Airel

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Airel
Airel
Vue de la commune depuis le pont de Saint-Fromond.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Saint-Lô
Intercommunalité Saint-Lô Agglo
Maire
Mandat
Jean-Pierre Branthonne
2020-2026
Code postal 50680
Code commune 50004
Démographie
Gentilé Airelois
Population
municipale
540 hab. (2021 en augmentation de 0,75 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 07″ nord, 1° 04′ 46″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 44 m
Superficie 10,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Lô
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Hébert
Législatives Première circonscription
Localisation
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Airel (prononcé /eʁɛl/) est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 540 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Airel fait partie du territoire du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

La commune est traversée par la ligne SNCF Saint-Lô - Lison.

Elle se compose d'un bourg principal (Airel avec église et château) et de plusieurs écarts[1] : le Bourgais, le Clos François, le Pont, les Rivières, Crépion, les Andrieux, la Cour de Fontenay, la Cour du Long Aunay, la Motte, Canivet, les Marettes, la Briqueterie, le Haut Pays, les Écoles, la Forge Fallot, Hôtel Bourgogne, la Blondellerie, la Blasnerie, la Paumerie, Montreuil, Champ Ruffin, Hôtel Castel, les Grandières, l'Hôtel Ballot, la Pégoterie, la Roque Genest, la Petite Rocque, la Grande Rocque.

Le paysage est principalement composé de prés humides. Au nord se trouvent des marais : la Terre de Coliette (avec ruine d'une ancienne écluse), le Marais, la Hoguette. Airel est bordée à l'ouest par la Vire, au sud par la Tortogne, au nord-est par l'Elle. Au sud se trouve d'anciennes carrières.

Géologie[modifier | modifier le code]

On rencontre des terrains triasiques[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[5]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 912 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Balleroy-sur-Drôme à 18 km à vol d'oiseau[7], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Airel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68 %), terres arables (26,2 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté en 1066 et 1247[17] sous la forme Arel[18].

Les formes anciennes permettent d'envisager un toponyme médiéval précoce, issu de l'ancien français arel, « emplacement non cultivé, espace libre », désignant une place vide dans ou près d'une agglomération, souvent avec une connotation fonctionnelle : aire de battage, place de marché, espace constructible, etc. Ce terme est issu du gallo-roman °AREALE, procédant lui-même du latin arealis, dérivé adjectival d'area « surface, sol uni, emplacement vide (pour bâtir) »[Note 4]. Sa terminaison -el en ancien français l'a fait ressentir comme un diminutif du mot aire < area.

François de Beaurepaire[19], considérant l'emplacement de la commune au confluent de la Vire et de l'Elle, typique selon lui d'une grande antiquité, préfère y voir un thème pré-latin arel-, que l'on pense retrouver dans le nom d'Arles (Arelate) ainsi que dans l'ancienne appellation de la forêt de Brotonne (Arelaunum). Cette hypothèse est également envisageable, mais rien, dans l'état des connaissances, ne permet de la confirmer ni de l'infirmer.

Le gentilé est Airelois[20].

Microtoponymie[modifier | modifier le code]

Le Marais Hoguette, toponyme fréquent en Normandie, du norrois Haugr (hauteur).

Le hameau Bourgais, toponyme fréquent dans le Nord de la France, venant du germain burg puis latinisé en burgellum (cf Le Bourget).

Le hameau Montreuil, toponyme fréquent venant du latin Monasteriolum[21].

Les lieux-dits en Y-ère/-erie sont des habitats tardifs, résultant du fort accroissement démographique normand du XIe – XIIIe siècle. Ils désignaient la ferme de la famille « Y », fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière[22].

Les autres lieux-dits en (Hôtel / Hameau / Le(s) / Clos / Pont / Maison)-Y sont des constructions encore récentes, ils désignaient un bien de la famille « Y ». Notons trois lieux-dits en rocque (la Roque Genest, la Petite Rocque, la Grande Roque) qui signifie « pierre », « rocher » en normand. En effet ces hameaux sont situés à côté de la carrière d'Airel.

Histoire[modifier | modifier le code]

Dans la première moitié du XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur du Hommet[23].

En 1613, Jean Acher, seigneur du Mesnil-Vitey obtint de Louis XIII la concession d'un marché le samedi et de deux foires annuelles en avril et octobre. Celle du printemps, dite foire du Bourgais, perdure sous la forme d'un vide-grenier[20].

Fiefs[modifier | modifier le code]

En 1640, la paroisse d'Airel se subdivise en trois fiefs[24] :

  • le fief de la Motte d'Ayrel, possédé par « Pierre de Marguerye, escuyer » ;
  • la baronnye d'Ayrel, possédée par le « sieur evesque de Bayeux » ;
  • le fief de Montreuil, possédé par « Mre Jean Acher, sieur du Mesnil-Vitey ».

Limites territoriales[modifier | modifier le code]

Les ponts d'Airel marquaient la limite entre le Cotentin et le Bessin.

  • Vieux pont de la Hoderie situé à la limite de la Manche et du Calvados. Il enjambe l'Elle. Entre ses arches, on peut observer les armoiries de l'évêque de Bayeux, du baron d'Airel, Crépion, Lison (Calvados) et de Neuilly-la-Forêt.
  • Pont Saint-Louis sur la Vire, commandait l'accès du Bessin.

Circonscriptions administratives avant la Révolution[modifier | modifier le code]

  • Généralité : Caen.
  • Élection : Bayeux, puis Saint-Lô (1639-1661), Bayeux (1661-1691), Saint-Lô (1691).
  • Sergenterie : Saint-Clair.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1793 Thomas Bauquet    
1793 1794 Étienne Rihouey   officier public
1794 1797 André Lecomte   officier public
1797 1798 Jacques Goville    
1798 1800 Nicolas de Than    
1800 1815 Thomas Bauquet    
1815 1848 A. Justin Hue de la Roque    
1848 1870 Ch. Michel Ygouf    
1870 1874 Jean-François Le Canu    
1874 1900 Jean Grouaille    
1900 1919 Albert Desplanques    
1919 1935 Louis Letourneur    
1935 1944 Ernest Hébert    
1944 1965 Gaston Bernard    
1965 1977 Robert de Ligny    
1977 1979 André Verge    
1979 1995 Pierre Branthonne    
1995 2001 Janine Regnault    
2001 2014 Jacqueline Le Blond    
mars 2014[25] En cours Jean-Pierre Branthonne[26]   Agriculteur
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et la mairie[20].

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[26].

La mairie.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 540 habitants[Note 5], en augmentation de 0,75 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Airel a compté jusqu'à 823 habitants en 1886 et 1946.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
531546549681629601609680676
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
668719722726704761823800756
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
756747706791822792755823753
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
623557534548526486511515539
2017 2021 - - - - - - -
547540-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[31].

Le marché hebdomadaire s'y tient le samedi.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Manoir du Mesnil Vitey (XVe – XVIIIe siècle), ancien fief Acher, façades, toitures et vestiges du mur d'enceinte, inscrits aux titre des monuments historiques le [32]. Cette ancienne forteresse, sur les bords de la Vieille Vire, protégeait le pont Saint-Louis[20].
  • Manoir de Juvigny (XVIe – XIXe siècle), près de l'église. Sur la face nord, tourelle octogonale en saillie comportant un escalier à vis et meurtrières. Une échauguette surplombe le chemin.
  • Manoir de la Motte (XVIe – XVIIIe siècles), ancien fief transformé en ferme : larges tours rondes, ouvertures en plein cintre, meurtrières, grilles de fer à barreaux entrecroisés. Dans la cour, une tour octogonale en pierre rouge à pans coupés. La façade a été remaniée au XVIIIe siècle. Vestiges de moulures (gothique flamboyant).
  • Manoir de la Grande Rocque (XVIIe siècle) : échauguettes en briques et pierres blanches.
  • Ancien presbytère.
  • Pont de la Hoderie, sur le Rieu, affluent de l'Elle séparant la Manche du Calvados.
  • Voie romaine.

La commune est également concernée par le périmètre de protection des fours à chaux de La Meauffe (inscrits MH).

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Georges néo-romane (clocher XVIe et portail XIXe)[20] avec une ancienne porte à bordure surbaissée à double billettes. Les pierres du clocher et en partie de la nef ont été disposées en épi comme à l'époque romane.
  • Chapelle Saint-Antoine.
  • Ancien presbytère.

Sports[modifier | modifier le code]

L'Union sportive aireloise fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[33].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 7-8.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 46.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Ce mot latin, appartenant au vocabulaire agricole, n'a pas d'étymologie connue; il représente sans doute un emprunt technique à l'une des langues des populations antérieures d'Italie.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Airel » sur Géoportail..
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. « L’Histoire géologique de la Basse-Normandie », sur Université de Caen.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  7. « Orthodromie entre Airel et Balleroy-sur-Drôme », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Vaubadon » (commune de Balleroy-sur-Drôme) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Vaubadon » (commune de Balleroy-sur-Drôme) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Delattre, 2002, p. 8.
  18. Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », Annales de Normandie, XI, ().
  19. François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, Picard, 1986, p. 66.
  20. a b c d et e Gautier 2014, p. 46.
  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 1.
  22. Voir Histoire de la Normandie.
  23. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 188.
  24. « Rôle des fiefs du grand bailliage de Caen (vicomtés de Caen, Bayeux, Falaise et Vire) et de leur possesseurs dressé en 1640 », Bulletin héraldique de France, 1890-1892, p. 32b.
  25. « Jean-Pierre Branthonne élu maire », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
  26. a et b Réélection 2020 : « Municipales à Airel. Le maire Jean-Pierre Branthonne réélu », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
  32. « Manoir de Mesnil-Vitey », notice no PA00110318, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « U.S. aireloise », sur Site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le ).