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« François Hollande » : différence entre les versions

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'''François Hollande''', né le {{date de naissance|12|août|1954}} à [[Rouen]] ([[Seine-Maritime|Seine-Inférieure]]), est un [[Personnage d'État|homme d'État]] [[France|français]]. Il est [[président de la République française]] depuis le {{date|15|mai|2012}}.
Flanby

[[Magistrat]] à la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]] et [[Avocat (métier)|avocat]], pendant "quelques mois" de l'année 1995, il est [[premier secrétaire du Parti socialiste]] de [[1997]] à [[2008]], pendant la [[troisième cohabitation]] puis dans l'opposition. [[Liste des maires de Tulle|Maire]] de [[Tulle]] de [[Élections municipales françaises de 2001|2001]] à [[Élections municipales françaises de 2008|2008]], il est [[Assemblée nationale (France)|député]] de la [[première circonscription de la Corrèze]] de [[1988]] à [[1993]] et de nouveau de [[1997]] à [[2012]], et préside le [[conseil général de la Corrèze]] de [[Élections cantonales françaises de 2008|2008]] à [[2012]].

Désigné candidat du [[Parti socialiste (France)|PS]] et du [[Parti radical de gauche|PRG]] à l'[[Élection présidentielle française de 2012|élection présidentielle de 2012]] à l'issue d'une [[primaire présidentielle socialiste de 2011|primaire]], il emporte le second tour avec 51,64 % des voix face au président sortant, [[Nicolas Sarkozy]], le {{date|6|mai|2012}}. Il prend ses fonctions de {{24e}} [[président de la République française]] le {{date|15|mai|2012}}.


{{sommaire|niveau=2}}
{{sommaire|niveau=2}}


== ==
== Famille et vie privée ==
{{Article détaillé|Famille de François Hollande}}
{{Article détaillé|Famille de François Hollande}}

=== ===
François Gérard Georges Nicolas Hollande<ref name="état civil : prénoms"/> naît le {{date|12|août|1954}} à [[Rouen]] en [[Seine-Inférieure]]. Il est le fils cadet<ref>François Hollande a un frère aîné, Philippe Hollande, né en 1952.</ref> de Georges Gustave Hollande, catholique<ref>[http://www.lavie.fr/actualite/france/francois-hollande-des-origines-protestantes-hollandaises-04-05-2012-27124_4.php François Hollande : des origines protestantes hollandaises], La Vie, 4/5/2012</ref>, né le {{date|9|mai|1923}} à [[Cognac (Charente)|Cognac]], [[médecin]] [[Oto-rhino-laryngologie|ORL]], candidat perdant sur une liste d'extrême droite aux élections municipales de [[Rouen]] en [[1959]] et de [[Bois-Guillaume]] en [[1965]]<ref name="FHIS" />. Sa mère, Nicole Frédérique Marguerite Tribert, catholique de gauche<ref name="FHIS">{{Lien web|auteur=|titre=François Hollande, "Miss Glaçon" et les "nantis"|périodique=Le Nouvel Observateur|année=31 août 2011|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/primaire-socialiste/20110831.OBS9572/francois-hollande-miss-glacon-et-les-nantis.html}}, article citant les bonnes feuilles de ''François Hollande. Itinéraire secret'', biographie de Serge Raffy.</ref>{{,}}<ref name="Europe1.fr 2012-05-06">{{Lien web|url=http://www.europe1.fr/Politique/Le-clan-Hollande-1071181/|titre=Le clan Hollande|auteur=Rémi Duchemin|date=6 mai 2012|éditeur=''[[Europe 1]]''}}</ref> née le {{date|7|septembre|1927}} à [[Vigneux-sur-Seine]] et décédée le {{date|8|mars|2009}} à [[Cannes]]<ref name="libé 17/08/2011">[http://www.liberation.fr/politiques/01012366076-hollande-l-effort-tranquille Hollande, l'effort tranquille] sur ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 17 octobre 2011.</ref>, était [[Assistant de service social|assistante sociale]]. Cette dernière figurait en 2008, en dernière position, sur la liste du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] pour l'élection municipale de [[Cannes]]<ref>[http://www.linternaute.com/actualite/politique/municipales/familles/1-nicole-hollande.shtml Nicole Hollande] sur ''[[L'Internaute]]'', consulté le 19 mars 2012.</ref>. François Hollande a reçu une éducation religieuse catholique qu'il considère comme « une bonne expérience », mais se définit lui-même comme « non-croyant » n'ayant « aucune pratique religieuse » et ayant sa « propre philosophie de la vie »<ref>[http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Francois-Hollande-souhaite-apaiser-les-relations-avec-les-cultes-_EP_-2012-03-06-775678 François Hollande souhaite apaiser les relations avec les cultes], La Croix, 15 mars 2012</ref>.

Il est aussi cousin d'[[Hélène Pilichowski]].

[[Fichier:Socialist rally Zenith 2007 05 29 n2.jpg|thumb|François Hollande et [[Ségolène Royal]] en 2007.|vignette|François Hollande et [[Ségolène Royal]], lors de la [[Élection présidentielle française de 2007|campagne présidentielle de 2007]].]]
À la fin des [[années 1970]], il fait la connaissance de [[Ségolène Royal]], également de la [[Liste d'énarques par promotion|promotion Voltaire (1980)]], lors d'une soirée de l'[[École nationale d'administration (France)|ENA]]. Il se lie avec elle au cours d'un stage effectué dans une cité [[Habitation à loyer modéré|HLM]] de banlieue, « La Noé », à [[Chanteloup-les-Vignes]]<ref name="Rue89 16-10-2011">{{Lien web|auteur=Pascal Riché|titre=Douze trucs à savoir sur la jeunesse de François Hollande|périodique=[[Rue89]]|année=16 octobre 2011|url=http://www.rue89.com/comment/2734071}}.</ref>. Le couple forme une [[Concubinage|union libre]] et a quatre enfants : Thomas ([[1984]]), qui est [[avocat (métier)|avocat]], Clémence ([[1986]]), interne en hépato-gastro-entérologie à Paris, Julien ([[1987]]), [[cinéaste]], et Flora ([[1992]]), étudiante en [[psychologie]]<ref>Émilie Cabot, [http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Les-confidences-de-Segolene-Royal-et-sa-fille-496441/ « Les confidences de Ségolène Royal et sa fille »] sur ''[[Le Journal du dimanche|leJDD.fr]]'', 21 mars 2012.</ref>. Leur séparation est annoncée au soir du second tour des [[Élections législatives françaises de 2007|élections législatives de 2007]]<ref name="LEMONDE20070617">[http://www.lemonde.fr/societe/chat/2007/06/17/en-annoncant-sa-separation-d-avec-m-hollande-mme-royal-peut-afficher-ambitions-et-desaccords_924607_3224.html « En annonçant sa séparation d'avec M. Hollande, {{Mme}} Royal peut afficher ambitions et désaccords »], ''[[Le Monde]]'', {{date|17|juin|2007}}.</ref>.

En [[2010]], François Hollande officialise sa relation avec la journaliste [[Valérie Trierweiler]], née Massonneau<ref name="TELEGRAPH25062007">[http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2007/06/25/wsego125.xml Royal 'wanted love rival sacked], ''The Telegraph'', {{date|25|juin|2007}}.</ref>{{,}}<ref name="LEPOINT13102010">[http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/francois-hollande-officialise-sa-liaison-avec-une-journaliste-13-10-2010-1248624_52.php « François Hollande officialise sa liaison avec une journaliste »], ''[[Le Point]]'', {{date|13|octobre|2010}}.</ref>, qui était sa compagne depuis le milieu des années 2000<ref name="obsession">{{Lien web
|url=http://www.lepoint.fr/politique/elections-legislatives/valerie-fait-une-obsession-sur-segolene-12-06-2012-1472473_573.php
|titre=« Valérie fait une obsession sur Ségolène… »
|auteur=Charlotte Chaffanjon
|date=12 juin 2012
|site =lepoint.fr
|éditeur=''[[Le Point]]''
|consulté le=12 juin 2012
}}.</ref>{{,}}<ref name="sept-questions">{{Lien web
|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/legislatives-2012/20120613.OBS8556/7-questions-sur-l-affaire-trierweiler.html
|titre=Sept questions sur l'affaire Trierweiler
|auteur=Sylvain Courage
|date=13 et 14 juin 2012
|site =nouvelobs.com
|éditeur=''[[Le Nouvel Observateur]]''
|consulté le=14 juin 2012
}}.</ref>{{,}}<ref name="tension">{{Lien web
|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/legislatives-2012/20120612.OBS8321/trierweiler-royal-bisbilles-en-cascade.html
|titre=Trierweiler - Royal : une relation sous haute tension
|date=12 et 13 juin 2012
|site =nouvelobs.com
|éditeur=''[[Le Nouvel Observateur]]''
|consulté le=14 juin 2012
}}.</ref>{{,}}<ref name="LENOUVELOBS20102010">{{Article|auteur=Marie Guichoux|titre=De l'ombre à la lumière|périodique=Le Nouvel Observateur|année=20-26 octobre 2011|numéro=2450|passage=68-69}}.</ref> ; cette relation était restée cachée lors de la campagne de [[Ségolène Royal]]<ref name="TOULOUSE7">[http://www.toulouse7.com/2010/10/13/francois-hollande-officialise-sa-relation-avec-valerie-trierweiler/ François Hollande officialise sa relation avec Valérie Trierweiler] ''toulouse7.com'', {{date|13|octobre|2010}}.</ref>{{,}}<ref name="LEPOINT12102010">[http://www.lepoint.fr/insolite/francois-hollande-officialise-sa-relation-avec-une-journaliste-dans-gala-12-10-2010-1248371_48.php François Hollande officialise sa relation avec une journaliste dans « Gala »] ''Le Point'', {{date|12|décembre|2010}}.</ref>.

Le {{date|10|janvier|2014}}, le magazine ''[[Closer (magazine)|Closer]]'' évoque la possible relation de François Hollande avec l'actrice [[Julie Gayet]], publiant des photos à l'appui de ses affirmations<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/medias/2014/01/10/20004-20140110ARTFIG00313--closer-le-pave-dans-la-mare-des-magazines-people.php|auteur=Alexandre Debouté|titre=''Closer'', le pavé dans la mare des magazines ''people''|éditeur=''[[Le Figaro]]''|date=|site=lefigaro.fr|consulté le=10 janvier 2014}}.</ref>. Cette information est reprise par la [[presse internationale]], mais aussi, fait inédit, par les médias français<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2014/01/10/01003-20140110ARTFIG00326-les-infidelites-supposees-de-francois-hollande-font-jaser-la-presse-etrangere.php Les infidélités supposées de François Hollande], Le Figaro</ref>{{,}}<ref>[http://www.huffingtonpost.fr/2014/01/10/vie-privee-presidents-tabou-grand-deballage-liaison-hollande-gayet_n_4573541.html?utm_hp_ref=france Vie privée des présidents: du tabou au grand déballage de la liaison présumée Hollande-Gayet<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Le {{date|25|janvier|2014}}, François Hollande, s’exprimant à titre personnel, annonce « [[n:François Hollande annonce la fin de sa relation avec Valérie Trierweiler|la fin de sa vie commune]] » avec Valérie Trierweiler<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140125.OBS3790/francois-hollande-annonce-sa-separation-avec-valerie-trierweiler.html François Hollande annonce sa séparation avec Valérie Trierweiler] sur ''[[Le Nouvel Observateur]]'', consulté le {{date|25|janvier|2014}}.</ref>{{,}}<ref>Voir, {{en}} Alissa J. Rubin and Maïa de la Baume. ''After President's Breakup. French Wonder if Role of First Lady Is Passé''. Memo From Paris. [[The New York Times]], Monday, January 27, 2014, p. A6.</ref>{{,}}<ref>Voir, {{en}} Peter Baker. Politics. White House Memo. ''French Breakup Makes a Dinner Harder to Do''. [[The New York Times]], Saturday, February 8, 2014.</ref>.

Le {{date|4|septembre|2014}}, Valérie Trierweiler publie ''[[Merci pour ce moment]]'', un essai [[autobiographie|autobiographique]] relatant sa vie privée avec François Hollande, depuis « le baiser de Limoges » un jeudi {{date|14|avril|2005}} jusqu'à la rupture<ref name="lemonde20140903">{{article |titre=Trierweiler publie un livre où se mêlent l'intime et la politique |url texte=http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/09/03/ce-que-contient-le-livre-de-valerie-trierweiler_4480790_823448.html |jour=3 |mois=septembre |année=2014 |périodique=Le Monde |lien périodique=Le Monde}}.</ref>{{,}}<ref name="parismatch2014>{{article |prénom1=Catherine |nom1=Schwaab|titre=Valérie Trierweiler, "Ma vie avec François" |url=http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Exclusif-Merci-pour-ce-moment-Valerie-Trierweiler-Ma-vie-avec-Francois-587176 |périodique=Paris Match |lien périodique=Paris Match |jour=3 |mois=septembre |année=2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|titre=Valérie Trierweiler publie un livre sur sa vie à l'Elysée |url texte=http://www.liberation.fr/politiques/2014/09/02/valerie-trierweiler-publie-un-livre-sur-sa-vie-a-l-elysee_1092100 |jour=3 |mois=septembre |année=2014 |périodique=Libération |lien périodique=Libération (journal)}}.</ref>{{,}}<ref name="terrafemina">{{article |auteur1=La Rédaction |url texte=http://www.terrafemina.com/culture/livres/articles/48264-merci-pour-ce-moment-50-nuances-de-francois-hollande.html |titre="Merci pour ce moment" : 50 nuances de François Hollande |sous-titre= |extrait= |jour=5 |mois=septembre |année=2014 |consulté le=18/9/2014 |ISBN= |périodique=Terrafemina|lien périodique=Terrafemina}}</ref>.

== Jeunesse et études ==
Il passe son enfance à Rouen, puis, à partir de 1958, à [[Bois-Guillaume]]<ref>{{Lien web|langue=|prénom1=Olivier |nom1=Cassiau |lien auteur1=|prénom2=Thierry |nom2=Delacourt |lien auteur2= |titre=François Hollande : enquête sur une jeunesse à Rouen |périodique=Paris Normandie |lien périodique=Paris Normandie |volume=|numéro=|jour=12 |mois=février |année=2012|pages=|issn=|url=http://www.paris-normandie.fr/article/politique/francois-hollande-enquete-sur-une-jeunesse-a-rouen|consulté le=14 mai 2012}}.</ref>, ville résidentielle sur les hauteurs de Rouen, dans un quartier aisé. Il est élève au [[pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen]]. Au premier trimestre 1968, son père, favorable à l’[[Algérie française]]<ref name="Le Point 24/02/2011">{{Lien web|prénom1=Anna|nom1=Cabana|titre=Vous avez dit « normal » ?|périodique=Le Point|lien périodique=Le Point|jour=24|mois=février|année=2011|url=http://www.lepoint.fr/politique/vous-avez-dit-normal-24-02-2011-1301953_20.php|consulté le=21 janvier 2012}}.</ref> et mal vu du fait de sa proximité avec [[Jean-Louis Tixier-Vignancour]] et l’[[Organisation armée secrète|OAS]]<ref name="CHERCHEZLEPERE">« Cherchez le père… », ''[[Le Point]]'', 20 octobre 2011, {{numéro}}2040, {{p.}}46.</ref>, vend sa clinique, ses appartements du Clos du Hamel, la maison de [[Bois-Guillaume]], et déménage avec sa famille à [[Neuilly-sur-Seine]], où il se lance dans l’immobilier<ref name="FHIS"/>. Élève au [[lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine]], François Hollande poursuit ses études à [[Université Panthéon-Assas|Paris-II]], où il obtient une licence en droit<ref name="Paillard">{{référence web|url=http://www.touspourhollande.fr/biographie/|titre=« Qui est François Hollande ? », article citant la notice biographique rédigée par Hortense Paillard dans La république des lettres}}</ref>, puis à [[École des hautes études commerciales de Paris|HEC Paris]]<ref name="HECFAQ">[http://www.hec.fr/Grande-Ecole/FAQ HEC Paris - Grande École - FAQ].</ref> et à l’[[Institut d'études politiques de Paris]]<ref name="TV5">[http://www.tv5.org/TV5Site/internationales/emission-13-Internationales.htm?epi_id=1224&video=http%3A%2F%2Fvideo.tv5monde.com%2Fmetas%2Finternationales%2Finternationales_270211_1.asx Site TV5 Monde].</ref> (promotion 1974, diplôme section Service public), où il milite à l’[[Union nationale des étudiants de France dite Solidarité étudiante|UNEF-Renouveau]], proche du [[Parti communiste français]]<ref name="FHIS"/>. En 1980, il sort de l’[[École nationale d'administration (France)|ENA]]{{#tag:ref|Selon certaines sources, François Hollande sort de l'[[École nationale d'administration (France)|ENA]] à la septième position, d'autres sources parlent de la huitième. Cf [http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Francois-Hollande-president-de-la-Republique-394466/ François Hollande, président de la République] sur ''[[Paris Match]]'', 6 mai 2012 ; [http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/francois-hollande-la-tortue-et-le-roseau-06-05-2012-1458721_240.php François Hollande, la tortue et le roseau] sur ''[[Le Point]]'', 6 mai 2012 ; [http://www.francesoir.fr/fiche/francois-hollande-97416.html Biographie François Hollande] sur ''[[France-Soir]]'', consulté le 13 mai 2012 ; [http://www.liberation.fr/politiques/01012366076-hollande-l-effort-tranquille Hollande, l’effort tranquille] ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 17 octobre 2011.|group=n|}}, dans la [[Liste d'énarques par promotion#Promotion Voltaire (1980)|promotion Voltaire]]<ref name="Le Point 24/02/2011" />, où il rencontre [[Ségolène Royal]].

En [[1976]], il est réformé du service militaire à cause de sa [[myopie]] lors de ses « [[Service militaire en France#Expressions relatives au service|trois jours]] » au [[fort de Vincennes]], mais, par « devoir », obtient l’annulation de cette décision<ref name="marmerchet"/>. Lors de ses classes en tant qu’[[élève officier de réserve]] à [[Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan|Coëtquidan]], en {{date||janvier|1977}}, il est dans la même chambrée que [[Jean-Pierre Jouyet]], [[Michel Sapin]], [[Henri de Castries]] et [[Jean-Michel Lambert]], puis il rejoint l’[[École du génie|École d’application du génie]] (EAG) à [[Angers]], avant d’être affecté au [[71e régiment du génie|{{71e}} régiment du Génie]], à [[Oissel]]<ref name="Rue89 16-10-2011" />{{,}}<ref name="marmerchet">{{Lien web|url=http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/m/Francois-Hollande-a-ete-aspirant-au-71eme-regiment-du-genie_a591.html?com|titre=François Hollande a été aspirant au 71{{e}} régiment du génie||auteur=Jean-Dominique Merchet||lien auteur= Jean-Dominique Merchet|date=6 mai 2012|site=Marianne}}.</ref>. François Hollande finit son service en 1978 avec le grade de [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] de réserve<ref name="nobs">{{Article|langue=|prénom1=Sylvain|nom1=Courage|lien auteur1=|prénom2=|nom2=|lien auteur2=|titre=Quand Hollande était bidasse|sous-titre=|lien titre=|périodique=Nouvel Obs.com|lien périodique=Le Nouvel Observateur|lieu=|série=|volume=|titre volume=|numéro=|titre numéro=|jour=25|mois=janvier|année=2013|pages=|isbn=|résumé=|format=|url texte=http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20130125.OBS6760/quand-hollande-etait-bidasse.html|consulté le=}}</ref>.

== Carrière politique ==
=== 1974-1997 : débuts ===
En [[1974]], il préside la section de l'[[Union nationale des étudiants de France|UNEF]] à l'[[Institut d'études politiques de Paris]]. Il entre à [[École des hautes études commerciales de Paris|HEC Paris]], et y préside le comité de soutien à la candidature de [[François Mitterrand]]<ref name="LEPARISIEN17102012">[http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/en-images-francois-hollande-une-carriere-au-parti-socialiste-17-10-2011-1657616.php?pic=7#infoBulles1 François Hollande, une carrière au parti socialiste] Sur le site leparisien.fr.</ref>. Il adhère au [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] en [[1979]]<ref>{{Lien web|url=http://www.france24.com/fr/20120507-francois-hollande-president-republique-election-candidat-normal|titre=François Hollande, le "candidat normal" devenu président||auteur=Amara MAKHOUL-YATIM|date=7 mai 2012|site=France 24}}.</ref>. Sorti {{7e}} de l'[[École nationale d'administration (France)|ENA]] en [[1980]], il choisit d'être [[auditeur de justice|auditeur]] à la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]]<ref name="Paillard"/>. Il est également, à cette époque, [[maître de conférences]] à l'[[Institut d'études politiques de Paris|IEP de Paris]], où il donne des cours d'économie aux étudiants de troisième année jusqu'en 1991<ref name="ESTREPUBLICAIN24400">{{référence web|url=http://www.estrepublicain.fr/wiki/detail-entite?key=24400a95-533a-408c-b7b4-d96d7b760caf|titre=« Hollande François, carte d'identité », sur l'Estrepublicain.fr}}</ref>.

En [[1981]], à la suite de l'élection de [[François Mitterrand]] à la [[Président de la République française|présidence de la République]], François Hollande devient chargé de mission (toujours à propos d'économie) pour l'[[Palais de l'Élysée|Élysée]], à l'époque où le nouveau pouvoir entame sa politique de relance par la demande ([[John Maynard Keynes|relance keynésienne]]) et de nationalisations. Lors des [[Élections législatives françaises de 1981|élections législatives de juin 1981]], François Hollande est désigné comme candidat socialiste contre [[Jacques Chirac]] dans la [[troisième circonscription de la Corrèze]], après le refus de [[Jacques Delors]]. Durant la campagne, il se rend à un meeting de son concurrent, à [[Neuvic (Corrèze)|Neuvic]], et l'interpelle sur le fait qu'il n'a pas répondu à sa demande écrite de débat. Avec 26 % des voix, contre 23 % au candidat [[Parti communiste français|communiste]], il lui manque 350 voix pour mettre en ballottage [[Jacques Chirac]], qui l'emporte dès le premier tour<ref name="LIBE08081996">{{Lien web|auteur=François Hollande et Judith Perrignon|titre=Je me souviens (2). François Hollande en Corrèze, juin 81. "Pour Chirac, j'étais le labrador de Mitterrand"|périodique=Libération|année=8 août 1996|url=http://www.liberation.fr/france/0101189349-je-me-souviens-2-francois-hollande-en-correze-juin-81-pour-chirac-j-etais-le-labrador-de-mitterrand}}.</ref>.

De [[1983]] à [[1984]], il est le [[directeur de cabinet]] des deux porte-parole successifs du [[gouvernement Pierre Mauroy (3)|troisième gouvernement]] de [[Pierre Mauroy]] : [[Max Gallo]] et [[Roland Dumas]]. Il participe alors à une manipulation politique : à l'instigation de [[François Mitterrand]], [[Jacques Attali]] demande à l'éditeur [[Fayard (maison d'édition)|Fayard]] de publier un pamphlet contre la droite. La tâche est confiée au journaliste [[André Bercoff]] qui, sous le pseudonyme de « Caton » (un soi-disant dirigeant de la droite), publie un livre intitulé ''De la reconquête''. François Hollande apportera à André Bercoff des éléments chiffrés pour la rédaction du livre, et se verra confier, par le journaliste lui-même, la promotion du livre : se faisant passer pour Caton, le faux dirigeant de la droite<ref name="ANDREBERCOFF">[http://andrebercoff.com/comment-francois-hollande-est-devenu-le-porte-parole-de-caton-pseudonyme-dandre-bercoff/ C'est avec les vaches sacrées qu'on fait les meilleurs steaks tartares] Sur le site andrebercoff.com.</ref>, François Hollande accorde alors plusieurs interviews téléphoniques et radiodiffusées. La même année, il échoue aux élections municipales, mais devient [[conseil municipal (France)|conseiller municipal]] d'[[Ussel (Corrèze)|Ussel]] (en [[Corrèze (département)|Corrèze]]).

En 1984, il devient [[conseiller référendaire]] à la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]]<ref name="Paillard"/>. En [[1986]], [[Claude Allègre]] l'enrôle dans l'équipe d'experts dont s'entoure [[Lionel Jospin]] après la défaite du [[Parti socialiste (France)|Parti Socialiste]] aux [[élections législatives françaises de 1986|élections législatives]] de [[1986]]<ref name="Raffy">[[Serge Raffy]], ''François Hollande, Itinéraire secret'', éditions Fayard, 2011.</ref>. Aux [[Élections législatives françaises de 1988|élections législatives de 1988]], qui font suite à la réélection de [[François Mitterrand]], il se présente une nouvelle fois en [[Corrèze (département)|Corrèze]], mais change de circonscription. Avec près de 53 % des suffrages exprimés, il est élu [[Assemblée nationale (France)|député]] de la [[première circonscription de la Corrèze]]. À l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], il devient secrétaire de la [[Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire|Commission des finances et du Plan]] et rapporteur du budget de la Défense<ref name="Paillard"/>.

Au [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], il lance avec [[Jean-Yves Le Drian]], [[Jean-Pierre Mignard]] et [[Jean-Michel Gaillard]], les {{Citation|transcourants}}, rebaptisés ultérieurement {{Citation|Démocratie 2000}}<ref name="Paillard"/>.

De [[1988]] à [[1991]], il enseigne l'économie en {{3e}} année de l'[[Institut d'études politiques de Paris]]<ref name="Paillard"/>. François Hollande quitte [[Ussel (Corrèze)|Ussel]] en [[1989]], où il est conseiller municipal d'opposition depuis six ans, pour se présenter à [[Tulle]]. Il devient [[Maire (France)|adjoint au maire]] de la ville, le communiste [[Jean Combasteil]]. L'année suivante, il soutient la motion [[Pierre Mauroy|Mauroy]]-[[Louis Mermaz|Mermaz]]-[[Lionel Jospin|Jospin]] au [[congrès de Rennes]]<ref name="Paillard"/>. En [[1993]], il perd son mandat de [[Assemblée nationale (France)|député]] en étant battu par [[Raymond-Max Aubert]] ([[Rassemblement pour la République|RPR]]) ; il reconnaîtra avoir délaissé ses électeurs pour ses activités nationales<ref name="LEPOINT2010201151">[http://www.lepoint.fr/politique/sept-succes-sept-erreurs-20-10-2011-1389925_20.php Sept succès, sept erreurs], ''[[Le Point]]'', 20 octobre 2011, {{numéro}}2040, {{p.}}51.</ref>. Il prend ensuite la présidence du club « Témoin » de [[Jacques Delors]], qu'il conserve jusqu'en [[1997]]. Lors des [[Élections municipales françaises de 1995|élections municipales de 1995]], la gauche perd [[Tulle]], et [[Raymond-Max Aubert]] en devient le maire. Magistrat de la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]], François Hollande dispose d'une équivalence (au [[CAPA]])<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000381288 Arrêté du 15 janvier 1997 portant mise en disponibilité (Cour des comptes)], sur le site legifrance.gouv.fr</ref>{{,}}<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000552659&dateTexte= Arrêté du 21 novembre 1997 portant détachement (Cour des comptes)], sur le site legifrance.gouv.fr</ref> lui permettant d'exercer la profession d'[[Avocat (métier)|avocat]] : il travaille pendant quelques mois dans le cabinet de son ami [[Jean-Pierre Mignard]], activité qui n'est pas mentionnée dans sa biographie officielle<ref> Biographie de F. Hollande sur le site de l'Elysée http://www.elysee.fr/la-presidence/francois-hollande-biographie/</ref>.

Président du [[Conseil national consultatif des personnes handicapées]] en {{date||décembre|1992}}<ref name="Paillard"/>, il devient secrétaire national du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] chargé des questions économiques en {{date||novembre|1994}}. En [[1995]], après la renonciation de [[Jacques Delors]], dont il soutenait la candidature à l'[[Élection présidentielle française de 1995|élection présidentielle]], il se rapproche de [[Lionel Jospin]], qui fait de lui un des porte-parole de sa campagne présidentielle. Après sa défaite face à [[Jacques Chirac]], [[Lionel Jospin]] nomme François Hollande, en {{date||octobre|1995}}, porte-parole du [[Parti socialiste (France)|PS]]<ref name="Paillard"/>. Selon [[Serge Raffy]], le premier secrétaire du [[Parti socialiste (France)|PS]] cherche alors un homme qui {{citation|apaise, apporte sérénité et concorde}} pour sortir des conflits suscités par la succession de [[François Mitterrand]]<ref name="SRAFFY163">[[Serge Raffy]], ''François Hollande, Itinéraire secret'', éditions Fayard, 2011. {{p.}}163.</ref>.

En 1996, François Hollande participe au programme ''Young Leaders'' organisé par la [[French-American Foundation]]<ref>{{Lien web
|url=http://www.atlantico.fr/decryptage/gouvernement-hollande-formation-plus-atlantiste-qu-on-pourrait-croire-benjamin-dormann-366638.html
|titre=Washington sur Seine ?
Ces ministres de François Hollande
qui ont été formés
par les Américains
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/gouvernement-hollande-formation-plus-atlantiste-qu-on-pourrait-croire-benjamin-dormann-366638.html#oIhI6jiOgiQGRmii.99
|auteur=Benjamin Dormann
|site=[[Atlantico|atlantico.fr]]
|en ligne le=22 mai 2012
|consulté le=14 avril 2014
}}.</ref>, une fondation franco-américaine fondée en 1976 sous l'égide des présidents [[Valéry Giscard d'Estaing]] et [[Gerald Ford]] dans le but de {{Citation|renforcer les liens entre les deux pays en encourageant la rencontre et l’échange entre futurs leaders français et américains}}.

=== 1997-2008 : premier secrétaire du Parti socialiste ===
[[Fichier:Francois zimeray et francois hollande, campagne des européennes 1999.jpg|thumb|upright|François Hollande avec [[François Zimeray]] lors de la campagne des [[élections européennes de 1999 en France|élections européennes de 1999]].]]

En [[1997]], après la victoire de la [[Majorité plurielle|gauche plurielle]] aux [[élections législatives françaises de 1997|élections législatives]], François Hollande retrouve son siège de [[Assemblée nationale (France)|député]] (avec 54,52 % des suffrages exprimés au deuxième tour face à [[Raymond-Max Aubert]]), et [[Lionel Jospin]] est nommé [[Premier ministre français|Premier ministre]]. Ce dernier le choisit pour lui succéder au poste de [[Premier secrétaire du Parti socialiste|premier secrétaire du parti]], en {{date||novembre|1997}}. Il est élu contre [[Jean-Luc Mélenchon]] lors du [[Congrès de Brest]]. À ce poste, il conseille notamment à [[Lionel Jospin]] de ne pas réformer le [[Retraite en France|système de retraites]] avant l'[[élection présidentielle française de 2002|échéance présidentielle de 2002]]<ref name="LEPOINT2010201146">[[Sylvie Pierre-Brossolette]], Michel Revol, « Hollande pour les Nuls », ''[[Le Point]]'', 20 octobre 2011, {{numéro}}2040, {{p.}}46.</ref>.

Lors des [[Élections européennes de 1999 en France|élections européennes de 1999]], François Hollande mène la liste [[Parti socialiste (France)|PS]]/[[Parti radical de gauche|PRG]]/[[Mouvement des citoyens (France)|MDC]], qui arrive en tête avec 21,95 % des suffrages devant la liste [[Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe|RPF]] menée par [[Charles Pasqua]] et [[Philippe de Villiers]] (13,05 %) et la liste [[Rassemblement pour la République|RPR]]/[[Démocratie libérale (parti politique)|DL]] menée par [[Nicolas Sarkozy]] (12,82 %). Il siège au [[Parlement européen]] jusqu'au {{date|17|décembre|1999}}, date à laquelle [[Liste des députés européens de France 1999-2004#Remplacements|il renonce à son mandat]]<ref name="LACROIX09062010">{{Lien web | url = http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2375911&rubId=25692| titre = Tous les candidats élus au Parlement européen ne siègeront pas| auteur = Laurent de Boissieu | année = 9 juin 2009 | éditeur = La Croix | consulté le = 14 novembre 2010}}
.</ref>. Il devient cette même année vice-président de l'[[Internationale socialiste]].

En [[2001]], il est élu [[Liste des maires de Tulle|maire de Tulle]] par le nouveau conseil municipal, la liste qu'il conduisait l'ayant emporté avec 53,1 % des voix au premier tour des [[Élections municipales françaises de 2001|élections municipales]]<ref name="IPSOS2001">[http://www.ipsos.fr/municipales2001/Tulle/tulle.htm « Municipales 2001 - Tulle »], site d'[[Ipsos]].</ref>. À ce poste, il lance notamment une politique du sport qui a permis l'amélioration des équipements sportifs existants et la création d'équipements nouveaux : ainsi, la réhabilitation en [[2002]] d'infrastructures de la ville tels que le gymnase ''[[Victor Hugo]]'' ou la plaine de jeux, l'ouverture d'un centre aquarécréatif et d'un [[boulodrome]] couvert en [[2003]], la création d'un [[skatepark]] en {{date||octobre|2002}} et la réhabilitation du Centre culturel et sportif l'année suivante illustrent la volonté de la nouvelle municipalité de promouvoir l'activité sportive.

En [[2008]], [[Tulle]] est candidate au [[challenge de la ville la plus sportive de France]]<ref>[http://fr.truveo.com/TULLE-CHALLENGE-VILLE-LA-PLUS-SPORTIVE/id/2312716648 Vidéo de présentation des clubs tullistes].</ref>. Le 24 juin, elle est désignée première ex æquo avec [[Tignes]]<ref>Une de [[La Montagne (journal)|La Montagne]] du 25 juin 2008. Voir l'article page 10 « L'Équipe décerne l'or au collectif tulliste ».</ref>.

Après le retrait de [[Lionel Jospin]] de la vie politique à la suite de son échec à la [[Élection présidentielle française de 2002|présidentielle]] le {{date|21|avril|2002}}, François Hollande est réélu [[Assemblée nationale (France)|député]] le {{date|16|juin|2002}}, avec 52,92 % des suffrages exprimés au second tour<ref name="INTERIEURGOUVLG2002">Élections législatives de 2002 - [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2002/019/circons01.html résultats dans la première circonscription de la Corrèze] sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>.

Lors de la campagne des élections [[Élections régionales françaises de 2004|régionales]] et [[Élections cantonales françaises de 2004|cantonales]] de [[2004]], il fait un tour de France des régions alors que, des personnalités socialistes de premier plan, seule [[Ségolène Royal]] s'est engagée dans la lutte dans le [[Poitou-Charentes]]<ref name="Raffy" />. Le [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] remporte 24 des 26 régions françaises et les deux tiers des cantons renouvelables (51 des 100 départements ont ainsi un président de gauche), à un moment où la popularité du [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|{{2e}} gouvernement Raffarin]] est au plus bas. En juin suivant, le [[Parti socialiste (France)|PS]] obtient 28,9 % des suffrages aux [[Élections européennes de 2004 en France|élections européennes]], un record pour ce scrutin. Toujours en 2004, il prend position pour le « oui » à la [[Traité de Rome de 2004|Constitution européenne]] et s'oppose ainsi au numéro deux du parti, [[Laurent Fabius]]. Contrairement à ce qu'il avait promis à ce dernier<ref name="20/10/2011 54">[http://www.lepoint.fr/politique/le-chasseur-d-elephants-20-10-2011-1389911_20.php Michel Revol, « Le chasseur d'éléphants »], ''[[Le Point]]'', 20 octobre 2011, {{numéro}}2040, {{p.}}54.</ref>, il décide d'organiser un référendum interne au [[Parti socialiste (France)|PS]] sur la question : le {{1er décembre}}, les militants votent « oui » à 59 %. Il remplace alors plusieurs des partisans du « non » au Secrétariat national par des promoteurs du « oui », dont un certain nombre de ministres de [[Lionel Jospin]] : [[Martine Aubry]], [[Dominique Strauss-Kahn]], [[Jack Lang]], etc. Il sort finalement affaibli du [[Référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe|référendum du 29 mai 2005]], où la majorité des Français, et des sympathisants socialistes selon les sondages, ont voté « non ». Le [[Parti socialiste (France)|PS]] est, dès lors, vu par les médias comme durablement divisé entre partisans du « oui » et partisans du « non », emmenés par [[Laurent Fabius]], à qui François Hollande retire son poste de numéro deux du parti.

[[Image:François Hollande2.jpg|vignette|upright|François Hollande, en 2005.]]

Au [[Congrès du Mans|congrès du Mans de 2005]], la motion dont il est le premier signataire (aux côtés de [[Martine Aubry]], [[Jack Lang]], [[Dominique Strauss-Kahn]], [[Ségolène Royal]], [[Julien Dray]] et [[Bertrand Delanoë]]) obtient 53,6 % des suffrages exprimés lors du vote des militants, une majorité moins confortable que celles obtenues précédemment (84 % en 1997, 73 % en 2000, 61 % en 2003). Voulant mettre fin à un an de discussions et de querelles, François Hollande choisit de proposer une synthèse aux courants minoritaires, qui l'acceptent. Le {{date|24|novembre|2005}}, seul candidat, il est réélu premier secrétaire du [[Parti socialiste (France)|PS]], avec 76,96 %. Il est alors considéré par ses détracteurs comme l'homme de la « synthèse molle », « fuyant l'affrontement pour au final ne rien décider »<ref name="LSA113">Rosalie Lucas, Marion Mourgue, ''Martine Aubry : les secrets d'une ambition'', Éditions Archipel, 2011, {{p.}}113.</ref>{{,}}<ref name="LEPOINT2011102044">[[Sylvie Pierre-Brossolette]], Michel Revol, [http://www.lepoint.fr/politique/hollande-pour-les-nuls-20-10-2011-1389929_20.php « Hollande pour les Nuls »], ''[[Le Point]]'', 20 octobre 2011, {{numéro}}2040, {{p.}}44.</ref>.

En [[2006]], devant la montée des intentions de vote en faveur de sa compagne [[Ségolène Royal]], il renonce à se présenter à l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]]<ref name="LEPOINT2006022433">[[Sylvie Pierre-Brossolette]], [http://www.lepoint.fr/politique/l-homme-qui-fait-peur-a-sarkozy-et-a-dsk-24-02-2011-1301926_20.php « L'homme qui fait peur à Sarkozy… et à DSK »], ''[[Le Point]]'', {{numéro}} 2006, {{date|24|février|2011}}, {{p.}}33.</ref>, pour laquelle il a contribué à l'élaboration du programme socialiste<ref name="PRINTEMPS2006">À la fin du printemps 2006, François Hollande met au point le calendrier d'élaboration du programme du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] en vue des élections nationales de 2007. Le texte est soumis aux membres du PS et approuvé le {{date|22|juin|2006}}. Le projet finalisé est approuvé par le conseil national du Parti le {{1er}} juillet suivant.</ref>. Après avoir gagné la [[Primaire présidentielle socialiste de 2006|primaire organisée par le PS]], [[Ségolène Royal]] est finalement battue par [[Nicolas Sarkozy]] au second tour de l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle]]. Le {{date|17|juin|2007}}, François Hollande est réélu [[Assemblée nationale (France)|député]] de la [[première circonscription de la Corrèze]] au second tour, avec 60,25 % des suffrages exprimés<ref name="LG2007">Élections législatives de 2007 - [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2007/019/circons01.html résultats dans la première circonscription de la Corrèze] sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>. D'après un classement effectué en [[2010]] par lesinfos.com, conduit par [[Bernard de La Villardière]], il occupe la 411{{e}} place des [[Assemblée nationale (France)|députés]] les plus actifs<ref name="LEXPRESS893671">[http://www.lexpress.fr/actualite/politique/et-le-depute-le-plus-actif-est_893671.html « Et le député le plus actif est… »], ''[[L'Express]]'', 20 mai 2010.</ref>.

La liste qu'il conduit l'emporte à l'[[élections municipales françaises de 2008|élection municipale]] de [[Tulle]] en [[2008]], au premier tour, avec 72,2 % des suffrages exprimés, contre la liste de droite<ref name="LEFIGAROCORREZE2008">Élections municipales de 2008 - [http://elections.lefigaro.fr/resultats/elections-municipales-2008/2eme-tour/correze/19000/tulle/ résultats à Tulle] sur le site du ''Figaro''.</ref>. En application de la loi sur le non-[[Cumul des mandats en France|cumul des mandats]], il démissionne de son mandat de conseiller municipal de [[Tulle]], l'un de ses proches, [[Bernard Combes]], lui succédant en tant que maire. Dans le même temps, il est élu [[conseil général de la Corrèze|conseiller général de la Corrèze]] dans le [[canton de Vigeois]], au premier tour, le {{date|10|mars|2008}}, avec 54,8 % des suffrages exprimés, face au candidat [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] et maire de [[Vigeois]] Albert Chassaing. Il succède le [[20 mars]] suivant à [[Jean-Pierre Dupont]] à la présidence du [[conseil général de la Corrèze]], détenue par la [[droite en France|droite]] depuis [[1970]], date à laquelle [[Jacques Chirac]] avait été élu comme successeur d'[[Elie Rouby|Élie Rouby]], mort quelques jours avant les [[Élections cantonales françaises de 1970|élections cantonales]]. À ce poste, il lance notamment l'opération « ordicollège » (financement d'ordinateurs portables pour tous les élèves et enseignants de la {{5e}} à la {{3e}} à partir de [[2008]] ; ce dispositif évolue en [[2010]] : des [[iPad]] sont fournis aux élèves entrants en {{6e}})<ref>[http://www.ordicollege.fr/ Site de l'opération ordicollège].</ref>. Sa gestion des finances du département, entre 2008 et 2012, est parfois critiquée par ses opposants<ref>[http://www.linternaute.com/actualite/politique/bilan-candidats-primaires/francois-hollande.shtml François Hollande en Corrèze] Sur le site linternaute.com.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/23/en-correze-jean-francois-cope-etrille-le-bilan-calamiteux-de-francois-hollande_1647063_1471069.html En Corrèze, Copé étrille le "bilan calamiteux" de Hollande] Sur le site lemonde.fr.</ref>. En réponse à cette accusation, la porte-parole de campagne de François Hollande, [[Delphine Batho]], souligne que la droite, qui était à la tête du département entre 2001 et 2008, aurait cumulé une dette de 300 millions d'euros<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20120330.AFP1959/deficit-hollande-mal-place-pour-donner-des-lecons-a-sarkozy-selon-cope.html Déficit: Hollande "mal placé pour donner des leçons" à Sarkozy, selon Copé] Sur le site tempsreel.nouvelobs.com.</ref>{{,}}{{#tag:ref|''[[Le Monde]]'' analyse que la situation de la Corrèze qui a la plus forte dette par habitant du pays avant l'arrivée de François Hollande « est très largement due à ses prédécesseurs », Hollande stabilisant la dette mais n'entreprenant pas une vrai politique de désendettement. Cf. [http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/22/le-caricatural-exemple-correzien-de-l-ump_1646127_1471069.html Le mauvais exemple corrézien de l'UMP], Le Monde, 22/2/2012.}}.

Le {{date|26|novembre|2008}}, à la suite du [[congrès de Reims]], [[Martine Aubry]] lui succède au poste de premier secrétaire du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]. Il n'était pas candidat à sa propre succession, mais avait soutenu la candidature de [[Bertrand Delanoë]]<ref name="20/10/2011 54" />.

=== 2011-2012 : élection présidentielle ===
==== Primaire socialiste ====
{{Article détaillé|Primaire présidentielle socialiste de 2011}}
[[Fichier:Logo François Hollande Primaire Socialiste 2011.png|thumb|upright|[[Logotype|Logo]] utilisé par François Hollande dans le cadre de la [[Primaire présidentielle socialiste de 2011|primaire socialiste]].]]

Dans les mois qui suivent son départ de la direction du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], François Hollande travaille à la préparation d'un projet autour de trois grands axes : la production, la fiscalité et l'éducation. Pour ce faire, il lance notamment l'association « Répondre à gauche » animée par [[Stéphane Le Foll]] en 2009 puis l'association « Démocratie 2012 » animée par Dominique Villemot et [[Jean-Marie Cambacérès]] en 2010. À partir de 2010, les sondages indiquent une progression des intentions de vote en sa faveur en vue de la [[primaire présidentielle socialiste de 2011]]<ref name="LEPOINT01032011">[http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/francois-hollande-la-tortue-du-ps-01-03-2011-1301190_240.php « François Hollande, la tortue du PS »], ''[[Le Point]]'', {{date|1|mars|2011}}.</ref>. Ayant conditionné sa candidature à sa reconduction à la présidence du [[conseil général de la Corrèze]]<ref name="RMC144147">[http://www.rmc.fr/editorial/144147/hollande-pas-candidat-aux-primaires-sil-est-battu-aux-cantonales/ « Hollande pas candidat aux primaires s'il est battu aux cantonales »], site de [[RMC]], {{date|20|janvier|2011}}.</ref>, il se déclare officiellement candidat à la [[primaire présidentielle socialiste de 2011|primaire]] à [[Tulle]], quelques heures après sa réélection, le {{date|31|mars|2011}}<ref name="EUROPE1DECLARATION">[http://www.europe1.fr/Politique/Hollande-officiellement-en-course-pour-2012-479569/ « Hollande officiellement en course pour 2012 »], site d'[[Europe 1]], {{date|31|mars|2011}}.</ref>.

Dans le cadre de la précampagne de la [[primaire présidentielle socialiste de 2011|primaire socialiste]], François Hollande apparaît comme le principal rival de [[Dominique Strauss-Kahn]], directeur général du [[Fonds monétaire international|FMI]] et alors favori des sondages. Les médias le présentent donc comme l'« anti-[[Dominique Strauss-Kahn|DSK]] », du fait de sa volonté de devenir un « président normal »<ref>[http://lci.tf1.fr/politique/c-est-quoi-un-president-normal-6499482.html « C'est quoi « un président normal » ? »], site de TF1-LCI, {{date|23|mai|2011}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.francesoir.fr/actualite/politique/francois-hollande-l-anti-dsk-106608.html « François Hollande, l'anti-DSK ? »], ''[[France-Soir]]'', {{date|1|juin|2011}}.</ref>. [[Dominique Strauss-Kahn]] est [[Affaire Dominique Strauss-Kahn|accusé d'agression sexuelle]] et arrêté à [[New York]] le {{date|14|mai|2011}}, ce qui empêche son retour en [[France]] avant la clôture des candidatures à la [[primaire présidentielle socialiste de 2011|primaire]].

François Hollande, qui était distancé de plus de 20 points dans les sondages par [[Dominique Strauss-Kahn]] au premier tour de la [[primaire présidentielle socialiste de 2011|primaire]], est, dès lors, considéré comme le favori. Mais il doit faire face à la montée de [[Martine Aubry]] dans les enquêtes d'opinion à la suite de l'annonce de la candidature de cette dernière, le {{date|28|juin|2011}}. À partir de la mi-juillet, François Hollande est de nouveau en tête<ref>Voir [[Primaire présidentielle socialiste de 2011#Sondages|ici]] l'évolution des divers sondages (avec mention précise des sources) dans [[Primaire présidentielle socialiste de 2011#Sondages|l'article Wikipédia consacré à la primaire]].</ref>. Durant la campagne, il est notamment critiqué pour son bilan à la tête du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] et son manque d'expérience ministérielle<ref>[http://www.politique.net/2011052602-pourquoi-fran%C3%A7ois-hollande-est-devenu-la-nouvelle-cible-de-ses-%20amis-au-ps.htm « Pourquoi François Hollande est devenu la nouvelle cible de ses « amis » au PS »], politique.net, {{date|26|mai|2011}}.</ref>.

En {{date||mai|2010}}, il avait qualifié, conformément au projet [[Parti socialiste (France)|socialiste]], d'{{Citation|illusion}} un retour du déficit public à 3 % du PIB en [[2013]], {{Citation|sauf à augmenter drastiquement les impôts}}<ref>{{référence web|url=http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Le-grand-rendez-vous/Sons/Le-Grand-rendez-vous-avec-Francois-Hollande-30-05-10-204381/|titre=Le Grand rendez-vous avec François Hollande - 30/05/10}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=G. F. V.|titre=Déficits : Hollande et Aubry sortent des clous du projet PS|périodique=France-Soir|année=17 juillet 2011|url=http://www.francesoir.fr/actualite/politique/deficits-hollande-et-aubry-sortent-des-clous-du-projet-ps-119373.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Un déficit à 3 % en 2013 est « impossible »|périodique=Le Figaro|année=30 mai 2011|url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/05/30/97002-20100530FILWWW00053-deficit-a-3-en-2013-impossiblehollande.php}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur=[[Sylvie Pierre-Brossolette]] et Michel Revol|titre=Peut-il faire mieux que Sarkozy ?|périodique=[[Le Point]]|année={{date|22|septembre|2011}}|numéro=2036|passage=44}}.</ref>. Toutefois, face à la [[crise de la dette dans la zone euro]], il s'engage, dans un entretien accordé au ''[[Le Monde|Monde]]'' le {{date|16|juillet|2011}}, à réaliser cet objectif, jugeant que {{Citation|nous ne pouvons pas laisser gonfler la dette publique au risque de faire de la charge de nos intérêts le premier budget du pays, ce qui altèrerait toutes nos marges de manœuvre}}<ref>{{Lien web|auteur=Emmanuel Jarry|titre=Martine Aubry s'engage à revenir à 3 % de déficit public en 2013|périodique=Reuters France|année=17 juillet 2011|url=http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE76G06J20110717}}.</ref>. De même, il défend un retour à l'équilibre des comptes publics en 2017 et, bien que refusant l'inscription de la « règle d'or » sur les déficits dans la [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution]], propose une « loi de programmation » sur la réduction des déficits<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/20/97001-20110820FILWWW00350-regle-d-or-une-loi-apres-la-presidentielle.php « Règle d'or : loi « après la présidentielle » »], dépêche [[Agence France-Presse|AFP]] reprise par ''[[Le Figaro]]'', {{date|20|août|2011}}.</ref> (il optera finalement pendant la campagne présidentielle pour une [[loi organique]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/25/97001-20120425FILWWW00506-hollande-pas-regle-d-or-constitutionnelle.php Hollande: pas règle d'or constitutionnelle], ''Le Figaro'', 25 avril 2012.</ref>). Il déclare que {{Citation|le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après [[2012]] sera un président qui se parjurera}}<ref>{{Lien web|auteur=Françoise Fressoz, [[Sophie Landrin]] et Thomas Wieder|titre=François Hollande : "la dette est l'ennemie de la gauche et de la France"|périodique=Le Monde|année=16 juillet 2011|url=http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/07/16/francois-hollande-la-dette-est-l-ennemie-de-la-gauche-et-de-la-france_1549431_823448.html}}.</ref>. Il appelle par ailleurs à {{Citation|une réforme fiscale ample consistant à imposer le même barème à tous les revenus, ceux du travail comme ceux du capital}}, supprimant {{Citation|les [[niche fiscale|niches fiscales]] et les mesures dérogatoires}} et fusionnant {{Citation|l'[[Impôt sur le revenu (France)|impôt sur le revenu]] et la [[Contribution sociale généralisée|CSG]]}}.

En septembre 2011, sa proposition d'abandonner la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et de recréer {{formatnum:60000}} à {{formatnum:70000}} postes dans l'Éducation nationale, soit environ {{formatnum:12000}} postes par an pendant cinq ans, pour un coût annuel de 500 millions d'euros, est critiquée à droite et à l'extrême droite, et par sa concurrente [[Martine Aubry]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/2011/09/11/01002-20110911ARTFIG00222-education-francois-hollande-critique-sur-deux-fronts.php « Éducation : François Hollande critiqué sur deux fronts »], ''[[Le Figaro]]'', 12 septembre 2011.</ref>. L'autre mesure phare qu'il défend durant la campagne des [[primaire présidentielle socialiste de 2011|primaires]], le « contrat de génération », qui prévoit des dispenses de cotisations sociales pour les entreprises embauchant un jeune tout en gardant un senior, fait également l'objet de critiques, tant à droite que par [[Martine Aubry]], pour son coût — estimé à huit milliards d'euros par an par l'[[Institut de l'entreprise]]<ref>[http://www.challenges.fr/economie/20111021.CHA5980/ce-que-couterait-vraiment-la-mise-en-oeuvre-du-programme-de-francois-hollande-pour-2012.html « Ce que coûterait vraiment la mise en œuvre du programme de François Hollande pour 2012 »], ''[[Challenges]]'', 21 octobre 2011.</ref> — et pour sa supposée inefficacité dans les pays l'ayant mise en œuvre. Pour ces deux mesures, François Hollande indique que le financement se fait par redéploiement de crédits (« autant de dépenses supplémentaires que d'économies »)<ref name="Le Point 20/10/2011 42">{{Article|auteur=Patrick Bonaza|titre=Pas de sang, pas de larmes…|périodique=[[Le Point]]|année=20 octobre 2011|numéro=2040|passage=42|lire en ligne=http://www.lepoint.fr/politique/pas-de-sang-pas-de-larmes-20-10-2011-1387745_20.php}}.</ref>.

Au soir du premier tour de la [[primaire présidentielle socialiste de 2011|primaire]], le {{date|9|octobre|2011}}, François Hollande réalise un score de 39,17 % des voix, se qualifiant ainsi pour le second tour avec [[Martine Aubry]] (30,42 %). Entre les deux tours, les quatre candidats éliminés au premier tour, [[Manuel Valls]] (5,63 %), [[Jean-Michel Baylet]] (0,64 %), [[Ségolène Royal]] (6,95 %) et [[Arnaud Montebourg]] (17,19 %) apportent leur soutien à François Hollande. Le {{date|16|octobre|2011}}, il l'emporte avec 56,57 % des suffrages, et devient ainsi le candidat du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] et du [[Parti radical de gauche]] pour l'[[Élection présidentielle française de 2012|élection présidentielle de 2012]]<ref>Candidat du Parti socialiste, également soutenu par : [[Parti radical de gauche]], [[Mouvement républicain et citoyen]], [[Génération écologie]], [[Mouvement unitaire progressiste]], [[Homosexualités et socialisme]], [[Cap21]], [[Nouvel espace progressiste]].</ref>. Lors de son premier discours consécutif à sa désignation, il appelle à un grand rassemblement et affirme : {{Citation|C'est le rêve français que je veux réenchanter, celui qui a permis à des générations, durant toute la République, de croire à l'égalité et au progrès}}<ref>{{Lien web|url=http://www.lexpress.fr/actualite/politique/en-direct-hollande-je-veux-reenchanter-le-reve-francais_1041109.html|titre=Primaire PS: revivez la victoire de François Hollande|site=lexpress.fr|date=16 octobre 2011|éditeur=[[L'Express]]}}.</ref>.

==== Campagne présidentielle ====
{{Article détaillé|Élection présidentielle française de 2012}}
[[Fichier:Logo François Hollande Élections Présidentielles 2012.svg|thumb|left|[[Logotype]] utilisé par François Hollande dans le cadre de sa campagne.]]

Sa campagne est organisée par [[Pierre Moscovici]] et [[Stéphane Le Foll]], assistés des préfets [[Nacer Meddah]] et Chantal Jourdan<ref>[http://nominations.acteurspublics.com/focus/16-11-11/francois-hollande-recrute-deux-prefets-pour-sa-campagne François Hollande recrute deux préfets pour sa campagne] Sur le site nominations.acteurspublics.com.</ref>, et adjoints de [[Michel Sapin]] pour la préparation du projet présidentiel et [[Manuel Valls]] à la tête d'un pôle de communication de quatre porte-parole<ref>« Hollande s'entoure de fidèles pour sa campagne », ''[[Le Monde]]'', 17 novembre 2011, {{p.}}8.</ref>.
Le début de sa campagne est marqué par les difficultés entourant l'élaboration de l'accord programmatique et électoral entre le [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] et [[Europe Écologie Les Verts]] en vue de [[2012]], notamment en ce qui concerne une éventuelle sortie du nucléaire<ref>[http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/accord-ps-verts-hollande-assume-duflot-croit-en-la-parole-donnee-16-11-2011-1723256.php « Accord PS-Verts : Hollande assume, Duflot croit “en la parole donnée” »], ''[[Le Parisien]]'', 16 novembre 2011.</ref>. François Hollande intervient dans le cadre de cet accord, revendiquant le retrait du paragraphe sur la « reconversion à emploi constant » de la filière [[Combustible MOX|MOX]], puis s'opposant à la proposition de supprimer le [[Droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies|droit de veto]] de la France au [[Conseil de sécurité des Nations unies]]<ref>[http://lci.tf1.fr/politique/hollande-pas-de-remise-en-cause-du-droit-de-veto-a-l-onu-6846976.html « Nucléaire, droit de veto à l'ONU : Hollande fait le tri dans l'accord PS-EELV »], LCI-TF1, 28 novembre 2011.</ref>. En outre, il subit une série de critiques, de ses concurrents de gauche ([[Eva Joly]], [[Jean-Luc Mélenchon]]) et de la droite, qui lui supposent un manque d'autorité et lui reprochent de cultiver l'ambiguïté<ref>{{Lien web|auteur=Sylvie Pierre-Brossolette et Michel Revol|titre=François Hollande : "J'ai déjà démontré mon autorité"|périodique=Le Point|année=30 décembre 2011|url=http://www.lepoint.fr/politique/j-ai-deja-demontre-mon-autorite-30-12-2011-1413787_20.php}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=François-Xavier Bourmaud|titre=François Hollande cultive l'ambiguïté|périodique=Le Figaro|année=5 janvier 2012|url=http://www.lefigaro.fr/politique/2012/01/05/01002-20120105ARTFIG00677-francois-hollande-cultive-l-ambiguite.php}}.</ref>, dans l'attente de son programme.

[[Fichier:François Hollande - Janvier 2012.jpg|thumb|François Hollande, en {{date||janvier|2012}}.]]

Après en avoir esquissé les grandes lignes, lors d'un premier grand meeting au [[Le Bourget (Seine-Saint-Denis)|Bourget]], le {{date|22|janvier|2012}}<ref>{{Article|auteur=Gérard Courtois|titre=François Hollande à l'épreuve du Bourget|périodique=Le Monde|année=23 janvier 2012|lire en ligne=http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/23/francois-hollande-a-l-epreuve-du-bourget-par-gerard-courtois_1633088_3232.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur=Sylvain Courage|titre=Hollande au Bourget : cap à gauche !|périodique=Le Nouvel Observateur|année=22 janvier 2012|lire en ligne=http://tempsreel.nouvelobs.com/la-vie-en-rose/20120122.OBS9483/hollande-au-bourget-cap-a-gauche.html}}.</ref>, il présente le [[26 janvier]] à la [[Maison des Métallos]] ses {{Citation|soixante engagements pour la France}}, qui prévoient :
* en politique européenne, la conclusion d'un nouveau contrat de partenariat franco-allemand, la demande de l'adoption d'une directive sur la protection des services publics;
* face au système financier, la création d'une agence de notation européenne, la séparation des activités de crédit et d'investissement des banques ;
* en matière énergétique, la réduction de 75 à 50 % de la part du nucléaire dans la production électrique au profit des énergies renouvelables d'ici 2025 ;
* concernant la fiscalité des particuliers, la fusion de l'[[Impôt sur le revenu (France)|impôt sur le revenu]] et de la [[Contribution sociale généralisée|CSG]], la création d'une tranche supplémentaire de 45 % pour les revenus supplémentaires à {{formatnum:150000}} euros, le plafonnement des [[niche fiscale|niches fiscales]] à un maximum de {{formatnum:10000}} euros par an, la remise en cause de l'allègement de l'[[impôt de solidarité sur la fortune|ISF]], mesures qui doivent rapporter 29 milliards d'euros de recettes supplémentaires selon lui ;
* la construction de {{formatnum:500000}} logements par an, dont {{formatnum:150000}} sociaux, financée par un doublement du plafond du livret A, l'État mettant à la disposition des collectivités territoriales ses terrains disponibles dans les 5 ans ;
* sur l'insertion des jeunes, le recrutement de {{formatnum:60000}} professeurs, la création d'une allocation d'études et de formation sous condition de ressources, mise en place d'un contrat de génération qui permettrait à un salarié expérimenté d'être le tuteur d'un jeune embauché en contrepartie d'exonérations de cotisations sociales, création au total de {{formatnum:150000}} emplois aidés ;
* des aides aux [[Petites et moyennes entreprises|PME]], avec la création d'une banque publique d'investissement orientée vers les [[Petites et moyennes entreprises|PME]] et la réduction du taux d'imposition à 30 % pour les moyennes entreprises et à 15 % pour les petites ;
* le recrutement de {{formatnum:5000}} magistrats, policiers et gendarmes et le rétablissement de la retraite à 60 ans pour ceux qui auront cotisé plus de 41 ans ;
* sur le plan international, le retrait de toutes les troupes françaises d'[[Guerre d’Afghanistan (2001)|Afghanistan]] avant la fin de l'année 2012<ref>Engagement {{numéro|59}} [http://fh2012.francoishollande.fr/les-60-engagements-du-projet Découvrez les 60 engagements en cliquant sur les titres] sur le site fh2012.francoishollande.fr.</ref>.
* sur le plan des libertés, une loi assurant la [[protection des sources d'information des journalistes]].
Il évalue le coût total des nouvelles mesures à 20 milliards d'euros en cinq ans et les hausses d'impôts nécessaires à 29 milliards d'euros si le taux de croissance est de 2 % en 2014 puis de 2,5 % les années suivantes<ref>[http://www.impots-economie.com/le-couteux-programme-de-hollande « Le coûteux programme de Hollande »] Sur le site impots-economie.com, 5 avril 2012.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur=Sylvain Courage|titre=La leçon d'Hollande le techno|périodique=Le Nouvel Observateur|année=26 janvier 2012|lire en ligne=http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120126.OBS9889/la-lecon-d-hollande-le-techno.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{référence web|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/sources-brutes/20120126.OBS9854/le-projet-presidentiel-de-francois-hollande-en-integralite.html|titre=« Le projet présidentiel de François Hollande en intégralité », 26 janvier 2012, sur le site du Nouvel Observateur}}</ref>. Le chiffrage de son programme est contesté par ses opposants et par l'[[Institut Montaigne]], de tendance libérale<ref>[http://www.lesechos.fr/economie-politique/election-presidentielle-2012/ps/0201951879952-le-programme-de-francois-hollande-tablerait-sur-des-recettes-fiscales-surestimees-302437.php « Le programme de François Hollande tablerait sur des recettes fiscales surestimées »], ''[[Les Échos]]''.</ref>, d'autant plus qu'au programme initial s'ajoutent plusieurs mesures, annoncées début mars 2012 (sur l'enseignement supérieur, le droit des femmes, le pouvoir d'achat), pour un coût supplémentaire évalué entre 2,8 et 5,2 milliards par an selon le think tank patronal l'[[Institut de l'entreprise]]<ref>[http://www.bfmbusiness.com/toute-linfo-eco/pr%C3%A9sidentielles-2012/combien-de-milliards-engag%C3%A9s-par-fran%C3%A7ois-hollande-en-une-semai « Combien de milliards engagés par François Hollande en une semaine ? »], [[BFM Business]], 16 mars 2012.</ref>.

Avec 28,63 % des voix ({{formatnum:10272705}} voix) au premier tour<ref>[http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2012/declaration-premier-tour-presidentielle-2012/decision-declaration-premier-tour-presidentielle-2012-du-25-avril-2012.105561.html Décision Déclaration premier tour présidentielle 2012 du 25 avril 2012], consulté le 26/04/12.</ref>, François Hollande se qualifie pour le second tour, arrivant devant le président de la République en fonction [[Nicolas Sarkozy]], qui récolte 27,18 % des suffrages exprimés. Il obtient le plus grand nombre de voix au premier tour pour un candidat socialiste depuis [[Élection présidentielle française de 1988|1988]]. C'est par ailleurs la première fois qu'un candidat se classe devant le président de la République en exercice lors d'un premier tour à l'élection présidentielle.

Lors de l'entre-deux-tours, aucun des huit candidats éliminés ne se prononce en faveur de Nicolas Sarkozy. François Hollande bénéficie des appels en sa faveur de l'écologiste [[Eva Joly]], du candidat du Front de gauche, [[Jean-Luc Mélenchon]], ou encore de [[Jacques Cheminade]]. Le centriste [[François Bayrou]] surprend<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/politique/bayrou-vote-hollande-trahison-pour-les-uns-courage-pour-les-autres_1111153.html Bayrou vote Hollande, trahison pour les uns, courage pour les autres], sur le site Lexpress.fr.</ref> en annonçant qu'il votera pour François Hollande {{citation|à titre personnel}}, par rejet de la {{citation|course-poursuite à l'extrême droite}} engagée selon lui par le candidat UMP<ref>[http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/05/03/bayrou-vote-hollande-en-denoncant-la-ligne-violente-de-nicolas Bayrou vote Hollande, et dénonce la « ligne violente » de Sarkozy] sur le site Rue89.com.</ref>, mais sans toutefois approuver le programme économique du candidat de la gauche ni rejoindre sa future majorité<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/politique/bayrou-vote-hollande-les-dessous-d-une-decision-historique_1111038.html Bayrou vote Hollande sans donner de consigne: les dessous d'une décision historique] sur le site Lexpress.fr.</ref>. Autre fait notable et inhabituel, le dirigeant de la [[Confédération générale du travail|CGT]], [[Bernard Thibault]], et le [[Syndicat de la magistrature]] appellent à voter pour le candidat socialiste<ref>[http://www.charentelibre.fr/2012/05/02/le-syndicat-de-la-magistrature-vote-contre-sarkozy-et-lui-ecrit-pourquoi,1093082.php Le Syndicat de la magistrature vote contre Sarkozy et lui écrit pourquoi] Charentelibre.fr.</ref>.

Après un [[Débat télévisé du second tour de l'élection présidentielle française#D.C3.A9bat du 2 mai 2012|débat télévisé]] le {{date|2|mai|2012}} où il présente le président qu'il sera (par l'[[Anaphore (rhétorique)|anaphore]] « ''[[Moi président de la République]]'' »), François Hollande sort vainqueur le {{date|6|mai|2012}} au second tour face au président sortant [[Nicolas Sarkozy]], avec 51,64 % des suffrages exprimés ({{formatnum:18000668}} voix)<ref>[http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2012/proclamation-presidentielle-2012/decision-proclamation-presidentielle-2012-du-10-mai-2012.105664.html Proclamation présidentielle du 10 mai 2012].</ref>, et est ainsi élu {{24e}} [[président de la République française]]. Alors que les sondages donnaient François Hollande victorieux avec une avance de cinq à sept points sur son adversaire<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/sondage-presidentielle-2012/20120504.OBS4634/hollande-donne-vainqueur-dans-4-nouveaux-sondages.html Hollande donné vainqueur dans 4 nouveaux sondages], [[nouvelobs interactif]], 4 mai 2012.</ref>, il s'agit de la deuxième élection présidentielle la plus serrée de l'histoire de la [[Cinquième République]], après [[Élection présidentielle française de 1974|celle de 1974]] ; le résultat du candidat socialiste est proche de celui de [[François Mitterrand]] en [[Élection présidentielle française de 1981|1981]] (51,76 %).

=== Depuis 2012 : présidence de la République ===
[[Fichier:2012 inauguration of the French President-IMG 1631.jpg|thumb|[[Nicolas Sarkozy]] et François Hollande, lors de la passation de pouvoirs, le {{date|15|mai|2012}} au [[palais de l'Élysée]].]]
{{Article connexe|Gouvernement Jean-Marc Ayrault (1){{!}}Gouvernement Jean-Marc Ayrault I|Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2){{!}}Ayrault II}}
Le {{date|8|mai|2012}}, François Hollande participe aux commémorations de la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]] aux côtés de [[Nicolas Sarkozy]] à la suite de l'invitation de ce dernier. Le [[10 mai]], le [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]] proclame les résultats officiels de l'élection présidentielle. La [[Investiture du président de la République française|passation des pouvoirs]] a lieu le {{date|15|mai|2012}}<ref>{{Lien web|url=http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/a-la-une/mai-2012-proclamation-des-resultats-de-l-election-presidentielle-et-duree-des-mandats.105654.html|titre=Mai 2012 : Proclamation des résultats de l’élection présidentielle et durée des mandats|site=conseil-constitutionnel.fr|consulté le=13 mai 2012}}.</ref>, François Hollande devient alors le {{24e}} [[président de la République française]] et le {{7e}} président de la {{Ve République}} (ainsi que le {{67e}} [[Cosuzeraineté d'Andorre|coprince français d'Andorre]]<ref>{{ca}} {{Lien web|url=http://www.diariandorra.ad/index.php?option=com_k2&view=item&id=19913|titre=Copríncep Hollande|site=diariandorra.ad|date=6 mai 2012|consulté le=13 mai 2012}}.</ref>). Il est par ailleurs le second président socialiste de la Cinquième République. Le même jour, il rend hommage à [[Jules Ferry]] et [[Marie Curie]] devant leur monument respectif et assiste à la réception rituelle à l'[[hôtel de ville de Paris]]<ref>V.Ba., [http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/investiture-d-hollande-les-5-etapes-cles-7249066.html « Investiture de François Hollande : les 5 moments clés »] sur ''[[TF1]]'', 15 mai 2012.</ref>. Son [[Cabinet du président de la République française|cabinet]] est nommé le 15 mai 2012 également<ref>{{Lien web|url=http://www.elysee.fr/president/la-presidence/le-fonctionnement-de-la-presidence/le-cabinet-du-president-de-la-republique/le-cabinet-du-president-de-la-republique.13214.html|site=Elysee|titre=Le cabinet du président de la République|consulté le=27 mai 2012}}.</ref>.

==== Politique intérieure ====
Le {{date|15|mai|2012}}, François Hollande nomme [[Jean-Marc Ayrault]] au poste de [[Premier ministre français|Premier ministre]]. Le lendemain, ce dernier prend ses fonctions à l'[[hôtel Matignon]], où il constitue un [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (1)|gouvernement]] de trente-quatre ministres (dix-sept hommes et dix-sept femmes). C'est le premier gouvernement dans l'histoire de la République française à respecter une stricte parité<ref>{{Lien web|url=http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Le-gouvernement-Ayrault-respecte-la-parite-511779/|titre=Parité Respectée|site=lejdd.fr|date=16 mai 2012|consulté le=18 mai 2012}}.</ref>. Lors du premier conseil des ministres, le 17 mai 2012, François Hollande, Jean-Marc Ayrault ainsi que l'ensemble des ministres, baissent leurs salaires de 30 %, en réponse aux promesses faites durant la campagne présidentielle. De même, ils signent une {{citation|charte de déontologie}}, qui leur interdit le [[Cumul des mandats en France|cumul des mandats]]. Ils promettent également de {{citation|se garder de tout conflit d'intérêts}}<ref>[http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/france-hollande-reunit-son-gouvernement-baisse-son-salaire-de-30-17-05-2012-2004884.php France : Hollande réunit son gouvernement, baisse son salaire de 30 %] sur ''[[Le Parisien]]'', 17 mai 2012.</ref>.

Le début de son [[mandat politique|mandat]] est notamment marqué par la prolongation de la [[trêve hivernale]] pour l'hébergement des [[sans-abri]]<ref>[http://www.gouvernement.fr/gouvernement/la-treve-hivernale-pour-l-hebergement-des-sans-abri-est-prolongee La trêve hivernale pour l'hébergement des sans-abri est prolongée] sur ''Portail du Gouvernement'', 24 mai 2012.</ref>, la revalorisation de 25 % de l'[[allocation de rentrée scolaire (France)|allocation de rentrée scolaire]] pour la [[rentrée scolaire|rentrée]] [[2012]]<ref>[http://www.gouvernement.fr/gouvernement/l-allocation-de-rentree-scolaire-revalorisee-de-25-pour-la-rentree-2012 L’allocation de rentrée scolaire revalorisée de 25 % pour la rentrée 2012] sur ''Portail du Gouvernement'', 31 mai 2012.</ref> et par un retour partiel à le retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé a travailler à 18 ou 19 ans<ref>{{Lien web|url=http://www.franceinfo.fr/economie/la-retraite-a-60-ans-pour-ceux-qui-ont-commence-a-travailler-a-18-ou-19-ans-638183-2012-06-06?comment_type=normal|titre=La retraite à 60 ans, pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ou 19 ans|site=franceinfo.fr|date=6 juin 2012|consulté le=12 mai 2012}}.</ref>. Ces mesures sont populaires auprès des sondés, bien que l'[[état de grâce]] du chef d'État soit faible dans un [[Crise économique mondiale des années 2008 et suivantes|contexte de forte crise économique et sociale]]. Le gouvernement et des syndicats accusent l'ancienne majorité d'avoir repoussé l'annonce de plusieurs [[Plan social|plans sociaux]] à l'après-campagne présidentielle<ref>{{Lien web|date=7 mai 2012|url=http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/09/un-president-sans-etat-de-grace_1698523_3232.html|titre=Un président sans état de grâce|auteur=Michel Noblecourt}}</ref>. Le gouvernement doit également faire face à un dégel des prix de gaz<ref>[http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-bombes-a-retardement-leguees-a-hollande-par-sarkozy_313377.html Les bombes à retardement léguées à Hollande par Sarkozy], L'Expansion, 11/7/2012</ref>.

Le {{date|18|juin|2012}}, après les [[Élections législatives françaises de 2012|élections législatives]], à l'issue desquelles le Parti socialiste obtient seul une majorité absolue, Jean-Marc Ayrault lui remet, selon la tradition, la démission de son gouvernement ; François Hollande le charge alors de former un [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|deuxième gouvernement]]. Quelques portefeuilles à la marge sont redistribués pour ménager les sensibilités, et deux ministères supplémentaires apparaissent<ref>{{Lien web |url=http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Changements-a-la-marge-pour-le-gouvernement-Ayrault-II-_NG_-2012-06-21-821721 |site=la-croix.com |titre=Changements à la marge pour le gouvernement Ayrault II}}</ref>.

Fin 2012, le [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]] censure – pour un motif de non-respect du principe du [[quotient familial]] – la taxe à 75 % sur les revenus dépassant un million d'euros par personne, instaurée par le gouvernement<ref>[http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2012/2012-662-dc/communique-de-presse.135513.html Communiqué de presse - 2012-662 DC]''Conseil constitutionnel'', décision {{numéro|2012}}-662 DC du 29 décembre 2012</ref>. Cette décision remet en question une mesure fiscale promise par François Hollande, et certains juristes estiment que le Conseil sort de son rôle légal<ref>[http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/01/03/les-sages-en-font-ils-trop_1812555_3232.html Les Sages en font-ils trop ?], Martin Collet, professeur de droit public à l'Université Panthéon-Assas (Paris-II), ''Le Monde'', 3 janvier 2013</ref>.
À la suite de cette promesse de taxation, le Premier ministre britannique [[David Cameron]] avait déclaré, en juin 2012 : « Quand la France instituera un taux de 75 % pour la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu, nous déroulerons le tapis rouge, et nous accueillerons plus d'entreprises françaises, qui paieront leurs impôts au Royaume-Uni »<ref>[http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120619trib000704564/david-cameron-pret-a-derouler-le-tapis-rouge-aux-entreprises-francaises.html David Cameron prêt à "dérouler le tapis rouge" aux entreprises françaises], ''La Tribune'', 19 juin 2012.</ref>. Début 2013, l'acteur français [[Gérard Depardieu]] se voit octroyer la citoyenneté russe par le président [[Vladimir Poutine]], alors qu'il envisageait une [[expatriation fiscale]] en Belgique et avait ainsi déclenché une [[Expatriation fiscale#Quelques exemples|tempête médiatique]]<ref>[http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/01/03/poutine-accorde-la-citoyennete-russe-a-gerard-depardieu_1812400_823448.html Depardieu se dit "ravi" que sa demande de passeport russe ait été acceptée], ''Le Monde'' AFP, 3 janvier 2013</ref>, comme [[Bernard Arnault]] en septembre 2012<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/09/08/97002-20120908FILWWW00349-arnault-a-demande-la-double-nationalite.php « Bernard Arnault a demandé la double nationalité franco-belge »], ''Le Figaro'', 8 septembre 2012.</ref>{{,}}<ref>[http://www.sudouest.fr/2012/09/10/casse-toi-riche-con-bernard-arnault-porte-plainte-contre-liberation-816821-705.php « "Casse-toi riche con!" : Bernard Arnault porte plainte contre Libération »], ''Sud-Ouest'', 10 septembre 2012.</ref>. En décembre 2012, le ministre belge des Affaires étrangères [[Didier Reynders]] refusait que la Belgique soit le « bouc émissaire de l'affaire Depardieu » et invitait Paris à s'interroger sur sa politique fiscale, dont la taxe à 75 %<ref>[http://www.liberation.fr/societe/2012/12/17/la-belgique-se-defend-de-chercher-a-attirer-des-exiles-fiscaux-francais_868215 « La Belgique se défend de chercher à attirer des exilés fiscaux français »], ''Libération'', 17 décembre 2012.</ref>. Deux fois plus de Français ont demandé la nationalité belge en 2012 qu'en 2011, même si le phénomène reste marginal, avec 126 dossiers en 2012<ref>[http://lexpansion.lexpress.fr/economie/deux-fois-plus-de-francais-ont-voulu-devenir-belges-en-2012_367087.html Deux fois plus de Français ont voulu devenir Belges en 2012], ''L'Expansion'', 3 janvier 2013.</ref>. Selon certains experts fiscaux, l'exil fiscal total concernerait, en 2012, entre {{formatnum:3500}} et {{formatnum:4000}} contribuables français, soit cinq fois plus qu'en 2011<ref>''Et pendant ce temps là, les exils fiscaux continuent… et l'emploi se dégrade'', par Christine Kerdellant, ''L'Express'', 16 janvier 2013</ref>.

Le {{date|7|novembre|2012}}, le Parlement est saisi d'un projet de loi visant à légaliser le [[Mariage homosexuel en France|mariage et l'adoption pour les couples de même sexe]], en vertu de l'« engagement 31 » des promesses de campagne de François Hollande, qui s'estime convaincu qu'il s'agit d'un « progrès pour l'égalité »<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/2013/05/17/01002-20130517ARTFIG00775-mariage-gay-hollande-promulgue-sans-attendre.php Mariage gay: Hollande promulgue sans attendre], Le Figaro, 17/5/2013</ref>. Il s'écoule un peu plus de six mois entre la présentation du projet en Conseil des ministres et la publication au ''[[Journal officiel de la République française|Journal officiel]]'', faisant de ce texte de loi l'un des plus longuement débattus au Parlement, avec cent dix heures de débat<ref>{{Lien web |auteur=Sophie Amsili |titre=Mariage gay: fin du marathon des députés |jour= |mois= |année= |url=http://www.europe1.fr/Politique/Mariage-gay-fin-du-marathon-des-deputes-1409515/ |site=www.europe1.fr |en ligne le=9 février 2013 |consulté le=27 mai 2013}}</ref>. L'adoption de ce texte fait de la France le {{14e}} pays à autoriser le mariage homosexuel et constitue, selon l'agence de presse [[Reuters]], l'une des réformes sociales les plus importantes depuis l'abolition de la peine de mort en 1981<ref>[http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-21305150 France's parliament approve gay marriage article], BBC, 2/2/2013</ref>{{,}}<ref>[http://www.nbcnews.com/id/51924996/ns/world_news-europe/ France's Hollande's signs gay marriage bill into law], NBC, 18/5/2013</ref>{{,}}{{#tag:ref|Cette loi est considéré par le ''[[New York Times]]'' comme une victoire politique significative pour François Hollande. Cfr. [http://www.nytimes.com/2013/05/19/world/europe/hollande-signs-french-gay-marriage-law.html?_r=0 Hollande Signs French Gay Marriage Law], ''[[New York Times]]'', 18 mai 2013.|group=n|}}. Cette loi, qui connaît une [[Opposition au mariage homosexuel en France|opposition]] plus forte en France que dans d'autres pays européens et qui fait encore l'objet d'une contestation dans les mois qui suivent son adoption{{#tag:ref|Veilleurs, Hommen, « tour pour tous » : {{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/07/16/les-veilleurs-poursuivent-leur-contestation-pacifique-de-la-loi-taubira_3448173_3224.html|titre=Les veilleurs poursuivent leur contestation pacifique contre la loi Taubira|site=Lemonde.fr|date=16 juillet 2013|consulté le=10 août 2013}}, {{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/21/97001-20130721FILWWW00143-tour-de-france-nombreux-anti-mariage-gay-sur-la-route-de-la-derniere-etape.php|titre=Tour de France : nombreux anti-mariage-gay sur la route de la dernière étape|site=Lefigaro.fr|date=21 juillet 2013|consulté le=10 août 2013}}, {{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/manifestation-anti-mariage-gay-en-marge-d-une-visite-de-hollande-06-08-2013-1711753_240.php|titre=Manifestation anti-mariage-gay en marge d'une visite de Hollande|site=Lepoint.fr|date=6 août 2013|consulté le=10 août 2013}}, {{Lien web|url=http://www.huffingtonpost.fr/2013/08/06/hollande-emploi_n_3711398.html|titre=Hollande : les raisons d'un déplacement à La Roche-sur-Yon|site=Huffingtonpost.fr|date=6 août 2013|consulté le=10 août 2013}}.|group=n|}}, est définitivement adoptée le {{date|23|avril|2013}}, puis validée par le Conseil constitutionnel et promulguée le {{date|17|mai|2013}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2013/02/01/01003-20130201ARTFIG00451-mariage-homosexuel-moins-de-remous-a-l-etranger.php « Mariage homosexuel : moins de remous à l'étranger »], ''Le Figaro'', {{1er}} février 2013.</ref>. Pendant ce débat, des personnalités de droite hostiles au texte accusent François Hollande de diviser le pays et de ne pas rechercher la concertation, tandis qu'une partie de la gauche s'étonne de ses propos sur la « [[liberté de conscience]] » des maires qui refuseraient de célébrer des mariages entre personnes du même sexe, expression sur laquelle il revient finalement<ref>[http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/20/francois-hollande-invoque-la-liberte-de-conscience-des-maires-sur-le-mariage-pour-tous_1793407_3224.html « François Hollande invoque la "liberté de conscience" des maires sur le mariage pour tous »], ''Le Monde'', 20 novembre 2012.</ref>{{,}}<ref>[http://www.20minutes.fr/politique/1047206-mariage-tous-francois-hollande-retire-expression-liberte-conscience-elus « Mariage pour tous: François Hollande retire l'expression “liberté de conscience” pour les élus »], ''20 minutes'', 23 novembre 2012.</ref>. Le {{date|18|octobre|2013}}, le Conseil constitutionnel répond négativement à une [[question prioritaire de constitutionnalité]] demandant l'usage de la liberté de conscience pour les [[Officier d'état civil en France|officiers d'état civil]] concernant le mariage.

[[Fichier:François Hollande (1).JPG|thumb|François Hollande, aux cérémonies du 11 novembre 2012.]]

Le {{date|19|mars|2013}}, le président de la République annonce le départ du gouvernement du ministre délégué au Budget, [[Jérôme Cahuzac]], accusé de [[fraude fiscale]]<ref>[http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/d-mission-j-r-me-cahuzac-mini-remaniement-351963 Démission de Jérôme Cahuzac et mini-remaniement] Article sur www.publicsenat.fr, publié par Public Sénat le 19 mars 2013.</ref>. François Hollande est alors accusé par l'opposition, en particulier par le président de la commission d'enquête parlementaire sur l'[[affaire Cahuzac]], [[Charles de Courson]], d'avoir détenu depuis plusieurs mois des informations lui permettant de savoir que le ministre du Budget avait un compte en Suisse<ref>[http://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/cahuzac/affaire-cahuzac-francois-hollande-etait-il-parfaitement-informe_372716.html Affaire Cahuzac : François Hollande était-il "parfaitement informé" ?<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/17/01016-20130717ARTFIG00364-affaire-cahuzac-celui-qui-a-ete-le-mieux-informe-c-est-hollande.php Affaire Cahuzac : «Celui qui a été le mieux informé, c'est Hollande»<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>{{,}}<ref>[http://www.20minutes.fr/politique/1189583-20130717-cahuzac-francois-hollande-savait-il Affaire Cahuzac: François Hollande savait-il? - 20minutes.fr<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Le rapporteur de la commission d'enquête parlementaire, [[Alain Claeys]] (PS), estime finalement qu'il y a eu des dysfonctionnements, mais que « les services de l'État et le gouvernement ont agi dans le respect de la légalité », ce que contestent les députés UMP membres de la commission<ref>[http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-enq/r1408.asp#P870_277005 Conclusions de la commission d'enquête]</ref>{{,}}<ref>[http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/10/08/les-membres-ump-de-la-commission-cahuzac-rejettent-en-bloc-le-rapport-final_3491958_823448.html Commission Cahuzac : les membres UMP "rejettent en bloc" le rapport final<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.

En [[octobre 2013]], alors que le PS s'inquiète de l'élimination dès le premier tour de plusieurs de ses candidats au profit de candidats du [[Front national (parti français)|Front national]] lors d'élections partielles<ref>[http://www.leparisien.fr/provence-alpes-cote-d-azur/brignoles-le-fn-en-pole-position-pour-remporter-la-cantonale-13-10-2013-3220783.php « Cantonale à Brignoles : premiers résultats favorables au FN face à l'UMP »], ''Le Parisien'', 13 octobre 2013.</ref>, éclate l'[[affaire Leonarda]], dans un contexte d'ostracisme des [[Roms]]. L'[[Mesures d'éloignement des Roms de nationalité étrangère en France|expulsion]] vers le Kosovo de Leonarda Dibrani, Rom de 15 ans, attire l'attention des médias le {{date|14|octobre|2013}}. Devant la forte pression de la classe politique et de lycéens, François Hollande intervient publiquement le [[19 octobre]] pour proposer le retour en France à Leonarda « et à elle seule »<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/2013/10/19/01002-20131019ARTFIG00368-leonarda-hollande-prend-la-parole-et-ajoute-au-trouble.php « Leonarda : François Hollande prend la parole et ajoute au trouble », ''Le Figaro'', 19 octobre 2013.]</ref>. Plusieurs élus de la majorité présidentielle ou de droite dénoncent ses propos<ref>[http://www.liberation.fr/politiques/2013/10/20/leonarda-hollande-poursuit-sa-collection-les-critiques_941031 « Affaire Leonarda : Hollande poursuit sa collection de critiques », ''Libération'', 20 octobre 2013.]</ref>. À l'étranger, des médias tels que le ''[[Financial Times]]'', ''[[Die Welt]]'', ''[[La Stampa]]'' et ''[[El País]]'' titrent sur un affaiblissement de l'autorité du chef de l'État français<ref>{{en}} [http://www.ft.com/intl/cms/s/0/3b943de6-3a47-11e3-b234-00144feab7de.html#axzz2iORxyk1T François Hollande’s authority dealt blow by Leonarda decision] (L'autorité de François Hollande est affaiblie par sa décision au sujet de Leonarda), ''Financial Times'', 21 octobre 2013.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/2013/10/20/01002-20131020ARTFIG00146-la-presse-europeenne-sans-pitie-pour-hollande.php La presse européenne sans pitié pour Hollande, ''Le Figaro'', 20 octobre 2013.]</ref>. Dans le même temps, le gouvernement doit renoncer à plusieurs mesures face à la contestation (hausse des prélèvements sur les produits d'épargne, [[écotaxe]], taxe sur les transactions financières, modulation des taux de TVA, baisse du plafond du quotient familial, taxe sur l'[[Excédent brut d'exploitation|EBE]])<ref>[http://www.lepoint.fr/politique/quand-la-france-se-reveillera-l-elysee-tremblera-29-10-2013-1749287_20.php Quand la France se réveillera, l'Élysée tremblera... - Le Point<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>{{,}}<ref>[http://www.20minutes.fr/politique/1242739-20131028-methode-simple-faire-ceder-francois-hollande La méthode simple pour faire céder François Hollande - 20minutes.fr<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>{{,}}<ref>[http://www.lemonde.fr/argent/article/2013/10/29/fiscalite-les-six-reculs-du-gouvernement_3504458_1657007.html Avant l'écotaxe, les précédents reculs fiscaux du gouvernement<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.

Au début de l'année 2014, plusieurs de ses déclarations conduisent certains commentateurs et politiques à parler de « virage [[Social-démocratie|social-démocrate]] ». Après avoir fait voter la hausse du taux normal de [[Taxe sur la valeur ajoutée|TVA]] de 19,6 % à 20 %, contrairement à ses engagements de campagne, François Hollande propose, lors de ses vœux du {{date|31|décembre|2013}}, un allègement des charges patronales en échange de créations d'emplois<ref>[http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/01/10/pacte-de-responsabilite-et-democratie-sociale_4345985_3232.html Pacte de responsabilité et démocratie sociale<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Cette proposition surprend au sein de la majorité et suscite les critiques des syndicats de salariés et de la gauche radicale, qui dénoncent une nouvelle mesure en faveur du patronat. La droite, de son côté, fait part de son scepticisme dans un contexte de hausse continue des prélèvements obligatoires<ref>[http://www.bfmtv.com/politique/hollande-opere-t-il-un-virage-a-droite-681750.html Hollande a-t-il pris un virage social-libéral? - BFMTV.com<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.

===== Évolution de la popularité =====

Dès sa prise de fonctions, la cote de popularité de François Hollande est à un niveau beaucoup plus faible que celle de ses prédécesseurs (53 % selon le baromètre Ipsos-''Le Point''). La presse souligne cette absence d'[[état de grâce]] dans une période de crise<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/politique/sondage-pas-d-etat-de-grace-pour-hollande-et-ayrault_1117055.html Sondage: pas d'état de grâce pour Hollande et Ayrault - L'Express<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.

[[Fichier:Manifestation pour le mariage pour tous.jpg|thumb|Manifestants reprochant à François Hollande ses réserves sur l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe.]]

Sa popularité connait un premier fléchissement à la fin de l'été 2012, notamment à la suite de ses vacances prises à Brégançon alors que les plans sociaux se succèdent et que les tensions culminent sur le site industriel de Florange, dont il avait promis de sauver les [[Usine sidérurgique de Florange|hauts fourneaux]]<ref name="Le Monde 6/05/2014">[http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/06/popularite-de-hollande-un-devissage-en-quatre-paliers_4412199_823448.html Popularité de Hollande : un dévissage en quatre paliers<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Sa popularité continue par la suite à décroître avec des mesures fiscales comme la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires et la hausse des prélèvements obligatoires<ref name="Le Monde 6/05/2014" />. La hausse du chômage se poursuit également. Dans le même temps, son action et son style (qualifié par lui-même de {{citation|normal}}<ref>[http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2639p038-043.xml0/ « François Hollande : "Je serai un président normal, pas un président ordinaire »], Jeune Afrique, 15 août 2011.</ref>) suscitent des interrogations et des critiques, y compris au sein de la gauche<ref name="L'Express 3/09/2012">[http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-style-presidentiel-de-hollande-au-centre-des-critiques_1155803.html « Le style présidentiel de Hollande au centre des critiques »], ''L'Express'', 3 septembre 2012.</ref>. L'opposition dénonce en particulier son manque de réactivité et l'absence de {{citation|réformes structurelles}} en période de crise<ref name="L'Express 3/09/2012" />. Dans un entretien au ''[[Le Monde|Monde]]'', François Hollande réplique en opposant son mode de gouvernance à celui de Nicolas Sarkozy et en mettant en avant sa {{citation|constance}}<ref>[http://www.atlantico.fr/pepites/attentisme%C2%A0-face-aux-critiques-francois-hollande-explique-et-prone-constance-476141.html « Attentisme ? Face aux critiques, François Hollande s'explique et prône la "constance" »], ''[[Atlantico]]'', 8 septembre 2012.</ref>.

En mai 2013, ''[[L’Express]]'' expose, à partir des résultats de plusieurs sondages, cinq raisons à l'impopularité croissante du président de la République : absence de gouvernance, absence d'autorité, absence de ligne directrice, opposition d'une partie de la population au [[Mariage homosexuel en France|projet d'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe]], promesses économiques non tenues<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/sept-enseignements-sur-l-impopularite-du-president_1246716.html « Hollande, un an après: 7 enseignements sur son impopularité »], ''L’Expres'', 6 mai 2013.</ref>. L'éditorialiste [[François Lenglet]] estime ainsi que c'est le non-respect de trois promesses fondamentales ayant trait à l'économie du pays (celle de la résorption du déficit public à 3 % du PIB en 2013 - s'établissant finalement à 4,1 % -, celle d'inverser la courbe du chômage cette même année et l'engagement de « stabilité fiscale ») qui explique une grande partie de la très forte et persistante impopularité de l'exécutif<ref>[[François Lenglet]], « Le syndrome Lucky Lucke », ''[[Le Point]]'' {{n°|2135}} (13 mars 2014), {{p.|57}}</ref>. L'[[affaire Cahuzac]] et ses prises de position dans le conflit syrien ont également un impact négatif sur la perception de son action<ref name="Le Monde 6/05/2014" />.

En {{date||octobre|2013}}, l'[[affaire Leonarda]] conduit à un changement de la nature de l'impopularité de François Hollande : alors qu'auparavant les mauvais résultats économiques et les hausses d'impôts en constituaient les facteurs essentiels, ''[[Le Point]]'' note que cette affaire impacte directement le jugement de la personnalité de François Hollande ; en {{date||novembre|2013}}, il est considéré comme le président le moins courageux de la {{Ve République}}<ref>Charlotte Chaffanjon, « Ce qui se cache derrière l'impopularité de François Hollande », ''[[Le Point]]'', 13 novembre 2013 ([http://www.lepoint.fr/politique/ce-qui-se-cache-derriere-l-impopularite-de-francois-hollande-13-11-2013-1755975_20.php lire en ligne])</ref> et apparaît, d'après une analyse de [[BVA (sondage)|BVA]], comme « incapable de trancher »<ref>« Sondage BVA : l'affaire Leonarda fait plonger Hollande et décoller Valls », ''[[L'Express]]'', 28 octobre 2013 ([http://www.lexpress.fr/actualite/politique/video-l-affaire-leonarda-fait-plonger-hollande-et-decoller-valls_1294873.html lire en ligne])</ref>. Le même mois, le baromètre [[Institut français d'opinion publique|Ifop]] indique que François Hollande bat le record d'impopularité pour un président de la {{Ve République}}, avec seulement 20 % d'avis favorables<ref>[http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/11/17/hollande-bat-le-record-d-impopularite-d-un-president-francais-depuis-1958_3515156_823448.html Hollande bat le record d'impopularité d'un président français depuis 1958], Le Monde, 17/11/2013</ref>.

Dès 2013, l'hypothèse que [[Manuel Valls]] lui soit préféré en vue de la présidentielle de 2017 est évoquée<ref>[http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/10/25/manuel-valls-plan-b-pour-2017-l-hypothese-qui-affole-les-rangs-socialistes_3502869_823448.html Manuel Valls, "plan B" pour 2017 ? L'hypothèse qui affole les rangs socialistes<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>{{,}}<ref>[http://www.20minutes.fr/societe/1240997-20131024-valls-ferait-meilleur-candidat-hollande-2017-selon-sondage Valls ferait un meilleur candidat que Hollande en 2017, selon un sondage - 20minutes.fr<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Plusieurs sondages donnent en effet François Hollande éliminé de la compétition présidentielle dès le premier tour<ref>http://www.bva.fr/data/sondage/sondage_fiche/1286/fichier_bva_actu_-_intention_de_vote_presidentielle_-_jean_luc_melenchonc9974.pdf</ref>{{,}}<ref>[http://www.youscribe.com/BookReader/IframeEmbed?productId=2432034&width=100%25&height=0&startPage=1&displayMode=scroll&documentId=2409131&fullscreen=1&token= Streaming Sondage : la présidentielle de 2012, deux ans après<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. À la suite des [[Élections municipales françaises de 2014|élections municipales]] et [[Élections européennes de 2014 en France|européennes de 2014]], qui sont un échec pour la gauche, sa popularité continue à diminuer (18 % de satisfaction contre 82 % de mécontents selon le baromètre Ifop), y compris chez les sympathisants socialistes, qui ne lui accordent plus majoritairement leur confiance<ref name="Le Monde 6/05/2014" />. Son impopularité record sous la Cinquième République est confirmée en septembre 2014 par tous les instituts de sondage, avec des taux d'opinions favorables allant de 13 à 19 %<ref>[http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/09/04/francois-hollande-devient-officiellement-le-president-le-plus-impopulaire_4482376_4355770.html?xtmc=popularite_hollande&xtcr=1 François Hollande devient le président le plus impopulaire de la Ve République], ''Le Monde'', 4 septembre 2014</ref>.

==== Politique internationale ====
Le jour de son investiture, il effectue sa première visite à l'étranger en se rendant à [[Berlin]] pour rencontrer la [[Chancelier fédéral (Allemagne)|chancelière allemande]], [[Angela Merkel]]<ref>{{Lien web|url=http://www.lexpress.fr/actualite/politique/hollande-avec-merkel-le-15-mai-a-berlin_1113293.html|titre=Hollande avec Merkel le 15 mai à Berlin|site=lexpress.fr|date=10 mai 2012|consulté le=11 mai 2012}}.</ref>. Le 18 mai, il se rend à [[Washington (district de Columbia)|Washington]] pour un entretien bilatéral avec [[Barack Obama]], le [[président des États-Unis]]. Les sujets évoqués sont notamment la situation économique de la [[zone euro]] et le retrait des forces combattantes françaises d'[[Afghanistan]]<ref>{{Lien web|auteur=Corine Lesnes et Thomas Wieder|url=http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/05/19/et-m-hollande-rencontra-m-obama-pour-la-premiere-fois_1704125_823448.html|titre=Et M. Hollande rencontra M. Obama pour la première fois|site=[[Le Monde]]|date=19 mai 2012}}.</ref>. François Hollande participe le lendemain au sommet du [[G8]] à [[Camp David]]<ref>{{Lien web|url=http://www.leparisien.fr/international/syrie-iran-et-zone-euro-au-menu-du-g8-a-camp-david-19-05-2012-2006440.php|titre=Syrie, Iran et zone euro au menu du G8 à Camp David|site=[[Le Parisien]]|date=19 mai 2012}}.</ref>, puis il se rend au {{25e}} sommet de l'[[Otan]] à [[Chicago]]<ref>{{Lien web|url=http://www.20minutes.fr/ledirect/932831/rencontre-paris-entre-diplomates-equipes-hollande-obama|titre=Rencontre à Paris entre diplomates des équipes Hollande et Obama|site=20minutes.fr|date=11 mai 2012|consulté le=12 mai 2012}}.</ref> les 20 et 21 mai<ref>{{Lien web|url=http://www.lexpressiondz.com/internationale/153577-un-dossier-chaud-avant-le-sommet-de-l-otan.html|titre=Un dossier chaud avant le sommet de l'Otan|site=lexpressiondz.com|date=13 mai 2012|consulté le=13 mai 2012}}.</ref>.

Sa promesse de campagne sur le retrait de tous les [[Forces françaises en Afghanistan|militaires d'Afghanistan]] se limite aux « troupes combattantes », soit 2000 soldats<ref>{{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/francois-hollande-en-visite-surprise-a-kaboul-25-05-2012-1465034_53.php|titre=A Kaboul, Hollande adapte le calendrier du retrait d'Aghanistan|auteur=Jean Guisnel|site=lepoint.fr|date=25 mai 2012|consulté le=25 mai 2012}}.</ref>. Il restera alors, après le {{date|31|décembre|2012}}, plus de 1400 militaires<ref>{{Lien web|url=http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Pres-de-1500-militaires-francais-seront-toujours-en-Afghanistan-apres-2012_a616.html|titre=Près de 1500 militaires français seront toujours en Afghanistan après 2012|site=marianne2.fr|auteur=Jean-Dominique Merchet|date=25 mai 2012|consulté le=25 mai 2012}}.</ref> toujours sous commandement de l'[[Force internationale d'assistance et de sécurité|ISAF]], et dont la mission exacte demeure « floue »<ref>{{Lien web|url=http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/05/22/afghanistan-les-dessous-de-l-accord-hollande-obama.html|titre=Afghanistan: les dessous de l'accord Hollande-Obama|auteur=Vincent Jauvert|site=nouvelobs.com|date=22 mai 2012|consulté le=25 mai 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://lemamouth.blogspot.com/2012/05/1400-militaires-apres-fin-2012-kaboul.html|titre=1.400 militaires après fin 2012 à Kaboul|auteur=Jean-Marc Tanguy|date=25 mai 2012|consulté le=25 mai 2012}}.</ref>. Le {{date|25|mai|2012}}, il se rend à [[Kaboul]] afin de présenter son plan de retrait aux troupes sur place<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/politique/visite-surprise-de-francois-hollande-en-afghanistan_1118516.html AFP, « Visite surprise de François Hollande en Afghanistan », ''L'Express'', 25/05/2012].</ref>.

Dans le cadre de la [[guerre civile syrienne]], François Hollande demande le départ de [[Bachar el-Assad]] et la constitution d'un gouvernement de transition, ainsi qu'une intervention du [[Conseil de sécurité des Nations unies|Conseil de sécurité]] de l'ONU (au sein duquel la Russie et la Chine bloquent toute opération). Dans ce cadre, il n'exclut pas une intervention armée<ref>[http://www.lemonde.fr/international/article/2012/08/09/francois-hollande-sous-la-pression-du-dossier-syrien_1744175_3210.html François Hollande sous la pression du dossier syrien], ''Le Monde'', 9 août 2012</ref>{{,}}<ref>[http://www.liberation.fr/monde/2012/07/28/syrie-hollande-en-appelle-a-l-onu_836198 Syrie: Hollande en appelle à l'ONU], ''Libération'', 28 juillet 2012</ref>. Dans la continuité de Nicolas Sarkozy, il poursuit la collaboration controversée avec le [[Qatar]], soupçonné de favoriser la prise de pouvoir d'organisations [[islamiste]]s [[wahhabisme|wahhabites]] et [[takfirisme|takfiristes]] dans les pays touchés par le [[Printemps arabe]]<ref>[http://www.marianne2.fr/France-Qatar-Un-ticket-gagnant-gagnant-pour-qui_a222109.html France-Qatar : Un ticket gagnant-gagnant…pour qui ? Régis Soubrouillard ''Marianne2'']</ref>{{,}}<ref>[http://www.sudouest.fr/2012/08/11/comment-se-passer-du-qatar-792240-10.php Comment se passer du Qatar ?], Christophe Lucet ''Sud Ouest''</ref>, tout en relançant les relations avec l'[[Arabie saoudite]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/02/01003-20121102ARTFIG00530-francois-hollande-renoue-avec-l-arabie-saoudite.php François Hollande renoue avec l'Arabie saoudite], ''Le Figaro'', 2 novembre 2012</ref>{{,}}<ref>[http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2012/11/pourquoi-hollande-relance-le-p.html Pourquoi Hollande relance le partenariat avec l'Arabie?], [[Georges Malbrunot]], ''Le Figaro'', 3 novembre 2012</ref>.

Sur le plan européen, il se prononce pour la ratification du [[pacte budgétaire européen]] signé par Nicolas Sarkozy et renonce à transmettre à ses partenaires européens un mémorandum détaillé proposant un pacte de croissance dans le but de compléter le traité de stabilité et réorienter la construction européenne vers la croissance. Il obtient néanmoins la mise en place de quelques mesures de croissance en Europe, même si celles-ci sont considérées comme assez faibles<ref name="Le Point 5/09/2012">[http://www.lepoint.fr/politique/le-hollandometre-promesses-tenues-05-09-2012-1502858_20.php « Le Hollandomètre : promesses tenues ? »], ''Le Point'', 5 septembre 2012.</ref>.

[[Fichier:U.S. President Barack Obama, second from right, and first lady Michelle Obama, second from left, welcome French President Francois Hollande, center, to the State Dinner at the North Portico of the White House 140211-A-WP504-078.jpg|thumb|François Hollande reçu par le couple présidentiel américain, le 11 février 2014.]]

Ses relations avec [[Angela Merkel]] sont si tendues que, dès octobre 2012, le ''[[Der Spiegel|Spiegel]]'' s'interroge sur la pérennité de l'[[Relations entre l'Allemagne et la France|alliance franco-allemande]] ; il note également que si son prédécesseur Nicolas Sarkozy pouvait également avoir des divergences avec la chancelière, ils parvenaient à se mettre d'accord sur une position commune avant un sommet européen, alors que les relations sont devenues bien plus conflictuelles avec François Hollande<ref name="spiegel">{{en}} « Parallel Universes in Paris and Berlin: Is the Franco-German Axis Kaput? », [[Der Spiegel]]'', 22 octobre 2012 ([http://www.spiegel.de/international/europe/crisis-of-confidence-develops-between-merkel-and-hollande-a-862644.html lire en ligne])</ref>. Angela Merkel s’inquiète aussi que le PS français puisse soutenir le SPD allemand lors des [[Élections fédérales allemandes de 2013|élections allemandes de 2013]] après qu'elle a pour sa part pris position pour Nicolas Sarkozy lors des élections françaises de 2012<ref name="spiegel"/>. La coopération franco-allemande s'améliore ensuite, avec la décision d'un plan commun pour l'emploi des jeunes officialisé après le sommet franco-allemand de mai 2013<ref>[http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/que-vaut-le-plan-franco-allemand-pour-l-emploi-des-jeunes_1398099.html Que vaut le plan franco-allemand pour l'emploi des jeunes?]''L'Expansion'', 28/05/2013</ref>. François Hollande et Angela Merkel s'accordent sur un mécanisme de [[Taxe sur les transactions financières dans l'Union européenne|taxe sur les transactions financières]], qu'ils cherchent à imposer aux autres pays européens avant les [[Élections européennes de 2014]]<ref>{{de}}[http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/merkel-und-hollande-machen-druck-bei-der-boersenabgabe-a-954495.html Milliardeneinnahmen: Merkel und Hollande machen Druck bei der Börsenabgabe] ''Spiegel OnLine'', 19.02.2014</ref>.

Le {{date|11|janvier|2013}}, après un appel à l'aide du président malien par intérim, [[Dioncounda Traoré]], et en invoquant un accord avec les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, il annonce une intervention militaire limitée en soutien aux [[Forces armées et de sécurité du Mali]] qui luttent sur leur territoire contre des groupes terroristes islamistes, alors que l'état d'urgence y est décrété : c'est le lancement de l'[[opération Serval]]<ref>[http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/11/tension-accrue-au-mali_1815471_3212.html Fabius parle d'"intervention aérienne" et ne confirme pas la présence de forces africaines], ''Le Monde'', 11 janvier 2013</ref>. Cette décision est saluée par une grande partie de la classe politique française<ref>[http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/11/intervention-francaise-au-mali-union-sacree-autour-de-la-decision-du-president-hollande_1816017_3212.html Intervention française au Mali : la décision du président Hollande fait consensus], ''Le Monde'', 11 janvier 2013</ref>. François Hollande est également soutenu dans cette démarche par les pays d'Afrique de l'Ouest, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Allemagne et la Russie<ref name=BFM12>Journal de BFM TV du 12 janvier 2013, {{heure|0|45}}, sur l'intervention du 11 janvier 2013 de la France au Mali et le discours du président de la République française François Hollande du 11 janvier 2013 concernant cette intervention.</ref>.

Fin {{date||août|2013}}, François Hollande attribue la responsabilité de l'utilisation d'armes chimiques dans le cadre de la [[guerre civile syrienne]] au régime de [[Bachar el-Assad]], qu'il menace d'une intervention militaire punitive sans passer par un accord de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]]. Mais cette option n'est plus privilégiée après le vote négatif du Parlement britannique et la décision du président américain, [[Barack Obama]], de finalement solliciter le Congrès sur la question. François Hollande est alors critiqué pour son côté « va-t-en-guerre », les titres de presse le présentant comme « piégé » sur la scène internationale et « seul » sur le front interne, au vu de l'opposition des Français à toute intervention militaire<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/syrie-hollande-seul-et-piege-par-obama-selon-la-presse_1277838.html Syrie: Hollande le "va-t-en-guerre": "seul" et "piégé", selon la presse - L'Express<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>{{,}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/politique/2013/09/06/01002-20130906ARTFIG00443-intervention-militaire-en-syrie-les-francais-lachent-francois-hollande.php Intervention militaire en Syrie : les Français lâchent François Hollande<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>{{,}}<ref>[http://www.leparisien.fr/politique/syrie-64-des-francais-contre-une-intervention-francaise-30-08-2013-3093841.php SONDAGE. Syrie : 64% des Français sont contre une intervention française<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Une proposition russe, émise le {{date|9|septembre|2013}} par [[Sergueï Lavrov]], prévoit finalement le placement des stocks syriens d'armes chimiques sous contrôle international.

Début {{date||décembre|2013}}, il lance l'[[opération Sangaris]] en [[République centrafricaine]], dont le but est de mettre fin à la {{citation|faillite totale de l'ordre public, l'absence de l'État de droit et les tensions interconfessionnelles}} selon le mandat de l'ONU<ref>{{Lien web |langue= |url=http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=31627#.UqLt_-I7akw |titre=RCA : le Conseil de sécurité autorise le déploiement de la MISCA, avec l'appui des forces françaises |date= 5 décembre 2013|site=http://www.un.org |éditeur=Centre d'actualités de l'[[ONU]]|consulté le= 7 décembre 2013}}</ref>.

Conformément aux usages des présidents de la {{Ve}} République, François Hollande effectue une visite au [[Saint-Siège]] le 24 janvier [[2014]]<ref>[http://www.elysee.fr/assets/pdf/Dossier-de-presse-Vatican.pdf Dossier de presse de l’Élysée relatif à la visite du président de la République au Saint-Siège]</ref>. À cette occasion, il est reçu en [[audience papale|audience privée]] par le [[François (pape)|pape François]] ; il est ensuite reçu par le [[Secrétairerie d'État|secrétaire d'État]] du Vatican, {{Mgr|[[Pietro Parolin]]}}.

Les 27 et 28 janvier 2014, il entreprend une visite officielle en [[Turquie]], vingt-deux ans après la dernière [[visite d'État]] d'un président français, celle de [[François Mitterrand]] en 1992, avec la volonté de relancer les relations franco-turques et la [[procédure d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne]], à laquelle son prédécesseur [[Nicolas Sarkozy]] était hostile<ref>[http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/06/25/la-turquie-seduite-par-le-printemps-hollande_1723891_823448.html La Turquie séduite par "le printemps Hollande"<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>{{,}}<ref name="Libé Turquie">[http://www.liberation.fr/monde/2014/01/26/hollande-a-ankara-une-visite-au-pire-moment_975693 Hollande à Ankara : une visite au pire moment - Libération<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. À cette occasion, il s'engage à ce que l'adhésion de la Turquie soit soumise à un référendum en France<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/adhesion-de-la-turquie-a-l-ue-les-francais-seront-consultes-assure-francois-hollande_1317754.html Adhésion de la Turquie à l'UE: les Français seront consultés assure François Hollande][[L'Express]], 27 janvier 2014</ref> et appelle Ankara à {{citation|faire son travail de mémoire}} sur le [[génocide arménien]], dont il s'est engagé à pénaliser la négation en France<ref>[http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/01/27/hollande-appelle-ankara-a-faire-son-travail-de-memoire-sur-le-genocide-armenien_4355393_3214.html Hollande appelle Ankara à « faire son travail de mémoire » sur le génocide arménien], ''Le Monde'', 27 janvier 2014</ref>.

Du 10 au 12 février 2014, il est en [[visite d'État]] aux [[États-Unis]], dix-huit ans après celle de [[Jacques Chirac]] en 1996<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/2014/02/07/01003-20140207ARTFIG00278-visite-de-francois-hollande-aux-etats-unis-demandez-le-programme.php François Hollande aux États-Unis]</ref>.

====Comme co-prince d'Andorre====

Durant son mandat de président de la République française, François Hollande est ''[[ex officio]]'' l'un des deux [[Cosuzeraineté d'Andorre|chefs d'État]] de la principauté d'[[Andorre]], micro-État indépendant voisin de la France. Ce rôle est essentiellement symbolique, mais lui permet en principe d'«&nbsp;arbitrer les institutions, participer aux orientations économiques du pays et agir comme représentant [d'Andorre] sur la scène internationale&nbsp;»<ref>[http://journalmetro.com/monde/233010/le-jour-ou-francois-hollande-est-devenu-prince/ «&nbsp;Le jour où François Hollande est devenu prince&nbsp;»], ''Métro'', 5 novembre 2013</ref>. Après son élection en 2012, il reçoit ainsi [[Antoni Martí Petit]], [[Chef du gouvernement d'Andorre|chef du gouvernement]], et [[Vicenç Mateu Zamora]], président de l'[[Conseil général (Andorre)|assemblée législative]], avec qui il évoque notamment la politique fiscale et les échanges commerciaux entre l'Andorre et la France<ref>[http://www.20minutes.fr/ledirect/977281/francois-hollande-co-prince-andorre-recoit-responsables-principaute «&nbsp;François Hollande, co-prince d'Andorre, reçoit des responsables de la principauté&nbsp;»], ''20 minutes'', 26 juillet 2012</ref>{{,}}<ref>[http://www.ambafrance-ad.org/Entretien-du-President-de-la «&nbsp;Entretien du Président de la République, M. François Hollande avec MM. Marti et Mateu, Chef du Gouvernement et Syndic Général de la Principauté d’Andorre&nbsp;»], ambassade de France en Andorre, 30 juillet 2012</ref>. Il encourage d'importantes réformes fiscales visant à faire abandonner à la principauté son statut de «&nbsp;[[paradis fiscal]]&nbsp;». En 2013, le gouvernement andorran annonce l'introduction d'un «&nbsp;impôt sur le revenu généralisé&nbsp;»<ref>[http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/02/sur-la-voie-de-la-normalisation-fiscale-andorre-instaure-un-impot-sur-le-revenu_3440297_3234.html «&nbsp;Sur la voie de la normalisation fiscale, Andorre instaure un impôt sur le revenu&nbsp;»], ''[[Le Monde]]'', 2 juillet 2013</ref>.

François Hollande visite à nouveau l'Andorre en juin 2014, et y inaugure les nouveaux locaux du Parlement. S'exprimant devant celui-ci, puis devant la population sur la place du Peuple à [[Andorre-la-Vieille]], il loue les réformes fiscales entreprises par le gouvernement de la principauté<ref>[http://www.leparisien.fr/politique/coprince-d-andorre-hollande-rend-visite-a-la-principaute-12-06-2014-3917601.php « Coprince d'Andorre, Hollande rend visite à la principauté »], ''Le Parisien'', 12 juin 2014</ref>{{,}}<ref>[http://languedoc-roussillon.france3.fr/2014/06/13/francois-hollande-salue-la-normalisation-de-l-andorre-ex-paradis-fiscal-497477.html « François Hollande salue la normalisation de l'Andorre, ex-paradis fiscal »], [[France 3]], 13 juin 2014</ref>.

== Mandats et fonctions ==
=== Mandats parlementaires ===
* {{date|23|juin|1988}} - {{date|1|avril|1993}} : [[Assemblée nationale (France)|député]] de la [[première circonscription de la Corrèze]].
* {{date|12|juin|1997}} - {{date|14|mai|2012}} : [[Assemblée nationale (France)|député]] de la [[première circonscription de la Corrèze]].
* {{date|20|juillet|1999}} - {{date|17|décembre|1999}} : [[député européen]].

=== Mandats locaux ===
* {{date|14|mars|1983}} - {{date|16|mars|1989}} : [[conseil municipal (France)|conseiller municipal]] d'[[Ussel (Corrèze)|Ussel]].
* {{date|17|mars|1989}} - {{date|24|juin|1995}} : adjoint au [[Liste des maires de Tulle|maire de Tulle]].
* {{date|23|mars|1992}} - {{date|30|mars|1992}} : [[conseil régional (France)|conseiller régional]] du [[Limousin]].
* {{date|25|juin|1995}} - {{date|18|mars|2001}} : [[conseil municipal (France)|conseiller municipal]] de [[Tulle]].
* {{date|16|mars|1998}} - {{date|2|avril|2001}} : [[conseil régional (France)|conseiller régional]] du [[Limousin]].
* {{date|19|mars|2001}} - {{date|17|mars|2008}} : [[Liste des maires de Tulle|maire de Tulle]].
* {{date|16|mars|2008}} - {{date|11|mai|2012}} : conseiller général de la Corrèze, pour le [[canton de Vigeois]].
* {{date|20|mars|2008}} - {{date|11|mai|2012}} : président du [[conseil général de la Corrèze]].

=== Fonctions politiques ===
* [[1995]] - [[1997]] : porte-parole, secrétaire national du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], chargé de la presse.
* [[1997]] - [[2008]] : membre du bureau national et [[premier secrétaire du Parti socialiste]].

=== Présidence de la République ===
* Depuis le {{date|15|mai|2012}} : [[président de la République française]] et [[Cosuzeraineté d'Andorre|coprince d'Andorre]]

== Distinctions et décorations ==

=== En tant que président de la République ===
* [[Liste des grands maîtres de la Légion d'honneur|Grand maître]] de l'[[ordre national de la Légion d'honneur]]<ref>[http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/05/10/01039-20120510ARTFIG00588-le-grand-collier-du-president-grave-du-nom-de-hollande.php Le Grand Collier du Président Hollande], sur le site lefigaro.fr.</ref>.
* [[Grand maître]] de l'[[ordre national du Mérite (France)|ordre national du Mérite]].
* [[Chanoine]] d'honneur de l'[[Archibasilique Saint-Jean de Latran#Liens avec la France|Archibasilique Saint-Jean de Latran]], des cathédrales [[Saint-Jean-de-Maurienne]], [[cathédrale Saint-Julien du Mans|Saint-Julien du Mans]] et [[cathédrale Saint-Étienne de Châlons|Saint-Étienne de Châlons]], des églises de [[Église Saint-Hilaire le Grand|Saint-Hilaire de Poitiers]], de [[Basilique Saint-Martin de Tours|Saint-Martin de Tours]] et [[église Saint-Martin d'Angers|Saint-Martin d'Angers]].
* [[Proto-chanoine]] de la [[cathédrale Notre-Dame d'Embrun]] et de [[Notre-Dame de Cléry]].

=== Décorations officielles ===
* [[Fichier:Legion Honneur GC ribbon.svg|40px]] [[Liste des grands-croix de la Légion d'honneur|Grand-croix]] de l'[[ordre national de la Légion d'honneur]] de droit en tant que [[Liste des grands maîtres de la Légion d'honneur|grand maître de l'Ordre]] ({{date|15|mai|2012}}).
* [[Fichier:National Order of Merit Grand Cross Ribbon.png|40px]] [[Grand-croix]] de l'[[ordre national du Mérite (France)|ordre national du Mérite]] de droit en tant que [[grand maître]] de l'Ordre ({{date|15|mai|2012}}).
* [[Fichier:POL Order Orła Białego BAR.svg|40px]] Chevalier de l'[[Ordre de l'Aigle blanc]] ([[Pologne]]) le {{Date|16|novembre|2012}}<ref>[http://www.prezydent.pl/gfx/prezydent/pl/defaultaktualnosci/9/2367/1/1719111607.jpg photo du site de la présidence polonaise]</ref>{{,}}<ref>[http://www.elysee.fr/assets/_resampled/2d1f9f3b6c5f91f93a2825e2b342999d5e6f6ffd.jpg Échange des Ordres entre les Présidents Polonais et Français (photo)] – elysee.fr</ref>.
* [[Fichier:ITA OMRI 2001 GC-GCord BAR.svg|40px]] Chevalier grand-croix au grand cordon de l'[[Ordre du Mérite de la République italienne]] le {{Date|21|novembre|2012}}<ref>{{it}}[http://www.quirinale.it/elementi/Continua.aspx?tipo=Foto&key=25645 Lo scambio di decorazioni tra il Presidente Napolitano e il Presidente Hollande], site de la présidence italienne</ref>.
* Ordre du Ouissam El Mohammad, classe exceptionnelle ([[Maroc]]) le {{Date|3|avril|2013}}<ref>[http://www.lematin.ma/journal/Activite-Royale_Sa-Majeste-le-Roi-s-entretient-avec-le-President-francais/180362.html Sa Majesté le Roi s’entretient avec le Président français], 3 avril 2013 </ref>.
* [[Fichier:Mali Ordre national du Mali GC ribbon.svg|40px]] Grand-croix de l'[[Liste d'ordres civils et militaires#Mali|Ordre national du Mali]] ({{date|15|juillet|2013}})<ref>[http://www.rtl.fr/actualites/info/international/article/francois-hollande-decore-de-l-ordre-national-du-mali-7763092078 François Hollande décoré de l'ordre national du Mali], [[RTL]], 15 juillet 2013</ref>.
* [[File:SVK Rad Bieleho Dvojkriza 1 triedy BAR.svg|40px]] Ordre de la Double Croix blanche, première classe ([[Slovaquie]]) le {{date|29|octobre|2013}}<ref>[http://www.prezident.sk/?rad-bieleho-dvojkriza-i-trieda]</ref>.

* [[Fichier:MCO Order of Saint-Charles - Grand Cross BAR.png|40x40px]] Grand-Croix de l'[[Ordre de Saint-Charles]] ([[Monaco]]) le {{Date|14|novembre|2013}}<ref>[http://www.legimonaco.mc/Dataweb/jourmon.nsf/56ae81d1d4180496c12568ce002f290a/97a43024d5d7905ec1257c2a005604d6!OpenDocument Ordonnance Souveraine n° 4.575 du 14 novembre 2013]</ref>.
* [[Fichier:NLD Order of the Dutch Lion - Grand Cross BAR.png|40px]] Chevalier grand-croix de l'[[Ordre du Lion néerlandais]] ({{date|20|janvier|2014}})<ref>[http://www.telegraaf.nl/binnenland/22226644/__Koning_krijgt_Franse_onderscheiding__.html], [[De Telegraaf]]</ref>.
* [[Fichier:Order of the Bath (ribbon).svg|40px]] Chevalier grand-croix de l'[[Ordre du bain]] ([[Royaume-Uni]]) ({{date|5|juin|2014}})<ref>[http://www.bfmtv.com/international/debarquement-marathon-reine-elizabeth-ii-france-787073.html], [[BFM TV]]</ref>.

=== Autres distinctions ===
* Docteur ''honoris causa'' de l'[[Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen|université Aboubakr-Belkaïd]] de [[Tlemcen]]<ref>[http://www.liberation.fr/depeches/2012/12/20/algerie-hollande-reconnait-les-souffrances-infligees-par-la-colonisation_869030 A Alger, Hollande reconnaît les "souffrances" infligées par la colonisation], sur le site liberation.fr du 20 décembre 2012</ref>{{,}}<ref>[http://www.elysee.fr/videos/allocution-a-l-039-universite-aboubakr-belkaid-de-tlemcen/ Allocution à l'Université Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen], sur le site elysee.fr du 5 janvier 2013</ref>

== Dans les arts et la culture populaire ==
=== Télévision ===
* Dans les ''[[Les Guignols de l'info|Guignols de l'info]]'', François Hollande possède sa [[Liste des marionnettes des Guignols de l'info|marionnette]] depuis qu'il a été tête de liste pour les [[Élections européennes de 1999 en France|élections européennes de 1999]]. Il est présenté comme assez naïf et termine chacune de ses interventions par un rire simplet. C'est l'imitateur [[Nicolas Canteloup]] qui lui prête sa voix jusqu'en [[2011]], date à laquelle il est remplacé par [[Thierry Garcia]], ceci s'accompagnant également d'un changement de marionnette<ref>Guillaume Richard, [http://www.lindependant.fr/2012/01/02/le-trebeen-thierry-garcia-fait-oublier-canteloup-aux-guignols,101957.php « Le Trébéen Thierry Garcia fait oublier Canteloup aux Guignols »] sur ''[[L'Indépendant (Midi)|L'Indépendant]]'', 2 janvier 2012</ref>.
* ''[[La Dernière Campagne]]'', téléfilm de 2013 réalisé par [[Bernard Stora]]. [[Bernard Le Coq]] interprète Jacques Chirac, [[Patrick Braoudé]] François Hollande, et [[Thierry Frémont]] Nicolas Sarkozy.

== Publications ==
=== Ouvrages ===
* ''L'Heure des choix. Pour une économie politique'', avec [[Pierre Moscovici]], 1991 {{ISBN|978-2738101464}}.
* ''Devoirs de vérité'', entretiens avec [[Edwy Plenel]], [[éditions Stock]], 2007 {{ISBN|978-2234059344}}.
* ''[[Droit d'inventaires]]'', entretiens avec Pierre Favier, [[éditions du Seuil]], 2009 {{ISBN|978-2020979139}}.
* ''Le Rêve français'', [[éditions Privat]], août 2011 {{ISBN|978-2708944411}}.
* ''Un destin pour la France'', [[éditions Fayard]], janvier 2012 {{ISBN|978-2213662831}}.
* ''Changer de destin'', [[éditions Robert Laffont]], 23 février 2012 {{ISBN|978-2221131176}}.
* ''Discours du Bourget et autres discours de la campagne présidentielle'', [[L'Harmattan]], 2 avril 2012 {{ISBN|978-2296960756}}
* ''Dialogue sur la politique. La Gauche et la crise'', avec [[Edgar Morin]], [[éditions de l'Aube]], 7 septembre 2012 {{ISBN|978-2815906630}}

=== Ouvrages collectifs ===
* ''La Gauche bouge'', sous le pseudonyme de Jean-François Trans, [[éditions Jean-Claude Lattès]], 1985.
* ''Changer d'Europe'', [[Syros (maison d'édition)|Syros]], 1994 {{isbn|2841460177}}
* ''L'Idée socialiste aujourd'hui'', [[éditions Omnibus]], 2001 {{isbn|978-2259195843}}.
* ''Quelle {{VIe}} République ?'', Le Temps des cerises, 2007 {{isbn|978-2841091614}}

=== Préfaces ===
* ''La Fin du cumul des mandats'' de Bernard Roman, éd. B. Leprince, 2000.
* ''Le Socialisme selon [[Léon Blum]]'' de David Frapet, éditions Créer, 2003.
* ''Socialisme sans discriminations'' de Joseph Yakete, [[L'Harmattan]], 2005.
* ''Choisir. Entretiens avec Jean Bothorel'' de [[Pierre Mendès France]], [[éditions Fayard|Fayard]], 2006.
* ''Les Grands discours socialistes français du {{s-|XX|e}}'', éditions Complexe, 2007.
* ''Le Dernier Chirac'' de Bruno Dive, éditions Jacob-Duvernet, 2009.
* ''Pourquoi pas le socialisme ?'' de [[Gerald Cohen]], [[L'Herne]], 2010 {{isbn|978-2851979216}}.
* ''De Mendès France à Bérégovoy : l'honneur en politique'' de Régis Paranque, Pascal Galodé édition, 2011.
* ''Bort-les-Orgues, un barrage dans l'histoire'' de Alexandre Pau, éditions Privat, 2011.
* ''Le Rapport Beveridge'' de [[William Beveridge]], [[éditions Perrin]], 2012.
* ''Quelle République pour le {{s-|XXI|e}} ?'' d'Eric Ferrand, éditions Le Publieur, 2012.
* ''Mes points sur les i. Propos sur la présidentielle et la crise'' de [[Michel Rocard]], [[éditions Odile Jacob]], 2012.
* ''François Hollande président'' de Stéphane Ruet et [[Valérie Trierweiler]], [[Le Cherche midi]], 2012.

== Annexes ==
{{Autres projets
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}}

=== Bibliographie ===
''(non exhaustive, par ordre inverse de parution)''

* {{Ouvrage|prénom1=Valérie|nom1=Trierweiler|titre=[[Merci pour ce moment]]|lien éditeur=Les Arènes|éditeur=Les Arènes|jour=4|mois=septembre|année=2014|pages totales=320|isbn=978-2352043850}}
* {{Ouvrage|id=Federbusch|auteur=Serge Federbusch|titre=L'Enfumeur|éditeur=Ixelles Éditions|année=2013}}.
* {{Ouvrage|id=SPruvot|auteur=Samuel Pruvot|titre=François Hollande, Dieu et la République|éditeur=Salvator|date=23/03/2013|isbn=978-2-7067-0985-2}}<ref>''[[Radio France internationale]]'', interview de Samuel Pruvot par Geneviève Delrue, le 12 mai 2013 : {{référence web|url=http://www.rfi.fr/emission/20130512-2-samuel-pruvot-francois-hollande-dieu-republique|titre=François Hollande, Dieu et la République}}</ref>
* {{Ouvrage|id=Bacquet|auteur=[[Raphaëlle Bacqué]]|titre=Hollande, la transition tranquille|éditeur=Le Monde|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Barotte|auteur=Nicolas Barotte et Nathalie Schuck|titre=Coups pour coups |éditeur=Éditions du Moment|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Binet|auteur=[[Laurent Binet]]|titre= Rien ne se passe comme prévu|éditeur=[[éditions Grasset|Grasset]]|année=2012}}.
* {{it}}Riccardo Brizzi et Gabriel Goodliffe, La Francia di Hollande, Il Mulino, 2013.
* {{Ouvrage|id=Bugat|auteur=Stéphane Bugat|titre=Le Président Hollande : ses équipes, ses réseaux, ses projets|éditeur=L'Archipel|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Cabanna|auteur=Anna Cabanna et Anne Rosencher|titre=Entre deux feux|éditeur=Grasset|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Chaumeil|auteur=Marc Chaumeil et Sibylle Vincendon|titre=François Hollande. Président élu|éditeur=éditions Privat|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Cotta|auteur=[[Michèle Cotta]]|titre=Le Rose et le Gris : Prélude au quinquennat de François Hollande|éditeur=Fayard|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Delapierre|auteur=[[François Delapierre]]|titre=Où est le changement ? : Les 100 premiers jours de François Hollande|éditeur=Bruno Leprince|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Delpuech|auteur=Corinne Delpuech et Christine Pouget|titre=François Hollande. De la Corrèze à l'Élysée|éditeur=éditions L'Archipel|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Estier|auteur=[[Claude Estier]]|titre=François Hollande. Journal d'une victoire|éditeur=Le Cherche-midi éditeur|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Evin|auteur=Guillaume Evin et Philippe Martinat|titre=Je n'aime pas les riches : Enquête sur Hollande, la gauche et l'argent|éditeur=Éditions du Moment|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Jouan|auteur=[[Hélène Jouan]]|titre=Le petit Hollande illustré par l'exemple|éditeur=Nouveau Monde Éditions|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Malouines|auteur=[[Marie-Ève Malouines]]|titre=François Hollande ou la force du gentil|éditeur=[[Éditions Jean-Claude Lattès|Jean-Claude Lattès]]|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Neumann|auteur=[[Laurent Neumann]]|titre=Les dessous de la campagne présidentielle|éditeur=[[Fayard (maison d'édition)|Fayard]]|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Pfaadt|auteur=[[Laurent Pfaadt]]|titre=François Hollande de A à Z|éditeur=City éditions|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Ruet|auteur=Stéphane Ruet et Valérie Trierweiler|titre=François Hollande président|éditeur=Le Cherche Midi|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=Sapin|auteur=[[Mathieu Sapin]]|titre=Campagne présidentielle. 200 jours dans les pas du candidat François Hollande|éditeur=[[éditions Dargaud|Dargaud]]|année=2012}}.
* {{Ouvrage|id=André|prénom1=Antonin|nom1=André|prénom2=Karim|nom2=Rissouli|lien auteur2=Karim Rissouli|titre=L'Homme qui ne devait pas être président|lien éditeur=éditions Albin Michel|éditeur=Albin Michel|année=2011}}.
* {{Ouvrage|id=Raffy|auteur=[[Serge Raffy]]|titre=François Hollande, Itinéraire secret|éditeur=[[Fayard (maison d'édition)|Arthème Fayard]]|année=2011|isbn=978-2-8185-0049-1}}.
* {{Ouvrage|id=Richard|auteur=Richard Michel|titre=François Hollande l'inattendu|éditeur=éditions Archipel|année=2011}}.
* {{Ouvrage|id=Malouines|auteur=[[Marie-Ève Malouines]] et [[Carl Meeus]]|titre=La Madone et le Culbuto, ou l'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande|éditeur=[[Fayard (maison d'édition)|Fayard]]|année=2006}}.
* {{Ouvrage|id=Amar|auteur=Cécile Amar et Didier Hassoux|titre=Ségolène et François|éditeur=éd. Privé|année=2005}}.
* {{Ouvrage|id=Bachy,2005|auteur=[[François Bachy]]|titre=L'Énigme Hollande|éditeur=[[Plon]]|année=2005}}.
* {{Ouvrage|id=Estier|auteur=[[Claude Estier]]|titre=Un combat centenaire. 1905-2005. Histoire des socialistes français|éditeur=Le Cherche-midi éditeur|année=2005}}.
* {{Ouvrage|id=Bachy,2001|auteur=[[François Bachy]]|titre=François Hollande, un destin tranquille|éditeur=[[Plon]]|année=2001}}.
{{Autorité|PND=123636205|LCCN=n/92/33817|VIAF=64555|BNF=122353562}}

=== Documentaires ===
* [[Denis Jeambar]] et Stéphanie Kaïm, ''François Hollande : comment devenir Président ?'', France Télévision, diffusé le {{date|7|mai|2012}}
* [[Patrick Rotman]], ''Le Pouvoir'', sortie en salles le 15 mai [[2013 au cinéma|2013]]

=== Articles connexes ===
* [[Famille de François Hollande]]
* [[René Teulade]], son suppléant à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]

=== Liens externes ===
* {{référence web|url=http://www.elysee.fr/la-presidence/francois-hollande-biographie/|titre=Sa biographie sur le site de la présidence de la République}}
* {{référence web|url=http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/fiches_id/1654.asp|titre=Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale}}

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=n}}

=== Références ===
{{Références|colonnes=2}}
{{Références|colonnes=2}}



Version du 20 septembre 2014 à 11:29

François Hollande
Illustration.
François Hollande, le .
Fonctions
24e président de la République française
En fonction depuis le
(12 ans, 1 mois et 6 jours)
Élection 6 mai 2012
Premier ministre Jean-Marc Ayrault
Manuel Valls
Prédécesseur Nicolas Sarkozy
Président du conseil général de la Corrèze

(4 ans, 1 mois et 21 jours)
Prédécesseur Jean-Pierre Dupont
Successeur Gérard Bonnet
Maire de Tulle

(6 ans, 11 mois et 27 jours)
Prédécesseur Raymond-Max Aubert
Successeur Bernard Combes
Premier secrétaire du Parti socialiste

(10 ans, 11 mois et 30 jours)
Prédécesseur Lionel Jospin
Successeur Martine Aubry
Député de la 1re circonscription de la Corrèze

(14 ans, 11 mois et 2 jours)
Législature XIe, XIIe et XIIIe
Prédécesseur Lucien Renaudie
Successeur Sophie Dessus

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Législature IXe
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Raymond-Max Aubert
Biographie
Nom de naissance François Gérard Georges Nicolas Hollande[1]
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Rouen (Seine-Inférieure, France)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Conjoint Ségolène Royal (1978–2007)
Valérie Trierweiler (2007–2014)
Enfants Thomas
Clémence
Julien
Flora
Diplômé de Université Panthéon-Assas
HEC Paris
IEP de Paris
ENA
Profession Haut fonctionnaire, avocat
Résidence Palais de l’Élysée, Paris

Signature de François Hollande

François Hollande

François Hollande, né le à Rouen (Seine-Inférieure), est un homme d'État français. Il est président de la République française depuis le .

Magistrat à la Cour des comptes et avocat, pendant "quelques mois" de l'année 1995, il est premier secrétaire du Parti socialiste de 1997 à 2008, pendant la troisième cohabitation puis dans l'opposition. Maire de Tulle de 2001 à 2008, il est député de la première circonscription de la Corrèze de 1988 à 1993 et de nouveau de 1997 à 2012, et préside le conseil général de la Corrèze de 2008 à 2012.

Désigné candidat du PS et du PRG à l'élection présidentielle de 2012 à l'issue d'une primaire, il emporte le second tour avec 51,64 % des voix face au président sortant, Nicolas Sarkozy, le . Il prend ses fonctions de 24e président de la République française le .

Famille et vie privée

François Gérard Georges Nicolas Hollande[1] naît le à Rouen en Seine-Inférieure. Il est le fils cadet[2] de Georges Gustave Hollande, catholique[3], né le à Cognac, médecin ORL, candidat perdant sur une liste d'extrême droite aux élections municipales de Rouen en 1959 et de Bois-Guillaume en 1965[4]. Sa mère, Nicole Frédérique Marguerite Tribert, catholique de gauche[4],[5] née le à Vigneux-sur-Seine et décédée le à Cannes[6], était assistante sociale. Cette dernière figurait en 2008, en dernière position, sur la liste du Parti socialiste pour l'élection municipale de Cannes[7]. François Hollande a reçu une éducation religieuse catholique qu'il considère comme « une bonne expérience », mais se définit lui-même comme « non-croyant » n'ayant « aucune pratique religieuse » et ayant sa « propre philosophie de la vie »[8].

Il est aussi cousin d'Hélène Pilichowski.

François Hollande et Ségolène Royal, lors de la campagne présidentielle de 2007.

À la fin des années 1970, il fait la connaissance de Ségolène Royal, également de la promotion Voltaire (1980), lors d'une soirée de l'ENA. Il se lie avec elle au cours d'un stage effectué dans une cité HLM de banlieue, « La Noé », à Chanteloup-les-Vignes[9]. Le couple forme une union libre et a quatre enfants : Thomas (1984), qui est avocat, Clémence (1986), interne en hépato-gastro-entérologie à Paris, Julien (1987), cinéaste, et Flora (1992), étudiante en psychologie[10]. Leur séparation est annoncée au soir du second tour des élections législatives de 2007[11].

En 2010, François Hollande officialise sa relation avec la journaliste Valérie Trierweiler, née Massonneau[12],[13], qui était sa compagne depuis le milieu des années 2000[14],[15],[16],[17] ; cette relation était restée cachée lors de la campagne de Ségolène Royal[18],[19].

Le , le magazine Closer évoque la possible relation de François Hollande avec l'actrice Julie Gayet, publiant des photos à l'appui de ses affirmations[20]. Cette information est reprise par la presse internationale, mais aussi, fait inédit, par les médias français[21],[22]. Le , François Hollande, s’exprimant à titre personnel, annonce « la fin de sa vie commune » avec Valérie Trierweiler[23],[24],[25].

Le , Valérie Trierweiler publie Merci pour ce moment, un essai autobiographique relatant sa vie privée avec François Hollande, depuis « le baiser de Limoges » un jeudi jusqu'à la rupture[26],[27],[28],[29].

Jeunesse et études

Il passe son enfance à Rouen, puis, à partir de 1958, à Bois-Guillaume[30], ville résidentielle sur les hauteurs de Rouen, dans un quartier aisé. Il est élève au pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle de Rouen. Au premier trimestre 1968, son père, favorable à l’Algérie française[31] et mal vu du fait de sa proximité avec Jean-Louis Tixier-Vignancour et l’OAS[32], vend sa clinique, ses appartements du Clos du Hamel, la maison de Bois-Guillaume, et déménage avec sa famille à Neuilly-sur-Seine, où il se lance dans l’immobilier[4]. Élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, François Hollande poursuit ses études à Paris-II, où il obtient une licence en droit[33], puis à HEC Paris[34] et à l’Institut d'études politiques de Paris[35] (promotion 1974, diplôme section Service public), où il milite à l’UNEF-Renouveau, proche du Parti communiste français[4]. En 1980, il sort de l’ENA[n 1], dans la promotion Voltaire[31], où il rencontre Ségolène Royal.

En 1976, il est réformé du service militaire à cause de sa myopie lors de ses « trois jours » au fort de Vincennes, mais, par « devoir », obtient l’annulation de cette décision[36]. Lors de ses classes en tant qu’élève officier de réserve à Coëtquidan, en , il est dans la même chambrée que Jean-Pierre Jouyet, Michel Sapin, Henri de Castries et Jean-Michel Lambert, puis il rejoint l’École d’application du génie (EAG) à Angers, avant d’être affecté au 71e régiment du Génie, à Oissel[9],[36]. François Hollande finit son service en 1978 avec le grade de lieutenant de réserve[37].

Carrière politique

1974-1997 : débuts

En 1974, il préside la section de l'UNEF à l'Institut d'études politiques de Paris. Il entre à HEC Paris, et y préside le comité de soutien à la candidature de François Mitterrand[38]. Il adhère au Parti socialiste en 1979[39]. Sorti 7e de l'ENA en 1980, il choisit d'être auditeur à la Cour des comptes[33]. Il est également, à cette époque, maître de conférences à l'IEP de Paris, où il donne des cours d'économie aux étudiants de troisième année jusqu'en 1991[40].

En 1981, à la suite de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République, François Hollande devient chargé de mission (toujours à propos d'économie) pour l'Élysée, à l'époque où le nouveau pouvoir entame sa politique de relance par la demande (relance keynésienne) et de nationalisations. Lors des élections législatives de juin 1981, François Hollande est désigné comme candidat socialiste contre Jacques Chirac dans la troisième circonscription de la Corrèze, après le refus de Jacques Delors. Durant la campagne, il se rend à un meeting de son concurrent, à Neuvic, et l'interpelle sur le fait qu'il n'a pas répondu à sa demande écrite de débat. Avec 26 % des voix, contre 23 % au candidat communiste, il lui manque 350 voix pour mettre en ballottage Jacques Chirac, qui l'emporte dès le premier tour[41].

De 1983 à 1984, il est le directeur de cabinet des deux porte-parole successifs du troisième gouvernement de Pierre Mauroy : Max Gallo et Roland Dumas. Il participe alors à une manipulation politique : à l'instigation de François Mitterrand, Jacques Attali demande à l'éditeur Fayard de publier un pamphlet contre la droite. La tâche est confiée au journaliste André Bercoff qui, sous le pseudonyme de « Caton » (un soi-disant dirigeant de la droite), publie un livre intitulé De la reconquête. François Hollande apportera à André Bercoff des éléments chiffrés pour la rédaction du livre, et se verra confier, par le journaliste lui-même, la promotion du livre : se faisant passer pour Caton, le faux dirigeant de la droite[42], François Hollande accorde alors plusieurs interviews téléphoniques et radiodiffusées. La même année, il échoue aux élections municipales, mais devient conseiller municipal d'Ussel (en Corrèze).

En 1984, il devient conseiller référendaire à la Cour des comptes[33]. En 1986, Claude Allègre l'enrôle dans l'équipe d'experts dont s'entoure Lionel Jospin après la défaite du Parti Socialiste aux élections législatives de 1986[43]. Aux élections législatives de 1988, qui font suite à la réélection de François Mitterrand, il se présente une nouvelle fois en Corrèze, mais change de circonscription. Avec près de 53 % des suffrages exprimés, il est élu député de la première circonscription de la Corrèze. À l'Assemblée nationale, il devient secrétaire de la Commission des finances et du Plan et rapporteur du budget de la Défense[33].

Au Parti socialiste, il lance avec Jean-Yves Le Drian, Jean-Pierre Mignard et Jean-Michel Gaillard, les « transcourants », rebaptisés ultérieurement « Démocratie 2000 »[33].

De 1988 à 1991, il enseigne l'économie en 3e année de l'Institut d'études politiques de Paris[33]. François Hollande quitte Ussel en 1989, où il est conseiller municipal d'opposition depuis six ans, pour se présenter à Tulle. Il devient adjoint au maire de la ville, le communiste Jean Combasteil. L'année suivante, il soutient la motion Mauroy-Mermaz-Jospin au congrès de Rennes[33]. En 1993, il perd son mandat de député en étant battu par Raymond-Max Aubert (RPR) ; il reconnaîtra avoir délaissé ses électeurs pour ses activités nationales[44]. Il prend ensuite la présidence du club « Témoin » de Jacques Delors, qu'il conserve jusqu'en 1997. Lors des élections municipales de 1995, la gauche perd Tulle, et Raymond-Max Aubert en devient le maire. Magistrat de la Cour des comptes, François Hollande dispose d'une équivalence (au CAPA)[45],[46] lui permettant d'exercer la profession d'avocat : il travaille pendant quelques mois dans le cabinet de son ami Jean-Pierre Mignard, activité qui n'est pas mentionnée dans sa biographie officielle[47].

Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées en [33], il devient secrétaire national du Parti socialiste chargé des questions économiques en . En 1995, après la renonciation de Jacques Delors, dont il soutenait la candidature à l'élection présidentielle, il se rapproche de Lionel Jospin, qui fait de lui un des porte-parole de sa campagne présidentielle. Après sa défaite face à Jacques Chirac, Lionel Jospin nomme François Hollande, en , porte-parole du PS[33]. Selon Serge Raffy, le premier secrétaire du PS cherche alors un homme qui « apaise, apporte sérénité et concorde » pour sortir des conflits suscités par la succession de François Mitterrand[48].

En 1996, François Hollande participe au programme Young Leaders organisé par la French-American Foundation[49], une fondation franco-américaine fondée en 1976 sous l'égide des présidents Valéry Giscard d'Estaing et Gerald Ford dans le but de « renforcer les liens entre les deux pays en encourageant la rencontre et l’échange entre futurs leaders français et américains ».

1997-2008 : premier secrétaire du Parti socialiste

François Hollande avec François Zimeray lors de la campagne des élections européennes de 1999.

En 1997, après la victoire de la gauche plurielle aux élections législatives, François Hollande retrouve son siège de député (avec 54,52 % des suffrages exprimés au deuxième tour face à Raymond-Max Aubert), et Lionel Jospin est nommé Premier ministre. Ce dernier le choisit pour lui succéder au poste de premier secrétaire du parti, en . Il est élu contre Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès de Brest. À ce poste, il conseille notamment à Lionel Jospin de ne pas réformer le système de retraites avant l'échéance présidentielle de 2002[50].

Lors des élections européennes de 1999, François Hollande mène la liste PS/PRG/MDC, qui arrive en tête avec 21,95 % des suffrages devant la liste RPF menée par Charles Pasqua et Philippe de Villiers (13,05 %) et la liste RPR/DL menée par Nicolas Sarkozy (12,82 %). Il siège au Parlement européen jusqu'au , date à laquelle il renonce à son mandat[51]. Il devient cette même année vice-président de l'Internationale socialiste.

En 2001, il est élu maire de Tulle par le nouveau conseil municipal, la liste qu'il conduisait l'ayant emporté avec 53,1 % des voix au premier tour des élections municipales[52]. À ce poste, il lance notamment une politique du sport qui a permis l'amélioration des équipements sportifs existants et la création d'équipements nouveaux : ainsi, la réhabilitation en 2002 d'infrastructures de la ville tels que le gymnase Victor Hugo ou la plaine de jeux, l'ouverture d'un centre aquarécréatif et d'un boulodrome couvert en 2003, la création d'un skatepark en et la réhabilitation du Centre culturel et sportif l'année suivante illustrent la volonté de la nouvelle municipalité de promouvoir l'activité sportive.

En 2008, Tulle est candidate au challenge de la ville la plus sportive de France[53]. Le 24 juin, elle est désignée première ex æquo avec Tignes[54].

Après le retrait de Lionel Jospin de la vie politique à la suite de son échec à la présidentielle le , François Hollande est réélu député le , avec 52,92 % des suffrages exprimés au second tour[55].

Lors de la campagne des élections régionales et cantonales de 2004, il fait un tour de France des régions alors que, des personnalités socialistes de premier plan, seule Ségolène Royal s'est engagée dans la lutte dans le Poitou-Charentes[43]. Le Parti socialiste remporte 24 des 26 régions françaises et les deux tiers des cantons renouvelables (51 des 100 départements ont ainsi un président de gauche), à un moment où la popularité du 2e gouvernement Raffarin est au plus bas. En juin suivant, le PS obtient 28,9 % des suffrages aux élections européennes, un record pour ce scrutin. Toujours en 2004, il prend position pour le « oui » à la Constitution européenne et s'oppose ainsi au numéro deux du parti, Laurent Fabius. Contrairement à ce qu'il avait promis à ce dernier[56], il décide d'organiser un référendum interne au PS sur la question : le 1er décembre, les militants votent « oui » à 59 %. Il remplace alors plusieurs des partisans du « non » au Secrétariat national par des promoteurs du « oui », dont un certain nombre de ministres de Lionel Jospin : Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang, etc. Il sort finalement affaibli du référendum du 29 mai 2005, où la majorité des Français, et des sympathisants socialistes selon les sondages, ont voté « non ». Le PS est, dès lors, vu par les médias comme durablement divisé entre partisans du « oui » et partisans du « non », emmenés par Laurent Fabius, à qui François Hollande retire son poste de numéro deux du parti.

François Hollande, en 2005.

Au congrès du Mans de 2005, la motion dont il est le premier signataire (aux côtés de Martine Aubry, Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, Julien Dray et Bertrand Delanoë) obtient 53,6 % des suffrages exprimés lors du vote des militants, une majorité moins confortable que celles obtenues précédemment (84 % en 1997, 73 % en 2000, 61 % en 2003). Voulant mettre fin à un an de discussions et de querelles, François Hollande choisit de proposer une synthèse aux courants minoritaires, qui l'acceptent. Le , seul candidat, il est réélu premier secrétaire du PS, avec 76,96 %. Il est alors considéré par ses détracteurs comme l'homme de la « synthèse molle », « fuyant l'affrontement pour au final ne rien décider »[57],[58].

En 2006, devant la montée des intentions de vote en faveur de sa compagne Ségolène Royal, il renonce à se présenter à l'élection présidentielle de 2007[59], pour laquelle il a contribué à l'élaboration du programme socialiste[60]. Après avoir gagné la primaire organisée par le PS, Ségolène Royal est finalement battue par Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle. Le , François Hollande est réélu député de la première circonscription de la Corrèze au second tour, avec 60,25 % des suffrages exprimés[61]. D'après un classement effectué en 2010 par lesinfos.com, conduit par Bernard de La Villardière, il occupe la 411e place des députés les plus actifs[62].

La liste qu'il conduit l'emporte à l'élection municipale de Tulle en 2008, au premier tour, avec 72,2 % des suffrages exprimés, contre la liste de droite[63]. En application de la loi sur le non-cumul des mandats, il démissionne de son mandat de conseiller municipal de Tulle, l'un de ses proches, Bernard Combes, lui succédant en tant que maire. Dans le même temps, il est élu conseiller général de la Corrèze dans le canton de Vigeois, au premier tour, le , avec 54,8 % des suffrages exprimés, face au candidat UMP et maire de Vigeois Albert Chassaing. Il succède le 20 mars suivant à Jean-Pierre Dupont à la présidence du conseil général de la Corrèze, détenue par la droite depuis 1970, date à laquelle Jacques Chirac avait été élu comme successeur d'Élie Rouby, mort quelques jours avant les élections cantonales. À ce poste, il lance notamment l'opération « ordicollège » (financement d'ordinateurs portables pour tous les élèves et enseignants de la 5e à la 3e à partir de 2008 ; ce dispositif évolue en 2010 : des iPad sont fournis aux élèves entrants en 6e)[64]. Sa gestion des finances du département, entre 2008 et 2012, est parfois critiquée par ses opposants[65],[66]. En réponse à cette accusation, la porte-parole de campagne de François Hollande, Delphine Batho, souligne que la droite, qui était à la tête du département entre 2001 et 2008, aurait cumulé une dette de 300 millions d'euros[67],[68].

Le , à la suite du congrès de Reims, Martine Aubry lui succède au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Il n'était pas candidat à sa propre succession, mais avait soutenu la candidature de Bertrand Delanoë[56].

2011-2012 : élection présidentielle

Primaire socialiste

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Logo utilisé par François Hollande dans le cadre de la primaire socialiste.

Dans les mois qui suivent son départ de la direction du Parti socialiste, François Hollande travaille à la préparation d'un projet autour de trois grands axes : la production, la fiscalité et l'éducation. Pour ce faire, il lance notamment l'association « Répondre à gauche » animée par Stéphane Le Foll en 2009 puis l'association « Démocratie 2012 » animée par Dominique Villemot et Jean-Marie Cambacérès en 2010. À partir de 2010, les sondages indiquent une progression des intentions de vote en sa faveur en vue de la primaire présidentielle socialiste de 2011[69]. Ayant conditionné sa candidature à sa reconduction à la présidence du conseil général de la Corrèze[70], il se déclare officiellement candidat à la primaire à Tulle, quelques heures après sa réélection, le [71].

Dans le cadre de la précampagne de la primaire socialiste, François Hollande apparaît comme le principal rival de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI et alors favori des sondages. Les médias le présentent donc comme l'« anti-DSK », du fait de sa volonté de devenir un « président normal »[72],[73]. Dominique Strauss-Kahn est accusé d'agression sexuelle et arrêté à New York le , ce qui empêche son retour en France avant la clôture des candidatures à la primaire.

François Hollande, qui était distancé de plus de 20 points dans les sondages par Dominique Strauss-Kahn au premier tour de la primaire, est, dès lors, considéré comme le favori. Mais il doit faire face à la montée de Martine Aubry dans les enquêtes d'opinion à la suite de l'annonce de la candidature de cette dernière, le . À partir de la mi-juillet, François Hollande est de nouveau en tête[74]. Durant la campagne, il est notamment critiqué pour son bilan à la tête du Parti socialiste et son manque d'expérience ministérielle[75].

En , il avait qualifié, conformément au projet socialiste, d'« illusion » un retour du déficit public à 3 % du PIB en 2013, « sauf à augmenter drastiquement les impôts »[76],[77],[78],[79]. Toutefois, face à la crise de la dette dans la zone euro, il s'engage, dans un entretien accordé au Monde le , à réaliser cet objectif, jugeant que « nous ne pouvons pas laisser gonfler la dette publique au risque de faire de la charge de nos intérêts le premier budget du pays, ce qui altèrerait toutes nos marges de manœuvre »[80]. De même, il défend un retour à l'équilibre des comptes publics en 2017 et, bien que refusant l'inscription de la « règle d'or » sur les déficits dans la Constitution, propose une « loi de programmation » sur la réduction des déficits[81] (il optera finalement pendant la campagne présidentielle pour une loi organique[82]). Il déclare que « le candidat qui annonce qu'il n'y aura pas d'effort supplémentaire après 2012 sera un président qui se parjurera »[83]. Il appelle par ailleurs à « une réforme fiscale ample consistant à imposer le même barème à tous les revenus, ceux du travail comme ceux du capital », supprimant « les niches fiscales et les mesures dérogatoires » et fusionnant « l'impôt sur le revenu et la CSG ».

En septembre 2011, sa proposition d'abandonner la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et de recréer 60 000 à 70 000 postes dans l'Éducation nationale, soit environ 12 000 postes par an pendant cinq ans, pour un coût annuel de 500 millions d'euros, est critiquée à droite et à l'extrême droite, et par sa concurrente Martine Aubry[84]. L'autre mesure phare qu'il défend durant la campagne des primaires, le « contrat de génération », qui prévoit des dispenses de cotisations sociales pour les entreprises embauchant un jeune tout en gardant un senior, fait également l'objet de critiques, tant à droite que par Martine Aubry, pour son coût — estimé à huit milliards d'euros par an par l'Institut de l'entreprise[85] — et pour sa supposée inefficacité dans les pays l'ayant mise en œuvre. Pour ces deux mesures, François Hollande indique que le financement se fait par redéploiement de crédits (« autant de dépenses supplémentaires que d'économies »)[86].

Au soir du premier tour de la primaire, le , François Hollande réalise un score de 39,17 % des voix, se qualifiant ainsi pour le second tour avec Martine Aubry (30,42 %). Entre les deux tours, les quatre candidats éliminés au premier tour, Manuel Valls (5,63 %), Jean-Michel Baylet (0,64 %), Ségolène Royal (6,95 %) et Arnaud Montebourg (17,19 %) apportent leur soutien à François Hollande. Le , il l'emporte avec 56,57 % des suffrages, et devient ainsi le candidat du Parti socialiste et du Parti radical de gauche pour l'élection présidentielle de 2012[87]. Lors de son premier discours consécutif à sa désignation, il appelle à un grand rassemblement et affirme : « C'est le rêve français que je veux réenchanter, celui qui a permis à des générations, durant toute la République, de croire à l'égalité et au progrès »[88].

Campagne présidentielle

Logotype utilisé par François Hollande dans le cadre de sa campagne.

Sa campagne est organisée par Pierre Moscovici et Stéphane Le Foll, assistés des préfets Nacer Meddah et Chantal Jourdan[89], et adjoints de Michel Sapin pour la préparation du projet présidentiel et Manuel Valls à la tête d'un pôle de communication de quatre porte-parole[90]. Le début de sa campagne est marqué par les difficultés entourant l'élaboration de l'accord programmatique et électoral entre le Parti socialiste et Europe Écologie Les Verts en vue de 2012, notamment en ce qui concerne une éventuelle sortie du nucléaire[91]. François Hollande intervient dans le cadre de cet accord, revendiquant le retrait du paragraphe sur la « reconversion à emploi constant » de la filière MOX, puis s'opposant à la proposition de supprimer le droit de veto de la France au Conseil de sécurité des Nations unies[92]. En outre, il subit une série de critiques, de ses concurrents de gauche (Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon) et de la droite, qui lui supposent un manque d'autorité et lui reprochent de cultiver l'ambiguïté[93],[94], dans l'attente de son programme.

François Hollande, en .

Après en avoir esquissé les grandes lignes, lors d'un premier grand meeting au Bourget, le [95],[96], il présente le 26 janvier à la Maison des Métallos ses « soixante engagements pour la France », qui prévoient :

  • en politique européenne, la conclusion d'un nouveau contrat de partenariat franco-allemand, la demande de l'adoption d'une directive sur la protection des services publics;
  • face au système financier, la création d'une agence de notation européenne, la séparation des activités de crédit et d'investissement des banques ;
  • en matière énergétique, la réduction de 75 à 50 % de la part du nucléaire dans la production électrique au profit des énergies renouvelables d'ici 2025 ;
  • concernant la fiscalité des particuliers, la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, la création d'une tranche supplémentaire de 45 % pour les revenus supplémentaires à 150 000 euros, le plafonnement des niches fiscales à un maximum de 10 000 euros par an, la remise en cause de l'allègement de l'ISF, mesures qui doivent rapporter 29 milliards d'euros de recettes supplémentaires selon lui ;
  • la construction de 500 000 logements par an, dont 150 000 sociaux, financée par un doublement du plafond du livret A, l'État mettant à la disposition des collectivités territoriales ses terrains disponibles dans les 5 ans ;
  • sur l'insertion des jeunes, le recrutement de 60 000 professeurs, la création d'une allocation d'études et de formation sous condition de ressources, mise en place d'un contrat de génération qui permettrait à un salarié expérimenté d'être le tuteur d'un jeune embauché en contrepartie d'exonérations de cotisations sociales, création au total de 150 000 emplois aidés ;
  • des aides aux PME, avec la création d'une banque publique d'investissement orientée vers les PME et la réduction du taux d'imposition à 30 % pour les moyennes entreprises et à 15 % pour les petites ;
  • le recrutement de 5 000 magistrats, policiers et gendarmes et le rétablissement de la retraite à 60 ans pour ceux qui auront cotisé plus de 41 ans ;
  • sur le plan international, le retrait de toutes les troupes françaises d'Afghanistan avant la fin de l'année 2012[97].
  • sur le plan des libertés, une loi assurant la protection des sources d'information des journalistes.

Il évalue le coût total des nouvelles mesures à 20 milliards d'euros en cinq ans et les hausses d'impôts nécessaires à 29 milliards d'euros si le taux de croissance est de 2 % en 2014 puis de 2,5 % les années suivantes[98],[99],[100]. Le chiffrage de son programme est contesté par ses opposants et par l'Institut Montaigne, de tendance libérale[101], d'autant plus qu'au programme initial s'ajoutent plusieurs mesures, annoncées début mars 2012 (sur l'enseignement supérieur, le droit des femmes, le pouvoir d'achat), pour un coût supplémentaire évalué entre 2,8 et 5,2 milliards par an selon le think tank patronal l'Institut de l'entreprise[102].

Avec 28,63 % des voix (10 272 705 voix) au premier tour[103], François Hollande se qualifie pour le second tour, arrivant devant le président de la République en fonction Nicolas Sarkozy, qui récolte 27,18 % des suffrages exprimés. Il obtient le plus grand nombre de voix au premier tour pour un candidat socialiste depuis 1988. C'est par ailleurs la première fois qu'un candidat se classe devant le président de la République en exercice lors d'un premier tour à l'élection présidentielle.

Lors de l'entre-deux-tours, aucun des huit candidats éliminés ne se prononce en faveur de Nicolas Sarkozy. François Hollande bénéficie des appels en sa faveur de l'écologiste Eva Joly, du candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, ou encore de Jacques Cheminade. Le centriste François Bayrou surprend[104] en annonçant qu'il votera pour François Hollande « à titre personnel », par rejet de la « course-poursuite à l'extrême droite » engagée selon lui par le candidat UMP[105], mais sans toutefois approuver le programme économique du candidat de la gauche ni rejoindre sa future majorité[106]. Autre fait notable et inhabituel, le dirigeant de la CGT, Bernard Thibault, et le Syndicat de la magistrature appellent à voter pour le candidat socialiste[107].

Après un débat télévisé le où il présente le président qu'il sera (par l'anaphore « Moi président de la République »), François Hollande sort vainqueur le au second tour face au président sortant Nicolas Sarkozy, avec 51,64 % des suffrages exprimés (18 000 668 voix)[108], et est ainsi élu 24e président de la République française. Alors que les sondages donnaient François Hollande victorieux avec une avance de cinq à sept points sur son adversaire[109], il s'agit de la deuxième élection présidentielle la plus serrée de l'histoire de la Cinquième République, après celle de 1974 ; le résultat du candidat socialiste est proche de celui de François Mitterrand en 1981 (51,76 %).

Depuis 2012 : présidence de la République

Nicolas Sarkozy et François Hollande, lors de la passation de pouvoirs, le au palais de l'Élysée.

Le , François Hollande participe aux commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux côtés de Nicolas Sarkozy à la suite de l'invitation de ce dernier. Le 10 mai, le Conseil constitutionnel proclame les résultats officiels de l'élection présidentielle. La passation des pouvoirs a lieu le [110], François Hollande devient alors le 24e président de la République française et le 7e président de la Ve République (ainsi que le 67e coprince français d'Andorre[111]). Il est par ailleurs le second président socialiste de la Cinquième République. Le même jour, il rend hommage à Jules Ferry et Marie Curie devant leur monument respectif et assiste à la réception rituelle à l'hôtel de ville de Paris[112]. Son cabinet est nommé le 15 mai 2012 également[113].

Politique intérieure

Le , François Hollande nomme Jean-Marc Ayrault au poste de Premier ministre. Le lendemain, ce dernier prend ses fonctions à l'hôtel Matignon, où il constitue un gouvernement de trente-quatre ministres (dix-sept hommes et dix-sept femmes). C'est le premier gouvernement dans l'histoire de la République française à respecter une stricte parité[114]. Lors du premier conseil des ministres, le 17 mai 2012, François Hollande, Jean-Marc Ayrault ainsi que l'ensemble des ministres, baissent leurs salaires de 30 %, en réponse aux promesses faites durant la campagne présidentielle. De même, ils signent une « charte de déontologie », qui leur interdit le cumul des mandats. Ils promettent également de « se garder de tout conflit d'intérêts »[115].

Le début de son mandat est notamment marqué par la prolongation de la trêve hivernale pour l'hébergement des sans-abri[116], la revalorisation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire pour la rentrée 2012[117] et par un retour partiel à le retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé a travailler à 18 ou 19 ans[118]. Ces mesures sont populaires auprès des sondés, bien que l'état de grâce du chef d'État soit faible dans un contexte de forte crise économique et sociale. Le gouvernement et des syndicats accusent l'ancienne majorité d'avoir repoussé l'annonce de plusieurs plans sociaux à l'après-campagne présidentielle[119]. Le gouvernement doit également faire face à un dégel des prix de gaz[120].

Le , après les élections législatives, à l'issue desquelles le Parti socialiste obtient seul une majorité absolue, Jean-Marc Ayrault lui remet, selon la tradition, la démission de son gouvernement ; François Hollande le charge alors de former un deuxième gouvernement. Quelques portefeuilles à la marge sont redistribués pour ménager les sensibilités, et deux ministères supplémentaires apparaissent[121].

Fin 2012, le Conseil constitutionnel censure – pour un motif de non-respect du principe du quotient familial – la taxe à 75 % sur les revenus dépassant un million d'euros par personne, instaurée par le gouvernement[122]. Cette décision remet en question une mesure fiscale promise par François Hollande, et certains juristes estiment que le Conseil sort de son rôle légal[123]. À la suite de cette promesse de taxation, le Premier ministre britannique David Cameron avait déclaré, en juin 2012 : « Quand la France instituera un taux de 75 % pour la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu, nous déroulerons le tapis rouge, et nous accueillerons plus d'entreprises françaises, qui paieront leurs impôts au Royaume-Uni »[124]. Début 2013, l'acteur français Gérard Depardieu se voit octroyer la citoyenneté russe par le président Vladimir Poutine, alors qu'il envisageait une expatriation fiscale en Belgique et avait ainsi déclenché une tempête médiatique[125], comme Bernard Arnault en septembre 2012[126],[127]. En décembre 2012, le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders refusait que la Belgique soit le « bouc émissaire de l'affaire Depardieu » et invitait Paris à s'interroger sur sa politique fiscale, dont la taxe à 75 %[128]. Deux fois plus de Français ont demandé la nationalité belge en 2012 qu'en 2011, même si le phénomène reste marginal, avec 126 dossiers en 2012[129]. Selon certains experts fiscaux, l'exil fiscal total concernerait, en 2012, entre 3 500 et 4 000 contribuables français, soit cinq fois plus qu'en 2011[130].

Le , le Parlement est saisi d'un projet de loi visant à légaliser le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe, en vertu de l'« engagement 31 » des promesses de campagne de François Hollande, qui s'estime convaincu qu'il s'agit d'un « progrès pour l'égalité »[131]. Il s'écoule un peu plus de six mois entre la présentation du projet en Conseil des ministres et la publication au Journal officiel, faisant de ce texte de loi l'un des plus longuement débattus au Parlement, avec cent dix heures de débat[132]. L'adoption de ce texte fait de la France le 14e pays à autoriser le mariage homosexuel et constitue, selon l'agence de presse Reuters, l'une des réformes sociales les plus importantes depuis l'abolition de la peine de mort en 1981[133],[134],[n 2]. Cette loi, qui connaît une opposition plus forte en France que dans d'autres pays européens et qui fait encore l'objet d'une contestation dans les mois qui suivent son adoption[n 3], est définitivement adoptée le , puis validée par le Conseil constitutionnel et promulguée le [135]. Pendant ce débat, des personnalités de droite hostiles au texte accusent François Hollande de diviser le pays et de ne pas rechercher la concertation, tandis qu'une partie de la gauche s'étonne de ses propos sur la « liberté de conscience » des maires qui refuseraient de célébrer des mariages entre personnes du même sexe, expression sur laquelle il revient finalement[136],[137]. Le , le Conseil constitutionnel répond négativement à une question prioritaire de constitutionnalité demandant l'usage de la liberté de conscience pour les officiers d'état civil concernant le mariage.

François Hollande, aux cérémonies du 11 novembre 2012.

Le , le président de la République annonce le départ du gouvernement du ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, accusé de fraude fiscale[138]. François Hollande est alors accusé par l'opposition, en particulier par le président de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac, Charles de Courson, d'avoir détenu depuis plusieurs mois des informations lui permettant de savoir que le ministre du Budget avait un compte en Suisse[139],[140],[141]. Le rapporteur de la commission d'enquête parlementaire, Alain Claeys (PS), estime finalement qu'il y a eu des dysfonctionnements, mais que « les services de l'État et le gouvernement ont agi dans le respect de la légalité », ce que contestent les députés UMP membres de la commission[142],[143].

En octobre 2013, alors que le PS s'inquiète de l'élimination dès le premier tour de plusieurs de ses candidats au profit de candidats du Front national lors d'élections partielles[144], éclate l'affaire Leonarda, dans un contexte d'ostracisme des Roms. L'expulsion vers le Kosovo de Leonarda Dibrani, Rom de 15 ans, attire l'attention des médias le . Devant la forte pression de la classe politique et de lycéens, François Hollande intervient publiquement le 19 octobre pour proposer le retour en France à Leonarda « et à elle seule »[145]. Plusieurs élus de la majorité présidentielle ou de droite dénoncent ses propos[146]. À l'étranger, des médias tels que le Financial Times, Die Welt, La Stampa et El País titrent sur un affaiblissement de l'autorité du chef de l'État français[147],[148]. Dans le même temps, le gouvernement doit renoncer à plusieurs mesures face à la contestation (hausse des prélèvements sur les produits d'épargne, écotaxe, taxe sur les transactions financières, modulation des taux de TVA, baisse du plafond du quotient familial, taxe sur l'EBE)[149],[150],[151].

Au début de l'année 2014, plusieurs de ses déclarations conduisent certains commentateurs et politiques à parler de « virage social-démocrate ». Après avoir fait voter la hausse du taux normal de TVA de 19,6 % à 20 %, contrairement à ses engagements de campagne, François Hollande propose, lors de ses vœux du , un allègement des charges patronales en échange de créations d'emplois[152]. Cette proposition surprend au sein de la majorité et suscite les critiques des syndicats de salariés et de la gauche radicale, qui dénoncent une nouvelle mesure en faveur du patronat. La droite, de son côté, fait part de son scepticisme dans un contexte de hausse continue des prélèvements obligatoires[153].

Évolution de la popularité

Dès sa prise de fonctions, la cote de popularité de François Hollande est à un niveau beaucoup plus faible que celle de ses prédécesseurs (53 % selon le baromètre Ipsos-Le Point). La presse souligne cette absence d'état de grâce dans une période de crise[154].

Manifestants reprochant à François Hollande ses réserves sur l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe.

Sa popularité connait un premier fléchissement à la fin de l'été 2012, notamment à la suite de ses vacances prises à Brégançon alors que les plans sociaux se succèdent et que les tensions culminent sur le site industriel de Florange, dont il avait promis de sauver les hauts fourneaux[155]. Sa popularité continue par la suite à décroître avec des mesures fiscales comme la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires et la hausse des prélèvements obligatoires[155]. La hausse du chômage se poursuit également. Dans le même temps, son action et son style (qualifié par lui-même de « normal »[156]) suscitent des interrogations et des critiques, y compris au sein de la gauche[157]. L'opposition dénonce en particulier son manque de réactivité et l'absence de « réformes structurelles » en période de crise[157]. Dans un entretien au Monde, François Hollande réplique en opposant son mode de gouvernance à celui de Nicolas Sarkozy et en mettant en avant sa « constance »[158].

En mai 2013, L’Express expose, à partir des résultats de plusieurs sondages, cinq raisons à l'impopularité croissante du président de la République : absence de gouvernance, absence d'autorité, absence de ligne directrice, opposition d'une partie de la population au projet d'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe, promesses économiques non tenues[159]. L'éditorialiste François Lenglet estime ainsi que c'est le non-respect de trois promesses fondamentales ayant trait à l'économie du pays (celle de la résorption du déficit public à 3 % du PIB en 2013 - s'établissant finalement à 4,1 % -, celle d'inverser la courbe du chômage cette même année et l'engagement de « stabilité fiscale ») qui explique une grande partie de la très forte et persistante impopularité de l'exécutif[160]. L'affaire Cahuzac et ses prises de position dans le conflit syrien ont également un impact négatif sur la perception de son action[155].

En , l'affaire Leonarda conduit à un changement de la nature de l'impopularité de François Hollande : alors qu'auparavant les mauvais résultats économiques et les hausses d'impôts en constituaient les facteurs essentiels, Le Point note que cette affaire impacte directement le jugement de la personnalité de François Hollande ; en , il est considéré comme le président le moins courageux de la Ve République[161] et apparaît, d'après une analyse de BVA, comme « incapable de trancher »[162]. Le même mois, le baromètre Ifop indique que François Hollande bat le record d'impopularité pour un président de la Ve République, avec seulement 20 % d'avis favorables[163].

Dès 2013, l'hypothèse que Manuel Valls lui soit préféré en vue de la présidentielle de 2017 est évoquée[164],[165]. Plusieurs sondages donnent en effet François Hollande éliminé de la compétition présidentielle dès le premier tour[166],[167]. À la suite des élections municipales et européennes de 2014, qui sont un échec pour la gauche, sa popularité continue à diminuer (18 % de satisfaction contre 82 % de mécontents selon le baromètre Ifop), y compris chez les sympathisants socialistes, qui ne lui accordent plus majoritairement leur confiance[155]. Son impopularité record sous la Cinquième République est confirmée en septembre 2014 par tous les instituts de sondage, avec des taux d'opinions favorables allant de 13 à 19 %[168].

Politique internationale

Le jour de son investiture, il effectue sa première visite à l'étranger en se rendant à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande, Angela Merkel[169]. Le 18 mai, il se rend à Washington pour un entretien bilatéral avec Barack Obama, le président des États-Unis. Les sujets évoqués sont notamment la situation économique de la zone euro et le retrait des forces combattantes françaises d'Afghanistan[170]. François Hollande participe le lendemain au sommet du G8 à Camp David[171], puis il se rend au 25e sommet de l'Otan à Chicago[172] les 20 et 21 mai[173].

Sa promesse de campagne sur le retrait de tous les militaires d'Afghanistan se limite aux « troupes combattantes », soit 2000 soldats[174]. Il restera alors, après le , plus de 1400 militaires[175] toujours sous commandement de l'ISAF, et dont la mission exacte demeure « floue »[176],[177]. Le , il se rend à Kaboul afin de présenter son plan de retrait aux troupes sur place[178].

Dans le cadre de la guerre civile syrienne, François Hollande demande le départ de Bachar el-Assad et la constitution d'un gouvernement de transition, ainsi qu'une intervention du Conseil de sécurité de l'ONU (au sein duquel la Russie et la Chine bloquent toute opération). Dans ce cadre, il n'exclut pas une intervention armée[179],[180]. Dans la continuité de Nicolas Sarkozy, il poursuit la collaboration controversée avec le Qatar, soupçonné de favoriser la prise de pouvoir d'organisations islamistes wahhabites et takfiristes dans les pays touchés par le Printemps arabe[181],[182], tout en relançant les relations avec l'Arabie saoudite[183],[184].

Sur le plan européen, il se prononce pour la ratification du pacte budgétaire européen signé par Nicolas Sarkozy et renonce à transmettre à ses partenaires européens un mémorandum détaillé proposant un pacte de croissance dans le but de compléter le traité de stabilité et réorienter la construction européenne vers la croissance. Il obtient néanmoins la mise en place de quelques mesures de croissance en Europe, même si celles-ci sont considérées comme assez faibles[185].

François Hollande reçu par le couple présidentiel américain, le 11 février 2014.

Ses relations avec Angela Merkel sont si tendues que, dès octobre 2012, le Spiegel s'interroge sur la pérennité de l'alliance franco-allemande ; il note également que si son prédécesseur Nicolas Sarkozy pouvait également avoir des divergences avec la chancelière, ils parvenaient à se mettre d'accord sur une position commune avant un sommet européen, alors que les relations sont devenues bien plus conflictuelles avec François Hollande[186]. Angela Merkel s’inquiète aussi que le PS français puisse soutenir le SPD allemand lors des élections allemandes de 2013 après qu'elle a pour sa part pris position pour Nicolas Sarkozy lors des élections françaises de 2012[186]. La coopération franco-allemande s'améliore ensuite, avec la décision d'un plan commun pour l'emploi des jeunes officialisé après le sommet franco-allemand de mai 2013[187]. François Hollande et Angela Merkel s'accordent sur un mécanisme de taxe sur les transactions financières, qu'ils cherchent à imposer aux autres pays européens avant les Élections européennes de 2014[188].

Le , après un appel à l'aide du président malien par intérim, Dioncounda Traoré, et en invoquant un accord avec les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, il annonce une intervention militaire limitée en soutien aux Forces armées et de sécurité du Mali qui luttent sur leur territoire contre des groupes terroristes islamistes, alors que l'état d'urgence y est décrété : c'est le lancement de l'opération Serval[189]. Cette décision est saluée par une grande partie de la classe politique française[190]. François Hollande est également soutenu dans cette démarche par les pays d'Afrique de l'Ouest, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Allemagne et la Russie[191].

Fin , François Hollande attribue la responsabilité de l'utilisation d'armes chimiques dans le cadre de la guerre civile syrienne au régime de Bachar el-Assad, qu'il menace d'une intervention militaire punitive sans passer par un accord de l'ONU. Mais cette option n'est plus privilégiée après le vote négatif du Parlement britannique et la décision du président américain, Barack Obama, de finalement solliciter le Congrès sur la question. François Hollande est alors critiqué pour son côté « va-t-en-guerre », les titres de presse le présentant comme « piégé » sur la scène internationale et « seul » sur le front interne, au vu de l'opposition des Français à toute intervention militaire[192],[193],[194]. Une proposition russe, émise le par Sergueï Lavrov, prévoit finalement le placement des stocks syriens d'armes chimiques sous contrôle international.

Début , il lance l'opération Sangaris en République centrafricaine, dont le but est de mettre fin à la « faillite totale de l'ordre public, l'absence de l'État de droit et les tensions interconfessionnelles » selon le mandat de l'ONU[195].

Conformément aux usages des présidents de la Ve République, François Hollande effectue une visite au Saint-Siège le 24 janvier 2014[196]. À cette occasion, il est reçu en audience privée par le pape François ; il est ensuite reçu par le secrétaire d'État du Vatican, Mgr Pietro Parolin.

Les 27 et 28 janvier 2014, il entreprend une visite officielle en Turquie, vingt-deux ans après la dernière visite d'État d'un président français, celle de François Mitterrand en 1992, avec la volonté de relancer les relations franco-turques et la procédure d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, à laquelle son prédécesseur Nicolas Sarkozy était hostile[197],[198]. À cette occasion, il s'engage à ce que l'adhésion de la Turquie soit soumise à un référendum en France[199] et appelle Ankara à « faire son travail de mémoire » sur le génocide arménien, dont il s'est engagé à pénaliser la négation en France[200].

Du 10 au 12 février 2014, il est en visite d'État aux États-Unis, dix-huit ans après celle de Jacques Chirac en 1996[201].

Comme co-prince d'Andorre

Durant son mandat de président de la République française, François Hollande est ex officio l'un des deux chefs d'État de la principauté d'Andorre, micro-État indépendant voisin de la France. Ce rôle est essentiellement symbolique, mais lui permet en principe d'« arbitrer les institutions, participer aux orientations économiques du pays et agir comme représentant [d'Andorre] sur la scène internationale »[202]. Après son élection en 2012, il reçoit ainsi Antoni Martí Petit, chef du gouvernement, et Vicenç Mateu Zamora, président de l'assemblée législative, avec qui il évoque notamment la politique fiscale et les échanges commerciaux entre l'Andorre et la France[203],[204]. Il encourage d'importantes réformes fiscales visant à faire abandonner à la principauté son statut de « paradis fiscal ». En 2013, le gouvernement andorran annonce l'introduction d'un « impôt sur le revenu généralisé »[205].

François Hollande visite à nouveau l'Andorre en juin 2014, et y inaugure les nouveaux locaux du Parlement. S'exprimant devant celui-ci, puis devant la population sur la place du Peuple à Andorre-la-Vieille, il loue les réformes fiscales entreprises par le gouvernement de la principauté[206],[207].

Mandats et fonctions

Mandats parlementaires

Mandats locaux

Fonctions politiques

Présidence de la République

Distinctions et décorations

En tant que président de la République

Décorations officielles

Autres distinctions

Dans les arts et la culture populaire

Télévision

Publications

Ouvrages

Ouvrages collectifs

Préfaces

  • La Fin du cumul des mandats de Bernard Roman, éd. B. Leprince, 2000.
  • Le Socialisme selon Léon Blum de David Frapet, éditions Créer, 2003.
  • Socialisme sans discriminations de Joseph Yakete, L'Harmattan, 2005.
  • Choisir. Entretiens avec Jean Bothorel de Pierre Mendès France, Fayard, 2006.
  • Les Grands discours socialistes français du XXe siècle, éditions Complexe, 2007.
  • Le Dernier Chirac de Bruno Dive, éditions Jacob-Duvernet, 2009.
  • Pourquoi pas le socialisme ? de Gerald Cohen, L'Herne, 2010 (ISBN 978-2851979216).
  • De Mendès France à Bérégovoy : l'honneur en politique de Régis Paranque, Pascal Galodé édition, 2011.
  • Bort-les-Orgues, un barrage dans l'histoire de Alexandre Pau, éditions Privat, 2011.
  • Le Rapport Beveridge de William Beveridge, éditions Perrin, 2012.
  • Quelle République pour le XXIe siècle ? d'Eric Ferrand, éditions Le Publieur, 2012.
  • Mes points sur les i. Propos sur la présidentielle et la crise de Michel Rocard, éditions Odile Jacob, 2012.
  • François Hollande président de Stéphane Ruet et Valérie Trierweiler, Le Cherche midi, 2012.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

(non exhaustive, par ordre inverse de parution)

  • Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, Les Arènes, , 320 p. (ISBN 978-2352043850)
  • Serge Federbusch, L'Enfumeur, Ixelles Éditions, .
  • Samuel Pruvot, François Hollande, Dieu et la République, Salvator, (ISBN 978-2-7067-0985-2)[221]
  • Raphaëlle Bacqué, Hollande, la transition tranquille, Le Monde, .
  • Nicolas Barotte et Nathalie Schuck, Coups pour coups, Éditions du Moment, .
  • Laurent Binet, Rien ne se passe comme prévu, Grasset, .
  • (it)Riccardo Brizzi et Gabriel Goodliffe, La Francia di Hollande, Il Mulino, 2013.
  • Stéphane Bugat, Le Président Hollande : ses équipes, ses réseaux, ses projets, L'Archipel, .
  • Anna Cabanna et Anne Rosencher, Entre deux feux, Grasset, .
  • Marc Chaumeil et Sibylle Vincendon, François Hollande. Président élu, éditions Privat, .
  • Michèle Cotta, Le Rose et le Gris : Prélude au quinquennat de François Hollande, Fayard, .
  • François Delapierre, Où est le changement ? : Les 100 premiers jours de François Hollande, Bruno Leprince, .
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  • Hélène Jouan, Le petit Hollande illustré par l'exemple, Nouveau Monde Éditions, .
  • Marie-Ève Malouines, François Hollande ou la force du gentil, Jean-Claude Lattès, .
  • Laurent Neumann, Les dessous de la campagne présidentielle, Fayard, .
  • Laurent Pfaadt, François Hollande de A à Z, City éditions, .
  • Stéphane Ruet et Valérie Trierweiler, François Hollande président, Le Cherche Midi, .
  • Mathieu Sapin, Campagne présidentielle. 200 jours dans les pas du candidat François Hollande, Dargaud, .
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  • Serge Raffy, François Hollande, Itinéraire secret, Arthème Fayard, (ISBN 978-2-8185-0049-1).
  • Richard Michel, François Hollande l'inattendu, éditions Archipel, .
  • Marie-Ève Malouines et Carl Meeus, La Madone et le Culbuto, ou l'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande, Fayard, .
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  • François Bachy, L'Énigme Hollande, Plon, .
  • Claude Estier, Un combat centenaire. 1905-2005. Histoire des socialistes français, Le Cherche-midi éditeur, .
  • François Bachy, François Hollande, un destin tranquille, Plon, .

Documentaires

  • Denis Jeambar et Stéphanie Kaïm, François Hollande : comment devenir Président ?, France Télévision, diffusé le
  • Patrick Rotman, Le Pouvoir, sortie en salles le 15 mai 2013

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon certaines sources, François Hollande sort de l'ENA à la septième position, d'autres sources parlent de la huitième. Cf François Hollande, président de la République sur Paris Match, 6 mai 2012 ; François Hollande, la tortue et le roseau sur Le Point, 6 mai 2012 ; Biographie François Hollande sur France-Soir, consulté le 13 mai 2012 ; Hollande, l’effort tranquille Libération, 17 octobre 2011.
  2. Cette loi est considéré par le New York Times comme une victoire politique significative pour François Hollande. Cfr. Hollande Signs French Gay Marriage Law, New York Times, 18 mai 2013.
  3. Veilleurs, Hommen, « tour pour tous » : « Les veilleurs poursuivent leur contestation pacifique contre la loi Taubira », sur Lemonde.fr, (consulté le ), « Tour de France : nombreux anti-mariage-gay sur la route de la dernière étape », sur Lefigaro.fr, (consulté le ), « Manifestation anti-mariage-gay en marge d'une visite de Hollande », sur Lepoint.fr, (consulté le ), « Hollande : les raisons d'un déplacement à La Roche-sur-Yon », sur Huffingtonpost.fr, (consulté le ).

Références

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  60. À la fin du printemps 2006, François Hollande met au point le calendrier d'élaboration du programme du Parti socialiste en vue des élections nationales de 2007. Le texte est soumis aux membres du PS et approuvé le . Le projet finalisé est approuvé par le conseil national du Parti le 1er juillet suivant.
  61. Élections législatives de 2007 - résultats dans la première circonscription de la Corrèze sur le site du ministère de l'Intérieur.
  62. « Et le député le plus actif est… », L'Express, 20 mai 2010.
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  91. « Accord PS-Verts : Hollande assume, Duflot croit “en la parole donnée” », Le Parisien, 16 novembre 2011.
  92. « Nucléaire, droit de veto à l'ONU : Hollande fait le tri dans l'accord PS-EELV », LCI-TF1, 28 novembre 2011.
  93. Sylvie Pierre-Brossolette et Michel Revol, « François Hollande : "J'ai déjà démontré mon autorité" », Le Point, .
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