Liste de personnalités liées à Boulogne-Billancourt

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Beaucoup de gens célèbres sont nés à Boulogne, sans avoir avec cette ville de liens particuliers, ni vécu ni travaillé à Boulogne, du simple fait que la ville accueillait, rue du Belvédère, dans l'ancien hôtel du Duc de Morny, une maternité de luxe, aujourd'hui remplacée par une clinique spécialisée.

Savants et pédagogues[modifier | modifier le code]

Chercheurs[modifier | modifier le code]

Ethnologues et sociologues[modifier | modifier le code]

Historiens[modifier | modifier le code]

Ingénieurs[modifier | modifier le code]

Médecins[modifier | modifier le code]

Pédagogues[modifier | modifier le code]

  • Lady Lydia Detterding, née Pavlovna, épouse du magnat du pétrole Henri Deterding et promotrice en France et en Russie d'écoles de jeunes filles, dont le gymnase russe de Boulogne.
  • Princesse Zénaïde Youssoupoff, fondatrice du gymnase[note 1] russe, aujourd'hui collège Dupanloup, dans l'hôtel Chauveau devenu son hôtel particulier en 1917.
  • Marie-Aimée Niox-Chateau (-1987) pédagogue française montessorienne, fondatrice de la Nouvelle école de Boulogne.
  • Gaël de Kerret, professeur d'art lyrique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles et directeur du festival de musique "Valloire baroque"

Artistes plasticiens[modifier | modifier le code]

Cinéastes et photographes[modifier | modifier le code]

Peintres[modifier | modifier le code]

Architectes[modifier | modifier le code]

Sculpteurs[modifier | modifier le code]

Dessinateurs et autres plasticiens[modifier | modifier le code]

Artistes de la scène[modifier | modifier le code]

Instrumentistes[modifier | modifier le code]

Compositeurs[modifier | modifier le code]

Chefs d'orchestre[modifier | modifier le code]

Rappeurs[modifier | modifier le code]

DJ[modifier | modifier le code]

Chanteurs[modifier | modifier le code]


Comédiens[modifier | modifier le code]

Magicien[modifier | modifier le code]

Humoristes[modifier | modifier le code]

Écrivains et journalistes[modifier | modifier le code]

Poètes[modifier | modifier le code]

Romanciers[modifier | modifier le code]

Philosophes[modifier | modifier le code]

Musicologue[modifier | modifier le code]

Journalistes[modifier | modifier le code]

Personnalités politiques[modifier | modifier le code]

Souverains fondateurs[modifier | modifier le code]

Personnages historiques[modifier | modifier le code]

Politiciens contemporains[modifier | modifier le code]

Entrepreneurs[modifier | modifier le code]

Financiers[modifier | modifier le code]

  • Pierre Deschiens, principal traitant sous Louis XIV et, semble-t-il, premier propriétaire foncier privé de Boulogne en son temps, à l'origine des prémisses de l'urbanisation de village.
  • Joseph Fleuriau, seigneur d'Armenonville, secrétaire (ministre) aux finances de Louis XIV, fit construire vers 1702 à l'emplacement de l'actuel hôpital Ambroise Paré, sa résidence à l'origine du parc Rothschild et des lotissements alentour.
  • Marthe Hanau, la Banquière, promotrice associée à Émile de Girardin de la cité Georges Sorel derrière la poste centrale, habitante de la rue de la Tourelle.
  • Albert Kahn, banquier et collectionneur philanthrope.
  • Nicolas Mollien, contrôleur des finances sous Louis XVI, ministre du Trésor Public sous Napoléon, promoteur d'une comptabilité nationale en partie double, résident en villégiature dans son domaine de quatre hectares autour de l'actuelle rue Mollien qu'il céda à la veuve Fessart.
  • Jacob Rothschild, banquier, acquéreur des terrains d'Armenonville (futur château Rothschild) et de ceux à l'origine du stade Le Gallo et alentours.
  • Camille Putois (1969), haut-fonctionnaire puis entrepreneure, est née dans la commune.

Industriels[modifier | modifier le code]

Hommes d'affaires[modifier | modifier le code]

Cuisiniers[modifier | modifier le code]

Sportifs[modifier | modifier le code]

Pilotes[modifier | modifier le code]

Cyclistes[modifier | modifier le code]

Coureurs à pied[modifier | modifier le code]

  • Ahmed Boughéra El Ouafi, marathonien, champion olympique en 1928, décolleteur chez Renault qui s'entrainait au COB, le club de son employeur.
  • Michel Jazy, plusieurs fois champion du monde à la course sur longues distances, formé initialement au COB, Club Olympique de Billancourt.

Escrime[modifier | modifier le code]

  • Philippe Bonnin, fleurettiste, champion olympique par équipe en 1980, né à Boulogne-Billancourt en 1955.
  • Romain Cannone, épéiste, champion olympique à Tokyo en 2021, né à Boulogne-Billancourt en 1997.

Patineurs sur glace[modifier | modifier le code]

Joueurs de balle[modifier | modifier le code]

Héros[modifier | modifier le code]

Guerre de 70[modifier | modifier le code]

  • Capitaine Couchot (1847-1871), jeune boulonnais, père de famille sans fortune[20], engagé volontaire pendant le siège de Paris en novembre 1870 comme officier des gardes nationaux dans le 72e bataillon de marche, aussitôt envoyé au front dans les tranchées de Bondy, vainqueur d'une tranchée ennemie le pendant la bataille de Buzenval, mort sabre au clair avec deux de ses lieutenants de dix sept ans et leurs sections le sur les hauteurs dominants sa ville natale après avoir reçu l'ordre de retraite. L'ensemble du bataillon eut quatre-vingts morts ou blessés. Leur vaillance força l'admiration des officiers d'active prussiens qui le dirent au cours des pourparlers. Cet exemple, parmi d'autres, de courage donné par les « citoyens soldats » provoquera un espoir de résistance et un sentiment d'unité nationale qui détermineront les Fédérés à refuser l'armistice en vigueur à partir du , entrainant l'insurrection de le Commune initialement soutenue par le maire d'Auteuil Henri Martin et conduite militairement par le général Dombrowski au Point du Jour. Il sera célébré par la municipalité chaque année jusqu'en 1914 au cours d'un cortège commémoratif à la Colonne Buzenval et en 1881 par le nom de deux rues, la rue de Buzenval, renommée Anna Jaquin en 1938, et la rue Couchot[21].

Grande Guerre[modifier | modifier le code]

Membres de réseaux de Résistance[modifier | modifier le code]

  • Constant Le Maître, salarié chez Renault, un des organisateurs de la Résistance dans les usines, arrêté en 1942, déporté à Mauthausen où il est décédé dans l'année, laissant une veuve, un fils et une fille.
  • Marcel Bontemps (1913-1992) mécanicien automobile chez Renault, prisonnier évadé en 1940 entre en résistance dès 1941 par des actions de sabotage. Lieutenant, résistant à titre militaire, il organise le maquis dans le Morvan en 1944. Il fait passer dans la clandestinité des réfractaires au STO pendant que son épouse, Simone héberge des évadés. En 1944, il livrait à un maquis du Morvan une auto-mitrailleuse volée à la sortie des usines Renault, au nez et à la barbe des autorités allemandes. Médaille de la résistance, Légion d'honneur. Conseiller municipal pendant 2 mandats à la Mairie de Boulogne-Billancourt[22].
  • Raymond Delbeke (1911-1961), Combattant et Résistant 1939-1945, assassiné par un terroriste le à Boulogne-Billancourt.
  • Georges Libert, pilote de la Croisière Noire puis d'Air Bleu, affecté en 1941 à l'administration civile de l'aviation à Vichy, il se sert de sa position pour transmettre des renseignements à la Résistance puis rejoint en juillet 1943 par avion la France Libre à Londres, d'où il conduira des missions consistant à déposer en avion des agents de renseignement en zone ennemie. Il habitait Boulogne après-guerre.
  • Maurice Brasdu, curé de la paroisse de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus durant l'Occupation, déclaré le Juste parmi les nations pour avoir contribué avec Brache et le pasteur Henri Roser au sauvetage de six personnes persécutées par le régime de Vichy édictant le statut des Juifs[23].
  • Josep Rovira (1902-1968), homme politique et militaire républicain espagnol, résistant de la Seconde Guerre mondiale du réseau Vic, est décédé en exil à Boulogne.
  • Carme Ballester (1900-1972), épouse du président catalan Lluís Companys et résistante de la Seconde Guerre mondiale, est décédée en exil à Boulogne.

Fusillés au Mont Valérien[modifier | modifier le code]

  • Pierre Grenier, viroflaysien employé municipal de Boulogne aux convictions humanistes affirmées, chargé, comme d'autres, en 1941 par le maire André Morizet d'évacuer clandestinement en Zone Libre des prisonniers politiques évadés, arrêté à Angoulême le , fusillé au Mont Valérien le , honoré[24] par le changement du nom de l'avenue des Moulineaux le .
  • Constant Le Maître (1923-1943), homonyme de son père, employé aux studios de Boulogne, arrêté en 1943 au domicile familial, 1 passage Legrand, et désigné comme otage, fusillé l'année même au Mont Valérien.

FTP & FFI morts les armes à la main[modifier | modifier le code]

Plaque commémorative à Robert Pères, quai du Quatre septembre.
  • Maurice Péan, trouvé en possession d'une arme parmi les otages arrêtés en par les Allemands en représailles d'une attaque contre l'l'arsenal de l'île Saint-Germain, brutalisé, tué, puis jeté à la Seine[25].
  • Monsieur Domont, idem.
  • Raymond Musset, idem.
  • Pierre Mazabraut, tué dans les mêmes circonstances par le prêtre sous-officier Aloys Bauer sur ordre du major Balzer et du feldwebel Ross.
  • Robert Pères, chef du groupe Libération-Nord de Boulogne-Billancourt, tué sur le pont de Saint-Cloud.
  • Michel Farkas, tué le les Allemands ou la Milice[25].
  • Jacques Héros, tué à une date incertaine.
  • Roger Hadoux, idem.
  • Emile Pelletier, idem.
  • Henri Riant, idem.
  • Pierre Hofberger, 17 ans, membre des FTP des HBM de l'Avre, tué dans la matinée du avenue des Moulineaux, actuelle avenue Pierre Grenier, par une patrouille allemande.
  • Pierre Lorrain, 54 ans, directeur des ateliers et services d'entretien des usines Renault depuis 1929 et ex lieutenant de vaisseau, tué au petit matin du sur le navire de maintenance de l'île Seguin par une rafale de mitraillette au moment où il fait envoyer le pavillon tricolore[25].
  • Henri Bizet, 21 ans, FFI tué le à l'entrée du pont d'Issy alors qu'à dix heures le sous groupe Massu de la 2e DB franchit le pont de Sèvres.
  • Pierre Poli, tué le alors que son groupe harcèle depuis les HBM de l'Avre la garnison de l'arsenal de l'île Saint-Germain.
  • Louis Lazennec, tué le dans les mêmes circonstances au bas de la rue de Seine.
  • André Carof, 44 ans, tué le en ville.

Criminels[modifier | modifier le code]

  • Renée Colonnier, assassin en 1934 de sa tante, avec laquelle elle habite 46 avenue Victor Hugo, au cours d'une bouffée délirante aigüe[26].
  • Jacques Mesrine, qui fut arrêté après plusieurs saisons de braquages internationaux le à son domicile de Boulogne.
  • Jocelyne Deraiche, sa compagne arrêtée en même temps et relâchée cinq jours plus tard. Amoureuse passionnée et trompée, elle finira par le rejoindre dans des crimes d'évasion[27].
  • Nordahl Lelandais, né à Boulogne Billancourt en 1985.

Notes[modifier | modifier le code]

Remarques[modifier | modifier le code]

  1. Ensemble scolaire allant de la maternelle au lycée
  2. L'établissement, aujourd'hui fermé, se prolonge dans ceux de ses élèves, L’École Internationale de Mimodrame de Paris Marcel Marceau dans le Xe arrondissement, Le Théâtre de l'Ange Fou à Londres, L'Atelier de Belleville dans le XXe arrondissement.

Sources[modifier | modifier le code]

  1. M. Gorboff, Premiers contacts: des ethnologues sur le terrain, p. 156, L'Harmattan, Paris, 2003, (ISBN 2-7475-4810-4).
  2. J. Simon, Répertoire des bibliothèques publiques et privées contenant des manuscrits éthiopiens in Revue de l'Orient Chrétien 1931-1932 sous la direction de R. Graffin, v. 28, p. 119, Bureau des Œuvres de l'Orient, Paris, 1932.
  3. « Sternfeld Marcel», Yad Vashem, 2005.
  4. Boulogne-Billancourt Information, p. 61, Boulogne-Billancourt, décembre 2018.
  5. Isabelle Choko, Mes Deux vies, Coll. Témoignage, Caractères, Paris, février 2005, 224 p. (ISBN 978-2-85446-374-3).
  6. G. Szwec, Association Institut de Psychosomatique Pierre Marty « Hommage au professeur Léon Kreisler »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  7. Hanhart Joel, Haffkine, une esquisse : biographie intellectuelle et analytique de Waldemar Mordekhaï Haffkine., oai:serval.unil.ch:BIB_F2AF8A55848A .
  8. D. Couvreur, Bruxelles ville lumière, Le Soir, Bruxelles, 2 décembre 1993.
  9. Fiche sur le site de la Cité Montmartre.
  10. A. Crassat, Oléolé' exposition à l'Espace Landowski, Service culturel de la Mairie, Boulogne-Billancourt, janvier-mars 2011.
  11. BBI, p. 29, Archives municipales, Boulogne-Billancourt, octobre 2004 BBI 10/2004.
  12. Propos recueillis par Eliane Azoulay, « Ravi Shankar, le maître du sitar, est mort », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. L. Pierre-Quint, André Gide, I 3 & III Avec Édouard Ducoté, Stock, Paris, 1952.
  14. « Histoire du Club », sur acbb.org (consulté le )
  15. J. Noettinger, Air & Cosmos no 1263, 16 décembre 1989.
  16. Cf. Chapelle Saint Gemme in Histoire détaillée de Boulogne
  17. FAIVRE (Mario) Nous avons tué Darlan, La Table Ronde, (1975)
  18. H. Demory, La liberté éclairant le monde in Le Village d'Auteuil et de Passy no 553, Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, Paris, février 2003, Site d'Hubert Demory.
  19. gadget - Wiktionnaire
  20. Conseil municipal, Compte rendu des délibérations du 14 novembre, Archives municipales, Boulogne Billancourt, 1881.
  21. E. Couratier, Les rues de Boulogne Billancourt, Chapitre Chemin de la Madeleine, Société historique de Boulogne-Billancourt (dépôt Archives municipales de Boulogne-Billancourt), 1962.
  22. Archives Mairie de Boulogne-Billancourt, Musée de la résistance nationale à Champigny.
  23. « Dosssiers », sur Comité Français pour Yad Vashem (consulté le )
  24. E. Couratier, Les rues de Boulogne Billancourt, Chapitre Avenue Pierre Grenier, Société historique de Boulogne-Billancourt (dépôt Archives municipales de Boulogne-Billancourt), 1962.
  25. a b et c G. Primout, La libération de Paris, 2013-2015.
  26. A. M. Garagnon & J. Zinetti, L'Affaire de Boulogne, L'Harmattan, Paris, juillet 2019 (ISBN 978-2-343-16313-0).
  27. J. Deraiche, J'ai tant aimé Mesrine, Stanké, Montréal, 1979.