors de la pandémie de maladie à coronavirus de 2020 en France, l'Insee met à disposition en ligne, temporairement et à un rythme hebdomadaire, le nombre de décès enregistrés par jour et pour chaque département[438],[439].

Anecdote : concernant le département des Bouches-du-Rhône[440],[441], une attaque informatique de la commune de Marseille qui compte la moitié des décès du département a conduit à estimer les données provisoires entre mi-mars et fin-mars, les données réelles ayant eu un retard.

Ces données sont réactualisées sur une base hebdomadaire[438]. Ce chiffre de la mortalité toutes causes confondues est comparé, ci-après, avec les chiffres des années 2018 et 2019, pour la même période[442],[443]. Le nombre de décès attribuables à la Covid-19 ne sera connu objectivement qu'après analyse des certificats de décès.

Selon l'Insee : « Le nombre de décès, qui était en moyenne de 1 800 par jour sur la première quinzaine de , augmente nettement à 2 250 au cours de la deuxième quinzaine. Il atteint un pic le avec 2 800 décès enregistrés ce jour-là et diminue depuis (2 560 décès par jour en moyenne entre le et le , 1 890 du au et 1 590 du au ) ». Du au , le nombre de décès est proche de celui ayant eu lieu à la même période en 2018 et 2019. Du au , le nombre de décès est en hausse de 6 % par rapport à 2018 et de 5 % par rapport à 2019[444].

Nombre de décès par jour

Nombre de décès quotidiens en France, toutes causes confondues du au en 2018, 2019 et 2020, faisant apparaître l'effet de la première vague. Les données sont lissées sur 7 jours.

Selon l'Insee, parmi les décès survenus entre le et le , 63 600 ont eu lieu dans un hôpital ou une clinique (soit 49 % des décès), 31 900 ont eu lieu à domicile (25 %), 19 600 dans un établissement pour personnes âgées (15 %) et enfin 14 500 dans un autre lieu (11 %). Les décès survenus en établissement pour personnes âgées au cours de cette période augmentent très fortement entre 2019 et 2020, bien davantage que les décès survenus ailleurs : +54 % du au par rapport aux mêmes dates en 2019, contre +32 % à domicile et +17 % en hôpital ou clinique[444].

Surmortalité due à la pandémie de covid-19

L'Insee publie sur son blog un graphique montrant le nombre de décès quotidiens survenus chaque jour depuis le jusqu’au ainsi que quelques épisodes marquants comme la grippe de Hong Kong de 1969-1970 et la canicule d'août 2003[445]. Depuis le et jusqu’au , le surplus de décès par rapport à 2019 se chiffre provisoirement à 24 100 et à 23 600 par rapport à la moyenne des cinq dernières années[446]. Les auteurs font remarquer que dans le cas de l'épisode de la pandémie de Covid-19, « on observe un nombre de morts dans un contexte de confinement. Dans [les autres cas de grippe], une mortalité due directement ou indirectement à des grippes saisonnières, dans un contexte de liberté de déplacement des personnes, dont une bonne part sont immunisées ou vaccinées »[446]. Une mise à jour indique que du au , le surplus de décès par rapport à 2019 se chiffre provisoirement à 27 245[444].

Pour la période suivante, du au , 191 685 décès sont enregistrés en France, soit le même niveau qu’en 2019 et 2 % de plus qu’en 2018. Une baisse de 5 % est en revanche observée pour les personnes de moins de 25 ans et de 3 % pour les personnes âgées de 25 à 49 ans[447].

Selon une étude publiée par le journal Nature Medicine, reprise dans Libération[réf. nécessaire], la France pour la période mi-février - fin mai 2020 a compté un excédent de décès, par rapport à la moyenne des années précédentes, moins important que l’Angleterre, le Pays de Galles, l’Écosse, la Belgique, l’Italie ou l’Espagne[448],[449]. C'est également un des rares pays dont le nombre de décès en excès a été moins important que le total officiel des morts attribués au Covid entre mars et mai. On pourrait même penser qu’il y a un surcomptage en France[450].

Taux de létalité

Il est important tout d'abord de distinguer le taux de mortalité (nombre de morts rapportés à une population générale) du taux de létalité (nombre de morts rapportés au nombre de personnes infectées)[451]. Le taux de mortalité, rapport des décès sur la population, dépend donc de la méthodologie du recueil des décès liés à la maladie. Le taux de létalité dépend de l’identification des décès parmi les personnes infectées, réelles ou déclarées, pour une région ou un pays donné. En ce sens, le taux de mortalité apporte une image différente de l'impact de la maladie que ne le fait le taux de létalité. Le taux de létalité ne peut être calculé qu'en estimant le nombre total de personnes infectées, ce qui est différent du nombre de personnes testées positives (sauf à tester l’ensemble de la région ou du pays concerné). En juillet 2020, l'âge médian estimé des décès est de 84 ans[452],[453].

Ainsi, les différents pays européens affichent de fortes disparités du taux de létalité apparente parmi les personnes testées positives (3,7 % en Allemagne contre 18,4 % en France et 11,2 % en Espagne au ). Il faut cependant noter que ce taux est un indicateur peu fiable concernant le risque de décès dû à la Covid-19 de par le faible nombre de tests en regard de l’ensemble de la population concernée et aussi de part le caractère évolutif de la pandémie.

Dans un même pays, l'évaluation du taux de létalité peut également connaître des disparités : le taux de létalité apparente en France est de 18,4 % des cas confirmés ; le taux de létalité réelle est estimé à 0,7 % de l'ensemble des 2,8 millions de la population infectée selon une modélisation de l'Institut Pasteur au [417]. L'étude de séropositivité du Pr Flahault dans le Morbihan département réputé peu touché, estimant au un taux de 9,7 % de la population générale ayant rencontré le virus, citée précédemment, si elle était confirmée ailleurs en France, viendrait diminuer le taux de létalité[434].

Plusieurs explications concernant les disparités ont été avancées :

  • une explication statistique : les pays qui ont organisé des campagnes massives de dépistage de la maladie comme l'Allemagne la Corée du Sud, ou l'Islande découvrent davantage de cas d'infections symptomatiques, ou non, que les pays comme la France qui ne se sont pas donné ces moyens. D'autres pays se sont contentés d'un repérage clinique pour faire les diagnostics avec des résultats très positifs comme le Portugal[454] ou la Grèce[455] qui ont ainsi contrôlé leur épidémie. Arithmétiquement, la proportion du nombre de morts est moindre face à un grand nombre de malades détectés, et inversement, dans les pays où seules les personnes symptomatiques ou nécessitant une hospitalisation sont testées, le taux de létalité apparente est immédiatement plus important, les personnes asymptomatiques ou avec peu de symptômes n'étant pas testées[456] ;
  • une forte disparité en matière de test : l'Allemagne a réalisé un grand nombre de tests de manière précoce. Selon la Fédération allemande des médecins conventionnés, 35 000 personnes ont été testées dans la semaine du , alors qu’aucun mort n’avait encore été répertorié dans le pays, et 100 000 la semaine suivante, au cours de laquelle ont été enregistrés les premiers décès[457]. En Allemagne, au , la capacité de tests était de 12 000 par jour, et la politique consiste à faire des tests précoces. En France, à la même date, elle est de 2 500 tests par jour[458]. Au , l'Allemagne effectue 500 000 tests par semaine[377]. La France qui, selon un twitter du gouvernement, a choisi de limiter les tests aux cas les plus graves dans le but d'assurer « une meilleure prise en charge des patients », n'est capable de tester que 4 000 personnes par jour au [459] ;
  • une avance en matière de diagnostic et de soins : le fait de réaliser un grand nombre de tests permet également de détecter précocement les porteurs asymptomatiques de la maladie et de les isoler. La prise en charge peut débuter alors que la maladie n'a pas atteint son plein développement, sans parler de sa phase sévère. Ainsi, contrairement aux hôpitaux italiens, espagnols ou alsaciens[460], les hôpitaux allemands n'ont pas été surchargés par des patients dans un état critique et n'ont pas eu à discuter les indications d'admission en réanimation[461] ;
  • une différence en matière d'équipements. La France dispose seulement de 7 000 lits de réanimation contre 25 000 pour l'Allemagne[458]. Un nombre insuffisant de respirateurs : le Dr Jean Sengler, président de la Communauté médicale d'établissement du Groupe hospitalier Mulhouse Sud Alsace, affirme avoir demandé le vingt respirateurs et ne pas les avoir encore reçus le [462]. Ces chiffres sont fortement nuancés par d'autres analyses qui montrent que l'Allemagne a eu une capacité réelle agrégée de réanimation et soins continus et intensifs de 18 000 lits opérationnels, tandis que la France réussissait à mettre à disposition environ 16 000 lits répertoriés selon les mêmes critères[463] ;
  • pour Jean-Louis Thiériot, député Les Républicains, la différence du taux de mortalité montre avant tout la différence de l'efficacité des politiques sanitaires. Alors que la France a des dépenses de santé légèrement supérieures à celles de l'Allemagne, la capacité de cette dernière en termes de lits en soins intensifs, de masques, de tests de dépistage est bien supérieure. La gestion du système de santé au niveau des Länder où se prennent les décisions concrètes d'investissement et d'allocation des moyens et non pas comme en France par les Agences régionales de santé qui sont des organes déconcentrés de l'État permettrait, selon lui, un circuit décisionnel court qui réduirait le poids de la technostructure. Ainsi, il n'y a en Allemagne que 24,3 % du personnel hospitalier à effectuer des missions administratives pour 35,2 % en France. Cette différence représenterait pour un pays comme la France 100 000 soignants en plus. La réforme des 35 heures mise en place par le gouvernement Lionel Jospin aurait dû s'accompagner, selon Thiériot, de la création de 47 000 postes. Faute de moyens suffisants, 10 000 d'entre eux n'ont jamais été pourvus. Cette même réforme fait que les services de santé croulent sous les congés obtenus dans le cadre de la réduction du temps de travail (RTT) ce qui désorganise les services, le personnel hospitalier allemand travaille lui 40 heures par semaine avec des revenus plus élevés[464] ;
  • en France, une étude d'un syndicat de médecins généralistes estime début avril à au moins 1,6 million la population contaminée, symptomatique ou non[465],[466]. Il apparaît à travers différentes études que le taux de létalité associé à la Covid-19 est assez constant au niveau international, estimé entre 0,5 et 1 % de la population[414],[418],[467],[468]. Une modélisation de l'Institut Pasteur estime en France au à 2,8 millions d'habitants la population contaminée avec un taux d'hospitalisation à 3,6 % de l'ensemble de la population infectée, et 0,7 % le taux de létalité, avec une grande variabilité régionale du taux d'infection en population générale, par exemple Île-de-France 10 %, Grand-Est 9 %, Bretagne 1,3 %[417]. À titre de comparaison, une étude de séro-prévalence trouve à New York City fin avril, 21 % de contaminations[469].

Personnalités mortes de la Covid-19 en France

Statistiques

Ces statistiques publiées chaque jour par les autorités sont parfois imparfaites et/ou incomplètes, notamment parce qu’elles ne prennent pas en compte les décès à domicile, mais aussi parce que, certains jours, toutes les données ne sont pas communiquées. De plus, il arrive que certains rattrapages soient effectués par Santé Publique France.

Sur l'initiative d'une start-up rejointe par une centaine de contributeurs dont Etalab, il y a eu une tentative pour compléter et structurer les données disparates existantes (ARS, réseau Sentinelles, chiffres en EHPAD, principalement centrées sur la mortalité et complétées ultérieurement pas des propositions faites aux médecins généralistes par leur syndicat ou par la CNAM de remonter des informations ainsi que par les analyses de transmission faites au début de l'épidémie par les ARS) avec comme l'un des objectifs une identification des cas-contacts et une meilleure connaissance de l'épidémiologie. Toutefois, les entités destinataires de ces informations ont du mal à en accepter le partage, la détention des données devenant un enjeu de pouvoir et financier. 4,5 millions de questionnaires de santé remplis par les internautes ayant consulté le site maladiecoronavirus.fr ne sont accessibles qu'à l'institut Pasteur, tandis que les données sur les premières chaînes de contamination récoltées par les ARS et transmises au système Godata de l’OMS ne sont accessibles ni aux chercheurs qui en font la demande, ni à Etalab. Les données initialement prévues pour être en open access sont en accès très restreint, le motif indiqué étant la crainte d'une « désanonymisation » des données. Plusieurs épidémiologistes parlant de « réflexes qui ne servent pas le bien public » critiquent le manque de moyens alloués à ce recueil de données et aux conditions d'exploitation de celles acquises, qui auraient pu permettre de mieux connaitre la maladie et d'éviter un certain nombre de cas, même si la pénurie de tests en a rendu une partie difficilement exploitable[514].

Statistiques pour l'ensemble de la France

Quatre indicateurs sont utilisés pour suivre l'évolution d'une reprise de l'épidémie[515],[516]:

  • l’activité épidémique (taux d'incidence), elle « correspond au nombre de personnes testées positives (RT-PCR et test antigénique) pour la première fois depuis plus de 60 jours rapporté à la taille de la population »;
  • le taux de positivité des tests virologiques, il « correspond au nombre de personnes testées positives (RT-PCR et test antigénique) pour la première fois depuis plus de 60 jours rapporté au nombre total de personnes testées positives ou négatives sur une période donnée, et qui n‘ont jamais été testées positives dans les 60 jours précédents »;
  • le facteur de reproduction du virus (évolution du R0), « c’est le nombre moyen de personnes qu’une personne infectée peut contaminer »;
  • la tension hospitalière sur la capacité en réanimation, elle « reflète le niveau de sollicitation des réanimations mais aussi le niveau de tension sur les capacités hospitalières en réanimation. Il s’agit de la proportion de patients atteints de COVID-19 actuellement en réanimation, en soins intensifs, ou en unité de surveillance continue rapportée au total des lits en capacité initiale ».

Les graphiques qui suivent sont établis à partir des données de l'Agence nationale de santé publique[1] en lien avec le Gouvernement de la République française[517].

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies compile les données sur une base hebdomadaire pour les placer dans un contexte mondial[518].

Cas recensés positifs au SARS-CoV-2
Cas confirmés de cas testés positifs

Lecture :

« La publication du nombre total de cas confirmés depuis le début de l’épidémie est temporairement arrêté à la date du 16/12/2021. Le chiffre quotidien de nouveaux cas confirmés reste quant à lui disponible. »[519].

Entre le début du recensement et le , on dénombre 5 890 062 personnes testées positives. Sont prises en compte dans ce tableau les personnes atteintes de Covid-19 positivement testées recensées en établissements sociaux et médico-sociaux. Les cas possibles ne sont pas pris en compte.

Entre les 19 et 20 mai 2021, une correction des doublons fait chuter le nombre de cas de plus 300 000[520]. L'Agence nationale de santé publique a annoncé une correction de l'algorithme de remontée des tests PCR positifs, qui prenait notamment en compte plusieurs fois des tests PCR positifs entrainant des doublons. Les chiffres et les indicateurs ont donc subi une modification correspondant à la baisse remarquée.


Variations hebdomadaires du nombre total de cas positifs au SARS-CoV-2

Entre les 19 et 20 mai 2021, une correction des doublons fait chuter le nombre de cas de plus 300 000, de ce fait la variation hebdomadaire du nombre de cas pour la semaine concernée (-289 297 cas) est non significative.

Hospitalisations
Nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19

Lecture : le 20 juillet 2021, 6 912 personnes atteintes de Covid-19 étaient hospitalisées.

Nombre hebdomadaire de personnes nouvellement hospitalisées pour Covid-19

Lecture : entre le 31 mars et le 6 avril 2020 23 405 nouvelles hospitalisations sont intervenues.

Réanimations
Nombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour la Covid-19

Lecture : le , 876 personnes sont en réanimation ou en soins intensifs dans les hôpitaux d'une cause attribuée à la Covid-19.

Nombre hebdomadaire de nouvelles admissions en réanimation dans les hôpitaux

Lecture : Du au , 4 690 personnes supplémentaires sont entrées en réanimation à l'hôpital.

Retours à domicile après hospitalisation
Nombre cumulé de patients ayant été hospitalisés pour cause de Covid-19 et de retour à domicile en raison de l'amélioration de leur état de santé[521].

Lecture : entre le début du recensement et le , 391 689 patients ont quitté l'hôpital, ils sont retournés à leur domicile en raison de l'amélioration de leur état de santé et selon les critères définis par Haut Conseil de la santé publique ; ils doivent cependant rester confinés jusqu'à guérison complète[522],[523].

Décès en hôpital et établissements sociaux ou médico-sociaux
Nombre total cumulé de décès attribués à la Covid-19 (cumul décès à l'hôpital, en EHPAD et EMS)

Lecture : entre le début du recensement et le , un total de 125 839 personnes (cumul décès à l'hôpital, en EHPAD et EMS) sont décédées d'une cause attribuée à la Covid-19. Ce total ne prend pas en compte les personnes décédées à domicile d'une cause attribuée à la Covid-19.

Données publiées par Santé publique France[524].


Évolution hebdomadaire du nombre de décès en hôpital
  • Lecture : dans la semaine du au , dans les hôpitaux, 3 568 personnes supplémentaires sont décédées d'une cause attribuée à la Covid-19.


Une étude réalisée par quatre économistes français parue en juillet 2020 souligne que le Covid-19 tue principalement les personnes les plus modestes. Le surpeuplement des logements et la nature des emplois occupés semblent en être les causes[525].

Suivi de la vaccination
Nombre cumulé de patients ayant reçu au moins une première injection de vaccin[526].

Les objectifs de vaccination de la population française ont été annoncés par le gouvernement le 21 janvier 2021[527]. Au 31 juillet 2021, 42 443 308 personnes ont reçu leur première dose de vaccin soit un peu moins que l’objectif visé (en janvier 2021) par le gouvernement pour le mois précédent (30 juin) 43 000 000.

Répartition d'hospitalisations par classe d'âge

Nombre de personnes hospitalisées et en service de réanimation le et nombre de retours à domicile et de décès lors d’une hospitalisation depuis le par tranches d’âge[528].
Tranche d'âge Nombre cumulé de
Hospitalisations au 4 janvier % du sous-total Dont Réanimations au 4 janvier % du sous-total Retours à domicile depuis le 1er mars % du sous-total Décès depuis le 1er mars % du sous-total
0–9 ans 32 0,13 % 3 0,11 % 1 917 0,98 % 4 0,01 %
10–19 ans 63 0,25 % 7 0,26 % 1 910 0,97 % 6 0,01 %
20–29 ans 185 0,74 % 14 0,53 % 6 682 3,41 % 39 0,09 %
30–39 ans 325 1,30 % 41 1,54 % 10 564 5,39 % 151 0,33 %
40–49 ans 643 2,58 % 124 4,67 % 15 482 7,90 % 456 1,00 %
50–59 ans 1 606 6,43 % 340 12,80 % 25 843 13,18 % 1 598 3,50 %
60–69 ans 3 546 14,21 % 833 31,35 % 33 840 17,26 % 4 824 10,58 %
70–79 ans 5 944 23,81 % 931 35,04 % 38 623 19,71 % 9 996 21,92 %
80–89 ans 8 233 32,98 % 305 11,48 % 41 365 21,10 % 17 864 39,17 %
90 ans et + 4 204 16,84 % 36 1,35 % 18 291 9,33 % 10 408 22,82 %
Sous-total 24 781 2 634 194 517 45 346
Indéterminé 181 23 1489 263
Total 24 962 2 657 196 006 45 609

Conséquences économiques et sociales

Inquiétudes

L'inquiétude des Français se traduit par des achats en quantités inhabituelles de denrées alimentaires non périssables (pâtes, conservesetc.) et de papier toilette débouchant sur des ruptures de stock ponctuelles dans de nombreuses grandes surfaces alimentaires.

Économie

« La crise économique due à l’épidémie est unique en son genre, s’il fallait tenter de la comparer à quelque chose, ce serait à une catastrophe naturelle. Un tremblement de terre, un ouragan, un tsunami… mais à l’échelle planétaire »[529].

PIB et activité des entreprises

La crise se caractérise à la fois par un choc d'offre massif (baisse de la production, mise à l'arrêt d'usines, réduction de la fourniture de services) et un choc de demande massif (baisse de la demande extérieure : tourisme, luxe... et baisse de la demande domestique dans les services : transports, hôtellerie-restauration, etc.)[530].

Les impacts du confinement affectent le PIB et l’activité économique des entreprises. Si de grandes entreprises sont touchées par cette crise, les PME risquent pour certaines de disparaître et des mesures de grande ampleur sont nécessaires pour les protéger[531].

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, annonce une décroissance de 6 % de l'économie française au 1er trimestre 2020, et estime le coût de la crise à 1,5 point de croissance annuelle par quinzaine de confinement[532],[533]. L'économie française perd alors environ un tiers de son activité par rapport à la normale[534]. L'impact sur le PIB annuel est évalué à -8 %[535],[536]. En France, les conséquences économiques de ce confinement se produisent dans de nombreux secteurs, tels que « la fabrication de matériel de transport, le commerce de gros et de détail, le transport aérien, l’hôtellerie, la restauration et les services immobiliers ». L’OCDE souligne que les activités de l’hôtellerie, de la restauration, et du transport aérien sont très impactés, avec une baisse du PIB évalué à -2 %. La baisse du PIB des activités « de commerce de détails et de commerce de gros » est, elle, évaluée à -9 %[537].

Les baisses de fréquentation entraînées par les mesures de prévention contre le coronavirus et par les craintes de contagion ont poussé les fédérations de commerce[538], l'industrie de l’événementiel[539] et les autocaristes[540] à alerter du risque de faillites et de pertes d'emploi, et à demander le soutien financier de l’État.

À la fin mai, plus d'un million d'entreprises ont utilisé le chômage partiel proposé par le gouvernement. Le dispositif a cependant prêté à des dérives dans certaines entreprises : quelque 25 % des salariés dont les salaires étaient pris en charge par l'État ont dû continuer de travailler pour leur employeur, en toute illégalité[541].

Marchés financiers

Évolution du Dow Jones et du CAC 40 de à

La bourse de Paris commence à chuter, comme les autres bourses occidentales, le 24 février. À fin février, elle est en recul de 11,9 %[542]. La chute se poursuit et le , le CAC 40 connaît la plus forte baisse de son histoire, -12,28 % en une seule séance[543]. Milan, Francfort et Londres connaissent aussi une chute exceptionnelle, jamais vue depuis la fin des années 1980 pour ces deux dernières[543]. L'OCDE souligne les différences entre cette crise financière, provoquée par la pandémie de la Covid-19, et la crise de 2008. Cette différence éludée, l’étude propose des solutions pour répondre efficacement et rapidement aux marchés financiers actuels[544].

La bourse de Paris touche son point le plus bas le 18 mars, à 3 754 points, contre un plus haut historique à 6 111 le 19 février, soit une chute de 38 % en moins d'un mois.

Le 21 avril 2020, à la clôture de la bourse de New York, le prix du baril de pétrole américain WTI (West Texas Intermediate) a coté à -37,63 $. Du jamais vu. Les acheteurs d'or noir ont payé pour s'en débarrasser. Ceci à cause des capacités de stockage saturées du fait de l'absence de consommation[545].

Mesures de soutien à l'économie

Durant son allocution du , Emmanuel Macron prévoit « un mécanisme exceptionnel et massif de chômage partiel » afin de faire face à la baisse d'activité causée par la pandémie. Les impôts et les cotisations sont également suspendus en mars 2020 pour les entreprises, afin d'éviter des faillites en cascade dans les secteurs les plus affectés. Avec ces mesures, le gouvernement espère éviter la propagation d'une crise économique et financière[546].

Tandis que le gouvernement français annonce un plan de soutien et une garantie de l’État de trois cents milliards d'euros pour les prêts bancaires des entreprises, le ministre de l'Économie propose aux entreprises de verser une prime de mille euros aux salariés mobilisés malgré la crise afin de pallier le manque d'activité[547]. Dans les grandes enseignes, seules certaines catégories de travailleurs devraient bénéficier de la prime[548].

À ces mesures, constituant un « bouclier de trésorerie » fourni par le gouvernement et la Banque de France pour protéger les entreprises de la faillite et préserver les emplois, et aider les ménages, s'ajoute la création d'un fonds de solidarité pour les petites entreprises[530].

La médiation du crédit, qui fait l'objet de demandes environ trente fois plus nombreuses qu'en 2019[549], met en place une procédure accélérée pour aider les entreprises en difficulté dans leurs relations avec les établissements financiers[550].

Un comité de crise réunissant le Ministère de l'Économie et des Finances et la Banque de France est créé pour faire respecter les délais de paiement des entreprises[551].

L'ensemble de ces mesures, auxquelles s'ajoutent celles de l'Eurosystème (fourniture de 3 000 milliards de liquidités aux banques[552] et achats supplémentaires de titres de dette à hauteur de 750 milliards d'euros[553], pour atteindre 1 000 milliards en 2020), ont pour effet de maintenir des taux d'intérêt bas, une inflation basse, d'avoir des liquidités abondantes et de créer un endettement public massif.

En avril 2020, le déficit effectif de l’ensemble des administrations publiques est estimé à 7,6 % du PIB[554].

Le 10 août 2020, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire a annoncé que les nouveaux secteurs d'activité allaient bénéficier des exonérations de charges et du chômage partiel. Celles-ci comprenaient des magasins de souvenirs et de piété, des galeries marchandes, des boutiques d'aéroport, des traducteurs-interprètes, de l'artisanat, des services auxiliaires de transport par eau, des paris sportifs et des labels. Jusqu'à fin 2020, ces secteurs ont pu accéder au régime d'activité partielle et au fonds de solidarité. En outre, ils ont été exonérés de cotisations sociales de la publication pendant quatre mois. Aussi, ceux qui ont assisté à une baisse d'au moins 50 % de leur chiffre d'affaires depuis 2019 devaient recevoir une aide de 1 500 euros par mois[555].

Pauvreté

Un million de Français ont basculé dans la pauvreté au cours de la crise sanitaire. Les étudiants, les intérimaires, les chômeurs, mais aussi autoentrepreneurs et artisans constituent les catégories les plus vulnérables[556].

L’aide alimentaire a considérablement augmenté. La Fédération française des banques alimentaires a ainsi augmenté ses distributions de 25 %. Le ministère de la Santé estime, début septembre, que 8 millions de personnes ont besoin de cette aide, alors qu’elles n’étaient que 5,5 millions en 2019[556].

Transports

Condamnation des portes à proximité des postes de conduite : une des mesures prises sur de nombreux réseaux de transport.

Avant le confinement national

Pour ne pas être vecteur du virus de la Covid-19 (le SARS-CoV-2) ou par appréhension de ne plus disposer de moyens de transport pour pouvoir revenir, et sur les conseils sanitaires des autorités, certaines personnes annulent leurs déplacements[réf. nécessaire].

Par ailleurs, la fermeture des établissements scolaires affecte également l'activité des autocaristes[557],[558].

Dans l'aviation, les réservations de vols sont en chute libre et les pertes du secteur seront colossales. Selon l'Association internationale du transport aérien, le secteur pourrait être en perte de 113 milliards de dollars (près de 100 milliards d'euros) si la pandémie n'est pas contenue. Pourtant, en raison de la réglementation européenne (la règle des 80/20), les compagnies aériennes européennes devaient maintenir leurs vols pour conserver leurs créneaux d’atterrissage. Il s'agit de l'article 10 du règlement CEE 95/93 du Conseil du 18 janvier 1993[559] qui oblige les compagnies à utiliser au moins 80 % de leurs créneaux horaires de décollage et d'atterrissage dans les aéroports européens sous peine de les perdre au profit d'un concurrent l'année suivante. C’est la loi du « use it or lose it ». Pour ne pas prendre ce risque, les compagnies faisaient donc décoller des « avions fantômes » avec très peu de passagers et brûlaient ainsi du kérosène pour rien en gaspillant des milliers de litres de ce carburant. Le 10 mars, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen met fin à cette pratique, annonçant une mesure d'urgence attendue par le secteur aérien : la suspension à titre temporaire de la règle des 80/20. La législation européenne va être adaptée pour permettre aux compagnies aériennes de conserver leurs créneaux horaires même si, en raison du coronavirus, leurs vols sont annulés[560].

Dans le transport ferroviaire, à la fin de la semaine précédant le confinement national entrant en vigueur le 17 mars, la SNCF avait réduit la circulation des trains de 50 %[561].

Pendant le confinement national

Vue de la station de métro Denfert-Rochereau déserte à une heure de pointe habituelle (mardi à 18 h 40) lors du confinement.

Le 17 mars, au premier jour de confinement, la fréquentation de la RATP a baissé de 80 %, la régie ayant anticipé l'absence de voyageurs en ne faisant rouler que 60 % des RER A[562] et 70 % des bus et des métros[561]. À la SNCF, seulement 50 % des trains fonctionnent, dont 35 % à 40 % des TER[561] avant de tomber très rapidement à 7 % du trafic TGV et environ 10 % du trafic TER le week-end du 28 mars. Ce taux de circulation restera globalement le même au niveau national jusqu’au 11 mai. Le 18 mars, le réseau ferré de la RATP a subi une baisse de fréquentation supérieure à 90 %[563].

Le , le secrétaire d'État Jean-Baptiste Djebbari déclare que la SNCF subirait « des pertes considérables » et que cela « oblige » à revoir le calendrier, la priorisation et le phasage des travaux d'infrastructures, excepté ceux liés à la sécurité[564].

Déplacements

Déplacements nationaux

En France afin de limiter la circulation du virus, les déplacements routiers ont été restreints. Le trafic routier a diminué sur l'ensemble la France de 77 %, et localement jusqu'à 95 %[565], ce qui a conduit à une baisse des accidents, ainsi que du nombre de blessés et de tués sur les routes françaises[566].

La mortalité routière a baissé de deux tiers chez les usagers vulnérables : piétons, cyclistes et deux-roues motorisés[566], et d’un peu moins de la moitié chez les automobilistes[566]. En métropole, cette baisse est de 75 % pour les accidents, victimes et blessés ; elle est de 55 % en moins pour les tués, sur le mois d'avril 2020 comparé à avril 2019[566]. En outre-mer la baisse est d'environ 68 % pour les quatre catégories confondues[566].

D'après les données, lors de la reprise de la circulation à partir de mai 2020, les grands excès de vitesse et le non-respect des feux rouges sont en augmentation par rapport aux années précédentes[567].

Déplacements internationaux

Blocs de béton installés à la frontière entre Mouscron, Belgique, et Tourcoing, France. Vendredi 27 mars 2020.
Encombrement de véhicules sur le pont de l'Europe (Strasbourg) : la frontière franco-allemande est fermée pour cause de pandémie de Covid-19 en France. Mars 2020.

Avant l'application en France le 17 mars de la fermeture des frontières Schengen[568], plusieurs pays imposent une quarantaine voire ferment leurs frontières aux personnes non résidentes provenant de pays touchés par le coronavirus. Certaines restrictions concernent spécifiquement la France :

  • Le , Israël impose la quarantaine obligatoire aux voyageurs de nationalité israélienne arrivant de France, d'Allemagne, d'Espagne, de Suisse et d'Autriche (l'Italie ayant été mise sur la liste dès fin février) et l'interdiction totale de l'arrivée sur le territoire aux citoyens de ces pays[569].
  • Début mars, un certain nombre de pays imposent une quarantaine obligatoire aux voyageurs venant de France, considérée comme pays à risque (il s'agit surtout de pays africains ou d'Amérique latine au nombre desquels l'Argentine, la Colombie, le Pérou, ainsi que de Taïwan et Hong Kong), ou même une interdiction d'entrée sur le territoire (Arabie saoudite, Salvador, Kazakhstan, Liban, Jordanie). De nombreux autres pays se contentent d'un certificat médical et d'un contrôle sanitaire à l'arrivée avec quarantaine éventuelle ; c'est le cas de la Tchéquie pour les personnes venant de France, ou bien de la Roumanie (qui ne fait pas partie de l'espace Schengen).
  • Le 12 mars à 17 heures, les contrôles aux frontières terrestres sont rétablis entre l'Allemagne et la France du côté allemand avec un contrôle sanitaire systématique des voyageurs[570].
  • Le 13 mars
    • À partir de minuit, l'entrée sur le territoire des États-Unis est interdite pendant un mois à toute personne étrangère ayant été, dans les quatorze jours précédents, présente dans l'espace Schengen, espace dont la France fait partie[571].
    • La Slovaquie ferme ses aéroports internationaux et ses frontières. La Tchéquie interdit au moins pendant un mois l'entrée sur son territoire aux ressortissants de pays à risque, dont la France à partir du 12 mars[572]. Le lendemain, la Tchéquie ferme totalement ses frontières tant aux Tchèques qu'aux étrangers dont les Français[573].
  • Le 14 mars, le Maroc cesse ses liaisons aériennes et maritimes avec la France, l'Espagne et l'Algérie[574].
  • Le 15 mars
  • Le 16 mars, dans le cadre de la « situation extraordinaire », la Suisse décide d'établir dès minuit, des contrôles aux frontières et d'interdire partiellement l'entrée sur le sol suisse. Pour les citoyens français notamment, l'entrée sur le territoire n'est plus possible que pour ceux ayant un permis de séjour, des raisons professionnelles ou des raisons impérieuses[578].
  • Le 17 mars à 12 h, l'espace Schengen et l'Union européenne ferment toutes leurs frontières pendant minimum 30 jours[579].
  • Le 20 mars, le Brésil ferme ses frontières, dont celle avec la Guyane, à l'exception de celle de l'Uruguay[580].

Loisirs

Culture

Actions artistiques
Implication de célébrités et personnalités publiques
Humour

Avec le confinement, sur les réseaux sociaux, les notes d'humour circulent avec notamment la création de détournements d'images cultes, d'astuces[622], de blagues d'internautes[623] ainsi que de nombreux mèmes[624],[625].

Durant cette période, chaque soir à 20 h[626], depuis son appartement parisien, le comédien Noam Cartozo anime Questions pour un balcon avec ses voisins en direct sur Instagram, une parodie de l'émission Questions pour un champion[627],[628].

Le 21 avril 2020, le groupe Les Goguettes cartonne (4 600 000 vues au 15 octobre 2020) avec sa parodie T'as voulu voir le salon sur l'air de la chanson Vesoul de Jacques Brel portant sur le vécu de la période de confinement due au coronavirus[629].

Littérature

L'épidémie et sa gestion sont narrées, analysées par divers auteurs[630],[631] :

Sports

Le , la Fédération française de football annonce « la suspension de l'ensemble des activités et compétitions gérées par la Fédération, ses ligues et ses districts, sur l'ensemble du territoire » avec l'interruption de « tous les Championnats amateurs féminins et masculins, de toutes les catégories d'âges, les divers tournois et rassemblements, les entraînements et l'activité des écoles de football »[632]. Le lendemain, la Ligue de football professionnel suspend à partir de la 29e journée, les matchs de Ligue 1 et Ligue 2[633] et reporte la finale de la Coupe de la Ligue entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique lyonnais[634]. Finalement, la LFP décide le 30 avril 2020, l'arrêt définitif des championnats de Ligue 1 et Ligue 2 pour la saison 2019-2020[635].

À partir du , des mesures similaires sont prises par les fédérations françaises d'athlétisme[636], de basket-ball[637], de handball[638], de hockey sur glace[639], de judo[640], de natation[641], de pétanque[642], de rink hockey[643], de rugby[644], de ski[645], de tennis[646], de tennis de table[647], de tir à l'arc[648], de tir sportif[649], de triathlon[650] et de volley[651].

Sont annulés le semi-marathon de Paris, qui devait se dérouler le 1er mars, et le championnat de France de cross-country prévu à Montauban les 6 et [652],[653].

La 119e édition des Internationaux de France de tennis (Roland-Garros), initialement prévue du 24 mai au 7 juin, est décalée du 20 septembre au 4 octobre, annonce le 17 mars la Fédération française de tennis[654].

Les manifestations hippiques, qui se déroulaient en hippodrome clos depuis les mesures de restrictions de regroupement du public, sont annulées à partir du 17 mars[655].

Le 15 avril 2020, Christian Prudhomme annonce que la 107e édition du Tour de France cycliste, initialement prévue du 27 juin au 19 juillet 2020, est décalée du 29 août au 20 septembre 2020[656].

Le championnat de rink hockey est le premier a être suspendu en en raison de la seconde vague de contaminations[657],[658].

Lors de l'annonce du 2e confinement, la pratique de tous sports est interdite dans le monde du sport amateur mais autorisé pour les compétitions professionnelles (sous réserves de l'accord des clubs et des ligues)[659].

Institutions et manifestations culturelles

Le 14 mars, en raison de la pandémie, de nombreuses institutions annoncent leur fermeture, telles que le Louvre, le centre Georges Pompidou, la tour Eiffel ou le musée d'Orsay[660], le château de Versailles, mais aussi d'institutions de province telles que le Château de Montsoreau - musée d'Art contemporain[661], le CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux[662], le MUCEM à Marseille[663], ou le Théâtre National Populaire de Villeurbanne.

Tous les musées, bibliothèques et institutions culturelles ferment à partir du 16 mars.

Le , la direction du festival de Cannes annonce que la 73e édition est reportée ; elle aurait dû avoir lieu du au [664].

Le 14 avril, l'organisation des Francofolies de La Rochelle et celle du Main Square Festival d'Arras, annoncent l'annulation de leurs festivals de musique, reportés à 2021[665].

Selon l’OCDE, les musées et les organisateurs de manifestations culturelles se préparent à des pertes financières colossales suite à la fermeture des établissements[666].

Le , les quarante-six orchestres et opéras membres du syndicat professionnel Les Forces musicales signent dans le quotidien Libération une tribune dans laquelle ils rappellent leur mission au chœur de la cité et leurs actions auprès du public et du personnel soignant tout au long de la crise sanitaire et invitent le public à les retrouver, « masqués mais confiants », à partir du [667].

Politique

Élections

Dans ses avis du 12 mars[668], du 14 mars[669] et du 16 mars[670], le conseil scientifique Covid-19, institué le 11 mars par le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, s'exprime à trois reprises concernant le maintien des élections municipales françaises de 2020. Celui-ci n'ayant « pas vocation à se substituer aux avis et décisions des institutions publiques compétentes en matière de libertés fondamentales », le comité « n’identifiait pas d’argument scientifique permettant d’associer une annulation du premier tour des élections à la réduction de la progression prévisible de l’épidémie ». Il a pris en compte la réduction du risque infectieux associé à cette annulation d'une part mais aussi « les conséquences sanitaires délétères de possibles débordements, imprévisibles après une annulation impromptue du processus électoral », d'autre part pour préconiser que, si le pouvoir exécutif décidaient de maintenir le premier tour des élections municipales, elles devaient être organisées dans des conditions d’hygiène renforcées. Le même jour, dans son allocution télévisée, Emmanuel Macron annonce le maintien du premier tour[671].

Afin de limiter la propagation du virus lors du premier tour le 15 mars, il est alors recommandé d'amener son stylo noir ou bleu. L'isoloir reste obligatoire, les isoloirs peuvent rester rideau ouvert. Il est recommandé de ne pas toucher le rideau avec les mains[672],[673]. Certains présidents de régions et maires demandent le report des élections afin que tous les citoyens puissent aller voter[674]. Opposé à la tenue du premier tour, le président de la commission médicale d’établissement de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris, Rémi Salomon, n’a de cesse d’expliquer aux Français l’importance du confinement et exhorte les citoyens à ne pas aller voter après le discours d’Emmanuel Macron déclarant : « Quelles que soient les mesures gouvernementales, restez chez vous ! »[675].

Le taux d’abstention est de 55,36 %[676]. Selon un sondage, 39 % des abstentionnistes ne souhaitaient pas se rendre dans un bureau de vote à cause du coronavirus[677].

La loi du 23 mars prolonge le mandat en cours des conseillers municipaux. Ceux élus au premier tour le 15 mars prennent leur fonction « aussitôt que la situation sanitaire le permet au regard de l'analyse du comité de scientifiques » selon la loi du 23 mars 2020[678], c’est-à-dire le [679].

Dans les communes où il est nécessaire, le second tour est reporté le [680],[681]. Cette date a été décrétée après l'avis très circonstancié du conseil scientifique[682] et celui des responsables politiques.

Le renouvellement général des conseillers des Français de l'étranger et des délégués consulaires, initialement prévu en , et celui de six des douze sénateurs représentant les Français établis hors de France, sont reportés en 2021. Les mandats en cours sont prolongés[683],[684],[685].

Opinion publique

Dans une étude Ifop réalisée par internet les 27 et 28 février, 61 % des sondés se disent inquiets face à la pandémie[686].

Selon une enquête de l'institut Elabe parue le 25 mars, les cotes de popularité d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe progressent, mais 73 % des Français estiment que le gouvernement n'est pas à la hauteur.

Le 25 mars, 56 % des Français interrogés évoquent une mauvaise gestion de la crise de la Covid-19 par le gouvernement[687],[688].

Selon un sondage Ifop-Fiducial réalisé le 26 et , 26 % des personnes questionnées estiment que le gouvernement « a agi rapidement », 34 % qu'il « donne tous les moyens aux infrastructures et professionnels de santé pour lutter contre ce virus » et 72 % qu'il « a caché certaines informations »[689].

Le 29 mars, une mobilisation semble naître sur les réseaux sociaux avec des hashtags comme #OnNoublieraPas. Ces réactions expriment pour le sociologue Pascal Froissart « un mouvement de défiance contre les institutions »[690].

En , les Français ont été l'un des peuples les plus critiques envers leur gouvernement en Europe, selon un sondage montrant 66 % de désapprobation[691].

Au début du mois d'août, 85 % des Français se disent favorables au port du masque dans les lieux publics clos. Cependant, une contestation existe sur les réseaux sociaux et plusieurs pétitions sur le sujet commencent à circuler à la même période[692].

Justice

Le confinement touche la justice. Les juridictions des ordres administratif et judiciaire ont mis en place des mesures adaptées au confinement. La cour d'appel de Paris tourne à 10 % de son activité, qui est limitée au terrorisme, au crime organisé et aux affaires familiales[693].

Juridictions administratives

Deux ordonnances sont venues préciser les mesures prises pour les juridictions administratives durant la période de confinement :

  • Ordonnance no 2020-305 du 25 mars 2020 portant adaptation des règles applicables devant les juridictions de l’ordre administratif ;
  • Ordonnance no 2020-306 du 25 mars 2020 relative à la prorogation des délais échus pendant la période d’urgence sanitaire et à l’adaptation des procédures pendant cette même période.

Juridictions pénales et exécution des peines

Les délais de détention provisoire sont prolongés[694]. Le Conseil constitutionnel, saisi par une QPC, a confirmé la constitutionnalité de la mesure.

Le nombre de personnes détenues dans les prisons a baissé de 6 266 entre le et le , grâce à des libérations de détenus en fin de peine[695],[696]. Au 8 avril, près de 8 000 détenus ont été libérés en un mois. Beaucoup moins de personnes entrent en détention : de l’ordre de 60 à 70 par jour contre 250 à 300 précédemment[697].

Média

La pandémie de coronavirus entraîne une médiatisation d'une ampleur rarement constatée en France qui est proche de la saturation[698],[699].

Le groupe audiovisuel Mediawan lance le 6 avril, une nouvelle chaîne éphémère #ALaMaison qui propose durant le confinement, des programmes éducatifs et familiaux et contribue au soutien des soignants[700]. Elle est diffusée par quatre principaux fournisseurs d’accès, ainsi que par Canal+, Fransat et MolotovTV.

Des concerts sont organisés séparément et à distance et regroupés par une technologie permettant de rassembler chaque vidéo [701]

En matière de radio, on assiste aux adaptations suivantes :

Activité physique et personnes âgées

En cette période particulière, l'une des raisons de sortir est l'activité physique. Cette question est importante, car l'impact d'un mode de vie sédentaire peut être moindre pour les enfants et les jeunes adultes, mais il est beaucoup plus grave pour les personnes âgées. Bien que les personnes âgées doivent rester à la maison parce qu'elles présentent un risque plus élevé de maladie à coronavirus (Covid-19), elles doivent éviter un mode de vie sédentaire. L'activité physique est importante pour les personnes âgées, en particulier pour maintenir leur niveau d'indépendance, de santé mentale et de bien-être[711],[712],[713],[714].

Une étude française[715] suggère que l'épidémie de Covid-19 a affecté, avant les mesures de quarantaine, le nombre de personnes âgées participant à des programmes d'activité physique de groupe dans les deux territoires étudiés. En outre, malgré la baisse de leur participation à des activités physiques de groupe avant la quarantaine, les personnes âgées ont exprimé le besoin de pratiquer une activité physique à domicile. Il est nécessaire d'aider les personnes âgées à intégrer des moyens simples et sûrs de rester actives physiquement dans un espace limité. Une politique nationale visant à soutenir les personnes âgées dans la pratique d'une activité physique à domicile apparaît essentielle dans ce contexte[715].

Enquêtes et poursuites concernant la gestion de la pandémie

Commissions d'enquête parlementaires

Au sein de l’Assemblée nationale, la mission d’information sur la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de Covid-19 est créée le 17 mars 2020. Elle prend par la suite les prérogatives d’une commission d’enquête parlementaire[716].

Le Sénat a aussi créé sa commission d’enquête parlementaire fin juin[717].

Cour de justice de la République

La cour de justice de la République est saisie sur l'action de plusieurs ministres.

La manière dont le gouvernement français gère la crise du coronavirus suscite des critiques. Parmi les principaux points dénoncés se trouvent le maintien des élections municipales[718], « considéré par de nombreux médecins comme une erreur du gouvernement dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19 »[719], la pénurie de masques, l'impréparation et la gestion gouvernementale de la pandémie. Au 12 mai 2020, 63 plaintes ont été déposées par des particuliers et des associations médicales devant la Cour de justice de la République contre le Premier ministre Édouard Philippe, Christophe Castaner, l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et Olivier Véran, l'actuel ministre de la Santé[720],[721],[722].

Le , la Cour de justice de la République, qui a considéré recevables neuf plaintes sur les quatre-vingt-dix qu'elle a reçues, ouvre une enquête judiciaire sur la gestion de la crise de Covid-19 par les ex-ministres Édouard Philippe, Olivier Véran et Agnès Buzyn. Elle a pour mission de déterminer si leur gestion de la crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus n'est pas entachée d'infractions pénales[723],[724]. Le 7 juillet 2020, l'enquête judiciaire relative à la gestion ministérielle de la crise des coronavirus contre les trois responsables a été ouverte[725].

Une association de victimes du Covid-19, Victimes Coronavirus France, qui réunit 200 personnes, a décidé de porter plainte contre Jean Castex devant la Cour de justice de la République (CJR)[726].

Le président de la République a qualifié d'irresponsables ceux qui « cherchent déjà à faire des procès, alors que nous n'avons pas encore gagné la guerre »[727].

Le 15 octobre 2020, les domiciles de l’ancien premier ministre Edouard Philippe, de l’actuel ministre de la santé, Olivier Véran, de sa prédécesseure à ce poste, Agnès Buzyn, de l’ancienne porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, et du directeur général de la santé, Jérôme Salomon, ont été perquisitionnés par les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) dans le cadre de l’information judiciaire ouverte par la Cour de justice de la République (CJR) sur la gestion de la crise sanitaire»[728].

Enquête préliminaire sur l'action des administrations

Le , l'action des administrations fait l'objet d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris, et confiée à l’office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique sur la gestion de la crise[729]. Le parquet de Paris a reçu plusieurs dizaines de plaintes ciblant parfois des responsables de l'administration. Au 31 août 2020, il avait reçu 170 plaintes, dont quatre ont donné lieu à des enquêtes distinctes visant des Ehpad de la capitale. L'enquête préliminaire est ouverte pour, "homicides involontaires" ou "mise en danger de la vie d'autrui"[726].

Le , dans un rapport de vingt pages, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers dénonce une mauvaise administration de la crise du Covid-19[730].

Relations internationales

Le lundi 2 mars 2020, l'Union européenne (UE) a quitté le niveau d'alerte « modéré » pour entrer dans le niveau « élevé »[731].

Au , tous les pays membres de l'UE et de l'Espace économique européen (EEE) et le Royaume-Uni sont touchés par la pandémie, avec plus de 17 413 individus porteurs du virus et plus de sept cent onze personnes tuées par ce même virus. Les croissances de cas dans l'UE, l'EEE et le Royaume-Uni en mars suivent les tendances de la Chine en janvier-février et les tendances italiennes de février-mars selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC)[732].

D'après l'OMS, l'Europe est le principal foyer de la pandémie de Covid-19 depuis le .

Au , 1 191 morts ont été comptés dans les pays membres de l'UE et de l'EEE et le Royaume-Uni.

En , l'ECDC a estimé que le risque que les systèmes de santé des pays membres de l'UE, de l'EEE ou du Royaume-Uni soient dépassés en quelques semaines est élevé[733].

Une vingtaine de députés français de tout bord réclament au premier ministre Édouard Philippe « l'aide médicale » cubaine pour faire face à la crise du coronavirus en France. « Effectivement, Cuba a développé une expertise rare dans la gestion des crises d’épidémies sanitaires sur tous les continents. Cuba dispose de moyens humains experts prêts à partir », souligne François-Michel Lambert, député ex-LREM. Le gouvernement cubain se déclare prêt à envoyer une brigade médicale[734].

Des missions médicales cubaines sont déployées dans plusieurs départements d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Saint-Pierre-et-Miquelon) considérés comme des déserts médicaux à partir du 31 mars[735].

Interaction avec l'Union européenne

Recommandations de l'ECDC

À des fins préventives, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a recommandé en 2020 à l'Union européenne, aux États et aux organisations, de promouvoir la distanciation physique, en évitant les poignées de mains et les baisers, en évitant les transports bondés, ainsi que les réunions et rassemblements non nécessaires.

D'autres mesures envisageables sont les fermetures d'école, les journées de congés maladie, ou les fermetures des lieux de travail. Des pays comme la Chine ou l'Italie ont également développé des restrictions de voyages également connues sous la dénomination de « cordon sanitaire » à de vastes bassins de populations. La Chine estime que ce genre de mesure pourrait réduire la mortalité de 66 % à 95 %[732].

La France a décidé de suivre certaines de ces mesures préconisées par l'ECDC (et l'OMS) à partir du mois de mars.

Réactions de la Commission européenne

Face aux enjeux sanitaires et économiques sans précédent, la Commission européenne, représentée par Ursula von der Leyen, a proposé et exprimé sa volonté dans différents domaines :

  • donner aux États des marges de manœuvre dans le domaine budgétaire et des aides d’État y compris en utilisant l'article 107[736] du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ;
  • le redéploiement d'un milliard d'euros qui permettra d'aider 100 000 PME européennes avec huit milliards d'euros de financement[737] ;
  • l'utilisation d'un budget de 179 millions d'euros en 2020 pour les personnes qui devraient perdre leur emploi ;
  • une politique de cohésion de 37 milliards d'euros[737].

La Commission européenne espère pouvoir protéger les transports de biens essentiels à travers les frontières internes de l'UE[737].

Reste du monde

Avec cette pandémie, les États-Unis ont interdit pour une période de trente jours l'entrée des étrangers ayant séjourné dans l'un des vingt-six pays de l'Espace Schengen y ajoutant le Royaume-Uni et la République d'Irlande[738].

Diffusion dans d'autres pays depuis la France

Le , le deuxième cas avéré d'infection à la maladie en Belgique revenait d'une région touchée en France, a déclaré Vinciane Charlier, porte-parole du SPF Santé publique. Le patient est testé la veille au soir à Anvers[739]. Le même jour, un premier cas est enregistré en République dominicaine chez un ressortissant français de cinquante-six ans[740]. Le même jour, deux cas sont relevés à Blida en Algérie, chez une mère et sa fille qui ont hébergé entre le 14 et le 21 février deux personnes venues de France, puis déclarées en France porteuses du virus[741].

Le , un Français résidant au Sénégal est déclaré positif au virus après être revenu de France le 26 février, les passagers de l'avion sont recherchés pour être mis en quarantaine. Cet homme avait effectué un séjour à Nîmes et en Auvergne-Rhône-Alpes[742].

Le , le Cameroun confirme son premier cas chez un ressortissant français rentré à Yaoundé le 24 février[743].

Le , le Maroc confirme un troisième cas chez un touriste français arrivé à Marrakech le 7 mars[744]. La Mongolie enregistre son premier cas chez un Français travaillant dans le pays[745]. La république démocratique du Congo annonce son premier cas chez un ressortissant congolais résidant en France[746].

Le 13 mars, le Gabon fait état de son premier cas chez un Gabonais revenu de France[747].

Le 14 mars, la république du Congo confirme son premier cas chez un Franco-Congolais arrivé de France le [748].

Le 15 mars, l'Ouzbékistan déclare son premier cas chez une ressortissante ouzbèke arrivée récemment de France[749].

Le , Madagascar déclare ses trois premiers cas sur des patientes malgaches, dont deux d'entre elles revenaient d'un voyage en France[750],[751].

Rapatriement de Français

Arrivée de rapatriés à Carry-le-Rouet.

Entre le et le , quatre rapatriements de français venant de Chine interviennent pour un total d'environ 350 Français.

Le , environ 220 Français rapatriés de Chine atterrissent à la base aérienne d'Istres, à bord d'un Airbus A340 de l'escadron de transport 3/60 Esterel stationné à la base aérienne 110 de Creil[752]. Ces personnes sont placées en quarantaine dans un centre de vacances de Carry-le-Rouet[753],[754],[755]. Le , un second rapatriement de ressortissants français atterrit à la base aérienne d'Istres. Ce vol, effectué par un Airbus A380-800 de la compagnie Hi Fly, transporte 65 Français à son bord[756]. Le , un troisième rapatriement de 38 Français est organisé par les autorités britanniques[757]. Le , une trentaine de Français restés à Wuhan sont rapatriés à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et placés en quarantaine à Branville, dans le Calvados[758],[759].

Le , 120 élèves de l'École de gendarmerie de Tulle (Corrèze) en stage en Espagne, ainsi que leurs 20 accompagnants ont été rapatriés[760]. Ils étaient confinés depuis le à la suite du test positif passé sur deux de leurs collègues espagnols[761].

Le , les quelque 200 soldats français participant à l'opération Chammal visant à lutter contre Daech sont temporairement rapatriées[762],[763]. Ce rapatriement intervient « notamment » « en raison de la pandémie de coronavirus »[762],[763]. Antoine Brochon, Julien Dittmar, Alexandre Goodarzy, et l’Irakien Tariq Mattoka, tous employés de l’ONG SOS Chrétiens d’Orient enlevés le 20 janvier à Bagdad en Irak, sont libérés[764],[765] le jour suivant[766].[pertinence contestée]

Syndrome inflammatoire multisystémique chez l'enfant (Kawa-Covid-19)

Fin avril 2020, les cas d'enfants touchés par un syndrome évoquant la maladie de Kawasaki augmentent en Europe ainsi que dans quelques autres pays occidentaux, ce qui amène les chercheurs à s'interroger sur un possible lien entre cette maladie et le coronavirus SARS-CoV-2, notamment le Groupe français d'étude des vascularites[767]. Il ne s'agit cependant pas de la forme classique de la maladie, mais d'une tempête de cytokines produisant une forme atypique[768] de la maladie avec manifestations de douleurs abdominales en sus des symptômes habituels de la maladie[767]. En France, au 15 mai 2020, il y avait 125 nouveaux cas de maladie de Kawasaki dont un décès[769].

Une étude menée par le service de pédiatrie générale de l'hôpital Robert Debré à Paris est publiée le [770]. Elle relève qu'en avril 2020, soit deux semaines après le pic de l'épidémie en France, les admissions de cas de « Kawasaki-like » avaient augmentés de 497 %, puis qu'ils s'étaient effondrés durant le confinement[770]. Le coronavirus SARS-CoV-2 étant le seul agent infectieux circulant massivement en France à cette période, cette étude prouve l'existence d'un lien entre le covid-19 et ce nouveau syndrome[770] mais rien n'indique qu'il s'agisse d'un lien de causalité et des études en cours étudient une possible corrélation liée à un facteur tiers. D'abord appelé Kawa-Covid-19[770], on parle dorénavant de syndrome inflammatoire multisystémique chez l'enfant[771]. Les auteurs rappellent que ces cas restent cependant rares en nombre absolu[770].

Notes et références

Notes

  1. Cette pandémie affecte tous les continents, hormis l'Antarctique.
  2. Le bilan d'une pandémie ne se mesure pas en temps réel. Ces statistiques données chaque jour par les autorités sont imparfaites et incomplètes, notamment parce qu'elles ne prennent pas en compte les décès à domicile, mais également parce que la vague épidémique n'est pas terminée[6].

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes