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Aubord

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Aubord
Aubord
Clocher du temple d'Aubord.
Blason de Aubord
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes de Petite Camargue
Maire
Mandat
André Brundu
2020-2026
Code postal 30620
Code commune 30020
Démographie
Gentilé Aubordois
Population
municipale
2 339 hab. (2021 en évolution de −2,22 % par rapport à 2015)
Densité 248 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 28″ nord, 4° 18′ 47″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 64 m
Superficie 9,42 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Aubord
(ville isolée)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vauvert
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Aubord
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Aubord
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Aubord
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Aubord
Liens
Site web aubord.fr

Aubord, est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vieux Vistre, le Grand Campagnolle, le Rieu et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Aubord est une commune rurale qui compte 2 339 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine d'Aubord et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Aubordois ou Aubordoises.

Géographie

Localisation

Les communes de Bernis, Milhaud, Générac, et Beauvoisin sont limitrophes de la commune d'Aubord. Elle est située au sud-est de la D135, également appelée "Chemin des canaux".

Hydrographie et relief

Une grande partie du territoire de la commune fait partie de la Vistrenque. La partie orientale de la commune est située contre le plateau des Costières.

La commune d'Aubord est traversée par deux ruisseaux, le grand Campagnolle (9,5 km) et le Rieu (7,5 km).

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 14,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 711 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 700,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 10 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

Voies de communication et transports

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].

Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[15].

Réseau Natura 2000

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[17], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[19] : les « costières de Beauvoisin » (1 030 ha), couvrant 5 communes du département[20], et les « plaines de Caissargues et Aubord » (1 603 ha), couvrant 4 communes du département[21].

Urbanisme

Typologie

Aubord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 1],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubord, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 375 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].

Aubord est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du sud du Gard et l'une des 51 communes du Pays Vidourle-Camargue.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (72,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (10,1 %), prairies (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[24].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

Ses habitants s'appellent les Aubordois et Aubordoises.

Les différents noms du village au travers des âges et des écris: Albord Albort Albon Albono Albonio Albornio Alburno Alburnum Alburnus

Le nom du village au travers des ouvrages littéraires...

  • In Alburno,879 (Mén. l, pr.p. 12, c. 1).[1]
  • In terminio de Alborno, in suburbio Nemausense, 1078 (cart. de N.-D. de Nimes,ch. 170).
  • Prioratus Sancti-Martini del Born, 1266 (chap. de Nimes, arch. départ. G. 162).
  • Albornum. 1322 (Mén. II, pr. p. 36, c. 2); 1381 (dénombr. de la sénéch.).
  • Prieuré Saint-Martin d'Aubort,du Bord, 1590 (insin. ecclés. du dioc. de Nimes).
  • Auborn, 1685 (chap. de Nimes, arch. départ.).

Histoire

Préhistoire

Les sondages de diagnostics effectué par l'INRAP de Nîmes, au printemps 2014, concernant la création de la zone d’activité "la Farigoule" ont permis de mettre au jour un grand nombre de fosses et de foyers appelés « caves » datant de plusieurs millénaires.

Cette zone sur le plateau dominant la plaine du Vistre a été très longtemps habitée à la fin de la préhistoire durant la période néolithique. Une fouille a pu être conduite en décembre 2014 et janvier 2015 sur deux zones, identifiant deux squelettes et une couche dense d’ossements humains. La troisième zone, plus grande et plus complexe, présentait des structures non exploitables, qui ont fait l’objet d’une mesure conservatoire.

Ces caves ont été construites pour stoker des denrées alimentaires dans des grands vases à fond rond. Après leur abandon, les toits et les murs se sont effondrés, remplissant en grande partie les caves. Les fragments de poteries récoltés en abondance dans les caves dateraient de 2800 à 3000 ans avant notre ère. Ces céramiques étaient accompagnées d’objets en silex ou en os et de reliefs de repas constitués d’ossements d’animaux.

Une autre découverte signalée sur le site "La Farigoule" : une grande fosse à deux foyers avec des céramiques à fond plat, décorés de motifs imprimés en chevrons, triangles et bandes parallèles. Ainsi qu’un abondant outillage : lamelles très fines et tranchantes en silex et un bloc d’obsidienne. Ces objets témoignent de l’arrivée dans la région au tout début du néolithique, il y a de 7 500 ans, de migrants ou d’explorateurs venus d’Italie.

Moyen Âge

21 juillet 878 "le bullaire"

Le "Bullaire de l'Abbaye de Saint-Gilles[25]" nous relate une bulle du pape Jean VIII daté du 21 juillet 878 où il fait état de la commune de Aubord lors d'un inventaire des biens de l'abbaye de Saint-Gilles : (page 9) « in Alburno campos et vineas cum omnibus suis pertinentiis » « À Aubord ces champs et des vignes, avec toutes ses dépendances »". On comprend dès lors que la commune d'Aubord est déjà existante par ses bâtiments et ses terres.

14 juin 1078 : Carta pontii de Bolonia, "la charte"

Cette charte nous renseigne sur les noms anciens des quartiers où lieux-dits de la commune. (en cours de traduction). On y retrouve notamment des indications sur les moulins de la commune longeant le Vistre (Guistre), qui n'était alors pas endigué.

1322. Un templier nommé Poncius Guilhelmi de Alborno.

On notera dans le livre Histoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nismes avec les ... Ménard, Léon (1706-1767) en page 36, qu'il est mention de la présence d'un certain Poncius Guilhelmi de Alborno . Les templiers se distribuant les terres, celles du village ont certainement été attribués à ce dernier.

L'estimation de 1322 pour l'assise de Calvisson[26] nous apprend qu'à cette époque on comptait 70 feux dans les deux villages réunis de Bernis et d'Aubord. En 1381, ces deux localités, encore unies, n'en ont plus que 30.

Époque moderne

Les camisards.

Essuyant une attaque des armées du roi les protestants mirent la commune à feux et à sang. De nombreux camisards se cachaient dans la commune afin d'éviter d'être pris et envoyés aux galères, aux bagnes dont Cayenne.

Le mas de Poustoly anciennement 'de chastelier' fût incendié par les camisards le 24 septembre 1703. Le rentier et son fils jetés dans le feu (Cf Bosc, H.: La Guerre des Cévennes, tome 2, p. 176 et 411.

En 1750, Aubord seul avait 20 feux et 100 habitants. Aubord était compris dans la viguerie de Nîmes. Le prieuré-cure de Saint-Martin d'Aubord faisait partie de l'archiprêtré de Nîmes et valait 2,500 livres; l'évêque de Nîmes en était le collateur.

Révolution française et Empire

Époque contemporaine

Aubord est un centre de l'immigration espagnole des années 1950 et 1960 en Languedoc. Les immigrés venaient principalement de la région de Murcie. Ils travaillaient généralement comme ouvriers agricoles dans le domaine Saint-Jean d’Aubord qui fut, jusqu'au début des années 1970, la principale ressource économique d’Aubord. Une partie des travailleurs immigrés espagnols exerçaient aussi dans les usines Perrier (source Perrier) à Vergèze. Il existait aussi une immigration italienne entre 1950 et 1970, mais celle-ci n’y atteignait pas les dimensions de l’immigration espagnole. À partir de 1970 cette immigration européenne fut rattrapée par une immigration maghrébhine, surtout en provenance du Maroc. N'oublions pas les rapatriés d'Afrique du Nord (les « pieds-noirs ») qui, à partir de 1962 (indépendance de l'Algérie), ont formé une communauté qui a été fortement implantée à Aubord.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Albert Roux DVG  
mars 1989 juin 1995 Jean-Luc Vareille DVG  
juin 1995 mars 2014 Alain Martin[27] DVD Vice-président de la CC de Petite Camargue (2002-2014)
mars 2014 En cours André Brundu SE-DVD Gérant d'une société de commerce de gros[28]
Vice-président (2002-2020) puis président de la
CC de Petite Camargue (depuis 2020)
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 2 339 habitants[Note 8], en évolution de −2,22 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
160198179217203210220235240
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
276265258241236202200184191
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
185188208197203218179188203
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2492924837911 6071 9102 3032 4162 417
2018 2021 - - - - - - -
2 3672 339-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Les écoliers d'Aubord débutent leurs études à l'école maternelle (5 classes) et primaire (8 classes) de la commune[33].

Santé

Manifestations culturelles et festivités

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 900 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 348 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 810 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 55 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 6,9 % 8,2 % 8,7 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 526 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 423 emplois en 2018, contre 418 en 2013 et 387 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 033, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %[I 13].

Sur ces 1 033 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 173 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

191 établissements[Note 12] sont implantés à Aubord au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 191 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
18 9,4 % (7,9 %)
Construction 41 21,5 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
50 26,2 % (30 %)
Information et communication 5 2,6 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 5 2,6 % (3 %)
Activités immobilières 5 2,6 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
26 13,6 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
25 13,1 % (13,5 %)
Autres activités de services 16 8,4 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (50 sur les 191 entreprises implantées à Aubord), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

  • Aubord Recyclage, collecte des déchets non dangereux (7 373 k€)
  • DRYG, activités des sociétés holding (380 k€)
  • DBS, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (174 k€)
  • Durand Patric Environnement, récupération de déchets triés (112 k€)
  • Pzaubord, restauration de type rapide (92 k€)

Agriculture

La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 26 26 19 17
SAU[Note 15] (ha) 594 719 280 424

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 26 en 2000 puis à 19 en 2010[37] et enfin à 17 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 35 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[38],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 594 ha en 1988 à 424 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 25 ha[37].

Spécialisations

La géographie agraire est dominée par la viticulture et l'arboriculture (abricot, pêche). Vers le milieu des années 1990, une agriculture de type maraîchère s'est établie sur territoire de la commune. Cette innovation agricole et maraîchère (salades, légumes) était surtout portée par les Meo/Hmong (peuple) de la Vistrenque[39]. La partie est de la commune, recouverte de cailloutis villafranchiens, fait partie du plateau des Costières et du terroir viticole de l'AOC Costières de Nîmes.

Culture locale et patrimoine

Église de Aubord

Édifices civils

Édifices religieux

Temple d'Aubord.

La commune possède une église, plusieurs fois reconstruite et un temple protestant.

Personnalités liées à la commune

  • Dieter Anhuf, géographe allemand ayant fait une étude sur la culture de l'abricotier à Aubord.
  • Le géographe franco-allemand Christophe Neff a passé une partie de sa jeunesse à Aubord. Pendant un temps Aubord fut son «port d’attache en France». Dans son blog il compare Aubord à Macondo[40].

Héraldique

Blason de Aubord Blason
D'or, à une tierce ondée d'azur, mise en pointe et un taureau camarguais arrêté de sable, regardant, les pattes brochant sur la tierce ; à la campagne de gueules, chargée d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or.
Détails
L'or représente la richesse du terroir aubordois qui permet une agriculture de qualité avec la viticulture, l'arboriculture (Abricot et pêche), l'oléiculture (Huile olive) et le maraîchage.

La tierce ondée symbolise chacun des cours d'eau de la commune bordée au nord par le Vistre, traversée par le Grand Campagnol et par le Rieu. La forme de la tierce dans laquelle vient se baigner le taureau représente le lointain passé d'Aubord qui était couvert de marécages.

Le taureau camarguais indique que la commune est aux portes de la Petite Camargue dont elle tient les traditions qu'elle fait vivre aux beaux jours. En héraldique le taureau est le symbole du travail ; associé avec l'or il honore le travail agricole des aubordois.

La campagne symbolise les costières où sont cultivées les vignes qui produisent un vin de qualité de renommée mondiale. Elle est aux couleurs du Languedoc ce qui positionne la commune géographiquement et historiquement parce que le gueules avec la croix de Toulouse est également le blason du chapitre cathédral de Nîmes, seigneur d'Aubord sous l'Ancien Régime.

Les ornements figurent une branche d'olivier de sinople, fruitée de sable, qui honore l'activité oléicole, mise en sautoir par la pointe et liée d'or avec une pampre de sinople fruitée de gueules, qui indique la production de vins de qualité d’appellation Costières de Nîmes.

Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

La couronne de tours, dite murale, est le symbole indiquant qu'il s'agit d'un blason de ville ou de village ; elle n'a rien à voir avec d'éventuelles fortifications.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Blason de Aubord Blason
Écartelé en sautoir : au 1) de gueules à la croix cléchée vidée et pommetée de douze pièces aussi vidées d’or, au 2) d’argent aux six besants de gueules 3,2,1, au 3) d’argent aux trois fasces ondées entées d’azur, au 4) de gueules au rencontre de taureau de sable allumé et accorné d’argent.
Détails
- Ce blason a été créé en 2000 par des élèves du collège Feuchères de Nîmes encadrés par leurs professeurs. Auparavant, la ville d'Aubord n'en disposait pas. Les quatre thèmes (croix du Languedoc, vignoble, fleuve Vistre et taureau de Camargue) ont été déterminés après enquête auprès des habitants. Le Conseil municipal a ensuite donné son accord en choisissant l'un des projets sur les trois proposés et il a félicité les élèves et les enseignants pour cette heureuse initiative.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

Bibliographie

  • Dieter Anhuf : Analyse d'irrigation pour la Commune d'Aubord : les besoins d'eau de l'abricotier… Mannheim (1992).
  • Neff, C., Anhuf, D. : Milieu naturel et géographie agricole d'une commune de Vistrenque : Aubord (Gard, France). In: Bul. Soc. Ét. Sc. Nat. Nîmes et Gard. T. 60, 46-57 (1995).
  • Collection de documents inédits sur l'histoire de France, Impr. Royale., (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

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  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Aubord » (consulté le ).
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  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Aubord » (consulté le ).
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  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Aubord » (consulté le ).
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Autres sources

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  2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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  10. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  11. « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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  26. Mén. II, pr. p. 36, c. 2
  27. Honorariat de Monsieur Alain MARTIN - 28 juin 2014, sur aubord.fr
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  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  39. Christophe Neff : Laotische Einwanderer als Träger von Agrarinnovationen in Südfrankreich - die Meo (Hmong) in der Vistrenque bei Nîmes (Dept. Gard/ Frankreich) dans
    (de) Sebastian Lentz (Éditeur scientifique) et al., Beiträge zur geographischen Methode und Landeskunde II : Gedenkschrift für Rainer Joha Bender, Mannheim, Geographisches Institut der Universität Mannheim, coll. « Mannheimer geographische Arbeiten » (no 44), , 445 p., XXII-445 p. ; 21 cm + 1 corrigenda (ISBN 978-3-923750-66-5, BNF 37682418).
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