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Apt

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Apt
Apt
Beffroi d'Apt.
Blason de Apt
Blason
Apt
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
(sous-préfecture)
Arrondissement Apt
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Apt-Luberon
(siège)
Maire
Mandat
Véronique Arnaud-Deloy (LR)
2021-2026
Code postal 84400
Code commune 84003
Démographie
Gentilé Aptésien ou Aptois
Population
municipale
10 536 hab. (2021 en évolution de −11,06 % par rapport à 2015)
Densité 236 hab./km2
Population
agglomération
14 498 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 37″ nord, 5° 23′ 49″ est
Altitude Min. 170 m
Max. 567 m
Superficie 44,57 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Apt
(ville-centre)
Aire d'attraction Apt
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Apt
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Apt
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Apt
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Apt
Liens
Site web www.apt.fr

Apt (/apt/) est une commune française, sous-préfecture du département de Vaucluse, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA).

Géographie

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Apt au pied du grand Luberon.

Apt est construite dans la vallée du Calavon, entre le massif du Luberon (au sud) et les monts de Vaucluse (au nord). La ville est située sur l'ancienne voie Domitienne. Son centre-ville, groupé autour de la cathédrale Sainte-Anne, occupait jadis une île.

Localisation

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Apt est situé dans le secteur du Luberon.

Apt est située à mi distance entre Cavaillon, 35 km à l'ouest et Manosque, 38 km à l'est. Elle est à 45 km de Forcalquier, 55 km d'Aix-en-Provence, 53 km d'Avignon (gare TGV), 85 km de Marseille et 780 km de Paris

Carte de la commune.
Légende
Légende

Communes limitrophes

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Hameaux et lieux-dits

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En plus de l'agglomération construite autour du centre historique de la ville, on trouve sur la commune d'Apt plusieurs hameaux et lieux-dits, parmi lesquels à l'ouest, à proximité de la route nationale 100, le hameau des Chênes, qui est en partie sur la commune de Gargas, puis légèrement plus au sud et de l'autre côté de la route, le hameau de Roquefure et son château. Toujours à l'ouest, mais proche du centre, le petit regroupement des Mayols. En direction des plateaux des Claparèdes, on trouve au sud-ouest, à proximité de la route départementale 948, le hameau des Tourettes et son château à proximité. Puis au sud, les Agnels en bordure de la route départementale 113, et Rocsalière en bordure de la route départementale 114. Au nord, en direction de Rustrel, de part et d'autre et à proximité de la route départementale 22, on trouve le hameau des Jean-Jean, les Coulets, les Gauds, les Tapets...

D'autres anciens lieux-dits, comme Saint-Michel, qui occupe maintenant une grande partie du flanc de colline au nord du centre ville, ont été rattrapés par l'urbanisation grandissante du centre. La cité Saint-Michel regroupe 15 % de la population de la commune.

Tripneustes parkinsoni du Burdigalien d'Apt - MHNT.

Géologiquement, on trouve majoritairement trois types de sols[2] :

  • dans la plaine où Apt s’est développé, des sols du quaternaire composés de dépôts fluviatiles, colluvions et éboulis ;
  • au nord, des collines de l’ÉocèneOligocène, partie la plus au sud des Monts de Vaucluse, composées essentiellement de calcaires, marnes et grès. À noter la présence d'une dalle de l'époque oligocène, près d'une carrière de pierre sur la route de Digne. Celle-ci comprend de nombreuses empreintes de mammifères et oiseaux préhistoriques ;
  • au sud, les premières pentes du massif du Luberon avec des sols du Miocène composées de molasses calcaires, de sables et de marnes.

Le reste, sur la partie à l’ouest de la commune d’Apt, au début de la vallée du Calavon, entre Gargas et Apt, est une succession de sols (Jurassique supérieur, Crétacé, Paléocène) avec calcaires argileux, marnes bleues, calcaires à faciès urgonien, sables et argiles du paléokarst[2]

Apt a un sens particulier pour les géologues puisqu'il est à l'origine du stratotype que l'on nomme l'Aptien (Crétacé inférieur, entre -125 Ma et -112 Ma).

Hydrographie

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La ville est arrosée par cinq rivières : le Calavon, la Dôa, la Riaille, la Marguerite, le Rimayon.

Autrefois, à la traversée d'Apt, le Calavon ou Coulon se chargeait des effluents de la ville et surtout de ceux des fabriques de fruits confits. Son état s'est considérablement amélioré depuis, grâce à l'action du parc naturel régional du Luberon qui s'est investi dans la mise en place du schéma d’aménagement et de gestion de l'eau S.A.G.E.. Alternant périodes de sécheresse et crues, les inondations du Calavon peuvent être aussi bien imprévisibles que spectaculaires.

La Dôa est un torrent qui prend sa source dans la commune de Viens et se jette dans le Calavon à Apt.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 756 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 770,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records APT-VITON (84) - alt : 242m, lat : 43°52'51"N, lon : 5°24'50"E
Records établis sur la période du 01-01-1968 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,7 2,1 5 8,9 12,2 14,4 14,5 11,2 8,3 3,5 0,3 6,6
Température moyenne (°C) 5,4 6,1 9,7 12,6 16,7 20,6 23,5 23,4 19 14,7 9,3 5,9 13,9
Température maximale moyenne (°C) 11,2 13 17,2 20,2 24,5 29,1 32,5 32,3 26,8 21,1 15 11,4 21,2
Record de froid (°C)
date du record
−16,4
07.01.1985
−15,6
12.02.12
−13,4
07.03.1971
−5
05.04.22
−2
06.05.1991
1,4
03.06.06
4,9
22.07.1980
4,6
31.08.1986
0,2
21.09.1977
−4,8
30.10.1997
−11,5
30.11.1978
−15
03.12.1973
−16,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
21,9
28.01.02
24,7
28.02.19
27,1
30.03.12
30,5
08.04.11
34,5
22.05.22
43,6
28.06.19
41
19.07.22
42,2
23.08.23
37,6
04.09.23
32,6
08.10.23
24,9
01.11.22
21,9
05.12.1979
43,6
2019
Précipitations (mm) 68,9 44,1 46,7 74,8 68,9 38,3 27,1 36,7 84,6 97,9 113,5 68,8 770,3
Source : « Fiche 84003002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,2
−0,4
68,9
 
 
 
13
−0,7
44,1
 
 
 
17,2
2,1
46,7
 
 
 
20,2
5
74,8
 
 
 
24,5
8,9
68,9
 
 
 
29,1
12,2
38,3
 
 
 
32,5
14,4
27,1
 
 
 
32,3
14,5
36,7
 
 
 
26,8
11,2
84,6
 
 
 
21,1
8,3
97,9
 
 
 
15
3,5
113,5
 
 
 
11,4
0,3
68,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Apt est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Apt[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Apt, dont elle est la commune-centre[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols simplifiée

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La répartition des sols de la commune est la suivante[14] (donnée pour un total de) :

Type d'occupation Pourcentage Superficie (en hectares)
Zones urbaines 14,80 % 669,47
Zones agricoles 50,22 % 2 272,11
Zones naturelles 34,77 % 1 572,95
Total 100 % 4 524,24

Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes produisant des vins Luberon (AOC) et Ventoux (AOC).

Occupation des sols détaillée

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain continu 0,5 % 26
Tissu urbain discontinu 13,0 % 409
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 3,6 % 161
Terres arables hors périmètres d'irrigation 10,2 % 459
Vignobles 12,4 % 558
Vergers et petits fruits 0,1 % 3
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 2,6 % 117
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 22,7 % 1023
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 8,3 % 372
Forêts de feuillus 11,9 % 538
Forêts de conifères 4,9 % 220
Forêts mélangées 9,6 % 434
Pelouses et pâturages naturels 0,9 % 41
Végétation sclérophylle 1,1 % 49
Forêt et végétation arbustive en mutation 2,2 % 97
Source : Corine Land Cover[15]

Apt comptait 6 030 logements en 2007 (5 805 en 1999[16]). Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : 35,3 % construites avant 1949 et 42,9 % entre 1949 et 1974 soit plus des trois-quarts construites avant 1974 (+ de 35 ans d'âge).

Les résidences principales représentent 4 901 logements, soit 81,3 % du parc, réparties à 45,1 % en maisons individuelles (47,9 % en 1999) et à 54,7 % en appartements (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine)[17]. Les propriétaires de leurs logements constituent 44,3 % des habitants, contre 52,0 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine)[18].

Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat en cours depuis décembre 2009, réhabilitation de l'habitat dans le centre ancien et les faubourgs, Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce en cours depuis fin 2010, redynamisation du commerce du centre-ville.

Type d'habitat

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Maison en hauteur

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Vieille maison de l'ancienne Jutarié.
Maison avec sa poulie extérieure sur l'emplacement des anciens remparts.

Ce type de maison est assez généralisé dans le centre-ville. Fernand Benoit explique que « son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus », suivant une tradition méditerranéenne. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[a 1]. L'édification de ces maisons date pour la plupart du XVIe siècle, période où les guerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Les guerres finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes[a 2].

En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[a 3]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[a 2].

La présence de terrasses ou balcons était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè[a 4].

Maison à terre

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Bastide sur la commune d'Apt.
Maison à terre avec son pigeonnier à Apt.

Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé qui se retrouve dans la basse vallée du Rhône, dans celle de la Durance et plus ponctuellement dans les vallées annexes comme celle du Calavon[a 5]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture »[a 6].

Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[a 6].

Treille en façade d'une maison à terre.
Pigeonnier séparé de la maison d'habitation.

La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale préétablie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé[a 7].

À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était la tour du pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie[a 6].

Le pigeonnier devint, après la Révolution, la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison, mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[a 6].

Cabanon et son cyprès.
Puits couverts desservant un cabanon.

L'existence de cette « maisonnette des champs » est toujours liée à une activité agricole qui contraint le paysan à rester éloigné de sa résidence permanente. Dans son étude sur l'habitat rural, Fernand Benoit envisage à la fois le cas du pastoralisme et celui de la sédentarité. Pour le premier, la transhumance, qui permet aux troupeaux d'estiver dans les alpages, implique l'usage d'un habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'un jas en pierre sèche ou d'une cabane édifiée en matériaux composites. Ce refuge lui sert à la fois d'abri et de laiterie[19].

Pour le paysan sédentaire, c'est l'éloignement de ses cultures qui impose un habitat temporaire aménagé près de son champ. Dans ce dernier cas, le cabanon correspond à un véritable habitat saisonnier qui est utilisé lors des travaux de longue durée[19].

Ces cabanons, qui se trouvent à l'orée ou au centre du champ, avaient aussi un rôle d'affirmation sociale pour le paysan. Ils étaient considérés comme « le signe de la propriété sur une terre qu'il entendait distinguer du communal »[19].

Cabanon pointu sur la colline des Puys.
Aiguier abrité sous une borie et abreuvoir.

On nomme ainsi en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme de borie est issu du latin boria - déjà référencé dans le quartier Borianum d'Arles - et s'orthographie bori en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région de Forcalquier). Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de remiser (serrer en provençal) ses instruments agricoles, protéger sa récolte ou plus spécifiquement sa réserve d'eau et, au besoin, d'y passer la nuit. La borie était donc une annexe de l'habitat permanent[19]. Ce type de construction en pierre sèche est facilité par l'épierrage des champs. En Provence, il est courant dans les régions montueuses, de plateaux secs, des coteaux travaillés en restanques[20],[21],[22].

Architecture

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Projets d'aménagements

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Poursuite du Contrat urbain de cohésion sociale, CUCS

Plan local d'urbanisme en cours de révision, PADD approuvé, zonage et règlement en cours

Schéma de cohérence territoriale (SCOT du Pays d'Apt) en cours d'élaboration

Extension de la zone industrielle des Argiles, aménagement HQE de la zone.

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Aéroports à proximité
Nom Destinations Distance
Avignon France
Europe
40 km
Marseille France
Europe
Afrique
51 km
Toulon France
Europe
160 km
Nice France
Europe
Amérique du Nord
202 km

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation d'Apt par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :

Ville Marseille Montpellier Nice Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

65 km

(S)

126 km

(S-O)

152 km

(S-E)

214 km

(N)

319 km

(O)

489 km

(O)

554 km

(N-E)

603 km

(N)

659 km

(N-O)

721 km

(N-O)

772 km

(N)

Services autocars

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Lignes urbaines
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  • Depuis le , les Aptésiens peuvent emprunter gratuitement les bus qui circulent sur les lignes A et B du nouveau réseau de transport « Mobily le transport 100% Apt »[23].
Ligne Parcours
A Gare Routière ↔ Gare Routière (via Hôpital)
B Gare Routière ↔ Gare Routière (via Bosque)
Lignes régionales, réseau Zou !
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Logo du réseau Zou !

Apt est desservie par[24] :

  • 8 lignes de PROXIMITÉ :
Ligne Tracé
909 Apt ↔ CadenetAix-en-Provence
914 Apt ↔ L'Isle-sur-la-Sorgue
915 Avignon ↔ Apt ↔ ForcalquierLa Brillanne
916 Apt ↔ Sault
917 Apt ↔ GordesCavaillon
918 Apt ↔ BonnieuxCavaillon
926 Apt ↔ Banon
989 Pays d'Apt (Transport à la demande)

Transports ferroviaires

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Bâtiment de l'ancienne gare d'Apt, désormais occupée par l´office de tourisme.

Gare SNCF de Pertuis vers Aix-en-Provence et Marseille. Gare de Cavaillon vers Avignon.

L'ancienne gare d'Apt (aujourd'hui occupée par l'office de tourisme) était une gare de la ligne Cavaillon - St-Maime-Dauphin.

Gares TGV à Gare d'Aix-en-Provence TGV (50 min) ou Avignon-TGV (45 min).

Transports aériens

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En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).

Liaisons douces

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  • Passage du GR9 et de nombreux chemins de randonnée.
  • Piste cyclable.

Risques naturels et technologiques

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La commune a connu de 1982 à 2021 treize inondations et coulées de boue (en 1984, 1986, 1987, 1990, 1994, 2003, 2008, 2018 et 2019), huit mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols (en 1996, 1998, 2005, 2007, 2008, 2012, 2016 et 2019) ainsi qu'une grosse tempête (en 1982) qui ont été reconnus catastrophes naturelles avec publication d'un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle au Journal officiel[25].

Préhistoire et antiquité

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Les premiers habitants de ce qui deviendra plus tard Apt se sont installés sur deux sites préhistoriques de grande importance pour l’archéologie régionale. Le premier était situé aux Agnels, proche du hameau du même nom, près du ruisseau de la Mauragne. Il a livré un important matériel mésolithique daté d’entre -9 000 à –6 000 avant notre ère. Plus de cinq mille silex taillés y ont été répertoriés correspondant à huit types différents. Les chasseurs-cueilleurs, qui ont fréquenté ce lieu de rendez-vous, consommaient de l’auroch, du cerf, du sanglier et du lapin. Le second à Roquefure, sur la rive gauche du Calavon, a permis d’étudier neuf niveaux archéologiques allant de la fin du paléolithique jusqu’à celle du néolithique.

Piétement du pressoir à vin.
Cave gallo-romaine au même niveau que la crypte de la cathédrale.

La cité d’Apt fut fondée en sur ordre de Jules César et achevée en cinq ans. Elle prit le nom de Colonia Apta Iula Vulgentis et devint la capitale de la tribu des Vulgientes. Plusieurs oppida pré-romains ont été construits sur les hauteurs de la ville, afin de la protéger et de maintenir la paix. Certains d'entre eux sont rasés par les Romains (comme l'oppidum de la colline du Perréal)[26],[Note 5]. La cité Julienne est désormais l'une des étapes importantes sur la Via Domitia unissant Rome à l’Espagne.

À l’époque de la Gaule narbonnaise dont Apt est l'une des vingt-quatre cités, avec environ 10 000 habitants[26], deux inscriptions notent que la ville est alors connue sous les noms de col. Iul. Apta et de Nymphus Attis[27].

Ruines romaines à Apt.

Apta Julia atteint sa plus grande prospérité au IIe. Elle accueillit l'empereur Hadrien au début de ce siècle et il y laissa une épitaphe versifiée pour l'un de ses chevaux favoris, Borysthène[28].

La cité est dotée d’un forum, d’un arc de Triomphe, d’un capitole, de temples, de thermes et d’un théâtre. Les fouilles ont permis de calculer qu’il était équivalent à celui d'Orange. Les thermes sont situés sous l'actuelle sous-préfecture.

L’évêché d’Apt[29],[Note 6] fait partie des seize diocèses dont les évêques sont présents ou représentés à Arles lors du premier concile d’Occident en 314[30].

Tour des remparts dans les jardins de la sous-préfecture.
Maison médiévale.
Apt, porte de Saignon.

La ville se dote de fortifications dès le Haut Moyen Âge[29]. mais est néanmoins pillée par les Sarrasins vers 895[31].

Du Xe au XIIe siècle, c'est une co-seigneurie des évêques et des seigneurs d'Agoult-Simiane, puis jouira d'une administration consulaire jusqu'au milieu du XIIIe siècle.

1258 est une année clef pour les Aptésiens. Sous la pression de Charles 1er d’Anjou, comte de Provence, Apt comme toutes les grandes villes du comté se voit supprimer son « consulat ». L’antique sceau marqué « Sigillum Comitii Aptensis » est alors remplacé par celui frappé aux armes d’Anjou et d’Aragon (or et sang) et porte désormais gravé « Sigillum Curiæ Civitas Aptensis ».

La cité est alors administrée par Pierre Bayle, son prince-évêque qui a la haute main sur le quartier de la Bouquerie, et par un bayle nommé Petrus (Pierre) qui administre le quartier Saint-Pierre[32].

Le bayle ou bailli, qui était juge comtal, a sous sa juridiction toute la région comprise entre la Durance et le comté de Sault suivant une diagonale allant de Saint-Martin-de-Castillon à Mérindol[33].

Les princes-évêques d’Apt furent amenés à jouer un rôle international. En 1286, alors que Charles II le Boiteux, héritier du comté de Provence, était prisonnier de Jacques d’Aragon qui s’intitulait roi de Sicile, les deux princes parviennent à conclure le traité de Cefalù. Sa copie est portée au pape Honorius IV par le prévôt et l’évêque d’Apt Raymond 1er de Bot. Mais le pontife refuse de l’entériner et le casse par une bulle du . Déjà en 1307, Baxianus Porca, juge d'Apt (1307), fut coseigneur d'Apt. Conseiller et familier du roi[34], il captura, en 1326, alors qu'il était viguier d'Aix, une galère gibeline au Port-de-Bouc[35].

Le 5 juin 1313, Raimbaude de Simiane vendit, à la cour[Laquelle ?], une partie d'Apt[36]. Guiran de Simiane (?-v.1385), viguier de Marseille (1351), lieutenant du sénéchal (1382), chevalier, fut baron de Caseneuve, seigneur d'Apt et de Gordes après la mort de son frère aîné, Bertrand-Raimbaud[37]. Il était le petit-fils de Guiran de Simiane, viguier de Marseille (1314), baile-juge d'Apt (1326), baron de Caseneuve et coseigneur d'Apt. Il épousa Dauphine de Sabran[38]. Le 24 juillet 1371, il acquit la seigneurie de Châteauneuf dans le Comtat Venaissin de Giraud Amic de Sabran[39]. Lors de la guerre de l'Union d'Aix, il prit parti pour le duc d'Anjou, en avril-mai 1382, faisant d’Apt une des rares villes, avec Marseille et Arles, à se rallier dès 1382 à l’Angevin Louis Ier[40]. Seconde date importante au Moyen Âge pour la cité Julienne, celle du où est ouvert le premier registre des délibérations municipales. C'est grâce à lui que nous savons qu'en 1365, les syndics de la ville offrent des fruits confits d’Apt au pape Urbain V.

Apt, gravure de Sarret vers 1615-1620.

Le marché hebdomadaire d’Apt a atteint une notoriété qui dépasse largement le cadre local et même régional. Sa tenue est due à deux René. Tout d’abord, le roi René qui en 1470 accorde à la cité le droit de tenir marché tous les mardis. Puis, en 1523, René de Savoie, dit le Grand Bâtard, comte de Tende et gouverneur de Provence le déplace du mardi au samedi matin[41].

Période moderne

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Chapelle royale de la cathédrale financée par Anne d'Autriche.

Cette période prend fin en pleines vendanges au cours du mois de septembre 1540. Le nouvel évêque d'Apt, Pierre de Forli, fait arrêter Louis Serre et son beau-frère Collin Pellenc, vignerons au Plan d'Apt alors qu'ils descendent leurs raisins dans leur cave de la rue Bouquerie.

Pellenc, par deux fois, avait été inquiété par le Tribunal de l'Inquisition en 1532 et 1535. Reconnu récidiviste, il est condamné à être brûlé vif au Postel, sur la place des Jacobins.

C'est le point de départ d'une répression massive contre les vaudois du Luberon et leurs barbes. Le Parlement d'Aix-en-Provence, sous la présidence de Jean Maynier d'Oppède, publie de , l'Arrêt de Mérindol qui condamne 49 personnes nommément désignées à être brûlées vives.

Roquefure fait partie de la quarantaine de localités, de part et d'autre du Luberon[42] dans lesquelles s'installent au moins 1 400 familles de vaudois des Alpes, soit environ 6 000 personnes issues des deux versants du mont Viso, dans les secteurs de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560. Devenus vaudois du Luberon, ils sont arrivés pour les deux tiers d'entre eux sur la période qui s'étend de 1490 à 1520. Ils ont déjà subi des persécutions dans les Alpes, en particulier la croisade contre les vaudois de 1488, qui se répètent : le , François Ier fait promulguer l'Arrêt de Mérindol et commande une croisade contre les vaudois de Provence. La plupart des vaudois subissent le massacre de Mérindol, qui détruit 24 villages et cause 3 000 morts.

En 1660, la reine Anne d'Autriche vient à Apt rendre ses vœux à sainte Anne.

À la demande de Claude Louis Hector de Villars, duc de Brancas, César Moulin crée, en 1714, la première faïencerie du Pays d'Apt à Castellet. Il commence par faire mouler l'argenterie du duc puis diversifie son activité en réalisant des chefs-d'œuvre : statuettes représentant des scènes des bergères, de chasse ou de pêche, etc. Grâce au duc sa production devient la coqueluche de Versailles.

En 1770, François et Jacques Moulin, fils de César, s’installent à Apt. En travaillant et en mêlant différentes argiles, ils vont inventer la « marbrure aptésienne ». Leurs successeurs au XIXe siècle fabriquent des assiettes en forme de feuilles de vigne qui sont de nos jours particulièrement recherchées.

Apt devient chef-lieu du district d'Apt en 1790 dans le département des Bouches-du-Rhône puis du Vaucluse en 1793.

XIXe siècle

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Apt en 1880 vers la place de la Bouquerie.

La ville d'Apt a été le moteur insurrectionnel du pays d'Apt et du Luberon en décembre 1851[43]. Le dimanche , les républicains de la ville d'Apt et des villages voisins s'insurgent contre le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, effectué le 2 décembre à Paris.

Elzéar Pin.

L'insurrection se déclenche à la suite de la venue des « blancs » de Saint-Saturnin, appelés en renfort par le sous-préfet d'Apt, pour faire face au risque insurrectionnel dans la ville. À l'arrivée des soixante-sept hommes armés de la Garde Nationale de Saint-Saturnin, les républicains aptésiens se rassemblent sur la place de la Bouquerie et sur la place de la sous-préfecture. Indignés devant cet affront, un vif mécontentement fait rage dans les rangs aptésiens. À la suite d'une âpre négociation pour faire repartir les hommes de Saint-Saturnin, les « rouges » déclenchent l'insurrection. Les républicains insurgés prennent l'hôtel de ville et la sous-préfecture et constituent un comité révolutionnaire. Vers le soir de la même journée, le comité s’organise et Méritan dit Barbès proclame, sur le perron de l’hôtel de ville le comité qui vient d’être élu. Ce comité d’après la proclamation se compose de divers membres entre autres des nommés « Elzéar Pin, qui doit en être le chef, Tamisier dit Miroir, Caire dit Lapatou, Gaillard peintre en bâtiment ». Les membres publient dans la matinée du lundi, les deux premières proclamations, qu’ils ont délibérées, la première ordonne « sur mot du comité et du conseil municipal, que tout citoyen qui est détenteur d’armes de guerre et de chasse de les apporter à la mairie immédiatement après la publication sous peine d’être requises par la force armée ». Afin de former une colonne armée dont le but est de se diriger vers L’Isle-sur-la-Sorgue, pour ensuite aller soumettre Avignon, une deuxième proclamation est émise : « Au nom du peuple tout citoyen de 18 à 30 ans est requis de se rendre immédiatement armé sur la place de la sous-préfecture. Sous peine d’être passé par les armes »[44]. L'insurrection échoue et la répression bonapartiste se met en place dès le 10 décembre dans la région aptésienne, avec l'arrivée de l'armée et l'arrestation de trois cent quarante-trois républicains au cours des mois de décembre 1851 et janvier 1852[45].

XXe siècle

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Apt fut libérée le par la 36e division d’infanterie américaine[46]. Dans le même temps, une importante colonne de la Wehrmacht qui avait emprunté la « Route des Alpes » (RN 100) remontait d'Avignon vers Digne. Informée de la présence de barrages installés par les résistants à l'entrée d'Apt, elle préféra bifurquer en direction de Sault par la RN 143[47]. Dès que ce changement de direction fut connu, l'alerte fut donnée par les Aptésiens à leurs compagnons de Saint-Jean-de-Sault, qui tenaient une permanence devant la cabine téléphonique du hameau[47].

Cette section du « Maquis Ventoux » était composée d'officiers et sous-officiers de l'Armée de l'air. Largement prévenue à temps, elle tendit une embuscade dans des gorges situées à 2,5 kilomètres au nord du hameau. Le tir nourri, déclenché dès que la colonne fut engagée, la cloua sur place et fit 110 morts[48]. Les résistants se replièrent alors tandis que le reste de la colonne reprit la route, en évitant Sault après quelques tirs d'obus. Les rescapés, la nuit tombée, dressèrent leur campement dans un bois sur le plateau d'Albion et poursuivirent leur route le lendemain. Totalement désemparés, les Allemands laissèrent derrière eux blessés et éclopés qui furent faits prisonniers le 25 août et incarcérés à Sorgues[48].

La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[49].

Charles Rostaing, spécialiste de la toponymie provençale, suggère comme origine de son nom une racine ligure HATH correspondant à un oronyme (nom de montagne). Fondée sur ordre de Jules César, son nom latin est Apta Iulia. La ville se nomme At en occitan selon la norme classique et Ate en provençal selon la norme mistralienne[50].

Héraldique

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Blason de Apt Blason
De gueules, à une épée d'or versée posée en pal, dans son fourreau de sable, à la bouterolle aussi d'or, enlacée d'une ceinture aussi de sable bouclée d'or.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945
Devise
"Felicibus apta triumphis" (La ville apte à d'heureux triomphes)[51].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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La vie politique locale s'organise autour d'une opposition Droite/Gauche/Front National, classique en région PACA. Les élections partielles des 11 et 18 octobre 2015[52] devraient opposer une liste conduite par Olivier Curel (PS - EEL - FG - DVG) à une liste conduite par Dominique Santoni[53] (Les Républicains) ainsi qu'une liste Front National conduite par Maryse Lamy.

À la suite du conseil municipal exceptionnel qui s’est tenu le mardi 20 juillet 2021, Véronique Arnaud-Deloy est élue maire d’Apt avec 26 voix pour et 7 abstentions. Succédant à Dominique Santoni, élue présidente du Conseil départemental de Vaucluse, elle devient la deuxième femme maire d’Apt. Véronique Arnaud-Deloy est également vice-présidente à la communauté communes du Pays d’Apt Luberon (CCPAL).

Bâtiment de l'hôtel de ville.

Liste des maires

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Dominique Santoni, maire d'Apt, au salon des vins et produits du terroirs 2019.

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 33 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[54]). Le scrutin de 2008 a donné 27 conseillers pour la liste socialiste Apt, un pays pour agir d'Olivier Curel (60,80 % des voix) et 6 à la liste divers droite Apt passionnement de Jean-Louis de Longeaux (39,20 % des voix)[55]. À la suite des élections municipales de 2014[56], Olivier Curel a été réélu maire d'Apt[57].

Après l'annulation des élections municipales de 2014 par le Conseil d'État, la commune est provisoirement administrée par une commission spéciale de trois fonctionnaires jusqu'au prochain scrutin prévu en octobre 2015[58],[59],[60].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1891 1902 Eugène Reboulin   Industriel, fabricant de fruits confits
1902 1904 Marcellin Aymard   Notaire
1904 1905 Eugène Reboulin   Industriel, fabricant de fruits confits
1905 1913 Marcellin Aymard   Notaire
1913 1924 Paul Bourdin[61]   Avoué
1924 1941
(révoqué par Vichy)
Eugène Baudouin   Avoué et avocat à Apt
1941 1944 Antonin Gay[62]   Industriel, fabricant de fruits confits
1944 1945 Charles Geoffroy   Négociant
1945 1947 Fernand Bœuf   Employé des Eaux et Forêts
Maurice Julien   Industriel à Apt
Fernand Jean   Garagiste à Apt
Georges Santoni UDR Pharmacien à l’hôpital d'Apt
Député de la 2e circonscription de Vaucluse[63] (1968 → 1973)
Fernand Jean   Garagiste à Apt
Pierre Boyer[64] PS Médecin rhumatologue
Conseiller général du canton d'Apt (1979 → 2015)
[65]
(démission)
Armand Doucende RPR puis UMP Concessionnaire automobile
Jean-Louis de Longeaux UMP Colonel de l'armée en retraite
Olivier Curel PS Exploitant agricole
[66] Dominique Santoni (F) LR Chef d'entreprise
Conseillère départementale du canton d'Apt (2015 → )
Vice-présidente du conseil départemental de Vaucluse (2015 → )
Suppléante du député Julien Aubert (2012 → 2017)
Présidente du conseil départemental depuis 2021
En cours Véronique Arnaud-Deloy LR Professeur d'anglais au lycée d'Apt

Politique environnementale

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Créé en 1975, le syndicat intercommunal de ramassage et de traitement des ordures ménagères de la région d'Apt (SIRTOM) regroupe au total 39 communes dont trois communautés de communes et onze communes indépendantes et compte 44 861 habitants pour une superficie totale de 8 500 (erreur probable) hectares[67].

Il gère les déchèteries (Apt, Coustellet, Sault et en 2011 Viens)[68] et la collecte sélective[69], assure le ramassage et le traitement des ordures ménagères.

Budget municipal

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L'imposition des ménages et des entreprises à Apt en 2009[70]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 17,14 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 21,66 % 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 34,43 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 24,18 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[71]).

La ville d'Apt est jumelée avec[72] :

Population et société

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Évolution démographique

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La population de la ville d'Apt, dont l'activité économique était déclinante depuis l'arrêt de l'exploitation de l'ocre du fait de l'apparition des colorants synthétiques, a vu sa population stagner jusqu'au milieu du XXe siècle. La dynamique est revenue grâce à l'installation des 2 000 hommes de la Base aérienne 200 Apt-Saint-Christol de lancement des missiles stratégiques du plateau d'Albion et de leurs familles qui habitent la ville d'Apt et les villages environnants. L'économie locale, la vie sociale, le développement des équipements sociaux (écoles, crèches, installations sportives, etc.) et la vie associative se développe fortement et la population passe de 9623 à 12 000 habitants entre 1968 et 1980, soit une augmentation de 50 %[76].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[77],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 10 536 habitants[Note 8], en évolution de −11,06 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 5944 6895 3745 2065 7075 9585 9895 8575 770
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 7785 7855 9405 8925 6875 7085 7435 7255 851
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 9486 4186 3365 6626 4676 4626 2016 2596 609
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 4669 62311 28811 49611 50611 17211 22912 11711 710
2021 - - - - - - - -
10 536--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[78] puis Insee à partir de 2006[79].)
Histogramme de l'évolution démographique

Superficie et population

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La ville d'Apt a une superficie de 4 457 ha et une population de 10 536 habitants, ce qui la classe :

Rang Superficie Population Densité
France 850e 1442e 3165e
Provence-Alpes-Côte d'Azur 67e 185e 139e
Vaucluse 10e 19e 20e
Arrondissement d'Apt 3e 8e 4e
Canton d'Apt 1er 1er 1er
  • Marché traditionnel chaque samedi matin.
  • Marché paysan le mardi matin.

Enseignement

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École maternelle les Romarins.

La ville est située dans l'académie d'Aix-Marseille. Elle administre trios écoles maternelles : La Colline, Les Cordeliers, La Ruche (l'école maternelle Les Romarins étant fermée) et trois écoles élémentaires communales : Henri-Bosco[80], Jean-Giono[81] et Antoine-de-Saint-Exupéry (l'école Jean-Moulin étant fermée). Ensuite les élèves sont dirigés vers le collège et le lycée public Charles-de-Gaulle[82].

La commune dispose aussi de l'école privée du Sacré Cœur et du collège privé Jeanne d'Arc.

Sports et loisirs

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Véloroute, à l'est d'Apt.
  • Stades (football, rugby, athlétisme, etc.).
  • Tennis.
  • Écoles d'équitation.
  • Planche à voile sur le plan d'eau d'Apt.
  • Chasse, pêche.
  • Piste cyclable : véloroute du Calavon.
  • Randonnées (GR 9).
  • Paintball.
  • MJC (Maison des Jeunes et de la Culture).
  • Tir sportif à proximité du centre aéré d'Apt.
  • Centre aéré d'Apt.

Le centre hospitalier du Pays d'Apt[83] a une capacité totale de 196 lits & places qui se répartissent de la manière suivante :

  • médecine : 39
  • chirurgie : 20
  • gynéco-obstétrique : 10
  • psychiatrie : 4
  • moyen séjour : 24
  • long séjour : 65
  • hébergement : 34

La maison de retraite Les Lavandins[84] sur les hauteurs d'Apt a une capacité de 34 lits.

Le nouveau député de la cinquième circonscription de Vaucluse, Julien Aubert milite pour la création d'un label hôpital de montagne pour le centre hospitalier d'Apt[85].

Revenus de la population et fiscalité des ménages

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 796 , ce qui plaçait Apt au 28 234e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[93].

En 2013, seulement 44,2 % des ménages de la commune sont imposables[94].

L'économie est basée en grande partie sur l'industrie (Deltaplus, Kerry, Blachère...) mais également sur le tourisme qui joue un rôle moteur en termes de demande de politique culturelle et environnementale.

Population active

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La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 6 718 personnes (6 844 en 1999), parmi lesquelles on comptait 67,3 % d'actifs dont 54,9 % ayant un emploi et 12,3 % de chômeurs (contre 12,5 % en 1999)[95]. En 2007, 69,6 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Apt, 25,0 % dans une autre commune du département de Vaucluse, 4,4 % dans un autre département et 0,7 % dans une autre région[96].

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active d'Apt[Note 9] fait apparaître une sous-représentation des « Agriculteurs » et « Professions intermédiaires » et une sur-représentation des « Ouvriers » et des « employés » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Apt 1,0 % 10,4 % 12,0 % 20,1 % 30,9 % 25,7 %
Moyenne nationale 2,1 % 5,9 % 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 %
Sources des données : Insee[95]

En 2007, on comptait 5 824 emplois dans la commune, contre 5 120 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 3 723, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 10] est de 156,4 % (contre 142,5 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre 50 % d'emploi de plus que d'Aptésiens actifs[95].

La répartition par secteurs d'activité des emplois à Pertuis fait apparaître l'importance des secteurs du commerce, des transports et des services. L'emploi tertiaire ne représente que 70 % du total des emplois à Apt, contre plus de 75 % en France métropolitaine.

Malgré la fermeture de la Base aérienne 200 Apt-Saint-Christol et le départ de l'Armée de l'air, la commune continue de bénéficier des retombés par l'arrivée des 1 000 hommes du 2e régiment étranger de génie de la Légion étrangère, de leurs familles, et depuis 2003, de l'installation d'une station d'écoute de la DGSE.

Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2007)

  Agriculture Industrie Construction Commerce,
transports,
services divers
Administration publique,
enseignement,
santé, action sociale
Apt 1,8 % 18,4 % 8,1 % 38,8 % 32,9 %
Moyenne nationale 3,1 % 14,8 % 6,8 % 45,1 % 30,3 %
Sources des données : Insee[95]

Ressources et productions

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Mise en place d'un programme FISAC en partenariat avec la CCI de Vaucluse courant 2010.

Agriculture

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Cave des vins de Sylla à Apt avec
une capacité de production de plus de 100 000 hectolitres.

Au XVIIe siècle, Joseph-François de Rémerville, dans son Histoire de la ville d'Apt appelle son terroir « une fontaine de vin et d'huile » (vini et olei ubera).

  • Plantes à parfum : lavandin, sauge sclarée,
  • Filière de chanvre textile (développement en cours).
Viticulture
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Aujourd'hui, la commune produit des vins AOC Ventoux et Luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[Note 11].

Huile d'olive
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Oliviers au quartier de Roquefure.

L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le , réunie à Arles, et la signature du décret parut au Journal officiel le [98].

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[98],[99].

Dans la commune d'Apt, quelques oliveraies répondent à ces critères.

Blé meunier d'Apt
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Cerisiers et vignes en pays d'Apt.

Le blé meunier d'Apt est une variété de blé tendre[100], dite aussi touselle blanche de Pertuis (datant de la fin du XVIe siècle ou début XVIIe siècle[101]), qui a été retrouvée et identifiée, en 1985, chez un agriculteur retraité de Buoux, par les techniciens du parc naturel régional du Luberon qui la firent immédiatement multiplier. Ce blé était considéré au début du XIXe siècle comme « une espèce de première valeur alimentaire » pour les pâtisseries et en particulier les pompes à l'huile[102].

À Apt sont cultivées des cerises ayant l'Indication géographique protégée : cerises du Ventoux, à savoir que la cerise des coteaux du Ventoux se caractérise par sa production dans la zone des coteaux du Ventoux, par sa cueillette à maturité optimale et par son calibre moyen minimum garanti à 24 mm[103].

Fruits confits
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Cerises confites d'Apt.
Stockage en toupins de terre cuite des cerises confites en 1904.

La conservation par confit apparaît en Provence au Moyen Âge. Au XIVe siècle, les Aptésiens fournissent la cour papale d'Avignon[104].
Au XIXe siècle, les artisans confisent bigarreaux, abricots, poires, figues, prunes, chinois, mandarines, melons, angélique, violettes, pétales de rose, noix
Vers 1830, le succès incite les plus entreprenants à passer au stade industriel : la première usine à vapeur est créée en 1864.
Aujourd'hui, les usines produisent annuellement 15 000 tonnes de fruits confits et autant de préparations pour produits laitiers frais (yaourts aux fruits…).

Mines et carrières

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Soufre et gypse
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Soufre et gypse.

L'ancienne mine de soufre des Tapets se situe sur la partie septentrionale du synclinal oligocène d'Apt. Elle fournissait un soufre natif logé dans des roches évaporites, principalement des bancs de gypse. En 1890, la mine produisait 6 400 tonneaux, en 1913 sa production chuta à 530 tx pour remonter ensuite à 823 tx en 1936[105].

Fermée, car devenue non rentable, elle rouvrit provisoirement au cours de la Seconde Guerre mondiale pour fournir du sulfate de cuivre à la viticulture. Actuellement, il n'en reste plus aucune trace visible[106].

  • Exploitation de calcaire de Claparède (imitation de marbre et chaux hydraulique).
Ocre et argile
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Tonneau d'ocre rouge d'Apt.

Actuellement, la Société des ocres de France est la dernière exploitation active en Europe, elle possède un site d'extraction à ciel ouvert aux Devens Longs de Gargas et son usine de retraitement des Beaumes est à Apt[106].

L'ocre est une argile pure (kaolinite) qui contient un oxyhydroxyde de fer qui la colore, la goethite. Son exploitation en pays d'Apt remonte à l'Antiquité. Les trois bassins d'extraction se jouxtent, Roussillon, Gargas et Apt[106].

Faïence d'Apt

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Le pays d'Apt est l'héritier d'une longue tradition potière due à la qualité de ses argiles et terres d'ocre. Le premier four à faïencerie fut allumé par César Moulin en 1728 au Castellet lorsque Louis XIV demanda à sa noblesse de sacrifier sa vaisselle d'argent pour soutenir son effort de guerre. Le duc de Brancas, seigneur du lieu, fit mouler son argenterie et encouragea sa reproduction en faïence[107].

La faïencerie du Castellet s'installa ensuite à Apt et ses productions originales furent dès lors connues et commercialisées sous le nom de faïence fine d'Apt. Elle se distinguait de ses concurrents par la « marbrure aptésienne » et atteignit son apogée au XVIIIe siècle. Au début du XIXe siècle, treize faïenceries employaient près de 200 artisans faïenciers et exportaient dans toute l'Europe[107].

La faïencerie aptésienne prit une nouvelle ampleur avec Léon Sagy, maître faïencier, qui découvrit le secret de la terre flammée. Au XXIe siècle, des artisans perpétuent toujours cette activité traditionnelle[107],[108].

Entreprises d'ampleur internationale

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Culture et patrimoine

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Cinéma Le César.

Art et Culture

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Films tournés à Apt

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Télévision
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Lieux et monuments

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Dôme de la cathédrale Sainte-Anne.

Le cœur de la ville est ancien avec plusieurs rues pittoresques (comme la rue des Marchands) et passages sous voûtes.

Porte de Saignon[132] et tour de l'Hôpital

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Ce sont les seuls vestiges des anciennes fortifications de la cité julienne. Par décision du conseil de ville, datée du , les ruines de la cathédrale paléochrétienne furent démantelées pour en « employer les pierres à la construction de nouvelles tours » renforçant les remparts.

Apt était une ville-close, c’est-à-dire une cité fortifiée derrière ses remparts pour se mettre à l’abri des « pilleries, roberies, larcins et autres maléfices faits par le temps de guerre ». La cité était protégée par ses vingt-sept tours qui abritaient chacune une compagnie de huit arbalétriers, soit un total de deux cent seize hommes de traits.

La cité était à la fois protégée par son enceinte et par les deux bras du Calavon qui l'encerclait[Note 12].

Porte de Saignon et vestiges des remparts à la fin du XIXe siècle.
La tour de l'Hôpital.

Des remparts du XIVe siècle, seule a subsisté une tour ronde, dite « Tour de l'Hôpital »[Note 13]. Sans doute endommagée, elle fut à nouveau adjugée à prix-fait le . Les murs devaient avoir deux mètres vingt-cinq d’épaisseur aux fondations et deux mètres au-dessus de la terre. Couronnée de merlons, de créneaux et de mâchicoulis, la tour protégeait des remparts de deux mètres d’épaisseur. Elle était défendue par trois arbalétriers au rez-de-chaussée et par cinq au premier étage. Ce qu'il reste des remparts d'Apt est inscrit au titre des monuments historiques, depuis 1927[133].

La porte de Saignon était l’une des six portes d’Apt et donnait accès à la partie est de la ville. Construite en petit appareil au cours du XIVe siècle, elle avait remplacé une porte antérieure du XIIe siècle. Elle s’ouvrait sur l’actuelle rue Saint-Pierre nommée alors rue des Briard (Carriera Biodorum) du nom d’une famille de Gargas qui y possédait un four à pain[Note 14] inscrit monument historique[134].

Le Portalet, autre porte de la ville, s’ouvrait en face de la passerelle piétonne enjambant de nos jours le Calavon.

La fontaine de l'Éléphant.
Marché aux ovins au début du XXe siècle.

Le célèbre cours fut créé en 1535, il prit la place des prés du Clos qui jouxtaient les remparts et la Porte de Saignon. Longtemps terrain de jeu exclusif des pétanqueurs et de toute la gens bouliste, il est actuellement transformé en parking dans sa partie septentrionale. Sa partie méridionale est ornée d'une fontaine monumentale baptisée Fontaine de l'Éléphant. Ce fut au XIXe siècle qu'il prit le nom de cours Lauze-de-Perret.

Jardin public

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Créé puis aménagé au début du XIXe siècle, il possède des essences rares provenant du parc du château des Tourettes plantées sur ordre du dernier et 75e évêque d'Apt Laurent Éon de Cély (1778-1801).

Monuments commémoratifs

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  • Musée de l'Aventure industrielle, ouvert en 2003 : installé dans l'ancienne usine de fruits confits Maliargues, le musée abrite des collections retraçant l'histoire économique du pays d'Apt. Il est orienté vers l'industrie ocrière et l'industrie des fruits confits, ainsi que vers la faïence d'Apt et de Castellet, dont il possède une des plus importantes collections de France. Deux statues, Allégorie de l'Industrie et Allégorie de l'Agriculture du sculpteur Alexis Poitevin et ayant appartenu au faïencier Elzéar Bonnet (1772-1837) sont installées dans le musée. Les procédés de fabrication des fruits confits et des ocres sont décrits. Le musée fait également une large part à l'industrie de la faïence et possède notamment les archives de Léon Sagy. Une section du musée est consacrée à un atelier de mécanique requis pour les usines de fruits confits et d'ocre. Enfin, le musée relate l'histoire du soufre à Apt, de sa découverte en 1854 à la fin de son exploitation en 1950.

Ces deux musées forment le musée municipal d'Apt, il est labellisé « musée de France ».

  • La maison du parc du Luberon et son musée de paléontologie[140].

Sur la commune

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Château de Roquefure.

Aux environs, hors commune

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Le pont Julien au début du XXe siècle.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Apt comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. L’oppidum de Perréal, sur la rive droite du Calavon, qui fut habité du VIe siècle avant notre ère jusqu’au Ier siècle, où il devint contemporain de la cité d’Apta Julia avant d’être abandonné, a longtemps été considéré comme la capitale des Vulgientes, tribu de la fédération des Albiques. Actuellement cette hypothèse est remise en question par les archéologues.
  6. Apt devient un évêché dès le IIIe siècle et le reste jusqu'à sa suppression par le Concordat de 1801.
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Y compris les actifs sans emploi
  10. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee
  11. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  12. Au Moyen Âge, le second bras du Calavon qui encerclait Apt suivait le tracé actuel du Cours Lauze de Perret, du Boulevard National et du Boulevard Foch.
  13. Située sur le boulevard National, cette tour jouxtait les jardins de l’Hôpital Saint-Castor, ce qui lui valut son nom.
  14. La rue Saint-Pierre et son prolongement, la rue des Marchands, marquent l'ancien tracé du decumanus de la cité romaine.

Références

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Références bibliographiques
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  27. Les autres dénominations utilisées pour désigner la cité Julienne sont en 585 : ab Apta, en 955 : in comitatus Aptense et en 1005 : in Aptensis civitate.
  28. J. Gascou, M. Janon, « Les chevaux d'Hadrien », RAN, 33, 2000, p. 61-68 Lire en ligne
  29. a et b Luberon, carnet d'un voyageur attentif, Patrick Ollivier-Elliot, page 370.
  30. Pour situer l'importance de l'évêché d'Apt, il suffit de rappeler que se sont retrouvés au concile d'Arles, les évêques de Vienne, Vaison, Orange, Marseille, Nice, Autun, Reims, Cologne, Trèves, Rouen, Tours et Bordeaux, pour les Gaules et d’York (Eboracum), Londres (Londinum) et Lincoln (ou Colchester), pour l’île de Bretagne.
  31. Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, p. 5.
  32. Cette partition aussi nette est à la base de l’opposition séculaire qui depuis lors règne entre les Bouquéran, sujets du prélat, et les Sanpierran, sujets du comte.
  33. Quand le bailliage se transforma en viguerie, le viguier assuma les mêmes fonctions sur le même territoire.
  34. AD du 13, série B1587f350
  35. AD du 13, série B1588f256
  36. AD du 13, série B2f185v
  37. Pithon-Curt, Histoire, t.III, p. 297
  38. Ibid., p. 297-298
  39. Cortez, Les grands officiers, p. 121 et Baron du Roure, Famille de Sabran, p. 15
  40. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 410.
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  42. "Guide historique du Luberon vaudois", par Gabriel Audisio, page 17, Éditions du Parc naturel régional du Luberon mars 2002
  43. Romain Gardi, Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, p. 74-111.
  44. Romain Gardi, Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, p.95
  45. Voir le chapitre relatif à la répression dans Romain Gardi, Reconquérir la République. Essai sur la genèse de l'insurrection de décembre 1851 dans l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 2, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2009, p. 274-284.
  46. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 33.
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  112. Eurosilicone site officiel
  113. Aptunion - Producteur d'Ingrédients à base de Fruits
  114. Le Vélo théâtre.
  115. municipale la Halle aux Grains
  116. Festival des cinémas d'Afrique du Pays d'Apt
  117. La cathédrale Sainte-Anne
  118. « Cathédrale Sainte-Anne », notice no PA00081800, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  119. La Basilique Sainte Anne
  120. Les reliques de Sainte-Anne
  121. La découverte miraculeuse du corps de Sainte Anne à Apt, Pâques 792
  122. Le voile de sainte Anne est le plus ancien trophée des croisades conservé en France. Cf. Émile Mâle, L'Art religieux en France à la fin du Moyen Âge, Éd. A. Colin, Paris, 1969.
  123. manuscrits du Trésor de la cathédrale
  124. Notice no PM84000033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de 1453 de la cathédrale Sainte-Anne
  125. Notice no PM84000036, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de 1677 de la cathédrale Sainte-Anne
  126. Notice no PM84001143, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune de l'ancienne cathédrale Sainte-Anne
  127. Notice no PM84000097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : tribune d'orgue, buffet d'orgue
  128. Soutien de la Fondation du patrimoine à la restauration de l'instrument
  129. Inventaire de l'orgue
  130. « Chapelle Sainte-Catherine », notice no PA00081802, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  132. « Porte de Saignon », notice no PA00081806, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  134. « Porte de Saignon », notice no PA00081806, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  135. Monument aux Morts, Plaque commémorative église Ste Anne, Monument commémoratif Place des martyrs de la résistance
  136. Conflits commémorés 1914-18; 1939-45; AFN-Algérie (54-62)
  137. Apt libérée il y a 70 ans
  138. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p. 58.
  139. Musée d'histoire et d'archéologie : Salles gallo-romaines, Salle de l’hôpital d’Apt.
  140. musée de paléontologie, maison du parc
  141. Le château de Roquefure
  142. « Ancienne abbaye Saint-Pierre-des-Tourettes, au vieux château des Tourettes », notice no PA84000033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  143. Rocher des Druides
  144. La villa romaine de Tourville
  145. La Ferme gallo-romaine de Tourville : une découverte archéologique d'un intérêt exceptionnel, Dominique Carru, André Kauffmann
  146. Le culte et le pèlerinage de Saint-Martian d'Apt
  147. La chapelle Saint-Martian
  148. La Chapelle de la Santonne - Extérieur
  149. La Chapelle de la Santonne - Intérieur

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Bibliographie

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  • Abbé J.J. Boze, Histoire d’Apt, Apt, Imp. Trémollière, 1813.
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Fernand Sauve, Monographie de la ville d'Apt, Annuaire du Vaucluse, 1903.
  • Fernand Sauve, Une vieille cité provençale. Les rues et les quartiers d'Apt, Congrès des Sociétés savantes de Provence, 1906.
  • André Dumoulin, Recherche archéologique dans la région d'Apt, Gallia, T. 16, 1958.
  • Aimé Autrand, Le département de Vaucluse de la défaite à la Libération (mai 1940-25 août 1944), Aubanel, Avignon, 1965,
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, Éd. A. Barthélemy, 1986.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, Carnets d'un voyageur attentif, Aix-en-Provence, Edisud, 383 p. (ISBN 978-2-85744-523-4, BNF 35469776) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-François Lemoine (trad. du français), Aimer la Provence, Rennes, Ouest France, , 127 p. (ISBN 978-2-85882-764-0, BNF 34782256)
  • René Bruni, Apt, ville d'art et d'histoire, Apt, Éd. Office du Tourisme d'Apt-Luberon, 1982. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Louis Coste(dir), La Résistance au pays d’Apt, de la Durance au Ventoux, Cavaillon, Imprimerie Mistral, 2e édition, 1982.
  • François Berjot, Lucien Bourgue, Émile Obled, Robert Harbonnier, Christiane Faivet, Michel Wanneroy, Yvette Dalou, préface de Jean-Denis Bredin de l'Académie française, Une terre de Provence sous la Révolution. Le pays d'Apt, n° spécial d'Archipal, Apt, 1990,
  • Ouvrage collectif, Le Pays d'Apt, ville et villages : Histoire, société et économie du Moyen Âge à nos jours, Éd. Archipal, 2001, 350 pages.
  • Augustin Roux, Apt, quelques aspects de son histoire, édité à 300 exemplaires par Le Livre d'Histoire-Lorisse, Paris, 2003. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Romain Gardi, Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, 192 p.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Romain Gardi, Reconquérir la République. Essai sur la genèse de l'insurrection de décembre 1851 dans l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 2, sous la direction de Natalie Petiteau, université d'Avignon, 2009, 360 p.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Patrick de Michèle, Le Centre monumental d'Apt à l'époque gallo-romaine. Un état de la question, revue Archipal, no 64, juin 2009.
  • Alain Servel, Histoire de la notabilité en pays d'Apt aux XVIe et XVIIe siècles : les mécanismes d'ascension sociale, 2009 en ligne
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4, BNF 37492829)
    Apt, pp. 50-51
  • Cavités souterraines : carrières
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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