Châteauneuf-de-Gadagne

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Châteauneuf-de-Gadagne
Châteauneuf-de-Gadagne
L'église.
Blason de Châteauneuf-de-Gadagne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Avignon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse
Maire
Mandat
Étienne Klein
2020-2026
Code postal 84470
Code commune 84036
Démographie
Gentilé Castelnovins, Castelnovines
Population
municipale
3 437 hab. (2021 en augmentation de 4,03 % par rapport à 2015)
Densité 255 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 43″ nord, 4° 56′ 49″ est
Altitude 48 m
Min. 41 m
Max. 124 m
Superficie 13,48 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de L'Isle-sur-la-Sorgue
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Châteauneuf-de-Gadagne
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Châteauneuf-de-Gadagne

Châteauneuf-de-Gadagne est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Gadagniens ou les Castelnovins[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue depuis le village sur la plaine puis en fond, le petit Luberon à Gauche, la colline Saint-Jacques de Cavaillon au centre et les Alpilles à droite.

Châteauneuf-de-Gadagne est un village perché, construit en amphithéâtre, sur le versant oriental d'une colline à 13 km d'Avignon[2].

Communes limitrophes de Châteauneuf-de-Gadagne
Jonquerettes
Morières-lès-Avignon Châteauneuf-de-Gadagne Le Thor
Caumont-sur-Durance

Transports[modifier | modifier le code]

Carte de Brun cadet prévoyant « l'arrosement d'une partie des terres du Comtat Venaissin ».

La route nationale 100 (D 901) traverse la commune sur un axe est-ouest et la route départementale 6 sur un axe nord-sud. Une voie ferrée passe sur la commune qui dispose d'une gare, pour le réseau TER PACA. La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 d'Avignon Sud ou Avignon Nord.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Le village est posé sur une colline, massif rocheux de calcaire urgonien, séparant la vallée du Rhône du cœur du Comtat Venaissin et de son importante plaine alluviale très favorable à l'agriculture à l'est[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

De nombreux[évasif] canaux (passage du canal du Moulin) et cours d'eau (La Sorgue, le Sénot, etc.[évasif]) arrosent la plaine à l'est de la commune.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse, dont celui de l'Isle-sur-la-Sorgue auquel appartient la commune, sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Avignon », sur la commune d'Avignon à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 648,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,9 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Châteauneuf-de-Gadagne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[14] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (22,4 %), zones urbanisées (12,9 %), forêts (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Au XIIe siècle, son nom Castèu Nou Destrau changea en mai 1162, quand Giraud Amic, cadet de la maison de Sabran en prit possession. Le village devint désormais Castrum novum Giraudi Amici ou castèu Nou de Moussen Girau[1]. Une des formes les plus courantes est de Castro novo, attestée en 1202[20].

En 1669, Charles-Félix de Galéan, lieutenant général des armées de Louis XIV acheta ce fief. En novembre de la même année, une bulle pontificale de Clément IX éleva ces terres au rang de duché. La mère du général étant une Guadagni, désormais son nom servit à qualifier Châteauneuf[21]. Jusqu'à cette transaction, le bourg était nommé Châteauneuf-Lamic[22].

En occitan-provençal, Frederic Mistral, dans Lou Tresor dóu Felibrige (1878), signale Castèu-Nòu-de-Gadagno (selon norme mistralienne [23]; selon la norme classique cela donne Castèu Nòu de Gadanha).

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et antiquité[modifier | modifier le code]

Durant la préhistoire, il n'y eut pas d'habitat fixe sur cette colline dominant la vallée du Rhône. Elle servit uniquement de territoire de chasse comme l'atteste l'outillage lithique et les débris de poterie trouvés sur ce territoire[1].

La colonisation romaine ne fut pas plus importante. Les fouilles, jusqu'à présent, n'ont livré qu'une stèle funéraire sur le plateau de Campbeaux et un tombeau à mobilier, daté de la fin du IIIe siècle, sur le chemin de Jonqueret[1].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Ce fut au cours du haut Moyen Âge qu'un vicus s'installa à Campbeaux. Des fouilles anciennes, faites en 1887 et 1912, ont permis d'exhumer, la première fois dix-huit sépultures, la seconde dix-sept. Au Xe siècle, le village fortifié, qui s'est formé sur son emplacement actuel autour d'un castrum, prit une hache comme emblème et elle fut gravée sut le linteau de ses portes. Son nom est attesté comme Castèu Nou Destrau au XIIe siècle[1].

Vieux château de Châteauneuf-de-Gadagne et sa coquille.

Ce fief, sous la suzeraineté des comtes de Toulouse, marquis de Provence, fut alors attribué comme mense à l'abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert. Puis, il échut, en mai 1162, à Giraud Amic, cadet de la maison de Sabran. Il prit désormais comme nom Castrum novum Giraudi Amici ou castèu Nou de Moussen Girau[1]. Mais cette famille dut partager sa seigneurie avec les Templiers.

En 1274, les Amic, devenus vassaux du pape, en rendirent hommage à Guillaume de Villaret, recteur du Comtat Venaissin[1]. Jean XXII acquit la haute suzeraineté sur ce fief en 1323[21].

Le , Giraud de Simiane, seigneur de Caseneuve, acheta aux Giraud Amic la terre et la baronnie de Châteauneuf[21]. Il dut alors leur verser la somme de 6 000 florins[1]. Ce Guiran de Simiane (?-v.1385), viguier de Marseille (1351), lieutenant du sénéchal (1382), chevalier, fut baron de Caseneuve, seigneur d'Apt et de Gordes après la mort de son frère aîné, Bertrand-Raimbaud[24]. Il fut le petit-fils de Guiran de Simiane, viguier de Marseille (1314), baile-juge d'Apt (1326), baron de Caseneuve et coseigneur d'Apt. Il épousa Dauphine de Sabran[25]. Le 24 juillet 1371, il acquit la seigneurie de Châteauneuf dans le Comtat Venaissin de Giraud Amic de Sabran[26]. Lors de la guerre de l'Union d'Aix, il prit parti pour le duc d'Anjou, en avril-mai 1382[27].

Les Templiers[modifier | modifier le code]

Une « Maison du Temple » est attestée dès 1170. Ainsi qu'un legs de terres, près des rives de la Sorgue, au lieu-dit Cénot, en 1221[28].

Celui-ci avait été fait par Giraud Amic III. Peu après sa mort, Tiburge des Baux, sa veuve, et leur fils Giraud Amic IV, contestèrent ce don. Il y eut arbitrage. Les Iempliers restèrent en possession de leurs terres, mais perdirent leurs droits seigneuriaux sur celles-ci[28].

Renaissance[modifier | modifier le code]

En pleines guerres de religion, au cours du mois d'août 1562, le village et ses terres fut attaqué par le baron des Adrets[21]. Le curé ayant désiré rester pour s'opposer au baron protestant, il fut occis, son presbytère brûlé. Cet incendie mit le feu à tout le village. Puis la peste de 1586 suivit faisant des coupes claires dans la population[28].

Au XVIIe siècle, ce fief passa entre les mains d'une nouvelle famille. En 1669, Charles-Félix de Galéan, lieutenant général des armées de Louis XIV et compagnon du grand Turenne, appartenant à une puissante famille d'origine génoise, installée à Avignon depuis le milieu de XIVe siècle, acheta ce fief[21]. L'acte fait état d'une transaction qui s'éleva à 68 000 écus[1].

En novembre de la même année, une bulle pontificale de Clément IX éleva ces terres au rang de duché. La mère du général étant une Guadagni, désormais son nom servit à qualifier Châteauneuf. La famille des Gadagne de Châteauneuf s'est éteinte en 1925[21].

Période moderne[modifier | modifier le code]

En 1720, la commune ne put échapper à la Grande peste et afin qu'un tel fléau ne puisse se renouveler, les habitants firent édifier une chapelle dédiée à saint Roch sur la place de la Pastière[28].

Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Réunion du Félibrige en 1854, au château de Font-Ségugne, à Châteauneuf-de-Gadagne.

Le , Alphonse Tavan, Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Anselme Mathieu, Paul Giéra et Jean Brunet fondent à Châteauneuf-de-Gadagne, au château de Font-Ségugne, le Félibrige, réunion de poètes provençaux[28].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Châteauneuf-de-Gadagne

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

De gueules aux deux pals d'or, à l'écusson d'argent à la bande de sable remplie d'or accompagnée de deux roses de gueules, brochant en abîme sur le tout[29].

Devise : l'obstacle augmente mon ardeur.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Thomas Respaut    
1947 1959 Xavier Galzy    
mars 1959 mars 1971 Raoul Milhaud    
mars 1971 mars 1977 Charles Roure    
mars 1977 mars 1983 Pierre Kreitmann   Officier d'artillerie puis industriel
mars 1983 1985
(décès)
Guy Aimadieu    
1985 2020 Pierre Molland DVG Cadre bancaire retraité
2020 En cours Etienne Klein   Chercheur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 3 437 habitants[Note 4], en augmentation de 4,03 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8698651 0291 0631 1081 1001 1761 3311 473
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5431 5201 4731 3301 2001 1001 0641 028975
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0029609988518709489981 0461 089
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 2221 3491 6782 0212 6192 8383 1573 2703 304
2021 - - - - - - - -
3 437--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La vocation agricole de la commune s'est développée grâce à des moyens performants d'irrigation (Canaux, Sorgue, etc.) qui permettent cultures maraîchères et fruitières de qualité. La culture de la vigne, sur ce terroir classé en côtes-du-rhône (AOC), y est traditionnelle. Sous les papes d'Avignon, la renommée de ses vins éclipsait même celle de Châteauneuf-du-Pape[28].

Industrie[modifier | modifier le code]

La commune accueille l'un des quatre centres d'embouteillage de l'Européenne d'Embouteillage. C'est le siège social de cette entreprise[35]. Elle héberge également le centre d'expédition d'Aroma-Zone[36].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Avec sa proximité d'Avignon et de son riche patrimoine, du Luberon, des Alpilles, la présence de la Sorgue, etc. le tourisme occupe directement (camping, restauration, gîtes, etc.) ou indirectement (artisans, etc.) une place importante dans l'économie de la commune.

Vie locale[modifier | modifier le code]

À quelques kilomètres à peine, les zones commerciales à l'est d'Avignon offrent de nombreux commerces, grandes surfaces spécialisées et supermarchés.

C'est à Châteauneuf-de-Gadagne qu'a eu lieu en 1996, le premier concert de chorales en faveur de la recherche médicale en ophtalmologie menée par l'association Retina France. Ce premier concert qui réunissait 7 chorales fut le catalyseur du plus grand événement de chorales en France appelé « Mille Chœurs pour un Regard » qui mobilise aujourd'hui des milliers de chorales en France. L'idée originale est attribuée à René Sicre habitant du village, malvoyant et adhérent de Retina France[réf. nécessaire].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Châteauneuf-de-Gadagne possède une école maternelle, une crèche, une école primaire publique (l'école Pierre-Goujon), ainsi qu'une école privée (Saint-Charles). Collèges, lycées et université sur Avignon. Néanmoins, Châteauneuf-de-Gadagne dépend du collège du pays des Sorgues qui se trouve au Thor.

Sports[modifier | modifier le code]

Deux stades de football : le stade Paul-Mille sur le plateau et le stade de la Galère.

Jeux de boules, pétanque notamment, sur le plateau.

Piscine municipale, centre équestre, courts de tennis.

Santé[modifier | modifier le code]

Les hôpitaux les plus proches sont à Avignon.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Depuis 2007, un plan vert est en projet, mis en place par la responsable du recyclage des ordures ménagères à la mairie, Mme Vial. Ce projet vise à mieux gérer l'urbanisme du village et à en reboiser certaines parties.

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement se fait dans le cadre de la communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale, placée sous le vocable de Jean-le-Baptiste, est de type roman, remaniée au XVIIIe siècle. Initialement, elle a été un prieuré des chanoines augustiniens de Saint-Ruf de Montpellier.

La chapelle Saint-Roch, en l'honneur de ce saint anti-pesteux, a été construite au centre du village[2].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vieux remparts de Châteauneuf-de-Gadagne et porte d'Avignon.
  • Château de Font-Segugne. Lieu de résidence d'Alphonse Tavan et berceau du Félibrige en 1854.
  • Église Saint-Jean-Baptiste de Châteauneuf-de-Gadagne.
  • Croix.
  • Reste de fortification avec d'anciennes portes.
  • Monument aux morts, Première Guerre mondiale.
  • Une chapelle dédiée à saint Roch.
  • Le Chemin des Gariguettes ayant donné son nom à la fraise Gariguettes où un chercheur castelnovin composait les équipes du Centre Inra d’Avignon fin des années 70[37].
  • Moulin de Blanchefleur, ancien moulin à eau, monument historique[38]

Galerie[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Châteauneuf-de-Gadagne est le berceau du Félibrige, réunion de poètes provençaux, cofondé par Alphonse Tavan, Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Anselme Mathieu, Paul Giéra et Jean Brunet.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i Robert Bailly, op. cit., p. 149.
  2. a b et c Jules Courtet, op. cit., p. 149.
  3. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Châteauneuf-de-Gadagne et Avignon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Avignon », sur la commune d'Avignon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Avignon », sur la commune d'Avignon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Avignon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1743.
  21. a b c d e et f Jules Courtet, op. cit., p. 150.
  22. Archives Départementales du Vaucluse, 3 E 37 231 f° 412.
  23. Lou tresor dóu Felibrige, F. Mistral, vol. 1 p 492, éditions CPM 1979
  24. Pithon-Curt, Histoire, t.III, p.297
  25. Ibid., pp.297-298
  26. Cortez, Les grands officiers, p.121 et Baron du Roure, Famille de Sabran, p.15
  27. Xhayet, Partisans et adversaires, p.409, note 42
  28. a b c d e et f Robert Bailly, op. cit., p. 150.
  29. Armorial des communes du Vaucluse
  30. http://www.chateauneufdegadagne.fr/uploads/journal/bm-04-17-pour-le-site.pdf
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. L'Européenne d'Embouteillage, sur Journal Du Net
  36. Romain Cantenot, « Vaucluse : la success story d'Aroma-Zone », Fémina Provence,‎ (lire en ligne).
  37. « Histoire de... La Fraise Gariguette, ton goût me fait (...) », sur agrobiosciences.org (consulté le ).
  38. Notice no PA84000022, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
  • Sylvain Gagnière, Fouilles d'un tombeau gallo-romain à Gadagne, Bulletin de la Société d'Études des Sciences Naturelles de Vaucluse, n° 2, 1950.
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986 (ISBN 2903044279).
  • Les Statuts de Chateauneuf de Gadagne, en 1380 sur Academia.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]