Quiéry-la-Motte

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Quiéry-la-Motte
Quiéry-la-Motte
Le monument aux morts.
Blason de Quiéry-la-Motte
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes Osartis Marquion
Maire
Mandat
Frédéric Humez
2020-2026
Code postal 62490
Code commune 62680
Démographie
Population
municipale
720 hab. (2021 en diminution de 1,64 % par rapport à 2015)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 21′ 59″ nord, 2° 58′ 44″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 64 m
Superficie 8,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brebières
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Quiéry-la-Motte
Géolocalisation sur la carte : France
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Quiéry-la-Motte
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Quiéry-la-Motte
Liens
Site web quierylamotte.fr

Quiéry-la-Motte est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 302 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes, dont deux dans le département du Nord :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 8,93 km2 ; son altitude varie de 26 à 64 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Il est traversé par l'Escrebieux, cours d'eau naturel non navigable de 11,68 km, qui prend sa source dans la commune d'Izel-lès-Equerchin et se jette dans la Deûle au niveau de la commune de Flers-en-Escrebieux dans le département du Nord[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espace protégé et géré[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9].

Dans ce cadre, le territoire de la commune fait partie d'un espace protégé : le domaine de la Chaumière d’une superficie de 66,908 hectares. Terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Quiéry-la-Motte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,5 %), prairies (5,2 %), zones urbanisées (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), forêts (0,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Chirei (Xe – XIe siècles) ; Cheri (1125) ; Chiri (1137) ; Cirici (1140) ; Ciri (1145) ; Sirici (1154) ; Keri (1154-1159) ; Kyri (1181) ; Kieri (1212) ; Kyeri (1281) ; Queri (1299) ; Ciry (XIVe siècle) ; Quiéry-juxta Yzer (XVIIe siècle) ; Quiéry-la-Mothe (XVIIIe siècle)[17].

Selon Maurits Gysseling, le nom proviendrait d'un anthroponyme gallo-romain, Carius[18].

La Motte, attestée sous les formes Mota en 1096, La Motte en 1409, est une section de la commune[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, Quiéry est le siège d'au moins une seigneurie. Au XVIIIe siècle, une est détenue par la famille de Quellerie. Charles-Philippe de Quellerie, écuyer, seigneur de Chanteraine, Quiéry, Boursies, du Forestel, ancien officier au régiment d'Issenghien, époux de Marie-Françoise de Marmet de Valcroissant, est d'abord retrouvé. Lui succède son fils François-Emmanuel de Quellerie de Chanteraine, chevalier, seigneur de Chanteraine, Quiéry, Boursies, Vadencourt, Courchelettes, créé comte de Quellerie de Chanteraine en 1769, chevalier d'honneur à la cour du Parlement de Flandres de 1764 au . Il épouse par contrat passé à Douai le , Marie-Françoise Cardon de Rollancourt, dame de Rollancourt, Rongy, née de Jean-Louis de Rollancourt, chevalier, seigneur de Rollancourt, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille, chef du magistrat de Douai. et de Marie- Anne-Antoinette de La Bauvette de Warnicamps[20].

On trouve également un Louis-François Rolin de la Motte, écuyer, seigneur de Quiéry, lequel épouse vers 1740 Ursule Aulent[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton de Brebières.

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 2020 Jean-Luc Leroux   Ancien cadre de l’industrie
Réélu pour le mandat 2014-2020[22],[23],[24]
28 mai 2020 En cours
(au 3 avril 2020)
Frédéric Humez   Agriculteur
Élu pour le mandat 2020-2026[25],[26]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 720 habitants[Note 3], en diminution de 1,64 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
432422457472503494501544508
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
493503535497499493474488476
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
526530508400457438458558487
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
563568673701769775748744736
2017 2021 - - - - - - -
737720-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 366 hommes pour 367 femmes, soit un taux de 50,07 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,4 
3,3 
75-89 ans
5,2 
19,5 
60-74 ans
21,6 
25,0 
45-59 ans
22,0 
17,1 
30-44 ans
18,0 
16,3 
15-29 ans
14,4 
18,6 
0-14 ans
17,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

d'azur à la bande d'argent chargé de trois mouchetures d'hermine de sable posées à plomb.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Escrebieux (E3010600 ) » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Quiéry-la-Motte et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
  10. « espace protégé FR4505729 - Domaine de la Chaumière », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 313.
  18. « Maurits Gysseling: Toponymisch Woordenboek (1960) p. 817 », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le )
  19. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 266.
  20. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 35-36.
  21. Paul (1874-19) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 455.
  22. « Quiéry-la-Motte: Jean-Luc Leroux repart, sur fond de polémique », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  24. « Les projets des maires - Quiéry-La-Motte - Jean-Luc Leroux: « Le PLU décidera de nos projets » : Ancien cadre de l’industrie, élu local depuis six mandats et maire depuis juin 1995, M. Leroux prépare doucement la relève. Nos projets seront réalisés en fonction de l’adoption du PLU et de la participation des co-financeurs ». », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  26. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Quiéry-la-Motte (62680) », (consulté le ).
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).