Entre terre, mer, et Rhône, la Camargue a des traditions spécifiques, liées à son environnement et son Histoire. Ce n'est que récemment, en 1904, que la « Nation Gardianne », la Nacioun gardiano en provençal, fédère la population et certaines personnalités, comme Frédéric Mistral ou Folco de Baroncelli-Javon, autour de l'ensemble des traditions.
Parmi les autres traditions de Camargue, nous trouvons les ferrades et les abrivados, liés à l'activité ancestrale de la région, au sein des manades et des courses camarguaises.
Le 24 mai 1935, les gardians accueillent les Saintes et Sara pour le bain de mer
ferrade au début du XXème siècle
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Les contes et légendes circulent, souvent oralement, dans de nombreuses régions françaises. La Camargue ne fait pas exception :
Il s'agirait d'une version du drac des pays occitans, créature néfaste qui peut prendre la forme d'un cheval. Ce cheval blême, symbole de mort, est évoqué pour faire peur aux enfants à l'instar du croque-mitaine ou du grand méchant loup dans d'autres régions de France. Il rejoint un folklore abondant de chevaux maléfiques et ravisseurs, souvent en relation avec l'élément liquide.
La préface de la première édition était de Charles Maurras, dont l'attachement au provençal précède la période polémique de son activisme politique extrême. Par la suite c'est Louis Bayle, capoulier du Félibrige, qui est l'auteur d'une nouvelle préface.
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