Gargas (Vaucluse)

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Gargas
Gargas (Vaucluse)
La mairie.
Blason de Gargas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Apt-Luberon
Maire
Mandat
Bruno Vigne-Ulmier
2023-2026
Code postal 84400
Code commune 84047
Démographie
Gentilé Gargassiens, Gargassiennes
Population
municipale
3 039 hab. (2021 en augmentation de 2,12 % par rapport à 2015)
Densité 204 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 09″ nord, 5° 21′ 34″ est
Altitude 420 m
Min. 201 m
Max. 461 m
Superficie 14,9 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Apt
(banlieue)
Aire d'attraction Apt
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Apt
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Gargas
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Gargas
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Gargas
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Gargas
Liens
Site web http://www.ville-gargas.fr

Gargas est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ambiance du village.

Le bourg est situé entre les monts de Vaucluse et le petit Luberon, à 4 km à l'ouest d'Apt et au nord de la route nationale 100.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Gargas
Saint-Saturnin-lès-Apt
Roussillon Gargas Apt
Bonnieux Apt Apt

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Ce village a donné son nom à une couche géologique du crétacé inférieur, le gargasien[1],[2], qui est essentiellement composé de marnes grise et verte. Celles-ci sont très riches en fossiles : ammonites, bélemnites, oursins, huîtres, etc. Le sous-sol fournit aussi du gypse fer-de-lance ainsi que de magnifiques roses des sables[3].

L'on trouve trois collines autour du bourg : la colline de Perréal (471 mètres), la colline de la Gardette, et la colline du Fort.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 741 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Apt-Viton », sur la commune d'Apt à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 770,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records APT-VITON (84) - alt : 242m, lat : 43°52'51"N, lon : 5°24'50"E
Records établis sur la période du 01-01-1968 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,7 2,1 5 8,9 12,2 14,4 14,5 11,2 8,3 3,5 0,3 6,6
Température moyenne (°C) 5,4 6,1 9,7 12,6 16,7 20,6 23,5 23,4 19 14,7 9,3 5,9 13,9
Température maximale moyenne (°C) 11,2 13 17,2 20,2 24,5 29,1 32,5 32,3 26,8 21,1 15 11,4 21,2
Record de froid (°C)
date du record
−16,4
07.01.1985
−15,6
12.02.12
−13,4
07.03.1971
−5
05.04.22
−2
06.05.1991
1,4
03.06.06
4,9
22.07.1980
4,6
31.08.1986
0,2
21.09.1977
−4,8
30.10.1997
−11,5
30.11.1978
−15
03.12.1973
−16,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
21,9
28.01.02
24,7
28.02.19
27,1
30.03.12
30,5
08.04.11
34,5
22.05.22
43,6
28.06.19
41
19.07.22
42,2
23.08.23
37,6
04.09.23
32,6
08.10.23
24,9
01.11.22
21,9
05.12.1979
43,6
2019
Précipitations (mm) 68,9 44,1 46,7 74,8 68,9 38,3 27,1 36,7 84,6 97,9 113,5 68,8 770,3
Source : « Fiche 84003002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,2
−0,4
68,9
 
 
 
13
−0,7
44,1
 
 
 
17,2
2,1
46,7
 
 
 
20,2
5
74,8
 
 
 
24,5
8,9
68,9
 
 
 
29,1
12,2
38,3
 
 
 
32,5
14,4
27,1
 
 
 
32,3
14,5
36,7
 
 
 
26,8
11,2
84,6
 
 
 
21,1
8,3
97,9
 
 
 
15
3,5
113,5
 
 
 
11,4
0,3
68,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Gargas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Apt, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[14] et 14 498 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Apt dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,2 %), forêts (21,5 %), cultures permanentes (19,7 %), terres arables (14 %), zones urbanisées (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Gargas possède de nombreux hameaux parmi lesquels :

  • le Château
  • la Coquillade
  • la Grand Fontaine
  • le JaslLes Lombards
  • Perrotet
  • Saint-Jean
  • les Tamisiers
  • les Sauvans
  • les Vieux Sauvans
  • les Margouillons

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 659, alors qu'il était de 1 521 en 2015 et de 1 494 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 83,7 % étaient des résidences principales, 12,2 % des résidences secondaires et 4,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gargas en 2020 en comparaison avec celle de Vaucluse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,2 %) supérieure à celle du département (8,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,5 % en 2015), contre 55,8 % pour le Vaucluse et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Gargas en 2020.
Typologie Gargas[I 1] Vaucluse[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 83,7 81,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,2 8,4 9,7
Logements vacants (en %) 4,1 10,2 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare SNCF la plus proche est à Cavaillon, la gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV.

La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon Sud ou Cavaillon.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

À l'exception des cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis classés en zone Ib (risque faible), tous les cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Les mines de Bruoux, un exemple de l'importance de l'activité ocrière de la région.

Des vestiges préhistoriques - paléolithique et néolithique - ont été trouvés au quartier de Trécassat.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La première mention du nom de Gargas date de 992 sous la forme de Gargatio.

La commune est composée de vingt-deux hameaux et écarts. Le cartulaire de l'église d’Apt donne le nom de quelques-unes des villæ carolingiennes qui leur ont donné naissance : Amado, Esdras, Caramagencia, Urbana, Intervias[21].

Bas Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Leurs terres et leurs vignes devaient, au XIIIe siècle, la dîme à l'abbaye des Dames de Sainte-Croix de Gargas. Mais par deux fois, celle-ci fut dévastée, en 1361 et 1371, par les routiers des Grandes Compagnies. Dégoûtées, les moniales se cloîtrèrent définitivement dans Apt.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le castrum, construit au XIIe siècle, par Guirand et Bertrand de Simiane, neveux de Laugier d'Agoult, évêque d'Apt, fut, au XVIe siècle, l'objet de luttes fratricides, entre réformés et catholiques. Pris en 1574 par les religionnaires, puis en 1589 par les Ligueurs, il fut définitivement rasé en 1597.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Le est créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

L'industrie ocrière est importante sur la commune.

2009, ouverture du site des mines de Bruoux au public.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Apt du département de Vaucluse.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Apt[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Apt porté de 13 à 27 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de Vaucluse.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Gargas était membre de la communauté de communes du Pays d'Apt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Pays d'Apt-Luberon, dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de 2014 dans le Vaucluse, la liste DVG menée par le maire sortant Maxime Bey est la seule candidate et obtient donc la totalité ded 1 058 suffrages exprimés. Elle est donnc élue en totalité et 4 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin, 40,57 % des électeurs se sont abstenus et 25,07 % des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul[23].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Vaucluse, la liste menée par Laurence Le Roy obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 707 voix (63,18 %, 20 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[24] :

  • Corinne Paiocchi[25] : 237 voix, 21,17 %, 2 conseillers municipaux élus ;
  • Pascal Bouxom[26] : 175 voix, 15,63 %, 1 conseiller municipal élu.

Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 52,30 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
février 1790   Joseph Tamisier[27]   Négociant
Les données manquantes sont à compléter.
1851   Toussaint Béridon[28] Républicain Cultivateur
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1975 mars 1989 Marc Anselme[Note 4] MRG[29]  
mars 1989 novembre 1990 René Richaud[30]   Exploitant de champignonnières
Démissionnaire
novembre 1990 mai 2020[31] Maxime Bey[Note 5] PS-DVG Commerçant retraité (ferrailleur)
Président de la CC du Pays d'Apt (1992 → 2013)
Président de la CC Pays d'Apt-Luberon (janv. → avr. 2014)
mai 2020 octobre 2023[32],[33] Laurence Le Roy SE Vice-présidente de la CC Pays d'Apt-Luberon (2020 → 2023)
Morte en fonction
24 octobre 2023[34] En cours
(au 12 décembre 2023)
Bruno Vigne-Ulmier   Cadre retraité

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école primaire de Gargas.

Crèche, école maternelle Les Sources (quatre classes accueillant 87 élèves en 2023/2024) et école primaire Les Ocres (huit classes accueillant 183 éleves en 2023/2024)[35]

Santé[modifier | modifier le code]

L'hôpital le plus proche se trouve à Apt.

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

On trouve[36] :

  • un stade de football équipé de vestiaires et de douches ;
  • deux courts de tennis et un mur d'entrainement ;
  • pour la pratique du tir à l'arc, deux pas de tir : un premier en extérieur, jusqu'à 90 mètres, un deuxième en salle (gymnase) pour les périodes hivernales ;
  • un gymnase (salle de judo avec tatamis, salle de danse et de gymnastique et salle de tir à l'arc).

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Gargassiens.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 3 039 habitants[Note 6], en augmentation de 2,12 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
691703784796898865865839861
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
887909896837789753810817831
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
853820850674831748629501579
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6146901 0651 8702 8752 9282 9802 9003 033
2021 - - - - - - - -
3 039--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes[modifier | modifier le code]

Les Gargassiens disposent d'un lieu de culte catholique.

Économie[modifier | modifier le code]

La fabrication de briques fut pendant longtemps une richesse pour la commune.

Sa relative proximité de l'entrée de la ville d'Apt a favorisé le développement d'une importante zone d'activité.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune produit des vins AOC ventoux. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[40].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le site des mines de Bruoux.
Visite des mines d'ocre de Bruoux. Entrée des galeries.

Comme l'ensemble des communes du nord Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[41].

Ouverture aux touristes d'anciennes mines ocrières, les mines de Bruoux. Ce site est considéré comme un exemple d'architecture dite respectueuse. Gargas possède également la dernière carrière d'ocre encore en activité détenue par la Société des Ocres de France.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Denis.
  • Église Saint-Denis : cette église paroissiale, construite au XVIIe siècle, est surmontée d'un clocher-pignon à double baie. Sa façade de type roman est percée d'un oculus surmontant une niche dont la statuette de saint Denis décapité a maintenant retrouvé sa place. Fut restaurée en 1772[42].
  • Chapelle Notre-Dame de Broux : cette chapelle, sise vers le hameau des Lombards, fut au XIIe siècle la propriété de Laugier d'Agoult, l'évêque d'Apt. En partie ruinée, elle possède encore ses chapiteaux ornés d'un décor rudimentaire.
  • Église du Logis-Neuf, datée du XVIIIe siècle, élevée en bordure de la RN 100.
  • Les anciennes mines ocrières de Bruoux.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Gargas (Vaucluse) Blason
D'or, semé de tours et de fleurs de lis d'azur, à une mascle de gypse en fer de lance de gueules brochant sur le tout[46].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Réélu en 1977 et 1983
  5. Réélu en 1995, 2001, 2008 et 2014
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Gargas » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Gargas - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Gargas - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Vaucluse » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Le gargasien est encore désigné sous le nom d'Aptien moyen.
  2. Le gargasien, Carnets de Géologie, 2006
  3. Malheureusement ce dernier site a été ravagé par des vandales qui, en une triste nuit des années 1980, ont raclé la veine à coups de bulldozer.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Gargas et Apt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Apt-Viton », sur la commune d'Apt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Apt-Viton », sur la commune d'Apt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 d'Apt », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Apt », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  21. Elles descendent, pour la plupart, de villæ installées dès l'époque gallo-romaine.
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Résultats officiels pour la commune Gargas
  24. « Résultats de l'élection municipale et communautaire de 2020 à Gargas », sur Ministère de l'intérieur, (consulté le ) « Mais question idéologie, c'est quand même un sacré grand écart pour cette féministe, déjà passée de l'UMP au centre... Même si elle reste à droite, Corinne Païocchi se montre plutôt souple, finalement ».
  25. Mélodie Testi, « Vaucluse : Corinne Païocchi, de l'UDI au FN ? : Après avoir démissionné de la présidence de l'UDI, elle ne s'interdit pas de rallier le FN », La Provence,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Dany Bouis, « Municipales : “Une nouvelle équipe au service de Gargas” emmenée par Pascal Bouxom », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
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  28. « BÉRIDON Toussaint. », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  29. J. F., « Vaucluse : le vote des agriculteurs », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant) « Du côté de la majorité, la compétition promet d'être vive du fait des nombreuses candidatures : à Apt, le conseiller sortant R.P.R., M. Jean Etienne, sera menacé par le jeune maire socialiste, M. Pierre Boyer, si celui-ci bénéficie au second tour du report des voix qui se porteront au premier tour sur M. Marc Anselme (M.R.G.), maire de Gargas ».
  30. [PDF] [2]
  31. « À Maxime... Notre maire... Notre ami... Bonne retraite... », Les Veillées de Gargas, no 175,‎ 1ert trimestre 2020, p. 3 (lire en ligne, consulté le ), sur Calaméo.
  32. Andya Gomichon, « Gargas : Laurence Le Roy, maire de la commune, est décédée : Laurence Le Roy, la maire de la commune de Gargas, est décédée le 9 octobre 2023. Elle avait pris ses fonctions en mars 2020 », Actu Vaucluse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. Adèle Bossard, « La maire de Gargas, Laurence Le Roy, est décédée : La mairie de Gargas (Vaucluse) annonce la mort de Laurence Le Roy, maire depuis mars 2020. Elle avait 61 ans », France Bleu Vaucluse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Gisèle Bremondy, « Bruno Vigne-Ulmier, élu maire de Gargas, après le décès de Laurence Le Roy : Sur les 23 voix exprimées quatre sont allées à Pascal Bouxom, 19 à Bruno Vigne-Ulmier, élu à la majorité absolue. Il a été ensuite proposé de voter pour le nombre d’adjoints porté à six », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  35. « Établissements scolaires », Enfance, sur gargas.fr (consulté le ).
  36. Le sport sur le site officiel
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  41. Voir Massif du Luberon
  42. Robert Bailly, op. cité, signale que cette église a été transformée en maison d'habitation.
  43. La lustrerie Mathieu, sur le site patrimoine-vivant.com.
  44. Violetta Assier, « Au cœur du Lubéron, la lustrerie familiale joue dans la cour des grands : Quand le lustre revient au goût du jour... », ledauphine.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. Daniel Dray, « Vu ailleurs : Régis Mathieu, un patron vauclusien qui rayonne en France et à l’étranger. », lefrancofil.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Armorial des communes du Vaucluse

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Pour la partie historique
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
  • François Berjot, Lucien Bourgue, Émile Obled, Robert Harbonnier, Christiane Faivet, Michel Wannery, Yvette Dalou, Préface de Jean-Denis Bredin de l'Académie Française, Une terre de Provence sous la Révolution. Le pays d'Apt, n° spécial d'Archipal, Apt, 1990,
Pour la partie lieux et monuments

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]