Investiture du président de la République française

L'investiture du président de la République française est une cérémonie officielle marquant le début du mandat d'un nouveau président de la République après son élection présidentielle.
La Constitution de la Ve République ne mentionne aucune règle établie concernant le déroulement de l'investiture. Cependant, avec les années, des traditions diverses et variées sont apparues, ce qui a fait de l'investiture plus seulement une simple passation de pouvoir mais un événement durant une journée entière et incluant des parades, des discours, des hommages civils et militaires, et des fêtes, en général. Contrairement à de nombreux autres pays, elle ne comporte aucune prestation de serment.
Le terme d'« investiture » désigne donc non seulement la passation de pouvoir entre le président sortant et le président élu, mais aussi l'ensemble des dispositifs traditionnels et protocolaires, civils et militaires, qu'elle induit. Dans le cas d'une réélection, la journée conserve la même dénomination (on parle toujours d'« investiture »).
Date
[modifier | modifier le code]Dans le cas d'un changement de titulaire, la date de la passation de pouvoirs est fixée d'un commun accord entre le Président sortant et le Président nouvellement proclamé dans le délai séparant la proclamation du Président élu et l'expiration du mandat en cours. Dans le cas d'une réélection (, , , ), le second mandat commence jour pour jour à l’expiration du précédent mandat, la cérémonie peut se tenir avant le second mandat (voir les dates dans le tableau ci dessous)[1].
Passation des pouvoirs et cérémonie d'investiture
[modifier | modifier le code]Sous la IIIe République et la IVe République, la cérémonie d'investiture se tenait traditionnellement dans le salon Marengo au château de Versailles, ou dans le salon des Ambassadeurs du palais de l'Élysée, siège de la présidence.
Sous la Ve République, la cérémonie d'investiture se tient désormais dans la salle des Fêtes de l'Élysée.
Passation des pouvoirs
[modifier | modifier le code]Le jour de l'investiture, le président de la République élu se rend au palais de l'Élysée, généralement en voiture (à pied pour Valéry Giscard d'Estaing) en fin de matinée. Un détachement de la Garde républicaine en moto fait escorte au cortège officiel des voitures jusqu'aux grilles de l'Élysée. Le président entre par le porche dans la cour d'honneur où est déployé un tapis rouge de soixante mètres de long. Il passe en revue un détachement de la Garde républicaine, avant d'être accueilli sur le perron par son prédécesseur.
Les deux hommes ont ensuite un entretien en tête à tête dans l'un des salons de l'Élysée, ce qui permet la passation des pouvoirs, entre autres la communication de certains secrets d'État, de dossiers sensibles et la transmission symbolique des codes d'accès de la frappe nucléaire, prérogative exclusive de la présidence de la République[2].
Le nouveau chef de l'État raccompagne ensuite le président sortant jusqu'à la cour d'honneur (jusqu'en , le président sortant assistait à l'ensemble de la cérémonie) où il quitte définitivement l'Élysée, avec les honneurs de la Garde républicaine. Cette partie de l'investiture n'a pas lieu lors de la réélection du président sortant.
Cérémonie d'investiture
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Le président élu revient ensuite dans le salon qui va accueillir la cérémonie d'investiture à proprement parler, en étant accompagné par le Premier ministre et les présidents en exercice des deux chambres du Parlement, tandis que l'orchestre de chambre de la Garde républicaine joue une marche solennelle choisie par le nouvel élu[3]. L'investiture officielle n'a lieu que lorsque le président du Conseil constitutionnel proclame les résultats officiels de l'élection présidentielle. C'est cette intervention qui opère le transfert de pouvoirs et marque l'heure précise du début du nouveau mandat[4]. Le nouveau chef de l'État signe ensuite le procès-verbal d'investiture. Le grand chancelier de la Légion d'honneur effectue la remise des insignes[3] : il épingle à la boutonnière du président la rosette de la Grand-croix et lui présente le grand collier de Grand maître de l'ordre de la Légion d'honneur (composé de seize anneaux en or massif) posé sur un coussin de velours rouge, en prononçant la formule rituelle :
« Monsieur le président de la République, nous vous reconnaissons comme grand maître de l'ordre national de la Légion d'honneur. »
À une seule occasion, en , le nouveau président n'a pu recevoir cet insigne des mains du grand chancelier (le titulaire, le général Alain de Boissieu, gendre du général de Gaulle, avait en effet décidé de démissionner quelques jours auparavant plutôt que de participer à cette cérémonie, François Mitterrand ayant, par le passé, qualifié l'exercice politique de De Gaulle de « dictature ») et François Mitterrand fut alors reconnu grand maître par le doyen des grand-croix, le général André Biard. Le président de la République prononce ensuite son allocution d'investiture, puis les personnalités invitées (corps constitués, doyen du corps diplomatique, invités personnels) lui sont présentées une à une par le chef du protocole[2].
Honneurs militaires
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Une fois la cérémonie terminée, le président se rend sur la terrasse du parc de l'Élysée, en compagnie toujours du Premier ministre et des présidents des deux chambres, pour recevoir les honneurs militaires et rendre lui-même hommage au drapeau français pendant que La Marseillaise est jouée[2]. Le nouveau président passe ensuite en revue les troupes stationnées, dans l'ordre la Garde républicaine, l'armée de terre, de mer et de l'air[5].
Simultanément, 21 coups de canon sont tirés sur la place des Invalides par la batterie d'honneur de l'artillerie pour saluer l'investiture du nouveau président (la salve peut débuter soit après la lecture de la proclamation des résultats, soit pendant les honneurs militaires). Cette tradition remonte aux 101 coups qui étaient tirés sous l'Ancien Régime lors de l'inhumation du roi défunt et l'avènement de son successeur. Le nombre fut ramené à 21 par Charles de Gaulle en [6].
Les pièces d'artillerie utilisées sont deux canons de 75 mm modèle . Les douilles à blanc sont de fabrication américaine (C025 cartridge 75 mm blank M337A2, conditionnés dans des étuis cylindriques en carton rigide) car une seule usine au monde continue de fabriquer ces munitions pour les canons de 75 mm toujours utilisés pour les cérémonies dans les régiments d'artillerie de l'US Army[7]. Les tirs à blanc sont effectués à un rythme d'un coup toutes les dix secondes, ce qui permet à la cérémonie de tirs de salut de ne durer que trois minutes[8].
Événements hors de l'Élysée
[modifier | modifier le code]Hommages
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Après les honneurs militaires, le président se rend à l'Arc de Triomphe de l'Étoile, remontant les Champs-Élysées escorté par le régiment de cavalerie de la Garde républicaine et sa fanfare, pour y déposer une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu.
Plusieurs présidents ont également tenu à adapter ces cérémonies par des hommages plus particuliers. Ainsi, en , Vincent Auriol s'est rendu au Mont Valérien pour y honorer la mémoire des morts de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. François Mitterrand quant à lui se rend à pied, accompagné par une foule immense, jusqu'au parvis du Panthéon pour déposer une rose et se recueillir sur les tombes de Victor Schœlcher, de Jean Jaurès et de Jean Moulin. Suivi dans le bâtiment uniquement par quelques caméras et par l'air de la Symphonie no 9 de Beethoven, les images, dirigées par le réalisateur Serge Moati, sont diffusées en direct à la télévision. Nicolas Sarkozy quant à lui a déposé des gerbes sous les statues de Georges Clemenceau et Charles de Gaulle sur les Champs-Élysées, avant de se rendre au Monument aux 35 fusillés de la cascade du bois de Boulogne où la lettre de Guy Môquet a été lue par une lycéenne et le Chant des partisans joué par la Garde républicaine. En 2012, François Hollande rend hommage successivement à Jules Ferry et à Marie Curie.
Après un déjeuner restreint à quelques invités et des premières réunions dans l'après-midi, notamment avec le chef d'état-major des armées, le président quitte l'Élysée pour se rendre à la mairie de Paris.
Visite à l'hôtel de ville de Paris
[modifier | modifier le code]Tradition républicaine, le nouveau président se rend à l'hôtel de ville de Paris pour y rencontrer notamment le maire, son équipe municipale, et d'autres personnalités de la société civile ou politique. Il y signe le parchemin de la ville qui attestera de son passage[9].
- Réception à l'hôtel de ville de Paris
lors de l'investiture du président de la République -
Parchemins exposés à l'hôtel de ville, signés par les présidents François Mitterrand () et Jacques Chirac ().
-
Réception à l'hôtel de ville le [10] pour la passation des pouvoirs entre Armand Fallières et Raymond Poincaré. De g. à d. : Fallières, Poincaré, Deschanel ; derrière : Loubet et Briand[11].
Voitures présidentielles utilisées lors de ces événements
[modifier | modifier le code]Raymond Poincaré est le premier président à utiliser une vraie voiture officielle en (un coupé Panhard Levassor), reléguant de fait les véhicules hippomobiles au musée[12]. Le , jour de son investiture, Gaston Doumergue parade à bord d'une Renault 40CV.
Les principales voitures utilisées sont :
- Renault 40CV, Renault Reinastella puis Renault Suprastella qui ont servi entre et ;
- Talbot Lago T26L , utilisée par René Coty en ;
- Citroën Traction carrossée par Henri Chapron en , utilisée par Charles de Gaulle et Georges Pompidou ;
- Citroën SM Présidentielle d'apparat, utilisée par Valéry Giscard d'Estaing en (qui a toutefois réalisé une partie du parcours à pied), François Mitterrand en et Jacques Chirac en . Ce cabriolet d'apparat qui, pour la première fois, n'est pas noir mais bleu, est long de 5,6 m pour un poids d'1,78 tonne. Il a été commandé en à Henri Chapron par le président Pompidou.
- Peugeot 607 Paladine, par Nicolas Sarkozy en ; ce concept car carrossé en landaulet a été réalisé en pour Peugeot par Heuliez[13]. Dotée d'un toit dur rétractable électriquement, découvrant toute la partie arrière, elle avait été exceptionnellement prêtée à cette occasion à la présidence de la République par Peugeot.
- Citroën DS5 Hybrid4 par François Hollande en ; voiture spécialement conçue pour l'occasion avec un toit ouvrant[14].
- Véhicule léger de reconnaissance et d'appui, un véhicule militaire, par Emmanuel Macron en pour sa remontée des Champs-Élysées[15]. Puis il redescend les Champs-Élysées dans une DS 7 Crossback[16], à toit ouvrant. Il choisit également le Renault Espace V pour son arrivée à l'Élysée[13] et sur le trajet de retour de l'hôtel de ville de Paris à l'Élysée[17].
Tenue
[modifier | modifier le code]À l'origine, les présidents portaient le jour de leur investiture une queue-de-pie et ceignaient le grand collier de la Légion d'honneur. Cette tenue servait d'ailleurs pour la photographie officielle jusqu'à Georges Pompidou. C'est à partir de l'investiture de Valéry Giscard d'Estaing en que la « tenue de ville » remplace l'habit et que les présidents ne revêtent plus le grand collier de la Légion d'honneur mais se le font présenter sur un coussin par le grand chancelier de l'ordre.
Liste des cérémonies d'investitures
[modifier | modifier le code]Rép. | Président | Date | Lieu | Remarques particulières |
---|---|---|---|---|
IIe | Louis Napoléon Bonaparte | Palais Bourbon, salle des séances | Prestation de serment du président de la République devant l'Assemblée nationale constituante. | |
IIIe | Adolphe Thiers | [18] | n/a | Pas de cérémonie d'investiture marquant le début du mandat (). |
Patrice de Mac Mahon | [18] | n/a | Pas de cérémonie d'investiture marquant le début du mandat (). | |
Jules Grévy | Versailles, salon Marengo | |||
[18] | n/a | Pas de cérémonie d'investiture marquant le début du mandat (). | ||
Sadi Carnot | Versailles, salon Marengo | |||
Jean Casimir-Perier | Remise du grand collier de la Légion d'honneur au Palais Bourbon le . | |||
Félix Faure | ||||
Émile Loubet | ||||
Armand Fallières | Élysée, salon des Ambassadeurs | Première cérémonie d'investiture avec passation des pouvoirs. | ||
Raymond Poincaré | Première réception à l'hôtel de ville de Paris. | |||
Paul Deschanel | ||||
Alexandre Millerand | Versailles, salon Marengo | |||
Gaston Doumergue | Première utilisation d'une automobile pour la parade d'investiture. | |||
Paul Doumer | Élysée, salon des Ambassadeurs | |||
Albert Lebrun | Versailles, salon Marengo | |||
n/a | Pas de cérémonie d'investiture marquant le début du mandat (). Remise du grand collier de la Légion d'honneur en privé à l'Élysée le . | |||
IVe | Vincent Auriol | Versailles, salon Marengo | Remise du grand collier de la Légion d'honneur à l'Élysée. Hommage aux Résistants au mont Valérien. | |
René Coty | Élysée, salon des Ambassadeurs | Première utilisation du grand collier de la Légion d'honneur réalisé en . | ||
Ve | Charles de Gaulle | [19] | Élysée, salle des Fêtes | |
[19] | ||||
Georges Pompidou | [20] | |||
Valéry Giscard d'Estaing | [21] (le mandat a débuté dès le , mettant fin à l'intérim d'Alain Poher)[22] |
Première cérémonie d'investiture en tenue de ville et sans porter le grand collier de la Légion d'honneur. | ||
François Mitterrand | [23] | Hommages sur les tombes de Victor Schœlcher, Jean Jaurès et Jean Moulin au Panthéon. | ||
[23] (le 2d mandat débute le même jour)[22] |
||||
Jacques Chirac | [24] | Hommage sur la tombe de Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises le , mais avant la cérémonie d'investiture. Visite à l'hôtel de ville de Paris le . | ||
[24] (pour un 2d mandat débutant le )[25] |
||||
Nicolas Sarkozy | [26] | Hommages devant les statues de Georges Clemenceau et Charles de Gaulle sur les Champs-Élysées, puis hommage devant le monument des Fusillés de la cascade du bois de Boulogne. | ||
François Hollande | [27] | Hommages à Jules Ferry et Marie Curie. | ||
Emmanuel Macron | [28] | Déplacement à l'hôpital Percy, au chevet de soldats blessés en opération extérieure[29]. | ||
[28] (pour un 2d mandat débutant le )[30] |
Pas de remontée des Champs-Élysées ni de cérémonie à l'extérieur de l'Élysée. |
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Les suites de la proclamation », sur conseil-constitutionnel.fr/election-presidentielle-2007, Conseil constitutionnel.
- Jacques Santamaria et Patrice Duhamel, L'Élysée : Histoire, secrets, mystères, Paris, Plon, , 395 p. (ISBN 978-2-259-21606-7), p. 84.
- Cédric Laming, Expliquez-moi le président de la République, NANE Éditions, , p. 37.
- ↑ « Bilan du second tour et décision de proclamation », sur conseil-constitutionnel.fr/election-presidentielle-2007, Conseil constitutionnel.
- ↑ Julien Licourt, Arthur Berdah, Guillaume Descours et Roland Gauron, « Emmanuel Macron a été officiellement investi président de la République », Le Figaro, .
- ↑ « Pourquoi 21 coups de canon à, l'investiture du Président de la République Française ? », sur Pourquois.com.
- ↑ « Investiture de François Hollande : les 21 coups de canon "made in USA" ! », sur infos.fncv.com, Fédération nationale des combattants volontaires, (version du sur Internet Archive).
- ↑ James Boyard, « Les tirs des 21 coups de canon sont un geste pacifique et une marque de salut qui remonte au Moyen-Âge », Le Nouvelliste, (version du sur Internet Archive).
- ↑ Denis Pingaud, L'Impossible défaite, Paris, Seuil, coll. « L'épreuve des faits », , 196 p. (ISBN 2-02-055670-7), p. 34.
- ↑ Relation officielle de la réception à l'Hôtel de ville de M. Raymond Poincaré, président de la République française, le , Paris, Imprimerie nationale, , XIX-71 p. (BNF 33762016, lire en ligne).
- ↑ Agence de presse Meurisse, « La transmission des pouvoirs : groupe à l'Hôtel de ville », réf. MEU 34558, sur Gallica, Bibliothèque nationale de France, (BNF 41569149).
- ↑ Santamaria et Duhamel 2012, p. 89.
- William Plummer, « Quelle voiture présidentielle Emmanuel Macron va-t-il choisir ? », Le Figaro, .
- ↑ « François Hollande choisit une Citroën DS5 hybride pour son investiture », L'Obs, (version du sur Internet Archive).
- ↑ Pauline Ducamp, « L'Espace, première voiture d'Emmanuel Macron à l'Élysée », BFM TV, .
- ↑ « Voiture présidentielle. Le président Macron choisit le DS 7 Crossback », L'Argus, .
- ↑ Fabrice Spath, « France : E. Macron prône la fin des véhicules thermiques d'ici », sur breezcar.com, .
- Bigaut 2006.
- « L'investiture de Charles de Gaulle », sur elysee.fr (consulté le ).
- ↑ « L'investiture de Georges Pompidou », sur elysee.fr (consulté le ).
- ↑ « L'investiture de Valéry Giscard d'Estaing », sur elysee.fr (consulté le ).
- Décision no 88-60 PDR du portant proclamation des résultats de l'élection du président de la République, sur conseil-constitutionnel.fr, Conseil constitutionnel.
- « L'investiture de François Mitterrand », sur elysee.fr (consulté le ).
- « L'investiture de Jacques Chirac », sur elysee.fr (consulté le ).
- ↑ Décision no 2002-111 PDR du portant proclamation des résultats de l'élection du président de la République, sur conseil-constitutionnel.fr, Conseil constitutionnel.
- ↑ « L'investiture de Nicolas Sarkozy », sur elysee.fr (consulté le ).
- ↑ « L'investiture de François Hollande », sur elysee.fr (consulté le ).
- « L'investiture d'Emmanuel Macron », sur elysee.fr (consulté le ).
- ↑ « Macron se rend dimanche à l'hôpital Percy au chevet de soldats blessés », Europe 1, (version du sur Internet Archive).
- ↑ Décision no 2022-197 PDR du portant proclamation des résultats de l'élection du Président de la République, sur conseil-constitutionnel.fr, Conseil constitutionnel.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christian Bigaut (d), « La passation des pouvoirs des présidents de la République française », La Revue administrative (d), vol. 59, no 354, , p. 572–581 (JSTOR 41942345, S2CID 173251012).
- Alexandre Eyriès (d), chap. VII « La cérémonie d’investiture du président de la République française : Un rite de création républicain », dans Myriam Watthee-Delmotte (dir.), Rite et création, Paris, Hermann, coll. « Vertige de la langue », , 401 p. (ISBN 979-10-370-0344-7, DOI 10.3917/herm.watth.2020.01.0119), p. 119–132.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]
- « L'investiture des présidents de la République », sur elysee.fr.