Panneau Histoire de Paris
Les panneaux « Histoire de Paris » (parfois appelés pelles ou sucettes Starck d'après le nom de leur concepteur, le designer Philippe Starck[1]), sont des panneaux d'information sur l'histoire de Paris installés par la société JCDecaux devant certains monuments ou sites remarquables parfois même disparus ou réduits à quelques restes (fortifications, couvents, prisons, etc.), tandis que d’autres sont liés à un lieu précis (une rue, une place, un pont, etc.) ou à des personnalités ayant eu un lien avec le lieu où la borne est installée (Marcel Aymé, Charles Péguy, Gérard Philipe, etc.).
D’autres thèmes apparaissent également, qui expriment l’extrême richesse de l’histoire de Paris : événements historiques, faits divers marquants, aspects économiques, innovations techniques, etc.
Caractéristiques
Chaque panneau prend la forme d'un aviron en fonte peint en gris sombre, en référence au blason de Paris, qui arbore un bateau à voile naviguant sur les flots et dont la devise est Fluctuat nec mergitur : « Il est battu par les flots, mais ne sombre pas »[2].
Le manche de l'« aviron » est enfoncé dans le sol ; la pelle, située à hauteur d'adulte, comporte dans son tiers supérieur, en traits rouges, une version stylisée du navire du blason de Paris, la mention « Histoire de Paris » et un court titre descriptif. Les deux tiers inférieurs portent un texte explicatif, en caractères blancs, ainsi généralement qu'une illustration, en rouge.
Les panneaux sont installés sur la voie publique. Ils traitent de sujets historiques divers (monuments existants ou disparus, événements, etc.).
Historique
Les panneaux sont implantés à partir de 1992 sous le mandat de Jacques Chirac, alors maire de Paris. Le marché est remporté par la société JCDecaux, grâce à un modèle dessiné par Philippe Starck[3],[4].
En 2009, la mairie de Paris verse 1,2 million d'euros par an à la société JCDecaux pour l'entretien des panneaux[3]. La même année, un appel à projet est lancé pour les remplacer par des bornes interactives[3]. En 2021, ce remplacement n'a toujours pas eu lieu. De nombreux panneaux nécessiteraient d'être nettoyés ou réhabilités ; certains pourraient être ré-écrits, comme celui qui présente le lycée Jacques-Decour dans le 9e arrondissement, dont le texte est pratiquement dépourvu de sens.
Le nombre de panneaux installés au total dans Paris varie suivant les sources : 767[3], 672... En 2011, il semblerait qu'une quarantaine aient disparu à la suite de travaux.
Liste
1er arrondissement
2e arrondissement
3e arrondissement
4e arrondissement
5e arrondissement
6e arrondissement
7e arrondissement
8e arrondissement
Aucun panneau n'a été installé dans le 8e arrondissement.
9e arrondissement
10e arrondissement
11e arrondissement
12e arrondissement
13e arrondissement
14e arrondissement
15e arrondissement
16e arrondissement
17e arrondissement
18e arrondissement
19e arrondissement
20e arrondissement
Autres villes
Bien que dessinés spécifiquement pour Paris, les panneaux sont utilisés par d'autres villes, comme Joinville-le-Pont, Noisy-le-Sec, Osny, Compiègne, etc. Le blason de Paris y est remplacé par les armoiries ou le logo de ces villes.
-
Panneau touristique à Joinville-le-Pont, décrivant le canal de Polangis.
-
Panneau à Noisy-le-Sec, concernant l'hôtel de ville.
Annexes
Références
- « Philippe Starck », Archi Guide
- « Fluctuat nec mergitur », l'histoire de la devise de Paris, 13 novembre 2020, sur Paris.fr.
- Sébastien Ramnoux, « Les « pelles Starck » ont fait leur temps », Le Parisien,
- « Panneau historique », Philippe Starck
- Françoise Launay, « D’Alembert et la femme du vitrier Rousseau, Etiennette Gabrielle Ponthieux (ca 1683-1775) », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, no 45, (lire en ligne)
- Orthographié « Henri de Monfreid » sur le panneau.
- COMMISSION DU VIEUX PARIS - COMPTE-RENDU DE SEANCE - séance plénière du 21/01/2016 page 6
Article connexe
Liens externes
- Pour l'ensemble des points mentionnés sur cette page : voir sur OpenStreetMap (aide), Bing Cartes (aide) ou télécharger au format KML (aide).
- « Histoire de Paris par les bornes historiques »