Neuilly-sur-Seine
Neuilly-sur-Seine | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Nanterre | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Paris Ouest La Défense |
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Maire Mandat |
Jean-Christophe Fromantin (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 92200 | ||||
Code commune | 92051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Neuilléens | ||||
Population municipale |
59 267 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 889 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 53′ 17″ nord, 2° 16′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 39 m |
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Superficie | 3,73 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuilly-sur-Seine (bureau centralisateur) |
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Législatives | 6e circonscription des Hauts-de-Seine | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | neuillysurseine.fr | ||||
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Neuilly-sur-Seine (/nø.ji.syʁ.sɛn/[1]) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, en région Île-de-France.
Elle est limitrophe de la ville de Paris au nord-ouest, sur la rive droite de la Seine. Commune aisée, elle se classe, avec les 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements de Paris, au 3e rang des communes de plus de 20 000 habitants en France où « les riches sont les plus riches » avec un niveau de vie annuel (revenus après impôts pour une personne seule) minimum des 10 % les plus riches de 122 390 euros en 2019[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est délimitée à l'est et au sud par Paris (de l'est au sud : porte de Villiers, porte des Ternes, porte Maillot, bois de Boulogne), à l'ouest par la Seine (quartier de La Défense, sur les communes de Courbevoie et Puteaux) et au nord par la commune de Levallois-Perret (rue de Villiers).
Elle englobe une grande partie de l'île de la Jatte (à l'exception de sa pointe nord rattachée à Levallois-Perret), et l'extrémité nord-est de l'île de Puteaux, dont la partie neuilléenne est aussi connue sous le nom de l'île du Pont.
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Carte de la commune. -
Vue de la commune de Neuilly-sur-Seine en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 373 hectares ; l'altitude varie de 27 à 39 mètres[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 645 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Transports et voies de communication
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la route nationale 13 et par deux routes départementales, la D 908 et la D 1.
La nationale 13 prend à Neuilly le nom d'avenue Charles-de-Gaulle, anciennement avenue de Neuilly. Elle constitue un prolongement, vers la Défense et l'ouest de l'agglomération parisienne, de l'avenue des Champs-Élysées et de l'avenue de la Grande-Armée à Paris ; en 2006, elle connaissait un trafic de près de 160 000 véhicules par jour[10]. Elle a été partiellement enterrée en 1992 à l'occasion du prolongement de la ligne no 1 du métro pour faciliter la circulation automobile. Le projet d'enfouissement total a été abandonné pour être remplacé par le projet des allées de Neuilly, dont les travaux ont commencé en 2019.
La D 908 (boulevard Bineau), également très fréquentée, joint la porte de Champerret à l'île de la Jatte, Courbevoie (avenue de Verdun) et La Garenne-Colombes (rond-point de l'Europe).
La D 1 correspond au quai de Seine, rive droite, entre le bois de Boulogne et Levallois-Perret.
Pistes cyclables
[modifier | modifier le code]La circulation à vélo est en développement, avec notamment l'arrivée du système Vélib' à Neuilly-sur-Seine en 2009, l'aménagement de premières pistes cyclables sur l'axe Peretti - Roule en 2010-2014[11] puis sur l'avenue Charles-de-Gaulle en 2020-2022. La pandémie de Covid-19 a conduit à la création d'une piste temporaire sur le pont de Neuilly, avançant ainsi la réalisation du projet départemental d'axe vert majeur.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne 1 du métro aux stations Porte Maillot, Les Sablons et Pont de Neuilly, la ligne 3b du tramway d'Île-de-France aux stations Porte Maillot et Anny Flore et par les lignes C du RER et E du RER à la gare de Neuilly - Porte Maillot.
La commune est aussi desservie par le réseau de bus RATP en journée et le Noctilien la nuit. à la station Pont de Neuilly il existe un important terminus pour les lignes de banlieue.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Neuilly-sur-Seine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[14]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]L’Insee découpe la commune en quatre « grands quartiers » soit Saint-James – Madrid, Charles Laffitte, Plaine des Sablons, Parc de Neuilly, eux-mêmes découpés en 26 îlots regroupés pour l'information statistique[17].
Compte tenu de l'histoire de la commune, il n'y a pas de véritable centre-ville à Neuilly, mais des quartiers différenciés. On peut distinguer par exemple le quartier de la place du Marché-Sablonville, le quartier de Bagatelle-Saint-James, le quartier du Pont, les alentours de la rue Louis-Philippe, les alentours de la rue des Huissiers et le quartier de l'île de la Jatte.
La municipalité découpe la commune en onze quartiers, dont trois au sud de l'avenue Charles-de-Gaulle (Bagatelle, Dulud-Laffitte, Longchamp) et huit au nord[18] : Bagatelle, Borghèse-Hugo, Duc-d'Orléans, Dulud-Laffitte, Gouraud, Jatte, Longchamp, Peretti, Perronet-Chézy, Sablons et Saussaye. Le secteur le plus prisé est le pourtour du Bois de Boulogne, et dans une mesure moindre ceux de Saint-James et du Parc. Le secteur le plus recherché par ses équipements (commerces, écoles) reste le voisinage de l'avenue du Roule. L'île de la Jatte, secteur anciennement industriel, a pris ces dernières années de la valeur malgré son enclavement. Des commerces se sont développés dans les années 2010.
Jusqu'à 2020, aucune zone piétonne n'a été réalisée sur la commune mais de nombreuses avenues sont bordées de larges trottoirs plantés d'arbres souvent partagés entre piétons et cyclistes. Le projet des Allées de Neuilly prévoit l'aménagement de pistes cyclables le long de la traversée de Neuilly par l'avenue Charles-de-Gaulle.
Trois voies ont été aménagées en voie à 30 km/h : la rue des Huissiers, une section de la rue Madeleine-Michelis et une section de la rue de Longchamp. Un début de récupération des trottoirs ayant permis le stationnement automobile dans les années 1960-1970 a été mis en œuvre sur l'avenue du Roule entre 2010 et 2014 par la construction d'un parking souterrain suivie de la végétalisation des trottoirs et suppression de nombreuses places de parking en surface[11].
Habitat
[modifier | modifier le code]Logements[19] | Nombre en 2016 | % en 2016 | nombre en 2011 | % en 2011 |
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Total | 35 110 | 100,0 % | 35 053 | 100,0 % |
Résidences principales | 28 830 | 82,1 % | 29 655 | 84,6 % |
→ Dont HLM | 1 595 | 5,5 % | 1 275 | 4,3 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels |
2 749 | 7,8 % | 2 952 | 8,4 % |
Logements vacants[Note 4] | 3 531 | 10,1 % | 2 447 | 7,0 % |
Dont : | ||||
→ maisons | 885 | 2,5 % | 1020 | 2,9 % |
→ appartements | 33 190 | 94,5 % | 32 477 | 92,6 % |
L'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) y suscite régulièrement polémique. Le journal Neuilly Indépendant a publié en mai 2007 les informations suivantes : « La ville de Neuilly s'est acquittée de ses engagements en matière de logements sociaux. Les réalisations et les projets en cours lui permettent de ne pas payer la pénalité au titre de la loi SRU. Le nombre de logements sociaux sur la ville va passer de 391 en 2001, à 1 165 en 2007 puis 1344 en 2008 ».
En 2008, le maire est auditionné par la commission départementale à la suite du constat de carence dont la ville est l'objet en matière de logements sociaux[20]. L'amende à laquelle est astreinte la ville de Neuilly se monte à 123 000 euros[21], car l'article 55 de la loi SRU (rénovation urbaine) impose de disposer de 20 % logements sociaux. « Neuilly ne compte que 3,2 % de logements sociaux. Il en manque donc 5 134 pour respecter la loi SRU qui en impose 20 %. Nous lui avons demandé comment il compte respecter cette loi », revendique l'association DAL (Droit au logement). Le maire se défend en évoquant la construction de 150 logements sociaux à Neuilly depuis son élection, et en ne recensant qu'un millier de dossiers de personnes en situation difficile[22].
En 2022, le taux de logements sociaux à Neuilly s'élève à 6,5 %, loin des 25 % prévu par la loi. La ville paie, chaque année, 6,3 millions d'euros de pénalités. Elle devrait, pour atteindre le seuil voulu, construire 7 000 HLM, mais seuls 30 à 40 logements sociaux sont livrés chaque année[23]. En 2023, le taux de logements sociaux à Neuilly s'élève à 6,8 %[24].
Pourcentage de logements sociaux à Neuilly-sur-Seine (2008-2023)
Projets d'aménagements
[modifier | modifier le code]Allées de Neuilly
[modifier | modifier le code]Les « Allées de Neuilly » forment un projet d'urbanisme d'un coût de 54 millions d'euros[25] lancé en 2019[26], visant une reconfiguration de la partie neuilléenne de l'axe historique de Paris. Elle s’inscrit dans la nouvelle configuration du Grand Paris dont l’objectif est de modifier les perspectives de déplacements en Île-de-France. Sa réalisation doit s'étaler de 2019 à 2024.
Il s'agit de réinvestir les dix hectares des contre-allées, soit plus de deux kilomètres, entre la porte Maillot et le quartier d'affaires de La Défense. Son objet est d'offrir des lieux de promenade et de « convivialité », ainsi que de restaurer les liens entre le nord et le sud de la ville. Le projet est censé permettre l’amélioration du cadre de vie des habitants et des personnes fréquentant quotidiennement l'avenue, ainsi qu’accroître l’attractivité économique et créer une plus-value pour le commerce de proximité.
Les opposants à ce projet ont plaidé vainement pour un enfouissement partiel de la circulation, argumentant que le projet ne sert à rien tant qu'il n'est pas touché à l'avenue bordée par ces allées, « l’autoroute urbaine la plus fréquentée et la plus polluée de France », l'avenue Charles-de-Gaulle. Le maire a toujours refusé un référendum à ce sujet, car ce projet d'enfouissement serait selon lui compliqué techniquement et coûterait plus d'un milliard d'euros[25].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les plus anciens actes mentionnant ce village fondé par des moines de l’abbaye de Saint-Denis au XIIe siècle nomment ce lieu « Lulliacum » ou « Lugniacum » en latin, et « Nully » ou « Lugny » en français[27],[28],[29].
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Le pôle principal de Neuilly-sur-Seine est à l'origine le village de Villiers-la-Garenne. Il est fait mention du village de Villare dès le IXe siècle. La paroisse de Villiers est probablement un démembrement de celle de Clichy. Il s’agit d’une garenne dépendant de l'abbaye de Saint-Denis[30].
À l'époque romaine, l'actuel centre de Neuilly n'est qu'un simple gué. Habité par quelques pêcheurs, le gué se transformera plus tard en port : Lulliacum, Portum de Lulliaco (1222), − (1224) − ce qui étymologiquement signifie lieu appartenant à Lullius ou Lugnius[Note 5]. Ce port est un écart de Villiers-la-Garenne. Le nom se transforme ensuite en port de Luny, port de Nully (1346) puis Neuilly. L'importance stratégique du pont établi à cet endroit sur la Seine est telle, qu'on dénomme le lieu Pont-Neuilly, et qu'il prend de l'importance, éclipsant l'ancien bourg de Villiers-la-Garenne[Note 6],[Note 7].
Quartier du pont
[modifier | modifier le code]Le nom de Portum Lulliaco apparaît pour la première fois sur une charte de l'abbaye de Saint-Denis.
En 1140, les moines établissent un bac qui permettait le passage de la Seine, probablement un peu au nord de l'avenue Charles-de-Gaulle actuelle. Un village se forme autour de leur ancienne ferme appelée Nully en 1316. Nully devient un lieu de passage entre Paris et la Normandie. Un pont en bois est construit à la suite de la chute du bac du carrosse d'Henri IV et de Marie de Médicis en .
En 1772, sous Louis XV, un pont en pierre de 219 mètres de long est construit par Jean-Rodolphe Perronet[31] (une statue de ce dernier se dresse jusqu'en 2023 au pied du pont sur la pointe orientale de l'île de Puteaux). Le pont se trouve cette fois-ci dans l'axe historique et non plus dans le prolongement de l'actuelle rue du Pont[32].
En 1942, un pont métallique réalisé par Louis-Alexandre Lévy le remplace, l'actuel pont de Neuilly. En 1992, le pont est élargi pour permettre le passage en surface du pont du prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à La Défense.
Quartier de Bagatelle - Saint-James - Madrid
[modifier | modifier le code]François Ier, à son retour d'Espagne, en 1529, y fait construire le château de Boulogne, en bordure de la forêt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est la partie qui subsiste aujourd'hui) qui, sous Louis XIII, prit le nom de château de Madrid.
Il est démoli en 1793, pendant la Révolution. Il était situé approximativement autour du 31, boulevard du Commandant-Charcot. Aucun vestige n'en demeure. Seules quelques voies de circulation en conservent le nom, comme l'allée, la villa ou l'avenue de Madrid.
En 1777, Claude Baudard de Vaudésir de Saint Gemmes (il anglicisera son nom de Saint Gemmes, propriété lui appartenant près d'Angers, en Saint-James) trésorier général de la marine de Louis XV, qui sera révoqué pour détournement de fonds, fait construire et aménager un domaine planté d'arbres et d'arborescences recherchées, la folie Saint-James (du latin Folia). Dans ce parc est construit le lycée de la Folie-Saint-James dans les années 1950, modernisé en 2007.
En 1815, il y a à Neuilly plusieurs engagements entre les Anglais et les Français : les premiers, unis aux Prussiens, attaquèrent le pont, mais, défendu par les Français, ce dernier fut conservé intact, et ce ne est qu'en vertu de l'article VIII de la convention du 3 juillet, que le pont et le village passèrent au pouvoir des ennemis[33].
Le 6 juillet, Wellington vient à Neuilly, où il établit son quartier-général à la folie Saint-James et en repart le 8, pour venir à Paris[34].
Une pompe à feu y fournit par jour 5 000 m3 d’eau à Paris dans les années 1870[35].
Plaine des Sablons
[modifier | modifier le code]C'est en 1786 à Neuilly, sous Louis XVI, que l'apothicaire Antoine Parmentier tente les premières cultures de la pomme de terre dans la plaine des Sablons[36].
À la Révolution, « port Neuilly » devient une commune ; le , Nicolas Jean Delaizement est élu premier maire de la commune. La municipalité tient sa première réunion dans l'église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite de 1827 à 1831). En 1809, la mairie est transférée rue de Madrid (actuellement rue du Château) puis en 1836[37] dans le quartier de Sablonville, place Parmentier, dans un nouveau bâtiment, qui accueille également la justice de paix. En 1886, la municipalité déménage dans un nouvel édifice, l'actuel hôtel de ville. Le bâtiment de la place Parmentier est reconstruit en 1897 pour n'accueillir que la justice de paix, ainsi qu'une école maternelle. Devenu une bibliothèque puis une MJC, il est renommé en 1992 centre culturel Louis-de-Broglie, ce scientifique ayant vécu dans le quartier, rue Perronet[38]. Après restauration en 2023, le site est renommé « espace Parmentier »[36].
Le , la Convention crée par décret l'École de Mars, qui a pour but de dispenser une éducation révolutionnaire et de former les futurs soldats de la République. Elle est située dans la plaine des Sablons à Neuilly, où plus de 3 000 élèves, âgés de 16 à 17 ans, s'y retrouvent en juillet 1794, pour recevoir une éducation militaire assez rude.
Après la chute de Robespierre, l'École de Mars est dissoute dès le . Une rue en rappelle le souvenir depuis 1908[39].
Le , une partie des armées confédérées y fut passée en revue par les empereurs de Russie, d'Autriche et le roi de Prusse.
Quartier du Parc
[modifier | modifier le code]Le château de Neuilly construit à partir de 1751 et modifié par la suite par Joachim Murat qui l'acheta en 1802, est la résidence favorite du roi Louis-Philippe et de sa famille de 1830 à 1848.
Le , le prince héritier duc d'Orléans meurt d'une chute de voiture en se rendant à Neuilly. Une chapelle commémorative de style byzantin - devenue l'église Notre-Dame-de-Compassion - est élevée à cet endroit. Lors du percement du boulevard périphérique, la chapelle a été déplacée de son emplacement originel. Neuilly a récupéré, après l'indépendance de l'Algérie, la statue équestre du Prince qui se trouvait à Alger. Elle a été remontée au milieu du carrefour Inkermann-Victor-Hugo. Le château de Neuilly fut incendié lors de la Révolution de 1848. Ne subsiste qu'une des ailes, située au 52, boulevard d'Argenson, occupée aujourd’hui par la congrégation des sœurs Saint-Thomas de Villeneuve. Les noms de plusieurs rues de Neuilly (rue Louis-Philippe, rue d'Orléans, rue de Chartres, rue de l'Amiral-de-Joinville, etc.) rappellent les liens de la ville avec la famille d'Orléans. Le parc du château fut loti au Second Empire.
Sous le Second Empire
[modifier | modifier le code]La construction de l'enceinte de Thiers entre 1841 et 1844 isole le hameau des Ternes (Thernes) − qui s'étend jusqu'à la place de l'Étoile, délimité à l'est par les avenues Kléber et Wagram actuelles – du reste de la commune de Neuilly. En 1859, ce territoire est détaché de la commune de Neuilly pour être inclus dans le nouveau Paris d'Haussmann et constituer le quartier des Ternes.
En 1866, les environs de la porte de Champerret et l'ancien village de Villiers seront également détachés pour constituer une partie de la nouvelle commune de Levallois-Perret.
Les funérailles de Victor Noir, en 1870, attirent à Neuilly cent-mille personnes. Cette manifestation est un prélude à la chute du Second Empire.
Sous la IIIe République
[modifier | modifier le code]Les combats de la Commune sont violents à Neuilly et les bombardements — principalement des Versaillais — détruisent une grande partie des habitations (cinq-cents maisons) où les fédérés s'étaient retranchés.
Les années 1870 à 1890 voient la construction de nombreux bâtiments de Neuilly : en 1876 est construite, boulevard Bineau, une église anglicane, reprise depuis 1949 par les adventistes[40] ; la synagogue de la rue Jacques-Dulud, œuvre d'Émile Ullmann, est inaugurée en 1878 (l'agrandissement sur la rue Ancelle est réalisé en 1937) ; la mairie actuelle, œuvre de Victor Dutocq et Charles Simonet (à partir des plans de Gaspard André)[41] est inaugurée en 1886. La construction de l'église Saint-Pierre, œuvre d'Alfred Dauvergne continuée par son fils Louis Dauvergne, débute en 1887.
La commune a le privilège d'accueillir dès la fin du XIXe siècle une des activités les plus florissantes du moment : la parfumerie. En 1880, les repreneurs de la parfumerie de Jean-François Houbigant déplacent la production, jusque-là faite au 19, rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans une modeste usine au 141, avenue du Roule. Dans le temps et la prospérité, cette dernière s'agrandit avec de vastes laboratoires et ateliers munis des perfectionnements les plus modernes. Elle perdure jusqu'au début des années 1970, où elle est détruite pour cause d'insalubrité. La parfumerie Rigaud s'installe rue des Huissiers, la parfumerie Delettrez au 31, avenue du Roule.
Durant la crue de la Seine de 1910, Neuilly est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le 29 janvier, le quotidien Le Journal écrit : « On fait des distributions d'eau potable dans les rues au moyen de tonneaux d'arrosage. Une vingtaine de boulangers ayant leurs fournils envahis ont été obligés de fermer leur boutique »[42].
Le musicien autrichien Gustav Mahler a été transporté dans un état désespéré au retour de New York dans la clinique du docteur Defaut en mai 1911, où il resta quelques jours. Son état devenant de plus en plus désespéré, Carl Moll et sa femme Alma le transfèrent à Vienne selon ses dernières volontés, pour y mourir le 18 mai suivant.
Le 21 mars 1915, durant la Première Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées d'un ballon dirigeable allemand Zeppelin qui explosent boulevard Victor-Hugo et entre l'île de la Jatte et la rue Chauveau[43],[44].
Le lycée Pasteur, boulevard d'Inkermann, œuvre de style néo-Louis XIII de Gustave Umbdenstock, est achevé en 1914, mais n'ouvre ses portes aux élèves et aux professeurs qu'en 1919. Le bâtiment sert d'hôpital à l'Ambulance américaine pendant la Première Guerre mondiale[45].
Prolongement du traité de Versailles, le traité de Neuilly entre les Alliés et la Bulgarie est signé, le , dans la salle des fêtes de la mairie.
En 1929, la commune de Neuilly-sur-Seine cède à la ville de Paris sa part du Bois de Boulogne et une bande hectométrique le long du 17e arrondissement.
Guerres mondiales
[modifier | modifier le code]Comme partout en France, de nombreux Neuilléens sont victimes des deux guerres mondiales, par exemple Édouard Nortier, maire et député, mort en novembre 1914 pour la Première, le rabbin de Neuilly Robert Meyers et son épouse Suzanne Bauer déportés en 1943 et Madeleine Michelis, jeune professeur de lettres et résistante durant la Seconde. Pendant la Grande Guerre, le couple d'artistes de Neuilly, Louise Catherine Breslau et Madeleine Zillhardt, depuis leur atelier du boulevard d'Inkermann, participe ainsi à l'effort de guerre[46].
Au début de l'Occupation en 1940, et bien que les Allemands aient réquisitionné de nombreux bâtiments à Neuilly et tenté de faire partir les édiles, Edmond Bloud les en dissuade dans leur propre langue et empêche ainsi la réquisition de la mairie et de l'hôpital de Neuilly, qu'il avait fait construire en 1935. En raison de ces actes de résistance, il est révoqué en 1942 par le gouvernement de Vichy (qui nomme Max Roger), mais est réhabilité en 1945 jusqu'à l'élection d'Achille Peretti en 1947. Edmond Bloud meurt le , matin de la Pentecôte, dans sa maison du passage Saint-Ferdinand. En 1949, son petit-fils Denis Bloud âgé de 8 ans inaugure la rue Edmond-Bloud, qui longe l’hôtel de ville de Neuilly.
Au 5, avenue Philippe-le-Boucher, une plaque rappelle que les 16 et 17 juillet 1944 y sont arrêtés 21 résistants du réseau Corvette, qui sont déportés. Seul en reviendra Georges-Henri Pescadère, peintre graphiste occupant des lieux[47].
Au 67, rue Édouard-Nortier, une autre plaque rappelle les noms des dix-sept enfants juifs âgés de 2 à 11 ans, abrités dans une ancienne clinique tenue par des sœurs, déportés et assassinés à la suite d'une rafle par les nazis le [48].
Le 19 août 1944, durant les combats de la Libération, la mairie est le lieu de fusillades, devant et à l'intérieur, entre Allemands et FFI. Un char allemand tire un fumigène dans le bureau du maire et un obus explosif détruit le portail en fer forgé. La salle des fêtes sert à entreposer les tués et à recueillir les blessés. Durant les tirs, un résistant écrit sur un mur « Souvenir du Groupe Liberté. Honneur à nos morts et blessés. Vive la France », inscription depuis conservée sous une plaque de verre. Les traces de chenilles d'un char sont également visibles sur les marches du perron de la mairie. Devant l'arrivée de renforts allemands, certains résistants se cachent pendant une journée dans la cheminée monumentale. Retrouvant le contrôle de la mairie, les Allemands y découvrent 12 cadavres de résistants et 62 blessés. Trente hommes sont envoyés à la forteresse du Mont-Valérien pour être exécutés (ils serviront finalement de monnaie d'échange contre des prisonniers allemands incarcérés à la préfecture de police)[49]. La 2e division blindée du général Leclerc perd trois hommes à Neuilly[50] lors des combats pour la libération de Paris. Des plaques commémoratives se trouvent dans et à l'extérieur de la mairie, de même que plusieurs dans les rues de Neuilly, rendant hommage aux morts des combats de la Libération[49].
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Plaque devant la synagogue de Neuilly.
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Plaque rappelant l'arrestation les 16 et 17 juillet 1944 des membres du réseau Corvette, située au 5 bis, avenue Philippe-le-Boucher.
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Plaque à la mémoire des enfants déportés d'un refuge, 67, rue Édouard-Nortier.
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Plaque au croisement du boulevard du Commandant-Charcot et du boulevard Richard-Wallace.
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Plaque en hommage à des soldats tués pendant la Libération de Paris (1944), sur un pavillon de garde du bois de Boulogne.
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Plaque au 17, boulevard Richard-Wallace.
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Plaque au 94 ter, rue de Longchamp.
Depuis 1945
[modifier | modifier le code]Les mandats d'Achille Peretti voient dans les années 1950 et 1960 la construction de plusieurs groupes scolaires dont le lycée de la Folie-Saint-James.
Le , Chapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du chah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi, est la cible d'une tentative d'assassinat à son domicile du boulevard Bineau. Il en réchappe, mais deux personnes sont tuées[51].
Le , une prise d'otages dans une classe de maternelle à l'école de la rue de la Ferme devient un événement national.
La campagne pour l'élection présidentielle de 2007 attire l'attention à plus d'un titre sur Neuilly-sur-Seine. Le candidat UMP qui est finalement élu, Nicolas Sarkozy, a été maire, député et conseiller général de Neuilly et y est électeur. Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot y est employé de La Poste. Enfin et surtout, l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) y suscite la polémique (voir la section Habitat).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[52], la commune fait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre, après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la commune est rattachée depuis 1986 à la sixième circonscription des Hauts-de-Seine qui regroupe les cantons de Neuilly-Nord, Neuilly-Sud et Puteaux.
De 1801 à 1967, la commune est le chef-lieu du canton de Neuilly-sur-Seine du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle est divisée en deux cantons : le canton de Neuilly-sur-Seine-Nord et celui de Neuilly-sur-Seine-Sud[53]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue désormais le canton de Neuilly-sur-Seine.
Neuilly-sur-Seine relève du tribunal d'instance de Courbevoie, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal de grande instance de Nanterre, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[54].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[55].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense[56].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]- Élections municipales de 2008
Louis-Charles Bary (UMP, ex UDF) succède en 2002 à Nicolas Sarkozy dont il est l'adjoint depuis de longues années. En 2008, il ne se représente pas. L'UMP impose un candidat, David Martinon, diplomate, porte-parole de Nicolas Sarkozy à l'Élysée[57]. Cette nomination est qualifiée de parachutage par une partie importante des militants UMP locaux[58]. Son principal adversaire est le candidat classé « divers droite » Jean-Christophe Fromantin, président et cofondateur de la société Export Entreprises, père de 4 enfants, qui profite de la division puisque la moitié de son équipe est composée de membres de l'UMP. Le dimanche 10 février 2008, Jean Sarkozy, fils du président de la République, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard se désolidarisent de David Martinon. Le lundi 11, ce dernier annonce qu'il retire sa candidature. Le mardi 12, l'UMP fait savoir qu'elle accorde son investiture à Jean-Christophe Fromantin, mais Arnaud Teullé annonce à son tour qu'il conduira une liste dissidente. Quant à Jean Sarkozy, il se présente à l'élection cantonale de Neuilly-sud qui se tient le même jour, qu'il emporte dès le premier tour, avec 52 % des suffrages, devenant le benjamin du conseil général des Hauts-de-Seine. Le premier tour des municipales est agité[59] : pour la première fois depuis la première élection d'Achille Peretti, en 1947, un second tour a lieu, qui oppose la liste de Jean-Christophe Fromantin (62 % des voix) et celle d'Arnaud Teullé (38 %), les autres listes étant éliminées, notamment celle arrivée en troisième place menée par Lucienne Buton (d) (Parti socialiste) qui constituait depuis des décennies le groupe d'opposition municipale, qui avait recueilli 8 %[60].
- Élections municipales de 2014
Lors des élections municipales de 2014, la liste menée par Jean-Christophe Fromantin recueille 13 536 voix (67 % des suffrages), ce qui lui donne 42 sièges sur 49. Deux listes divers droite menées par Bernard Lepidi (18 %) et Franck Keller (8 %) disposent de 6 sièges et la liste d'union de la gauche et des écologistes menée par Marie Brannens (d) (7 %) reprend un siège.
- Élections municipales de 2020
Lors du scrutin de 2020, l'abstention atteint 64 % (contre 46 % en 2014) et la liste menée par Jean-Christophe Fromantin obtient 7 883 voix (42 % de moins qu'en 2014), soit 60 % des suffrages et 41 sièges sur 49. Celle présentée par Florence Maurin-Fournier et Constance Le Grip soutenue par Les Républicains, avec 1 931 voix (15 %) obtient 4 sièges. La liste centriste LREM-MoDem de Jean-François Rouzières recueille 1 284 suffrages (10 %) et 2 élus. La liste écologiste de Thierry Hubert (d) (EÉLV) obtient 1 élu avec 753 voix (6 %). Anthony Dodeman (LR dissident) obtient 669 suffrages (5 %) et 1 siège. Les deux autres listes (Union de la gauche et divers droite de Bernard Lepidi), avec chacune 2 % des suffrages n'ont aucun siège.
Contestés, les résultats de l'élection sont maintenus par le tribunal administratif de Cergy[61].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Six maires se sont succédé depuis la Libération :
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Au 1er janvier 2013, Neuilly-sur-Seine est jumelée avec :
- Windsor (Royaume-Uni) depuis 1955[70] ;
Anciens jumelages :
- Un jumelage signé en 1964 avec Hanau (ville de l'agglomération de Francfort-sur-le-Main dans le land de Hesse en Allemagne) a pris fin en 2002[71],[72].
- Dans les années 1950 et jusqu'en 1962, il y avait un jumelage avec la ville de Nemours (Algérie), aujourd'hui Ghazaouet[73].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]La commune de Neuilly-sur-Seine a atteint sa population maximale lors du recensement de 1962 avec 72 773 habitants avant de se stabiliser autour de 60 000 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[74],[Note 10].
En 2021, la commune comptait 59 267 habitants[Note 11], en évolution de −2,7 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28 % la même année, alors qu'il est de 20 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 27 036 hommes pour 32 904 femmes, soit un taux de 54,89 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Neuilly-sur-Seine est située depuis la création de celle-ci dans l'académie de Versailles (auparavant dans l'académie de Paris).
- Enseignement primaire et secondaire public
La ville administre 8 écoles maternelles et 9 écoles élémentaires communales[78].
Le département gère 3 collèges et la Région Île-de-France 3 lycées :
- le collège André-Maurois[79]
- le lycée Pasteur et le collège Pasteur[80]
- le lycée La Folie Saint-James (d)[81] et le collège Théophile-Gauthier[82]
- le lycée professionnel Vassily-Kandinsky (d) (petite structure : 236 élèves - 26 professeurs : esthétique-cosmétique-parfumerie, BEP carrières sanitaires et sociales, diplôme professionnel d'aide-soignant, diplôme professionnel d'auxiliaire de puériculture)[83]
Il existe un établissement étranger, qui dépend du ministère espagnol de l'Éducation :
- le lycée espagnol Luis-Buñuel (en), inauguré en 2006[84]
- Enseignement primaire et secondaire privé
Neuilly-sur-Seine compte six établissements privés confessionnels catholiques :
- le groupe scolaire inter-paroissial Saint-Pierre–Saint-Jean (enseignement catholique primaire et secondaire sous contrat d'association) qui regroupe les anciennes écoles Saint-Joseph et Sainte-Cécile Sainte-Marthe ; en 2019, il a pris le nom de groupe scolaire catholique « La Trinité » (d)[85]
- le lycée professionnel des métiers de la vente et UFA (unité de formation par apprentissage) formant au diplôme d'employé de commerce multi-spécialités Georges-Guérin (enseignement catholique professionnel sous contrat d'association)[86] ;
- Sainte-Marie de Neuilly ;
- l'Institution Sainte-Croix ;
- l'Institution Saint-Dominique ;
- l'école catholique américaine Marymount International School of Paris (en)[87].
- Enseignement supérieur
Des classes préparatoires aux grandes écoles existent dans quatre lycées : lycée Pasteur, lycée La Folie-Saint-James, Sainte-Croix et Sainte-Marie.
La Sorbonne dispose d'un site à Neuilly-sur-Seine occupé par le CELSA (grande école en sciences de l'information et de la communication), rue de Villiers. Le CELSA accueille près de 1 000 étudiants chaque année et leur propose 1 licence, 7 masters, 1 doctorat, 1 Executive MBA, et des formations courtes pour les professionnels. C'est l'une des quatorze écoles de journalisme françaises reconnues par la profession[88]. Le CELSA héberge également le Groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication (GRIPIC), qui réunit une centaine de chercheurs et doctorants sur des thèmes variés comme « Espace public, politique, genre », « Savoirs, culture, patrimoines », « Journalisme, écritures médiatiques et numériques » ou « Médiations marchandes, organisations »[89].
Culture
[modifier | modifier le code]- Salles de spectacle
- Cinéma
La seule salle de cinéma publique en exploitation est la salle dite Le Village, incluse dans un centre comprenant une salle de théâtre du même nom. Elle est construite à l'emplacement du cinéma nommé antérieurement Le Chézy. Construit en pierre et béton, et décoré en façade de frontons et bas-reliefs, l'édifice est inauguré le 17 février 1928 avec une représentation de Faust. Dès le début des années 1930 l'intérieur est transformé et aménagé par l'architecte Charles Siclis afin de permettre l'exploitation cinématographique. Le cinéma-théâtre Le Village a été entièrement rénové entre 1992 et 1994, seule la façade Art déco a été conservée. La société Parafrance Films a exploité en gérance le cinéma une dizaine d'années de 1980 à 1990. À sa réouverture en 1994, le cinéma a fonctionné en association loi de 1901. Depuis le 1er janvier 2006 la mairie de Neuilly-sur-Seine a repris l'exploitation de son cinéma municipal en régie directe et s'est équipée le 13 septembre 2011 de deux salles numériques projection 3D : la salle 1 « Michèle-Morgan » de 263 places et la salle 2 « Darry-Cowl » de 237 places. Depuis 2021, les films projetés sont choisis directement par les habitants, grâce à une plateforme de vote électronique utilisant la blockchain développée par l'association Electis[90].
Les deux autres salles traditionnelles au XXe siècle étaient Le Trianon (à l'angle de la rue Ybry et de la rue du Pont) et Le Régent (113, avenue de Neuilly, aujourd'hui avenue Charles-de-Gaulle). Il existe également des salles de projection privées, notamment dans l'immeuble de la Gaumont et celui de la chaîne de télévision M6.
- Théâtre et autres arts de la scène
Outre la scène du Village citée ci-dessus, Neuilly-sur-Seine dispose des salles suivantes :
- Théâtre de Neuilly (salle municipale construite dans les années 1960 sous le nom Salle de Neuilly)
- Théâtre Saint-Pierre (salle paroissiale construite dans les années 1930 sous le nom Salle Saint-Pierre)
- Théâtre des Sablons (centre culturel installé dans la maison de retraite Sainte-Anne, 70, avenue du Roule[91]), en service à partir de janvier 2013[92] : salle de spectacle de 600 places équipée d’un gradinage escamotable et d’un plateau de scène entièrement amovible, salle d'exposition de 520 m2, auditorium de 130 places dans l’ancienne chapelle, 2 salles d'activités de 200 m2, une école de musique, etc.[93].
- Le Théâtre du petit Parmentier[94] est implanté dans la Maison des jeunes et de la culture[95] (Centre culturel Louis-de-Broglie).
- Bibliothèque / Médiathèque
La médiathèque municipale est installée sur un site principal, situé rue de Longchamp, et une annexe au 16, place du Marché[96] après la fermeture en 2016 du second site sis 5 bis, villa Émile-Bergerat.
Santé
[modifier | modifier le code]- Centre hospitalier Rives-de-Seine (Centre hospitalier Courbevoie - Neuilly-sur-Seine - Puteaux)[97]
- Hôpital américain de Paris
- Clinique Ambroise-Paré
- Clinique Pierre-Cherest
- Clinique Hartmann
- Clinique Saint-Pierre (fermée en 1996)
- Centre hospitalier Rives-de-Seine
Incendié durant la révolution de 1848, le château de Neuilly voit une partie de son parc loti en 1852. En 1860, le terrain est affecté à l'institution Notre-Dame-des-Arts, sise 34, boulevard Bourdon, qui dépend de la congrégation des sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve. En 1930, la ville de Neuilly en fait l'acquisition et achète un terrain contigu où se trouvait l'usine de pompes à huile et à essence Lamblin. Les travaux de construction ont lieu en 1933-1935. L'hôpital peut accueillir 150 patients, dans le bâtiment principal de sept étages et dans cinq pavillons. Moderne et tirant partie de la lumière du soleil, il propose de nombreuses spécialités et innovations techniques[98],[99].
Sports
[modifier | modifier le code]Aviron
[modifier | modifier le code]Le Cercle nautique de France est l’un des plus anciens clubs d’aviron en France. Il se considère aujourd’hui comme l’un des plus dynamiques[100].
Son emplacement privilégié sur l'île du Pont à Neuilly permet à ses adhérents de ramer aux portes de Paris et au pied du quartier d’affaires de La Défense[100].
Football
[modifier | modifier le code]L'Olympique de Neuilly[101],[102] a été fondé en 1990[103]. Le club de football a notamment évolué en promotion d'honneur, accueillant des joueurs comme l'international nigérien Bachibou Koita ou l'espoir congolais Harrison Manzala[104].
Rugby
[modifier | modifier le code]Le Rugby Club Paris Neuilly[105],[106] a été fondé en 1987 par des jeunes du lycée Pasteur. Le club a évolué par le passé en division Honneur et a même joué un match (perdu) de montée en 3e division. Aujourd’hui, il évolue en Régionale 2[107] et compte 400 membres actifs, des Seniors au baby rugby. Son école de rugby[108],[109] est labellisée 1 étoile par la Fédération française de rugby[110].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Durant 120 ans de 1815 à 1935 à Neuilly-sur-Seine est organisée une célèbre fête foraine : la fête à Neu-Neu. Elle est supprimée en 1936.
En 2008 la Foire d'automne, une grande fête foraine qui était installée sur la pelouse de Mortemart derrière l'hippodrome d'Auteuil, est déplacée porte de la Muette et baptisée Fête au Bois puisqu'installée au bois de Boulogne[111]. En 2010 elle reprend le nom ancien de Fête à Neu-Neu[112].
Médias
[modifier | modifier le code]Plusieurs publications locales, diffusées à la fois en version papier et électronique, existent ou ont existé :
- Neuilly Journal indépendant, mensuel d'information sur la vie citoyenne et culturelle de Neuilly, créé en 1888 sous le nom de Neuilly Journal[113], longtemps dirigé par Renée Michelangeli-Peretti, fille de l'ancien maire Achille Peretti et conseillère municipale jusqu'en 2014, ayant un tirage de 32 500 exemplaires en 2017
- Neuilly Magazine, mensuel d'information d'actualités locales, municipales et culturelles. Créé en 2016, il est diffusé à 33 000 exemplaires chez l'habitant[114]
- La Voix de Saint-Pierre (avril 1946 - décembre 1974), devenu La Voix de Saint-Pierre et Saint-Jacques (depuis janvier 1975), mensuel paroissial puis interparoissial catholique[115]
- Vivre à Neuilly[116] est le bulletin municipal publié de 2008 à 2012 ; il est remplacé depuis 2014 par la lettre électronique Neuilly Actualité[117]
- Neuilly92[118], journal créé en septembre 2008 par Jean Sarkozy et Marie-Cécile Ménard en régie publicitaire chez Conseil Marketing Publicité (CMP)[119], dont la parution semble suspendue depuis décembre 2010[118].
- J'm Neuilly, créé en mars 2013[120] autour de Bernard Lepidi, ancien candidat divers droite apparenté CNIP (ex-UMP) opposé au maire divers droite Jean-Christophe Fromantin.
Il faut ajouter en 2011 un média exclusivement électronique, MCM News, une lettre d'information électronique publiée par une conseillère générale[121].
Cultes
[modifier | modifier le code]Les Neuilléens disposent de lieux de culte catholiques, orthodoxe, protestants et juifs.
- Culte catholique
Depuis janvier 2010, la commune de Neuilly-sur-Seine, qui constituait auparavant un doyenné, fait partie – avec Courbevoie et Levallois-Perret – du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[122].
Au sein de la ville de Neuilly-sur-Seine, les lieux de culte relèvent de quatre paroisses[123].
Les lieux de culte correspondant sont :
- pour la paroisse Sainte-Isabelle[124] : l'église Bienheureuse-Isabelle-de-France[125] ;
- pour la paroisse Saint-Jacques[126] : l'église Saint-Jacques[125] ;
- pour la paroisse Saint-Jean-Baptiste[127] : l'église Saint-Jean-Baptiste ;
- pour la paroisse Saint-Pierre[128] : l'église Saint-Pierre.
Les paroisses Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Isabelle ont le même curé, de même que les paroisses Saint-Pierre et Saint-Jacques[129].
Par ailleurs des lieux de culte existent également au sein des communautés religieuses installées à Neuilly[130] :
- la chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-Délivrance au sein de la congrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve,
- la chapelle de l'institution Sainte-Marie de Neuilly au sein de la communauté apostolique Saint-François-Xavier,
- la chapelle de la congrégation romaine de saint Dominique,
- les chapelles de l'institution Notre-Dame de Sainte-Croix,
- la chapelle des filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul.
- Culte orthodoxe
- Fondée en 2020 et rattachée au vicariat Sainte-Marie-de-Paris-et-Saint-Alexis-d’Ugine, regroupant des paroisses de tradition russe au sein de la métropole orthodoxe grecque de France, cette dernière elle-même rattachée canoniquement au patriarcat œcuménique de Constantinople[131], la paroisse Saint-apôtre-et-évangéliste-Matthieu a ses liturgies célébrées dans la chapelle de l’Annonciation (située au 158, avenue Charles-de-Gaulle), mise à disposition par le diocèse catholique de Nanterre[132].
- Culte protestant
- le temple protestant de Neuilly-sur-Seine de l'église réformée existe depuis 1867. Il est rattaché à l'Église protestante unie de France[133] ;
- l'Église adventiste de Neuilly célèbre son culte depuis 1950 dans l'ancienne église anglicane Christ Church, inaugurée en 1878[40].
Le bâtiment est construit à l'emplacement de l'ancien parc du château de Neuilly, divisé et loti à partir de 1853. En 1876, une souscription est lancée par la directrice de « Mission Home », un organisme accueillant des femmes anglaises sans emploi ni famille. Les architectes Leroux et Bitner sont chargés des travaux, après avoir effectué un séjour à Londres pour s'imprégner de l'architecture anglaise, notamment de style anglo-normand. Le prince de Galles et son épouse assistent à la pose la première pierre le 10 juillet 1878. Comme le veut la tradition anglicane, le clocher se situe sur un côté de la façade. Plusieurs vitraux d'époque sont conservées, notamment celui du chœur, signé « Roussel de Beauvais, 1878 », figurant Jésus avec des enfants. En 1949, l'Église adventiste rachète l'édifice, qui rouvre l'année suivante dédié à ce nouveau culte[134].
- Culte israélite
Des offices juifs sont célébrés depuis 1869 à Neuilly. Une synagogue y existe depuis 1878[135]. Trois autres lieux de culte dépendant de la synagogue sont établis dans différents quartiers de la ville[136].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2009, on comptait 7 442 redevables de l'Impôt de solidarité sur la fortune[137]. En 2009 également, la commune était — avec un coefficient de Gini de 0,517 — la commune la plus inégalitaire de France devant Paris (0,49) d'après le magazine Alternatives économiques[138].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 55 786 €, ce qui plaçait Neuilly-sur-Seine au 92e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[139].
Selon l'Observatoire des inégalités, Neuilly-sur-Seine est l'une des communes abritant la population aux plus hauts revenus de France. Neuilly-sur-Seine se classe au 3e rang des communes de plus de 20 000 habitants en France où « les riches sont les plus riches » avec un niveau de vie annuel (revenus après impôts pour une personne seule) minimum des 10 % les plus riches de 122 390 euros en 2019[2].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2020, les types d'activité de la population de 15 à 64 ans à Neuilly se répartissaient ainsi : actifs ayant un emploi, 69 % ; chômeurs, 7 % ; retraités, 2 % ; élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés, 15 % ; autres inactifs, 7 %[140].
Le « 5bis Bergerat » regroupe des associations, des créateurs d’entreprises ainsi qu'un « espace emploi »[141].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]La ville compte plusieurs sièges sociaux et grands immeubles de bureaux, comme ceux de Turner Broadcasting System France, Viacom International Media Networks France, FIDAL, Firmenich, Gaumont, Havas, JCDecaux, Juniper, groupe M6 et ses filiales telles M6 et RTL, Chanel, Sephora, PricewaterhouseCoopers, Thales, UGC, Groupe Henner[réf. nécessaire]…
Neuilly comptait plus de 48 000 emplois en 2009[142].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[143], parmi lesquels :
- des lieux de culte :
- L'église paroissiale Saint-Jacques, située 167, boulevard Bineau, a été construite en 1936. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[144]. Elle comporte un grand-orgue Bernard-Aubertin de 2006, l'organiste titulaire est Boris Lefeivre
- L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, située 158, avenue Charles-de-Gaulle, a été reconstruite entre 1831 et 1870. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[145]. Elle comporte un orgue de chœur Mutin-Cavaillé-Coll de 1865, et un grand-orgue Abbey relevé en 1913 par la firme Mutin-Cavaillé-Coll, l'organiste titulaire de la paroisse est le compositeur Olivier d'Ormesson, également directeur du Conservatoire de Neuilly[146].
- L'église paroissiale Saint-Pierre, située 90, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a été construite entre 1883 et 1914. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[147]. Elle comporte un grand-orgue Mutin-Cavaillé-Coll de 1898, l'organiste titulaire est Philippe Sauvage.
- L'ancienne église anglicane, actuellement Église adventiste du septième jour, située 33, boulevard Victor-Hugo, a été construite en 1876. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[148].
- La synagogue, située 12, rue Ancelle, a été construite en 1878. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[149].
-
Façade de l'église Saint-Pierre.
- des hôtels particuliers et des vestiges de châteaux :
- La folie Saint-James : cette propriété située 34, avenue de Madrid, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [150].
- L'ancien hôtel Lambiotte (1934), situé 6-8, boulevard du Château, et 4, rue Sylvie : œuvre de l'architecte Pierre Barbe, les façades et la toiture en ont été inscrits au titre des Monuments historiques le 11 juillet 1984[151].
- Fabrique de jardin (temple de jardin) dite Temple de l'Amour, située à la pointe amont de l'île de la Jatte, construite en 1773. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [152].
- L'ancien hôtel Thouret, situé 68, boulevard Bourdon : ce bâtiment (pour sa façade et sa toiture) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [153].
- Le château de Neuilly, actuellement couvent des sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, situé 52, boulevard d'Argenson. Du château détruit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile nord, dite pavillon de Madame-Adélaïde. Cette aile est acquise en 1907 par les sœurs de saint Thomas de Villeneuve. Ces dernières font appel à l'architecte Maurice Humbert, qui surélève l'aile et construit une chapelle ainsi qu'un bâtiment rattaché à l'hôpital municipal en s'appuyant sur les ruines du château. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[154].
- L'hôtel de ville, situé 96, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a été construit entre 1882 et 1886 par l'architecte Jean Bréasson. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[155],[156].
- Statue équestre du duc d'Orléans installée à l'origine à Alger, démontée lors de l'indépendance de l'Algérie et réinstallée en 1981 sur le rond-point Chauveau renommé place du Duc-d'Orléans.
- La plus ancienne maison de Neuilly, construite en 1754, est située 21, rue Beffroy[157].
-
Avant d'être desservie par la RATP, la ville voyait passer les tramways de la ligne Paris - Saint-Germain ou de la CGO pour Paris ou d'autres villes de banlieue, comme ici, ce tramway électrique avec sa remorque ouverte pour Bezons Grand-Cerf.
-
Avenue Charles-de-Gaulle : vue vers La Défense.
-
Avenue Charles-de-Gaulle : vue vers l'Arc de triomphe de l'Étoile.
-
Boulevard d'Argenson.
-
Rue Berteaux-Dumas.
-
Peinture murale à la mairie de Neuilly représentant une réception organisée pour le Premier Consul au château de Neuilly.
-
Hôtel de ville de Neuilly et chalets du marché de Noël en décembre 2014.
Parcs et squares
[modifier | modifier le code]- Parc de la Folie-Saint-James : ce parc, situé 34, avenue de Madrid, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [150].
- Parc du couvent Saint-Thomas de Villeneuve, (couvent construit par Maurice Humbert sur les ruines du château de Neuilly). Ce parc, situé au 52, boulevard d'Argenson, est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[158].
- Square Martial-Massiani[159], du nom d'un conseiller municipal de la ville de 1945 à 1965, président du conseil général de la Seine (75). Situé au 8, boulevard du Château-129, rue Perronet.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Il faut rappeler que plusieurs cliniques ou maternités étaient établies à Neuilly aux XIXe et XXe siècles, et que nombreuses sont les personnes nées à Neuilly, qui n'y ont jamais séjourné.
Parmi les personnalités décédées à Neuilly-sur-Seine, nombreuses sont celles qui sont mortes à l'hôpital américain, mais qui n'ont pas de lien particulier avec la commune. Au cimetière ancien reposent de nombreuses personnalités artistiques et scientifiques.
- André Dewavrin (1911-1998), alias « Passy », résistant, fondateur du BCRA, Compagnon de la Libération
- Maurice Duclos (1906-1981), alias « Passy », résistant, Compagnon de la Libération
- Roger Motte (1912-1962), pilote de chasse, Compagnon de la Libération
- Pierre Dureau (1915-2006), officier de la 13e DBLE, Compagnon de la Libération
- Philippe Fauquet (1921-1944), officier du 2e régiment de chasseurs parachutistes, Compagnon de la Libération, Mort pour la France le 12 octobre 1944 à Rouen
- Pierre Vignon (1736-1823), magistrat et homme politique, né à Neuilly.
- Antoine Parmentier (1737-1813), promoteur de la pomme de terre.
- Claude Baudard de Vaudésir de Saint-James (1738-1787), à qui l'on doit le parc de la Folie Saint James.
- Antoine Louis Decrest de Saint-Germain (1761-1835), général des armées de la République et de l'Empire, né à Paris.
- Louis-Philippe (1773-1850), et sa famille, duc d'Orléans puis roi des Français, au château de Neuilly.
- Pauline Borghèse (1780-1825), sœur de Napoléon Ier, au château de Neuilly.
- Juan Bautista Alberdi (1810-1884), théoricien politique et diplomate argentin, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Alphonse Louis Galbrund (1810-1884), peintre français mort à Neuilly-sur-Seine.
- Théophile Gautier (1811-1872), peintre, écrivain, critique d'art et poète, vit au 32 rue de Longchamp de 1857 à sa mort.
- Louis-Antoine Jullien (1812-1860), compositeur et chef d'orchestre médiatique du XIXe siècle, fut interné dans un asile au 6 rue Saint-James où il mourut. Il fut enterré au cimetière de Neuilly.
- François Henri Alexandre Lafond (1815-1901), artiste peintre mort le au 113 avenue du Roule[160]
- Général Henrion-Bertier (1817-1901), maire de la ville de 1887 à 1901.
- Gustave Courbet (1819-1877), artiste peintre, emprisonné en 1872 sur parole dans la clinique du Docteur Duval au 34 de l'avenue du Roule[161].
- Charles Baudelaire (1821-1867), poète, au 4 rue Louis-Philippe en 1860.
- Jean-Louis Verger (1826-1857), prêtre, assassin de l'archevêque de Paris en 1857.
- Clémence Royer (1830-1902), philosophe et scientifique.
- Hippolyte Moreau (sculpteur) (1832-1927), sculpteur, peintre, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Anatole France (1844-1924), écrivain, sépulture au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.
- José Maria Eça de Queiros (1845-1900), écrivain portugais, y est mort en 1900. Son buste est installé avenue Charles-de-Gaulle, sur le parvis près de l'avenue de Madrid.
- Pierre Ucciani (1851-1939), artiste peintre corse, demeure dans son petit hôtel particulier, 5 rue Alfred de Musset, de 1907 à 1939[162],[163].
- Alexandre Nozal (1852-1929), né à Neuilly-sur-Seine, peintre.
- Robert de Montesquiou (1855-1921), écrivain, vécut boulevard Maillot.
- Louise-Catherine Breslau (1856-1927), peintre allemande, vécut au 121 rue Borghèse[164] et avait son dernier atelier sur le boulevard d'Inkermann.
- Jenny Zillhardt (1857-1939), peintre, morte à Neuilly-sur-Seine.
- Émilien Victor Cordonnier (1858-1936), mort à Neuilly-sur-Seine[165], général français.
- Gabriel de Yturri (1860-1905), artiste argentin, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Alexandre Fontanes (1861-1935), acteur, auteur dramatique et écrivain français.
- Maurice Barrès (1862-1923), écrivain.
- Madeleine Zillhardt (1863-1950), écrivaine, morte à Neuilly-sur-Seine.
- Émile Oscar Guillaume (1867-1942), sculpteur, installé à Neuilly-sur-Seine au moins en 1923.
- Jean-Baptiste Charcot, né à Neuilly-sur-Seine le 15 juillet 1867.
- Henri-Paul Royer (1869-1938), mort à Neuilly-sur-Seine, peintre.
- Lucien d'Eaubonne (1870-1914), peintre, sculpteur et médailleur, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Jérôme Tharaud (1874-1953) et son frère, Jean, écrivains.
- Thierry de Martel (1875-1940), chirurgien, a vécu, durant son enfance, boulevard Bineau.
- Maurice Lacoin (1877-1963), ingénieur, industriel et homme d'affaires mort à Neuilly.
- Isadora Duncan (1877-1927), danseuse, rue Chauveau.
- Hélène Gosset (1879-1963), journaliste, militante féministe et pacifiste
- Madeleine Daniélou (1880-1956), agrégée ès lettres, fondatrice d'un groupe d'écoles privées pour les jeunes filles.
- Marie Charles Jean Melchior de Polignac (1880-1950), marquis, organisateur des Jeux olympiques d'hiver de 1924, mort à son hôtel particulier de Neuilly en 1950.
- Maurice Cauchie (1882-1963), musicologue et homme de lettres, mort à Neuilly-sur-Seine.
- André Maurois (1885-1967), écrivain, membre de l'Académie française, boulevard Maurice-Barrès (son nom a été donné à une partie cette voie).
- Jean de La Varende (1887-1959), écrivain.
- Georges Bernanos (1888-1948), écrivain.
- Germain Debré (1890-1948), né à Neuilly-sur-Seine, architecte, fils du Grand-rabbin de Neuilly-sur-Seine, Simon Debré.
- Daisy Fellowes (1890-1962), personnalité de la haute société, célèbre pour sa beauté, écrivaine rédactrice en chef de l'édition française de Harper's Bazaar.
- Louis de Broglie (1892-1987), prix Nobel de physique.
- Serge de Lenz (1892-1945), escroc et criminel, surnommé le « Gentleman cambrioleur ».
- Dolly Sisters, Rose (1892-1970) et Jenny (1892-1941), danseuses.
- Henry de Montherlant (1895-1972), écrivain, passage Saint-Ferdinand.
- Albert Cohen (1895-1981), écrivain, 9 rue Casimir-Pinel.
- Louis Aragon (1897-1982), poète, romancier.
- Pierre Fresnay (1897-1975) et Yvonne Printemps (1894-1977), enterrés au cimetière ancien.
- Leonardo Bounatian-Benatov (1899-1972), peintre.
- Jacques Prévert (1900-1977), poète, scénariste et dialoguiste, né rue de Chartres.
- Daniel-Rops (1901-1965), écrivain, professeur d'histoire au lycée Pasteur.
- Raymond Feuillatte (1901-1971), artiste peintre, né et mort à Neuilly-sur-Seine.
- Fernand Braudel (1902-1985), professeur d'histoire au lycée Pasteur en 1932.
- Anaïs Nin (1903-1977), née à Neuilly-sur-Seine, écrivain.
- Marcelle Romée (1903-1932), actrice, née à Neuilly-sur-Seine.
- Raymond Queneau (1903-1976), écrivain et poète.
- Gilbert Lely (1904-1985) poète y a habité au 18 ter rue du Marché, rue appelée maintenant Madeleine-Michelis
- Léo Joannon (1904-1969), cinéaste, y est mort.
- Jean Gabin (1904-1976), acteur.
- René Hosxe (1905-1992), architecte urbaniste.
- Jean-Paul Sartre (1905-1980), professeur de philosophie au lycée Pasteur.
- Pierre Prévert (1906-1988), frère de Jacques Prévert.
- Tino Rossi (1907-1983), chanteur et acteur.
- Prince Ali Khan (1911-1960) et Rita Hayworth (1918-1987)
- Bette Davis (1908-1989), actrice américaine.
- Lucienne Nahmias (1911-1969), Miss France 1931, a vécu et morte à Neuilly-sur-Seine.
- Henri Troyat (1911-2007), écrivain, ancien élève du lycée Pasteur.
- Christian Fouchet (1911-1974), résistant, ambassadeur, ministre
- Jacques Soufflet (1912-1990), Compagnon de la Libération, sénateur et ministre des armées sous Valéry Giscard d'Estaing y est mort.
- David Feuerwerker (1912-2003), rabbin de Neuilly-sur-Seine.
- Antoinette Feuerwerker (1912-2003), juriste, résistante.
- Jean Marais (1913-1998), acteur, a habité dans la péniche Le Nomade 78 (face au n° 99) boulevard Koenig
- Bernard Boesch (1914-2005), peintre et architecte, né à Neuilly, décédé au Pouliguen.
- Chapour Bakhtiar (1914-1991), homme politique iranien, victime d'une tentative d'assassinat à Neuilly, dans son appartement en 1982.
- Françoise Giroud (1916-2003), journaliste, écrivaine et femme politique.
- Henri Betti (1917-2005), compositeur et pianiste français qui habitait au 69 boulevard Bineau.
- Patachou (1918-2015), actrice et chanteuse.
- Jean Bertin (1919-1975), ingénieur, inventeur de l'aérotrain, mort à Neuilly-sur-seine, habitait 1 rue Deleau.
- Guy Lux (1919-2003), producteur, animateur de télévision et radio.
- Jacques Douai (1920-2004), chanteur.
- Jean Lecanuet (1920-1993), homme politique, y est mort.
- Michèle Morgan (1920-2016), actrice, rue de l'Église pendant son enfance.
- Edmonde Charles-Roux (1920-1916), écrivaine et journaliste, membre de l'académie Goncourt.
- Michel Carage (1921-2008), compagnon de la Libération, entrepreneur, y est mort le 28 janvier 2008.
- Alexander Salkind (1921-1997), mort à Neuilly-sur-Seine, producteur de cinéma.
- Simone Signoret (1921-1985), comédienne, a passé son enfance à Neuilly-sur-Seine.
- Robert Chapatte (1921-1997), coureur cycliste et journaliste sportif à la télévision.
- Jacques Servier (1922-2014), directeur de laboratoire pharmaceutique, habitait un hôtel particulier rue Charles-Laffitte
- Liliane Bettencourt (1922-2017).
- Xavier Deniau (1923-2011), homme politique
- Renée Bloch (1924-1955), bibliste.
- Darry Cowl (1925-2006), musicien et comédien.
- Pierre Mondy (1925-2012), comédien.
- Jean d'Ormesson (1925-2017), écrivain français.
- Lucienne Berthon (1926-2012), artiste peintre et réalisatrice de films d'animation.
- René Goscinny (1926-1977), écrivain, auteur de bande dessinée.
- Jean-Claude Delafon (1928-2007), militaire, chef d'entreprises.
- Marthe Mercadier (1928), actrice de théâtre.
- Jean-François Deniau (1928-2007), homme politique et écrivain.
- Bernadette Sers (1928-2000), artiste peintre, née à Neuilly-sur-Seine.
- Screamin' Jay Hawkins (1929-2000), mort à Neuilly-sur-Seine, chanteur américain.
- Pierre Bellemare (1929-2018), écrivain, homme de radio, chanteur, conteur, animateur et producteur de télévision français.
- Barbara (1930-1997), chanteuse.
- Claude Chabrol (1930-2010), cinéaste, a habité au 11, rue des Dames-Augustines).
- Odile Versois (1930-1980), comédienne, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Giani Esposito (1930-1974), acteur, chanteur et poète franco-belge, mort à Neuilly.
- Lorin Maazel (1930-2014), chef d'orchestre américain né à Neuilly-sur-Seine
- François Truffaut (1932-1984), cinéaste, mort à Neuilly-sur-Seine
- Jacques Martin (1933-2007), présentateur télé.
- Freidoune Sahebjam (1933-2008), mort à Neuilly-sur-Seine, journaliste franco-iranien.
- Jacques Barrot (1937-2014)), homme politique, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Atara Marmor (1943-2003), historienne et artiste.
- Johnny Hallyday (1943-2017), chanteur et compositeur ayant popularisé le rock 'n' roll en France
- Danièle Festy (1943-2018), pharmacienne, écrivaine et spécialiste de l'aromathérapie
- Joseph Haïm Sitruk (1944-2016), grand-rabbin de France
- Jean-Louis Martinoty (1946-2016), metteur en scène d'opéra, mort à Neuilly-sur-Seine.
- Michel Berger (1947-1992), pianiste, auteur-compositeur-interprète, directeur artistique et arrangeur musical français
- Olivier Le Gendre (1950-2014), écrivain et journaliste, né à Neuilly-sur-Seine où il habita toute sa vie.
- Laurence Abeille, femme politique
- Fabrice Aboulker, compositeur
- Michel Abramowicz, directeur de la photographie
- Claude d'Abzac-Epezy, historienne
- Kev Adams, ancien élève du lycée Pasteur, humoriste.
- Karin Albou, actrice, réalisatrice, scénariste et écrivaine
- Elisabeth Allaire, haute fonctionnaire
- Michèle Alliot-Marie, femme politique
- Catherine Alric, comédienne, auteure et peintre
- Dani Alves, footballeur[166].
- Mathieu Amalric, acteur et réalisateur
- Paule Amblard, historienne de l’art
- Aline d'Ambricourt, claveciniste
- Alexandra Amon, actrice, scénariste et productrice, entrepreneure et philanthrope
- Richard Anconina, comédien
- Monique Annaud-Baltzer, productrice audiovisuelle
- Élise Arfi, née à Neuilly-sur-Seine, avocate
- Aliette Armel, romancière, essayiste, critique littéraire
- Louis Arquer, dessinateur, sculpteur et auteur de timbres-poste
- Michel Arrivé, écrivain et linguiste
- Bertrand Arthuys, réalisateur et auteur
- Hugues Aufray, né à Neuilly-sur-Seine, chanteur
- Georges Augier de Moussac, compositeur, arrangeur, producteur, musicien et guitariste
- Véronique Auger, journaliste
- Renaud Auguste-Dormeuil, artiste plasticien
- André Aurengo, médecin
- Aurore Auteuil, actrice
- David Azéma, banquier d’affaires et haut fonctionnaire
- Lisa Azuelos, réalisatrice et femme de lettres
- Guy Bedos, humoriste
- Frédéric Beigbeder, né à Neuilly-sur-Seine, écrivain
- Marie-Paule Belle, chanteuse et pianiste
- Eva Berberian, mannequin, animatrice TV, styliste, actrice et auteur-compositeur-interprète française
- Alain Besançon, professeur d'histoire au lycée Pasteur
- Gabriel Betancourt, Yolanda Pulecio et Íngrid Betancourt
- Liliane Bettencourt, la plus riche femme de France et du monde, actionnaire de l'Oréal et fille d'Eugène Schueller
- Jérôme Bignon (1949-), homme politique français. Maire de Bermesnil de 1980 à 2001, conseiller général d'Oisemont de 1980 à 2014, conseiller régional de Picardie de 1986 à 1993 puis en 2004, député de la Somme de 1993 à 1997 puis de 2002 à 2012 et sénateur de la Somme de 2014 à 2020, né à Neuilly-sur-Seine.
- Michel Blanc, acteur et réalisateur de cinéma, ancien élève du lycée Pasteur.
- Philippe Boisse, escrimeur, champion olympique, né à Neuilly-sur-Seine.
- Carole Bouquet (née en 1957 à Neuilly), actrice
- Martin Bouygues, PDG de Bouygues
- Patrick Bruel, chanteur
- Ricardo Cavallo, artiste peintre
- Marie-Anne Chazel, ancienne élève du lycée Pasteur où elle a rencontré Christian Clavier.
- Karen Cheryl, chanteuse
- Élie Chouraqui, cinéaste, conseiller municipal depuis 2008.
- Christian Clavier, comédien, ancien élève du lycée Pasteur.
- Renaud Donnedieu de Vabres, homme politique, ancien élève du lycée Pasteur.
- Franck Dubosc, humoriste, comédien
- Sophie Dudemaine, chef cuisinière
- Elsa Esnoult, actrice et chanteuse
- Lara Fabian, chanteuse
- Marc-Olivier Fogiel, né à Neuilly-sur-Seine, présentateur de télévision
- Lorraine Fouchet, écrivain, scénariste, médecin
- Laurence Granger, peintre française née à Neuilly-sur-Seine.
- Stéphane Guillon, acteur, humoriste et chroniqueur de radio et de télévision
- François Hollande, homme politique, 24e président de la République, ancien élève du lycée Pasteur.
- Guy-Manuel de Homem-Christo, musicien, membre du duo Daft Punk
- Brice Hortefeux, ami et collaborateur de Nicolas Sarkozy, né à Neuilly, ancien directeur général des services de la mairie.
- Francis Huré, diplomate et écrivain (né en 1916, candidat aux élections municipales de 2020).
- Mauro Icardi, footballeur évoluant au Paris Saint-Germain
- Gérard Jugnot, acteur, réalisateur et scénariste, ancien élève du lycée Pasteur.
- Claire Keim, actrice et chanteuse
- Reem Kherici, actrice, réalisatrice et scénariste
- Isabelle Kocher, directrice générale d'Engie
- Koxie, chanteuse de rap
- Armand Lambert, né à Neuilly-sur-Seine, astronome
- Frédéric Lefebvre, homme politique né à Neuilly-sur-Seine en 1963
- Olivier Lejeune, humoriste, metteur en scène, comédien, ancien élève du lycée Pasteur.
- Bruno Le Maire, homme politique, né à Neuilly-sur-Seine
- Marine Le Pen, femme politique née à Neuilly-sur-Seine.
- Bernard-Henri Lévy, écrivain, ancien élève du lycée Pasteur.
- Thierry Lhermitte, acteur, ancien élève du lycée Pasteur.
- Emily Loizeau, chanteuse.
- David Martinon, porte-parole de la présidence de la République, éphémère candidat à la candidature à la mairie de Neuilly en 2008.
- Sylvie Matton, née Sylvie Meyer, actrice, femme de lettres, épouse de Charles Matton, habitant avenue du Roule pendant son enfance et son adolescence.
- Cécile Michel, assyriologue
- Gérard Miller, né à Neuilly-sur-Seine, psychanalyste.
- Ilona Mitrecey, chanteuse
- Pierre Mondy, comédien et metteur en scène.
- Paul Montag, pianiste
- Patrick Mouratoglou, entraîneur de tennis
- Corentin Moutet, joueur de tennis
- Philippe Nemo, philosophe, ancien élève du lycée Pasteur
- Allan Nyom, footballeur camerounais.
- Lindsay Owen-Jones, ancien PDG de l'Oréal
- Frédéric Péchenard, haut fonctionnaire, né à Neuilly-sur-Seine.
- Valérie Pécresse, femme politique, née à Neuilly-sur-Seine
- Vincent Perrot, animateur télé/radio
- Piem (Pierre de Barrigue de Montvallon), dessinateur
- Patrick Poivre d'Arvor, présentateur télé
- Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France.
- Patrick Puydebat, comédien et animateur télé
- Jean Reno, comédien
- Patrick Sabatier, animateur télé
- Clémence Saint-Preux, né à Neuilly-sur-Seine, chanteuse
- Robert Salmon, chef d'entreprise français.
- Michel Sardou, chanteur
- Jean Sarkozy, né à Neuilly-sur-Seine, homme politique.
- Nicolas Sarkozy, homme politique (23e président de la République, maire de 1983 à 2002)
- Richard Scheer, athlète de haut niveau
- Hélène Ségara, chanteuse
- Laura Smet, actrice française née à Neuilly-sur-Seine le mardi 15 novembre 1983, fille de Johnny Hallyday.
- Nicolas Souchu, né à Neuilly-sur-Seine le 25 juillet 1958.
- Dominique Strauss-Kahn, né à Neuilly-sur-Seine, homme politique
- Sylvia Tabet, écrivaine, artiste peintre
- Uderzo, auteur de bande dessinée.
- Sylvie Vartan, à l'époque où elle était mariée à Johnny Hallyday, place Winston-Churchill.
- Johanna Vaude (1975), réalisatrice
- Philippe Verdier, journaliste
- Rolando Villazón, chanteur lyrique
- Ophélie Winter, chanteuse
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]- Les Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly (The Paris Boys Choir) est l'un des chœurs de garçons les plus réputés[167]. Il existe depuis 1956 au sein de l’Institution Notre-Dame de Sainte-Croix à Neuilly-sur-Seine, et est aujourd'hui dirigé par François Polgár.
- Dans les années 1960 et 1970, il existait également la Manécanterie des Petits Chanteurs de la Vierge noire, créée et dirigée par Léon Petit, décédé à l'âge de 101 ans le [168].
Héraldique
[modifier | modifier le code]De gueules, au pont d'or maçonné de sable, au navire équipé d'argent flottant et voguant sur onde de même avec mâture formant N brochant en partie sur l'arche du pont, au chef d'azur chargé de trois fleurs parmentières d'or[169]. La devise de la ville est : præteritis egregia quotidie florescit ce qui peut se traduire par : déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante. |
Neuilly dans les arts
[modifier | modifier le code]- Cinéma
- 2009 : Neuilly sa mère !, film de Gabriel Julien-Laferrière
- 2018 : Neuilly sa mère, sa mère !, film de Gabriel Julien-Laferrière
- Littérature
- Laurent Chalumeau, Neuilly brûle-t-il ?, Grasset, 1999 (ISBN 978-2-246-52191-4) 2e éd., coll. « Le Livre de poche » no 14682, 1999 (ISBN 978-2-253-14682-7)
- Si Neuilly se trouvait envahi par des bandes de loubards revenant d'un pillage des Champs-Élysées... Que pourra faire Antoine-Blaise Le Roch de Montpeyrac (dit Rock) pour repousser les envahisseurs hors de « Neuilly-sur-Saigne » ?
- Henri Blaquière, Mais qui donc a tué la concierge ? Énigme à Neuilly, 2015 (ASIN B00XQIE112)
- Patrick Modiano : Dans Livret de famille (Gallimard, 1977), chapitre 1er, le narrateur va déclarer à l'état-civil de la mairie de Neuilly sa fille née à l'Hôpital américain, et passe successivement par le boulevard Victor Hugo, le boulevard Bineau, la rue Borghèse, le boulevard d'Inkermann, l'avenue du Roule.
- Musique
- 1991 : Auteuil, Neuilly, Passy, chanson des Inconnus issu de l'album Bouleversifiant !.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fernand Bournon : Villiers-la-Garenne et Neuilly, les Ternes, château de Madrid, la porte Maillot, Bagatelle, Sablonville, Sainte-James, 1895, Paris, Librairie Honoré Champion, 20 pages ;
- Georges Darney, Neuilly (sur Seine) : monographie, 1900, Auxerre, imprimerie Lanier, 254 pages, lire en ligne ;
- Département de la Seine - État des communes à la fin du XIXe siècle - Neuilly sur Seine - Notice historique et renseignements administratifs, 1904, Montévrain, imprimerie de l'école d'Alembert, 242 pages, lire en ligne ;
- Pierre Coulomb, Histoires de Neuilly, Maurice Gonon, .
- Pierre Coulomb (préf. prince Louis de Broglie), Neuilly des origines à nos jours, Courbevoie, Maurice Gonon, .
- Pierre Coulomb, Neuilly, Société d'éditions de Neuilly, .
- Georges d'Heylli, Journal d'un habitant de Neuilly pendant la Commune : Le château, les habitants, les ruines, Collection XIX, .
- Hubert C. Raffard, Petit dictionnaire historique des rues de Neuilly, Paris, le Livre d'histoire-Lorisse, , 290 p. (ISBN 2-84373-031-7, OCLC 470279032).
- Adeline Fleury et Pauline Revenaz, Neuilly, village people, Paris, Éditions du Moment, , 301 p. (ISBN 978-2-35417-008-0, OCLC 176929206).
- Jean-François Minne, Hold-Up sur la mairie de Neuilly, Pascal Galodé éditeurs, juin 2008.
- L'hebdomadaire Le Monde 2 () a publié un dossier sur la « capitale de la bourgeoisie », à la suite de l'élection législative partielle de son ancien maire, Nicolas Sarkozy, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine.
- L'hebdomadaire Marianne (no 514, du 24 février au ) a publié un reportage sur « La fracture sociale, vue de Neuilly ».
- Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, Paris, Le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 216 p. (ISBN 2-84435-133-6) (1re édition : Arrault, Tours, 1923)
- M. L'abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris, Paris, Prault Père, Quai de Gêvres, , 433 p. (lire en ligne)
- Fabien Texier, Neuilly-sur-Seine il y a 100 ans en cartes postales anciennes, éditions Patrimoine Médias, 2013 (ISBN 978-2-36459-029-8).
- Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 1, éd. Bibliothèque européenne, 1975.
- Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 2, éd. Bibliothèque européenne, 1990.
- Pierre Flageollet, Vie et histoire de Neuillysur-Seine, éd. Hervas, 1997.
- Jill et André Chambrin, Neuilly-sur-Seine, coll. « Mémoire en images », éditions Alan Sutton (ISBN 2-910444-42-2).
- J.-J. Chaplin et S. Chaye, Neuilly-sur-Seine, Paris, 1955.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Neuilly-sur-Seine (92051) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Neuilly-sur-Seine »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
- (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 17
- (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 7-8
- M. l'Abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique De Paris, 1754, p. 84-85
- Une rue de la commune porte le nom de ce maire
- Une avenue de la ville porte le nom de ce maire.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Prononciation en français de France standardisée retranscrite selon la norme API.
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- Achille-Peretti,
- Charcot B,
- école d'application Gorce-Franklin,
- Jacques-Dulud,
- Madeleine-Michelis B
- Poissonniers,
- Roule,
- Saussaye.
- élémentaire
- Achille-Peretti,
- Charcot A,
- Charcot B,
- école d'application Gorce-Franklin,
- Huissiers,
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