Moulin-Rouge
Type | Cabaret de revue |
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Lieu | Paris France |
Coordonnées | 48° 53′ 03″ nord, 2° 19′ 56″ est |
Architecte | Adolphe Willette et Édouard-Jean Niermans |
Inauguration | 1889 |
Capacité | 850 |
Site web | moulinrouge.fr |
Le Moulin-Rouge[n 1] est un cabaret parisien fondé en 1889 par le Catalan Josep Oller et par Charles Zidler, qui possédaient déjà l'Olympia. Il est situé sur le boulevard de Clichy dans le 18e arrondissement de Paris, dans le quartier Pigalle au pied de la butte Montmartre[5].
Le cabaret est connu notamment pour son spectacle de French cancan, avec en moyenne 600 000 spectateurs chaque année[6].
Son style et son nom ont été imités et empruntés par d'autres cabarets dans le monde entier.
Ce site est desservi par la station de métro Blanche.
Histoire
[modifier | modifier le code]Naissance
[modifier | modifier le code]Contexte
[modifier | modifier le code]La Belle Époque est une période de paix et d’optimisme marquée par le progrès industriel et un foisonnement culturel particulièrement riche. Les expositions universelles de 1889 (célébration du centenaire de la Révolution française et présentation de la tour Eiffel) et de 1900 en sont les symboles. Le japonisme, courant artistique d’inspiration orientale avec pour brillant disciple Toulouse-Lautrec, est à son apogée. Montmartre, au milieu d’un Paris de plus en plus gigantesque et dépersonnalisé, a su garder une ambiance de village bucolique[9].
Il y eut jusqu’à 30 moulins à vent sur la butte Montmartre (dont 12 rue Lepic) qui broyaient du grain, du maïs, du plâtre, de la pierre. Étymologiquement, on oppose à « cabaret » ou « cabret » (terme d’origine picarde, signifiant « petite chambre » ou « établissement où l’on sert des boissons »), ce que Jean Deny appelle le prototype arabe kharabat (« خربات »)[10] signifiant « cabaret » en turc[11], persan[12] et pachto[13], ou encore khammarât « خمارات »[14], autre racine arabe proposée par Antoine-Paulin Pihan. La revue est à l’époque une petite pièce comique ou satirique passant en revue l’actualité et ses personnalités, avec humour et irrévérence.
Le , le Moulin-Rouge est inauguré au pied de la butte Montmartre à l'emplacement de l'ancien Bal de la Reine Blanche, date judicieusement programmée au lendemain de la dernière fête de nuit avant la fermeture annuelle du Jardin de Paris des Champs-Élysées exploité par les mêmes propriétaires et dont les habitués se retrouveront dans le nouvel établissement de la place Blanche[15]. Son créateur Joseph Oller et son directeur et associé Charles Zidler sont de redoutables hommes d’affaires, qui connaissent bien les goûts du public[16]. L’objectif est de permettre aux plus riches de venir s’encanailler dans un quartier à la mode, Montmartre. Le lieu extravagant – le jardin est agrémenté d’un gigantesque éléphant[17] en stuc provenant de l'exposition universelle de 1889[18] – permet à toutes les populations de se mélanger. Petits employés, résidents de la place Blanche, artistes, bourgeois, hommes d’affaires, femmes élégantes et étrangers de passage s’y côtoient. Surnommé « Le Premier Palais des Femmes » par Oller et Zidler, le cabaret connaît rapidement un vif succès.
Ingrédients du succès
[modifier | modifier le code]Une architecture de salle révolutionnaire qui permettait des changements de décor rapides et où tous les publics se mélangeaient. Des soirées festives, au champagne, où l’on danse et rit énormément grâce à des attractions pleines d’humour et qui changent régulièrement, comme celle du Pétomane.
Une nouvelle danse inspirée du Quadrille ou « chahut » est de plus en plus populaire : le French Cancan, exécutée sur un rythme endiablé par des danseuses aux costumes affriolants avec des jupons et des culottes fendues[19]. Des danseuses illustres resteront dans l’Histoire du Moulin-Rouge, incluant La Goulue, Jane Avril, la Môme Fromage, Grille d’Égout, Nini Pattes en l’Air, Germaine Pichot[20] et Yvette Guilbert. Le Moulin-Rouge est un lieu aimé des artistes, dont le plus emblématique est Henri de Toulouse-Lautrec. Ses affiches et ses tableaux assurèrent au Moulin-Rouge une notoriété rapide et internationale.
Montmartre
[modifier | modifier le code]À la fin du XIXe siècle, il existait deux Montmartre : celui des fêtes et celui des artistes qui venaient y chercher la qualité de la lumière au-dessus de la pollution de la grande cité et les loyers modérés. Ces deux mondes cohabitaient et se mélangeaient avec deux valeurs communes : le plaisir et la beauté. Les artistes de Montmartre comptaient Henri de Toulouse-Lautrec, Auguste Renoir, Juan Gris, Georges Braque, Kees van Dongen, Guillaume Apollinaire, Alphonse Allais, Pablo Picasso, Marcel Proust, Maurice Utrillo, Amedeo Modigliani, Chaïm Soutine, Pierre Bonnard, Roland Dorgelès, Max Jacob, Pierre Mac Orlan. Au milieu d’une ville de plus en plus gigantesque et dépersonnalisée, Montmartre cultive son esprit village, grande famille qu’on s’est choisie, son aspect bucolique avec les vendanges, c'est-à-dire humain.
Le Moulin-Rouge affiche « Bal, divertissements, variétés » ; Henri de Toulouse-Lautrec fête ses 25 ans, il est dans la salle. Visionnaires, Joseph Oller, créateur propriétaire, et Charles Zidler, directeur, imaginent un lieu rehaussé d’un gros moulin peint en rouge et illuminé la nuit afin d’être bien visible depuis les Grands boulevards et le bas de la rue Blanche. Le Moulin-Rouge, très différent des autres moulins de la butte Montmartre avait pour vocation essentielle d'être l'enseigne de l'établissement. Dessiné par Adolphe Willette, il fut le premier bâtiment électrifié de Paris. Sa forme et sa couleur immédiatement reconnaissables en ont fait un des emblèmes de Paris.
Joseph Oller n'en est pas à sa première création, entre autres, parmi les plus célèbres : inventeur du Pari mutuel en 1867, fondateur d’un des premiers grands parcs d’attraction avec les montagnes russes boulevard des Capucines en 1887, créateur de l’Olympia en 1893. La femme prend une place primordiale dans le cabaret qui promet « de l’or et des jambes de femme ». Oller et Zidler voulait créer « le premier palais de la femme ». Dans la société de cette fin du XIXe siècle, « le sexe était perçu comme une chose peu honorable et l'expression du plaisir n'existait que dans les amours illicites, réservés aux hommes[21]. » Excepté en sculpture et en peinture, le corps féminin n'est jamais dévoilé (y compris les mains, porteuses de gants dans le beau monde, et les cheveux, toujours surmontés d'un chapeau agrémenté souvent d'une voilette).
La curiosité excite l'imagination des hommes, leurs fantasmes les conduisent au Moulin-Rouge. La Goulue et autres chahuteuses dansent sur des rythmes endiablés et jouent de leurs « gambettes » dévoilées en partie. Dès le début pourtant, les hommes ont aussi la vedette, avec Valentin le Désossé. Ses deux personnages ont été des vedettes instantanées, mais Louise Weber, surnommée « la Goulue », est devenue avant l'heure une véritable « star » par son audace et son énergie. Tête d'affiche permanente, elle est le symbole du cancan et du Moulin-Rouge. Artiste la mieux payée de Paris, elle est adulée par Henri de Toulouse-Lautrec qui en fait son modèle favori[22].
Grands moments
[modifier | modifier le code]Les premières années du Moulin-Rouge sont marquées par des spectacles extravagants, inspirés du cirque, et des attractions restées célèbres comme celle du Pétomane. On organise des concerts bals tous les jours à 22 heures. De 1889 à 1910, Foottit et Chocolat, duo comique entre un clown blanc autoritaire et un Auguste noir souffre-douleur, est très populaire et souvent à l’affiche au Moulin-Rouge. Le rire fait partie intégrante du Moulin-Rouge, un rire désopilant avec des spasmes, qui mettait la salle en « convulsions »[23].
Le , la 1re revue est intitulée Circassiens et Circassiennes. Le , le prince de Galles, futur Édouard VII, qui effectue un séjour privé à Paris, retient une table pour découvrir ce quadrille dont la réputation avait déjà franchi la Manche. En le reconnaissant, la Goulue, jambe en l’air et tête dans les jupons, lance sans hésiter :
« Ohé, Galles, tu paies le champagne ! »
En 1891, la Goulue est la première affiche d'Henri de Toulouse-Lautrec pour le Moulin-Rouge. En 1893, le bal des Quat'z'Arts fait scandale avec son défilé de Cléopâtre nue entourée de jeunes filles tout aussi dénudées.
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Bal au Moulin Rouge, affiche de Jules Chéret, 1889.
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Affiche de Jules Chéret, 1890.
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Moulin-Rouge - La Goulue, affiche de Henri de Toulouse-Lautrec, 1891.
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Au joyeux moulin rouge, affiche de Alfred Choubrac, 1896.
Le , le Moulin-Rouge ferme exceptionnellement ses portes en raison des obsèques de son directeur et co-créateur Charles Zidler. Yvette Guilbert lui avait rendu hommage en lui déclarant : « Vous avez le génie de créer du plaisir populaire, dans le sens très élevé du mot, d’amuser les foules avec des nuances, selon la qualité de la masse à distraire ».
En 1900, des cinq continents, les étrangers sont attirés par l’Exposition universelle et affluent au « Moulin rouch ». Les mêmes, rentrés chez eux, firent de Paris la Babylone moderne, la capitale des plaisirs et des « p'tites dames de Paris ». Dans toutes les capitales poussèrent alors comme des champignons des « Moulins rouges » et des « Montmartre » que l'imitation et la libre interprétation firent ressembler non pas à Babylone mais plutôt à Sodome et Gomorrhe. Le dernier bal au Moulin-Rouge a lieu le et il se transforme en théâtre concert.
Opérette et grand spectacle
[modifier | modifier le code]En , le Moulin-Rouge rouvre ses portes après des travaux de rénovation et d’aménagement réalisés par Édouard-Jean Niermans, le plus parisien des architectes de la Belle Époque[24]. Premier apéritif concert, où l’élite du monde élégant se retrouve pour un dîner spectacle dans un cadre encore plus beau et plus confortable que tout ce qui existe.
Jusqu’à la Première Guerre mondiale, le Moulin-Rouge se transforme en véritable temple de l’opérette. Les spectacles s’enchaînent : « Voluptata », « La Feuille de Vigne », « le Rêve d’Égypte », « Tais-toi tu m’affoles »… et bien d’autres revues aux titres plus évocateurs les uns que les autres. Le , au cours du spectacle « le Rêve d’Égypte », Colette échange un baiser sur scène avec sa maîtresse la duchesse de Morny (Mathilde de Morny dite « Missy »). Jugée scandaleuse, la pièce est interdite.
Le , première apparition de Mistinguett sur la scène du Moulin-Rouge dans « la Revue de la Femme ». Très vite, son talent éclate au grand jour. Elle triomphera l’année suivante avec Max Dearly dans « la Valse chaloupée ». Mistinguett, née dans une famille modeste, a un sens indéniable de la répartie. Elle a voulu construire sa vie et dit « La banlieue, n’en sort pas qui veut. J’avais un don : la vie. Tout le reste, reste à faire, à penser. Je n’ai pas pu me permettre d’être un bel animal, il a fallu penser à tout. » Le , une ancienne dame d’honneur de l’impératrice Eugénie assiste, au Moulin-Rouge, à une représentation de la Revue amoureuse. Elle est si charmée par la reconstitution fidèle de la cérémonie du retour des troupes d’Italie qu’elle ne peut s’empêcher de crier « Vive l’Impératrice ! ».
Le Moulin-Rouge est détruit lors d’un incendie le . Ce n'est qu'en 1921 que les travaux de reconstruction débutent sous la direction d'Adolphe Thiers, architecte.
Années « Mistinguett »
[modifier | modifier le code]Après guerre, c’est Francis Salabert qui prend les commandes du Moulin-Rouge. Homme d'affaires plus qu'homme de spectacle, il confie à Jacques-Charles, le n°1 des revuistes de l'époque, le soin de raviver les couleurs du cabaret. Le Moulin-Rouge prend alors un nouvel essor, grâce à des vedettes telles que Gina Palerme, Mistinguett, Jeanne Aubert ou Maurice Chevalier, ainsi qu'à la présentation, pour la première fois à Paris, de revues américaines avec les Hoffmann Girls.
En 1923, Raphaël Beretta, compositeur et chef d'orchestre qui dirigea les Folies Bergère, l'Olympia et le Casino de Paris se proposa de rétablir le music-Hall du Moulin-Rouge dans un grand édifice. Le Moulin s'élève au milieu de la façade soutenu par une partie ronde décorée en partie supérieure de lucarnes ovales. Un incident se produisit en 1927 lors d'un show où les filles en tenues moulantes sortaient de gâteaux géants. Elles devaient ensuite danser et chanter. L'ennui, c'est que pour aller du sommet des gâteaux d'où elles sortaient à la scène, il leur fallait marcher sur un étage du gâteau, recouvert de crème pâtissière très glissante. Et une fois leurs chaussures (à talons aiguilles) enduites de crème, les filles n'arrivaient plus à tenir debout et trébuchaient sans cesse (la scène devant aussi être glissante). Et comme on avait dû leur donner l'ordre de ne retirer pour aucun prix leurs escarpins, les filles ont passé tout le spectacle à glisser et à reglisser, et à se retrouver les fesses par terre. Le show fut une véritable catastrophe.
Gesmar, 20 ans, devient décorateur. Ses dessins et maquettes resteront définitivement associés à l’image du Moulin-Rouge. Jacques-Charles et Mistinguett sont à l’origine de créations devenues mythiques : « la Revue Mistinguett » (1925), « Ça, c’est Paris » (1926) et « Paris qui tourne » (1928).
Au Moulin-Rouge, Mistinguett crée de nombreuses chansons devenues éternelles, dont Valencia, Ça, c’est Paris, Il m’a vue nue, On m’suit, cette dernière avec Jean Gabin. Pierre Fouchet devient directeur de l'établissement, il appelle Jacques Charles qui devient directeur artistique et Mistinguett qui devient « codirectrice » avec son partenaire Earl Leslie et directrice de l'atelier de coutures.
L'après-Mistinguett
[modifier | modifier le code]En 1929, Mistinguett se retire de la scène et quitte le Moulin-Rouge dont le théâtre de 1 500 places assises devient une des plus grandes salles de cinéma d'Europe avec en première partie des artistes de music-hall. La revue des « Lew Leslie’s Black Birds », exécutée par une troupe de cent artistes noirs, accompagnée du Jazz Plantation Orchestra, se produit au Moulin-Rouge entre juin et .
L'ancienne salle de bal subsiste et se transforme en night club ultra moderne en 1937. Cette même année, le Cotton Club, qui fait fureur à New York, se produit au Moulin-Rouge, ainsi que Ray Ventura et ses collégiens.
Entre 1940 et 1945, la Seconde Guerre mondiale vient interrompre l’effervescence du Moulin-Rouge, qui devient un dancing, le Robinson Moulin-Rouge. Quelques jours avant la libération de Paris en 1944, Édith Piaf, dont le talent est déjà reconnu, se produit sur la scène du Moulin-Rouge, avec Yves Montand, un débutant qu’on lui impose.
Ère du renouveau
[modifier | modifier le code]Le , Georges France, dit Jo France, fondateur du Balajo, acquiert le Moulin-Rouge et entreprend de considérables travaux de rénovation. Il confie à Henri Mahé, l’un des décorateurs les plus en vogue, et aux architectes Bernard de La Tour d'Auvergne et Marion Tournon-Branly l’aménagement de la nouvelle salle. Les soirées dansantes, les attractions et le célèbre French cancan sont de retour au Moulin-Rouge. En 1953, deux panneaux sont placés dans l'entrée du Moulin-Rouge — Hommage à Lautrec et Prière aux artistes, avec portraits de Piéral et d'Edmond Heuzé. , le 25e Bal des Petits Lits blancs, organisé par le romancier Guy des Cars, a lieu au Moulin-Rouge en présence du président de la République, Vincent Auriol, et avec, pour la première fois sur une scène européenne, Bing Crosby. La soirée attire 1 200 artistes et vedettes venus du monde entier, dont Joséphine Baker qui chantera J'ai deux amours.
Entre 1951 et 1960, des artistes célèbres se succèdent incluant Luis Mariano, Charles Trenet, Charles Aznavour, Line Renaud, Bourvil, Fernand Raynaud et Lena Horne. Le célèbre French Cancan, toujours présent, est bientôt chorégraphié par Ruggero Angeletti en 1955. Doris Haug fonde la troupe des « Doriss Girls » au Moulin-Rouge en 1957 ; au nombre de 4 au départ, elles sont aujourd’hui 100, dont 40 sur scène. Deux ans après, le Moulin-Rouge se transforme avec la création et l’aménagement d’un nouvel espace cuisine pour proposer à une clientèle de plus en plus internationale un « dîner-spectacle » avec une carte gastronomique et des revues qui vont acquérir une réputation mondiale. Au début de l'année 1960, la « Revue japonaise » crée l'événement. Entièrement composée d'artistes japonais, la revue lance le kabuki à Montmartre.
1962-1988
[modifier | modifier le code]En 1962, Jacki Clérico succède son père en prenant la direction du Moulin-Rouge[25]. C’est le début d’une nouvelle ère : agrandissement de la salle, installation d’un aquarium géant et premier ballet aquatique. La revue « Cancan » est conçue par Doris Haug et Ruggero Angeletti la même année. Depuis 1963 et le succès de la revue « Frou-Frou », Jacki Clérico, par superstition, ne choisit plus que des titres de revues commençant par la lettre F[16]. À chaque revue, le légendaire French cancan est présent : « Frou-Frou » (1963-1965), « Frisson » (1965-1967), « Fascination » (1967-1970), « Fantastic » (1970-1973), « Festival » (1973-1976), « Follement » (1976-1978), « Frénésie » (1978-1983), « Femmes, femmes, femmes » (1983-1988), « Formidable » (1988-1999) et « Féerie » (1999-2020). La musique des revues jouées de 1963 à 1983 a été composée par Henri Betti.
Le , le Moulin-Rouge, devenu un haut lieu parisien, fête ses 90 ans. Sur scène, pour la première fois à Paris, Ginger Rogers est entourée de nombreuses stars dont Thierry Le Luron, Dalida, Charles Aznavour, Jean-Claude Brialy, George Chakiris, les Village People ou Zizi Jeanmaire. Le , le Moulin-Rouge ferme exceptionnellement ses portes afin de présenter son spectacle devant la reine d’Angleterre, Élisabeth II. Le , Liza Minnelli mène un show exceptionnel, en mettant en scène pour la première fois, la Britannique Fenella Masse Mathews. Deux galas sont organisés en 1984 : l'un pour Dean Martin et l'autre pour Frank Sinatra. Le , le plus célèbre danseur classique du monde, Mikhaïl Barychnikov, crée au Moulin-Rouge un ballet original de Maurice Béjart.
Depuis 1989
[modifier | modifier le code]Le , à l'occasion du centenaire du Moulin-Rouge, la première de la revue « Formidable » est une « Royal Performance in Paris »[26], l’une des plus prestigieuses manifestations officielles britanniques, à laquelle participe chaque année à Londres un membre de la famille royale. Pour la deuxième fois, elle s’est déroulée, en France, au Moulin-Rouge. Présidée en 1983 par la princesse Anne, le prince Edward en est l’invité d’honneur le . Au printemps 1989, à Londres, représentation exceptionnelle du Moulin-Rouge devant le prince et la princesse de Galles. Le cette même année, un gala du Centenaire est organisé avec notamment Charles Aznavour, Lauren Bacall, Ray Charles, Tony Curtis, Ella Fitzgerald, les Gipsy Kings, Margaux Hemingway, Barbara Hendricks, Dorothy Lamour, Jerry Lewis, Jane Russell, Charles Trenet, Esther Williams[16].
En 1994, un gala Cartier est organisé au profit de la Fondation des Artistes contre le SIDA avec un concert privé d’Elton John. En 1995, un gala Lancôme est organisé pour le lancement du parfum « Poème » avec Juliette Binoche. Concert privé de Charles Aznavour et de Jessye Norman. Le , une dernière représentation de la Revue du Centenaire « Formidable », qui a accueilli, de 1988 à 1999, plus de 4,5 millions de spectateurs, est donnée. La revue « Féerie » est pour la première fois présentée le .
En , à l’occasion de l’année de la France au Brésil et dans le cadre du Carnaval de Rio, le Moulin-Rouge est invité au Carnaval de Rio Copacabana[27],[28]. En , le cabaret fête ses 120 ans[29].
En mai 2023, le Moulin-Rouge met définitivement un terme à l'un de ses numéros utilisant des serpents, afin de respecter la loi du contre la maltraitance animale[30].
Incident
[modifier | modifier le code]Le , à 1h45 du matin, les célèbres ailes du Moulin-Rouge se sont effondrées sans faire de blessé. Les lettres « MOU » ont également été emportées dans la chute des ailes[31]. Le bâtiment est annoncé comme restant ouvert pour la soirée suivant l'incident, aux 1700 spectateurs prévus. Jean-Victor Clerico, directeur général du Moulin-Rouge, annonce qu'il s'agit tout simplement d'un problème technique, malgré un entretien tous les deux mois.
Les revues du Moulin-Rouge
[modifier | modifier le code]Cancan ()
[modifier | modifier le code]- Chorégraphie : Doris Haug et Ruggero Angeletti
- Musique : René Leroux, Hubert Degex, Jacques Solet et P. Vetheuil
- Direction musicale : René Leroux
- Avec les Doriss Girls, les Doriss Dancers et les Doriss Mannequins
- Tableaux
- Le Moulin-Rouge en 1900
- Fièvre
- L'Oiseau de paradis
- Moulin de nos amours
- Paris Moulin-Rouge
- Au Moulin-Rouge
- Final avec toute la troupe
Frou-frou ()
[modifier | modifier le code]- Musique : Henri Betti, René Leroux, Jean Claudric et P. Vetheuil
- Paroles : André Hornez
- Chorégraphe et maitresse de ballet : Doris Haug
- Chorégraphe et directeur de scène : Ruggero Angeletti
- Direction musicale : Michel Gamay
- Costumes et décors : Erté, Georgio Veccia et André Levasseur
- Avec les Doriss Girls, les Doriss Dancers et les mannequins du Moulin-Rouge
- Tableaux
- Tournons les pages
- Le Moulin sous la neige
- Évocation péruvienne
- Cléopâtre
- La Fête foraine
- Sur le quai
- L'Oiseau de paradis
- Le Moulin-Rouge en 1900
Frisson ()
[modifier | modifier le code]- Musique : René Leroux, Henri Betti et P. Vetheuil
- Arrangements : Jean Gruyer et René Loyx
- Paroles : André Hornez
- Chef d'orchestre : André Dabonneville
- Chorégraphe et maitresse de ballet : Doris Haug
- Choégraphe et directeur de scène : Ruggero Angeletti
- Costumes et décors : Georgio Veccia, Erté et Levasseur
- Avec les Doriss Girls, les Doriss Dancers et les Belles du Moulin.
- Tableaux
- Rendez-vous au Moulin-Rouge
- Fiesta
- L'Aquarium enchanté
- Les Vendanges a Montmartre
- La neige danse
- Cléopâtre
- Le Moulin-Rouge en 1900
- Hommage à Maurice Chevalier
Fascination ()
[modifier | modifier le code]- Musique : Henri Betti et Jean-Pierre Landreau
- Paroles : André Hornez
- Chorégraphe et maitresse de ballet : Doris Haug
- Chorégraphe et directeur de scène : Ruggero Angeletti
- Direction musicale : André Dabonneville
- Costumes et décors : Georgio Veccia
- Avec les Doriss Girls, les Doriss Dancers et les Belles du Moulin.
- Tableaux
- Symphonie de couleurs
- Fiançailles artistiques
- Intrigue aux Caraïbes
- Cascade
- Montmartre au fil des temps
- Grand Final
Fantastic ()
[modifier | modifier le code]- Musique : Henri Betti et Jean-Pierre Landreau
- Paroles : André Hornez
- Chorégraphe et maitresse de ballet : Doris Haug
- Chorégraphe et directeur de scène : Ruggero Angeletti
- Direction musicale : André Dabonneville
- Costumes et décors : Georgio Veccia
- Avec les Doriss Girls, les Doriss Dancers et les Garçons de la rue.
- Tableaux
- Télé soir Moulin-Rouge
- Pour entrer dans la danse
- Rêverie japonaise
- Les Années folles de 1930
- Le Tour du monde de l'amour
- Grand Final (avec toute la troupe)
Festival ()
[modifier | modifier le code]- Musique : Henri Betti et Jean-Pierre Landreau
- Arrangements : Pierre Delvincourt
- Paroles : André Hornez
- Chorégraphe et maitresse de ballet : Doris Haug
- Chorégraphe et directeur de scène : Ruggero Angeletti
- Direction musicale : André Dabonneville
- Costumes et décors : Georgio Veccia
- Avec les Doriss Girls, les Doriss Dancers et les Garçons de la rue et Andrex, dans un hommage à Maurice Chevalier
- Tableaux
- La Légende animée du Moulin-Rouge
- Les femmes sont des fleurs
- Piraterie sous les tropiques
- C'est le jour du mariage de Russie de toujours
- Paris en 1900
Follement ()
[modifier | modifier le code]- Musique : Henri Betti et Jean-Pierre Landreau
- Airs additionnels : François Betti
- Paroles : André Hornez
- Chorégraphe et maitresse de ballet : Doris Haug
- Chorégraphe et directeur de scène : Ruggero Angeletti
- Direction musicale : André Dabonneville
- Costumes et décors : Georgio Veccia
- Avec les Doriss Girls, les Doriss Dancers et les Garçons, Lisette Malidor, les Garçons de la rue et les Belles du Moulin.
- Tableaux
- Le président présente
- Femmes et Guitares
- Les Milles et Une Nuits
- Brésil de mes rêves
- L'Exposition universelle de 1900
- Le Moulin-Rouge en 1978
- Grand final
Frénésie ()
[modifier | modifier le code]- Musique : Henri Betti, Don James et Pierre Delvincourt
- Airs additionnels : François Betti
- Paroles : André Hornez
- Chorégraphe et maitresse de ballet : Doris Haug
- Chorégraphe et directeur de scène : Ruggero Angeletti
- Direction musicale : André Dabonneville
- Costumes et décors : Georgio Veccia
- Avec les Doriss Girls, les Doriss Dancers et Watusi.
- Tableaux
- Invitation à la danse
- Rêve tzigane
- Sous le ciel de Mexico
- Les Années 25 en 25 minutes
- Grand final (avec toute la troupe)
Femmes, femmes, femmes ()
[modifier | modifier le code]- Musique : Henri Betti, Pierre Delvincourt et Don James
- Paroles : André Hornez et Roland Léonar
- Chorégraphie : Doris Haug, Ruggero Angeletti et Vickers
- Direction musicale : Georges Bessières
- Costumes et décors : Georgio Veccia
- Avec les Doriss Girls, les Doriss Dancers, Fenella Masse Mathews et Debbie de Coudreaux.
- Tableaux
- Prologue
- Aux Caraïbes
- Au Far West
- De partout
- Grand final rose
Formidable. La revue du centenaire ()
[modifier | modifier le code]- Conception : Doris Haug et Ruggero Angeletti
- Costumes : Corrado Colabucci
- Décors : Gaetano Castelli
- Musique : Pierre Porte
- Paroles : Charles Level
- Chorégraphie : Bill Goodson
- Avec les Doriss Girls et les Doriss Dancers.
- Tableaux
- Prologue : Formidable
- Au soleil du désert
- Rêve de Vienne
- Un centenaire
- Une pensée pour Maurice
- Un clin d'œil à Joséphine
- Grand Final
Féerie ()
[modifier | modifier le code]- Conception : Doris Haug et Ruggero Angeletti
- Costumes : Corrado Colabucci
- Décors : Gaetano castelli
- Musique : Pierre Porte
- Paroles : Roland Léonar, Charles Level
- Direction musicale : Roland Audefroy
- Chorégraphie : Bill Goodson
- Lumières : Christian Bréan
- Avec les Doriss Girls et les Doriss Dancers.
- Tableaux
- Le Moulin-Rouge aujourd'hui et hier… le Moulin-Rouge toujours…
- Les pirates
- Au cirque Doris
- Les French Cancan du Moulin-Rouge
- Le Moulin-Rouge de 1900 à…
Filmographie
[modifier | modifier le code]Films de fiction
[modifier | modifier le code]- Moulin Rouge Dancers 1 & 2 (1898), film muet américain sur le Moulin-Rouge
- Queen of the Moulin Rouge (1922), film muet américain réalisé par Ray C. Smallwood et Peter Milne
- Le Fantôme du Moulin-Rouge (1925), réalisé par René Clair, avec Sandra Milowanoff et Georges Voltier
- Moulin Rouge (1928), réalisé par Ewald André Dupont, avec Olga Tschechowa
- L'Étoile du Moulin-Rouge aussi intitulé La Danseuse du Moulin-Rouge (1934), réalisé par Sidney Lanfield, avec Constance Bennett
- La Chaste Suzanne (1937/1938), réalisé par André Berthomieu, avec Raimu et Henri Garat
- Moulin-Rouge (1939), réalisé par André Hugon, avec Lucien Baroux, Pierre Larquey et Joséphine Baker
- La P’tite Femme du Moulin-Rouge (1945), réalisé par Benito Perojo, avec Alberto Bello, Tilda Thamar
- Moulin Rouge (1952), réalisé par John Huston, avec José Ferrer
- French Cancan (1955), réalisé par Jean Renoir, avec Jean Gabin, Françoise Arnoul (montre la construction du Moulin-Rouge, ré-écrite par Renoir.)
- Une nuit au Moulin-Rouge (1957), réalisé par Jean-Claude Roy, avec Tilda Thamar, Noël Roquevert
- La Chaste Suzanne (1963), réalisé par Luis César Amadori, avec Armand Mestral, Noël Roquevert
- Due mattacchioni al Moulin Rouge[32] (1964), comédie musicale italienne réalisée par Carlo Infascelli et Giuseppe Vari, avec Franco et Ciccio
- Anastasia (1997), film d’animation réalisé par Don Bluth et Gary Goldman (une scène se déroule au Moulin-Rouge.)
- Moulin Rouge (2001), réalisé par Baz Luhrmann, avec Ewan McGregor, Nicole Kidman
- Coco (2009), réalisé par Gad Elmaleh (une scène est tournée au Moulin-Rouge.)
- Mystère au Moulin-Rouge (2011), téléfilm[33] réalisé par Stéphane Kappes, avec Émilie Dequenne, Grégory Fitoussi
Documentaires
[modifier | modifier le code]- Quadrille dansé par les étoiles du Moulin-Rouge 1,2 & 3 (1899-1902), France - Produit par Pathé (durée : 3 x 20 min)
- An Evening at the Moulin Rouge (1981), réalisé par David Niles, produit par HBO (durée : 60 min)[34]
- Les Dessous du Moulin-Rouge (2000), réalisé par Nils Tavernier, produit par Little Bear (durée : 52 min)
- Coulisses d’une revue, le Moulin-Rouge (2001), réalisé par Philippe Pouchain et Yves Riou (durée : 60 min)
- Moulin-Rouge Forever (2002), réalisé par Philippe Pouchain et Yves Riou (durée : 55 min)
- Moulin-Rouge : la restauration et Une vie de passion au Moulin-Rouge, deux documentaires qui accompagnent le DVD du film de John Huston
- Au cœur du Moulin-Rouge (2012), réalisé par Marie Vabre, produit par 3e Œil Productions (durée : 90 min)
Télévision
[modifier | modifier le code]Laurent Ruquier a enregistré jusqu'en au Moulin-Rouge ses émissions On a tout essayé, On n'est pas couché, On n'a pas tout dit et On n'demande qu'à en rire.
D'autres émissions TV y ont également été enregistrées: Panique dans l'oreillette par Frédéric Lopez pour France 2 et La nuit nous appartient par Mustapha El Atrassi pour Comédie ! et NRJ12.
Culture populaire
[modifier | modifier le code]Musique
[modifier | modifier le code]Le Moulin-Rouge est un point de repère récurrent dans les chansons parlant de Paris. Il a été chanté par André Claveau, Percy Faith, Juliette Gréco, Les Compagnons de la chanson et bien d'autres.
Il est le sujet central de la comédie musicale Moulin Rouge! The Musical réalisée par Baz Luhrmann avec un livret de John Logan[35].
En 2001, le Moulin-Rouge est cité dans le single Lady Marmalade par le quatuor Christina Aguilera, Lil' Kim, Mýa et Pink, lorsque le titre est utilisé comme bande originale du film homonyme.
Dans le monde
[modifier | modifier le code]- Le Moulin-Rouge de Las Vegas s'est beaucoup inspiré du célèbre cabaret parisien.
- À l'occasion de la Saint-Patrick 2011, le Moulin-Rouge a troqué son éclairage rouge pour se mettre à l'heure irlandaise, tout en vert[36]
- En 2016, Michael Mack, directeur du parc de loisirs allemand Europa-Park, a signé un contrat avec les propriétaires du Moulin-Rouge afin de créer une réplique du cabaret. Celle-ci est intégrée dans Eurosat - CanCan Coaster, un circuit de montagnes russes en intérieur situé dans le parc d'attractions, dans le quartier français. Son inauguration, prévue le , le jour de la fête nationale française, a finalement lieu le , pour une ouverture au public le lendemain.
Records
[modifier | modifier le code]Le Moulin-Rouge est un des plus grands clients de champagne au monde, avec environ 240 000 bouteilles par an mentionnées entre 2009 et 2014[37],[38] puis 360 000 bouteilles par an mentionnées en 2015[39].
La troupe du Moulin-Rouge, le cabaret parisien du French cancan, détient six records du monde, dont le plus grand nombre de levers de jambes[40].
Peinture
[modifier | modifier le code]Le Moulin-Rouge a fait l'objet de nombreuses œuvres picturales dont :
- Scène de fête au Moulin-Rouge, Giovanni Boldini, peinture à l'huile sur toile (96,8 × 104,7 cm) de vers 1889, musée d'Orsay, Paris[41].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Le Petit Larousse éd. 2016 (Le Grand [sic] Larousse illustré), paru en 2015 (ISBN 978-2-03-590126-2) comporte une entrée « Moulin-Rouge (bal du) ».
- Le Petit Robert des noms propres éd. 2016, paru en 2015 (ISBN 978-2-32100-647-3), comporte une entrée « Moulin-Rouge (le) ».
- Le Dictionnaire Hachette éd. 2014, paru en 2013 (ISBN 978-2-01-281517-9), comporte une entrée une entrée « Moulin-Rouge (le) »
- En anglais, ainsi que sur les affiches et autres supports publicitaires de l'établissement.
- Histoire du Moulin-Rouge.
- « Les ailes du mythique Moulin Rouge se sont effondrées en pleine nuit à Paris », sur Franceinfo, (consulté le )
- Archives des Hauts-de-Seine, cote 3EBou/918.
- Archives nationales, Minutier central, XXXVIII/1319.
- Jaques Habas, Les Secrets du Moulin-Rouge, 2010.
- Voir Albert Dauzat, Mots français d'origine orientale. D'après les documents fournis par Jean Deny, 1943, in Le Français Moderne, II, Paris, 1943, p. 241-151.
- Thomas Xavier Bianchi, Jean Daniel Kieffer, Dictionnaire turc-français : à l'usage des agents diplomatiques, Tome I, Paris, (lire en ligne), p. 746.
- Marie Théodore Pavie, Chrestomathie hindoustani Urdû et Dakhni, Paris, (lire en ligne), p. 41.
- Cahiers de musiques traditionnelles, Numéro 11, Georg, , p. 135.
- Antoine-Paulin Pihan, Dictionnaire étymologique des mots de la langue française dérivés de l'arabe, Paris, (lire en ligne), p. 68.
- L'Intransigeant des 4 et 9 octobre 1889, cité in Pierre Esperbe: Les Histoires de Paris, 2005, Éditions L'Harmattan, Paris p. 8 (lire en ligne)
- « Histoire du Moulin-Rouge », sur idealcabaret.fr (consulté le ).
- Roger-Viollet, « Le jardin et l'éléphant-colosse du Moulin-Rouge. Paris, vers 1900 » sur le site galerie-roger-villet.fr.
- Benoît Duteurtre, Dictionnaire amoureux de la Belle Epoque et des Années folles], Plon, 2022, n.p. (en ligne).
- « Le Moulin-Rouge fête ses 125 ans ! », sur monsieurvintage.com (consulté le ).
- « 6 choses que vous ne savez peut-être pas sur le célébrissime tableau « Au Lapin Agile » de Picasso », sur fr.anecdotrip.com (consulté le )
- Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 71.
- Son premier portraitiste est l'affichiste Auguste Roedel, un ami de Willette.
- Jacques Pessis et Jacques Crépineau, Le Moulin-Rouge, octobre 2002.
- Il a réalisé, entre autres, la brasserie Mollard, le Casino de Paris, les Folies Bergère à Paris, le Palace Hôtel à Ostende en Belgique, la reconstruction de l’hôtel du Palais à Biarritz et la création de l’hôtel Negresco sur la promenade des Anglais de Nice.
- « Moulin-Rouge : décès de Jacki Clerico », sur FIGARO, (consulté le ).
- (en) Kathleen McKenzie Lesko, Jeanne Devereaux, Prima Ballerina of Vaudeville and Broadway : "She Ran Between the Raindrops", Jefferson, NC, McFarland & Company, , 269 p. (ISBN 978-1-4766-6694-5, lire en ligne), p. 104.
- « Le Moulin-Rouge fait son carnaval à Rio », sur Paris Match, (consulté le ).
- AFP, « Danseuses du Moulin-Rouge et French cancan au carnaval de Rio », (consulté le ).
- « 120 ans du Moulin-Rouge », sur Evene (consulté le ).
- « Paris: le Moulin Rouge "anticipe son engagement" et annonce l'arrêt immédiat de son numéro avec des serpents », sur BFMTV (consulté le )
- « Paris: les ailes du Moulin Rouge sont tombées dans la nuit », sur BFMTV (consulté le )
- (it) « Due mattacchioni al Moulin Rouge », sur mymovies.it (consulté le )
- Diffusé pour la première fois le sur France 2.
- « An Evening at the Moulin-Rouge (1981) », sur Internet Movie Database (consulté le ).
- F.R., « Moulin-Rouge! adapté en comédie musicale pour Broadway », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- Le Moulin-Rouge se met au vert!.
- Francis Gouge, « A 120 ans, le Moulin-Rouge se diversifie pour assurer son développement », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Le Moulin-Rouge: 125 ans et brille toujours autant », sur bfmbusiness.bfmtv.com, (consulté le ).
- Bénédicte Tassart, « Le Moulin-Rouge, un succès de famille », sur RTL.fr, .
- « 6 records du monde », Le Figaro.
- sous la direction de Barbara Guidi et Servane Dargnies-de Vitry, Boldini. Les Plaisirs et les Jours, Paris, Paris Musées, , 256 p. (ISBN 978-2-7596-0508-8), p. 82
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Albums
[modifier | modifier le code]- Le Moulin-Rouge (1989), de Jacques Pessis et Jacques Crépineau - Éditeur : Hermé, 1989
- Les Belles du Moulin-Rouge (2002), de Pierre-Jean Remy et Jacques Habas - Éditeur : Le Cherche-Midi
- Le Moulin-Rouge (2002), de Jacques Pessis et Jacques Crépineau - Éditeur : Editions de La Martinière
- Moulin-Rouge, Paris (2003), de Christophe Mirambeau - Éditeur : Assouline
- Moulin-Rouge Stories (2004), de Daniela Jeremijevic - Éditeur : Airelles
- Moulin-Rouge - Instants volés (2005), de Vlada Krassilnikova - Éditeur : Ed. du Collectionneur - Parution
- Flipbook Moulin-Rouge Paris France 23h18 (2007), de Jean-Luc Planche - Éditeur : Youpeka
- Moulin-Rouge : de l'autre côté du rideau (2008), de Thierry Parhad - Éditeur : Arcadia Éditions - Parution
- Moulin-Rouge ! 120 ans en images du cabaret le plus célèbre du monde (2009), de Jean-Luc Planche, Stanislassia Klein et Florian Claudel - Éditeur : Albin Michel
- Moulin Rouge - MVP (2020) de Mister V
Livres
[modifier | modifier le code]- Moulin-Rouge, de Pierre La Mure - Éditeur : Presses de la Cité - Parution 1950
- Le Pétomane au Moulin-Rouge, de Jean Nohain et François Caradec - Éditeur : Mazarine - Parution
- Jane Avril au Moulin-Rouge avec Henri de Toulouse-Lautrec, de François Caradec - Éditeur : Fayard - Parution
- Le Moulin-Rouge - Reflets d'une époque, de Jean Castarède - Éditeur : France-Empire - Parution
- Mes mémoires, de Jane Avril - Éditeur : Phébus - Parution (paru sous forme de feuilleton dans Paris-Midi en 1933)
- Moi, la Goulue de Toulouse-Lautrec - Les Mémoires de mon aïeule, de Michel Souvais - Éditeur : Publibook - Parution
Fictions
[modifier | modifier le code]- Le Cabaret des Muses, de Gradimir Smudja - Éditeur : Delcourt G. Productions. Série de bande-dessinée en 4 tomes :
- Tome 1 : Au Moulin-Rouge (2004)
- Tome 2 : Mimi et Henri (2005)
- Tome 3 : Allez Darling (2006)
- Tome 4 : Darling, pour toujours (2008)
- Louis La Guigne (série de BD en 13 tomes)
- Tome 2 : Moulin-Rouge, de Frank Giroud (scénario) et Jean-Paul Dethorez (dessins) - Éditeur : Glénat - Parution
- Danse macabre au Moulin-Rouge de Renée Bonneau - Éditeur : Nouveau Monde - Parution
- À l'ombre du Moulin-Rouge, de Sabine Bismuth - Éditeur : Publibook - Parution 2005
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Cinéma Moulin-Rouge (1929-1980)