Fontainebleau
Fontainebleau | |||||
Le château de Fontainebleau et l'étang aux carpes vus du jardin Anglais. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Fontainebleau (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Fontainebleau | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Valletoux 2014-2020 |
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Code postal | 77300 | ||||
Code commune | 77186 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bellifontains | ||||
Population municipale |
14 637 hab. (2014) | ||||
Densité | 85 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 24′ 35″ nord, 2° 42′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 42 m Max. 150 m |
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Superficie | 172,05 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Fontainebleau (chef-lieu) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | fontainebleau.fr | ||||
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Fontainebleau (prononcé [fɔ̃.tɛn.blo]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France, à 61 kilomètres au sud-est de Paris.
Ses habitants sont appelés les Bellifontain(e)s.
Géographie
La commune de Fontainebleau est située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne et s'étend sur 17 205 hectares.C'est la plus vaste commune de la région Île-de-France, et elle est presque entièrement recouverte d'une forêt qui s'étend également sur quelques communes limitrophes (25 000 hectares au total). Cette forêt est un lieu de promenade pour les Parisiens, mais son relief très accidenté et ses nombreux rochers en font aussi un lieu très réputé pour la pratique sportive de l'escalade. L'agglomération melunaise se situe à la limite nord de la forêt, et au nord-ouest se trouve Barbizon, un village célèbre pour les nombreux peintres pré-impressionnistes qui y ont vécu. Divers endroits de la forêt sont recouverts de silice (quartz) à l'état brut. Les nombreuses plantations de résineux effectuées par l'Office national des forêts sont critiquées par certains qui estiment que cela a mis à mal la diversité de son écosystème, à l'origine plutôt à base de feuillus.
La ville stricto sensu, c'est-à-dire hors forêt et hors domaine du château s'étend sur 232 hectares.
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
Les rues de Fontainebleau sont larges et bien percées. La principale artère, dénommée « rue Grande » s'étire sur 2 600 m de long. L'artère transversale, qui passe devant l'église et la mairie, s'étend sur 1 200 m.
Quelques places aèrent la ville : la place Solférino, la place Denecourt, où s'ouvre la grille du Jardin de Diane, la place d'Armes ou place François Ier, la place de l'Hôtel de Ville, la place de l'Étape-aux-Vins et la place de la République.
Depuis septembre 2010, la vitesse a été limitée à 30 km/h dans toutes les rues de la ville, sauf sur certains grands axes, dans un souci de sécurité routière et de promotion des modes actifs de déplacement (marche, vélo)[1].
Transports ferroviaires
- La commune est desservie par la gare de Fontainebleau-Avon sur la ligne Paris-Lyon - Montereau / Montargis (Transilien R).
- Les arrêts de Fontainebleau-Forêt et Thomery, situées sur la même ligne, desservent la forêt de Fontainebleau.
Transports en commun
De 1896 à 1953, Fontainebleau et son agglomération ont été desservies par le tramway de Fontainebleau.
Au XXe siècle, la commune est desservie par trois gares (Fontainebleau-Avon située à Avon et les gares de Fontainebleau-Forêt et Thomery situées en pleine forêt) sur la ligne Paris–Lyon–Montereau / Montargis ( ).
Par ailleurs, Fontainebleau et les communes d'Avon, d'Héricy, de Samois-sur-Seine, de Samoreau et de Vulaines-sur-Seine sont sillonnées par le réseau de bus Aérial[2]. La ville est également desservie par la ligne 34 du Réseau de bus Seine-et-Marne Express (Château-Landon / Égreville - Melun).
Toponymie
Fontainebleau est attesté sous les formes latinisées Fons Bleaudi (la fontaine d'un certain Bleaud au nom d'origine germanique)[3], Fons Bliaudi, Fons Blaadi du XIIe et XIIIe siècles, Fontem blahaud en 1137, Fontaine belle eau au XVIe (étymologie populaire)[3], Fontainebleau ou autrement Fontaine belle eau en 1630[3], puis sous la latinisation fantaisiste Fons Bellaqueus au XVIIe siècle, à l'origine du gentilé Bellifontain.
Il s'agit d'un composé médiéval en Fontaine- « source, ruisseau », terme issu du gallo-roman FONTANA, suivi du nom de personne germanique Blitwald[4].
Au cours de la Révolution française, la commune porte les noms de Fontaine-la-Montagne et de Fontaine-le-Vallon[5].
Histoire
Ce hameau est doté d'un rendez-vous de chasse et d'une chapelle par Louis VII.
Saint Louis, qui apprécie beaucoup Fontainebleau et l'appelle ses « déserts », y fait construire un pavillon et un hôpital.
Philippe le Bel y naît en 1268 et y meurt en 1314.
Toutefois, Fontainebleau ne fut guère qu'un hameau jusqu'en 1528, date à laquelle François Ier, de retour en France après avoir passé une année en captivité en Espagne après sa défaite à Pavie en 1525, décide d'y construire un château inspiré des palais italiens. Cette construction importante pour laquelle François Ier fait recours à des artistes italiens de renoms, est animée par sa volonté de renforcer son pouvoir après cette année passée loin du trône.
La ville tira bien vite parti des visites répétées du roi et de la Cour. Elle s'affranchit progressivement de la tutelle d'Avon. La ville accueille rapidement auberges et restaurants. Les chambres sont louées à prix d'or. Lorsque la Cour n'est pas à Fontainebleau, la ville continue à vivre grâce aux travaux constants d'embellissement du château : ouvriers, artistes y vivent toute l'année.
Grâce à cette prospérité, la ville compte près de 7 000 habitants. Au XVIIe siècle, elle abrite non seulement le château, mais aussi une trentaine d'hôtels particuliers bâtis par les princes et des grands seigneurs (exemple : le Palais de Ferrare dont il ne reste aujourd'hui que le portail d'entrée).
Fontainebleau fait les délices de « Madame, belle-sœur du roi » (la Princesse Palatine). Le , Louis XIV y signe l'Édit de Fontainebleau, plus connu sous la désignation de Révocation de l'Édit de Nantes, qui a poussé à l'exil de nombreux protestants.
La Révolution n'a pas eu d'incidences notables. Ses habitants, en effet, ont toujours bénéficié de la Royauté qui a permis à la ville de s'enrichir.
L'Empire va réveiller cette ville assoupie. Napoléon Ier s'installe au château et le fait rénover. En même temps, les vieux hôtels particuliers sont restaurés et certains sont même transformés en hôtels de tourisme, comme l'Aigle Noir. Des casernes sont construites pour abriter les régiments de hussards.
Le , Manuel Godoy, alors chancelier du roi espagnol Charles IV, et Napoléon signent le Traité de Fontainebleau, qui autorise le passage des troupes françaises par le territoire espagnol afin d'envahir le Portugal.
Le , le pape Pie VII arrive au château de Fontainebleau (lors de son transfert secret de Savone à Fontainebleau) accompagné de son médecin chirurgien, le docteur Balthazard Claraz. Il y reste enfermé pendant les dix-neuf mois que dure sa captivité. Du au , le pape n'est jamais sorti de son appartement.
Le , Napoléon, peu après sa première abdication, fait ses adieux à sa garde, aux célèbres grognards, dans la cour du Cheval Blanc (devenue depuis Cour des Adieux) ; le moment fut selon la légende très émouvant. Le château de Fontainebleau était d'ailleurs une résidence appréciée de l'empereur.
Avec la chute de l'Empire, Fontainebleau s'endort doucement.
Au total, 34 souverains, de Louis VI le Gros à Napoléon III, ont séjourné à Fontainebleau au cours de sept siècles. Du XVIe au XVIIIe siècle, tous les rois, de François Ier à Louis XV, y ont effectué des travaux importants (démolition – reconstruction – agrandissement – embellissement) d'où le caractère un peu « hétérogène », mais néanmoins harmonieux, de l'architecture du château.
Du 29 juin au fut organisé à Fontainebleau un grand concours national de manœuvres de pompes à incendie avec manœuvres d'ambulances et de secours aux blessés. Ce concours a attiré 140 compagnies. À cette occasion avait lieu l'assemblée générale de l'Union départementale des Sapeurs-Pompiers de Seine-et-Marne[6].
En juillet et , la ville accueille la conférence franco-vietnamienne de Fontainebleau pour trouver une solution au conflit et à l'indépendance vietnamienne ; mais cette conférence sera un échec.
Fontainebleau, fidèle à sa tradition militaire, resta longtemps une ville de garnisons. C'est ainsi qu'elle fut le siège de l'état-major des forces alliées en Centre-Europe (Allied Force Centre; AFCENT), forces terrestres (LANDCENT) et forces aériennes (AIRCENT) de l'OTAN de 1949 à 1967.
Aujourd’hui, la ville accueille une grande école d’affaires qui lui donne une renommée internationale : l’INSEAD, ainsi qu'une annexe de l'École des Mines de Paris.
Politique et administration
La commune est une sous-préfecture depuis 1879 et un chef-lieu de canton de l'arrondissement de Melun.
Tendances politiques et résultats
La ville est très largement ancrée à droite, cette orientation se manifestant tant au niveau national et européen qu'au niveau local et régional. Par ailleurs, l'abstention y est régulièrement inférieure à la moyenne nationale.
À l’élection présidentielle de 2002, les Bellifontains ont placé Jacques Chirac en tête au premier tour avec 27,82 % des suffrages exprimés suivi de Jean-Marie Le Pen qui obtient un score de 15,39 %, Lionel Jospin arrivant en troisième position avec 12,07 % des voix. Au second tour, les électeurs se sont portés à 83,51 % pour Jacques Chirac contre 16,49 % pour Jean-Marie Le Pen[7]. Lors de l'élection présidentielle de 2012, les électeurs ont voté au second tour à 61,41 % pour Nicolas Sarkozy contre 38,59 % pour François Hollande, soit plus de dix points de plus pour le candidat de l'UMP que la moyenne nationale qui lui donnait 48,36 % des suffrages[8].
Les scrutins européens voient également la droite arriver en tête à Fontainebleau. Aux élections européennes de 2014, c'est la liste UMP conduite par Alain Lamassoure qui est arrivée à en tête avec 27,48 % des suffrages suivie par la liste Front national d'Aymeric Chauprade avec 18,26 % des voix. La liste UDI-MoDem de Marielle de Sarnez se place en troisième position à Fontainebleau tandis que la première liste de gauche arrive en quatrième position seulement avec moins de 10 % des suffrages (liste PS conduite par Pervenche Berès)[9].
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
- Fontainebleau est le siège du tribunal de grande instance ayant sa juridiction sur les cantons de Fontainebleau, Nemours et Montereau-Fault-Yonne. La commune est également le siège des Archives nationales contemporaines françaises. Elle possède aussi une prison qui n'est plus en service aujourd'hui.
Jumelages
- Constance (Allemagne) depuis le
- Richmond (Angleterre) depuis 1977
- Siem Reap (Cambodge) depuis le , jumelage de coopération avec la ville où se trouve le site des temples d'Angkor.
- Lodi (Italie) depuis 2011
Population et société
Démographie
Population : 16 000 habitants et 34 000 pour l'agglomération qui comprend principalement Avon, ville « jumelle » où se trouve en particulier la gare. La population de Fontainebleau est stable depuis la fin de XIXe siècle même si celle de l'agglomération, et notamment d'Avon, a considérablement augmenté.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[11],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 14 637 habitants, en diminution de −4,13 % par rapport à 2009 (Seine-et-Marne : 4,68 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
Écoles primaires
- École primaire internationale Léonard-de-Vinci
- École primaire Paul-Jozon
- École primaire Saint-Merry
- École primaire Lagorsse
- École du Bréau
- École Sainte-Marie (école privée)
- École Saint-Louis, anciennement Cours Branger (école privée)
- Centre actif bilingue (école privée)
Collèges
- Collège International
- Collège François-Couperin
- Collège Lucien-Cézard
- Collège Jeanne-d’Arc-Saint-Aspais (collège privé)
Lycées
- Lycée François-Couperin
- Lycée François-Ier (lycée international)
- Lycée Jeanne-d’Arc-Saint-Aspais (lycée privé)
- Lycée technique professionnel privé Blanche-de-Castille
Enseignement supérieur
- École de gendarmerie de Fontainebleau
- École nationale supérieure des mines de Paris (Centre de recherche et ISIGE)
- Institut européen d'administration des affaires (INSEAD)
- IUT (Informatique/GEA/TC)
- Université Paris-Diderot (Laboratoire de biologie végétale)
- Classes préparatoires aux grandes écoles (MPSI, PCSI, MP, PSI, PC et BCPST) du lycée François-Ier
- Classes préparatoires aux grandes écoles (ECE 1re et 2e années) du lycée François-Couperin
Manifestations culturelles et festivités
Le Ministère de la Culture et de la Communication, l’Institut national d’histoire de l’art et le Château de Fontainebleau se sont associés avec le concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, pour organiser le Festival de l'histoire de l'art qui a lieu chaque année début juin à Fontainebleau depuis 2011.
Le festival permet de profiter librement de conférences, débats, concerts, expositions, projections, lectures et rencontres dans le château et dans plusieurs sites de la ville de Fontainebleau.
- Les Naturiales dédiées a fêter le printemps et a découvrir la biodiversité.
Santé
Fontainebleau est le siège d'un centre hospitalier et dispose également d'une clinique, la Polyclinique de la Forêt. La ville possède en outre un centre d'imagerie médicale. Plusieurs maisons de retraites médicalisées se trouvent également à Fontainebleau comme de nombreux médecins et professions paramédicales.
Sports
Médias
Cultes
Économie
Fontainebleau est une ville relativement touristique – en 2011, 450 000 personnes ont visité le château et environ 13 millions la forêt – mais ne parvient pas à retenir ses visiteurs pour des séjours de courte durée. La ville abrite aussi le musée national des Prisons et un musée municipal principalement consacré aux uniformes et armes des soldats du Premier et Second Empire.
Elle attire également une population universitaire, largement étrangère, qui vient étudier, enseigner et travailler à l'INSEAD, la meilleur école de management de France et l'une des meilleurs business school du monde[réf. nécessaire]. L'ESIGETEL (École supérieure d'ingénieurs en informatique et génie des télécommunications) créée en 1986 y est également installée, près du Port de Valvins, jusqu'à l'été 2012, où elle se déplace pour Villejuif. C'est une école de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne. L'Université de Paris XII est également présente à Fontainebleau, dans le cadre de l'IUT de Fontainebleau, lequel compte deux départements d'enseignement supérieur (Gestion des Entreprises ; Informatique), comme l'Université de Paris VII – Denis Diderot avec sa station de biologie végétale et d'écologie forestière (station expérimentale, fondée à la fin du XIXe siècle par le célèbre botaniste Gaston Bonnier).
Hormis les commerces de proximité et de loisirs et les professions libérales, l'activité économique de Fontainebleau est assez restreinte. Celle-ci pourrait connaître un nouveau développement en fonction de la réussite des reconversions des importantes casernes désaffectées que compte la ville et qui offrent une possibilité d'agrandissement de l'espace urbain inespérée pour une ville entourée de forêts.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Fontainebleau
Fontainebleau abrite un célèbre château royal, autrefois simple rendez-vous de chasse, plusieurs fois modifié et agrandi depuis François Ier. C'est là que Louis XIV révoqua l'Édit de Nantes par l'Édit de Fontainebleau le . C'est dans la cour (appelée depuis Cour des Adieux), devant le château, que l'empereur Napoléon Ier abdiqua devant sa garde impériale en 1814.
- Forêt de Fontainebleau
La forêt est réputée pour la diversité de ses espèces et de son relief ainsi que par sa taille (15 000 ha pour la forêt dite domaniale et 25 000 ha pour l'ensemble du massif).
- Cimetière
Le cimetière de Fontainebleau est également un lieu fréquenté par les touristes intéressés par son aspect historique et stylistique. Les plus vieilles tombes datent du début du XIXe siècle. Certaines personnalités ayant contribué au développement de la ville y sont enterrées, telles que les deux célèbres „sylvains“ Charles Collinet et Claude François Denecourt. L'architecte renommé Henri Labrouste y gît dans le tombeau familial. Un grand nombre de soldats morts durant les deux guerres mondiales, dont des membres des forces militaires du Commonwealth, reposent dans une division réservée en aval. Le cimetière s'étale sur une côte à la lisière de la forêt. Aussi offre-t-il une vue panoramique sur la ville.
- l'église Saint Louis est un édifice du XVIIe siècle qui fut totalement restauré et agrandi en 1868.
- Hôtel de Bellune situé au no 4 de la rue Saint-Honoré
- Hôtel de Polignac situé au no 23 de la rue Saint-Honoré
- Hôtel de Conti situé au no 27 de la rue Saint-Honoré
- Hôtel d'Alligre situé au no 29 de la rue Saint-Honoré
- Hôtel du Tambour situé au no 27 Boulevard Magenta
- Hôtel de Pompadour est situé rue de l'Arbre Sec. Ce pavillon fut construit par Gabriel pour la maîtresse du roi Louis XV. Elle avait fait aménager aussi un jardin botanique et une ménagerie pour distraire le roi de sa mélancolie.
- Le Musée Napoléonien d'Art et d'Histoire militaire : il présente dans huit salles des collections d'armes et d'uniformes remontant au XVIe siècle.Certaines pièces furent données au musée par l'Impératrice Eugénie. C'est le troisième musée de France par l'importance et la qualité de ses collections.
- Le Musée des Arts Figuratifs rassemble des œuvres de peintres contemporains.
- Le Musée national des prisons, ouvre ses portes au grand public, uniquement sur rendez-vous, dans le cadre de visites groupées sous la conduite d'un conférencier.
- L'obélisque situé au carrefour de l'Obélisque. Il fut élevé en 1786 par M. de Cheyssac, Grand Maitre des Eaux et Forêts, en l'honneur de Marie-Antoinette et de ses enfants.
- Jadis, Place Denecourt, le monument de Rosa Bonheur, était un taureau en bronze œuvre de la grande artiste même, sur un socle avec quatre bas-reliefs représentant son portrait et trois de ses tableaux[13], ce monument, inauguré en 1901, n'existe plus, il a été fondu durant la Seconde Guerre mondiale.
Le cheval
Fontainebleau, capitale du cheval et ville équestre, est dotée d'installations équestres prestigieuses comme :
- Le Centre sportif d'équitation militaire (CSEM) : installé dans les anciennes écuries du château, ce centre forme les cavaliers et les chevaux militaires pour l'instruction et la compétition.
- Le Grand Parquet et le terrain de la Salamandre (propriété militaire) : cet espace accueille notamment la Grande Semaine de l'élevage ou le Concours complet international de Fontainebleau.
- l'Hippodrome de Fontainebleau de la Solle
- d'autres centres équestres
C'est à Bois le roi dans le canton de Fontainebleau qu'eut lieu en 1776, la première course de chevaux sur le mode anglais, au lieu-dit de Sermaise. Le premier essai remporta un grand succès mondain, inauguré par le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Le Comte d'Artois y fit courir un magnifique pur sang.
Le choix de la vallée de la Solle fut déterminé en 1852 par les chasseurs de la Garde. En effet, ceux-ci en garnison à Fontainebleau avaient déboisé cet espace pour l'utiliser comme terrain de manœuvre.
Après leur départ, des jeunes y organisaient des courses dans une ambiance familiale. Le site étant idéal pour les courses de chevaux, il fut décidé d'y construire un hippodrome. Ce fut fait en 1862. Il fut inauguré par le couple impérial. Il est toujours l'un des plus beaux hippodromes de France.[réf. nécessaire]
Gastronomie
Fontainebleau et le cinéma
De nombreux films ont été tournés à Fontainebleau[14] : au château (voir Château de Fontainebleau), dans la forêt (voir Forêt de Fontainebleau), dans la prison-musée :
- 2002: Moi César, 10 ans ½, 1m39 de Richard Berry
- 2005: Marie Besnard, l'empoisonneuse de Christian Faure
et en ville :
- 1914: Ursule Mirouet de Daniel Riche (rue de France)
- 1926: Titi Ier, roi des gosses de René Leprince (hôtel du Cadran Bleu)
- 1933: L'Homme à l'Hispano de Jean Epstein
- 1938: La Marseillaise de Jean Renoir (place d'Armes)
- 1938: Le jour se lève de Marcel Carné (hôtel de l'Aigle Noir)
- 1941: Madame Sans-Gêne de Roger Richebé (hôtel de l'Aigle Noir)
- 1941: Nous les gosses de Louis Daquin
- 1946: Les Eaux troubles de Henri Calef (rue des Sablons)
- 1948: Le Colonel Durand de René Chanas
- 1950: La Passante de Henri Calef (rue de France)
- 1950: Olivia de Jacqueline Audry (carrefour du Bas-Bréau)
- 1952: Tambour battant de Georges Combret
- 1952: La Pocharde de Georges Combret
- 1968: Trois filles vers le soleil de Claude Mulot (50 rue Béranger)
- 1968: Bye bye, Barbara de Michel Deville (hôtel de l'Aigle Noir)
- 1972: Les Zozos de Pascal Thomas (lycée François Ier)
- 1974: Paul Gauguin de Roger Pigaut (ancien hôtel de Launoy)
- 1977: Coup de tête de Jean-Jacques Annaud (rue Grande, hôtel Napoléon)
- 1979: Jean Jaurès: vie et mort d'un socialiste d'Ange Casta (ancien hôtel de Launoy)
- 1979: Celles qu'on a pas eues de Pascal Thomas
- 1981: Tourgueniev d'Alain Jomy (ancien hôtel de Launoy)
- 1983: S.O.S. Charlots de Jean-Paul Jaud
- 1984: Tristesse et Beauté de Joy Fleury (hôtel de l'Aigle Noir)
- 1986: Tandem de Patrice Leconte (hôtel Napoléon)
- 1987: La Légende du saint buveur d'Ermanno Olmi (gare, route des Cascades)
- 1988: Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch (rue Royale)
- 1988: La Révolution française (The French Revolution) de Robert Enrico et Richard T. Heffron (route de Melun)
- 1990: Lacenaire de Francis Girod
- 1990: Le Squale de Claude Boissol (gare, rue Royale, hôtel de Londres)
- 1990: La Pagaille de Pascal Thomas (hôtel de l'Aigle Noir)
- 1991 : Ma vie est un enfer de Josiane Balasko (dernière scène)
- 1997: Qui mange qui ? de Dominique Tabuteau
- 2000: Les Misérables de Josée Dayan (ancien hôtel de Launoy)
- 2007: La Clef de Guillaume Nicloux (rue Saint-Merry, hôtel de l'Aigle Noir)
- 2007: Les Femmes de l'ombre de Jean-Paul Salomé
- 2007: Parlez-moi de la pluie d'Agnès Jaoui (hôtel de l'Aigle Noir)
Personnalités liées à la commune
Souverains, Souveraines, Présidents français
- Philippe IV, dit Philippe le Bel (1268–1314), né et mort à Fontainebleau, roi de 1285 à 1314
- François II (1544–1560), né à Fontainebleau, roi de 1559 à 1560
- Henri III (1551–1589), né à Fontainebleau, frère du précédent, roi de 1574 à 1589
- Louis XIII, dit Louis le Juste (1601–1643), né à Fontainebleau, roi de 1610 à 1643
- Napoléon Ier (1769–1821), empereur des français de 1804 à 1814, séjourna souvent à Fontainebleau et y abdiqua.
- Napoléon III, (Né et Président de la République Française sous le nom de Louis-Napoléon Bonaparte) y passait l'été avec la cour[15]
Artistes
- Pierre Gobert (1622–1744), peintre français
- Simon Mathurin Lantara (1729–1778), peintre français, né à Fontainebleau le
- Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860), peintre romantique français, mort à Fontainebleau le
- Pierre Levassor (1808–1870), acteur, né à Fontainebleau le
- Paul Tavernier (1852–1943), peintre français
- Yves Alix (1890–1969), peintre et graveur, né à Fontainebleau
- Mécislas Golberg, penseur anarchiste, mort à Fontainebleau le
- Lewis Trondheim, né en 1964, scénariste et dessinateur de bandes dessinées
- Alfred Georges Regner (1902–1987), peintre graveur
- Thierry Hellouin de Ménibus, pastelliste né à Fontainebleau
- Antony Damien, post-impressionniste, disciple d'Alfred Sisley, né à Paris en 1858, mort à Fontainebleau en 1943
- L'actrice Charlotte Rampling a vécu à Fontainebleau
Autres personnalités liées à la commune
- Pierre Jacques du Bousquet d'Argence,général des armées de la République et de l'Empire.
- Claude Augé, grand lexicographe et pédagogue, à l'origine du Larousse Illustré
- Raoul Anglès
- Florian Carvalho, athlète de demi-fond français y est né.
- Jacques-Joseph Champollion, dit Champollion-Figeac, archéologue français mort à Fontainebleau, frère de Jean-François Champollion, dit le Jeune
- Claude François Denecourt ancien soldat de la Grande Armée et créateur des sentiers touristiques forestiers du même nom
- Paul Dubrule, fondateur du groupe Accor et ancien maire de Fontainebleau
- Nicolas Esquillan
- Octave Garnier
- Georges Gurdjieff
- Philippe Hervé
- Mgr François Jacolin (1950-), évêque de Mende, y est né.
- Mgr Mellon Jolly (1795-1872), ancien archevêque de Sens, y est mort.
- Didier Julia
- Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz
- Mark Maggiori
- Robert Maggiori
- Philippe Mahut, ancien footballeur professionnel
- Georges Mandel, homme politique français, assassiné par la milice en forêt de Fontainebleau
- Charles Plan de Siéyès (1812-1883), député de la Drôme, né à Valence, décédé à Fontainebleau
- Paul Séramy, sénateur et maire de Fontainebleau jusqu'à sa mort en 1992
- Jean-Claude Vajou, journaliste né à Fontainebleau en 1929
- François Édouard Virlet
- Frédéric Valletoux, maire de Fontainebleau
- Antoine Richard (champion d'athlétisme, ex-recordman de France du 100 m et médaille de bronze aux JO de Moscou en 1980)
- Lana Del Rey, chanteuse américaine dont le clip de la chanson Born to Die a été tourné au château de Fontainebleau
- Stéphane Wrembel, guitariste auteur, compositeur et interprète, il a notamment fait les musiques de Woody Allen Minuit à Paris et Vicky Cristina Barcelona
- Nicolas Fouquet y fut jugé pour ses crimes de lèse-majesté (dans l'actuelle poste)
Héraldique, logotype et devise
Blason | Tiercé en fasce : au premier, d’or, à l'aigle d'Empire de sable ; au deuxième, d'azur à la fasce ondée d'argent ; au troisième, d'argent à la salamandre enflammée de gueules ; au canton des villes de seconde classe brochant[16]
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Détails | Octroyé par Napoléon III par décret du [16]. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-François Hébert et Thierry Sarmant, Fontainebleau : mille ans d'histoire de France, Paris, Tallandier, , 448 p. + 16 p. d'illustrations hors texte (ISBN 979-1-021-00099-5)
- Maurice Toesca, Les grandes heures de Fontainebleau, Paris (SFELT), 1950, 280 pages (ill.); réédité ultérieurement.
- Guides Joanne, Fontainebleau et la forêt, Paris, Hachette, , 72 p. (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de Fontainebleau sur le site du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Ville à 30
- Réseau de bus Aérial sur le site de la Communauté de communes du Pays de Fontainebleau
- – Marianne Mulon –Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207)
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 295b
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- Site de la mairie