Rue Margueritte

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17e arrt
Rue Margueritte
Voir la photo.
Angle rues Cardinet et Margueritte.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 17e
Quartier Plaine-de-Monceaux
Début 104, boulevard de Courcelles
Fin 2, rue Cardinet
Morphologie
Longueur 234 m
Largeur 15 m
Historique
Dénomination 1894
Géocodification
Ville de Paris 5984
DGI 6059
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Margueritte
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
Rue Margueritte

La rue Margueritte est une voie du 17e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue Margueritte est une voie publique située dans le 17e arrondissement de Paris. Longue de 234 mètres, elle débute au 104, boulevard de Courcelles et se termine au 2, rue Cardinet.

Le quartier est desservi par la ligne 2 à la station Courcelles.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Son nom provient de Louis César Auguste Margueritte, né le 11 février 1798 à Rouen de Luc Margueritte, tailleur d'habits et marchand de draps né en 1762, et d'Elisabeth Leprieur, née en 1764, et mort le 24 mars 1857 à Paris, l'un des fondateurs de la Compagnie parisienne de gaz, également maire de Nainville de 1843 à 1857 et chevalier de la Légion d'Honneur.

Son fils, Louis Joseph Frédéric Margueritte (1822-1891), fut président du conseil d'administration de cette compagnie.

Historique[modifier | modifier le code]

Rue Margueritte vue du boulevard de Courcelles peu de temps après son ouverture. Musée Carnavalet.

Cette voie est ouverte en 1892, comme la rue Théodule-Ribot, par la Compagnie du gaz sur l'emplacement de la grande usine de production de gaz de Monceau située près de la barrière de Courcelles[1].

Classée dans la voirie parisienne par décret du , elle prend sa dénomination actuelle par arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • À un numéro inconnu ont vécu Marie-France Garaud, Roger-Patrice Pelat et Jacques Baumel dans les années 1960[2].
  • No 2 (et 104, boulevard de Courcelles) : bel immeuble richement décoré situé à l’angle du boulevard de Courcelles et de la rue, construit en 1898-1899 par l’architecte Édouard Mizard[3], signé en façade côté boulevard, primé au concours des façades de 1901[4]. Le musée Carnavalet conserve une vue de la rue avant la construction de l’immeuble[5]. En 1917, un « drame de la folie » s’y déroule, un militaire en permission y assassinant trois membres de sa famille[6].
  • No 8 : dans les années 1920, l’association de solidarité L’Ami des soldats et des orphelins de la guerre a son secrétariat à cette adresse[7].
  • No 9 : immeuble construit par l’architecte Hanotiaux en 1896, signé en façade.
  • No 15 : immeuble construit par l’architecte E. Compand en 1899, signé en façade. Le coiffeur et restaurateur Maurice Joffo, frère de l’auteur du best-seller Un sac de billes, y habite dans les années 1980[8]. En 1986, Maurice Joffo, après la découverte d’une quarantaine de kilos de bijoux et de quatorze kilos d’or dans ses diverses propriétés, est accusé d’être « le plus grand receleur parisien de bijoux volés »[9]. À l’issue de son procès, il est condamné à cinq ans de prison et sept millions de francs d’amendes et de dommages et intérêts[10] pour recel de vols aggravés, recel de faux documents administratifs falsifiés et escroquerie[11].
  • No 16 : collège de l'École internationale bilingue.

Références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]