Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux

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Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux
Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux
La mairie.
Blason de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Laurence Miffre-Peretti
2020-2026
Code postal 77660
Code commune 77415
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
1 285 hab. (2021 en augmentation de 2,39 % par rapport à 2015)
Densité 96 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 04″ nord, 3° 01′ 06″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 173 m
Superficie 13,36 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ferté-sous-Jouarre
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux

Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est situé à 8,5 km à l'ouest de La Ferté-sous-Jouarre sur la rive gauche de la Marne face à la commune de Changis-sur-Marne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 48 mètres à 173 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 54 mètres d'altitude (mairie)[2].

Le territoire communal a un aspect essentiellement rural, les exploitations de grande culture couvrent la majeure partie du territoire où se succèdent du sud au nord trois types de paysages : les doux vallonnements du plateau ponctués de bois et de bosquets, le coteau souvent abrupt, échancré par les rus d'Arpentigny et des Ambroises, enfin, la plaine alluviale que limite la Marne.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

  • la rivière la Marne, longue de 514,25 km[3], principal affluent de la Seine, marque la limite nord de la commune, ainsi que :
    • un bras de 0,48 km[4] ;
    • un bras de 0,69 km[5] ;
      • le fossé 01 de Ma Terre Forte, 1,77 km[6], qui conflue avec un bras de la Marne ;
    • le cours d'eau 01 des Ambroises, 1,46 km[7], et ;
    • le cours d'Eau 01 du Bois Verdelot, 1,70 km[8], et ;
    • le ru d'Arpentigny, 2,73 km[9] et ;
    • le ru des Signets ou de la Bécotte, 6,23 km[10], affluents de la Marne.

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Dhuis.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 15,61 km[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Changis-sur-Marne à 1 km à vol d'oiseau[14], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Statistiques 1991-2020 et records CHANGIS (77) - alt : 70m, lat : 48°57'52"N, lon : 3°00'42"E
Records établis sur la période du 01-06-1998 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 1,9 3,5 5,8 9,2 12,3 14 13,7 10,9 8,7 4,9 2,6 7,5
Température moyenne (°C) 4,6 5,2 8 11,2 14,6 17,9 19,9 19,7 16,5 12,7 7,9 5,2 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,5 12,5 16,6 20 23,5 25,8 25,7 22 16,8 10,9 7,7 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−14,2
07.01.09
−11,5
07.02.12
−9,6
01.03.05
−4,8
08.04.03
−0,5
06.05.19
2,4
04.06.01
6,8
31.07.15
5,9
26.08.18
1,8
30.09.18
−2,7
24.10.03
−10,4
24.11.1998
−8,9
26.12.10
−14,2
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,7
05.01.1999
20,8
27.02.19
25,5
31.03.21
29,1
20.04.18
32
28.05.17
36,4
21.06.17
42,2
25.07.19
40,1
07.08.03
35,8
09.09.23
29
02.10.23
22,8
07.11.15
18
07.12.00
42,2
2019
Précipitations (mm) 56,1 53,2 54,1 44,2 65,6 59,2 64,9 67,5 50,4 61,6 58,8 74,5 710,1
Source : « Fiche 77084001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1],[18],[Carte 1], la « Forêt domaniale de Montceaux » (1 304,43 ha), couvrant 5 communes du département[19].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[23] et 2 533 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 64 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir) dont les-deux-Jumeaux, Arpentigny, Montretout, Barussel, la Choquette.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,1% ), forêts (28,6% ), zones urbanisées (4,3% ), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[29].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification[modifier | modifier le code]

La commune disposait en 2019 d'une carte communale approuvée[32].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 549 dont 89,1 % de maisons et 9 % d'appartements.

Parmi ces logements, 86,2 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 10,9 % des logements vacants[Note 5].

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 78,8 % contre 18,2 % de locataires[33] dont, 2,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 3 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

L'autoroute A4 traverse la commune du nord au sud.

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par :

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Sanctus Johannes de Gemellis vers 1172[34] ; A. de Sancto Johanne en 1233[35] ; Sanctus Johannes de Deux Gemes vers 1240[36] ; Johannes de Duobus Gemellis en 1249[37] ; Villa Sancti Johannis de Duobus Gemellis en 1258[38] ; Saint Jehan des deux Jammiaus en 1265[39] ; Saint Jehan les deux Jumiaux en 1276[40] ; Saint Johan de Deus Jumeiaus en 1328[41] ; Saint Jehan de Deux Jumeaux en Brie en 1346[42] ; Villa de Duobus Jumellis en 1381[43] ; Locus dictus les Courtilz des Deux Jumeaux en 1381[43] ; Le terroir de Deux Jumeaulx en 1548[43] ; Saint Jehan lez Deux Jumeaulx en 1585[43].

L'église paroissiale est dédiée à Saint Jean-Baptiste (Sanctus Johannes de Gemellis).

Les Deux-Jumeaux : hameau à Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux, duo Gemelli en 1249[44]. « Deux jumeaux », peut-être pour désigner les propriétaires, des frères jumeaux[45].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le poste de commandement du général d'armée aérienne Joseph Vuillemin, commandant en chef des forces aériennes de à l'armistice de , s'installe dans cette commune, PC d'où il dirige, avec son état-major, les opérations aériennes contre l'Allemagne et l'Italie.

Le roi Louis XIV y effectue un passage en 1683, d'après le Journal de Jean Baptiste Raveneau.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 avril 2017[46] M. Claude Specque   Agriculteur
Démissionnaire
2017 En cours
(au 28 juillet 2020)
Laurence Miffre-Peretti   Vice-présidente de la CA Coulommiers Pays de Brie (2020 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[47]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [48],[49].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [50],[51],[52].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[53]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[50],[54].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [50],[55].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[57].

En 2021, la commune comptait 1 285 habitants[Note 7], en augmentation de 2,39 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
715716699781818791802847737
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
684678663570565545562557603
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
686657712716753803845891732
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6456727739181 1521 2271 1931 2021 107
2015 2020 2021 - - - - - -
1 2551 2811 285------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux dispose de :

  • l’école primaire située rue des Vallées. Cet établissement public, inscrit sous le code UAI (Unité administrative immatriculée ) : 0770325K, comprend 70 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[60]. Il dispose d’un restaurant scolaire.
  • l’école primaire “Notre-Dame des Lys” située 1 rue du Maréchal Joffre. Cet établissement privé, inscrit sous le code UAI : 0771299U, comprend 209 élèves[61]. Il dispose d’un restaurant scolaire.

La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, JSaint-Jean-les-Deux-Jumeaux est en zone C.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Week-end Musical en mars. Vendredi, concert musique actuelle école de musique du pays fertois. Samedi, concert chanson française et dimanche, brocante musicale.
  • Les Estivales de Saint-Jean en juin. Expositions - concert - spectacle.
  • Festival du cheval se déroule dans la commune tous les ans (octobre).
  • Les Grognard de la Marne : les batailles de Saint-jean-les-deux-jumeaux et de Trilport. Reconstitution en . Bal des officiers en tenue d'époque - marché paysan - concerts, etc.

(site officiel http://www.lesgrognardsdelamarne.com/)

  • Brocante : généralement en juillet.
  • Festival des Belles Histoires.
  • Concert classique église.

Santé[modifier | modifier le code]

L'ancien séminaire construit en 1927 par le père Paul Mary et l'architecte Paul Hulot (1876-1959)[Note 8], un temps maison de retraite est devenu depuis 2012 un Foyer d’accueil médicalisé géré par l'association AEDE[63].

Vie associative[modifier | modifier le code]

  • Chant chorale : Les Dames de Chœur.
  • Théâtre : Les Choutes.
  • Atelier art plastique : Crazy Art.

Sports[modifier | modifier le code]

Les sports pratiqués : judo, football, tennis, tennis de table, gymnastique enfants, danse rythme/modern'jazz.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 470, représentant 1 202 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 720 euros[64].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 279, occupant 601 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,4 % contre un taux de chômage de 8,1 %.

Les 20,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,8 % de retraités ou préretraités et 6,5 % pour les autres inactifs[65].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 105 dont 8 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 5 dans l’industrie, 12 dans la construction, 65 dans le commerce-transports-services divers et 15 étaient relatifs au secteur administratif[66].

Ces établissements ont pourvu 170 postes salariés.

  • Petite zone industrielle.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[67].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[68]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 147 ha en 1988 à 132 ha en 2010[67]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[67],[Note 10]
Nombre d’exploitations (u) 6 9 6
Travail (UTA) 12 12 8
Surface agricole utilisée (ha) 879 984 794
Cultures[69]
Terres labourables (ha) 865 974 793
Céréales (ha) 537 608 460
dont blé tendre (ha) 376 446 337
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 154 88 58
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) 75 76 s
Élevage[67]
Cheptel (UGBTA[Note 11]) 14 27 7

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Jean-Baptiste.
Chapelle de l'ancien séminaire.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Jean-Baptiste (XIIIe siècle-XXe siècle) comportant une statue de la vierge allaitante du XVIe siècle ;
  • Chapelle de l'ancien séminaire construite par l'architecte Henry Faucheur et commanditée par le père Paul Mary. Elle a été inaugurée en 1926 et comporte des vitraux signés Louis Barillet ;
  • Pavé romain vers Montceaux lès Meaux ;
  • Boucliers pour canons antichar de 25 mm de la ligne Chauvineau ;
  • Relais de la poste aux chevaux.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le père Paul Mary (1863-1949), curé de campagne.
  • Georges, Joseph, Victor de Saint-Jullien Desnoeux, régent de la Banque de France, qui acheta le château de la Noue en .
  • Paul, Victor Tripier, son petit-fils, préfet aux commencements de la IIIe République, démissionnaire après les lois de 1875. Il fut maire de la commune.
  • Jean-François de Bourgoing, diplomate, son beau-frère. Ils étaient copropriétaires du château de la Noue.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux Blason
De gueules à trois pal de vair, au chef ondé d’or chargé à dextre d’une merlette de sable et à senestre d’une croix aux pieds pattés du champ, chargée, en abîme d’un carreau en losange aussi d’or surchargé d’une croix aux pieds pattés aussi de sable, à la divise ondée d’azur brochant sur le trois du chef[70].
Ornements extérieurs
Timbré d'une couronne murale d'or et accolé d'épis de blé du même liés en sautoir en pointe.
Détails
Le blasonnement officiel donne la divise d'azur alors qu'elle la représente d'argent[71]. On peut soupçonner des impératifs d'impression sur le blason représenté sur le site. Les armes sont inspirées de celles de Jean II de Châtillon, seigneur des lieux au XIVe siècle.
Figure sur le site internet de la commune[72].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux », p. 553–554

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Diplômé en 1901 de l'École des beaux-arts de Paris, élève de Marcel Lambert, Paul Hulot compte parmi ses autres chantiers : le foyer étudiant La Maison - L'Écrin des Dames 36 rue du Montparnasse à Paris (vers 1935), l'église Saint-Germain de Flers et la chapelle Sainte-Bernadette de Paris (1937)[62].
  9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

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