Piolenc

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Piolenc
Piolenc
La mairie de Piolenc avec son aménagement pittoresque.
Blason de Piolenc
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence
Maire
Mandat
Louis Driey
2020-2026
Code postal 84420
Code commune 84091
Démographie
Gentilé Piolençois, Piolençoises[1],[2]
Population
municipale
5 536 hab. (2021 en augmentation de 8,91 % par rapport à 2015)
Densité 223 hab./km2
Population
agglomération
8 028 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 10′ 43″ nord, 4° 45′ 44″ est
Altitude 47 m
Min. 22 m
Max. 170 m
Superficie 24,8 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Piolenc
(ville-centre)
Aire d'attraction Orange
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Orange
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Piolenc
Liens
Site web mairie-piolenc.fr

Piolenc [pjɔlɛ̃k] est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La ville est membre de la fédération des sites Clunisiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Piolenc est située dans la vallée rhodanienne, à 6 km au nord d'Orange et à 4 km au sud du village de Mornas.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

La plaine alluvionnaire du Rhône occupe la plus grande partie du territoire de la commune. On y trouve des anciennes gravières, sur l'Ile aux Rats.

Des collines de calcaire gréseux[3], datant du crétacé supérieur, riches en fossiles[4] donnent du relief à l'ouest. Les trois points culminants sont les Valbonnettes (139 m), le Paty (159 m) ou encore les Cargaules (119 m). Ces collines sont recouvertes de forêts, majoritairement composées de chênes-verts et d'épineux, sur leurs versants est, et présentent des falaises à stratifications obliques sur leur partie ouest.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Rhône, canalisé et doté de canaux de dérivation depuis 1974 par la Compagnie nationale du Rhône, passe en bordure de commune qu'il délimite à l'ouest. Son ancienne gravière a été reconvertie en plan d'eau de loisirs, sur une surface de 75 hectares, Li Piboulo. La plaine du Rhône est quadrillée de mayres[5].

L'Aygues (ou Eygues), qui se jette dans le Rhône au sud-ouest, délimite la commune au sud.

Le Rieu du Foyro (appelé aussi le Gourd), autre affluent du Rhône, traverse le village. Sa gestion était assurée jusqu'en 2004 par le syndicat intercommunal du bassin versant, regroupant les communes de Piolenc, Uchaux, et Bollène[6]. À la même date, l'ensemble des syndicats gérant les cours d'eau ont été dissous.

L'ancien canal de Pierrelatte passe dans la commune, au sud immédiat du massif d'Uchaux.

À la suite des crues de 2003 qui avaient touché le Sud de la Provence, il a rapidement été envisagé de rendre à la plaine de Piolenc-Mornas son statut d'origine de plaine inondable, en l'utilisant comme déversoir lors de crues annoncées, afin d'épargner les agglomérations situées en aval, plus peuplées. Toutefois, ce projet a fait l'objet d'un rejet par la majorité de la population, et est actuellement en suspens[7],[8].

L'eau potable provient de la nappe phréatique du réseau alluvionnaire du bassin d'Orange, dont la station de pompage est située dans la commune voisine de Mornas[9],[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Orange », sur la commune d'Orange à 6 km à vol d'oiseau[13], est de 14,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 719,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,5 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Statistiques 1991-2020 et records ORANGE (84) - alt : 57m, lat : 44°08'40"N, lon : 4°51'39"E
Records établis sur la période du 01-08-1952 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 2,4 5,3 7,9 11,9 15,6 18 17,7 14 10,6 6 2,8 9,5
Température moyenne (°C) 6,2 7,2 10,8 13,6 17,7 21,9 24,5 24,2 19,7 15,4 10,1 6,7 14,8
Température maximale moyenne (°C) 10,3 11,9 16,2 19,3 23,6 28,1 31,1 30,8 25,5 20,3 14,2 10,6 20,2
Record de froid (°C)
date du record
−13,4
07.01.1985
−14,5
10.02.1956
−9,7
02.03.05
−3,2
08.04.21
1,3
04.05.1979
5,7
04.06.1984
9,5
12.07.1993
8,3
29.08.1974
3,1
30.09.1974
−1,6
30.10.12
−5,8
28.11.05
−14,4
28.12.1962
−14,5
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
20,5
10.01.15
23,9
27.02.19
27,2
21.03.1990
31,2
24.04.07
34,5
31.05.01
41,2
28.06.19
40,7
26.07.1983
42,7
22.08.23
35,8
04.09.16
31,8
08.10.23
24,6
03.11.1970
20,2
24.12.1983
42,7
2023
Précipitations (mm) 54,8 36,6 44,5 63 60,1 37,4 38,4 40,2 105,3 94,5 96,6 48,2 719,6
Source : « Fiche 84087001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,3
2,1
54,8
 
 
 
11,9
2,4
36,6
 
 
 
16,2
5,3
44,5
 
 
 
19,3
7,9
63
 
 
 
23,6
11,9
60,1
 
 
 
28,1
15,6
37,4
 
 
 
31,1
18
38,4
 
 
 
30,8
17,7
40,2
 
 
 
25,5
14
105,3
 
 
 
20,3
10,6
94,5
 
 
 
14,2
6
96,6
 
 
 
10,6
2,8
48,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Piolenc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Piolenc, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[21] et 8 028 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orange, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].

Le centre historique du village, de forme circulaire, est délimité par l'avenue de Provence et par le boulevard Frédéric-Mistral. En son milieu sont situés la mairie et le château-église Saint-Pierre. Le cours Corsin et la RN 7 constituent les principaux axes d'activité et de commerce. L'urbanisation actuelle se poursuit de façon plus prononcée sur l'Est de la commune.

L'architecture rurale est marquée par la nécessité de se protéger du mistral. L'habitat traditionnel est aveugle sur sa façade nord, et orienté au sud.

En 2010, la ville a adopté son premier plan local d'urbanisme.

Les maisons individuelles représentent 87 % de l'offre de logements en 2009. 68 % des habitants sont propriétaires de leur logement, 29 % sont locataires, et 3 % logés à titre gratuit. La taille moyenne des habitations est légèrement supérieure à quatre pièces[26]. Un arrêté municipal ancien interdit la construction d'immeubles de plus de quatre étages. La municipalité a manifesté son intention de respecter la loi SRU, qui prévoit la mise à disposition en location de 20 % de logements sociaux.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39 %), forêts (25,1 %), cultures permanentes (13,7 %), zones urbanisées (10,7 %), eaux continentales[Note 4] (6,4 %), terres arables (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), mines, décharges et chantiers (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée en son centre par la Nationale 7, portant le nom d'avenue de Provence dans le centre du village, et impose le respect des règles de priorité à droite pour l'ensemble des rues et ruelles débouchant sur cet axe.

À l'ouest immédiat du centre, l'autoroute A7 comporte un échangeur d'entrée (échangeur Orange-Nord) permettant de rallier le Sud. Plus à l'ouest, la ligne de TGV Méditerranée, située en zone inondable[28], s'intercale avec les rives du Rhône, dont la commune est limitrophe.

Piolenc possède une gare SNCF désaffectée sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, qui la contourne à son est.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous la forme Poiodolen en 998.

Connue sous le nom latin de Podiolanum[29], l'étymologie de Piolenc est attribuée à Odilon. Le nom est composé de Podium, signifiant puy, pieu, le « pio », c'est-à-dire le sommet, et Odolinum, pour Odilon, abbé de Cluny au moment où la seigneurie passe dans le domaine de cette abbaye.

Par la suite, on relève Podioleno (XIe siècle), puis Piolene ou Piolen, et depuis 1789 : Piolenc[30].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Les fouilles de la station des Rochers ont mis en évidence un habitat assez important avec des fonds de cabanes, de la poterie et une industrie lithique et osseuse développée. Un abri sous roche a livré une sépulture où avaient été déposées des poteries, des haches et des pointes de flèches[31].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'histoire de Piolenc pendant la période carolingienne est peu connue. En 843, avec le traité de Verdun, le village, comme le reste de la Provence, la Bourgogne et la Savoie, est rattaché au royaume de Lothaire Ier. Des invasions sarrasines, il ne subsiste guère que la toponymie, avec le quartier des Moricauds. Les premières traces remontent à 994-1002, lorsque le compte Roubaud, frère de Guillaume II et premier comte du Venaissin, cède la moitié de l'oppidum situé au centre du village, à la place de l'actuelle église Saint-Pierre, à l'ordre de Cluny, représenté par Odilon de Mercœur[32],[33]. Le château fort est rebaptisé « Est castrum quod nominatur Podium Odolinum ... », et déclaré prieuré en 1037[34],[35].

En 1016, Benoît VIII en appelle aux évêques de Provence pour défendre les propriétés convoitées par les seigneurs locaux, dont Piolenc[36].

En 1266, le prieur de Piolenc conclut un traité de paréage avec le comte de Toulouse : en échange de sa protection et de la moitié du droit d'albergue du Comte, il lui abandonne la moitié de ses revenus[37]

À la fin du XIIe siècle, le Prieuré est en phase de déclin, moral et financier. Rattaché à la commende de Saint-Saturnin-du-port, il y est rapporté des disputes entre un moine et le neveu du prieur[38], ainsi que l'absence de missel et bréviaire[38].

En 1274, le territoire de la commune, tout comme l'ensemble du Comtat Venaissin, est cédé au pape Grégoire X par le Roi de France, Philippe III le Hardi.

En 1339, l'accès du prieuré, en commende, est interdit aux visiteurs. Il est pris en mains par le Cardinal de Montolieu, qui est loué pour sa bonne gestion[39].

En 1378, le prieuré de Piolenc est rattaché au collège Saint-Martial d'Avignon, afin que celui-ci, fondé par Jacques de Cozan, puisse dégager les revenus suffisants pour entretenir ses étudiants, et plus tard, à partir de 1382, payer la pension annuelle de 450 florins de son nouveau maitre, le cardinal d'Albano[40],[41].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Sous le règne de Charles IX, le village fut attaqué à plusieurs reprises, et ravagé ou dominé au moins par deux fois lors des guerres de Religion. La première fois par les religionnaires en 1562 lors de batailles menées par le baron des Adrets, et qui donna lieu à la prise du château de Mornas, et au massacre d'une partie de ses habitants. Puis l'année suivante, par le capitaine pontifical Fabrice Serbelloni[42],[43].

Le lignite a été pendant longtemps exploitée sur le territoire de la commune qui compte quatre-vingt-cinq entrées de mines datant du XVIIe au XIXe siècle. Pour éviter tout accident, leur accès est interdit par arrêté municipal. Certaines galeries se développent sur plusieurs kilomètres. Leur hauteur n'excède que peu souvent le mètre et leurs voûtes se sont effondrées en maints endroits[44].

Au XVIIIe, les vignerons du village durent faire prendre un décret par le Conseil de Ville interdisant leur cueillette dans les vignes pendant la floraison[45].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Dépendante du Comtat Venaissin, Piolenc en partage le sort : elle subit la disette de 1789, et comme toutes les communes de l'enclave des Papes, est rattachée à la France en 1791.

Le est créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Sur la commune furent exploitées, au XIXe siècle, deux carrières[46] prolongées par des galeries souterraines creusées dans le sable. Jean-Pierre Locci, dans son ouvrage L'exploitation des ressources minérales en Vaucluse, a publié deux cartes postales montrant une usine de « tamiserie mécanique de sable blanc », et des cavages. Dans ces réseaux, qui s'étalent sur deux à trois étages séparés par 10 centimètres de sable, les galeries sont souvent ovoïdes et directement taillées dans le sable. Il n'y a que quelques rares effondrements. Ce lieu où n'existe aucune protection n'est presque pas dégradé en dépit des visites[44].

Le , la Résistance, avec l'aide d'une patrouille américaine, prit d'assaut le château de Crochans où s'était réfugié un détachement allemand. Après un long engagement les 180 soldats se rendirent avec un important matériel[47].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1929 octobre 1947 Romuald André    
octobre 1947 mars 1965 Sidoine Clément   Entrepreneur
mars 1965 1974 Michel Barthou    
1974 mars 1983 Claude Parjadis    
mars 1983 juin 1995 Albert Barthou RPR  
juin 1995 En cours Louis Driey RPR puis UMP
puis LS[48] Actuellement SE.
Cadre ASF retraité
4e vice-président de la CC Aygues Ouvèze en Provence
Suppléant du député Jacques Bompard (2012 → 2017)
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Piolenc fait partie de la communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence avec six autres communes : Camaret-sur-Aigues, Sainte-Cécile-les-Vignes, Sérignan-du-Comtat, Travaillan, Uchaux et Violès. Celle-ci a été créée le .

Finances communales[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Piolenc en 2009[49],[50]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 11,55 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 21,27 % 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 56,43 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 17,55 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[51]).

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Piolenc est jumelée avec Drapeau de l'Allemagne Kirchheim am Neckar (Allemagne).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Piolençois, Piolençoises[1] Le nom officiel n'est pas toujours utilisé, et les variantes Piolencois, Piolencoises sont courants, tout comme la forme Piolenois, Piolenoises. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].

En 2021, la commune comptait 5 536 habitants[Note 5], en augmentation de 8,91 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5751 6321 6881 8312 0331 9001 9111 9541 997
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1232 1882 0171 9611 9751 9041 8201 7851 687
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5961 5621 5861 4521 4411 5421 4801 4471 701
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 8682 1842 5943 2593 8304 2964 4454 4955 006
2015 2020 2021 - - - - - -
5 0835 4655 536------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population de Piolenc connait un fort déclin à partir de 1861, où elle culmine à 2 188 habitants. L'agriculture a connu plusieurs crises successives et rapprochées qui détournent les habitants de la terre, et conduisent à un exode vers les villes accompagnées d'une chute du taux de la natalité[56]. En 1856, la région connait des épidémies de pébrine et de flacherie, qui ruinent les magnaneries du village. En 1870, la crise de la garance affecte les agriculteurs qui perdent leurs débouchés avec la fermeture des usines de transformation des villages voisins, et en 1876, survient l'épidémie de phylloxéra, qui détruit les vignes du village. La valeur des terres chute, et un cercle vicieux s'instaure : en raison de l'émigration, il n'y a plus assez de bras pour effectuer les récoltes[57]. Le village mettra un siècle avant de retrouver un niveau de population équivalent, puis verra celle-ci doubler en quarante ans.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Bannière de la Confrérie de l'ail de Piolenc.

Animations estivales. Marché tous les lundis matin.

  • Le festival culturel et folklorique de l'ail se déroule chaque année le dernier week-end d'août. Initialement créé par une équipe de bénévoles en 1979, il est organisé depuis par la commission des fêtes de la commune qui regroupe des élus et des bénévoles. Son point fort est la synergie des associations locales qui sont invitées à participer aux défilés. À noter le rôle de la confrérie de l'ail dans la traditionnelle cérémonie d'intronisation. Cette association qui existe depuis près de vingt ans et qui fait la promotion de l'ail tout au long de l'année a naturellement trouvée sa place dans ce festival.

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École maternelle et primaire privée « Les Jardins », fondée en 1904.
  • École maternelle « Marcel-Pagnol » et Écoles primaires publiques « La Rocantine » et « Joliot-Curie »[58]. Les élèves sont ensuite inscrits au collège Jean-Giono à Orange[59] puis, au lycée polyvalent régional de l'Arc, toujours à Orange[60],[61].
  • Crèche « Les Gribouillis ».
  • Bibliothèque municipale à l'Acampado.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

  • Clubs de VTT, football, tennis, judo, karaté, tir à l'arc, etc.
  • Centre de Loisirs Plein Soleil
  • Randonnées pédestres. Équitation.
  • Maison des Jeunes de Piolenc
  • Animations Nature

Santé[modifier | modifier le code]

On trouve sur le territoire de la commune sept docteurs, deux pharmacies, deux dentistes, un laboratoire d'analyses et une sage-femme.

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène[62].

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés, la gestion de l'assainissement collectif, la lutte contre les nuisances sonores, le contrôle de la qualité de l'air et la protection, et la mise en valeur de l'environnement font partie des compétences de la communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence.

Déchetterie (la Gravière).

Économie[modifier | modifier le code]

Les emplois, salariés ou non, présents dans la commune, relèvent du secteur agricole pour 9 %, de l'industrie ou de la construction pour 30 %, et du secteur tertiaire pour le solde, soit 61 %. Zone artisanale du Crépon Sud dans laquelle on trouve plusieurs PME/PMI. Dans le passé, la commune avait un patrimoine industriel significatif (Accumulateurs Clément, Fargas).

Énergie[modifier | modifier le code]

La ville possède la plus grande centrale solaire photovoltaïque flottante d'Europe (puissance crête cumulée : 17 MW), mise en service en 2019. Ses 47 040 panneaux photovoltaïques (17 ha, soit l'équivalent de 23 terrains de football) sont installés sur des flotteurs sur un lac artificiel de 50 hectares (ancienne carrière dont les berges étaient jugées trop dangereuses pour l’aménagement d’une base nautique), ce qui permet de refroidir les panneaux et d'en augmenter le rendement de 5 % à 10 %. L'installation est gérée par l'entreprise Akuo Energy qui estime qu'elle alimente l'équivalent de 4 973 foyers en électricité. Une partie du financement est de type participatif[63],[64].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Entre le Rhône, les Dentelles de Montmirail, le Mont Ventoux et Avignon, à proximité de riches terroirs viticoles, la commune vit aussi du tourisme.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Fête de l'ail de Piolenc.

À l'instar du reste de la France, le nombre d'exploitations agricoles est en constante décroissance, passant de 74[65] en 1998 à 28 en 2010. La viticulture est l'une des principales activités agricoles de la ville de Piolenc[66], avec le maraîchage et l'arboriculture. Le vignoble produit des vins classés en côtes-du-rhône. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays de la Principauté d'Orange. Un concours des vins a lieu chaque année sous la direction de l'association « piolenc-Millésimes » www.piolenc-concours-vins.com[67].

La dominante du reste de la production agricole est l'ail provençal, à ce titre la commune s'est désignée comme la capitale de cet ail[68]. Les activités traditionnelles de sériciculture et plantation de sorgho, destiné à la fabrication de balais, très présentes au XXe siècle, ont totalement disparu.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église clunisienne Saint-Pierre - Piolenc.
  • Église Saint-Pierre, église clunisienne du XIe siècle (Inscription aux monuments historiques par arrêté du )[69].
  • Cours Corsin, place centrale du village avec une Fontaine du XIXe siècle à QUATRE vasques surmontée d'une amphore (la fontaine des Quatre Bourneu).
  • Chapelle des Pénitents blancs[70].
  • Château de Beauchêne.
  • Château de Crochans (Inscription aux monuments historiques par arrêté du )[71],[72], appelé plus communément "Château de Piolenc", du nom de la famille des marquis éponymes qui l'ont occupé de 1806 jusqu'à peu avant sa revente en 1994 à la famille Grüss. La nouvelle appellation "Château du Cirque", inscrite sur le portail du Parc, n'est pas encore passée dans le langage courant [73].
  • Lavoir de la place du Planet[74] Cours des Marronniers.
  • Espace Acampado (maison des associations).
  • Monument aux morts[75],[76].

Musées[modifier | modifier le code]

  • Musée, parc et château du Cirque National Alexis-Grüss[77].
  • Jusqu'en février 2021 : Musée Mémoire de la Route nationale 7[78]. Il avait été ouvert en 2003 dans la commune. On y trouvait d'anciens véhicules ayant fréquemment parcouru cette route à différentes époques, ainsi que des objets oubliés par des vacanciers distraits. Il ferme en 2006, mais rouvre ses portes le . À cause de la pandémie de Covid-19, l'association est dissoute en février 2021 et le patrimoine du musée est mis sous cocon par la municipalité en vue d'une éventuelle réouverture.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Buste du chanoine Emmanuel Bernard, perron église Saint-Pierre.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur avec une clef d'or et une clef d'argent liées et posées en sautoir, sous une arcature d'or maçonnée de sable[81].

Les deux clefs des armoiries de Piolenc indiquent l'appartenance au Comtat Venaissin.

La devise de la ville est « Dulcius Melle, Fortius Leone » : Doux comme le miel, Fort comme le lion.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b code postal
  2. Le nom officiel n'est pas toujours utilisé, et les variantes "Piolencois, Piolencoises sont courants, tout comme la forme Piolenois, Piolenoises
  3. ou biocalcarénite: calcaire contenant des éléments détritiques, cf http://pedagogie.ac-montpellier.fr/svt/litho/outils.htm
  4. bryozoaires, mollusques, échinodermes et ambre dans une moindre mesure cf La falaise de Piolenc, les stratifications obliques les plus « vues » (à défaut d'être les plus visitées) de France
  5. Fossés assurant le drainage des terres agricoles
  6. « L’ETAT dans le Vaucluse - Préfecture d’Avignon (84) », sur vaucluse.gouv.fr via Wikiwix (consulté le ).
  7. http://vertigo.revues.org/8528 Pour une analyse des enjeux et enquête sociologique sur le terrain, lire "La remise en eau de la plaine de Piolenc-Mornas face à la constitution d’une culture locale de l’arrangement", Marie Anckière et Julien Langumier, Vertigo, mai 2009
  8. La remise en eau de la plaine de Piolenc-Mornas face à la constitution d’une culture locale de l’arrangement Pour les aspects juridiques et techniques, voir le Rapport de la Maîtrise d'ouvrage du projet d'optimisation des zones d'expansion des crues du Rhône entre Viviers et Beaucaire-Impacts techniques et juridiques, 2009
  9. Plan local d'Urbanisme, 2009, p36 et 53
  10. Evaluation des ressources hydrauliques-Étude de la vulnérabilité à la pollution- Nappe alluviale de la vallée du Rhône G.Durozoy et Ch. Glintzboeckel, BRGM, 1978
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Piolenc et Orange », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Orange », sur la commune d'Orange - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Station Météo-France « Orange », sur la commune d'Orange - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de Piolenc », sur insee.fr (consulté le ).
  22. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Orange », sur insee.fr (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. PLU,2009- p25
  27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  28. Engagements de l'État dans les zones inondables des communes de Piolenc, Orange et Caderousse, qui sont sur le tracé de la nouvelle ligne du TGV Méditerranée
  29. http://www.heruitgeverij.be/276ind.htm "Dictionnaire Latin-Français des Noms propres de Lieux ayant une certaine notoriété principalement au point de vue ecclésiastique et monastique (1897)"
  30. Histoire site web commune de Piolenc
  31. Robert Bailly, op. cit., p. 322.
  32. Antoine de Ruffi, Dissertations historiques et critiques sur l'origine des comtes de Provence, de Venaissin, de Forcalquier et des vicomtes de Marseille, Marseille, Veuve Henry Brebion, Imprimeur du Roy, de Monseigneur l'Evêque, du clergé et de la ville, (lire en ligne), p. 43.
  33. Eliana Magnani, Cluny, Saint-André de Gap, le Dévoluy : L'implantation clunisienne en Haute-Provence – milieu Xe – XIe siècle, Grenoble, Dominique Rigaux et Gisella Cantino Wataghin-CNRS-MSH-Alpes, (lire en ligne), p. 101-119.
  34. "Monasterium"
  35. Denyse Riche - L'ordre de Cluny à la fin du moyen âge: le vieux pays clunisien, XIIe-XVe - Presses de l'université de Saint-Étienne (C.E.R.C.O.R. Travaux et recherches) - Saint-Étienne - 2000- p 113 - (ISBN 978-2-86272-192-7).
  36. Riche, 2000, p 187
  37. Riche, 2000, p 330
  38. a et b Riche, 2000, p 418
  39. Riche, 2000, p434
  40. Riche, 2000, p 664
  41. Piolenc semble avoir été un prieuré fortement mis à contribution, puisqu'au XIIe siècle av. J.-C. déjà, alors que le cens des prieurés pour lesquels il reste des traces était généralement compris entre 10 et 20 sous, celui de Piolenc est de 103 sous et 15 deniers Melgoriens, un âne, un licou, deux pièces de feutre, un vase plein de vin - Reiche, 2000, p 137
  42. Jules Courtet, op. cit., p. 269.
  43. Jean-François Boudin et Père Justin, Histoire des guerres excitées dans le Comté Venaissin et dans les environs par les Calvinistes du XVIe siècle, Carpentras, (lire en ligne).
  44. a et b Les souterrains du Vaucluse Inventaire et description des exploitations souterraines dans le département du Vaucluse et des environs proches d'Avignon.
  45. Fernand Benoit, op. cit., p. 184.
  46. Cavités souterraines : Carrières
  47. Robert Bailly, op. cit., p. 323.
  48. Suppléant de Jacques Bompard, président de la Ligue du Sud, il est exclu de l'UMP en 2012.
  49. « Impôts locaux à Piolenc », taxes.com.
  50. Les comptes de la commune de 2000 à 2015 « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  51. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. [George, 1931] P. George, Le Tricastin, un petit pays des confins du Dauphiné et de la Provence. : Étude de géographie économique et humaine, vol. 7, t. 1, Les Études rhodaniennes, (lire en ligne), pp.15-49.
  57. [Billange, 1944] André Billange, L'eau dans la basse vallée de l'Eygues, vol. 19, t. 3-4, Les Études rhodaniennes, (lire en ligne), pp. 151-166.
  58. « Enseignement publique primaire en Vaucluse », Inspection Académique de Vaucluse.
  59. « Carte scolaire du Vaucluse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Conseil Général de Vaucluse.
  60. « Carte des lycées de Vaucluse », Inspection Académique de Vaucluse, .
  61. « Site du lycée de l'Arc », Académie Aix-Marseille, .
  62. doyenné d'Orange-Bollène
  63. Frédéric de Monicault, « La première centrale solaire flottante en France entrera en service en mars 2019 », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  64. O'MEGA1, la plus grande centrale photovoltaïque flottante d’Europe  ; connaissance des énergies
  65. dont 50 exploitées à titre professionnel
  66. viticulture à Piolenc
  67. « Concours vins de Piolenc », sur Concours des vins de Piolenc.
  68. « Concours vins de Piolenc »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Concours des vins de Piolenc.
  69. « Eglise paroissiale Saint-Pierre », notice no PA84000018, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. Patrimoine de la commune
  71. Notice no PA84000039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. « parc du château de Piolence ou de Crochant », notice no IA84000753, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. voir appellation officielle de Château de Crochans pour le Ministère de la Culture, et appellation d'usage dans l'ensemble de la presse régionale
  74. du provençal planet = "petite place", nom attribué par les habitants qui allaient "au planet", sans mentionner le nom de ladite place
  75. Monument aux morts
  76. Monument aux morts
  77. Voir "Chateau de Crochans"
  78. Musée Mémoire de la RN 7
  79. La commune de Piolinc
  80. Bibliographie du Chanoine Emmanuel Bernard
  81. Armorial des communes du Vaucluse

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]