Rue de Bagnolet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

20e arrt
Rue de Bagnolet
Voir la photo.
Vue de la rue de Bagnolet au niveau de la place Saint-Blaise, en direction de la porte de Bagnolet.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 20e
Quartier Père-Lachaise
Charonne
Saint-Fargeau
Début 148, boulevard de Charonne
Fin 229, boulevard Davout et 82, rue Belgrand
Morphologie
Longueur 1 400 m
Largeur Entre 10 et 17 m
Historique
Dénomination 2 avril 1868
Ancien nom Rue au Vacher
Grande Rue de Charonne
Route départementale no 23
Rue de Paris
Rue de Bagnolet
Rue de Fontarabie
Géocodification
Ville de Paris 0612
DGI 0626
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Bagnolet
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 20e arrondissement de Paris)
Rue de Bagnolet
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue de Bagnolet est une voie située dans le 20e arrondissement de Paris.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La voie doit son nom au fait qu'elle mène à la commune de Bagnolet.

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voie est indiquée à l'état de chemin sur le plan de Jouvin de Rochefort de 1672 comme faisant partie de l'ancienne commune de Charonne sous le nom « rue au Vacher ». La partie entre la rue des Prairies et le boulevard Davout limitait alors extérieurement le parc du château de Bagnolet.

Formant l'axe central de la commune de Charonne, elle prend ensuite naturellement le nom de « Grande Rue de Charonne » puis de « route départementale no 23 » avant de prendre le nom de « rue de Paris » entre le boulevard de Charonne et la place Saint-Blaise et « rue de Bagnolet » entre la place Saint-Blaise et le boulevard Davout.

La partie entre le boulevard de Charonne et la rue de la Réunion était comprise dans la rue de Fontarabie.

Classée dans la voirie parisienne en vertu du décret du , elle marque la limite entre le quartier de Charonne au sud et les quartiers du Père-Lachaise et Saint-Fargeau au nord[1].

Par un arrêté du , l'ensemble des voies citées est réuni sous la dénomination de « rue de Bagnolet ».

Une partie de la voie délimitait la ZAC Ancien Village de Charonne[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • No 24 : immeuble de 1907, où ont été tournées des scènes de Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais (son scénariste, Jean Gruault, appartenait à la famille qui fit construire l'immeuble).
  • No 34 : domicile de l'ancien déserteur Paul Grappe, qui y est tué par son épouse en 1928[3].
  • No 49 : porche de l'ancienne maison Pellissier, Jonas et Rivet fondée en 1871, liquidée en 1958.
  • No 67 et 69 : immeuble contemporain (1992) à angle arrondi faisant retour sur la rue de la Réunion (nos 102 et 102bis).
    Emplacement d'un ancien petit pavillon d'angle dit pavillon de Charonne qui marquait autrefois l'extrémité sud-est du domaine du château des seigneurs de Charonne. Ce domaine, situé à flanc de coteau et entièrement clôturé de murs, s'étendait à partir d'ici le long de l'ancienne rue de Paris jusqu'à la grille du château (emplacement du no 109), face à l'ancienne rue du Château[4] du bourg de Charonne et au-delà jusqu'aux environs du presbytère de l'église paroissiale Saint-Germain (voir no 119).
  • No 83 : à l’arrière du bâtiment existait, au milieu du XIXe siècle, l’entrée d’une vaste carrière de gypse[5].
  • No 102 bis : gare de Charonne, sur l'ancienne ligne de Petite Ceinture. De 1995 à , le bâtiment a hébergé la salle de concert La Flèche d'or.
  • No 109 : hôtel Mama Shelter, ouvert en 2008, premier établissement de la chaîne hôtelière du même nom, conçu par l'Atelier Roland Castro, Sophie Denissof, Sylvia Casi dans le même programme que la Médiathèque Marguerite Duras[6]. Emplacement de la grille d'entrée du château de Charonne.
  • No 115 : Médiathèque Marguerite Duras (2010), conçue par l'Atelier Roland Castro, Sophie Denissof, Sylvia Casi[7].
  • No 119[4] : église Saint-Germain de Charonne flanquée de son presbytère (adresse postale 4, place Saint-Blaise) et du cimetière de Charonne, où sont inhumés :
  • No 148 : pavillon de l'Ermitage, construit vers 1720 pour Françoise Marie de Bourbon (1677-1749), duchesse d'Orléans, par un architecte nommé Serin, connu pour ce seul bâtiment. C’est le seul vestige subsistant du château de Bagnolet.
  • No 166 : ici est né le Guy Debord (1931-1994), théoricien situationniste, cinéaste, poète et révolutionnaire[réf. nécessaire].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Décret du 3 novembre 1859 qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris, dans le Bulletin des lois [lire en ligne].
  2. 2017 DU 201 ZAC Ancien Village de Charonne (20e) - Reddition des comptes et quitus à la SAERP
  3. Florence Monteil, « Grand procès. L'affaire Landy: elle tue le déserteur travesti », sur notretemps.com, (consulté le ).
  4. a et b Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 1, Éditions de Minuit, 1963, pp. 135-138.
  5. Lucien Lambeau, Histoire des communes annexées à Paris- Charonne, Paris, Ernest Leroux, , tome second, pages 80-81.
  6. « Paris Promeneurs - Hôtel Mama Shelter », sur www.paris-promeneurs.com (consulté le )
  7. Médiathèque Marguerite Duras sur le site de la Ville de Paris.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]