Bussières (Seine-et-Marne)

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Bussières
Bussières (Seine-et-Marne)
L'église Saint-Médard.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Dominique Machuré
2020-2026
Code postal 77750
Code commune 77057
Démographie
Gentilé Bussièrois
Population
municipale
561 hab. (2021 en augmentation de 7,47 % par rapport à 2015)
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 21″ nord, 3° 14′ 05″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 203 m
Superficie 8,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ferté-sous-Jouarre
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Bussières
Géolocalisation sur la carte : France
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Bussières
Liens
Site web bussieres77.fr

Bussières est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 561 habitants.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Localisation de la commune de Bussières dans le département de Seine-et-Marne.

La commune est située à environ 10,2 kilomètres au sud-est de La Ferté-sous-Jouarre[Carte 1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'altitude de la commune varie de 105 mètres à 203 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 180 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Bussières.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

  • le ru de la Fonderie[3], 4,04 km, affluent du Petit Morin ;
    • le cours d'eau 02 des Moulins[4], 1,07 km, conflue avec le ru de la Fonderie ;
  • le cours d'eau 01 de la Cour d'Artois[5], 1,95 km, qui conflue avec la Marne.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,11 km[6].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Cyr-sur-Morin à 4 km à vol d'oiseau[12], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 814,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Statistiques 1991-2020 et records ST-CYR/MORIN-BG (77) - alt : 63m, lat : 48°54'29"N, lon : 3°10'59"E
Records établis sur la période du 01-05-1972 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 0,8 2,5 4,4 8,2 11,4 13,2 12,6 9,4 7,3 3,8 1,4 6,3
Température moyenne (°C) 3,9 4,5 7,5 10,4 14,2 17,4 19,3 18,9 15,3 11,7 7,1 4,3 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 12,6 16,3 19,9 23,3 25,5 25,2 21,1 16,1 10,5 7,2 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−22,5
17.01.1985
−15
07.02.12
−11,5
01.03.05
−7
08.04.03
−2
01.05.1976
0,2
04.06.1975
4,5
04.07.1984
2,9
28.08.1974
−0,5
27.09.1972
−6,5
30.10.1997
−10
24.11.1998
−11,5
31.12.1996
−22,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16
05.01.1999
19,5
27.02.19
24
29.03.1989
29,5
20.04.18
32
28.05.17
37,2
30.06.1976
41,5
25.07.19
40
12.08.03
34,9
04.09.1973
29
01.10.1985
21
08.11.15
17,2
10.12.1978
41,5
2019
Précipitations (mm) 72,3 60,9 58,3 51,8 71,1 62,1 71,3 71 58,8 71,9 74,1 91,2 814,8
Source : « Fiche 77405001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Bussières comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 1],[16] :

  • les « Bois de Boitron et Alentours du Ru de la Fonderie » (144,27 ha), couvrant 4 communes du département[17] ;
  • les « Carrières Souterraines des Potences » (0,33 ha), couvrant 2 communes du département[18] ;
  • le « Le bois des Meulières » (65,72 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;

et un ZNIEFF de type 2[Note 2],[16], la « vallée du Petit Morin de Verdelot à la Ferte Sous-Jouarre » (4 988,89 ha), couvrant 15 communes du département[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bussières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[21],[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 63 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[26] (source : le fichier Fantoir).

Les hameaux suivants sont rattachés à la commune de Bussières : les Baillets, Bel-Air, Bois-Martin, les Cabarets, Chavosse, Fontaine d'Ain, la Garennière, la Jarie, les Moulins, la Pierre Amelot, les Potences, Séricourt.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,4% ), forêts (19,9% ), zones urbanisées (3% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[27].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[28],[29],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification[modifier | modifier le code]

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[30]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 198 dont 83,1 % de maisons et 15,4 % d’appartements.

Parmi ces logements, 91,3 % étaient des résidences principales, 3,1 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 77% contre 21,9 % de locataires[31], dont 0,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et 1,1 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Bussières est situé sur la route départementale 407 entre Montapeine à l'ouest et Bassevelle à l'est.

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Bussières est desservie par la ligne 33 (Gare de La Ferté-sous-JouarreHondevilliers) du réseau de bus Brie et 2 Morin, qui la relie en 15 minutes à la gare de La Ferté-sous-Jouarre, permettant de nombreuses correspondances ainsi qu'une desserte des établissements scolaires de La Ferté-sous-Jouarre.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Buxeriae en 1249[32].

Ce toponyme signifie, « lieu où pousse le buis ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Au XIIIe siècle, le château de la seigneurie s’élève à l’emplacement du domaine de Séricourt. À la même époque, Bussières avait comme monument religieux l'église de Saint-Médard. En 1793, un orme est planté pour représenter la liberté. Son tronc atteint une circonférence de 4,50 m dans les années 1930 et il vivra jusqu'en 1949.

En 1877, l’actuelle mairie-école est édifiée sur l’emplacement des anciens bâtiments reçus en don en 1842.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le nombre de ménages fiscaux en 2016 était de 175 représentant 530 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 20 197 [31].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total d'emplois dans la zone était de 34, occupant 215 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 65,8 % contre un taux de chômage de 11,5 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5 % de retraités ou préretraités et 7,4 % pour les autres inactifs[31].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 30 dont 5 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l’industrie, 6 dans la construction, 15 dans le commerce-transports-services divers et 2 étaient relatifs au secteur administratif[31].

Ces établissements ont pourvu 32 postes salariés[31].

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Bussières est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[33].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[34]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 85 ha en 1988 à 149 ha en 2010[33]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bussières, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Bussières entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[33],[Note 8]
Nombre d’exploitations (u) 7 4 4
Travail (UTA) 9 4 4
Surface agricole utilisée (ha) 594 580 596
Cultures[35]
Terres labourables (ha) 564 568 590
Céréales (ha) 336 350 438
dont blé tendre (ha) 263 278 294
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s 111
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) 44 76 s
Élevage[33]
Cheptel (UGBTA[Note 9]) 54 0 0

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1828 1831 Jean-Pierre Brouillard    
1831 1841 Alexandre Isidore Paris    
1844 1846 François Augustin Lamiche    
1846 1848 Charles Alexandre Pinet    
1848 1852 Pierre Eloi Gillet    
1852 1857 François Augustin Lamiche    
1857 1865 Pierre Maximilien Brouillard    
1865 1888 François Denis Cherrier    
1888 1908 François Alexandre Bouttour    
1908 1919 Anatole Xavier Mayeur    
1919 1920 Mathieu Couvreur   1er conseiller faisant fonction de maire
1920 1925 Achille Brodard    
1925 1935 Eugène Couvreur    
1935 1936 Henri Couvreur    
1936 1947 Jean-Baptiste Hiernard    
1947 1961 Jean Mery   Médecin, directeur du sanatorium de Séricourt
1961 2008 Jean-Marie Rondeau   Agriculteur
2008 2014 Marc Vallée   Agriculteur
2014 en cours Jérôme Leroy    

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [36],[37].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Bussières est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée[38],[39],[40].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[41]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[38],[42].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[38],[43],[44].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

En 2021, la commune comptait 561 habitants[Note 10], en augmentation de 7,47 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
359355372381407382406389381
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
393348268284332338326305273
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
267267272241237279384397362
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
262262290448432425477497463
2014 2019 2021 - - - - - -
521519561------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

La commune possède un terrain omnisports, ainsi qu'un terrain de football et un terrain de pétanque.

Numérique[modifier | modifier le code]

XDSL[modifier | modifier le code]

Internet arrive à Bussières grâce au DSLAM BUR77 qui se trouve dans le local situé juste à côté de la salle des fêtes, rue de la mairie, et qui est raccordé au POP mareuil-asr903-1.

Il fournit l'ADSL ainsi que le VDSL2+ et est actif depuis 2009.

Il a une capacité de 750 lignes.

Les opérateurs suivants sont disponibles sur ce DSLAM : Orange, SFR, Free, Bouygues et OVH.

Il dessert également les villages suivants : Bassevelle, Boitron, Doue, Orly-sur-Morin, Saint-Cyr-sur-Morin, Saint-Ouen-sur-Morin et La Trétoire.

Fibre[modifier | modifier le code]

Certaines habitations rue d'orly sont déjà raccordées à la fibre, et ca devrait être disponible pour l'ensemble du village au second semestre 2020.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le village possède un monument aux morts.

Vue du chevet de l'église, montrant les ruines de l'ancienne nef.

Il reste les ruines d'une église datant du XIIIe siècle. Celles-ci ont été inscrites aux monuments historiques par arrêté du 24 janvier 1930[49]. On sait qu'en 1874 l'église sera reconstruite. Vers les années 1930 le clocher s'est écroulé, laissant l'église en ruines. Le clocher sera reconstruit en 1957. En 2002, les vitraux sont rénovés.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

En 1829, Eugène Scribe a acquis le domaine de Séricourt de M. Musset de Séricourt. Il se plut à embellir ce domaine.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Bussières se blasonnent ainsi :

De gueules à une larme d'argent surmontée de deux coquilles d'or[50].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Bussières », p. 536–537

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Localisation de Bussières » sur Géoportail (consulté le 28 octobre 2018)..
  2. « Bussières - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Bussières » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  2. « Plan séisme consulté le 27 septembre 2021 ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Fonderie (F6254000) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 02 des Moulins (F6254200) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 01 de la Cour d'Artois (F6221000) » (consulté le ).
  6. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 26 octobre 2018
  7. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  8. « SAGE Petit et Grand Morin - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
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