Rue du Perche

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

3e arrt
Rue du Perche
Voir la photo.
Vue depuis la rue Charlot.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 3e
Quartier Archives
Début 107, rue Vieille-du-Temple
Fin 6 ter-8, rue Charlot
Morphologie
Longueur 105 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1626
Géocodification
Ville de Paris 7199
DGI 7248
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Perche
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 3e arrondissement de Paris)
Rue du Perche
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue du Perche est une voie du 3e arrondissement de Paris, et appartient au quartier du Marais.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Ce site est desservi par les stations de métro Filles du Calvaire, Arts et Métiers et Temple.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Henri IV avait formé le projet de faire bâtir dans le quartier du Marais une grande place qui serait nommée « place de France », sur laquelle devaient aboutir plusieurs rues portant chacune le nom d'une province. C'est ainsi que cette rue porte le nom de la province du Perche.

Historique[modifier | modifier le code]

La rue du Perche en 1739 (plan de Turgot) ; elle longeait alors le couvent des Capucins (rue sur la partie gauche du plan).

Cette rue fait partie des voies ouvertes par le lotisseur Charlot, en 1626.

Elle est citée sous le nom de « rue du Perche » dans un manuscrit de 1636.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • Au no 7 bis, après avoir pris pension chez les Hospitalières de la Charité-Notre-Dame, rue des Tournelles, madame Scarron, future marquise de Maintenon, habita ce lieu pendant quatre ans. À son départ en 1668, elle alla loger rue des Trois-Pavillons (aujourd'hui rue Elzévir), à proximité de l'hôtel d'Albret, où elle devait trouver le chemin de la fortune. L'hôtel Scarron contient deux plafonds peints du XVIIe siècle.
  • Au no 8, hôtel de Pomponne de Refuge, datant du XVIIe siècle.
Le porche de 1855 de la cathédrale Sainte-Croix de Paris des Arméniens.
  • Au no 13, cathédrale arménienne catholique. Il s'agit de l'église Saint-Jean-François, qui est l'ancienne chapelle du couvent de Saint-Jean-François-des-Capucins-du-Marais, établi là en 1623 et qui a disparu à la Révolution. Le chœur de l'église actuelle a été reconstruit en 1828. Le porche, quant à lui, date de 1855 et est l'œuvre de Victor Baltard. Deux statues y sont remarquables : un Saint François d'Assise par Germain Pilon (fin XVIe siècle) et un Saint Denis par Jacques Sarrazin (début XVIIe siècle).

Sources et références[modifier | modifier le code]