Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert

Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert | ||||
![]() | ||||
Présentation | ||||
---|---|---|---|---|
Culte | Catholique | |||
Type | Abbaye | |||
Rattachement | diocèse de Lodève | |||
Début de la construction | 804 | |||
Protection | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
|||
Géographie | ||||
Pays | ![]() |
|||
Région | Occitanie | |||
Département | Hérault | |||
Ville | Saint-Guilhem-le-Désert | |||
Coordonnées | 43° 44′ 01″ nord, 3° 32′ 56″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Languedoc-Roussillon Géolocalisation sur la carte : Hérault | ||||
modifier ![]() |
L’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert ou abbaye Saint-Sauveur de Gellone est une ancienne abbaye bénédictine, située dans l'actuelle commune de Saint-Guilhem-le-Désert dans l'Hérault. Elle fut fondée peu avant 804 par saint Guillaume de Gellone (v. 742-812), connu plus tard en occitan sous le nom de Guilhèm, ancien duc d'Aquitaine et proche de Charlemagne, qui s'était retiré dans ce lieu alors appelé Gellone, à proximité de l'abbaye d'Aniane, sous l'influence de son fondateur et ami, saint Benoît d'Aniane[1].
L'abbaye, devenue puissante, parviendra à s'assurer un privilège d'exemption qui lui permettra de se soustraire à la juridiction des évêques de Lodève[2]. Bien que sa fondation ait été intimement liée à son voisin d'Aniane, les deux monastères connaîtront des conflits récurrents au cours des siècles. Saint-Sauveur de Gellone possédait un fragment de la Vraie Croix donné par Charlemagne à Guilhem, qui fit d'elle un important lieu de pèlerinage à l'époque médiévale. Les restes de Guilhem eux-mêmes furent vénérés comme de précieuses reliques[3].
Prise par les protestants en 1568, elle ne subit pas la ruine comme l'abbaye d'Aniane, mais en sortit durablement affectée. Les mauristes prirent possession de l'abbaye en 1644 et y restaurèrent la vie religieuse. Celle-ci déclina à nouveau au XVIIIe siècle et en 1783 l'évêque de Lodève, Mgr de Fumel, obtint du roi Louis XVI et du pape Pie VI l'union perpétuelle de l'abbaye à son évêché[4].
L'existence de celle-ci sera brève. Le diocèse de Lodève disparut en 1790, au début de la Révolution, et au même moment l'abbaye était vendue comme bien national. À la suite son cloître sera démantelé et une partie notable des sculptures sera vendue en 1906 à George Grey Barnard, collectionneur d'art américain. Elles rejoindront en 1925 le musée des cloîtres (Metropolitan Museum of Art) à New York[5]. L'abbatiale sera convertie en église paroissiale du village de Saint-Guilhem-le-Désert.
L'église de l'abbaye est incluse dès 1840 dans la première liste des monuments historiques faisant l'objet d'une protection en France. Les restes du cloître sont ensuite classés en 1889, puis la totalité de l'abbaye en 1987[6]. Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.
Sommaire
Histoire[modifier | modifier le code]
La fondation[modifier | modifier le code]
La fondation de l'abbaye de Gellone suit la conquête franque de la Septimanie, après l'effondrement du royaume wisigoth sous les coups des musulmans[7]. Pépin le Bref puis Charlemagne (742-814) s'efforcent de mettre en place une nouvelle structure administrative, tandis que Benoît d'Aniane, un très haut noble d'origine germanique, et Guilhem comte de Toulouse, se chargent de la reprise en main religieuse. Le premier fonde l'abbaye d'Aniane dans les années 780 et[réf. nécessaire] le second fonde en 804[F 1] ( ?) deux abbayes-filles de l'abbaye d'Aniane : Notre-Dame de Caseneuve à Goudargues (Gard) et[réf. nécessaire] Saint-Sauveur de Gellone, située actuellement dans l'Hérault, dans un lieu proche d'Aniane mais un peu plus isolé[F 1]. L'abbaye de Gellone est dédiée au Saint-Sauveur ; la charte de fondation mentionne aussi sainte Marie, les saints Pierre, Paul, André, Michel, et tous les apôtres[F 2].
- Guillaume de Gellone
Guillaume de Gellone (Guilhem en occitan)[réf. nécessaire] est comte de Toulouse[8] et duc d'Aquitaine[Information douteuse] [?] à la fin du VIIIe siècle. Settipani le donne comme cousin de Charlemagne par sa mère, ce qui n'est pas prouvé[9]. Il suit le parcours de son ami Benoît d'Aniane[réf. nécessaire] en se retirant de la vie laïque après une carrière militaire bien remplie, effectuant une donation à Gellone le 18 des calendes de janvier de l’an 812[n 1] du calendrier julien[F 2], ou 813 selon le calendrier grégorien moderne. En 806 il commence son séjour à l'abbaye, y passe la fin de sa vie, y meurt entre le et le [8] et y est enterré.
Plus de trois siècles plus tard, des chansons de gestes du XIIe et XIIIe siècles mettent en scène un personnage fougueux engagé dans des combats acharnés contre les Sarrazins. La geste de Guillaume d'Orange s'inspire d'une légende épique autour de Guilhem et contribue grandement à la renommée de Gellone.[réf. nécessaire]
- Présence de nonnes
Les statuts primitifs mentionnent deux nonnes de Saint-Guilhem menant une vie monacale dans cette maison[F 2].
- Évolution du statut de l'abbaye
À l'origine, l'abbé d'Aniane est aussi abbé de Gellone. Ensuite Gellone a son propre abbé, délégué par celui d'Aniane et soumis à ce dernier[F 2]. Puis le pape Alexandre II canonise Guillaume de Gellone en 1066[10] sous le nom de Saint Guilhem, et deux ans après en 1068 il décide que l'abbaye est dorénavant soumise directement au saint-siège[F 2].
- La première relique
Il semble que ce soit en 804, lorsque Guillaume fait ses adieux à Charlemagne et au monde laïc, que l'empereur lui donne un fragment de la Vraie Croix. Charlemagne l'avait lui-même reçu en l'an 800 du prêtre de Zacharie au nom du patriarche de Jérusalem. Cette relique va faire la renommée de l’abbaye[11].
Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Dès cette époque, l'abbaye détient des reliques précieuses. Outre le morceau de la Sainte Croix susmentionné, on y trouve des fragments de linge de Marie et des ossements de Guillaume[11] (devenu saint Guillaume en 1066[10]). Avec la vogue des pèlerinages, ces reliques et le culte de la sépulture de Guilhem attirent des foules de pèlerins. L'abbaye devient une étape très importante sur le « chemin d'Arles », un des itinéraires vers Saint-Jacques-de-Compostelle.[réf. nécessaire]
Époques moderne et contemporaine[modifier | modifier le code]
Le XVe siècle marque le début du déclin de l'abbaye. En 1568, pendant les Guerres de Religion, des protestants pillent l'abbaye. En 1624, un procès-verbal du délégué chapitre général bénédictin de la province de Narbonnne et Toulouse, indique que malgré les réparations, les bâtiments conventuels, le réfectoire, le dortoir et les cellules sont en état de ruine. Les seize moines ne logent plus au monastère et ne suivent plus la vie commune[12].
L'abbaye est dans un état d'abandon avancé, quand la congrégation de Saint-Maur en prend possession en 1644 et se lancent dans d'importantes campagnes de restauration[13].
Nommé en 1750 à l'évêché de Lodève, Jean-Félix-Henri de Fumel va travailler avec constance à retirer à l'abbaye la juridiction quasi épiscopale qu'elle avait imposé depuis le XIIIe siècle sur deux paroisses voisines, celle du village (Saint-Laurent) et celle de Saint-Barthelémy. Nommé abbé commendataire de Saint-Guilhem en 1781, il obtient l'année suivante du roi Louis XVI et du pape Pie VI l'extinction du titre abbatial et l'union de ses revenus à l'évêché de Lodève[14].
À la Révolution, six moines vivent à Saint-Guilhem[13].
L'abbaye est alors vendue comme bien national, et l'église devient l'église paroissiale du village. On installe dans le monastère une filature de coton, puis une tannerie. Le cloître, vendu à un maçon, fait office de carrière de pierres. Les sculptures du cloître sont alors en grande partie démontées. Rachetées par un juge de paix d'Aniane vers 1830, son fils les cèdera à des antiquaires qui les vendront à leur tour à un collectionneur américain, George Grey Barnard (voir la section sur le cloître)[5].
Dés 1840, l'administration des Monuments historiques demande une protection particulière pour l'ancienne abbatiale. Des restaurations successives rendent un nouveau lustre aux bâtiments sauvés de la destruction.
Architecture[modifier | modifier le code]
Église abbatiale[modifier | modifier le code]
Le porche de l'église date du XIIe siècle et le clocher du XVe siècle. La nef surprend par sa grande hauteur (18 mètres de haut) pour une largeur de seulement 6 mètres. Elle est composée de quatre travées, avec des arcs doubleaux. Le tout est soutenu par des pilastres. La nef et les deux collatéraux sont voûtés en berceau en plein cintre. On peut observer des arcs de décharge sur les murs latéraux. L'abside quant à elle est à l'extérieur percée de dix-huit niches.[réf. nécessaire]
L'église est classée monument historique par la liste de 1840[6].
Autel de Guilhem[modifier | modifier le code]
Cloître[modifier | modifier le code]
Le cloître fut, semble-t-il, demantelé sous la Révolution ou peu après. Un juge de paix d'Aniane, Pierre-Yon Vernière, en rassembla des restes dans son jardin aux alentours de 1830. En 1906, la collection fut acquise par George Grey Barnard, qui les envoya immédiatement à New York où elle fut revendue en 1925, avec des sculptures provenant d'autres édifices français et européens, à John D. Rockefeller. Il en fit immédiatement don au Metropolitan Museum of Art pour former le musée des Cloîtres, où elles se trouvent encore. La plupart des éléments appartenaient aux galeries du premier étage ou cloître supérieur[15]. Quelques pièces sont conservées à la Société archéologique de Montpellier.
Un dépôt lapidaire, abrité dans l'ancien réfectoire, présente des chapiteaux, des colonnes ondées, des statues. On y trouve le tombeau en marbre du fondateur de l'abbaye. Il s'agit d'un tombeau antique de l'école d'Arles, qui a été réutilisé. Autre sarcophage, celui des sœurs de Guilhem, Albane et Bertane.
Il subsistait deux fresques partiellement conservées, dont peut-être une Annonciation avec une Vierge à genoux. Une restauration a eu lieu en 2007.
Les restes du cloître encore en place ont été classés par arrêté en 1889[6].
Manuscrits provenant de Saint-Guilhem[modifier | modifier le code]
Sacramentaire de Gellone[modifier | modifier le code]
Il s'agit d'un livre de l'époque de Charlemagne (fin du VIIIe siècle) servant aux moines pour la célébration des cérémonies. Ce manuscrit est aujourd'hui conservé à la Bibliothèque nationale de France. L'iconographie pré-romane est très riche et justifie l'importance de ce document[16].
Galerie[modifier | modifier le code]
- Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert
Abbés[modifier | modifier le code]
- 804-807 : saint Benoît I d’Aniane
- 807-824 : Jolifred I
- 824-8?? : Hucerand
- 8??-9?? : Hardingue
- 9??-929 : Jolifred II
- 929-940 : Josué[F 4]
- 940-9?? : Euregaire
- 9??-958 : Alinard
- 958-961 : Benoît II
- 961-982 : Geoffroy I
- 982-984 : Guinabert
- 984-988 : Renaud I
- 988-9?? : Geoffroy II
- 9??-10?? : Géraud[F 5]
- 10??-1025 : Pétrone
- 1025-1050 : Geoffroy III[F 6]
- 1050-1074 : Pierre I[F 7]
- 1074-1100 : Bérenger[F 8]
- 1100-1102 : Guillaume I
- 1102-1106 : Hugues I[F 9]
- 1106-1122 : Pierre II[F 10]
- 1122-1137 : Guillaume II[F 11]
- 1137-1143 : Raymond I d’Ermengaud
- 1143-1151 : Hugues II[F 12]
- 1151-1154 : Raymond II d’Ermengaud[F 13]
- 1154-1170 : Richard d’Arboras[F 14]
- 1170-1189 : Bernard I de Mèze[F 15]
- 1189-1190 : Raymond III de Cantobre
- 1190-1196 : Ebles
- 1196-1204 : Hugues III de Fozières[F 16]
- 1204-1212 : Pierre III de Raymond[F 17]
- 1212-1228 : Pierre IV de Layssac[F 18]
- 1228-1249 : Guillaume III de Roquefeuil[F 19]
- 1249-1289 : Guillaume IV des Deux-Vierges[F 20]
- 1289-1303 : Guillaume V de Mostuejouls[F 21]
- 1303-1317 : Bernard II de Bonneval[F 21]
- 1317-1324 : Raymond IV de Sérignan[F 22]
- 1324-1347 : Doyen d’Uzès
- 1347-1348 : Guillaume VI de Leschamel[F 23]
- 1348-1361 : Raymond V
- 1361-1375 : Pierre V de Roquefeuil
- 1375-1387 : Hugues IV d’Aussac
- 1387-1426 : Renaud II[F 24]
- 1426-1458 : Guillaume VII de Cénaret[F 25]
- 1458-1465 : Gérenton de Montjaux
- 1465-1488 : Jean I de Corquilleray[F 26]
- 1488-1517 : Guillaume VIII Briçonnet (évêque de Meaux)
- 1517-1554 : Michel I Briçonnet (1477-1574) (évêque de Nîmes et de Lodève)
- 1554-1576 : Claude Briçonnet de Glatigny (évêque de Lodève)
- 1576-1579 : Antoine I Martin
- 1579-1596 : Laurent Dupont[F 27]
- 1596-1601 : Michel II de La Roque
- 1601-1611 : Scipion de Roquefeuil
- 1611-1621 : cardinal Jean II de Bonzi
- 1621-1628 : Thomas de Bonzi[F 28]
- 1628-1675 : Pierre VI Henri Autemar de Vires
- 1675-1682 : François Eugon de Fourchand
- 1682-1698 : Gaspard Eugon de Fourchand
- 1698-1737 : Louis de La Tour du Pin de Montauban (évêque de Toulon)
- 1738-1741 : Antoine II de Lastic de Sieujac[F 29]
- 1741-1770 : Jean III Gabriel de Benoît de La Prunarède
- 1770-1781 : Alphonse Hubert de Latier de Bayane
- 1781-1790 : Jean IV Félix-Henri de Fumel (évêque de Lodève)[F 30]
Religieux et personnages célèbres[modifier | modifier le code]
- 1656 - Frère Robert Plouvier, qui dressa deux plans de l'abbaye conservés aux Archives nationales de France à Paris[17].
Terriers, dépendances, propriétés[modifier | modifier le code]
(liste non exhaustive)
- Prieurés
- Prieuré Notre-Dame du Bosc, dit aussi Prieuré Notre-Dame-du-Désert à Saint-Victor-et-Melvieu (Aveyron).
- Prieuré Saint-Hilaire de Lespéron.
- Prieuré Saint-Martin de Castries (Hérault).
- Prieuré Saint-Guilhem de l'Espérou, donné par le pape Eugène IV en 1436 à l'abbaye Notre-Dame-du-Bonheur.
- Prieuré de Gatuzières, donné par le pape Eugène IV en 1436 à l'abbaye Notre-Dame-du-Bonheur.
- Villages
- Campagnan au XIIe siècle comportant 9 manses et 10 maisons.
Musées de l'abbaye[modifier | modifier le code]
On y accède par le cloître.
Concerts et tourisme[modifier | modifier le code]
L'été, l'abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert accueille des concerts, en particulier ceux des Rencontres musicales de Saint-Guilhem-le-Désert depuis 1998.
L'abbatiale est un des sites les plus visités du département de l'Hérault avec 305 000 visiteurs en 2010 derrière Europark[18] (537 000 visiteurs) à Vias et l'aquarium Mare Nostrum à Montpellier (305 000 visiteurs).
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Charlemagne devient roi des Francs en 768. La 34e année de son règne, année de la donation, est donc 812.
Références[modifier | modifier le code]
- [Fisquet] Honoré Fisquet, La France pontificale, vol. « Métropole d'Avignon - Montpellier » : 2e partie : Béziers, Lodève, Saint-Pons de Tomières, Paris, éd. Étienne Repos, 650 p., sur Gallica (lire en ligne), p. 475-508.
- Fisquet, p. 475.
- Fisquet, p. 477.
- Fisquet, p. 478-508.
- Fisquet, p. 478.
- Fisquet, p. 479.
- Fisquet, p. 480.
- Fisquet, p. 481-483.
- Fisquet, p. 483-485.
- Fisquet, p. 485.
- Fisquet, p. 485-487.
- Fisquet, p. 487-489.
- Fisquet, p. 489.
- Fisquet, p. 489-490.
- Fisquet, p. 490-491.
- Fisquet, p. 491-492.
- Fisquet, p. 492.
- Fisquet, p. 492-493.
- Fisquet, p. 493-496.
- Fisquet, p. 496.
- Fisquet, p. 497.
- Fisquet, p. 499.
- Fisquet, p. 500.
- Fisquet, p. 501.
- Fisquet, p. 502.
- Fisquet, p. 503.
- Fisquet, p. 412-413, 504.
- Fisquet, p. 505.
- Fisquet, p. 506.
- Fisquet, p. 507.
- Fisquet, p. 508.
- Autres références
- Alzieu et Saint-Jean 1992, p. 3-4.
- Alzieu et Saint-Jean 1992, p. 7.
- Alzieu et Saint-Jean 1992, p. 8.
- Alzieu et Saint-Jean 1992, p. 9-10.
- Kletre 1995-1996, p. 85.
- « Ancienne abbaye de Gellone », notice no PA00103690, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Barral i Altet 2001, p. 32.
- (en) Charles Cawley, « Guillaume », dans « Toulouse, kings, dukes & counts », ch. 2 : « Dukes, marquis of Septimania (Gothie) », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy).
- (en) Charles Cawley, « Aldana, married Theoderic [I] Comte d'Autun », dans « Franks, merovingian nobility », ch. 1 : « Maiores Domus of the Kingdom of Austrasia (also in Neustria from 688) », section D : « Family of Arnulf », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy).
- (en) Charles Cawley, « Guillaume », dans « Franks, carolingian nobility », ch. 1 : « Carolingian nobility in France », section J : « Families of Nibelung, Childebrand and Theoderic », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy).
- « Naissance de Gellone au sein du désert », sur st-guilhem-le-desert.com (consulté le 11 août 2019). Voir aussi le lien clignotant dans le premier paragraphe.
- Alzieu et Saint-Jean 1992, p. 9.
- Alzieu et Saint-Jean 1992, p. 10.
- Alzieu 1991-1992, p. 133-134.
- Kletre 1995-1996, p. 85 et 92-93.
- « Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Latin 12048 » (consulté le 28 septembre 2019)
- Alzieu 1992, p. 10.
- « L’Europark de Vias est le site le plus visité de l’Hérault », Midi libre, (lire en ligne [sur midilibre.fr], consulté le 11 août 2019).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (la) Paul Alaus, abbé Léon Cassan et Edmond Meynial, Cartulaires des abbayes d'Aniane et de Gellone : Cartulaire de Gellone, Montpellier, Jean Martel, , sur Gallica (lire en ligne).
- Gérard Alzieu, « La suppression du titre abbatial de Saint-Guilhem-du-Désert et de la juridiction quasi épiscopale dont jouissait son abbé sur le val de Gellone », Études héraultaises, Montpellier, no N.S. 7-8, 1991-1992, p. 133-140 (ISSN 1621-4609, lire en ligne)
- Gérard Alzieu et Robert Saint-Jean, Saint-Guilhem, La Pierre-qui-Vire, Zodiaque, coll. « La Carte du ciel », .
- Xavier Barral i Altet (photogr. Daniel Kuentz), Saint-Guilhem-le-Désert, Paris, Jean-Paul Gisserot, (ISBN 2-87747-560-3).
- Christian Camps, Frank R. Hamlin et Jean-Claude Richard, Cartulaire de Gellone - Tables des noms de personnes et des noms de lieux, Montpellier, (ISBN 2-904091-05-X).
- Daniel Kletre, « Le cloître de Saint-Guilhem-le-Désert au musée des Cloîtres de New York. Son histoire, son acquisition, ses déplacements et ses reconstructions au XXe siècle », Études héraultaises, Montpellier, nos 26-27, 1995-1996, p. 85-104 (ISSN 1621-4609, lire en ligne)
- Géraldine Mallet, L'Abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert, , 28-39/74 p p., chap. hors-série n°4.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Orgue Jean-Pierre Cavaillé de l'abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert
- Rencontres musicales de Saint-Guilhem-le-Désert
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Les Voyages du cloître », documentaire (19 min) de Henri-Louis Poirier (2009) sur la reconstitution en image de synthèse du cloître de l'abbaye.
- « L’Abbaye de Gellone », détails pratiques pour découvrir et visiter l'église abbatiale, l'autel des Guilhems, le cloître, l'orgue de Cavaillé, le musée de l'Abbaye et des archives numérisées en ligne, sur saint-guilhem-le-desert.com (consulté le 11 août 2019).
- « Agenda des manifestations 2017 », sur saint-guilhem-le-desert.com (consulté le 11 août 2019).
- « Visite en images de l'abbaye », sur saint-guilhem-le-desert.com (consulté le 11 août 2019).
- « L'Art roman à Saint-Guilhem-le-Désert en Languedoc », sur art-roman.net (consulté le 11 août 2019).
- Abbaye dans l'Hérault
- Abbaye bénédictine en Occitanie
- Abbaye monument historique en France
- Abbaye bénédictine de la congrégation de Saint-Maur
- Abbaye fondée au IXe siècle
- Abbaye désaffectée
- Monument historique dans l'Hérault
- Monument historique classé en 1840
- Monument historique classé en 1889
- Monument historique classé en 1987
- Monument historique inscrit en 1986
- Patrimoine du XIe siècle
- Patrimoine du XIIe siècle
- Patrimoine du XIVe siècle
- Patrimoine du XVe siècle
- Patrimoine du XVIIe siècle
- Patrimoine du XVIIIe siècle
- Patrimoine mondial en région Occitanie
- Tourisme dans l'Hérault
- Église dédiée à saint Guillaume