Paul Dubrule

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Paul Dubrule
Illustration.
Fonctions
Sénateur de Seine-et-Marne

(4 ans, 10 mois et 2 jours)
Gouvernement Ve République
Groupe politique UMP
Prédécesseur Alain Peyrefitte
Biographie
Date de naissance (89 ans)
Lieu de naissance Tourcoing (France)
Parti politique RPR
UMP
Profession Administrateur de sociétés
Résidence Genève (Suisse)

Paul Dubrule, né le à Tourcoing, est un chef d'entreprise et homme politique français, président du conseil de surveillance du Groupe Accor.

Biographie[modifier | modifier le code]

Diplômé de l'Institut des hautes études commerciales de l'Université de Genève, Paul Dubrule est, avec Gérard Pélisson, cofondateur et coprésident de la chaîne hôtelière Novotel en 1963[1],[2],[3]. Coprésident du groupe Novotel de 1971 à 1983, il est ensuite coprésident d'Accor, de 1983 à 1996, puis coprésident du conseil de surveillance d'Accor depuis 1997.

Maire de Fontainebleau de 1992 à 2001, Paul Dubrule a été sénateur, élu de Seine-et-Marne, de 1999 à 2004. Il est également resté président d'Entreprise et Progrès pendant 10 ans (de 1997 à 2007), cofondateur du World Travel and Tourism Council (WTTC), membre du Comité de soutien de l'Institut Turgot[4] et membre du Bureau et du Conseil d'orientation de l'Institut de l'entreprise[5].

En , à l'âge de 67 ans, il s'élance pour un parcours de 15 272 kilomètres à vélo, de Fontainebleau à Angkor, pour l'inauguration d'une école hôtelière qu'il a financée. Cette aventure est racontée dans le livre Le test du cocotier publié en 2003 au Cherche Midi (ISBN 978-2-7491-0114-9)[6]. Il fait également publier "Paris/Angkor: Itinéraire d'un défi" - illustré de nombreuses photos par la grande maison d'édition de beaux livres "La Martinière", le 2 févr. 2007 (157 pages).

Toujours en 2002, il fonde à Siem Reap, près d'Angkor au Cambodge, l'Ecole Paul Dubrule, une organisation non gouvernementale qui forme chaque année plus de 300 jeunes cambodgiens aux métiers de l'hôtellerie. L'établissement est aujourd'hui l'un des plus renommés d’Asie du Sud-Est[7].

En 2006, il opte pour une expatriation fiscale en quittant la France pour résider à Genève en Suisse. Soumis au forfait fiscal suisse, l'ancien sénateur UMP estime ainsi avoir économisé l'équivalent de 3,3 millions de francs suisses d’impôts par an, soit près de 2,3 millions d'euros.

En 2012, il fonde avec Olivier Devys, ancien cadre chez Accor, deux nouvelles chaînes hôtelières baptisées respectivement « Okko » et « Eklo »[8].

Il est cité dans le scandale de corruption des Panama Papers[9].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • L'Harmonie du Groupe Accor, ed. Transversales, 2008, (l'histoire de Gérard Pélisson et du groupe Accor a fait l'objet d'une biographie romancée), (ISBN 978-2-915798-10-4)
  • Le Bonheur d'Entreprendre, de Novotel à Accor, une formidable aventure humaine. Par Jean-Philippe BOZEK (Biographie romancée et analyse du succès de l'entreprise créée en 1967). Editions d'organisation - Eyrolles. (ISBN 978-2212547740)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « COMMENT RÉUSSIR DANS L'HÔTELLERIE 90 % de " tripes ", 8 % d'expérience et 2 % de capital... », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Judith VEIL, « Paul Dubrule, l'aventure entrepreneuriale », Le Figaro,‎
  3. Valérie Sauvage, « Il y a 40 ans, Paul Dubrule faisait décoller le Novotel de Lesquin et lançait Accor », La Voix du Nord,‎
  4. Institut TURGOT - au service de la liberté
  5. Institut de l'entreprise: Organisation
  6. Le test du cocotier Éditions du Cherche-Midi, Collection Documents, 26 juin 2003
  7. Site officiel de l'école : https://ecolepauldubrule.org/fr/
  8. Paul Dubrule lance EKLO et OKKO sur lhotellerie-restauration.f
  9. « «Panama Papers»: Une quinzaine de grandes fortunes françaises liées à des sociétés offshore », sur www.20minutes.fr
  10. « Paul Dubrule, Thierry Brener et Philippe Villalon parmi les distingués de la Légion d'honneur », sur Le Chef (consulté le ).
  11. « Décret du 13 juillet 1995 portant promotion et nomination », sur Légifrance (consulté le ).
  12. « Décret du 15 mai 2000 portant promotion et nomination », sur Légifrance (consulté le ).