Condé-sur-Vire

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Condé-sur-Vire
Condé-sur-Vire
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Saint-Lô
Intercommunalité Saint-Lô Agglo
Maire
Mandat
Laurent Pien
2020-2026
Code postal 50890 et 50420
Code commune 50139
Démographie
Gentilé Condéens
Population
municipale
4 106 hab. (2021)
Densité 113 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 08″ nord, 1° 02′ 14″ ouest
Altitude Min. 17 m
Max. 153 m
Superficie 36,36 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Condé-sur-Vire
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Lô
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Condé-sur-Vire
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.conde-sur-vire.com

Condé-sur-Vire
ancien territoire
Administration
Pays Drapeau de la France France
Code postal 50890
Code commune 50139
Démographie
Gentilé Condéens
Géographie
Altitude Min. 17 m
Max. 153 m
Superficie 24,85 km2
Historique
Commune(s) d'intégration Condé-sur-Vire

Condé-sur-Vire est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 4 106 habitants[Note 1].

Le , la commune devient une commune nouvelle en fusionnant avec Le Mesnil-Raoult (403 habitants en 2013), puis l'année suivante intègre Troisgots (317 habitants en 2014).

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est en pays saint-lois. Son bourg est à 5 km à nord-ouest de Torigni-sur-Vire, à 10 km au sud de Saint-Lô et à 10 km au nord de Tessy-sur-Vire[1].

Le territoire est traversé du sud-est au nord-ouest par la route nationale 174 à 2×2 voies dont deux accès sont sur le territoire. L'un, au sud-est du bourg et également à proximité du bourg de Torigni-sur-Vire, permet de rejoindre l'A84 (sortie 40 à Guilberville) ou Vire, l'autre au nord-est, relié au bourg par la D 551, mène à Saint-Lô. L'ancien tracé qui jouxte la N 174 et qui ne traverse pas le bourg, a été déclassé en route départementale no 974. Le bourg de Condé est relié à Torigni-sur-Vire par la D 53 qui se prolonge à l'ouest vers Saint-Samson-de-Bonfossé. Il est également traversé par la D 86 qui mène à Sainte-Suzanne-sur-Vire et à Saint-Lô au nord et à Giéville au sud. La D 286 part également du bourg et mène à Saint-Jean-des-Baisants au nord-est. Partant de la D 86 au sud du bourg, la D 551 va vers Domjean. Deux autres routes départementales empruntent le nord du territoire communal : la D 449 qui relie Sainte-Suzanne à Saint-Jean-des-Baisants et la D 549 qui mène de Sainte-Suzanne à La Barre-de-Semilly.

Comme l'indique son nom, Condé-sur-Vire est dans le bassin de la Vire qui borde son territoire à l'ouest. Les eaux de celui-ci sont collectées par le Hamel (ou ruisseau de Précorbin, ou Précurbin[2]), affluent du fleuve côtier, qui arrose le sud du bourg.

Le point culminant (153 m) se situe au nord-est, près du lieu-dit le Hameau Barbey, à la sortie de la D 449 du territoire. Le point le plus bas (17 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère comme la plupart des communes du département.

Commune étendue d'un pays (le Bocage normand) où l'habitat est dispersé, ses nombreux lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : Hure de Loup, la Durandière, le Val, Giesville, Chien de la Ville, les Hauts Vents, les Fontaines, Chapelle Saint-Jean-de-Brébeuf, la Barbée, la Campagne, les Closets, la Lande, la Marquerie, la Grange aux Lapins, Cotigny (au nord), la Faverie, l'Hôtel Vannier, Sous le Bosq, la Petitière, le Hameau Barbey, Villeneuve, le Bruley, la Carbonnière, la Pinçonnière, la Petite Carbonnière, la Sinnelière, la Pajoterie, la Bernerie, la Coutainnerie, le Rocher, le Clos Huet, la Rue, la Bouinière, la Tringalle, la Racherie, le Focq, Bonne Vierge, la Petite Carbonnière, le Côtil, la Hamelière, la Vassourie (à l'est), le Hamel, la Butte, l'Opinière, les Hayes, la Causcannière, le Sault, les Feugrets, la Fauquetière, le Mesnil, la Planquerie, la Boulaye, Argilly, la Hamelinière, la Renaudière, la Houitière, les Roquettes, la Couvanne, Belmour, la Plotinnière, la Dannerie, la Vautellerie, l'Égrat, la Coquerie, Rouge Doui, le Cerisier, le Houx, le Pré, le Fets (au sud), Cats de Ça, le Rouge Camp, la Pédoyère, Pont de la Roque, les Roches de Ham, les Fontaines de Bas, les Fontaines de Haut, le Bust, les Carrières, la Boisselière, le Moulin de Vire, la Godardière, Ferme du Pont, la Bélinière, Monthurel, la Vassonnière, les Aunays, la Mautelière, le Bourg, le Pont de Vire (à l'ouest), Murlucouf, la Mignonerie, le Herpeux, le Calvaire, la Planquette, le Mesnil Grimault, Arganchy, la Bouteillerie, l'Épine Fraut et la Meslerie[4].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

  • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 852 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1968 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records CONDE SUR VIRE_SAPC (50) - alt : 28 m 49° 03′ 00″ N, 1° 02′ 24″ O
Records établis sur la période du 01-04-1968 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 1,6 3,3 4,2 7,6 10,1 12,1 11,9 9,5 7,5 4,3 2,3 6,4
Température moyenne (°C) 5,4 5,5 7,8 9,4 13 15,7 17,8 17,7 15,1 12 8,2 5,6 11,1
Température maximale moyenne (°C) 8,7 9,4 12,3 14,7 18,4 21,2 23,5 23,5 20,7 16,6 12,1 8,9 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−19
17.01.1985
−12,8
10.02.1986
−10,5
07.03.1971
−5,5
08.04.03
−3
05.05.1979
0
04.06.1991
2,9
04.07.1984
2,1
28.08.1974
−1
27.09.1972
−6,2
30.10.1997
−8,9
27.11.1989
−11,8
29.12.05
−19
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
09.01.1998
21,8
27.02.19
24,8
30.03.21
27
29.04.1994
30,9
27.05.05
36,3
29.06.19
37
23.07.19
38,3
05.08.03
32,8
14.09.20
28,6
02.10.11
20,6
06.11.03
17,1
23.12.1977
38,3
2003
Précipitations (mm) 98,2 71,3 75,9 63,7 69,7 61 56,2 59,4 73,3 99 97,8 112 937,5
Source : « Fiche 50139001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Condé-sur-Vire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Condé-sur-Vire, une unité urbaine monocommunale[15] de 4 027 habitants en 2017, constituant une ville isolée[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme est attesté sous la forme de Condeto en 1159 et vers 1350[20].

Condé est l'évolution phonétique du gallo-roman CONDĀTE en langue d'oïl. Ce type toponymique est issu du gaulois condate « confluence, réunion ». On le rencontre dans de nombreux noms de communes, dont le déterminant complémentaire est souvent le nom du cours d'eau principal[21], ici la Vire.

Le gentilé est Condéen.

Histoire[modifier | modifier le code]

Limite de la commune nouvelle.
Limite de la commune nouvelle (2017).

Le territoire était divisé en trois portions, un nommé Bélenière, le second qui avait pour patron le seigneur de Condé, et le troisième, celui du Pont, relevait du seigneur de Biéville[22].

Entre le et , Charles X passa devant les allées de Trécœur[22].

Lors de la bataille de Normandie, la ville est libérée le par la 35e division d'infanterie américaine[23]. Une stèle en l'honneur des libérateurs a été érigée à droite de l'église[24].

Courant 2015, les communes de Condé-sur-Vire et du Mesnil-Raoult décident créer une commune nouvelle baptisée « Condé-sur-Vire » qui doit voir le jour le . L'arrêté préfectoral fixant les conditions a été publié le 28 septembre 2015[25].

L'année suivante, la commune s’agrandit encore avec l'intégration de la commune de Troisgots avec un effet au [26]. Au , les communes déléguées sont supprimées par décision du conseil municipal[27],[28].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Candidats ou listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[37]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1802 1812 Charles Vaudevire    
1812 1815 Louis Laforge père    
1815 1830 C.E. de Gourmont    
1830 1835 Louis Laforge père    
1835 1843 François Heussebrot    
1843 1855 Louis Laforge fils    
1855 1861 François Heussebrot    
1861 1870 Jean Chardine    
1870 1871 Jean-François Hébert   Fait fonction de maire
1871 1878 Jean-Baptiste Hubart   Fait fonction de maire
1878 1888 Alexandre Lhermitte    
1888 1892[38]
(décès)
Jean-Louis Laforge    
1892 1915[39] Pierre-Louis Leneveu (1856-1920)   Cultivateur, ancien premier adjoint
1915 1927 Édouard Marie   Propriétaire
1927 1941
(décès)
Victor Brûlé-Beaufils   Distillateur
1941 1941 Joseph Houillot   Fait fonction de maire
1942 1945 Médéric Gosselin    
mai 1945 mars 1977 Auguste Grandin Réf. État
(MPM)
Industriel laitier
Député de la Manche (1956 → 1958)
Président de la Chambre d’agriculture (1964 → 1974)
mars 1977 mars 1983 Noëlle Lemaître   Anesthésiste
mars 1983 juin 1995 Jean-Louis Pochon[40] (1938-2021) DVD Directeur d'Elle & Vire
juin 1995 mars 2008 Roland Dives DVD puis UMP Cadre Elle & Vire
mars 2008 avril 2014 Chantal Jouin SE-DVD Principale de collège
avril 2014[41] En cours Laurent Pien[42] MoDem[43] Ingénieur territorial
2e vice-président de Saint-Lô Agglo
Maire délégué de Condé-sur-Vire (2016 → )

Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres[44] dont le maire et sept adjoints[42].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique de la commune nouvelle[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 4 106 habitants[Note 7], en augmentation de 0,59 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Condé-sur-Vire est la commune la plus peuplée de son canton.

Évolution de la population de la commune nouvelle de Condé-sur-Vire  [ modifier ]
2015 2016 2017 2021
4 0824 0584 0274 106
(Sources : Insee à partir de 2015[45].)


Évolution démographique de l'ancienne commune[modifier | modifier le code]

           Évolution démographique de la commune déléguée de Condé-sur-Vire jusqu'à la fusion totale  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1512 2462 1462 1362 1642 1102 0712 1042 078
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0032 0111 8231 7801 7401 7131 6721 6751 566
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5041 3641 3731 2821 4081 3971 3981 2941 509
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2018
1 9522 6213 0353 0913 0002 9843 2553 3743 323
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Une des dix-neuf cyclo-draisines du Vélorail de Condé-sur-Vire.

Vélorail : une association[48] gère une portion de 5,5 km de voie ferrée de l'ancienne ligne SNCF de Saint-Lô à Guilberville entre les gares de Condé-sur-Vire et de Gourfaleur. dix-neuf cyclo-draisines (quatre à cinq places) sont louées toute l'année pour effectuer ce trajet de 11 km (aller-retour avec manœuvre pour changement de sens au terminus de Gourfaleur) qui emprunte le pont ferroviaire métallique de type Eiffel de Sainte-Suzanne-sur-Vire. Le parcours présente deux véritables passages à niveau.

En 2016, la commune accueille l'élection de Miss Manche pour la deuxième année consécutive[49].

Un concours de maisons fleuries est organisé. Il est élargi depuis 2016 à l'ensemble de la commune nouvelle[50].

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Jean-de-Brébeuf.
  • Église Saint-Martin (XIIe, XIVe – XXe siècles), , avec clocher de style roman et nef construite en 1131[52]. Deux chapelles adjacentes ont été bâties en 1310. Trois nouvelles cloches ont été posées en 1688 et une grosse cloche en 1830. En partie détruite en , elle est reconstruite après la Seconde Guerre mondiale de 1950 à 1954 par l'architecte Léon Grandin et est bénite le [52].
Elle abrite une Vierge à l'Enfant assise en bois du XIVe classée au titre objet aux monuments historiques[53], une verrière (XIVe) de Mauméjean, et des peintures de Robert Raoul André Guinard (XIVe) marouflées sur bois[37].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • L'usine Elle & Vire.
  • Le site des Roches de Ham, en partie sur le territoire communal.
  • Manoir d’Arganchy (XVe siècle).
  • Manoir du Pont (XVIe restauré au XVIIIe siècle)[57].
  • Manoir de la Bélinière (XVIe siècle).
  • Château de Brébeuf où naquit Guillaume de Brébeuf, auteur de Pharsale.
  • Le pont de la Roque.
  • Anciens moulins du Hamel (1800), de Chatresac (1878), et de Vire (1888). Celui de Trécœur [XVIIIe siècle) a été rasé en 1944[37].

Site naturel[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • La salle Condé Espace.
  • Salle de cinéma située à la mairie (place Auguste-Grandin).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Saint Jean de Brébeuf (né le ou 1594 à la Boissée (Condé-sur-Vire) ou Bayeux, mort à Saint-Ignace au Canada le )[37]. Le manoir seigneurial de sa famille se trouvait à Condé-sur-Vire.
  • Raymond Brulé (1897-1944)[37], distillateur à Condé-sur-Vire, résistant, mort en déportation
  • Lucien Georges Surmonne, né en 1901 sur les bords du canal de l'Ourcq, artiste peintre, y séjourna à partir de 1945 jusqu'à sa mort en 1991. Il réalisa, entre autres, de nombreuses toiles ou aquarelles des roches de Ham, joyau de la vallée de la Vire.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune de Condé-sur-Vire se blasonnent ainsi :
De sinople à la rivière en bande ondée, accompagnée, en chef, d'un bœuf furieux et, en pointe, d'une cane à lait, le tout en ombre au trait d'argent[58].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 63.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 162.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Precurbin (I4330600) » (consulté le ).
  3. a et b « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  4. « Condé-sur-Vire » sur Géoportail..
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  6. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  11. « Fiche du Poste 50139001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Condé-sur-Vire », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  21. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 85.
  22. a et b Delattre, 2002, p. 63.
  23. « Condé-sur-Vire (50 Manche) La Libération », sur normandie44lamemoire.com, 1944 La bataille de Normandie, la mémoire (consulté le ).
  24. « Condé-sur-Vire - Monuments et vestiges (50 Manche) », sur normandie44lamemoire.com, 1944 La bataille de Normandie, la mémoire (consulté le ).
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