Montdardier

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Montdardier
Montdardier
Château
Blason de Montdardier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays viganais
Maire
Mandat
Thierry Redon
2020-2026
Code postal 30120
Code commune 30176
Démographie
Gentilé Montdardiérain
Population
municipale
188 hab. (2021 en diminution de 8,74 % par rapport à 2015)
Densité 5,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 42″ nord, 3° 35′ 33″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 889 m
Superficie 35,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Vigan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Montdardier
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Montdardier
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Montdardier
Liens
Site web http://montdardier.fr

Montdardier est une commune française, située dans le département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Crenze, la Glèpe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse de Blandas », les « gorges de la Vis et de la Virenque » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montdardier est une commune rurale qui compte 188 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 051 habitants en 1906. Elle fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Montdardiérins ou Montdardiérines.

Situé en bordure du causse de Blandas, le village domine la vallée et l'ancienne voie romaine contrôlée jadis par une forteresse, maintenant château néogothique.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1989.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

la rue du Camp neuf.

Le village est situé à 9 km au sud du Vigan. Montpellier est à 61 km, Nîmes et Millau à 77 km.

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

  • Caucanas
  • Cauvas
  • Les Campels
  • Conduzorgues
  • Counons
  • Le mas du Court
  • La Falguière
  • Les Gamboules
  • Le mas de la Gardie
  • Le mas Jean Gros
  • Navas
  • La Pilonerie
  • La Sanguinède

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes de Montdardier sont elles aussi sur le causse de Blandas (Blandas et Rogues), dans la vallée de la Vis (Gorniès et Saint-Laurent-le-Minier), dans la vallée de l'Arre (Arre et Molières-Cavaillac) ou sur le massif de l'Oiselette (Pommiers).

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

Montdardier au pied du massif de la Tude.

À l'image du causse de Blandas, le relief de Montdardier est particulièrement accidenté : le massif boisé de La Tude culmine à 896 m et domine le village de près de 300 m, une plaine s'étire sur plusieurs kilomètres en direction de Rogues et de profondes vallées partent du village et séparent le causse du massif de l'Oiselette : la vallée de la Crenze à l'est vers Saint-Laurent-le-Minier et la vallée de la Glepe au nord vers Avèze.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 299 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 487,0 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records MONTDARDIER (30) - alt. : 640 m, lat : 43°56'49"N, lon : 3°34'48"E
Records établis sur la période du 01-06-2010 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,2 4 6,8 9,4 13,5 15,9 15,6 12,6 9,3 5,6 3 8,2
Température moyenne (°C) 5,3 5,5 8,6 11,5 14,6 19,1 21,9 21,7 17,9 13,5 8,9 6,4 12,9
Température maximale moyenne (°C) 8,9 9,8 13,2 16,2 19,7 24,7 27,9 27,8 23,2 17,6 12,2 9,8 17,6
Record de froid (°C)
date du record
−9,5
18.01.17
−13
27.02.18
−3,4
16.03.13
−4
04.04.22
1
07.05.19
6,1
04.06.13
8,9
16.07.16
8,5
21.08.19
4,2
20.09.12
−1,5
16.10.15
−6,4
29.11.13
−8,5
18.12.10
−13
2018
Record de chaleur (°C)
date du record
20,7
01.01.22
22,2
24.02.20
25,2
31.03.12
28,8
08.04.11
30,1
18.05.22
40,3
28.06.19
35,9
16.07.22
40,3
23.08.23
32,9
03.09.16
29,3
12.10.11
22,8
15.11.15
19,1
31.12.21
40,3
2023
Précipitations (mm) 148,8 89,9 96,5 137,1 103,3 72,3 42,8 45 156,4 231,1 216,2 147,6 1 487
Source : « Fiche 30176002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Les vents[modifier | modifier le code]

Le marin (sud-sud-est) est chargé d'humidité. Son influence est atténuée par le massif de la Séranne qui forme un écran. La bise « vén d'aut » (nord-nord-est) est un vent violent, sec et froid. Le rouergue « la roderga » (nord-ouest) souffle par toute saison et accompagne un changement de temps.

  • Can Tudo cargo soun capel, pastré, met toun mantel (Quand le sommet de la Tude disparait dans les nuages, pâtre, mets ton manteau).
  • Can buffo dé narbounés, voulés de pluéjo, aqui n'avés (Quand le Narbonnais souffle, vous aurez de la pluie en veux-tu en voilà).
  • Can espandissoun en naou véngés pas diré qué fo bél sus lou caoussé (Quand les Cévennes sont couvertes de neige, le mauvais temps règne aussi sur le Causse).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Montdardier est traversé par la D48 qui relie Le Vigan à Lodève (ancienne voie romaine qui cheminait des Cévennes à l'Espagne) et par la D113 qui relie Saint-Laurent-le-Minier à Vissec.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[7] :

  • le « causse de Blandas », d'une superficie de 7 913 ha, fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques[8] ;
  • les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 5 501 ha, un grand site régional qui entaille et sépare l'ensemble des grands causses méridionaux. Il présente deux intérêts majeurs : des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espèces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands éboulis et des pentes boisées de hêtraie calcicole[9] ;

et un au titre de la directive oiseaux[7] :

  • les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de 20 277 ha, qui offrent aux oiseaux les milieux nécessaires à la reproduction, à l’hivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, à différentes périodes de l’année, un grand nombre d’espèces remarquables à l’échelle européenne[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[11] : le « bois de la Tessonne » (507 ha), couvrant 5 communes du département[12], et le « pic d'Anjeau et rochers de la Tude » (75 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[13] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[11] :

  • le « causse de Blandas » (9 113 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[14] ;
  • les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont 10 dans le Gard et 6 dans l'Hérault[15] ;
  • les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montdardier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[I 1],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (66,1 %), forêts (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), prairies (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montdardier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, la commune a notamment été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995 et 2014[22],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montdardier.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 193 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 181 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montdardier est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Provençal Mount-Dardié, du roman Mondesdier, du bas latin Mons Desiderius[27].
Racine provençale Mount : mont et Deidié (du latin Desiderius) : Didier (Sant Deidié : saint Didier)[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

De nombreux vestiges témoignent d'une occupation des lieux depuis la Préhistoire.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le village est situé à l'endroit où la voie romaine[Laquelle ?] atteint le plateau.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

vue générale de Montdardier depuis le rocher.

Montdardier est mentionné dès le XIe siècle dans le cartulaire de l'Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert : montis disderii, la montagne désirée[réf. nécessaire]. Il est aussi mentionné Parrochia de Monte Desiderio en 1255 dans le cartulaire du chapitre de Notre-Dame-de-Bonheur[28] et Mons Desiderius en 1384 dans le dénombrement de la sénéchaussée[28].

Au XIVe siècle, au début de la guerre de Cent ans, la présence anglaise dans le Rouergue provoque de nouveaux travaux de fortifications du château. En 1469 le village et la forteresse sont pillés et incendiés par les troupes fidèles au comte d’Armagnac.

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Une forteresse est édifiée au XIIe siècle sur un monticule, et complétée par un poste d'avant-garde, sur un éperon dominant la vallée de la Gleppe. Pendant le haut Moyen Âge, Montdardier est une étape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Les pèlerins peuvent trouver du réconfort dans un hôpital attribué aux Templiers, qui possèdent une résidence et des terres sur le village. La dévolution des biens de l'ordre du Temple, l'hôpital est transmis aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Montdardier sur la carte de Cassini.

Restauré au XVe siècle, le château est confronté aux troubles religieux. En 1628, les troupes du Duc de Rohan détruisent les murailles de la forteresse. Rebâti à nouveau en 1703, le château n’a plus aucune vocation militaire.

Les Hospitaliers sont présents dans le village au début de l'époque moderne. L'hôpital est donc géré durant cette période par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

En 1792 le château est pillé et incendié par une troupe venue d’une autre région.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La forteresse a subi de nombreuses mises à sac au cours de l'histoire. Après la Révolution le château est rebâti en 1860 sur des plans de Eugène Viollet le Duc à le demande du châtelain, le vicomte Fernand de Ginestous. Le village s'étend alors en dehors des fortifications, devient un village minier et permet des cultures variées dans le poljé de Rogues et dans la doline de Navas. L'extraction de pierres lithographiques à proximité du village contribue également à sa croissance économique et démographique.

Lors des journées des 20 et , une colonne SS encercle le village. Les habitants craignent le pire mais le village est épargné. Cet évènement est commémoré par la statue de Notre-Dame du Causse à la sortie sud-ouest du village.

Des carrières de pierres lithographiques y furent ouvertes durant la première moitié du XIXe siècle. La mine des Malines employa près de 600 ouvriers pendant plus de 20 ans entre 1890 et 1912 et ferma en 1992[29]. Du plomb et du zinc furent extraits ainsi que 250 tonnes d'argent[30]. La fermeture des mines et le déclin de la vie paysanne ont provoqué tout au long du XXe siècle le départ de nombreuses populations et la chute d'activités. Un nouvel élan est maintenant retrouvé.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1943 1971 Louis de Saporta   conseiller général, chevalier de la légion d'honneur
1971 1975 Ferdinand Vézinet    
1975 1977 Marc Carrière    
1977 1983 Juliette Cazalet    
1983 1989 Juliette Cazalet    
1989 2001 Pierre Vézinet    
2001 2020 Daniel Carrière    
mai 2020 En cours Thierry Redon    
Les données manquantes sont à compléter.

Conseil Municipal[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune de Montdardier fait partie de la Communauté de communes du Pays viganais qui regroupe 22 communes autour du Vigan et comptait 10 412 habitants en 1999. La mise en place de cette communauté de communes créée en 1993 a permis un transfert de compétences : le développement économique et touristique, l'élimination des déchets, la gestion d'équipements culturels, de loisirs et sportifs, l'action sociale et la petite enfance, l'enfance et la jeunesse. Montdardier est membre du Syndicat Mixte du Grand Site de Navacelles.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2021, la commune comptait 188 habitants[Note 6], en diminution de 8,74 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
466432601714698715727700738
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
677672616577569578581743885
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9181 051870558466424340324316
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
273215197178157187192193205
2018 2021 - - - - - - -
199188-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'effectif de la population de Montdardier est relativement stable tout au long du XIXe siècle puis croît rapidement avec l'importante activité de la mine des Malines, dans une zone de remplissages karstiques minéralisés[35]. La baisse est tout aussi rapide au début du XXe siècle avec le ralentissement de l'activité minière. Le maintien d'une agriculture rurale traditionnelle n'a pas suffi à retenir des populations plus attirées par la modernité des villes.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,8 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 102 hommes pour 97 femmes, soit un taux de 51,26 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,18 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 4]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,9 
90 ou +
3,1 
7,8 
75-89 ans
7,2 
31,4 
60-74 ans
30,9 
22,5 
45-59 ans
27,8 
14,7 
30-44 ans
11,3 
9,8 
15-29 ans
9,3 
10,8 
0-14 ans
10,3 
Pyramide des âges du département du Gard en 2020 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
8,1 
75-89 ans
10,4 
19,1 
60-74 ans
19,7 
20,6 
45-59 ans
20,5 
17 
30-44 ans
17 
16,4 
15-29 ans
14,3 
18 
0-14 ans
16 

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école communale regroupe en une classe unique les enfants du Causse de Blandas de la maternelle au CM2. Les plus grands sont scolarisés au Vigan pour le collège et le lycée.

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Ces dernières années ont été le cadre d'un développement associatif à Montdardier.

  • Association des Parents d'Elèves et des Amis de l'École Publique de Montdardier-Blandas-Rogues.
  • Association Les Cardabelles : Association du 3e âge qui œuvre pour le maintien du lien social entre nos ainés.
  • Association Notre-Dame-du-Causse : Association de protection et d'entretien de la statue de Notre-Dame-du-Causse et du souvenir des terribles journées des 20 et lorsqu'une colonne SS encerclait le village.
  • Les amis de Sherpagaun : création et soutien d'actions visant à améliorer les conditions de vie des habitants du village de Sherpagaun au Népal dans les domaines de la reconstruction, de l'éducation, de la santé, de l'environnement, de l'économie et du tourisme.
  • Tous les soleils : publie Lou Cantou, le petit journal de Montdardier, bimestriel.
  • Troupelade : organisation de randonnées, de séjours et de stages ainsi que toute autre action de découverte et de développement du milieu rural.

Sports[modifier | modifier le code]

  • Amicale gardoise officiel moto : faire connaître le corps arbitral sur des épreuves motocyclistes et éventuellement organisation d’épreuves de tourisme et de randonnées tourisme.
  • Association de Gymnastique Volontaire du Causse de Blandas.
  • La Boule de la Tude : Association bouliste agréée par la Fédération française de pétanque et de jeu provençaux. Cette association a pour but d'entretenir la pétanque comme activité locale dans une ambiance chaleureuse.
  • Muay Thaï Boxe Cévenol : pratique boxe pieds, poings, coudes, genoux et disciplines associées.
  • Le critérium des Cévennes dont de nombreuses éditions sont passées sur le territoire de la commune.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 104 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 200 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 090 [I 5] (20 020  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 13,7 % 12,4 % 11,5 %
Département[I 8] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 122 personnes, parmi lesquelles on compte 68,9 % d'actifs (57,4 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 31,1 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 74, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %[I 11].

Sur ces 74 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 79,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

16 établissements[Note 9] sont implantés à Montdardier au [I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,3 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 16 entreprises implantées à Montdardier), contre 30 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 8 6 8 6
SAU[Note 10] (ha) 892 1 061 918 715

La commune est dans le Causses du Larzac, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 4]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 715 ha[39],[Carte 5],[Carte 6].

Emploi[modifier | modifier le code]

La majorité des habitants travaillent à l'extérieur de Montdardier dans le bassin d'emploi Ganges-Le Vigan.

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Les activités sont maintenant principalement l'élevage bovin qui s'est substitué au traditionnel élevage ovin et l'extraction de lauzes.

Artisanat et industrie[modifier | modifier le code]

Activités de service[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Le château Logo monument historique Inscrit MH (1989)[40] : Restauré en 1860 par Viollet le Duc, il a été reconstruit sur les soubassements d'une forteresse édifiée au XIIe siècle comportant quatre grandes tours rondes. La forteresse assurait la protection du village et des paroisses du Causse dès le XIIe siècle. L’architecte Viollet-le-Duc est sollicité pour sa reconstruction en 1860 par Fernand de Ginestous. Souvent critiqué dans le passé, cet édifice signé de Viollet-le-Duc, témoigne de l'architecture à l'époque industrielle, de la réhabilitation du Moyen Âge par les romantiques au XIXe siècle. Les matériaux de construction sont traditionnels, bois et pierre, mais aussi nouveaux pour le XIXe siècle, fer, zinc, briques ;
  • Le monument aux morts de la Grande Guerre situé au croisement de la Grand'rue et de la Route de Ganges ;
  • La glacière ;
  • Les puits ;
  • L'ancien lavoir.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Martin de Montdardier du XIIIe siècle : Elle est située à l'extérieur du village le long de l'ancienne voie romaine. Le tympan d'époque paléochrétienne provient probablement de l'église primitive ;
  • La statue de Notre-Dame du Causse à la sortie sud-ouest du village. Une messe y est célébrée tous les ans pour la fête de l'Assomption le 15 août ;
  • La chapelle Saint-Guilhem dans le centre du village.
  • Temple protestant de Montdardier.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

la salle polyvalente.
  • L'ancien temple protestant (aujourd'hui désaffecté et transformé en gîte touristique) ;
  • La salle polyvalente.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Espaces protégés et gérés[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Gorges de la Vis et cirque de Navacelles[modifier | modifier le code]

Le site a été classé comme Zone de protection spéciale en [43].

Le site Natura 2000 Gorges de la Vis et de la Virenque est une zone spéciale de conservation située pour 56% dans le département du Gard et pour 44% dans celui de l'Hérault. Il couvre une surface totale de 5 513 ha et se situe entre 150 m et 750 m d'altitude. Le site est composé principalement de : Forêts caducifoliées pour 42 %, Forêts sempervirentes non résineuses pour 20 % et Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 20 %[44].

Le site Natura 2000 « Gorges de la Vis et cirque de Navacelles » est une zone de protection spéciale située pour 85% dans le département du Gard sur les communes de Alzon, Arre, Arrigas, Bez-et-Esparon, Blandas, Campestre-et-Luc, Molières-Cavaillac, Montdardier, Pommiers, Rogues, Saint-Laurent-le-Minier, Vissec et pour 15% dans celui de l'Hérault sur les communes de Le Cros, Gorniès, Saint-Maurice-Navacelles, Sorbs. Il couvre une surface totale de 20 321 ha et se situe entre 150 m et 955 m d'altitude. Le site est composé principalement de : Pelouses sèches, Steppes pour 40 %, Forêts caducifoliées pour 15 % et Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 10 %[43].

La ZNIEFF de deuxième génération est Gorges de la Vis sur 3 668 ha[45]. L'inventaire a recensé deux espèces d'insectes, 8 espèces de mammifères, 5 espèces d'oiseaux et 21 espèces de plantes[45].

Causse de Blandas[modifier | modifier le code]

le site a été proposé comme Site d’intérêt communautaire (Directive habitats) en [46].

Le site Natura 2000 Causse de Blandas est une zone spéciale de conservation située sur les communes de Alzon, Arre, Arrigas, Blandas, Molières-Cavaillac, Montdardier, Pommiers, Rogues, Vissec. Le site Natura 2000 couvre une surface totale de 7 913 ha et se situe entre 540 m et 955 m d'altitude. Il est composé principalement de Pelouses sèches, Steppes pour 80 %, complétées par des Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 7 %, d'Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) pour 5 %, des Prairies améliorées pour 4 %, des Forêts de résineux pour 2 %, des Rochers intérieurs, Éboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente pour 1 % et des Forêts caducifoliées pour 1 %[46].

La ZNIEFF de deuxième génération est Causse de Blandas sur 9 132 ha[47]. L'inventaire a recensé une espèce d'insectes (onychogomphe à crochets), 5 espèces d'oiseaux (aigle royal, circaète Jean-le-Blanc, bruant ortolan, Pie-grièche méridionale et pie-grièche à tête rousse) et 38 espèces de plantes[47].

Massif de la Tude[modifier | modifier le code]

Le massif de la Tude : Forêt communale reboisée à partir de 1864 par l'administration forestière. Dans les années 1930 la forêt est léguée à l'État par le maire de l'époque Gaston de Saporta. En échange de ce legs l'administration devait employer les chômeurs des mines pour construire des chemins d'accès.

Balades et randonnées[modifier | modifier le code]

Un sentier de découverte et d'interprétation du patrimoine culturel permet de découvrir le village[48]. Trois sentiers de Petite Randonnée sont par ailleurs balisés au départ de Montdardier : Le sentier forestier de Montdardier, le sentier de la Tude et le sentier du pic d'Anjeau[49]. Le village est en outre à la fois traversé par le sentier de grande randonnée de pays (GRP) Tour du pays viganais et par le sentier de grande randonnée GR7 dont le parcours haut-languedocien est également dénommé "chemin de Saint-Guilhem".

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Montdardier dans la littérature[modifier | modifier le code]

Montdardier est principalement cité comme lieu de passage, où la luminosité du Causse contraste avec l'étroitesse de la grand'rue, d'où ces passages quelque peu sombres :

« A Montdardier, sur une montagne escarpée, couverte de bois et de lavande, se trouve un village de mendiants, avec une auberge qui m'a fait presque reculer. Des hommes à mine de coupe-jarrets y mangeaient du pain noir, et leurs visages sentaient tellement les galères que je pensais entendre le bruit de leurs chaînes. Je regardai leurs jambes, et je ne pouvais m'imaginer qu'ils auraient dû ne pas être libres. Il y a ici une sorte d'attitude si horriblement mauvaise qu'il est impossible de se tromper de sa signification. J'étais tout à fait seul et absolument sans armes. Jusqu'à ce moment, je n'avais pas songé à emporter de pistolets, et à ce moment j'aurais été satisfait d'en avoir. Le maître de l'auberge, qui semblait le cousin germain de ses hôtes, me servit non sans difficulté, du mauvais pain, mais qui n'était pas noir. Ni viande, ni œufs, ni légumes et un vin excécrable; pas d'avoine pour ma mule, pas de foin, pas de paille, pas d'herbes; heureusement la miche de pain était grande; j'en pris un morceau et distribuai le reste à mon ami d'Espagne à quatre pattes, qui le mangea avec reconnaissance, tandis que l'aubergiste grognait. »

— Arthur Young, Voyages en France en 1787, 1788 et 1789

« La lune, à son premier quartier, restait encore noyée comme une espèce de tranche d'orange dans les horizons marécageux du Bas-Pays. Mais déjà l'altitude donnait au fouillis d'étoiles une telle luminosité qu'on distinguait parfaitement les ondulations du plateau. Julien reconnut sur sa droite la crête familière des rochers de la Tude qui dominaient le village de Montdardier, distant d'une lieue. Il repoussa de toutes ses forces l'envie de faire un détour par la propriété de sa tante, située à la sortie de Montdardier sur la route du petit hameau de Navas : ç'eut été un crève-cœur d'autant plus inutile que la propriété avait été vendue après la mort de sa tante, quinze ans auparavant. Il avait appris que les arbres du parc avaient été détruits par un incendie et que la maison, vaste bâtisse à allure de gentilhommière, mal entretenue par ses nouveaux propriétaires, qui avaient eu des malheurs, allait à la ruine. Adieu les roses, adieu le boulingrin et les groseilles, tout cela n'était qu'un petit spasme douloureux au fond de sa mémoire. »

— Jean Carrière, La caverne des pestiférés

Héraldique[modifier | modifier le code]

L'actuel blason de Montdardier

Les armes de Montdardier se blasonnent ainsi :
De gueules au chevron d'or surmonté d'une flèche couchée du même et soutenu d'une montagne d'argent mouvant de la pointe
Armes parlantes (Rébus: mont+dard).


L'ancien blason était :
D'argent à trois fasces crénelées de cinq pièces de gueules

Ancien blason de Montdardier
Famille de Ginestous

Famille de Ginestous
D'or au lion de gueules, armé, vilené et lampassé de sable

Famille de Ginestous de Montdardier
Ecartelé au 1er et 4e d’or au lion rampant de gueules, armé et lampassé de sable (qui est de Ginestous) ; au 2e et 3e d’argent à trois fasces crénelées de trois pièces de gueules (qui est de Montdardier).

Famille de Ginestous de Montdardier

Les devises des Ginestous de Montdardier sont :

  • nec vi nec metu (ni par la force, ni par la crainte)
  • stabit atque florebit (il se tiendra debout et il fleurira)[50]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Adrienne Durand-Tullou, Un milieu de civilisation traditionnelle, le causse de Blandas, Editions du beffroi, 2003
  • Montdardier. Dépliant patrimoine. Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2009.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[6].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montdardier (30176) », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montdardier » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montdardier » (consulté le ).
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  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montdardier » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montdardier » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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